RR 38151 FR
RR 38151 FR
RR 38151 FR
Convention O M P - S F C n° 93-2-83-00-06
Octobre 1994
R38151
RESUME
Les matières premières entrant dans la filière céramique, essentiellement les argiles, les
kaolins, les chamottes, les feldspaths, le talc et la silice, ont des propriétés de comportement qui
dépendent de leur composition et/ou des impuretés contenues. E n tenant compte de la gîtologie de
chacun de ces produits et de leur m o d e de préparation, on établit la liste des paramètres à mesurer
(minéralogie, matière organique, fluor, porosité,...) ayant une incidence sur la qualité des produits
finaux ou sur les procédés industriels mis enjeu. Les méthodes analytiques pour leur acquisition
sont décrites sommairement sachant qu'il peut exister pour un paramètre, plusieurs méthodes
donnant des résultats différents c o m m e par exemple la centrifugation, le granulomètre laser, le
sédigraph ou le compteur de particules pour déterminer la granulométrie d'un matériau argileux.
D è s lors il devient difficile de s'orienter vers des normes uniques pour déterminer u n paramètre,
m ê m e si à terme il faudra bien des recommandations dédiées à tel ou tel équipement.
Pour rendre les résultats de mesure comparables suivant les laboratoires et les techniques
utilisées, il est proposer de constituer un réseau de laboratoires, avec échange d'échantillons de
référence afin de permettre à chacun une autonomie sur les méthodes utilisées et une validation
des résultats.
RESUME
OBJET DU PROJET 6
METHODES ANALYTIQUES 13
CONCLUSIONS 22
ANNEXES ;
A N N E X E 2 : Porosimétrie mercure 32
A N N E X E 3 : Composition chimique 37
OBJET DU PROJET
L e but affiché du projet, est de rendre plus loyale la concurrence entre les producteurs de
matières premières et de produits semi-finis qui rentrent dans la filière de la fabrication des
produits céramiques, en assurant pour les fabricants une meilleure maîtrise des matières
premières et semi-produits. Pour ce point ce n'est pas tant les aspects réglementaires qui
comptent, que la maîtrise de la connaissance des caractéristiques et des propriétés de ces produits
lors des transactions commerciales. Pour ceci, il est important de définir "quoi mesurer" et
d'établir u n langage c o m m u n pour définir "comment le mesurer", sachant que souvent plusieurs
techniques sont possibles, et qu'il convient alors de connaître les domaines d'application de
chacune des méthodes.
Pour appréhender l'ensemble de ces méthodes, nous avons tout d'abord fait une analyse
concernant la gîtologie et l'élaboration de chacune des matières premières, pour déterminer les
impuretés qu'elles peuvent contenir, à la suite de quoi, il est possible d'établir la liste des
paramètres à mesurer pour chacune des matières premières concernées, ce qui permet alors de
proposer une liste des méthodes (et parfois appareils) pour ces divers paramètres.
E n annexe, sont rassemblées les descriptions pour la plupart des méthodes proposées ;
celles-ci sont assez sommaires et constituent une présentation de la méthode qui, m ê m e lorsqu'on
rentre un peu dans la procédure analytique, ne constitue pas un m o d e opératoire.
Argiles
Kaolins
Chamottes
Feldspaths, talcs
Silices
Les argiles, matière première de la filière céramique, sont rarement un produit pur.
Suivant les usages, ce sera une espèce minérale plus ou moins pure à laquelle s'ajoute une autre
espèce argileuse ou une autre espèce minérale. Les qualités et propriétés de l'espèce principale
s'en trouvent modifiées.
ARGILES
\
/ \
* Alumineuses
35<Al2O3<40
* Hyperalumineuses
Al203 >40%
Charge
feuillet par DIOCTAEDRIQUE TRIOCTAEDRIOUE
maille
Kaolini te Antigori te
0 (Si4)(Al4)010(OH)8 (Si4)(Mg3)010(0H)8
1:1
Berthi erines
'
#0 <Si 4 _ x A1X)(HJ:X H^)010(0H)a
Pyrophyllite Talc
i° (si
a)(A14)02o(OH)4
(Si
8)(HS5>020<0H>4
SMECTITES
Montnorillonite Hectorite
{Si A1
J
i 2
8 -x x)(A1.-/Hr )0
2o ( O H ) 4 (Si
8-x A1
x)(«g5.y "y* >°20<0H>4
à K
1.8 x+y *x-y
MI CAS
Huscovi te Phlogopite
2 (Si5Al2)(Al4)020(0H)2,K2 (Si6Al2)(Hg5)020(OH)4.K2
Margarite Clintonite
4 (Si4Al4)(Al4)020(0H)4(Ca2 (Si
4A1^(M26)020(0H).4'Ca2
T a b . 1 - Classification des phyllosilicates 1:1 et 2:1 basée sur les formules structurales et la
charges du feuillet
Charge
feuillet par DIOCTAEDRIQUE TRIOCTAEDRIQUE
maille
Kaolini te Antigori te
(Si
0 (SÍ 4){KS3)010(0H)8
4)(A14)010(0H)8
1:1
Berthi erines
^—
#0 (Si4_x A l x ) ( M ^ x M^)010(0H)8
Pyrophylli te Talc
*o (£i
8)(AV°20(0H)4 (Si
8HHe6)020(0H)4
SMECTITES
Mor. tnorillonite Hectorite
0,4 (Si
8)(M*5-y Li
y)020(0H)4.My
<Si8)(A14-y M
Sy)020(0H)4'My
a
2:1 Seidellite Saponite
(Si A1 (Si A1
l
:2 8-x x>(A14-y M2y: ) 0 2 0 ( 0 H ) 4 8-x x ) C M g 6 _ y «y' ) ° 2 0 ( 0 H ) 4
à X*X+y" K
1.8 x-y
HI CAS
Muscovite Phlogopi te
2 (Si6Al2)(Al4)020(0H)2,K2 (Si6Al2)(Hg6)020(0H)4.K2
Margarite Clintoni te
4 (Si4Al4)(Mg6)020(OH)4,Ca2
<Si4A14){A14)020(°H)4'Ca2
T a b . 1 - Classification des phyllosilicates 1:1 et 2:1 basée sur les formules structurales et la
charges du feuillet
IMPURETES
Autres argiles
Calcaire ( C a C 0 3 )
Dolomie [(Ca, M g ) C O 3 ]
Sulfures (pyrite,...)
Matière organique
*=> Réfractaires
¿> Fondants
*=> Colorants
^ Plasticité
*=> Efflorescence
Pour déterminer la présence des impuretés et les qualités des matériaux, les paramètres
suivant doivent être mesurés. Suivant la matière première concernée, la mesure de certains
paramètres s'impose ou bien leur détermination dépendra de la nature des produits finis.
Chacun de ces paramètres fait appel par sa détermination, à une ou plusieurs méthodes et
pour la détermination de certains d'entre eux (granulométrie par exemple) plusieurs techniques
sont applicables avec des renseignements qui ne sont pas toujours identiques. E n annexe, ces
techniques analytiques sont sommairement décrites, avec leurs limites, leurs domaines
d'application et les normes qui aujourd'hui s'y rapportent.
PARAMETRES A MESURER
> Minéralogie
• Identification qualitative
• Dosage de phases minérales
• Dosage semi-quantitatif des argiles
• Minéraux lourds
> Composition chimique
• Eléments majeurs
• Soufre
• Carbone organique
• Carbone minéral
• Fluor
• Chlore
• Eléments traces
> Sels solubles
> Distribution granulométrique
> Morphologie minérale
> Capacité d'adsorption, surface spécifique
> Blancheur
> Porosité
> Densité
CHAMOTTES
FELDSPATH
KAOLINS
PARAMETRES A MESURER
ARGILES
SILICES
TALCS
MINERALOGIE
Identification qualitative X X X X X X
COMPOSITION CHIMIQUE
Eléments majeurs X X X X X X
Soufre X X X X X +/-
Carbone organique X X X X +/-
Carbone minéral X X X X
Fluor X X X X X
Chlore X X X X X ?
Eléments traces +/- X X X X
Sels solubles X X X X
DISTRIBUTION GRANULOMETRIQUE X X X X X X
POROSITE Cuit X X X
Cru
DENSITE Cuit X X X X
Cru X X X X X
M E T H O D E S ANALYTIQUES
MINERALOGIE
DIFFRACTION DE RAYONS X
MINERAUX LOURDS
P A R A M E T R E S CHIMIQUES
(halogènes)
> Fluor
> Chlore
P A R A M E T R E S CHIMIQUES
> Soufre
> Carbone
PARAMETRES CHIMIQUES
PARAMETRES PHYSIQUES
> Densité
> Porosimétrie
PARAMETRES PHYSIQUES
^ Méthode dynamique
PARAMETRES TEXTURAUX
> Mesure de granulométrie
NORMES FRANÇAISES
CONCLUSIONS
Pour certains d'entre eux, il conviendrait de définir précisément le paramètre, soit parce
qu'il est tout à fait spécifique du matériau auquel on le destine (par exemple dosage de la müllite
d'une chamotte), soit parce que la désignation du paramètre peut parfois être imprécise (densité,
porosité).
D a n s tous les cas, les méthodes et techniques pour l'acquisition du paramètre sont à
décrire, en précisant les conditions opératoires pour que les résultats puissent être interprétés sans
ambiguïté. C o m m e il existe plusieurs méthodes pour un paramètre donné, il ne peut exister que
des recommandations pour telle ou telle méthode avec description de modes et conditions
opératoires : imposer méthode, et donc appareillage, ne peut être envisagé pour de simples raisons
économiques. Par voie de conséquence, une certaine hétérogénéité existera toujours dans
l'acquisition des paramètres avec de probables disparités des résultats, suivant les laboratoires qui
effectueront les mesures. L a création d'un réseau de laboratoires avec intercomparaison des
données, permet de détourner cette difficulté.
Pour qu'un tel réseau puisse foncionner, et pour que puisse s'établir des
intercomparaisons de résultats, il est nécessaire de concevoir un (ou des) matériau étalon qui avec
le temps pourrait devenir un matériau de référence.
Cette démarche permettrait à chacun d'utiliser ses propres méthodes et d'évaluer ses
résultats par rapport aux valeurs de l'étalon référence. D e plus s'instaurerait un langage c o m m u n
et des relations entre les laboratoires des producteurs et des utilisateurs de matières premières et
produits semis-finis.
ANNEXES
A N N E X E 2 : Porosimétrie mercure
A N N E X E 3 : Composition chimique
ANNEXE 1
I - Introduction - Présentation de la m é t h o d e
III - Limites d e la m é t h o d e
IV- Conclusions
ô»«6
Les phases minérales, naturelles ou artificielles, cristallisées, peuvent être identifiées par
la diffractométrie des rayons X .
L a méthode, application directe de la loi de Bragg (nk = 2d Sin 6), permet de mesurer
les distances interréticulaires (d en  ) d'un minéral o u des minéraux constituant u n composé
polyphasé.
II- APPLICATIONS
Identification qualitative
O n peut, par exemple, mettre en évidence les différentes formes cristallines de la silice
telles : le quartz - la cristobalite - la tridymite. etc..
L'absence de pics est d'ailleurs également très riche d'enseignements puisqu'elle permet,
à condition de posséder une analyse chimique mentionnant bien une composition de
Si0 2 , de conclure à la présence de silice amorphe (vitreuse) aux rayons X (cf. figure 2 -
un spectre de verre siliceux).
Les feldspaths peuvent également être précisés par leur diffractogramme qui met en
évidence leur appartenance structurale au domaine monoclinique pour l'orthose (KA1
Si 3 Og), o u triclinique pour le microcline (KAISÍ3O8 également). Les plagioclases, du
groupe des feldspaths et de formule chimique allant de N a A l S i 3 0 8 (albite) à
CaAl 2 SÍ20 8 (anorthite), sont également identifiés à partir de leur spectre spécifique (cf.
figure 3 - Les principaux feldspaths et plagioclases). U n e variante dans le m o d e de
préparation, permet par la technique des lames orientées, de caractériser les phases
argileuses.
Cette préparation spéciale consiste à étaler une fine suspension de particules d'argiles
inférieures à 2 microns sur des lames de verre afin de provoquer une orientation
préférentielle des cristallites suivant la surface plane (orientation 0 0 1 ) des feuillets.
L'analyse quantitative par diffractométrie des rayons X est peu aisée à mettre en
oeuvre, et si elle peut donner de bons résultats dans certains cas particuliers, elle peut
également être totalement inopérante dans d'autres. Il existe en réalité plusieurs types
de procédures :
G) Par la mesure du rapport d'intensité entre un pic du minéral à doser et le pic (113) -
2,085 Â ; intensité 100- du corindon après étalonnage à 50 % corindon/50 % d u
minéral à doser.
c/ Les orientations préférentielles dues aux clivages très marqués de certaines espèces
minérales telles le gypse, l'anhydrite. la calcite. etc..
L e cas des mélanges argileux est s o m m e toute plus simple, car on travaille uniquement
sur les pics (001), tous issus de la m ê m e orientation préférentielle provoquée par la
structure des feuillets et leur m o d e de dépôt. U n e bonne appréciation quantitative est
obtenue par la mesure de la surface des pics, préférable à la simple intensité du fait d'un
élargissement souvent très important, en particulier pour les phases smectitiques.
m - LIMITES DE LA METHODE
Les appareils modernes possèdent tous des systèmes permettant de travailler avec des
quantités de matière très faibles (de l'ordre de 2 o u 3 milligrammes). Certains d'entre
eux sont m ê m e équipés d'options "microdiffraction" acceptant des prélèvements d e
quelques dixièmes de milligramme. L a quantité de matière n'est donc pratiquement plus
un problème.
Par contre, la cristallinité est très importante et restera toujours le point primordial pour
obtenir u n bon spectre.
L'homogénéisation des ajouts dans la matrice est délicate à effectuer ce qui peut
conduire à sousestimer ou surestimer un pourcentage.
L e choix des étalons conditionne également la validité des mesures ; ceux-ci doivent
impérativement être bien définis cristallographiquement et de cristallinité équivalente.
IV-CONCLUSIONS
iifff
D, 2.65 D « 166 S S / T O M F„.T7(.0UJI)
<l 300
eu ncafi 1 3 4 4 er 1-553 Sien • 2 V 6 212
Ret Swarisori.Fiiyal.Mu¿¿W.5<aW((/3.1G/r.¿W.J24(l954) 7 203
< 301
Color Colorie« 1.2880 2
Panera M 23 C Sample from loe Glass Section « N B S . Gaiihersburg. 1.2558 2 302
Maryland. U S A . fround single-crystals of optical quality. Partem
220
reviewed by HoUcr. J.. McCarthy. G . , North Dakota State University.
2 213
Fargo. North Dakota. U S A . ICDD CnM-Ui-Aut (1990). Agrees well
with experimental and calculated patterns. CsSi type. Q u a m group.
Also called: silica. Silicon used as uuemal standard. P S C : hP9. T o
replace 3 4 9 0 . Plus 6 additional reflections to 0.9089.
xie*
19-932 1
341 J_l
Mlcrocline, Intermedíate
KAISIjO, dA Inl hkl dA Inl hkl
Anorthlte, ordered 4M486 •
666 > 110 291)2 14 IMI
CaAljMjO, dA Inl i hkl
J\_ ]nl hkl
Ref. Eariti Science Depanmcnt, Wageningen, Hotland. Prtvute 348 ! Ik 112 2 207 ¡ <2 151 ta 1.577 nia", 1.583 ry I.5SKI Nl^n - 2 V 7 K 3 123 . |S 2M I UMl '- I ...2
Communication, ( 1966) 3 47 ; 12 112 2IW> i <2 |3| Ref. Deer, W „ H i m i c . R . . Z u s s n u n . J., Km i rimante .Wirirni/t. 4 •II IK ) •1 211 1912 . •1 J .'4
2211 94(19A.1) 2932 • 17 •>42 1 924 ' 4N
C o l o r Colorless .1.29 3«l 2il2 2131 <2 241 2 914 II H24 l»77 •
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S p e c i m e n W R 6 9 2 - V 2 5 . Earth Science D e p a r t m e n t . W a g e n i n g e n , 3.24 2111 132 Color Colorless 2 »*•* ; 1 1411 IK47 - •1
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ux feldspaths
Normalisation et certification pour fabrication des produits céramiques
ANNEXE 2
POROSITE MERCURE
I - Introduction
II - Préparation de l'échantillon
III - M é t h o d e
V - Normes
VI - Porosité à l'eau
I - INTRODUCTION
Cette méthode s'applique sur des échantillons dont la porosité est supérieure à 1 %.
Son intérêt réside dans l'établissement d'une distribution des pores de l'échantillon en fonction
de leur rayon d'entrée.
n - PREPARATION DE L'ECHANTILLON
L a mesure peut être effectuée sur :
• échantillons massifs pour lesquels il faudra une fragmentation suivie d'un séchage
puis dégazage,
m-METHODE
L'échantillon étant placé dans une cellule, il est soumis à une pression isostatique dont
on augmente graduellement la valeur au cours de l'étude. E n principe elle est appliquée de 0 à
2000 bars dans la plupart des appareils commerciaux (par exemple le porosimètre 2000
CARLO ERBA).
A chaque pression, le volume de mercure qui pénètre dans l'échantillon est mesuré.
Résultats graphiques
Alors que le listing n'indique qu'une mesure sur cinq pour simplification de la présenta-
tion, les courbes et les calculs sont établis à partir de l'ensemble des points expérimen-
taux (un point de mesure correspond à une diminution de 0,1 mm de la hauteur du mercure
dans le capillaire.
N.B.
- pour des poudres, la porosité assurée correspond à la soase des contributions inter
et intragranulaires.
- pour des eatériaux hydratés, la procédure de préparation peut entraîner des aodifi-
cations de la texture telles que retrait ou fissuration.
V-NORMES
Pas de normes.
VI - POROSITE A L'EAU
Cette méthode appelée aussi porosité totale est de mise en oeuvre très simple, puisque
se pratique par pesée et déplacement de volume d'eau.
248 88
\
\
188 \ • 68
CUM. Uol.
(nn3/g) \
(x)
128 40
V
^ —
68 \ 28
V U - M E S U R E S D E DENSITE
ANNEXE 3
COMPOSITION CHIMIQUE
1.1. Introduction
1.2. Méthodes
II - Dosage du soufre
111.1. Introduction
111.2. Dosage du carbone total
111.3. Dosage du carbone organique
111.4. Carbone minéral
IV.1. Le fluor
IV.2. Le chlore
rb»°é>
1.1. Introduction
Les éléments "dits majeurs", sont ceux qui représentent plus de 99 % de l'écorce
terrestre et qui, exprimés à l'état d'oxydes, sont les suivants :
Les argiles sont assez souvent des minéraux dans lesquels les substitutions sont
nombreuses, si bien que leur composition peut varier et leurs propriétés également. D'autre
part pour d'autres espèces telle la kaolinite qui ont une composition qui varie peu, la présence
d'autres phases argileuses ou non, modifie la composition du produit final.
1.2. Méthodes
La perte au feu est mesurée sur échantillon sec par grillage à 1000° C . L e résultat est
obtenu par la différence de poids avant et après grillage et rend compte de l'eau de constitution
de l'échantillon.
Pour la mesure des autres éléments majeurs plusieurs techniques sont disponibles dont :
Plusieurs méthodes sont possibles suivant la manière dont est obtenu le rayonnement
incident à l'origine du rayonnement de fluorescence X émis par l'échantillon.
© Les méthodes avec source artificielle dans lesquelles le rayonnement incident est
obtenu à partir d'une source à base d'isotope artificiel (ou non) émettrice de rayons
X (Americium par exemple).
® Les méthodes par lesquelles le rayonnement X incident est obtenu à l'aide d'un tube
cathodique : celles-ci sont utilisées en laboratoires.
• L'analyse ensuite est faite sur perle de fusion, obtenue en ajoutant un fondant
(tetraborate de lithium) à l'échantillon. Cette technique présente l'avantage
d'homogénéiser l'échantillon et d'éviter tout effet de grain.
Cette méthode spectroscopique peut être utilisée pour l'analyse des éléments majeurs,
avec des éléments majeurs, avec des sensibilité et précision comparables à la technique
de fluorescence X .
L'échantillon doit être mis en solution et alors plusieurs méthodes sont possibles
(attaque acide, attaque alcaline), chacune ayant ses limites, car elles ne permettent pas
l'analyse simultanée de tous les éléments majeurs. Seule l'attaque à l'acide sur perle de
fusion permet une analyse de tous.
Après cette mise en solution, le soluté est vaporisé dans u n plasma qui provoque
l'émission de rayonnement dans le visible, caractéristique de l'élément présent et dont
l'intensité est corrélée à sa concentration.
H - DOSAGE DU SOUFRE
Le soufre présente dans les échantillons, plusieurs états d'oxydation. Il peut être à l'état
de S natif, à l'état de sulfures, en particulier avec les métaux, ou à l'état oxydé de sulfates
(souvent de calcium ou baryum) ; la s o m m e de ces trois formes du soufre constituant le soufre
total.
L e mélange 0 2 - S 0 2 passe dans une cellule équipée d'une source à infrarouge avec filtre
sélectif (7,4 u m pour S 0 2 ) et d'un détecteur. L'absorption du rayonnement infrarouge est
proportionnel à la quantité de S 0 2 .
L a granulométrie de l'échantillon doit être inférieure à 80 jam.
n . 2 . Sulfate
L e dosage des sulfates se fait par gravimétrie après mise en solution à l'eau,
précipitation de barytine BaSC>4 e t P e sée.
H . 3 . Soufre natif
n . 4 . Soufre - sulfure
Le dosage des sulfures n'est pas fait par méthode directe. Il est le résultat de :
s
total - (Ssulfate + So
) = sulfures
La précision dépend de la précision des autres mesures ; elle est de 10 % environ.
m - LE CARBONE
U L I . Introduction
Les carbonates passent ainsi en solution et il ne reste dans l'échantillon plus que le
carbone organique ; celui-ci est alors dosé par la m ê m e méthode que le carbone total, par
oxydation et dosage du C 0 2 .
ni.4. C a r b o n e minéral
L a teneur en carbone minéral est obtenue par différence des deux paramètres
précédents :
Ces éléments sont souvent présents dans les matières premières de la filière céramique
et pour des raisons de protection de l'environnement, leur présence nécessite l'existence de
filtre en sortie des cheminées de four.
IV. 1. L e fluor
• Electrode spécifique
Après fusion alcaline sur la prise d'essai, le produit est repris à l'eau et additionné
d'un tampon ionique. O n mesure la différence de potentiel, proportionnelle à la
quantité d'ions F " présents dans la solution entre une électrode de référence au
Calomel et l'électrode spécifique du fluor. L'électrode est étalonnée à l'aide d'une
solution étalon de fluorure de sodium.
• Distillation
I V . 2 . L e chlore
• Electrode spécifique
L'échantillon est mis en solution par attaque nitrique. L a quantité de chlore est
mesurée par la différence de potentiel entre une électrode de référence et l'électrode
spéficique au chlore.
O n pèse avec précision l'échantillon, qui est ensuite attaquée en milieu acide. A une
aliquote on rajoute un volume connu d'une solution titrée d'argent. L'excès d'argent
est dosé en retour par une solution titrée de sulfocyanure.
L a précision de toutes ces méthodes est de 10 % relatif pour une teneur de 0,5 % Cl
et 2 % pour 5 % F . L a limite inférieure de détection est de 0,01 % pour chaque
élément.
Les éléments traces par opposition aux éléments majeurs ne constituent qu'une faible
partie des échantillons et sont mesurés en p p m . L e dosage de ces éléments est important car
certains de ces éléments forment à la cuisson des sels qui introduisent des défauts dans les
produits finis (ex. : les métaux qui donnent des sels colorés). D'autre part, ces éléments
constituent une sorte de carte d'identité des produits et permettent de mettre en évidence des
variations dans les approvisionnements. Enfin, certains éléments peuvent être préjudiciables à
la protection de l'environnement (Hg, Z n , . . . ) et passer dans les fumées.
Les éléments traces sont très nombreux et leur analyse n'est rendue possible en routine
que grâce au développement de l'analyse systématique multi-élémentaire.
L'échantillon est d'abord débarrassé de sa matière orgnique par grillage à 450° C . Cette
opération est rendue nécessaire à cause de la forte réactivité du peroxyde de sodium avec tout
matériau organique qui pourrait entraîner une explosion en cas de forte teneur.
L a pastille frittée est ensuite dissoute par de l'eau puis la solution est acidifiée à l'aide
d'acide chlorhydrique. Il en résulte une solution limpide contenant la totalité de l'échantillon.
Cette solution est ensuite nébulisée et envoyée sous forme d'aérosol dans u n plasma
d'argon dont la température est de 8000° C . Les atomes de l'échantillon sont alors excités et
émettent des radiations dans le visible et l'ultra-violet. Cette lumière est analysée par un réseau
holographique dans un spectromètre. D e s fentes de sortie sont optiquement positionnées sur
les longueurs d'onde des radiations correspondant aux éléments que l'on souhaite analyser.
L'intensité de ces rayonnements est mesurée par l'intermédiaire de photomultiplicateurs et
transmise à un ordinateur pour calcul et corrections éventuelles.
L a précision dépend fortement de la teneur moyenne des éléments analysés. Elle est de
10 % relatif en milieu de g a m m e de mesure.
Les limites inférieures et supérieures sont données pour les éléments dosés au B R G M
dans le tableau suivant.
Tout échantillon dont la teneur pour un élément est supérieure à la limite de dosabilité (LS)
indiquée dans les analyses "type géochimique" pourra être repris en analyse "type minerai" au
gré du demandeur
ANALYSE MULTJEI^MENTAÍliiB^
(sur produit calciné à 4 5 0 ° C )
précision : pour les "majeurs" 5 à 10 % relatifs.
Pour les "traces" 10 à 15 % relatifs au milieu
ieu d
dee g a m m e d e dosabilité.
LD - LS LD . LS LD - LS
% % g/t fl/t g/t g/t
Al203 1.0 - 100 Ag 0,2 - 300 Mo 5 - 7500
CaO 1.0 - 100 As 20 - 50000 Nb 20 - 15000
Fe203 1.0 - 100 B 10 - 18000 Ni 10 - 18000
K20 0.5 20 Ba 10 - 3500 Pb 10 - 6000
MgO 1.0 50 Be 2 - 3500 P205 100 - 80000
MnO 0.01 20 B¡ 10 . 10000 Sb 10 - 25000
s¡o2 1.0 - 100 Cd 2 . 5000 Sn 10 - 20000
TiO, 0.01 35 Ce 10 . 5500 Sr 5 - 10000
Co 5 • 25000 V 10 - 40000
Cr 10 . 13000 W 10 - 15000
Cu 5 - 8000 Y 20 - 5000
La 20 • 15000 Zn 5 - 20000
Li 10 - 40000 Zr 20 - 13000
LD LS
g/t g/t
Fluor 50 10000
Pour des problèmes particuliers, nécessitant des seuils de détection plus bas, l'ICP/MS
permet une analyse de nombreux éléments.
L'échantillon est mis en solution par attaque acide ou par frittage alcalin. L a solution est
ensuite nébulisée dans u n plasma d'argon à une température de 8000° C pour ionisation des
éléments de la solution. Sous l'action d'un champ électrique les particules ionisées sont
introduites dans un spectromètre de masse où les ions sont comptés en fonction de leur
différente masse.
Seuls les gaz rares et les halogènes sont impossibles ou difficiles à doser.
CO S 1.0-9
2 II A A IVA VA VIA VIIA
• 10 -90
3 Li 4 Be C P «Hi source vacuum system
• 100 -900 5 B
Co
CD 1. Sampler cone and orifice 4 . Vacuum, 1-2torr • >1000
2. Skimmer cone and orifice 5. Vacuum, 10" s torr
O Natural and
1
3. Channel electron multiplier
radioactive abundances
5 i2Mg
*zz
¡1 75 » B IV B V B V I B VIIB
19 K 2oCa
a <£ «
a" a
g 48 Cd 49 In so &
56 Ba 57 s-
87 Fr 88 Ra 89 AC
Z» 22G
3
•5'
c
iooFmioiMdio2Noio3Lr
Normalisation et certification pour fabrication des produits céramiques
Charge
feuillet par DIOCTAEDRIQUE TRIOCTAEDRIQUE
maille
Kaolinite Antigorite
(Si J ( A l . ) 0 , _ ( 0 H ) Q (Si4)(Mg3)010(0H)
4 4 10 8
1:1
Berthierines
Pyrophylli te Talc
io (Si
8)(A14)020(0H)4 (Si fl )(Mg fi )0 ÍOH)
6' 20'
SMECTITES
Mor. tmorillonite Hectorite
0.4
8' •y 20 '4'-y
H1CAS
Huscovi te Phlogopi te
Margari te Clintoni te
(Si4Al4)(Al4)020(0H)4.Ca2 (Si4Al4)(Mg6)020(0H)4,Ca2
Tab. 1 - Classification des phyllosilicates 1:1 et 2:1 basée sur les formules structurales et la charges du
feuillet
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.
SiO» 45-80 4607 45-72 45-48 4614 SiOa 44-87 4015 45-99 44-40 43-98
53 TiOa __ 0-50 0-42 0-86 — TiOa 0-64 — — 015 001
CO A1 2 0 3 3965 3807 39-82 38-84 39-61 AlaOj 3S-04 38-93 39-10 30-58 3S-4G
CD Fe 2 0 3 0-67 0-33 010 0-19 — FeaOa 1-C7f — 0-34 0-30 —
Ol FeO 018 — — FcO — — — 007 003
* • *
Si 3-94 4-02 3-95 3-94 3-98 Si 3-91 3-99 3-97 401 3-85
Al 4-01"] 3-91*1 4-05-1 3-97*] 4-031 Al 3-91"| 3-97Ï 3-99-1 3-89"] 3-97-1
Ti 003 003 006 Ti 004 — — 001 001
Fe« 004 U-08 002 b-96 0 0 1 U-09 001 U-06 — U-03 Fe« 011 U-io — U-02 002 U - 0 2 0-02 b - 9 5 — 13-98
Fe+2 001 , __. Fo+2 — — — 001 —
Mg 002. 000. 002. *~— . Mg 0-04.1 oosj 001J 002j —•
Ca 004 . 004 002 — Ca 002 003 002 002 003
Na 005 003 004 Na — — 002 000 002
K 000 005 004 005 K 001 — 003 000 005
OH 7-98 7-83 7-97 7-90 800 OH 800 8-00 8-00 8-04 8-52
1. H y p o g e n e kaolinite, hydrothermal veins of C u - P b - Z n ore, M i k a w o m i n e , Xiigata, 6. Massive dickite, with alunito, altered porphyry, K a r a - c h e k u massif, Karkaralinsk,
J a p a n ( N a g o s a w a , 1953). K a z a k h steppe (Nakovnik, 1940). A n a l . M . P . Vasilievoi.
2. Kaolinite, M e s a Alta, N e w Mexico, containing 3-61 per cent, impurities (Kerr et al, 7. Dickito, vein in altered porphyrite, S h o k o z a n , J a p a n (Yoshiki, 1934).
1050). Anal. Ledoux &. C o . , N e w Y o r k . 8. W h i t e scaly mineral with poarly lustre believed to bo nacrite, hydrothermal vein,
3. Koolinito, Lowistown, Montana, containing 2-56 por cent, impurities (Kerr ei al, 1950). albito diabaso, E s k i - O r d a , Simferopol, C r i m e a (Nikogosyan, 1934).
Anal. Ledoux & C o . , N o w York. 9. 'White halloysite, Bedford, Indiana (Kerr et al., 1950). A n a l . Geol. Soc. A m e r . R o c k
•fc. 4. Kaolinite, Murfrecsboro, Arkansas, containing 2-81 por cont. impurities (Kerr et al, Analysis Laboratory.
Co 1950). Anal. Ledoux & Co., N o w York. 10. Halloysite, Eureka, U t a h (Kerr et al, 1950). A n a l . Geol. Soc. A m e r . R o c k Analysis
5. White to yellowish dickite crystals, Schuylkill C o . , Pennsylvania (Honess und Williams, Laboratory.
1935). Anal. G . A . Hrndy.
f Total Iron determined 113 F e . O , .
i Ignition loss.
§ For anals. 0, 7, 8, H , 0 * was not determined separately; the formula Is therefore calculated without using
the Ignition lossfigure,by assuming 10 O's and 8 (OH)'s, t.e. on a basis of the equivalent of 14 O's per formula
unit.
I
o
-1
§
Table 30. ILUTC AKIXYSES Tablt 30. IlXITE AMAJCT8C9—Continued Tab!» 36. IxaiTE ANALYSES—continued
IS.
Co
Co SiOs 4010 51 22 50 10 19 20 40 S7
K.Oi 46 81 43 3« 46 32 46 6« SIOI 4733 40-3 61 20 60 91 10 03
***
CJI
TiOi 0 01 0 19 0 03 0 17 TiOt 0 6« 1 15 0 05 031 0 11
TiOs
Al.Oi
—
30 81
0 33
25 91
0 50
25 12
0-12
317
2-13
2045
AltO, 36 09 30 31 11-36 28 70 36 37 A1>0, 32 43 3243 30 16 I860 30 11
150 6)2
•-* FnO, 2 17 0 40 6 74 0 73 Fe,Oj 070 2 OS 2 30 4 99 147
FetOs
FeO —
143 152
2172 1281
F.O U 23 1 67 1 60 0 36 FoO 1 65 n.d. 0 59 026 013
MnO
1-70 ' 319
tr. —
5lnO 0 09 0 00 MnO 0 04 001
HgO
—
2 22
—
284
—03
3 385
0 2S
086
MgO 0 62 27« It. 0 30 MgO 1-70 1 00 137 207 2 49
CO 069
I
CoO 0 29 0 36 1 09 0 22 CaO OOO 10« 0 00 139 0 00 —
0 48
0 16
017
0 35 0-71
012
G XaiO 0 6S 527 101 ooo 0 46 NniO 1 03 0 9« 0 13
7-77
043 1 97
N'e.O
KiO 10 90 0 09
0
6
05
93 002
0 70
3 25
10 2« j;o 8 06 KiO 672 610 9 SO
?
K,0 9 12 931 6 22
3 00 6 2S 3 68
H.O» 4 73 1 14 6 62 721 1184
HjO* SCO 6 1! sai «31 H,0» 773 6 01 6 0S
460
H,0- 012 1 13 035 0 92 BtO- 000 0 01 000 3 60
H,0- 0 15
— — 032 —
to PsOj 0 06 FiO,
PiOj
— — — —
Total
3 451
Al
Al
146J
337
125
2771
800
2 271
037
0 211
8 00
no
21S'
TI 0 03 0 03 0 01 0 26
Ti Ti 005 172 0 08 0 01
0 01
— 0 02
059
— — 003
—
0 25 OSO 0 15
¡Fe« 043 060 253 133
Fe*>
— 0 02 0 05
30«
0 07
370
Fo«> 0 30
»97 362
¡Fe« 0 20 403 0 16 Oil 117
Fe'» 0 03 3 92
— 3 OU 018 3 83 0-17 0 01 Fe«> 0 20 335 — 0 05 3 65 0 03
oosWio ,Mn 004
Ma
— — 0 01
— — Un — — — — - iMg O50 —
Mg 012
— 035 — 010 • Kg 030 0 20 025 011 050
C«
0 70
0 03 J
ose 103.
Ca 0 0«.
, 005. 0 10. 002J Ca
—. aisJ —J 0 22. — J Xa 0 12
—,
0 031 0 131
012.
001
0 131
0 21
0 25 0 231 0 05 Oil
110 123
Na 0 17 1 32 027 Xa
K 1-1
1S3 045
1-77
1 S3
182 10312 07
044J
133/'" K 100
1 25
0 9ol220
101J
125
1-30
0 88
0 67
ÏSH K
(HiOJ*
1 S3 102
076
1 33 114) 0 07 J
(H,0)*
(OH) « 3S
—
5 01
—
54« 4 00 5
— (H,0)*
(OU) 6 55
— 4 00
—
s«
—
6 26 3 19
— (OH) 4 00 3 SO
0
" 1 3 345
02/ " F
F
F
to
Table 3D. SMECTITE ANALYSES
J*oWc 39. S M E C T I T C ANALYSES—coiiimtictt Tabic 30. S M Ü C T J T S ANALYSES—continued
1503 1 513-1520 • I 567 13S0 1490 1 511 1613 1-169 1501 1310
1 491
14S0-1493 1 1531 1-109
1 312 1531
— 1 515-1-525
— t 1 603 1625 — r 163« 1514 1 530 1-510
1 512 1531
1 5 0 1—
- 1 513 — — 519 7n
1-517-1 1301 -1 513
— a
1 603 1 695
2 057 — 3 33 1998
— — D
— —
C O M B E R S or lossf N D M B E R I or lorrsf K B M B E & S or io>sj
716' Si 6 92' ro 691 7 00 723 7 01 81 700 7 10 6 32 6 31
Si 6 0S TBI 7 69
3 00
7 06
8 00
7 60
8 00 S 00 Al 1 08 'iioo 081 8
°° 103 100 071 Al 1 00 051 169.
078'
Al »19 031 034 0 40 0 61 0 02/' 146 I 22
Al —
:s: 3 35 1711 3 321 271] 3 03] AI 3 02 0 92 8 0 °
323-1 2761 002-t 012 Al oot 0 17 0191 0 2«' 1 56'
0 06 001 0 03 Tl
Tl 0 01 0 03 0 03
Fo'> .0 08 0 66
—
1-00 361 O06 F»»» 0 42
Fe«> 0 11 0 61 014 031 0 33
0 0« 111 3 91 0 01 Fe«> 0 61
0 01 106
Fe»
Mn
0
0
02 3 07
01
— 0 03 .3 90 »12 3 69 .3 98
Un
Zn
z Mn
Zn
0 03
Zn 6 28 308
MS
—
100 0 73 0 62. 0 50 »72 0 3S 001. 0 20. 0 10. 021. OIL) Mg 5 81 5 75^ 4 91< 6 57. 0 22. O30J
0 101 0 55' 043' c» • 0161 0 331 0111 016' OSO) Ca 010
101 0 21
311 0 33 002' •1 »101 0 1 SI
Ce 0 37 tur o;si 0 05 > 0-10 0 28 M 72 Ne. 03 Jo 52 — Jotl
0 1S 1 03 0 17 073 0 0 03 0 83i > 0 0 1 0 O l U 48 — Uli
X«
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0 01
0 03
0
0
03
01.
0
0
01«
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0
4 00
K
(OH)
0
100 100
oooJ 0 01.
400
oo«J 001J
(OH) 100 4 00 4 00 400 100 400 4 00
H,0 3 56 2 26 233 3 05
— 2 03 3 18 n,o 093 100 107 0 70 400
3 05
MJ 060 0 53 0 76 0 90 IIS 113 »: 0 98 0 33 1 10 0 92 172 0 70 101 043 104 0 03
OSS
1. Pink montmorillonite, altered rhyolilic a n d andcailic lufT, Sanln Rita, N e w M e x i c o (Kerr (I 7. Beidellilo, Dlack Jack m i n e r Carson district, O u - y h e o C o u n t y , I d a h o , U . S . A . ( S h a n n o n , 1D22). 13. Pole bluo aopontte. lava vesicles, Alii Ribhoin, Fukovaig Bay, SLye, Scotland (Mackeiuia,
8. Daidellite, V a l k o K o p a n , near C h u s t , Carpathian ITkraina (Rost, 1911). 1937b). A n a l J . B . Craig.
oJ., 1950), A n n l . L e d o u x e n d C o . (Contain» 3 per c c n L Impurities including 1 0 m l M n O ,
9. BeideUilo, Baidatl, S a g u a c h e C o u n t y , Colorado (Larsen a n d W h e r r y , 1917) (Includea SO» 14. Saponita, veina in dolomilie limestone, near M i U b r d , U t a h (Cohoon, 1054). A n a l W . Savour.
rclapor, quarts nnd limonita).
2. Fink mantmorillonilo from *hal«, Montmorillon, F r a n c a (Roie and Hondrieke, 1015). Anal. « 65). Din.
10. Creen.yellou* nontronite, jointfillingsin diabosio basalt, Qarficld, W a s h i n g t o n , U . S - A , 15. Snponlte, Ceelav, Czechoslovakia ( K o n t o and Sindolor, 1033) (Include» P t O » 0-14).
R . C Welle.
3. D a r k coloured ruant monllonite clay, A m o r y , Mississippi, containing enrboiioreous inclusion», (Kerr al al., 1930) (Includea S O j 7 00). 16. W h i t e heotorite, Hector, California (Korr eJ al., 1030). A n o l . L e d o u x at C o . (Includes
glass »hards, quarts, limonita, orthoclose, pyrite, a n d calcita (Kerr el o!., 1950). Anal. 11. Yellow-green nontronite in veins associated v.-ilh «oathered basalt, Colfax, W h i t m e n C o u n t y , LltO 1-22).
L c d o u x ii C o . W a s h i n g t o n , U . S . A . (Allen and Scheid, 1016). A n a l . 1*. D a v i d s o n . 17. Reddiih broten »nuronita. C o o n H o l l o w M i n o , B o o n e C o u n t y , Arkanaaa ( R o s e , 1910). AnsL
1. Spheroid» of montmorillonite, Strilos, near Skulcfi, onitcrn Bolieinia (Roit, 1011). 13. W h i l e soapy saponita, chryeotil» asbestoa m i n e , Krugorsdorp, Trsosvssl, aasociutcd with, M . K . Cnrroo (Includes C o O 013).
5. Montmorillonito clay, fault flsiuro between quarts p o r y p h y r y a n d dolomite, Vnllortigora* aerpontine and chlorite (Schmidt and Heystek, 1033). A n » l . D . S n m p s o n . 18. Reddish b r o w n snueonito. Liberty M i n o , M c o k c r a O r o v o , Wisconsin (Ross, 1010). A n a l . M .
t Mas. T. Q and 11 vera calculated taaunilneSOIO} sod IIOHk sad Ifeorlae the llated varee of B , 0 * . The remainder K - Carrón,
Posina, Scliio, Veneiin, Italy (Andrrattn, 1910) (Includea C O » in H i O * vnlue).
0. W h i t © montmoriltonilo, Trinaiic limestone, nonr D a r a t k o , Transylvania (Dittlcr and H o f m n n n ,
1945) (Includes S O i 0 10).
vera calculated aecordlne ta u i method or Machend» tlOsib),
I M ™ total charct eo bitcr-layci caUana.
*110**0.
1
At 1loo'O,
1
I hot. If ead IS were okuUtcd • uninlne *orO>nnd c(Oni. Icnorina the ailed value al P..O». Tka remainder *«ra
t Xùt. 1 and 0 « w e e ikiiblnl aiminliuj «KOI ami 1(0111. and Iviiarlne the luir.l value oT ir.O». Tl« ren«»lndcr talcalalad accoidlna lo Iba method of klactaoila flOSTb],
I Inciudca LI 0 ft.
«ere cakuhlvd accenting lo Ilia MKihodef M.\chr*ik tlfaih).
I II » lauil charcc ea Inicr-larer callana.
1 M-lu<-l chalecón Uler-tai er calk»«».
Normalisation et certification pour fabrication des produits céramiques
VTL1 Intérêt
Les sels solubles, notamment les sulfates sont à l'origine de nombreux défauts dans les
céramiques : par exemple formation d'efflorescences après séchage et cuisson, o u à
l'origine de perturbations dans les processus de façonnage, notamment par coulage,
pour lequel les suspensions argileuses concentrées sont déstabilisées par la présence des
sels solubles.
V T L 2 . Méthodes
L a mesure des sels solubles se fait aujourd'hui à l'eau distillée sans qu'il existe vraiment
de normes définissant le procédé. U n e norme D I N 51100 (d'avril 1957) est appliquée
aux sels d'alcalin et alcalino-terreux sur matière précuite et pourrait être revue.
D'autre part on peut séparer les espèces solubles associées par exemple aux matières
premières argileuses, à l'aide d'un extracteur Soxhlet. D a n s le cadre d'une normalisation
il apparaît nécessaire de préciser les modalités : notamment la température, le temps, les
méthodes d'analyse des éléments en solution. Certains appareils permettent u n e
extraction à température constante et contrôlée.
D'autres méthodes sont envisageables pour extraire les sels solubles, par exemple mise
en pulpe dans l'eau distillée, suivie de séparation solide-liquide par centrifugation o u
filtration.
ANNEXE 4
Méthode d'étude
I - Préparation de l'échantillon
II - Séparation granulométrique
IV-Séparation magnétique
Certains minéraux lourds, c'est à dire des minéraux qui ne s'apparentent pas aux
carbonates et silicates peuvent par réaction à la cuisson altérer u n produit de céramique,
généralement en se manifestant par des tâches de couleur vive et en créant des défauts
mécaniques. C'est le cas des minéraux du fer, tels les oxydes (hématite, goethite,...), les
sulfures (pyrite, chalcopyrite, molybdenite,...). L a caractérisation de ces phases minérales peut
donc être essentielle.
METHODE D'ETUDE
Elle est fondée sur la mise en évidence directe de ces minéraux par des séparations
granulométriques, densimétriques et magnétiques.
Suivant que l'on traitera des argiles ou des feldspaths le problème devra être abordé de
manière différente :
I - PREPARATION D E L'ECHANTILLON
© Pour des particules qui sont propres, c'est à dire sans fraction argileuse c o m m e les
feldspaths, l'opération © n'est pas nécessaire.
H - SEPARATION GRANULOMETRIOUE
L e produit obtenu est alors pesé. A ce stade si le besoin se fait sentir et suivant des
mailles qu'il faudrait déterminer, le résidu obtenu peut être divisé en diverses classes
granulométriques qui permettront une meilleure détermination ultérieure des phases.
m - SEPARATION DENSIMETRIQUE
Chacune des fractions obtenues doit être alors traitée par densimétrie en utilisant une
liqueur dense (de densité 2,9) afin de séparer les silicates de densité 2,7 environ et les minéraux
lourds dont la densité est plus élevée. Les fractions sont pesées.
IV - SEPARATION MAGNETIQUE
L a détermination des minéraux qui les composent est un travail d'expertise, par examen
optique sous loupe binoculaire et consiste en la reconnaissance des espèces et en l'estimation
de leur pourcentage. Ainsi la teneur de toutes les espèces minérales présentes est connue.
L'écriture d'une norme pour une telle démarche devrait clairement établir les coupures
granulométriques, les temps de débourbage et la méthode, les paramètres physiques de la
séparation magnétique et se référer aux ouvrages de minéralogie pour la détermination optique
des minéraux.
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ANNEXE 5
SURFACE SPECIFIQUE
METHODE BET
I - Intérêt
II - Principe de la méthode
IV- N o r m e s
I - INTERET
H - PRINCIPE DE LA METHODE
Il est fondé sur l'adsorption physique de gaz à basse température par le matériau,
phénomène de surface qui permet en principe de rendre compte de la totalité de la surface des
particules. La méthode consiste à faire adsorber à différente pression un gaz neutre (en général
l'azote) qui recouvrirait complètement l'échantillon en une couche monomoléculaire.
Dans des tests technologiques il est possible de faire des surfaces spécifiques à "1
point", correspondant à la mesure d'un point d'adsorption dans le domaine B E T , et la droite est
tracée à l'origine.
DT - LIMITES DE LA METHODE
IV - NORMES
1 - ADSORPTION DE BLEU DE M E T H Y L E N E
• la plasticité,
• le pouvoir liant,
• la réactivité, par exemple dans les processus conduisant aux phénomènes de coeur
noir et d'expansion des argiles par voie thermique.
1.2. Méthodes
2 - DISTRIBUTIONS GRANULOMETRIQUES
2.1. Intérêt
D'importantes propriétés des matériaux finement divisés rencontrés dans les industries
céramiques, dépendent étroitement de leurs distributions granulométriques : plasticité,
viscosité à l'état de suspensions concentrées, aptitude au façonnage par coulage, aptitude à la
densification par frittage, compacité des assemblages granulaires,...
2.2.4. Les granulomètres basés sur la diffractométrie laser. Leur étendue de mesure est
très grande 0,1 à 600 u m , voire 0,1 à 2000 u m , leur exploitation nécessite la
connaissance des propriétés optiques des particules : indices de réfraction et
d'adsorption ; ce dernier indice est difficilement determinable et les références
documentaires sont peu nombreuses. U n projet de normalisation devrait préciser
les valeurs des paramètres optiques relatifs aux principaux matériaux.
Les résultats des analyses par diffractométrie laser, portant sur des minéraux de
morphologie lamellaire, fréquents en céramique, devraient être exprimés en
distributions en surface projetée et non en distribution volumique (ou massique).
L'interprétation des distributions multimodales, devient ainsi possible, elle peut mettre
en évidence des corrélations intéressantes entre les propriétés d'utilisation des matériaux, les
paramètres caractéristiques des populations identifiées et les proportions relatives de ces
populations résultant de la déconvolution. L a démocratisation des m o y e n s de calcul puissants
et de coût modéré, permet de mettre en oeuvre des algorithmes très performants d'optimisation
non linéaire nécessaires à la recherche des paramètres des populations et de leurs proportions
relatives.
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m.(n/w) = (m/b).C/[(m/b).C+1]
C/(n/w) = m . C + b
S = N.G.10A-20/m
N= nombre d'Avogadro:6.02.10 A 23
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Concentration résiduelle( (jg/l)
68
Rapport BRGM R 38151 PEA-DEP-94
Normalisation et certification pour fabrication des produits céramiques
Ces déterminations sont en relation étroite avec le degré de dispersion des fines
particules, le degré de structuration des suspensions de particules argileuses en fonction des
conditions ioniques du liquide : force ionique, nature des anions et cations (valences,
dimensions et hydratations des cations, p H , adsorptions spécifiques, etc.), ces paramètres
expliquent pour partie, la stabilité et l'aptitude au coulage des argiles.
4 - PROPRIETES TECHNOLOGIQUES