Rapport PFE Gestion Des Risques 2021
Rapport PFE Gestion Des Risques 2021
Rapport PFE Gestion Des Risques 2021
Rapport PFE
Filière : Gestion
Risk management
Remerciement
Un grand MERCI
Département Economie & Gestion
Résumé
Abstract
Introduction générale
Section 3.1 : les techniques de La Gestion des Risques bancaire au niveau des banques commerciales
Section 3.2 : la Gestion des Risques bancaire pour les banques participatives
Chapitre 4 : Impact de covid 19 sur le secteur bancaire : cas des banques marocaine commerciales
Section 4.1 : le Risque de pandémie sur les banques commerciales
Section 4.3 : Résilience de secteur bancaire marocain : Cas BANK OF AFRICA
Conclusion
Conclusion générale
Liste des abréviations
Bibliographie
Département Economie & Gestion
Problématique du sujet
Les organisations relevant du cadre général sont confrontées à une variété des
risques qui peuvent affecter les activités de l’entité ; ou si le niveau de risque est élevé,
cela entraînera une défaillance.
Afin de permettre à l'entreprise de gérer, contrôler et maîtriser ces risques, le concept
de « gestion des risques » est intégré dans la stratégie de l'entreprise.
Alors, quels sont les risques les plus courants qui affectent la rentabilité d'une
organisation ? Pour les entreprises de manière générale et pour les banques dans un
cadre spécifique, quelles sont les différentes méthodes d'évaluation et de contrôle des
risques ?
Résumé :
Au monde des affaires, la prise de risque est inévitable, chaque entreprise fait face à des multitudes des
risques qui menacent sa rentabilité ou sa réussite de manière générale.
Cependant, il est nécessaire de les identifier, les évaluer et les gérer. Pour cela ; un concept est venu pour
aider les dirigeants dans ce sens :la gestion des risques de différentes catégories.
Ce type de gestion concerne l’identification des dangers pouvant affecter la rentabilité et la viabilité de
l’entreprise.et ainsi, mettre en place les actions préventives pour minimiser les dégâts qu’un risque peut causer.
C’est une notion très importante, pour que l’organisme soit solide et résilient.
Dans notre travail on va essayer de cadrer ce concept et présenter les risques les plus répondus au niveau
des organismes en expliquant les techniques et les mesures adaptées pour faire face à ces risques de façon
générale en première partie, et on va traiter ce terme d’une manière plus précise au secteur bancaire marocain
au niveau de deuxième partie.
Abstract :
In the world of business, Risk- takin Is inevitable, every campany facing to the lot of risks That threaten its,
profitability or success in general.
However, it is important to identify, evaluate and manage them. For this, a concept has come to help Managers
in this sense: Risk management for different categories.
This type of mangement involves identifying the risks that can affect the profitabililty and viability of the
business, and put in place preventative actions to minimize the a Risk damage can do. It is a concept neccessary
for every campany will be solid and resilient.
In Our project, we will try to frame this concept and present the Most relevant risks at the level of the
Organizations by explaining the techniques and measures to adapt to these risks in general first part, and we
treat this term more accuralety to the moroccan Banking sector at the level of second part of this work.
La gestion des risques d’entreprise (GRE), une composante essentielle de la stratégie d’entreprise, est un
processus qui permet à l’organisation de cibler les événements et d’y répondre efficacement.
Ces événements, pouvant être des risques à éviter ou des opportunités à saisir, se traduisant par la
modification du patrimoine et des résultats de l’organisation. Ils sont déterminants pour le cout de financement
demandé par les investisseurs et les créanciers. Ne signifiant pas renforcement au risque, mais plutôt maitrise
du risque, la GRE vise l’amélioration de la gestion et la création de la valeur, entre autres, une allocation
objective et optimale des ressources, l’atténuation des risques financiers, l’exploitation des risques
commerciaux, une meilleure concentration sur ses priorités et le renforcement de ses processus de contrôle
interne via l’intégration de pratiques quotidiennes de gestion des risques (Naciri, 2015 ; Maingot et al 2012).Le
tout assure que l’organisation est rentable et pérenne.
Le risque est de différents types, et les réponses à y apporter varient en fonction d’eux, la GRE est à intégrer
à la gestion globale de l’organisme ; elle doit être prise en compte dans la stratégie de l’organisation et couvrir
l’ensemble de ses activités, de ses processus et de ses actifs.
Malgré son énorme potentiel, des facteurs comme l’erreur humaine et son out, élevé, peuvent l’affaiblir. Un
dispositif de GRE efficace est capable, notamment, de maintenir le niveau des risques dans les limites fixées de
l’appétence pour le risque et de favoriser l’atteinte des objectifs organisationnels. La mise en œuvre d’un
programme de gestion intégrée du risque implique une culture au risque, la délimitation claire des
responsabilités, l’établissement d’objectifs particuliers de GRE et de rendement, la promotion des
compétences en GRE, la mise en place d’une structure de GRE et la communication de l’information sur GRE.
(Naciri, 2015 ; Gouiaa 2018).
Les banques comme tous les organismes doivent prendre la gestion de risque comme étant une mission
principale qui accompagne son activité ; il existe plusieurs types des risques qui peuvent affecter la survie d’une
banque.
Les activités bancaires sont fondamentalement basées sur la maitrise du risque et la gestion de relation client
(Lamarque 2010), l’analyse des risques au sein des banques effectuée par certain nombre de méthodes
traditionnelles et nouvelles afin d’assurer la pérennité de cet organisme et maintenir sa stabilité financière qui
conduit à la stabilité financière dans le cadre général.
Introduction :
Le risque est inhérent à l'entreprise et constitue même son essence, donc les organismes dotés
d’un mécanisme de gestion des risques seront mieux préparés et auront une activité plus rentable et
un organisme plus solide.
La notion de Gestion de risque est un processus qui permet d’identifier les risques auxquels fait face
une entité.
C’est un système structuré qui s’appuie sur des multiples des moyens et techniques pour s’assurer,
l’efficacité, la pertinence, la cohérence et la fiabilité des résultats.
Ces risques peuvent être de caractère financier (taux d’intérêt, taux de change, liquidité,
l’endettement…), ou des risques stratégiques et opérationnels.
A partir de ce chapitre, on traitera cette notion et sa littérature, et par la suite les différentes
techniques déployées par les firmes afin d’obtenir le bon fonctionnement, et de garder la continuité
d’activité quelles que soient les pressions exercées par l’environnement ou par l’activité elle-même.
Notion gestion du risque : Selon (COSO II report, 2004) : « Le management des risques de
l’entreprise » est défini comme étant « un processus mis en œuvre par le conseil d’administration, la direction
générale, le management et l’ensemble des collaborateurs de l’organisation. Il est pris en compte dans
l’élaboration de la stratégie ainsi que dans toutes les activités de l’organisation. Il est conçu pour identifier les
évènements potentiels susceptibles d’affecter l’organisation et pour gérer les risques dans les limites de son
appétence pour le risque. (Cairn.info)
Il vise à fournir une assurance raisonnable quant à l’atteinte des objectifs de l’organisation ». Il s’agit donc d’une
approche rigoureuse de l’évaluation et du repérage de tous les risques menaçant l’atteinte des objectifs
stratégiques d’une organisation et implique tous les membres de l’organisation et e, à tous les niveaux.
✓ Aux années 1970/1980 : l’apparition de plusieurs événements, l’innovation technologique, les grandes
catégories de risques (risque économique, risque de nature socioculturelle) ; aussi que l’environnement
politique non stable (la stabilité politique est le garant primordial de l’entité).
✓ Nouvelle génération des risques : la dernière décennie du 2 siècles a été caractérisée par un
changement radical de la nature des aléas qui menacent l’organisation. En fait les risques majeurs qui
occupaient une place importante dans les années 1970/1980 ; risques politiques, économiques,
socioculturels (Field & Peter,2003), ne sont plus dans le contexte de la fin des années 1990, soit qu’ils
ont disparu, soit que leur importance n’est plus significative (Bou Nade,2017). Néanmoins d’autres
risques qui n’avaient qu’une place mineure parmi l’ensemble des risques, une décennie plus tôt, ont
connu une montée en puissance notamment, le développement de la cybercriminalité, la multiplication
de plaintes pour harcèlement, le terrorisme, l’insécurité dans les entreprises ou encore la mauvaise
santé de leur personnel (Hassid, 2011).
1980-1982. Premiers contrats OTC sous forme de swaps : swap de devises et swap de taux d’intérêt
1987 Premier département de gestion des risques dans une banque (Merrill Lynch)
1988 Bâle I
1992 Gestion intégrée des risques (Integrated Risk Management). RiskMetrics (J.P. Morgan)
1997 CreditMetrics (J.P. Morgan).
2009 Solvency II
2010 Bâle III
Risque lié à la réglementation Changement dans le contrôle, la réglementation, les législations nationales et
gouvernementale internationales
Risque économique Changements dans les facteurs macroéconomiques.
Risque de matières premières Changements dans les prix des matières premières
Risque environnemental Incidents dans l’environnement, lois et règlements environnementaux
Risque politique Conduite des affaires dans un contexte international
Risque d’illiquidité Les difficultés de faire face à ses engagements, à ses échéances
Risque de technologie Changement rapide de technologie
Risque lié aux conditions Conditions climatiques graves, défavorables à l’activité de l’entreprise
climatiques
Risque fournisseur Dépendance à l’égard de fournisseurs clés, fournisseurs peu sûrs
Risque lié au cycle Tendance cyclique naturelle
Risque de saisonnalité Modèles saisonniers
Risque opérationnel Risque opérationnel : défauts techniques, accidents, erreurs humaines, perte
d’employés clés.
Risque de distribution Changements dans les canaux de distribution
Risque de ressources naturelles Quantités insuffisantes de réserves, faible qualité des réserves.
Source : cairn.info (Article : Management des risques de l’entreprise-2009)
Identification Risque
Traitement des
risques
2 : Evolution des risques : de la gestion du risque simple au management des risques (Revue du contrôle de la
comptabilité et de l’audit _ Mars 2019).
Traitement des Risques : les risques intolérables nécessitent un traitement immédiat, si le risque est jugé
inévitable, les mangers peuvent soit couvrir l’activité en question en recourant à l’assurance soit la cesser
carrément si elle risque de mettre la pérennité de l’entité en péril. En outre, il y a des catégories de risques
que l’organisme peut coexister avec, dans les Managers décident d’accepter la source puisqu’elle ne représente
pas une vraie menace pour entreprises. L’action la plus fréquemment utilisée vise à la réduction de la gravité
ou de la fréquence.
Suivi et mise à jour plan Gestion Risque : la mise à jour du plan d’analyse risque et à tenir périodiquement
pour permettre au Risk manager d’avoir toujours le tableau de bord tel un pilote aux commandes d’un appareil
devant garder l’œil vigilant sur l’itinéraire adéquat. Il s’agit d’affiner les données caractéristiques des risques
déjà connus, de réévaluer leur criticité, de contrôler l’application des actions de maitrise, d’apprécier l’efficacité
des actions engagées, et de surveiller le déclenchement des événements redoutés et leurs conséquences. Ce
moyen permet de vérifier l’atteinte des objectifs fixés et de favoriser l’amélioration continue que devraient
rechercher tous les acteurs.
Conclusion :
Dans ce chapitre, on constate un vrai intérêt accordé à la notion de la Gestion des risques, GRE au niveau
des organismes permet de diminuer la probabilité de faillite et être en état plus solide ; ce terme nécessite
certains outils et techniques d’analyse déterminés, on va les traiter dans le chapitre suivant.
b _ Risque opérationnel :
Défini comme étant un risque non financier qui correspond aux risques de pertes financières résultant d’une
inadéquation ou d’une défaillance des procédures (non-respect, contrôle absent ou incomplet), de son
personnel (erreur, malveillance et fraude) des systèmes internes (panne informatique…), ou des événements
extérieurs (la réglementation, les catastrophes naturelles…).
C’est une notion qui regroupe toutes sortes d’erreurs de traitement qui peuvent survenir au cours de la vie
d’un dossier, on peut citer quatre grandes catégories de risques opérationnels : risque de système
d’information, risque juridique, risque au niveau de comptabilité, et risque de la ressource humaine.
Après avoir proposé une définition de la cartographie des risques, de ses principaux objectifs et une liste
indicative de risques majeurs en milieu industriel et commercial, cette partie est consacrée à deux approches
différentes d’élaboration d’une cartographie : une approche « bottom-up » et une approche « top-down » par
partie prenante. Ces deux approches ne prétendent pas offrir une méthode d’identification des risques
exhaustive et infaillible mais un certain nombre de pistes pour construire sa propre cartographie.
Cartographie des risques : Positionnement des risques majeurs selon différents axes, tels que l’impact
potentiel, la probabilité de survenance ou le niveau actuel de maîtrise des risques.
C’est un terme qui désigne une situation marquée par une accumulation de dettes, lorsque cet endettement
devient très important, on parle de surendettement qui peut générer un vrai risque financier pour l’entreprise
qui impacte sa rentabilité.
L’effet de levier : lorsqu’une entreprise s’endette, les détendeurs des capitaux propres augmentent leur
risque parce qu’ils devront en priorité rembourser les créanciers. Cette prise de risque accrue, provoquée
par l’endettement, mérite une rémunération supérieure, cette technique est appelée « Effet de levier ».
Toutefois l’effet de levier augmente la rentabilité des capitaux propres taux que le taux d’endettement est
inférieur à l’augmentation des bénéfices obtenues grâce à emprunt. Dans le cas inverse ; LE devient négatif.
b _ Risque de liquidité :
On peut définir ce risque par la situation où l’entreprise à une incapacité d’honorer ses engagements de
paiement en court terme (fournisseurs, dettes fiscales et sociales…), Le risque de liquidité pour les entreprises
désigne généralement le risque de rupture de trésorerie,
Ce risque représente un vrai danger pour l ‘organisme, il peut conduire à une situation de cessation de
paiements, voire à la faillite.
Le risque de liquidité peut aussi concerner les placements financiers difficiles à “liquider” à très court terme.
En effet, les entreprises détenant des actifs illiquides peuvent se retrouver dans l’impossibilité de revendre
leurs positions au prix du marché en raison du trop faible volume d’acheteurs présents en contrepartie.
4 : Pilotage de la performance par le Balanced Scorecard de gestion des risques : proposition d’un cadre
méthodologique Revue Internationale du chercheur (Revue française). 07/06/2020
Il est donc possible de citer deux origines principales pour le risque de liquidité d’une entreprise :
❖ L’absence d'un "matelas de sécurité" important pour couvrir l'ensemble des dépenses à gérer
(notamment les plus inattendues) ;
❖ Une difficulté à se refinancer sur le marché du crédit ou sur les marchés financiers.
Risque de change
5 : article les stratégies de couverture contre le risque de change- Revue CCA Juin 2018
livre : Gestion du risque de change – patrice FONTAINE _ Economica
✓ Les swaps de change : sont des accords conclus entre deux parties qui s’échangent un montant
déterminé de devise et s’engagent mutuellement à effectuer régulièrement des paiements
correspondant aux intérêts, ainsi qu’à se rendre le montant changé à une échéance déterminé. (Dans
la plupart du cas la banque est l’intermédiaire pour la transaction).
Externes :
✓ Les options de change : sont des instruments de couverture du risque de change qui donnent à son
acheteur le droit, et non pas l’obligation, d’acheter ou vendre un montant de devises à un cours
déterminé d’avance, en contrepartie du paiement d’une prime.
✓ Marché monétaire : le recours au marché monétaire peut se faire via deux voies : les prêts et les
emprunts en devises ou « avances en devises ».
✓ Marché des changes à terme : la couverture à terme se fonde sur un échange d’une devise contre
une autre, sur la base d’un cours comptant fixé avec livraison réciproque à une date convenue, deux
opérations sont possibles : l’achat à terme et la vente terme (Desbriéres & Poincelot, 1999).
• Pour un niveau de risque identique sur le titre présentant la rentabilité la plus élevée.
• Pour un niveau de rentabilité identique, sur le titre présentant le risque minimal ; il exigera un taux de
rémunération élevé si le risque est important : plus le risque est élevé, plus le taux exigé sera élevé
afin de rémunérer le risque encouru.
Mesure de degré de dépendance entre plusieurs titres :
▪ Coefficient de corrélation COV>0 : Les taux de rentabilité des titres concernés évoluent dans le
même sens.
▪ Coefficient de corrélation COV<0 : les taux de rentabilité des titres évoluent dans le même sens.
▪ Coefficient de corrélation COV= 0 : l’évolution de la rentabilité d’un titre A est indépendante de
l’évolution de la rentabilité d’un titre B.
Diversification : elle consiste à répartir les investissements entre plusieurs actions, plutôt que de les
concentrer sur une seule action, permettant ainsi de réduire le risque sans diminuer la rentabilité ; l’élimination
du risque dépend de la corrélation des taux de rentabilité des titres :
• Si les taux de rentabilité des titres sont corrélés négativement, la diversification élimine le risque sans
pour autant réduire la rentabilité.
• Si les titres sont corrélés positivement, la diversification n’apporte rien, elle ne modifie pas le risque.
Modèle simplifié de Sharpe : (William Sharpe, 1964) ; ce modèle explique que l’objectif de l’investisseur
non pas seulement de diversifier son portefeuille mais aussi chercher un portefeuille efficient :
✓ L’investisseur cherche de dégager une partie de risque à travers la diversification du portefeuille de
façon à ne pas supporter que le risque non diversifiable.
✓ L’investisseur cherche de maximiser les profits en minimisant le risque, il choisira pour un niveau de
risque identique, le titre présentant la rentabilité la plus élevée, et un niveau de risque identique ; le
titre présentant la rentabilité la plus élevée, et pour un niveau de rentabilité identique, le titre
présentant le risque minimal.
Le modèle de Sharpe : le coefficient bêta (B) est un coefficient qui mesure le risque spécifique (ou la
volatilité relative) d’une valeur par rapport à son indice de référence ; le (B) d’un titre mesure la corrélation
de la rentabilité du titre avec celle du marché.( c-à-d son risque de marché, il dépend de la sensibilité du secteur
de l’entreprise, de la structure des coûts, de la conjoncture, de la structure financière, de la qualité ou quantités
des informations fournies au marché, et de taux de croissance des résultats).
Le bêta du titre est le rapport entre, d’une part la covariance entre les rendements des titres et les rendements
du marché, et d’autre part, la variance du marché : B= COV (Rt, Rm) /VAR(Rm).
Rt : rendements des titres (cours N- cours (N-1)) / (cours N-1)
Rm : rendements du marché (indice N- indice (N-1)) / (indice N-1)
VAR (Rm) : variance du marché.
Modèle MEDAF (CAPM) : (capital asset pricing model), Sharpe (1964), Lintner (1965), Jan Mossin (1966)
et Black (1972) : modèle d’évaluation des actifs financiers, d’après ce modèle tout investisseur court un risque
lié à l’incertitude, pesant sur le cours des actions et sur les dividendes distribués, et exige une rentabilité
supérieure au taux sans risque. Il demande au moins le taux sans risque et en sus une prime de risque qui
rémunérait le risque général des actions.
Ce modèle explique comment se réalise l’équilibre entre l'offre et la demande pour chaque titre, conduisant à
l’équilibre général du marché ; en outre, il permet de déterminer le rendement requis d’un actif risqué en
fonction de son risque systématique ; quatre hypothèses sont relatives à la perfection du marché :
✓ Il Ya une infinité d’acheteurs et de vendeurs et aucun n’a impacté l’évolution des prix.
✓ Pas de coût de transaction et les actifs financiers sont parfaitement divisibles.
✓ Absence de fiscalité de gains en capital et en dividendes. (Il n’existe ni taxes ni frais de transaction).
✓ Il existe un taux sans risque pour les prêteurs et les emprunteurs.
Principe de séparation : la théorie financière montre qu’un investisseur prend successivement deux
décisions qui sont totalement séparables, en l’occurrence :
Il évalue tout d’abord l’ensemble des portefeuilles efficients composés exclusivement d’actifs risqués afin de
déterminer le portefeuille ;
Il choisit son portefeuille final par combinaison du portefeuille avec l’actif sans risque selon le niveau de risque
qu’il est prêt à supporter
C’est ce qu’on appelle le principe de séparation.
Voilà la formule de CAMP : Ra = Rf + (Rm- Rf). Bi
Ra : le rendement de l’actif
Rf : le taux sans risque sur une période T (Risk Free)
Rm : rendement moyen du marché
(Rm-Rf) : la prime de risque (Markt Risk Premium)
Bi : le risque systématique des titres i, est la covariance de son rendement avec le rendement du marché divisé
par la variance du rendement du marché (le bêta du titre).
Modèle Fama et French (Three factor pricing model) : TFPM ; Fama et French (1992,1993) proposent
un modèle à trois facteurs qui corrige les défaillances du modèle MEDAF, « doute sur la validité MEDAF »
Ce modèle inclut le risque du marché (Beta). Les trois facteurs de ce modèle sont : facteur marché MEDAF,
facteur taille ; et facteur B/M.
Cependant la critique de Fama & Frensh semble avoir été salutaire puisqu’ils ont souligné la capacité de CAMP
à expliquer une part importante de la variabilité des rendements dès lors que l’on prend en compte certains
facteurs ignorés dans les travaux antérieurs, donc ce modèle intégré d’autres facteurs : la taille de la firme
(capitalisation) et le ratio valeur comptable ; « book to market ».
Le modèle Fama et Frensh donc comportera 3 facteurs : la prime de risque ; SMB ; et HML ; il sera de la
forme : Ri -Rf = Bi (Rm-Rf) + SMB +HML ;
Avec : (SMB : Small minus big ; HML : high minus Low)
Modèle VAR (value at Risk) : Est une mesure utilisée pour quantifier le risque de marché de portefeuille
d’instruments financiers, elle mesure la perte potentielle maximale encourue sur une position, à un seuil fixé,
sur un temps donné, cette méthode mesurée par trois approches différentes (méthode historique, analytique
ou paramétrique, et méthode de stimulation de monte Carlo).
Conclusion :
Les risques que se soient financiers (taux d’intérêt, taux de change, risque de liquidité, d’endettement ou
risque portefeuille), ou non financiers (opérationnels ou stratégique), nécessitent des méthodes et des outils
pour les gérer, donc pour que cette gestion soit efficace il faut bien respecter l’application de ces méthodes,
et suivre les résultats obtenus.
6 : livre « la Gestion Portefeuille instruments, stratégie et performance » ; 2 °édition ; Robert COBBAUT, Roland
GILLET, Georges HUBNER.
www.cairn.info
Conclusion :
Après avoir fait le tour du concept général de la gestion des risques ainsi que du processus de
gestion et d’organisation des risques au sein des organismes, nous pouvons conclure que ce dernier
vient en réponse efficace au problème de l’exposition des entités aux risques de tous types.
Ainsi, nous pouvons conclure que l’objectif principal de la gestion des risques est de sortir les
entreprises des situations de crise avec le moins de désagréments possible car il présente plusieurs
atouts non négligeables mais néanmoins connaît des limites.
Et pour répondre à cet objectif, différentes techniques d’évaluation, de contrôle et de la mesure des
risques, que se soient les financiers ou les non financiers sont mises en place dans la Gestion de
l’organisme pour bénéficier d’un plan stratégique solide qui peut résister à toutes les perturbations
externes ou internes qui peuvent toucher la rentabilité de l’activité de la firme.
Alors, est ce que ces techniques adoptées au niveau des organismes d’une façon générale, peuvent
être efficaces pour le secteur bancaire ou existent d’autres Méthodes pour l’évaluation des risques
en ce dernier ?
Pour répondre à cette question, on essayera d’entamer dans la deuxième partie de cette mémoire,
le concept « Risk Management » au niveau du secteur bancaire, et plus particulièrement dans notre
pays le Maroc.
Introduction :
Les banques exercent plusieurs activités dans le cadre d’assurer la création monétaire et la
circulation financière, donc il est essentiel pour la banque d’adapter la notion de la Gestion des risques
pour garder la stabilité financière du pays.
Dans ce sens plusieurs réformes et réglementations poser sur les banques pour s’assurer la bonne
adaptation de ce concept « RM »,
Ainsi, pour faire face à différents types des risques qui impactent l’activité bancaire, plusieurs
méthodes et théories ont été mises en évidence pour protéger la firme bancaire. Ses différentes
méthodes de contrôle ne sont pas exclusives l’une des autres, elles se complètent et elles sont tous
élémentaires dans un environnement caractérisé par la symétrie d’information.
Cette problématique de la Gestion des Risques bancaire, Représente une notion très importante ; sa
mise en place portée sur plusieurs techniques et méthodes d’évaluation afin de garder la résilience
de cet organisme.
Les banques Marocaines comme toutes les banques du Monde adoptent cette notion, pour créer un
système monétaire et financier performent et résilient aux différents changements
environnementaux.
Dans cette partie de notre travail on va essayer de dégager les différents risques qui peuvent
impacter ce secteur, soit les banques conventionnelles ou les banques participatives, et traiter les
méthodes et les techniques pour faire évaluer et contrôler les risques.
Et pour s’assurer de la résilience de ce mécanisme on présentera et traitera la Gestion du risque
bancaire en période de crise de la pandémie COVID -19.
Autres Réformes : Circulaire N 1/2018 relative aux banques intermédiaires agréées sur les opérations de
couverture : pour objet de fixer les conditions et les modalités de réalisation des opérations de couverture
contre les risques de change, du taux d’intérêt, de fluctuations des prix des produits de base et les risques
inhérents à tout actif ou toute dette ; (Office national de change)
b_ Les Risques au secteur bancaire : Selon Desmicht François (2004), le risque bancaire peut se
définir synthétiquement comme « l’incertitude temporelle d’un événement ayant une certaine probabilité de
survenir et de mettre en difficulté la banque ».9
Généralement, les risques majeurs de l’activité bancaire se classent dans quatre catégories : risques de crédit
(risque de contrepartie), risques de marché, risques de liquidité et risques opérationnels.
Risque Définition
La notion de risque de crédit est immédiatement associée au risque de contrepartie, il est en effet clair
Risque de que le risque premier réside dans la volonté, mais aussi dans la capacité de l’emprunteur de faire face à
crédit ces engagements (De Boissieu C,1999). De fait le risque de crédit est le risque de perte en cas de
défaillance de l’emprunteur, il s’agit du risque d’impayé ou risque de défaut (Desmicht, 2004).
Le Risque de Marché fait partie intégrante des activités de prêt et de dépôts de la Banque, ainsi que de
Risque de ses activités de financement, de négociation et de placement, Le risque de marché se définit comme le
marché risque pouvant résulter pour un établissement de crédit d’une évolution défavorable des données de
marché ou de leur volatilité (De Boissieu, 1999). Globalement, il s’agit du risque de réaliser des moins-
values ou des pertes à la revente des titres détenus.
Risque de Est plutôt celui de disposer des liquidités bancaires insuffisantes, c-à-d lorsque les actifs liquides
liquidité disponibles ne semblent pas être suffisants pour faire face à des besoins inattendus, dans cette optique,
la liquidité est un coussin de sécurité pour gagner du temps en présence de difficultés (GARBA, 2016).
D’après Le comité de Bâle « le risque de pertes résultant de l’inadaptation ou de la défaillance des
Risque procédures internes, de personnes et de système ou résultant d’événements extérieurs ». Les
opération principales catégories de risques opérationnels sont liées à des carences dans les contrôles internes et
nel la gouvernance d’entreprise. Celles-ci peuvent entraîner des pertes financières par suite d’erreurs, de
fraudes ou de l’incapacité de s’exécuter à temps, ou nuire d’autre manière aux intérêts de la banque
Source : Auteurs (basé sur certains documents de sujet)
Méthodes Méthodes
empiriques statistiques
9 : Contrôle Interne et risques bancaires : Une application au Cas marocaine_ article de Bouchra EL KHAMLICHI
10 : Etude de différentes méthodes d’analyse de risque crédit : Revue de littérature _ Revue CCA Numéro 7 :
Décembre 2018.
Capacity : est l’étude de la capacité à respecter l’engagement de crédit au regard de la situation financière de
l’emprunteur. Par la comparaison des dettes (et leur service prévu) aux résultats de la société, et examiner
l’aptitude de l’emprunteur à assurer le service de la dette avec les cash flows futurs.
Capital : examiner à la fois la structure financière de la société et l’importance des fonds apportés par les
actionnaires (Equity), et aussi l’éventuelle capacité de ces derniers à réaliser un apport complémentaire pour
financer le projet à l’origine de la recherche du financement ou en cas de crise financière.
Collatéral : Il s’agit de l’étude des actifs sous-jacents pouvant potentiellement sécuriser le crédit. Cette
dimension permet de déterminer la nature et la valeur des garanties dont dispose le client.
Conditions : considérer les conditions (de marché et commerciales) applicables à cet emprunteur. Autrement
dit, il s’agit d’apprécier si les conditions (taux, maturité, mode de remboursement) applicables ou envisageables
ne génèrent pas un risque trop élevé et si elles sont de nature à permettre au créancier de dégager une juste
rémunération du risque de crédit supporté.
La méthode de LAPP : liquidity, activity, profitability, potential
Liquidity : Étude du ratio de liquidité générale (current ratio ) ou réduite (acid ratio ).
Activity : Examen des ratios de croissance des ventes, de rotation des actifs et du poids du Working Capital.
Profitability : Etude la profitabilité, c’est-à-dire les marges dégagées par l’entreprise.
Potential : Le critère est qualitatif et plus ouvert ; il fait référence à la fois au potentiel de l’entreprise en
matière de marché, stratégie et management et en termes d’actifs pouvant jouer le rôle de garantie explicite
ou implicite à l’opération de crédit
Démarches Normatives 11 : deux Méthodes envisagées pour cette démarche : méthode des crédits Men
et Méthode des clauses de Risque.
Méthode des crédits Men : l’idée est de noter une entreprise au regard d’une entreprise type en bonne santé
financière, en considération trois facteurs pondérés : personnels de la société (pondéré sur 40%), contexte
économique (pondéré sur 20%), situation financière (pondéré sur 40%) ;
✓ Plus la note proche de 100, moins l’entreprise est risquée ;
✓ Plus la note proche de 0, plus l’entreprise est risquée ;
Méthode Z-Score : Elle s’agit d’une méthode d’évaluation du risque de faillite et de défaut des sociétés
cotées en bourse, la méthode se base sur cinq ratios financiers pour déterminer si une entreprise est
solvable, les ratios utilisés sont des ratios de rentabilité, de liquidité, de solvabilité, de l’activité, et l’effet de
levier.
Le Rating 10 :
La notation « Rating », El karyotis, 1995 définit la notation comme : « un processus d’évaluation de risque
attaché à un titre de créance, synthétisé à une note, permettant un classement en fonction des
caractéristiques particulières du titre proposé et des garanties offertes par l’émetteur. »
La notation financière est l'expression de la solvabilité d'un emprunteur, elle mesure la capacité de ce dernier
à rembourser toutes les sommes dues à court ou à long terme. La notation financière se concrétise par
différents types de notation soit attribuée par des sociétés spécialisées de notation ; on parle donc de notation
externe, soit établie par les banques elles-mêmes, la notation alors est dites internes.
L’activité de notation est née du besoin de condenser un ensemble de données dans une seule variable de
synthèse, donnant une idée de la probabilité de difficultés en observant les taux de défaut (et de faillite) à
différents horizons (1 ou 3 ans par exemple) selon le rating attribué. La probabilité est déduite de l’étude
statistique.
Trois approches envisagées par le comité de Bâle pour mesurer le risque crédit à partir de « Rating » :
approche notation interne IRB interne (simple), IRB avancé, et l’approche standard la notion externe.
Méthodes Statistiques :
Scoring 12 :
Le crédit scoring est considéré comme une méthode d’évaluation utilisée par les organismes bancaires pour
estimer le risque de défaut et mesurer la solvabilité de chaque emprunteur et lui classer soit comme un sain
ou défaillant.
Pour (Flaman, 1997), le crédit scoring est le processus d’assignation d’une note (ou score) à un emprunteur
potentiel pour estimer la performance future de son prêt.
La technique de scoring permet d’utiliser des modèles statistiques afin de transformer des données
(qualitatives, quantitatives) en indicateurs numériques mesurables à des fins d'aide à la décision d'octroi ou de
rejet de crédit. Généralement c’est une méthode utilisée par les banques afin de prévoir le risque de défaut
d’un emprunteur, que soit particulier ou firme ;
Processus de construction d’un modèle de Scoring :
_La détermination du critère de défaillance : Il est nécessaire de disposer des données historiques sur les
défauts qui doivent couvrir un cycle économique complet de même, d’élaborer un échantillon représentatif
d’emprunteurs en situation de défaut. Ces emprunteurs doivent faire partie à des populations homogènes afin
de chercher et détecter les caractéristiques économiques financières les plus prédictifs le plus les emprunteurs
sains de ceux en défaut.
_ Le choix des variables explicatives : La construction d’une base de données est fondée sur la collecte des
données utiles et fiables qui affectent la capacité du remboursement de l’emprunteur. Une variété de variables
peut s’introduire dans le modèle, on trouve : les données qualitatives de l’emprunteur, les données comptables
et financières, les caractéristiques du crédit, les caractéristiques du prêteur.
_ le choix de la technique à utiliser : Ces systèmes de crédit scoring sont mis en place à partir de trois
principales formes de modélisation multivariée :
✓ Le scoring par le modèle linéaire.
✓ Le scoring par le modèle d'analyse discriminante.
✓ Le scoring par le modèle logit.
En plus de ces techniques, on trouve d’autres méthodes d’intelligence artificielle citées par S. Tuffery (2007) :
Les réseaux de neurones, Les arbres de décision, Les systèmes experts, Algorithmes Génétiques.
11 : le Rationnement des crédits bancaires : Cas des PME Marocaines_ Revue d’études en management et finance
d’organisation _ N ° 9 octobre 2019.
12 : Prédiction du risque de crédit : étude comparative des techniques de Scoring (Septembre, 2020), pp. 511-527.
www.ijafame.org (international journal of acounting finance auditing management & economics).
13 : La maitrise des conséquences potentielles des risques financiers en particulier le risque de liquidité de la banque
marocaine : application de l’approche ALM_ Revue CCA 07/03/2020
14 : La Gestion Actif-Passif des banques : un cadre conceptuel et théorique _ Revue Internationale des Sciences de
Gestion 14/10/2020.
La VaR présente de nombreux avantages : évaluer les performances et de les corriger éventuellement en
fonction du risque, « favoriser l’information et la transparence dans la mesure où c’est une mesure exprimée
en termes non technique et qui peut faire l’objet de rapports périodiques, de déterminer l’allocation des fonds
à placer et de fixer des limites quantitatives de risque à l’intention des gérants. Ensuite c’est un indicateur lisible
et facile à interpréter, même par des non spécialistes, bien que la méthode de calcul soit très complexe. Cela
en fait un vecteur de communication, aussi bien n’interne qu’externe, permettant de dialoguer avec le
management ou les autorités de régulation. » (Hervé Bouclier, 2010).16
Pour résumer, la Value at Risk ou la valeur de risque est une mesure recommandée par le comité de Bâle
dans le cadre des approches internes de calcul des fonds propres. Elle permet une mesure globale des risques
de marché.
15 : Evaluation de risque de marché dans le secteur bancaire marocaine : application de la VAR historique _ Finance &
Finance Internationale ; N°21 janvier 2021.
16 : L’évaluation des risques : apport de la VaR par rapport au stress test _ Revue CCA Numéro 6 : Septembre 2018.
Figure 2 : Types risques opérationnels selon Comité de Bâle 2 (Document : comité de Bâle)
Objectifs du contrôle interne 9 :
Selon la banque des règlements internationaux, pour optimiser l’efficacité du contrôle interne, il est nécessaire
de classer les objectifs en trois catégories :
- Objectifs opérationnels : il s’agit des objectifs qui sont liés à l’efficacité et l’efficience de l’organisation à travers
l’utilisation de ses ressources et ses emplois ainsi que dans la protection de l’établissement.
- Objectifs liés aux informations financières : ces objectifs portent sur la nécessité d’établir des rapports, des
comptes annuels et des états financiers fiables nécessaires à la prise de décision.
- Objectifs de conformité : qui exigent la conformité aux lois, réglementations et politiques de l’organisation.
Cet objectif est nécessaire pour préserver la réputation et les droits de l’organisation.
Composantes du contrôle interne :
Selon le COSO, le contrôle interne comporte cinq composantes étroitement liées qui découlent de la manière
dont l’activité est gérée, et qui sont intégrées au processus de gestion (Coopers & Lybrand, 1998) :
- Environnement de contrôle : Les facteurs qui peuvent influencer l’environnement de contrôle sont
principalement l’intégrité l’éthique et la compétence du personnel et enfin la capacité du Conseil
d’administration à déterminer les objectifs.
- Evaluation des Risques : Il s'agit d'identifier et d'analyser les facteurs qui peuvent affecter la réalisation des
objectifs. De plus, il est important de disposer des moyens et des méthodes pour identifier et maîtriser les
risques spécifiques liés au développement macro et micro économique, ainsi que l'environnement
réglementaire et les conditions d'exploitation.
- Activités de contrôle : Il s'agit de s'assurer que l'application des normes et procédures permet de garantir
que les mesures appliquées visent à maîtriser les risques susceptibles d'affecter la réalisation des objectifs de
la firme.
- Information et communication : Les informations pertinentes doivent être identifiées, collectées et diffusées
sous une forme et dans un délai permettant à chacun d'assumer ses responsabilités
- Pilotage : les systèmes de contrôle interne doivent être aussi contrôlés, Les faiblesses du contrôle interne
doivent être signalées aux autorités hiérarchiques. Par ailleurs, il est nécessaire de mettre en place un système
de suivi permanant ou encore de procéder à des évaluations périodiques.
Autoévaluation
Risques de Risques
crédit
Risques de
Contrôle interne marché
Figure 3 : Réglementation Bâle II et place du contrôle interne (Source : Contrôle Interne et risques
bancaires : Une application au Cas marocaine_ article de Bouchra EL KHAMLICHI).
17 : Mémoire « RAROC : Risk Adjusted Return On Capital » ; Master spécialisé : Management des Organisations
Financières et Bancaire. - ENCG Kenitra 2019/2020
Donc, l’entrée en vigueur imminente de la norme IFRS 9 depuis 01/01/18, exiger aux banques de constituer
des provisions pour pertes, même pour les crédits sains, elle introduit aussi une nouvelle logique de
classification et d’évaluation des actifs financiers, ce qui ne serait pas sans impact sur l’activité bancaire.
Le passage de la comptabilité d’un modèle de « perte avérée » à celui de perte attendue à travers la norme
IFRS9 est sensé rapprocher la logique comptable de la logique prudentielle pour une meilleur prise en compte
des risques.
La norme IFRS 9 présume qu’un prêt présente un risque élevé lorsqu’il y a un retard de paiement de 30 jours
et doit être enregistré dans la phase 3 en calculant le montant de la perte sur la durée résiduelle du prêt.
18 : Mesure des impacts de la norme IFRS 9 sur le risque de crédit bancaire _Revue CCA_ Numéro 5 : Juin 2018.
19 : Les Banques Marocaines face à la nouvelle norme de provisionnement des pertes attendues, IFRS 9 : Etat des lieux
et enjeux_ Hicham MESK et Majda BRABIJE
Risque Risque
d’investisse commercial
Risque de
ment translaté
taux de
référence Risques
risque
Risque de
spécifique
non-
conformité s au FP
Banques
islamiques
Risque
Risque de
opérationnel
Risques
liquidité Risque de Risque de
crédit
génériques
marché
Le risque commercial déplacé ou translaté : Il résulte principalement du risque encouru par les banques
islamiques du côté du passif à la suite de la mobilisation des dépôts qui sont sur la base du contrat Moudaraba.
IFSB (Islamic Financial Services Board) a défini le risque commercial translate comme étant un risque résultant
d'actifs gérés pour le compte de titulaires de comptes d'investissement. Ce risque est effectivement transféré
au capital propre des institutions financières islamiques.
Le risque de taux de rendement : Il s'agit du risque lié à une évolution défavorable des facteurs de marché
affectant le taux de rendement des actifs (ROA) de la banque islamique, en comparaison avec le taux de
rendement attendu par les détenteurs de comptes d'investissement. Dans l'accord entre les actionnaires et les
titulaires de comptes d'investissement, il pourrait y avoir des clauses relatives à ce type de risque et comment
il faut y remédier ou tout simplement atténuer ses effets.20
Le risque religieux ou de non-conformité au principe de la sharia : Vient du fait que les sharias doivent avaliser
les opérations bancaires. Mais il subsiste un risque de transgression de ces principes à cause du manque de
spécialistes avec des compétences en droit islamiques en montages financiers. Ce risque peut également être
le résultat entre ces règles et les règlementations bancaires locales.
Le risque d’investissement sectoriel : l’un des principales missions dévolues aux banques islamiques est
l’exploitation, pour son propre compte ou pour le compte de ses clients investisseurs, des opportunités de
placement se présentant sur le marché économique, en ce sens, l’intervention de ces établissements doit se
faire selon le principe de partage des profits et pertes.
20 : la gestion des risques spécifiques des banques islamiques_ Morroccan Journal of Entrepreneurship, Innovation and
Management (MJEIM).
21 : Problème de refinancement et de gestion des risques de la finance islamique : le cas du Maroc_ Revue africaine de
management (RAM) ISSN : 2509-0097
SUKUK Obligation
Constitué une part de propriété des actifs sous-jacents à Ne sont pas liée à des actifs, la vente d’une obligation est
l’opération d’investissement. essentiellement la vente d’une dette.
La vente d’un SUKUK représente en général la vente d’une
part d’actif
Les détenteurs de titres SUKUK sont liés aux dépenses et Accordent le droit à un revenu fixe, les détenteurs
aux risques relatifs au actifs sous-jacents (revenu fixe) d’obligation ne sont pas concernés par les dépenses et les
risques sur les actifs sous-jacents de l’émetteur.
Le souscripteur perçoit une part de gain tout en participant Le souscripteur n’est pas concerné par les résultats de
aux pertes éventuelles. l’organisme émetteur.
Leur échéance correspond à la fin du projet financé. Leur échéance ne correspond pas à la fin de l’activité ou au
projet financé.
Avec l’instar du risque de contrepartie, certains risques additionnels peuvent être expliqués par la nature des
contrats proposés par les banques islamiques :
✓ La marge : liée principalement aux évolutions macro-économiques qui peuvent influencer négativement
la valeur du collatéral ;
✓ La nature et la multitude des contrats augmente le risque juridique.
✓ Les risques de réputation sont difficiles à identifier, à cerner, à quantifier et à réduire. Les banques
islamiques ne pourront s’en prémunir qu’en favorisant un degré élevé d’intégrité et de déontologie,
décliné jusqu’au niveau le plus individuel.
✓ La concentration des actifs augmente l’exposition globale de la banque islamique. La majorité des
financements sont sous forme de Mourabaha ou Moucharaka.
Généralement En matière de mesure de risque crédit, les banques islamiques utilisent des modèles classiques
basés sur la correspondance des maturités et la notation des crédits. Elles préfèrent les approches les moins
sophistiqués.
Conclusion :
La gestion des risques au secteur bancaire est réglementée d’après le comité de Bâle et autres instances,
généralement les risques majeurs au secteur bancaire prennent quatre catégories pour les banques
commerciales : risque de marché, risque crédit, risque de liquidité et risques opérationnels, et s’ajoute sur ces
catégories concernant les banques participatives (risque de non-conformité avec sharia, risque de
l’investissement, risque commercial translaté et risque taux de référence), tous ces types des risques cités
gérés par des démarches et des méthodes d’évaluation empiriques, statistiques, et organisationnels.
Ce chapitre traite ces différents types des risques au secteur bancaire, aussi que les méthodes d’évaluation
pour chacun, et d’autres outils de contrôle des risques utilisés au niveau de ce secteur.
22 : La gestion des risques de liquidité par le développement du marché monétaire marocaine (cas des banques
islamiques) _ Revue CCA Numéro 12 : Spécial JIREF & CCA.
23 : le risque de crédit : quelles particularités des institutions de la finance participative Revue Économie, Gestion et
Société (REGS)_ N°13 décembre 2017.
Introduction :
La pandémie de 2020 a impacté le monde économique et financier dans sa globalité, et sachant que ce travail
consacré pour le secteur bancaire et le système de la Gestion de risque, on va analyser cet impact sur ce
secteur, et plus particulièrement Bank of Africa (BOA) d’après le rapport de cette dernière.
✓ Deux réductions du taux directeur de 2,25% à 2% en mars puis à 1,50% en juin 2020 et la libération
intégrale des réserves obligatoires des banques ;
✓ Elargissement du gisement du collatéral accepté en contrepartie des opérations de politique
monétaire aux titres négociables, aux créances sur les administrations centrales et sur les « Corporate
» et aux créances hypothécaires. Dans le même sens, la Banque a également réalisé des opérations
de « swaps de change » des devises contre le dirham ;
✓ Le programme de refinancement de la TPME a été modifié de manière à s’adapter aux besoins de la
crise ; il a été élargi aux crédits de trésorerie en plus des crédits d’équipement, avec une augmentation
de la fréquence de leur refinancement ainsi qu’un allongement de la maturité des opérations.
Ces mesures ont permis de tripler la capacité de refinancement des banques auprès de la Banque Centrale.
En effet, le montant des injections de liquidités de Bank Al Maghrib a atteint des niveaux exceptionnels, passant
de 67,2 milliards de dirhams au 12 mars à 108,3 milliards au 18 juin.
Risque de crédit 24 : L’analyse par banque révèle que la plus forte hausse de la distribution des crédits
courant l’année 2020 a concerné le groupe CIH avec une progression de 20,9%, suivi des groupes BOA et
ATW avec des augmentations respectives de 8,7% et de 4,0%, selon les statistiques de GPBM. La bonne
performance du groupe CIH s’inscrit dans la poursuite de sa dynamique de croissance constatée durant les
cinq dernières années dans le cadre de la stratégie de diversification de son portefeuille.
Du côté des ressources, le secteur a profité d’une bonne tenue des dépôts bancaires qui ont affiché une hausse
de 5,6%, soit la plus forte progression courant les quatre dernières années. Ceci pourrait s’expliquer à notre
sens par une préférence des investisseurs pour le cash en cette période de crise et en l’absence de conditions
favorables de placement et, dans une moindre mesure, par le changement de mode de consommation des
marocains qui ont préféré épargner en ces temps de crise.
1020.0 98.5%
1000.0 98,0%
980.0 97.5%
MAD
960.0 97.0%
Mrd
940.0 96.5%
920.0 96.0%
900.0 95.5%
880.0 95.0%
860.0 94.5%
840.0 94.0%
Jan fev mars avril mai juin juill aout sept oct novem dec
Graphe 1 : L’encours brut par mois des crédits et des dépôts bancaires courant 2020
Source : Bank Al Maghrib, CDG Capital Insight
24 : Le secteur bancaire marocain face à la crise Covid 19_note d’analyse Mai 2021 www.cdgcapital.ma
25 : rapport sur la stabilité financière _Numéro 7 supplément COVID 19 : BAM - ACAPS - AMMC
D’après les données présentées par la BAM et CDG, le coût du risque du secteur coté a connu une progression
de 81,9% pour s’élever à 8,7 Mrd MAD en 2020 contre 4,8 Mrd MAD en 2019. Au final, le résultat net affiché
une baisse de 44,2% à 6,2 Mrd MAD.
25
20 2019
MAD
Mrd
15 2020
10
Cette dépréciation des résultats n’a pas manqué de se traduire sur les ratios de rentabilité des différentes
banques. En effet, les ratios ROE et ROA du secteur coté ont enregistré respectivement des diminutions de
5,3% et 0,5% pour s’établir à 5,1% et 0,6% à fin 2020.
b _ Stress test 25 :
Afin de quantifier l’impact du choc économique induit par la pandémie Covid-19 sur la résilience des banques,
BAM a mené un exercice de Macro stress tests sur la base de ses projections macroéconomiques de Juin 2020,
qui tablerait sur une contraction du PIB en 2020 de 5.2% dans le cadre d’un scénario de reprise en « V », (ce
scénario d’évolution tient compte notamment des mesures de soutien à la relance d’activités prises par les
autorités publiques et financières).
Couvrant les principales banques marocaines, le calcul de l’impact de la détérioration des conditions
économiques a été effectué sur la base d’un nouveau dispositif de macro stress test mis en place par la banque
en 2019 avec l’assistance technique du FMI, la dégradation de l’activité économique induirait une baisse des
revenus des ménages et une rupture du cycle d’exploitation des entreprises. Par conséquent, les créances en
souffrance des principales banques en 2020 et 2021. Le taux de défaut moyen devrait passer de 7.6% en 2019
à 9.9% en 2020 puis à 10.8% en 2021.
Parallèlement, les marges d’intérêts baisseraient en lien avec la réduction des produits d’intérêt, elle-même,
induite principalement par la décélération de la demande du crédit. Au total, la hausse du risque de crédit et
la diminution de la rentabilité des banques devraient impacter négativement le niveau des fonds propres
prudentiels. Ainsi le choc pandémique devrait se solder par une baisse du ratio de FP de base 9 moyen des
principales banques, de près de 110 points de base, passant de 10.3% à 9.2% entre 2019 et 2020, de même, le
ratio de FP de catégorie 1perdrait 120 points de base, revenant de 11% à 9.8% tandis que le ratio moyen de
fonds propres global devrait cumuler une diminution de près de 150 points de base, revenant en moyenne
pour les principales banques, de 15.1% en 2019, à 13.9% en 2020 puis à 13.6% en 2021.
16
14 2019
12
12 9,9 %
10 2020
9%
8%
8
6 2021
4
2
Ratio moyen de fonds propres de base Ratio de fonds propres de catégorie 1 Ratio de solvabilité moyen
4 Très stable à court terme ; aucune modification menaçant le crédit attendu dans
l’année à venir ; substance suffisante à moyen terme pour pouvoir survivre ; évolution à
Investment grade
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Risque restreint 28.8% Risque moyen 41.4% Risque élevé 14.9% Risque très élevé 7,5%
Risque de Marché :
Le dispositif de gestion des risques de marché du Groupe BANK OF AFRICA s’articule autour de
trois axes principaux : limites, indicateurs de Risques et Exigences en Fonds propres.
Indicateurs de risque : Différents indicateurs de risque reflétant le niveau d’exposition aux risques
de marché sont utilisés au sein du Groupe BANK OF AFRICA et se déclinent comme suit :
Valeur en risque globale et par classe d’actif la value at Risk est une mesure globale permet de résumer le
risque encouru à travers le calcul de la perte potentielle éventuelle sur un horizon de temps et un degré de
probabilité donnée, contrairement aux indicateurs de risques traditionnels , la VAR combine plusieurs facteurs
de risque et mesure leur interaction, prenant ainsi en compte la diversification des portefeuilles, un calcul
quotidien de la Var globale et par classe d’actifs est assuré au niveau du groupe BOA ainsi que son Backtesting.
Stress Testing par facteur de risque : Le Groupe BOA réalise des tests de résistance afin d’évaluer la
vulnérabilité du portefeuille de négociation du groupe à des scénarii extrêmes, les Stress tests couvrent toutes
les composantes du portefeuille de négociation à travers la simulation de l’ensemble des facteurs de risque
impactant le portefeuille, les résultats des stress tests du risque de taux, du risque de change et actions du
portefeuille de négociation se présentent comme suit :
Portefeuille Taux :
✓ 1ère hypothèse : Translation parallèle de la courbe des taux de 25 bps.
Ce scénario ressort avec un impact de 23 millions DH sur le P&L ;
✓ 2ème hypothèse : Translation parallèle de la courbe des taux de 50 bps.
Ce scénario ressort avec un impact de 47 millions DH sur le P&L.
Portefeuilles Actions :
✓ 1ère hypothèse : Dépréciation de 15% de la valeur du portefeuille des actions.
Ce scénario ressort avec un impact de 4 millions DH sur le P&L;
✓ 2ème hypothèse : Dépréciation de 25% de la valeur du portefeuille des actions.
Ce scénario ressort avec un impact de 7 millions DH sur le P&L.
Change :
✓ 1ère hypothèse : Appréciation ou dépréciation de 2.5% de la valeur du Dirham.
Ce scénario ressort avec un impact de 37 millions DH sur le P&L ;
✓ 2ème hypothèse : Appréciation ou dépréciation de 5% de la valeur du Dirham.
Ce scénario ressort avec un impact de 74 millions DH sur le P&L.
Les résultats des Stress tests menés montrent que le Groupe dispose d’un niveau de fonds propres suffisant
pour résister à des scénarios de stress défavorables et pour se conformer aux normes réglementaires même
en cas de crise.
Consommation en fonds propre : Le calcul des exigences en FP en approche standard au titre des risques de
marché est assuré au niveau du groupe BOA à travers le logiciel Risk Authority qui permet d’assurer la
production des déclarations réglementaires ainsi que le suivi des exigences en FP du portefeuille de négociation
du groupe.
Les exigences en FP consolidés au titre des risques de marché se sont établies à fin décembre 2020 à :
➢ Au niveau global, la réflexion sur le niveau global d’aversion au risque de la Banque et à terme sur
l’allocation de fonds propres- se doit d’être analysée et suivie « trans-risques » ;
➢ Au niveau détaillé, certains risques opérationnels peuvent être générateurs de risque de marché / de
risque de crédit.
Organisation de gestion des risques opérationnels : Le cadre permettant la gestion des risques
opérationnels au sein du Groupe BANK OF AFRICA est structuré autour de trois principes directeurs :
✓ Définir un dispositif cible en cohérence avec l’organisation Business du Groupe BANK OF AFRICA et
inspiré des meilleures pratiques ;
✓ Impliquer et responsabiliser les métiers et filiales dans la gestion au quotidien des Risques
Opérationnels ;
✓ Veiller à la séparation des fonctions d’Audit/Contrôle et de Gestion des Risques Opérationnels.
Mesure Risque opérationnel : Le système interne de mesure du risque opérationnel est étroitement
associé à la gestion quotidienne des risques de l’établissement au travers de :
La gestion des risques opérationnels au sein du Groupe BOA est complètement automatisée au travers d’un
outil dédié à savoir « MEGA HOPEX ». Ainsi, la collecte des événements de risques, la cartographie des
risques opérationnels et les indicateurs clés de risques sont aujourd’hui gérés au niveau de cet outil.
Dispositif ICAAP :
« L’Internal Capital Adequacy Assessment Process » (ICAAP) est un processus d’évaluation de l’adéquation
des fonds propres internes. Il a pour but d’assurer en permanence une adéquation entre les fonds propres et
l’ensemble des risques significatifs de la banque. L’ICAAP s’articule autour de trois axes principaux :
✓ La définition et le pilotage de l’appétit au risque de BANK OF AFRICA SA ;
✓ L’identification et le pilotage des risques ;
✓ Ainsi que la mise en place d’un capital buffer visant à couvrir les risques du pilier : risque de taux, de
liquidité, de concentration, conformité… ;
Le processus ICAAP permet de définir une structure des fonds propres, des projections dynamiques de ratios
de solvabilité et des exigences en capital additionnel. Pour compléter ce processus, la banque procède à des
simulations et des Stress-tests basés sur plusieurs critères pour évaluer l’impact des facteurs de risque sur sa
capacité de résistance en termes de fonds propres. La mise en place du dispositif du Risk appetite s’est
concrétisée par l’intégration de deux référentiels-cadres à savoir :
- Le Risk appetite framework : qui décrit le schéma de gouvernance et d’organisation, le processus de définition
et la déclinaison de l’appétit pour le risque au sein de la banque ;
- Le Risk appetite statement : qui définit en cohérence avec le plan stratégique de développement du Groupe,
les dimensions du Risk appetite qui reflètent le profil de risque de la banque.
Ces dimensions sont déclinées en indicateurs quantitatifs auxquels des seuils ont été associés. La Filière Risques
veille à bien articuler le dispositif d’appétit au risque avec le processus d’allocation des fonds propres et le
système des limites. Pour les principaux risques, l’appétit pour le risque du Groupe est encadré par des limites
et des seuils d’alerte. Ces indicateurs permettent de conforter l’atteinte des valeurs cibles du Groupe et
d’orienter le profil de rentabilité du Groupe.
Conclusion :
Le secteur Bancaire Marocain, a connu certaines perturbations résultant de l’impact de COVID 19, la
Gestion des risques au niveau de ce secteur et le respect des réglementations, représente une couverture qui
protège l’activité bancaire et le système financier global du pays, et aide à garder l’équilibre financier et la
continuité de l’activité. Et comme exemple on cite dans ce chapitre le Groupe BOA qui bénéficie d’un système
de Gestion des risques bien organisé ce qui lui permet où Groupe de dégager des résultats performants au
niveau des stress tests même si en période de crise.
Conclusion :
A partir de l’analyse des différentes données concerne la notion de la Gestion des risques au
secteur bancaire marocain, (risque crédit, marché, liquidité et opérationnel), et traiter les différentes
techniques adopter en ce sens que se soient pour les banques commerciales ou bien les banques
participatives, on peut constater que le Maroc doté d’un système bancaire très rigide qui peut être
résilient face aux différentes fluctuations de l’environnement dans sa globalité ;
Ce travail avait pour objectif d’approcher de la relation entre la gestion des risques et la résilience
des organismes, dans le cadre de l’élaboration des stratégies spécifiques, pour identifier, mesurer et
contrôler toutes sortes des risques que l’organisme peut être exposé sur les différentes fonctions de
l’activité exercée.
Cette notion est bien organisée et structurée par plusieurs organismes internationaux, et regroupe
certaines techniques et méthodes spécifiques pour l’évaluation afin de construire un processus de
Gestion des risques.
Ce travail a présenté une image sur ce concept qui est absolument important, n’ont pas seulement
pour l’organisme mais pour le cadre économique d’une manière général,
Ce thème a pris le cadre d’obligation au niveau du secteur bancaire dont l’objectif de garder la
stabilité financière.
Des techniques statistiques, empiriques et organisationnelles mise en place au niveau de chaque
banque pour faciliter la supervision de l’activité, et s’assurer le bon affrontement aux différents risques
qui peuvent entourer le secteur que se soit internes ou externes.
Le secteur bancaire marocain, ainsi que tous les autres pays, adopte cette notion de gestion des
risques, d’une façon très développée et structurée, ce qui montre la résistance de ce secteur et leur
capacité d’absorber toutes les fluctuations de l’environnement économiques ; et bénéficier d’une
stabilité financière appréciable.
Bibliographie :
Articles et Revues :
Article de Georges Dionne centre interuniversitaire de recherche sur les réseaux d’entreprise, la logistique et le transport
– CANADA 2013-04. « Gestion des Risques ».
Evolution des risques : de la gestion du risque simple au management des risques (Revue du contrôle de la comptabilité
et de l’audit _8 Mars 2019 de M’hamed RANNANE et Abdessamad TALBI_ ISSN : 2550-469X
Pilotage de la performance par le Balanced Scorecard de gestion des risques : proposition d’un cadre méthodologique
Revue Internationale du chercheur (Revue française). 07/06/2020 De BERRICHI Abdelouaheb et Zakaria ELAKRICH_
ISSN : 2726-5889.
Les stratégies de couverture contre le risque de change- Revue CCA 5 Juin 2018 de Ahmed HRIFA et Zineb BAMOUSSE_
ISSN : 2550-469X.
Le MEDAF et la finance comportementale- Florin Aflalion « Revue française de Gestion » 2005/n 157 ; www.cairn.info
Contrôle Interne et risques bancaires : Une application au Cas marocaine_ article de Bouchra EL KHAMLICHI
Etude de différentes méthodes d’analyse de risque crédit : Revue de littérature _ Revue CCA Numéro 7 Décembre 2018
de Mme CHIBEL Zineb, Mme BAMOUSE Zineb et M ELKABBOURI Mounime _ ISSN : 2550-469X.
Prédiction du risque de crédit : étude comparative des techniques de Scoring (Septembre, 2020), pp. 511-527.
www.ijafame.org (international journal of acounting finance auditing management & economics), de Siham LOTFI et
Hicham MESK_ ISSN : 2658-8455.
Le Rationnement des crédits bancaires : Cas des PME Marocaines_ Revue d’études en management et finance
d’organisation (REMFO) de Mohamed Amine ISSAMI et Chymae SEMLALI_ N ° 9 octobre 2019.
La maitrise des conséquences potentielles des risques financiers en particulier le risque de liquidité de la banque marocaine
: application de l’approche ALM_ Revue CCA 07/03/2020 de EL HADDAD Mohammed Yassine et NEFZI Nouhaila_
ISSN : 2550- 469X.
La Gestion Actif-Passif des banques : un cadre conceptuel et théorique _ Revue Internationale des Sciences de Gestion
14/10/2020 de AIT MALHOU Fatima et MAIMOUN Ahmed 14/10/2020_ ISSN : 2665-7473
Les Risques de liquidité bancaire : définition, interactions et réglementation « revue d’économie financière » de Youssef
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Evaluation de risque de marché dans le secteur bancaire marocaine : application de la VAR historique _ Finance & Finance
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L’évaluation des risques : apport de la VaR par rapport au stress test _ Revue CCA Numéro 6 : Septembre 2018 de
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Mesure des impacts de la norme IFRS 9 sur le risque de crédit bancaire _Revue CCA_ Numéro 5 : Juin 2018 De LOTFI
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Les Banques Marocaines face à la nouvelle norme de provisionnement des pertes attendues, IFRS 9 : Etat des lieux et
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La gestion des risques spécifiques des banques islamiques_ Morroccan Journal of Entrepreneurship, Innovation and
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Problème de refinancement et de gestion des risques de la finance islamique : le cas du Maroc_ Revue africaine de
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(REGS)_ N°13 décembre 2017 Par Abdelhamid AIT BIHI.
ACHIBANE.Mustapha & ALLAM. Imane (2019) « la gestion des risques bancaires entre l’approche prudentielle et
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10 : Septembre 2019 / Volume 4 : numéro 2 »,
Mémoires :
Mémoire « RAROC : Risk Adjusted Return On Capital » ; Master spécialisé : Management des Organisations Financières
et Bancaire. - ENCG Kenitra 2019/2020.
Livres :
Gestion du risque de change – patrice FONTAINE Economica.
La Gestion de portefeuille, instrument, stratégie et performance de Robert COBBAUT, Roland GILLET et Georges
HUBNER – comptabilité contrôle & finance.
Etude du Processus de Management et de Cartographie des risques, conception, mise en place et évaluation – Groupe
professionnel Industrie et commerce_ les cahiers de la recherche (Guide d’audit).
Sites web :
www.Cairn.info
www.lafinancepourtous.com
www.3vfinance.com
www.scribd.com
www.bkam.ma
www.casablanca-bourse.com
www.cdgcapital.ma
www.gov.ma
Rapports financiers :
Rapport Financier annuel BANK OF AFRICA 2020
Rapport sur la stabilité financière _Numéro 7 supplément COVID 19 : BAM - ACAPS – AMMC
Le secteur bancaire marocain face à la crise Covid 19_note d’analyse Mai 2021 www.cdgcapital.ma