Loi 49-17 FR

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Loi n°49.

17 relative à l’évaluation environnementale

Chapitre Premier : Définitions

Article Premier : Au sens de la présente loi, on entend par :

1- Environnement : l’ensemble des éléments naturels et des établissements humains ainsi


que les facteurs économiques, sociaux et culturels favorisant l’existence et le
développement des organismes vivants et des activités humaines et leurs
conservations ;

2- Evaluation environnementale : Etude intégrant les aspects environnementaux et


sociaux d’un projet, plan, programme ou politique publique pour évaluer ses impacts
prévisibles et permet l’analyse et la justification des options acceptables. Elle
comprend l’évaluation stratégique environnementale, l’étude d’impact sur
l’environnement, la notice d’impact sur l’environnement et l’audit environnemental ;

3- Evaluation stratégique environnementale : étude qui permet l’intégration des


considérations environnementales et du développement durable dans les politiques,
programmes, plans et schémas de développement sectoriel et régional ;

4- Etude d’impact sur l’environnement : étude qui permet d’évaluer les impacts directs et
indirects, temporaires et permanents pouvant causer atteinte à l’environnement à court,
moyen et long terme avant la réalisation de projets économiques de développement et
de projets d’aménagement ou la construction d’infrastructures assujettis à cette étude
et de déterminer les mesures à prendre pour éviter, atténuer, compenser ou supprimer
les impacts négatifs et de valoriser les effets positifs du projet sur l’environnement ;

5- Notice d’impact sur l’environnement : étude concise élaborée avant la réalisation des
projets non assujettis à l’étude d’impact sur l’environnement qui risquent d’avoir de
faibles impacts négatifs sur l’environnement à cause de leur durée, leur nature, leur
dimension et leur lieu d’implantation. Elle permet d’évaluer ces impacts et de
déterminer les mesures adéquates pour éviter, atténuer ou compenser lesdits impacts ;

6- Audit environnemental : étude qui permet l’évaluation des impacts directs et indirects,
temporaires ou permanents des unités industrielles ou activités existantes avant la date
de publication de cette loi au bulletin officiel et qui sont incluses dans la liste des
projets soumis à l’étude d’impact sur l’environnement afin de déterminer les mesures
nécessaires à prendre pour se conformer aux lois et normes environnementales en
vigueur ;

7- Termes de référence : Guide de référence qui détermine les aspects et exigences


environnementaux essentiels devant être pris en considération lors de l’élaboration du
rapport d’évaluation environnementale. Il précise la méthodologie qu’il faut adopter
pour diagnostiquer et analyser les répercussions éventuelles des projets de
programmes, plans ou politiques ou projets des activités et les impacts générés par les
activités, et les unités industrielles existantes sur l’environnement ;
8- Principes directeurs : documents de référence élaborés par l’administration, qui fixent
les principaux éléments qui doivent être intégrés dans le guide de référence de
l’évaluation environnementale pour chaque projet soumis à cette évaluation ;

9- Acceptabilité environnementale : décision attestant du point de vue environnemental


la faisabilité d’un projet soumis à l’étude d’impact ou à la notice d’impact sur
l’environnement ;

10- Conformité environnementale : décision attestant du point de vue environnemental la


conformité des unités industrielles et des activités existantes, avec les lois et normes
environnementales en vigueur.

Chapitre II : Evaluation stratégique environnementale

Article 2 : En se basant sur les dispositions de la loi-cadre n°99-12 portant charte nationale de
l'environnement et du développement durable promulguée par le dahir n° 1.14.09 du 4
joumada I 1435 (06 mars 2014), sont soumis à l’évaluation stratégique environnementale les
projets de politiques, programmes, plans et schémas sectoriels et régionaux élaborés par
l’Etat, les collectivités territoriales, les établissements publics, dont la liste est fixée par voie
réglementaire.

Article 3 : L’évaluation stratégique environnementale est réalisée par le pétitionnaire sur la
base du guide de référence et des principes directeurs élaborés à cet effet. Elle comporte
essentiellement :

1- L’évaluation des impacts éventuels du projet sur les systèmes environnementaux et


sociaux qu’ils soient positifs ou négatifs, ainsi que leurs avantages écologiques
permanents et temporaires à court, moyen et long terme ;
2- La présentation des mesures à prendre pour éviter, atténuer ou compenser les impacts
négatifs du projet, avec l’estimation de leurs coûts ;
3- La présentation des scénarios proposés et les modalités de leurs exécutions afin
d’atteindre les résultats escomptés de l’évaluation stratégique environnementale et de
limiter les impacts négatifs sur l’environnement.

Article 4 : La procédure d’élaboration, d’examen et des modalités de l’évaluation stratégique


environnementale est fixée par voie réglementaire.

Chapitre III : Etude d’impact sur l’environnement

Article 5 : Sont soumis à l’étude d’impact sur l’environnement, les projets susceptibles d’être
entrepris par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui, en raison de leur
nature, de leur dimension ou de leur lieu d’implantation, risquent de produire des impacts
négatifs sur l’environnement et la santé de la population.

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Les opérations de démantèlement, de modification de consistance, de changement de lieu
d’implantation ou d’extension des projets soumis à l’étude d’impact sur l’environnement font
aussi l’objet de ladite étude.

Ne sont pas soumis à l’étude d’impact sur l’environnement, les projets relatifs à la défense
nationale. Toutefois, la réalisation de ces projets doit prendre en considération leur impact sur
l’environnement et la santé de la population.

La liste et la caractérisation des projets soumis à l’étude d’impact sur l’environnement sont
fixées par voie réglementaire.

Article 6 : Lorsque le projet assujettit à l’étude d’impact sur l’environnement est subdivisé en
plusieurs composantes complémentaires ou sa réalisation est échelonnée en plusieurs phases,
y compris les projets d’aménagement et de travaux, l’étude d’impact sur l’environnement doit
porter sur l’ensemble du projet.

Article 7 : En se basant sur les termes de références et les principes directeurs élaborés à cet
effet, l’étude d’impact sur l’environnement comporte essentiellement :

1- Le cadre juridique, institutionnel et foncier du projet pendant sa phase de réalisation et


d’exploitation et dans le cas échéant, pendant son extension ou son démantèlement ;
2- Les composantes principales du projet, ses caractéristiques et le montant alloué à son
investissement ;
3- La nature et les quantités des matières premières, les sources d’énergie, les ressources
en eau et les techniques utilisées, et le cas échéant, les caractéristiques des procédés de
fabrication ;
4- Une estimation qualitative et quantitative des rejets liquides, des émissions gazeuses,
des déchets dangereux et non dangereux ainsi que des nuisances sonores, lumineuses
et olfactives et des dommages causés par la chaleur et les radiations susceptibles de se
produire lors de la réalisation ou de l’exploitation du projet ainsi que dans la phase de
son extension et de son démantèlement ;
5- Les éléments environnementaux susceptibles d’être endommagés par le projet en
particulier la santé de la population, la faune, la flore, le sol, l’eau, l’air, les biens
matériels, y compris le patrimoine architectural, écologique, archéologique, sites
d’intérêt biologique, géologiques, fossiles, les aires protégées et les paysages naturels
et ce, lors de la durée de réalisation, d’exploitation, d’extension ou de démantèlement
du projet ;
6- Les impacts positifs et négatifs du projet sur l’environnement et la population et ses
effets directs et indirects, permanents et temporaires à court, moyen et long terme ;
7- Les mesures et solutions alternatives envisagées pour supprimer, réduire ou compenser
les effets néfastes du projet sur l’environnement et la santé de la population ainsi que
les mesures visant la valorisation des impacts positifs du projet ;
8- Le programme de contrôle et de suivi du projet en intégrant les mesures à prendre
conformément aux prescriptions techniques et aux exigences environnementales
adoptées par l’étude ;
9- Une note de synthèse technique récapitulant le contenu et les conclusions de l’étude ;

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10- Un résumé simplifié des informations et des principales données contenues dans
l’étude destinée au public.

L’étude d’impact sur l’environnement et le cahier de charges sont élaborés par un


bureau d’étude agréé par l’administration conformément aux conditions et modalités
fixées par voie réglementaire.

Article 8 : La réalisation de tout projet soumis à l’étude d’impact sur l’environnement
ne peut être autorisée qu’après la présentation par le pétitionnaire de la décision
d’acceptabilité environnementale.

Est annexée à la décision d’acceptabilité environnementale, le cahier des charges


environnemental qui fixe les mesures à prendre pour réduire ou compenser les impacts
négatifs du projet sur l’environnement, sur la population et sur la santé publique ainsi
que les modalités de suivi de ces mesures.

La procédure d’obtention de la décision d’acceptabilité environnementale est fixée par


voie réglementaire.

Article 9 : Chaque projet soumis à l’étude d’impact sur l’environnement donne lieu à
une enquête publique, sur les frais du pétitionnaire. Cette enquête permet à la
population concernée d’émettre ses observations et propositions à l’égard des impacts
éventuels du projet sur l’environnement.

Les modalités de déroulement de l’enquête publique sont fixées par voie


réglementaire.

Le résumé et le rapport de l’enquête publique sont annexés à la demande d’obtention


de la décision d’acceptabilité environnementale.

Article 10 : Sont dispensés de l’enquête publique, les projets soumis à l’enquête
publique prévue par d’autres textes législatifs, à condition de mettre à la disposition du
public un résumé de l’étude d’impact sur l’environnement et ce, tout au long de la
durée du déroulement de ladite enquête publique.

Article 11 : Les projets ayant reçu l’acceptabilité environnementale et dont la phase
de réalisation n’a pas été entamée dans un délai de cinq (5) ans à compter de la date
d’obtention de la décision d’acceptabilité environnementale, sont soumis à une
nouvelle étude d’impact sur l’environnement.

Chapitre IV : Notice d’impact sur l’environnement

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Article 12 : Sont soumis à la notice d’impact sur l’environnement, les projets qui par
leur nature, leur dimension et leur lieu d’implantation risquent d’avoir de faibles
impacts négatifs sur l’environnement.

La liste des projets soumis à la notice d’impact sur l’environnement est fixée par voie
réglementaire.

Article 13 : La notice d’impact sur l’environnement est réalisée par un bureau d’étude
agréé conformément aux conditions et modalités fixées par voie réglementaire.

Article 14 : La notice d’impact sur l’environnement comporte essentiellement :

- Le cadre juridique, institutionnel et foncier relatif au projet ;


- Les principaux éléments de l’état initial du milieu physique, biologique et humain
de l’environnement du projet ;
- Les impacts positifs et négatifs du projet sur le milieu physique, biologique et
humain lors des différentes phases du projet ;
- Les mesures devant être prises par le pétitionnaire pour supprimer, réduire ou
compenser les impacts négatifs sur l’environnement, la santé de la population ainsi
que les modalités de suivi de ces mesures.

Article 15 : L’autorisation ou le récépissé de la déclaration n’est délivré que sur la


présentation par le pétitionnaire de la décision d’acceptabilité environnementale.

La procédure de la demande d’obtention de la décision d’acceptabilité


environnementale est fixée par voie réglementaire.

Article 16 : Les projets ayant reçu l’acceptabilité environnementale et dont la phase
de réalisation n’a pas été entamée dans un délai de trois (3) ans à compter de la date
d’obtention de la décision d’acceptabilité environnementale, sont soumis à une
nouvelle notice d’impact sur l’environnement.

Chapitre V : Audit environnemental

Article 17 : Les exploitants des unités industrielles et des autres activités existantes
avant la publication de la présente loi dans le bulletin officiel, qui sont soumis à
l’étude d’impact sur l’environnement et qui ne disposent pas d’une décision
d’acceptabilité environnementale, doivent effectuer un audit environnemental dans un
délai fixé par voie réglementaire.

L’audit environnemental est réalisé par un bureau d’études agréé conformément aux
conditions et modalités fixées par voie réglementaire.

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Article 18 : L’audit environnemental comporte notamment :

- Une description des principales composantes de l’unité industrielle ou de


l’activité et de leurs caractéristiques ;
- Une description de la nature et de la quantité des matières premières et des
sources d’énergie utilisées et les caractéristiques des procédés de fabrication, le
cas échéant ;
- La nature et la quantité des rejets liquides, des émissions gazeuses, des déchets
dangereux et non dangereux ainsi que les nuisances sonores, lumineuses et
olfactives et celles ayant trait à la chaleur et aux radiations causés par
l’exploitation de l’unité industrielle ou de l’activité, objet de l’audit
environnemental ;
- Les mesures et solutions alternatives devant être envisagées pour supprimer,
réduire ou compenser les effets néfastes de l’unité industrielle sur
l’environnement et la santé de la population ainsi que les mesures visant la
valorisation des impacts positifs de l’unité ;
- Une note de synthèse du rapport de l’audit.

Article 19 : Le rapport de l’audit environnemental est adressé à l’administration pour


l’obtention de la décision de conformité environnementale de l’unité industrielle ou de
l’activité concernée.

Est annexé à la décision de la conformité environnementale de l’unité concernée, le


cahier des charges environnemental qui fixe les mesures à prendre pour réduire ou
compenser les impacts négatifs du projet sur l’environnement et la santé de la
population ainsi que les modalités de suivi de ces mesures.

Sont fixées par voie réglementaire, les conditions et les modalités de déroulement de
l’audit environnemental et la procédure de l’obtention de la décision de la conformité
environnementale ainsi que la modalité de l’accompagnement des unités industrielles
et activités existantes avant la publication de cette loi dans le bulletin officiel.

Chapitre VI : Commission nationale de l’évaluation environnementale

Article 20 : Sans préjudice des dispositions du point 8 de l’article 29 de la loi n°47.18


portant réforme des centres régionaux d’investissement et la création des commissions
régionales unifiées d'investissement promulguée par le dahir n°1.19.18 du 7 joumada
II 1440 (13 février 2019), il est institué une commission nationale de l’évaluation
environnementale chargée d’examiner les études d’impact sur l’environnement et de
donner son avis conforme sur la décision d’acceptabilité environnementale pour les
projets de portée nationale ou les projets transfrontières ou les projets dont la
réalisation concerne plusieurs régions.

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La composition et les modalités de fonctionnement de la commission nationale de
l’évaluation environnementale, sont fixées par voie réglementaire.

Les membres de la commission nationale de l’évaluation environnementale sont tenus


au secret professionnel concernant les données et informations relatives aux projets
soumis à l’étude d’impact sur l’environnement.

Chapitre VII : Infractions et sanctions

Article 21 : Outre les officiers de police judiciaire, les inspecteurs de la police de
l’environnement sont chargés de rechercher les infractions aux dispositions de la
présente loi et ses textes d’application, de constater et de contrôler l’exécution des
engagements énoncés dans les cahiers des charges annexés à la décision
d’acceptabilité environnementale ou à la décision de la conformité environnementale.

Article 22 : Les officiers de la police judiciaire et les inspecteurs de la police de


l’environnement peuvent, conformément aux dispositions du code de procédure
pénale, accéder aux lieux où s’exercent des activités soumises aux dispositions de la
présente loi, à l’exception des parties réservées au logement.

Tout en respectant le secret professionnel, ils peuvent consulter les documents,


recueillir les informations et obtenir les justifications nécessaires pour accomplir leurs
fonctions.

Article 23 : En cas de non-respect des dispositions de la présente loi et de ses textes
d’application ou des clauses du cahier des charges annexé à la décision d’acceptabilité
environnementale et à la décision de la conformité environnementale, l’officier de la
police judiciaire ou l’inspecteur de la police de l’environnement ayant constaté une
infraction en établit un procès-verbal et le transmet, dans un délai ne dépassant pas dix
(10) jours ouvrables, au gouverneur de la préfecture ou de la province concernée.

Le gouverneur de la préfecture ou de la province, dans un délai ne dépassant pas


quinze (15) jours ouvrables à compter de la date de réception du procès-verbal de
l’infraction, met en demeure le contrevenant, en lui fixant un délai pour mettre fin à
l’infraction.

Article 24 : Dans le cas où le contrevenant ne se conforme pas à la mise en demeure


qui lui a été adressée dans un délai de trente (30) jours à compter de la date de sa
notification, le gouverneur de la préfecture ou de la province transmet, le procès-
verbal de l’infraction au ministère public pour engager l’action publique à son égard.

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En cas d’urgence, ledit gouverneur peut ordonner, en se basant sur le rapport de la
police de l’environnement, l’arrêt des travaux ou activités jusqu’à la prononciation du
jugement par un tribunal compétent.

Article 25 : Lorsque l’infraction est prouvée et nonobstant des sanctions prévues par
la présente loi, le tribunal ordonne l’arrêt de l’unité ou l’activité concernée jusqu’à la
régularisation de sa situation juridique.

Article 26 : Est passible d’une amende de vingt mille (20.000) à deux cent mille
(200.000) dirhams, tout exploitant d’une unité industrielle ou exerçant une activité
soumise à l’étude d’impact sur l’environnement sans disposer de la décision
d’acceptabilité environnementale visée à l’article 8 de la présente loi.

Est passible d’une amende de dix mille (10.000) à cent mille (100.000) dirhams,
quiconque ne respectant pas les clauses du cahier des charges visé à l’article 8 de la
présente loi.

Article 27 : Est passible d’une amende de dix mille (10.000) à cent mille (100.000)
dirhams, tout exploitant d’une unité industrielle ou exerçant une activité soumise à la
notice d’impact sur l’environnement sans disposer de la décision d’acceptabilité
environnementale visée à l’article 15 de la présente loi.

Est également passible de la même amende, tout bureau d’études ayant fourni des
données erronées.

Dans le cas d’une première récidive, ladite amende est doublée et dans le cas d’une
deuxième récidive, il est procédé au retrait de l’agrément du bureau d’études tout en
lui interdisant de réaliser des études d’impact sur l’environnement pendant cinq (5)
ans.

Article 28 : Est passible d’une amende de vingt mille (20.000) à deux cent mille
(200.000) dirhams, quiconque soumis aux dispositions de l’article 17 de la présente loi
n’ayant pas réalisé l’audit environnemental susmentionné.

Est passible d’une amende de dix mille (10.000) à cent mille (100.000) dirhams,
quiconque ne respectant pas les clauses du cahier des charges visé à l’article 19 de la
présente loi.

Article 29 : Sans préjudice des sanctions les plus lourdes prévues par la législation en
vigueur, quiconque entrave l’exercice des missions de recherche et de constatation des
infractions aux dispositions de la présente loi et des textes pris pour son application,
sera puni d’une amende de dix mille (10.000) à cent mille (100.000) dirhams.

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Article 30 : En cas de récidive, les pénalités prévues par les articles 26, 27 (1 er alinéa),
28 et 29 sont portées au double.

Chapitre VIII : Dispositions transitoires et diverses

Article 31 : Les politiques, les programmes, les plans et les schémas sectoriels et
régionaux élaborés par l’Etat, les collectivités territoriales et les établissements publics
qui ont été réalisés avant la publication de la présente loi dans le bulletin officiel sont
soumis à une évaluation stratégique environnementale au niveau des rapports
d’évaluation de leurs états d’avancement.

Article 32 : La présente loi prend effet à compter de la date de publication de ses
textes d’application dans le bulletin officiel, et sera abrogée à partir de la même date la
loi n°12.03 relative aux études d’impact sur l’environnement.

Article 33 : La référence à la loi n° 12-03 relative aux études d’impact sur
l’environnement dans les textes législatifs et réglementaires en vigueur est remplacée
par la référence à la présente loi.

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