Mémoir Master 2 (1) Horch 2

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Introduction générale

Centre Universitaire Belhadj Bouchaib / Ain-Temouchent


Institut des lettres et langues
Département des lettres et langes française

Mémoire présenté pour l’obtenir du diplôme de master de français


Spécialité : Didactique de français langue étrangère

Intitulé

Les difficultés de la lecture en FLE liées aux méthodes


d’enseignement
Cas d’une classe de 4éme année du cycle primaire de la wilaya d’Ain-
Temouchent

Sous la direction de : Dr. D. BERKANI

Présenté par les étudiantes : HORCH Kawther et MERATI Bouchra

Membres du jury

Président :

Examinateur :

Rapporteur : BERKANI Dalila, maître de conférences -A-, C.U.BB.Ain-Temouchent

Juin 2019

1
Introduction générale

2
Introduction générale

Remerciements

Tout d’abord, nous remercions le bon DIEU de nous avoir donné le courage, la
volonté et la patience pour mener à terme notre formation de Master et pouvoir
réaliser ce travail de recherche.

Nous tenons à remercier tout particulièrement notre encadrant, Dr. D. BERKANI,


pour ses orientations, ses encouragements et ses précieux conseils.

Nous remercions les membres du jury qui nous ont fait l’honneur d’évaluer ce
modeste travail.

Nos vifs remerciements s’adressent à nos chers parents, frères et sœurs pour
l’encouragement et le soutien qu’ils nous ont apportés.

Enfin, tous ceux et celles qui nous ont aidées et soutenues durant tout notre
parcours, qu’ils trouvent ici l’expression de nos remerciements les plus sincères.

3
Introduction générale

Dédicaces

Je dédie ce travail

A mes parents. Aucun hommage ne pourrait être à la hauteur de l’amour dont


ils ne cessent de me combler. Que dieu leur procure bonne santé et longue vie.

A mes chères sœurs : Nafissa, Wahiba et mes neveux chéris Rafik et


Mohamed Anes.

A mon unique frère « Mustapha » et son épouse « Ibtissam »

A mon fiancé et toute ma belle famille.

A mes chers grands-parents à qui je souhaite une longue vie

A tous mes oncles et mes tantes que je chérie énormément sans oublier ma
très chère tante Houari.

A tous mes ami(es) qui me sont si cher(es) que j’aime et qui m’aiment :
Qu’ils trouvent ici l’expression des mes sentiment les plus dévoués et mes
vœux les plus sincères.

4
Introduction générale

Sommaire

Remerciements
Dédicaces
Sommaire
Introduction générale
Partie 1 : cadre théorique
Chapitre 1 : La lecture dans l’enseignement- apprentissage du FLE
Chapitre 2 : Approches et contenus en lecture
Partie 2 : cadre pratique
Chapitre 1 : Présentation des données et des outils d’analyse
Chapitre 2 : Analyse des données de l’expérimentation
Conclusion générale
Bibliographie
Table des matières
Annexes

5
Introduction générale

Introduction générale

6
Introduction générale

En Algérie, le français est présent dans toutes les pratiques linguistiques


quotidiennes conjointement à la langue arabe. Ceci est la conséquence de la
colonisation française qui a duré 132 ans. La langue française compte parmi les
langues enseignées à l’école algérienne. Cette dernière a connu des reformes
successives pour améliorer le niveau de l’enseignement- apprentissage du FLE,
entre autres.

Malgré ces réformes, nous avons constaté qu’il y a des problèmes de lecture en FLE
chez les élèves de 4ème année primaire. Les élèves éprouvent énormément de
difficultés à lire et à comprendre un texte. A cela s’ajoute le problème de l’ordre des
séances où la séance d’étude de sons est programmée après celle de la lecture-
compréhension.

Or, c’est durant la séance d’étude de son que l’élève s’entraîne à la distinction des
sons qui représentent les lettres dont il a besoin pour pouvoir lire. Aussi, cette
séance, n’est pas réellement consacrée à l’étude des lettres et des syllabes pour
préparer l’élève à la lecture des lettres, des syllabes et les mots.

Le facteur temps pose aussi un problème pour la majorité des enseignants parce que
le volume horaire consacré à l’activité de lecture n’est pas suffisant. Ces obstacles
sont à l’origine des problèmes que rencontrent les élèves de la 4ème année du cycle
primaire pendant l’apprentissage de la lecture. La lecture est une activité cognitive
où l’information doit être déchiffrée à l’aide d’organes sensoriels pour apprendre
des connaissances.

Lire, c’est prendre connaissance de la pensée d’autrui par l’intermédiaire de la


lecture. Dans cette opération intellectuelle, les mots n’apparaissent pas en eux-
même à l’esprit de celui qui lit ; ils évoquent immédiatement l’idée d’une chose
signifiée.

Nos motivations pour mener une recherche sur la lecture sont liées aux remarques et
observations faites pendant notre travail en tant qu’enseignante de FLE en 4ème

7
Introduction générale

année du cycle primaire. Nous avons noté des difficultés de taille liées à l’activité
de lecture chez les apprenants du primaire. Ce qui nous motive en cette recherche
est également le fait que la lecture comme outil essentiel dans tout autre
apprentissage n’est généralement pas maîtrisée par les apprenants dans les différents
paliers.

Quelles sont, donc, les difficultés de la lecture en FLE liées aux méthodes
d’enseignement chez les élèves de 4ème année du cycle primaire en Algérie ?

D’autres questions orientent notre recherche et de la question principale. Ce


mémoire donne l’occasion de s’interroger sur l’importance du choix d’une méthode
de lecture spécifique au cycle primaire. Ce choix, a- t- il des répercussions sur la
réussite des élèves ou non ?

L’application d’une méthode syllabique serait-elle plus efficace pour améliorer le


niveau des élèves en lecture en français langue étrangère FLE ? Cette méthode
permettrait-elle d’apprendre à lire plus vite et mieux ?

La difficulté de l’articulation, est- elle le principal obstacle de la lecture chez les


élèves de 4ème année primaire ?

La méthode employée dans l’apprentissage de la lecture, est-elle efficace en classe


de FLE du cycle primaire en Algérie ?

Nous supposons que le volume horaire consacré à l’enseignement de la lecture ne


serait pas suffisant.

A travers cette recherche, notre objectif est de présenter les difficultés


d’apprentissage rencontrées par les élèves de 4 années primaires et d’essayer de
réussir l’acte de lire chez les mêmes élèves.

Dans notre travail, nous allons montrer les difficultés rencontrées pendant les
séances de lecture par les apprenants de 4ème année primaire, puis nous allons tenter
de proposer quelques solutions pour dépasser ces handicaps.
8
Introduction générale

Notre mémoire sera composé de deux chapitres. Dans un premier temps, nous
allons exposer l’état des recherches en matière de lecture chez les apprenants de
FLE. Dans le même, chapitre nous tenterons de définir la lecture, la lettre, la
syllabe, le mot, phrase, paragraphe…. Dans le deuxième chapitre, nous entamerons
les stratégies et les méthodes d’enseignement et à la fin nous évoquons les
difficultés relatives à cette activité. Dans le dernier chapitre, nous présenterons les
données de l’expérimentation tout en les analysant.

Notre travail se base sur l’étude des difficultés de lecture rencontrées par les
apprenants. Nous allons aussi faire des séances de lecture pour détecter directement
les handicaps chez les élèves en leur présentant un texte à lire.

Tous d’abord nous allons organiser les élèves en deux groupes et nous allons
appliquer la méthode syllabique dans le groupe expérimental et la méthode globale
dans le groupe témoin. Nous achèverons ce mémoire par un chapitre pratique où
nous allons analyser les données recueillies. Nous allons finalement pouvoir
répondre aux questions posées au début de cette recherche.

9
Introduction générale

Partie 1

Cadre théorique

10
Introduction générale

Chapitre 1
La lecture dans l'enseignement- apprentissage du FLE

11
Chapitre 1 : La lecture dans l'enseignement- apprentissage du FLE

Le présent chapitre est théorique, il met l’accent sur la définition des concepts
opératoires s’inscrivant dans la didactique de l’écrit comme la lecture, le texte, le
graphème, le phonème, etc. Cela va nous permettre de cerner le réseau conceptuel
pour pouvoir traiter notre sujet de recherche de manière scientifique.

1. La définition de la lecture

Pour accéder au sens du texte, quel que soit son type (argumentatif, littéraire,
scientifique …), les apprenants sont appelés à le lire. La lecture est alors une
activité pédagogique ayant pour but la reconnaissance des unités linguistique qui
compose le message écrit.

La lecture est un processus mental qui sert à déchiffrer et à décoder le sens d’un
énoncé pour l’interpréter selon différents angles. Cela passe nécessairement par de
processus, à savoir : un processus primaire qui concerne tout ce qui est linguistique
et un processus supérieur qui concerne tout ce qui est extralinguistique.

Les processus de décodage qui permettent l’identification des mots écrits et les
processus d’intégration syntaxique et sémantique liés à la compréhension.
Pour mieux comprendre, J. Grégoire et B. Pierart trouvent que la lecture est :

Une habileté mentale complexe. Ce n’est pas une compétence unique mais plutôt
la résultante de plusieurs composantes distinctes, quoique complémentaire,
mettant en jeu aussi bien des habiletés spécifiques au domaine particulier du
traitement de l’information écrite que les compétences cognitives beaucoup plus
générales (par exemple, l’attention, la mémorisation, l’aptitude intellectuelle, les

connaissances générale) qui interviennent dans bien d’autre domaines 1

La citation nous explique que cette habileté permet à l’apprenant de décoder le sens
latent et patent d’un extrait ou d’un énoncé pour comprendre le message.

1
GREGOIRE, Jacques et PIERART, Bernadette. 1994. Evaluer les troubles de la lecture : les nouveau
modèles théoriques et leurs implications diagnostiques. Bruxelles. De Boeck p. 24.

12
Chapitre 1 : La lecture dans l'enseignement- apprentissage du FLE

1.1. Qu’est ce que lire ?


Diverses définitions peuvent être données au mot « lire ». Selon Le Pailleur, Magny
et Cardin ; « lire, c’est avant tout s’engager dans une pratique culturelle.» 2 .
Apprendre à lire c’est savoir comment reconnaître les mots et analyser les phrases.
Dans notre vie quotidienne, on lit généralement pour le plaisir et s’informer sur
actualité.
Didactiquement parlant, lire, sous toutes ses formes, est une préoccupation majeure
des enseignants, des parents d’élèves et de l’institution qui sont les acteurs et les
teneurs d’apprentissage.
Plusieurs définitions sont données dans le dictionnaire Larousse :
[…] 1. Identifier et assembler des lettres, former mentalement ou à voix haute les
sons qu’elles représentent et leur associer un sens.
2. Prendre connaissance du contenu d’un texte : lire un journal.
3. Enoncer à voix haute un texte écrit : lire un conte à un enfant.
4. Déchiffrer, comprendre : lire une partition musicale, un graphique. 3

Outre le dictionnaire Larousse, le petit Robert définit l’acte de lire comme « action
matérielle de lire, de déchiffrer ce qui est écrit. Action de lire, de prendre
connaissance du contenu d’un écrit »4. Les deux définitions se complètent, car lire
est une activité complexe qui associe déchiffrage et extraction du contenu d’un
champ texte.

1.2. Quelques concepts didactiques relatifs à la lecture

Ces concepts didactiques sont ceux de la didactique de l’écrit, c'est-à-dire il s’agit


d’un ensemble de termes que le chercheur (didacticiens ou nous- même) doit
connaître et utiliser dans son étude.

1.2.1. Le phonème

2
LE PAILLEUR, Monique, MAGNY, Gisèle et CARDIN, Dominique. 2002. Apprendre à lire aujourd’hui.
Québec français. P.110.
3
Dictionnaire Larousse. 2008. Paris. P. 310.
4
Dictionnaire Le petit Robert. 1996. Paris. P. 250.

13
Chapitre 1 : La lecture dans l'enseignement- apprentissage du FLE

Le phonème est défini comme « la plus petite unité de son dépourvue de sens »5.
Par exemple : [ᾶ], [ʃ], [a], [b]. Ces phonèmes cités n’ont un sens que lorsqu’ils sont
utilisés dans un mot, d’où vient la distinction entre la phonétique et la phonologie.

1.2.3. Le graphème

Le graphème représente la concrétisation des phonèmes en d’autre terme il est écrit.


Ainsi le phonème [f] a deux graphèmes différents : « f » et « ph ». nous illustrons
avec les exemples suivants : [faR] s’écrit « phare », [fam] s’écrit « femme ». Donc,
cela signifie que « Dans la graphie, on appelle graphème les lettres constituants les
plus petites unités isolables, représentant des sons […] »6

1.2.4. La syllabe
La syllabe est une unité linguistique basée sur la voyelle, elle aide à associer les
lettres pour pouvoir donner le sens à un mot. Pour reconnaitre le nombre des
syllabes dans un mot il suffit de faire recours a la transcription phonétique et
compter les voyelles : dans [ami], il y a deux syllabes [a] et [mi]. Jean-Pierre Cuq
explique que « La syllabe est l’unité phonétique pagné de principes de mise en
œuvre logique. »7.

1.2.5. Le mot

A l’écrit, le mot est une unité linguistique composé de deux ou plusieurs syllabes
pour fournir un sens (cartable, homme,…).dans une phrase, les mots sont séparés
par des blancs : la phrase « le livre est sur la table » contient six mots.

Le didacticien Jean-Pierre Cuq explique :

5
BELKHIRAT, Abdelhadi. 2003. Précis de phonétique et de phonologie. Dar El Hadith Lil- KITAB. Alger
P. 250.
6
LEON, Monique et LEON, Pierre. 1997. La prononciation du français. Nathan. Paris. P 8.
7
- CUQ, Jean-Pierre. 2003. Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde. CLE
International. Paris.. P. 230.

14
Chapitre 1 : La lecture dans l'enseignement- apprentissage du FLE

Un mot est une unité signifiante, constituée dans sa forme orale d’un ou
plusieurs phonèmes, et dont la transcription écrite est constituée d’une séquence
de signes comprise entre deux blancs graphiques8.

1.2.6. La phrase
La phrase est un assemblage de mots grammaticalement elle forme une unité
prosodique et sémantique. Concept très discuté en linguistique, son statut
relativement indépendant en fait un outil privilégie pour guider les
apprentissages. Du point de vue de la communication linguistique, les actes de
langage sont reflétés par les types de phrase (énonciative, exclamative,
interrogative ou impérative) retenus pour le français.9

La phrase est considéré comme un ensemble des mots, c’est une suite de
mots ordonnée, elle reflète par des types de phrase : phrase interrogative
qui se termine par un point d’interrogation, phrase exclamative qui se
termine par un point d’exclamation, phrase déclarative qui se termine par
un point et la phrase impérative.
1.2.7 Le paragraphe
Le paragraphe c’est l’unité de base du texte. On repère un paragraphe dans un
texte car il se trouve entre deux retours à la ligne. Quelque fois il y a aussi au
début un alinéa (décalage à droite de trois carreaux de la 1ére ligne du
paragraphe). 10

Dans un texte on reconnaît le paragraphe grâce a retrait, mais il est


possible d’utiliser l’espacement pour les distingués. Dans la pédagogie
des textes, les apprenants sont appelé de dégagé l’idée de chaque
paragraphe

2. Types de lecture :

2.1. La lecture à voix haute : elle apparaît nécessaire comme une technique pour la
compréhension, elle se déroule d’une manière explicite et la plus fréquente, cette

8
Ibid. P170
9
Ibid. P195
10
http://classeur.numerique.pagesperso-orange.fr/College/grammaire/paragraphe.html consulté le 10-05-
2019 à 14.00

15
Chapitre 1 : La lecture dans l'enseignement- apprentissage du FLE

méthode permet de déchiffrer les syllabes dans le texte, elle permet de


communiquer un texte à des destinataires-tiers, lors des situations didactiques.

2.2. La lecture silencieuse : il y a des moments où l’élève sent seul lors qu’il lit un
texte et c’est cette lecture silencieuse qui l’aide à trouver le sens par recours à la
graphie d’un mot écrit dans le texte, à l’étymologie et à l’environnement sémantique
et morphosyntaxique du terme étudier.

3. Les difficultés de la lecture

L’élève peut rencontrer deux types de difficultés, le premier type c’est l’élève
n’arrive pas à déchiffrer les mots, il ne comprend pas bien ce qu’il lit.

3.1. Déchiffrer les mots :

Il existe plusieurs niveaux de difficultés. En début d’apprentissage, certains élèves


ne parviennent pas à faire correspondre à des lettres le bon son, ils confondent entre
certains sons. Par exemple, lorsqu’ils voient le mot « pomme » ils lisent « bomme ».
L’élève ne fait pas la différence entre les lettres « b » et « p ») ou auditive (il
confond les sons [b] et [p]).

3.2. Comprendre le sens des mots :


En début d’apprentissage, certains enfants ont du mal à associer deux ou
plusieurs syllabes pour lire un mot car ils passent beaucoup de temps à déchiffrer
chaque syllabe pour lire un mot. Par exemple, ils ont oublié les premières
syllabes de « chocolat » quand ils arrivent à la dernière !11

Les élèves ont des difficultés à prononcer certains sons et parfois certaines
lettres, ils arrivent difficilement à déchiffrer un mot, ils sont incapables de
déchiffrer des textes, certains mots composés ou long sont parfois évité et ne
sont pas lus.

11
http://www.grandiravecnathan.com/a-lecole/les-difficultes-de-lecture.html consulté le 3/02/2019 à 00.30

16
Chapitre 1 : La lecture dans l'enseignement- apprentissage du FLE

4. Les difficultés rencontrées par les élèves

« L’acte de lire demande un très grand nombre d’opérations mentales »,12 comme
l’énonce Sylviane Valdois dans son article de la revue française de linguistique
appliquée.

En effet, la plupart se font de manière inconsciente et par le guidage pour des


lecteurs exercés, en revanche cela explique que les apprenti-lecteurs peuvent
éprouver des difficultés dans cet enseignement.

On peut rencontrer des difficultés chez les apprenants dans les deux types de
procédures : « l’accès lexical orthographique » et « l’accès lexical phonologique »
pour l’identification des mots (déchiffrage difficile) mais aussi en compréhension
(manque de vocabulaire). Ces difficultés et l’assimilation et la compréhension des
apprenants lors de la séance de lecture

Nous pouvons donner quelques exemples ici : - les apprenants pour qui le
déchiffrage est laborieux : lettre à lettre, syllabe à syllabe, mot à mot. Le lecteur
prisonnier de cette voie indirecte, qui a une mémoire de travail saturé par cette
activité, non disponible pour la compréhension.

-Elève maîtrisant mal la langue française, possédant un faible niveau lexical :


l’oralité ne produit pas d’images mentales. Il y a un manque de vocabulaire, les
élèves qui lisent très vite, sans jamais s’arrêter, et qui ne cherchent aucune trace de
sens.

5. Pourquoi apprend- on à lire ?

La lecture occupe une place importante dans la vie culturelle et professionnelle de


l’être humain, elle permet de se documenter de s’informer. La lecture est liée
étroitement à la compréhension notamment des lettres, graphisme, mot, phrase, etc.

12
-Sylviane Valdois . article. Evaluation des difficultés d’apprentissage de la lecture .p1

17
Chapitre 1 : La lecture dans l'enseignement- apprentissage du FLE

5.1. Lire pour comprendre :

La lecture et la compréhension sont inséparable, nous ne pouvons pas les dissocier


l’une de l’autre, la compréhension est le facteur fondamental pour justifier l’acte de
lire. Alain attribue et Eveline CHARMEAUX « lire » au phénomène de
compréhension il affirme que « lire c’est comprendre » 13

5.2. Lire pour s’informer :

L’élève peut accéder à plusieurs informations dont il a besoin pour leur culture
personnelle et également pour la facilitation et la motivation de leur apprentissage.
L’apprenant utilise le dictionnaire pour chercher la signification d’un mot précis, et
il cherche aussi sur l’internet pour accéder à des informations dont il a besoin pour
leurs travaux.

5.3. Lire pour communiquer à l’école primaire :

La lettre est considérée comme l’écrit le plus représentatif. Dans les écoles
primaires et lors qu’on invite un élève à rédiger une lettre après l’invitation d’une
autre personne. Dans ce cas la, c’est le rôle de l’enseignant d’inventer des occasions
pour que ses élèves puissent envoyer et recevoir des courriers. Cela leur permettra
de lire et d’écrire à la fois.

Cette technique donne la motivation aux apprenants et encadre le caractère


communicationnel de la lecture.

5.4. Lire pour agir :

La lecture a un trait au guidage de l’action, l’enfant peut lire pour agir ou pour
réaliser quelque chose d’après un besoin purement personnel.

13
CHARTIER. A. M. HEBRARD J(2000). Discours sur la lecture. (1880-2000), France : Ed Fayard. p648.

18
Chapitre 1 : La lecture dans l'enseignement- apprentissage du FLE

Par exemple, l’enfant qui lit le mode de fonctionnement de son jouet ou encore le
fait de lire une consigne pour réaliser un travail scolaire tel que confectionner un
bateau en papier, cela exige la lecture de plusieurs pages.

L’école doit assurer dans ce sens la compréhension chez les élèves, la particularité
des textes et des consignes réside dans le but, la majorité de ces consignes visent
souvent d’exploiter les informations acquises par la lecture.

La difficulté réside dans le texte ou dans la consigne, cela a conduit les chercheurs à
améliorer la rédaction des textes de consigne pour permettre aux apprenants de bien
comprendre et repérer avec rapidité les informations.

5.5. Lire pour le plaisir : La lecture aujourd’hui est liée à une approche
pédagogique destinée a donné l’envie et le goût de lire aux apprenants. Parmi les
objectifs de l’acte de lire est le fait de pouvoir instaurer le plaisir de lire chez les
apprenants.

6. Quelques définitions utiles :

6.1. Le déchiffrage :

R. Galison et D affirme que : « L’acte de lire serait le produit de processus


primaires, mise en correspondance entre graphèmes et phonèmes, déchiffrage
partiel d’un mot.14 » .Cette opération par la quelle le lecteur identifie les lettres et
les relies aux sons correspondance. Sans parvenir nécessairement à une perception
d’ensemble signifiant ni à une compréhension du texte.

6.2. Le décodage :

« Le décodage se définit comme une capacité à identifier tous les mots d’un écrit
avec un objectif de prise de sens »15. D’après Fernande Bouthémy et Thierry Marot

14
CUQ, Jean-Pierre. 2003. Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde. CLE
International. Paris. P. 156.
15
http://imagesetlangages.fr/animations_pedagogiques/REP-plus/le-decodage.pdf/ consulté le 10/03/2019 à
00.30

19
Chapitre 1 : La lecture dans l'enseignement- apprentissage du FLE

C’est la compétence pour identifier le mot d’un texte, cette opération par la quelle le
lecteur transformer de code écrit ou orale pour comprendre le message

6.3. La compréhension :

Le concept de compréhension est définit, dans le dictionnaire de didactique,


cordonné par J.P.Cuq de la manière suivante :
La compréhension est l’aptitude résultant de la mise en œuvre de processus
cognitifs, qui permet à l’apprenant d’accéder au sens d’un texte qu’il
écoute (compréhension orale) ou lit (compréhension écrite).Il faut distinguer
l’écoute et la lecture, qui sont des pratique volontaires, des processus cognitifs,
16
largement involontaires

7. Les erreurs commises lors de la lecture

7.1. La phonétique :

La phonétique est l’étude des sons du langage. Ce secteur de la linguistique à


analyser à d’autre discipline : l’étude de la production des sons emprunte à la
physiologie, l’étude de la transmission et de la perception des sons emprunte à
l’acoustique et de la psychologie, elle représente les sons d’une langue ou plusieurs.

A la base de plusieurs activités successives, nous avons remarqué que les élèves
commettent des erreurs d’ordres lexicales, sémantiques, orthographique,
phonétique, sémantiques

7.2. La prononciation :

La prononciation est une compétence qui touche l’apprenant au contraire du


grammaire et du vocabulaire, elle est un acte de parler une langue grâce aux règles
phonologiques conventionnelles pour garder une certaine intonation sonore des sons
et des voyelles lancés, elle est la sortie verbale.

16
CUQ, Jean-Pierre. 2003. Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde. CLE
International. Paris. Paris. P. 49.

20
Chapitre 1 : La lecture dans l'enseignement- apprentissage du FLE

Nous pouvons dire aux apprenants qui prononcent bien sont des apprenants qui
articulent et lisent bien, mais avec la tonalité et le respect rythmique de chaque son.

Ce chapitre de la partie théorique était consacré à la conception de la lecture, nous


avons jeté un coup d’œil sur l’enseignement apprentissage de la lecture. Nous avons
voir aussi les difficultés de la lecture rencontré par les élèves et Pourquoi apprend-
on à lire ?

21
Chapitre 1 : La lecture dans l'enseignement- apprentissage du FLE

Chapitre2

Approches et contenus en lecture

22
Chapitre2 : Approches et contenus en lecture

Dans cette recherche nous tentons en premier lieu de parler sur quelques méthodes
d’’enseignement-aprentissage de cette matière dans le milieu scolaire, nous allons
voir aussi les méthodes qui aident l’élève en difficulté de lire.

1. Les méthodes d’enseignement /apprentissage de la lecture :

1.1. La méthode syllabique (synthétique)


La méthode de lecture syllabique commence par l’enseignement de
l’alphabet aux élèves, puis par les règles d’association des lettres et leur
prononciation («Les lettres B et A lorsqu’elles sont reliées donnent la syllabe
BA»). Ces règles sont utilisées pour déchiffrer les mots et se basent sur une
approche analytique et synthétique17

C’est une méthode ancienne qui part des lettres, des sons, puis des syllabes pour
ensuite lire les mots. Elle procédé de manière progressive en combinant consonne et
voyelle pour obtenir des syllabes et des mots, par exemple b+a=ba.

1.2. La méthode globale

L’enfant apprend d’abord reconnaitre visuellement les mots ou les groupe de mot,
puis à les décomposer en syllabe puis en lettres.

1.3. La méthode mixte

C’est celle qui est la plus fréquemment utilisé dans les écoles. Elle combine les
éléments des deux méthodes précédentes (la méthode syllabique et
globale).L’apprenant apprend le code alphabétique (combinaison des lettres, des
syllabes) pour déchiffrer les mots et lire des phrases et des petits textes afin de
comprendre le sens.

17
http://www.methode-de-lecture.com/ consulté le 19/01/2019 à 16.00

23
Chapitre2 : Approches et contenus en lecture

Comme son nom l’indique, cette méthode d’apprentissage de la lecture est


rassemble deux techniques. Elle base ses fondements sur un mélange des deux
méthodes citées précédemment : la méthode globale et la méthode syllabique.
Les enfants 18

1.4. La méthode naturelle :


La méthode naturelle permet un apprentissage de lecture pour les élèves de CP.
Ils apprennent de manière autonome avec l’aide de l’enseignant qu’il les amène
dans la bonne direction. Le professeur envoie des pistes de réflexions qui
permettent à l’enfant de chercher et de comprendre par lui même. 19

Cette méthode permet aux apprenants d’être fiers parce qu’elle les donne l’envie de
remarquer leurs amélioration d’apprendre à lire de façon significative et d’oublier
l’effort d’apprendre, ils lisent d’une manière autonome avec l’aide de leurs
enseignants. Elle les donne ainsi la motivation et le plaisir d’apprentissage la lecture
car il étudie la langue de sa langue.

2. Comment aider l’élève en difficulté de lire ?

Paul cortès a donné des affichages et des fiches techniques pour les utiliser en
classes : Un affichage illustrant les « processus de décodage de base », cet affichage
Permet aux apprenant de cycle primaire d’apprendre à lire facilement ce sont des
techniques qui facilitent l’apprentissage de la lecture. Le maître Paul cortès a
proposé ainsi des techniques et la fonction de la lecture.

Ce processus de décodage de base, va permettre aux apprenants à comprendre la


base de la lecture. Parmi ces procédures :

18
http://www.methode-de-lecture.com/ consulté le 19/01/2019 à 16.00
19
http://www.methode-de-lecture.com/methode-naturelle/ consulté le 2/01/2019

24
Chapitre2 : Approches et contenus en lecture

2.1. Procédure globale20

20
http://www.aled.pro/page-304178.html /consulté le 08-12-2018 à 09.00.

25
Chapitre2 : Approches et contenus en lecture

2.2. Assemblage des syllabes en mots et signification du mot, assemblage des


mots en phrase et signification de la phrase :21

Le but de cet affichage est d’aider les élèves à apprendre et de faire la différence
entre les lettres de l’alphabet et les sons (relation graphème/phonème (simple) et des
affiches illustrant les processus de décodage de base.

Ces associations grapho-phonique concernent d’abord les voyelles, ainsi que les
consonnes celles dont la graphie ne génère qu’un seul son (cas de la lettre b qui ne
génère qu’un seul phonème(b) .les consonnes sont ensuite abordées générant

21
http://www.aled.pro/page-304178.html /consulté le 08-12-2018 à 09.00.

26
Chapitre2 : Approches et contenus en lecture

plusieurs phonèmes (cas de la lettre qui génère les deux phonèmes (k) et (s) ainsi
que les combinaisons de deux consonnes générant un seul phonème (cas des lettres
ph qui génèrent le phonème).

Il y a aussi les différents sons de certaines lettres de deux ou trois lettres (relation
graphème /phonème. Par exemple la lettre (e) : 22

22
- http://www.aled.pro/page-301699.html,consult%C3%A9 consulté le 03.12.2018 à 10.20

27
Chapitre2 : Approches et contenus en lecture

28
Chapitre2 : Approches et contenus en lecture

Devant des lettres « jumelles » :23

23
- http://www.aled.pro/page-301699.html,consult%C3%A9 consulté le 03.12.2018 à 10.20.

29
Chapitre2 : Approches et contenus en lecture

Les procédures de lecture aboutie :24

Le but de cette affiche est d’apprendre les trois principales stratégies


d’identification de mot pratiquées par tout lecteur abouti :

L’identification par la voie indirecte (découpage phonologique)

L’identification par la voie directe (reconnaissance orthographique)

L’anticipation (déduction contextuelle syntaxique et sémantique)

24
http://www.aled.pro/page-308952.html consulté le 05/02/2019 à 17.00

30
Chapitre2 : Approches et contenus en lecture

Ce dernier chapitre de la partie théorique était entièrement consacré à présenté


quelques méthodes d’enseignement-apprentissage de cette matière dans le milieu
scolaire et nous avons vu aussi les méthodes qui aident l’élève en difficulté de lire.

31
Chapitre2 : Approches et contenus en lecture

Partie 2

Cadre pratique

32
Chapitre 1 : Présentation des données et des outils d’analyse

Chapitre 1 :

Présentation des données et des outils


d’analyse

33
Chapitre 1 : Présentation des données et des outils d’analyse

Introduction

Le présent chapitre est pratique. Dans ce qui suit, nous allons essayer de cerner les
différents problèmes éventuels que peuvent rencontrer les élèves de 4éme année
primaire lors de l’activité de lecture.

Pour repérer ces problèmes, nous allons procéder à une observation dans deux
groupes d’élèves différents au sein de l’école primaire « Embarak El Mili » qui se
situe à la daïra de El Maleh de la wilaya d’Ain- Témouchent et ceci, dans le but de
répondre à notre problématique. L’objectif de ce travail est de confirmer ou
d’infirmer les hypothèses avancées dans l’introduction de ce mémoire.

Premièrement, nous allons présenter le lieu et le public de l’expérimentation


(l’établissement, les deux groupes….), les grilles d’évaluation, la description de
l’instrument de recherche. Nous avons assisté à des séances de lecture pour recenser
directement les difficultés rencontrées par les apprenants de 4ap durant cette
activité.

Nous avons proposé le même support aux deux classes, lors de leur lecture nous
avons évalué tout d’abord leur lecture selon divers critères : la manière de lire : L
Fluidité de lecture, vitesse de la lecture, les pauses, reconnaissance des lettres,
Reconnaissance des syllabes, Reconnaissance des mots nouveaux, les consonnes,
Les voyelles.

1. Présentation du lieu et du public de l’expérimentation

Notre échantillon comporte 20 élèves scolarisés dans une classe de 4éme année
primaire reparti dans l’école, Embarak El Mili qui se situe à El Maleh wilaya
d’Ain- Témouchent, nous l’avons choisi parce que nous travaillons comme des
enseignantes dans cette école. Nous avons séparé la classe en deux groupe, groupe
expérimental et groupe témoin et chaque groupe contient dix élèves.

34
Chapitre 1 : Présentation des données et des outils d’analyse

Nous avons choisi une seul classe de 4éme année primaire, notre enquête a duré
deux semaines du mois de février .l’effectif d’élèves de cette classe est 20, ils sont
âgés entre 8 et 11 ans. Les élèves de 4éme année primaire étudient le français trois 3
fois par semaines et chaque séance dure une heure et demi. Les séances sont
réparties comme suit :

Dimanche : de 13h à 14.30

Mardi : de 08h.00 à 09h30

Jeudi : 09h30 à 11h15

Nous avons remarqué aussi que la progression d’une séquence d’apprentissage en


4ème année du cycle primaire s’effectue comme suit :

1er jour 2éme jour 3éme jour


Oral Conjugaison Grammaire
compréhension 45° minutes 45° minutes
45° minutes Lecture Orthographe
Vocabulaire compréhension 45° minutes
45° minutes 45° minutes
4éme jour 5éme jour 6éme jour
Entrainement à Dictée Evaluation
l’écrit 45° minutes 45° minutes
45° minutes Réalisation un projet Comptine/ poème
Production écrite 45° minutes 45° minutes
45° minutes

Commentaire des données

À partir de ce tableau nous pouvons comprendre que les activités de la lecture sont
insuffisantes, nous remarquons aussi que le volume horaire consacré à la lecture est
insuffisant, car le nombre des apprenants dépassent 30 apprenants. Sachant que la
majorité des apprenants éprouvent des difficultés en lecture, il est impossible avec

35
Chapitre 1 : Présentation des données et des outils d’analyse

un volume horaire pareil (45mnt) de les faire lire ou de contrôler le développement


de cette compétence chez eux.

2.1. Présentation de l’outil de l’expérimentation

Alors notre choix est porté sur un texte qui figure sur le manuel scolaire à la page
soixante-deux (62) et s’intitule La fête d’anniversaire. Il contient onze (11) phrases
et onze (11) lignes.

36
Chapitre 1 : Présentation des données et des outils d’analyse

3. Plan de l’expérimentation

Déroulement des séances

Nous avons réparti la classe en deux pôles groupe témoin et groupe expérimental.

3.1. Groupe témoin :

Nous avons appliqué dans ce groupe la méthode globale, et nous avons fait qu’une
seul séance avec eux.

3.1.1. Séance une (1) : (durée 45 mn)

Au début de la séance, nous avons procédé au rappel d’un travail préalable, donné
aux élevés à faire à domicile c’est la préparation de la lecture à la maison.

Dans un deuxième temps, nous avons entrepris une lecture magistrale, lente,
articulée et avec une intonation claire, où les élèves étaient tenus de suivre sur leurs
manuels. L’objet de cette pratique (la lecture magistrale) et de faciliter la
prononciation de certains mots complexes.

Dans un troisième temps, les élèves sont invités à une lecture silencieuse d’environ
une dizaine de minutes immédiatement suivie d’une lecture individuelle à haute
voix.

3.2. Groupe expérimental :

Dans ce groupe nous avons appliqué une méthode syllabique et nous avons fait trois
séances avec eux

3.2.1. Séance une (1) :

Les objectifs de cette séance c’est segmenter et combiner des syllabes, identifier
tous les graphèmes, établir la correspondance graphie-phonie et réaliser une bonne
prononciation-articulation.

37
Chapitre 1 : Présentation des données et des outils d’analyse

Au début de la séance nous avons affiché le montage syllabique sur le tableau, nous
avons entrepris une lecture magistrale, lente, articulée et avec une intonation claire.
Dans un troisième temps, les élèves sont invités à une lecture silencieuse d’environ
une dizaine de minutes immédiatement suivie d’une lecture individuelle à haute
voix, applaudir les meilleurs et pousser les autres à participer.

Nous avons demandé aux élèves de lire les syllabes affichées sur le tableau
plusieurs fois pour les apprendre par cœur.

38
Chapitre 1 : Présentation des données et des outils d’analyse

3.2.2. Séance deux (2) :

Nous avons mené plusieurs séances d’expérimentation auprès des élèves 4ap chez
l’enseignement dans une école primaire lors d’une séance de lecture compréhension
qui a pour objectif de distribuer un texte qui entrainent les élèves à découper et
segmenter les lettres pour mieux articuler d »où l’objectif de la méthode syllabique

Les objectifs de cette séance c’est :- l’apprenant sera capable d’identifier tous les
phonèmes.

-Lire les syllabes et des mots en essayant de ne pas faire des fautes.

39
Chapitre 1 : Présentation des données et des outils d’analyse

Dans cette séance nous avons écrit le texte sur le tableau en script et nous l’avons
découpé en syllabe et compté les voyelles et les consonnes même combien de
syllabe ya-t-il dans chaque mot.

Le texte :

Ya/ci/ne : Nou/s pré-pa-rons la fê-te d’a-nni-ve-rsai-re de Li-na.

(è)

Ma-ssi-ni-ssa : c’est au/jou/rd’hui son anni/ver/saire ?

(o) (è)

Ya/ci/ne : Non, c’est de/main, le 5 mars.

Ta/ni/na : Ami/ra vient à la fê/te ?

Ya/ci/ne : oui, nous in/vi/tons tous les a/mis du quartier.

Ma/ssi/ni/ssa : Li/na a quel â/ge ?

Ya/ci/ne : Elle a neuf ans.

Ma/dji/d :je vais o/ffri/r un li/vre à Li/na .Et toi ?

(è)

Ya/ci/ne : je ne sais pas ! Moi j’ai/me de/ssi/ner.

Ta/ni/na : Tu fais un jo/li de/ssin. C’est une i/dée for/mi/da/ble !

(è)

Ma/dji/d : Li/na est une amie gé/nia/le.

40
Chapitre 1 : Présentation des données et des outils d’analyse

Nous avons lu les syllabes à haute voix, et le faire répéter par les apprenants, nous
avons demandé aux élèves de lire les syllabes plusieurs fois dans l’objectif de les
aider à reconnaître les syllabes en les identifiant et en les prononçant,

Nous avons joué le dialogue de ce texte avec les élèves pour donner la motivation
de la lecture aux élèves, puis, les élèves passaient au tableau pour jouer le dialogue
entre eux.

3.2.3. Séance trois (3) :

Nous présentons aux élèves le texte qu’ils doivent lire silencieusement au moins
deux fois pour comprendre, puis ils vont lire à haute voix, nous avons demandé aux
élèves de faire une lecture en mesurant le temps et en marquant les erreurs mises par
l’apprenant.

Devant nous, nous avons un chronomètre ainsi que notre grille de recueil de donné
qui présente toute les capacités et les compétences que je souhaite évaluer en
lecture, nous avons évalué les capacités de lecture des élèves nous nous sommes
référées surtout au temps de lecture et à leur manière de lire.

Nous avons réussi à comprendre que les élèves trouvent leur motivation dans la
méthode syllabique, cette méthode donne aux élèves l’envie de lire et facilite la
lecture pour eux, grâce à notre intervention et à notre orientation, ils ont commencé
bien articuler et à mieux lire les syllabes.

41
Chapitre 1 : Présentation des données et des outils d’analyse

4. Présentation des grilles d’évaluation

42
Chapitre 1 : Présentation des données et des outils d’analyse

Les critères insérés dans le tableau sont définis ainsi :

Fluidité de lecture : c’est la spontanéité que l’apprenant utilise pour mieux


comprendre le processus et la compréhension dans une séance de lecture.

Vitesse de la lecture : c’est le début et l’intonation utilisé par l’élève l’ordre d’une
séance de compréhension.

Les pauses : ce sont les coupures et le réputer détecté dans le processus de la


lecture

Reconnaissance des lettres : c’est l’alternation et la combinaison des lettres et des


mots pour fournir un sens.

Reconnaissance des syllabes et des mots nouveaux : la segmentation et la


scansion des lettres et des voyelles.

Les consonnes et les voyelles : dans l’alphabet français et l’API en général, les
consonnes sont répartir en vingt consonnes et les voyelles sont répartit en six.

La prononciation : c’est un processus qui détermine la nature des sons.

La correspondance graphème-phonème : sont la correspondance


graphophonologique qui est à la base des passages de la langue écrite dans
l’objectif d’identifier les mots dans une langue cible.

La lecture à haute voix : est un processus mental qui sert à articulé et à prononcé
les lettres dans une langue écrite dans l’objectif de détecter le sens.

Nous avons essayé de parler du déroulement des séances avec les deux groupes et
nous avons présenté le tableau de la grille d’évaluation avec les critères
d’évaluation des deux groupes de 4éme année primaire le groupe témoin et le
groupe expérimental et plus précisément lors de l’activité de lecture .comme nous
l’avons supposé dans l’introduction, la majorité des apprenants et surtout de groupe
témoin ont de différent problèmes de lecture entre autre.
43
Chapitre 1 : Présentation des données et des outils d’analyse

Chapitre 2 :
Analyse des données de
l’expérimentation

44
Chapitre 2 Analyse des données de l’expérimentation

Les différentes erreurs de lecture que nous allons relever pour chaque élève révélant
ainsi des phonèmes qui peuvent gêner les élèves en fonction de la méthode de
lecture utilisée. A partir de ces erreurs, je vais observer les stratégies opérées pour
lire.

Nous voulons faire une comparaison des résultats de lecture dans les deux groupes,
le groupe témoin et le groupe expérimental pour voir les avantages que pourrait
avoir la méthode syllabique. Enfin nous allons passer à l’analyse des résultats.

45
Chapitre 2 Analyse des données de l’expérimentation

46
Chapitre 2 Analyse des données de l’expérimentation

47
Chapitre 2 Analyse des données de l’expérimentation

48
Chapitre 2 Analyse des données de l’expérimentation

49
Chapitre 2 Analyse des données de l’expérimentation

Pour avoir des résultats palpables nous avons tracé le tableau si dessus et nous
avons comparé la lecture magistrale des deux publics.

3. Analyse et comparaison des résultats de l’expérimentation

Nous allons comparer des résultats de lecture dans les deux groupes, témoin et
expérimental.

La lecture a haute voix

La fluidité de la lecture :

- Le groupe témoin :

Le public pratiquant la méthode globale (6/10) approuve des difficultés, ils ont une
lecture assez lente, ils lisent avec hésitation, les quatre restant leur niveau était varié
entre assez bien (2) et bien (1) et très bien (1).

- Le groupe expérimental :

Tandis que le public dont l’apprentissage de la lecture s’effectuait par une méthode
syllabique, leur lecture étais plus fluide, ils lisent convenablement .le degré de cette
fluidité varie entre très bien (5) bien (3) assez bien (2).

Nous avons remarqué qu’il était une absence majoritaire de la lecture qualifiant de
mauvais. Exemple : élève 7

La vitesse de la lecture :

- Le groupe témoin :

Dans ce groupe un élève était lecteur que nous jugeons très bien, les autres ils ont
besoin beaucoup plus de temps pour lire un mot. Leur niveau variait entre mauvais
(5) assez bien (1) bien (1) très bien (1).

50
Chapitre 2 Analyse des données de l’expérimentation

- Le groupe expérimental :

Contrairement au public de la méthode syllabique (7/10) ont lu la avec une vitesse,


deux apprenant qui nous avons jugée sa lecture comme mauvais, un seul apprenant
leur lecture est qualifié bien.

Nous pouvons supposer que les élèves du deuxième groupe ont une lecture plus
fluide et plus rapide que ceux de les élèves de 1ér groupe car le fait d’aborder le
texte avec une méthode syllabique leur permet d’acquérir ce processus de lecture
par groupe de mots que le premier public n’ont pas du tout.

La méthode globale ne permet le développement de celui-ci, ce qui pourrait rendre


la lecture laborieuse pour les élèves et ils pourraient s’en désintéresser trouvant son
apprentissage trop long et pénible.

Les pauses :

- Le groupe témoin :

Un enfant (1/10) qui a fait des pauses très courtes, les autres faisaient beaucoup plus
des pauses leur niveau varié entre mauvais (7) assez bien (2).

- Le groupe expérimental :

Quatre apprenants sur dix (4/10) n’ont pas fait des pauses et tous les autres
apprenants sans exceptions faisaient des pauses (6/10).

Presque les deux publics faisaient des pauses durant leur activité de lecture parce
qu’ils réfléchissaient et prononçaient les mots en murmurant avant de les lire a
haute voix

51
Chapitre 2 Analyse des données de l’expérimentation

La correspondance graphème phonème

La connaissance des lettres

- Le groupe témoin :

Nous avons noté des résultats entre mauvais assez bien et bien. (6) des apprenants
ont identifié les lettres mais ils confondaient entre certains sons (b) et (p), (b) et (d),
(f) et (v), (s) et (z).

- Le groupe expérimental :

Ce qui est remarquable c’est qu’on a noté une absence totale des résultats mauvais.

Le résultat variait entre assez bien (3/10), bien (3/10) très bien (4/10).

- Commentaire :

La majorité des élèves du groupe témoin ont échoué à reconnaitre les mots qu’ils
ont déjà déchiffrés , nous constatons qu’ils ne métrisent pas le système alphabétique
de la langue française et qu’ils confondent certaines lettres comme « p » et « b » ,
« d » et « b » « f » et « v »... etc. par contre l’autre groupe a réussi à reconnaitre un
nombre considérable de mot.

Connaissance des syllabes :

- Groupe témoin :

Pour ce groupe la majorité des apprenants ont éprouvé de difficultés de distinguer


les syllabes, pour ceux qui ont éprouvé des difficultés, nous pouvons constater que
ces apprenants n’arrivent pas à distinguer entre les syllabes suivantes : pe /be ,
ve/fe ……..

- Le groupe expérimental :

52
Chapitre 2 Analyse des données de l’expérimentation

Ces apprenants lisaient les syllabes d’une manière très fluide pas conséquente assez
rapidement sans rencontrer de difficultés particulières, et quand les apprenants sont
face à un blocage, ils recourent au montage syllabique.

Les élèves du groupe témoin ne lisent pas de façon fluide nous pouvons dire que
leur lecture est lente, haché parce qu’ils prennent beaucoup de temps à lire les
syllabes, par contre les apprenants de l’autre groupe ont mis pour la majorité moins
de temps à lire des syllabes que les apprenants de l’autre groupe, Leur stratégie de
lecture leur permet d’avoir une bonne lecture.

Reconnaissance des mots nouveaux :

Six apprenants de groupe témoin n’arrivent pas à reconnaitre certains mots déjà lus
et arrivent difficilement à les déchiffrer entre « aujourd’hui », « anniversaire »,
« neuf ans », etc. Nous remarquons que devant certains mots, la majorité des
élèves perdaient le fil de la lecture. Par contre les apprenants de la méthode
syllabique ne trouvaient pas de problèmes quand ils lisaient.

La prononciation :

Les consonnes :

- Le groupe témoin :

Il y’avait des apprenants qui avaient une prononciation correcte et des apprenants
qui avaient des confusions entre le [p] et [b], le [v] et [f].

- Le groupe expérimental :

La prononciation des consonnes nous la voyons correcte sauf ces confusions entre
le p] et [b], le [v] et [f],

53
Chapitre 2 Analyse des données de l’expérimentation

Le problème de ces difficulté qu’on a vu est du probablement au manque des


séances de phonétique et de la lecture systématique.

Les voyelles :

Pour le groupe témoin six (6) apprenants ont éprouvé des difficultés de
reconnaissance des voyelles. Nous avons remarqué qu’il y a des confusions entre les
sons proches, deux (2) Entre eux ont pu connaître quelques sons et deux autres ont
un assez bien niveau de connaissance des voyelles, nous concluons que ce sont des
élèves qui préparent leurs leçons chez eux et qui reçoivent certainement une aide
parce que nous constatons qu’ils prononcent correctement.

Par contre l’autre groupe la majorité de ses apprenants soignent leur articulation des
voyelles quand ils lisent .ceci peut expliquer par le fait de la méthode syllabique.

L’analyse des résultats de l’enquête montre que , d’une façon générale , l’apprenant
en 4éme année primaire rencontre des problèmes pendant la lecture les problèmes
rencontrés et les plus récurrents sont ceux que rencontre n’importe quel apprenant
devant une langue étrangère : problèmes de compréhension , mauvaise maitrise du
code graphique , mauvaise articulation , confusion entre certaines lettres ,lecture
lente , haché, …..

Un grand nombre d’élèves ont une mauvaise articulation, ils ont des difficultés à
prononcer certains mots, la plupart entre eux lisent lentement. Ils ne maitrisent pas
bien le système alphabétique de la langue étrangère et ils confondent entre certaines
lettres [p], [b], [q] et [d].

Par contre les apprenants de l’autre groupe étaient (lecteur) .leur manière de lire est
assez fluide grâce a cette méthode de lecture. La méthode syllabique qui est
dépréciée, elle est aussi efficace qu’une méthode globale.

54
Chapitre 2 Analyse des données de l’expérimentation

Nous avons remarqué que le temps consacré à l’enseignement de la lecture n’est pas
suffisant. De même les textes et les thèmes proposés ne sont pas adéquats avec le
niveau des élèves.

55
Chapitre 2 Analyse des données de l’expérimentation

Conclusion générale

56
Conclusion générale

Ce mémoire m’a permis de répondre à mes interrogations que j’avais au départ


sur l’apprentissage de la lecture .j’ai appris beaucoup en ce qui concerne les
différentes méthodes de lecture existantes et leur application en classe grâce à mes
lectures théoriques.

Le choix d’une méthode de lecture n’est pas facile pour un enseignant de cycle
primaire car c’est sur celle-ci qu’il s’appuiera toute l’année. Il est difficile de faire
un choix sans voir le niveau des élèves préalablement. Grace à cette recherche, j’ai
pu me conforter dans l’idée que la méthode de lecture est certes importante.

Ce mémoire de recherche m’a permis de me rendre compte des difficultés à mettre


en œuvre un protocole expérimental. L’objectif de notre recherche était de trouver
une solution aux difficultés qui accompagnent l’apprentissage de la lecture en
quatrième année du cycle primaire.

A la fin de ce travail, nous pouvons dire que l’utilisation de la méthode syllabique


est plus efficace que les autres méthodes, elle facilite à l’apprenant de 4éme année
primaire l’apprentissage sans aucune difficulté.

Ce mémoire m’a aussi beaucoup apporté pour ma future carrière d’enseignante. J’ai
pu voir également sur le terrain l’’efficacité de ces deux méthodes sur les élèves et
me faire une idée de la méthode que je pourrais choisir en tant qu’enseignante de
cycle primaire.

Les élèves doivent s avoir de lire pour maîtriser toutes les autres disciplines
scolaires. C’est ce qui constitue la grande difficulté « d’apprendre à apprendre » à
lire. L’importance de cette compétence est rappelée en permanence dans les
programmes car de nombreux élèves arrivent aujourd’hui au collège sans savoir lire
correctement.

57
Conclusion générale

L’apprentissage par le biais de la méthode syllabique aide pour transgresser les


obstacles et les blocages lors d’une activité de lecture qu’une méthode globale.

Les apprenants du groupe expérimental n’ont pas eu de problème pour la


prononciation des lettres. Ceci pourrait s’expliquer du fait qu’avec cette méthode,
que ces élèves lisaient d’une manière très fluides, rapidement sans rencontrer de
difficultés particulières.

Enfin nous pouvons dire que nous avons pu savoir quelles sont, les difficultés de la
lecture rencontrée par les apprenants de 4éme années du cycle primaire et que
l’application d’une méthode syllabique est plus efficace pour améliorer le niveau
des élèves en lecture en français langue étrangère FLE que les autres méthodes
surtout qu’une méthode globale, elle permet d’apprendre à lire plus vite et mieux.

58
Références bibliographiques

1. Les ouvrages :

1- GREGOIRE, Jacques et PIERART, Bernadette. 1994. Evaluer les troubles de la


lecture : les nouveau modèles théoriques et leurs implications diagnostiques.
Bruxelles. De Boeck.

2-LE PAILLEUR, Monique, MAGNY, Gisèle et CARDIN, Dominique. 2002.


Apprendre à lire aujourd’hui. Québec français.

3- BELKHIRAT, Abdelhadi. 2003. Précis de phonétique et de phonologie. Dar El


Hadith Lil- KITAB. Alger.

4- LEON, Monique et LEON, Pierre. 1997. La prononciation du français. Nathan.


Paris.

2. Les articles :

1-VALDOIS, Sylviane. 2010/1 (Vol. XV). « Evaluation des difficultés


d’apprentissage de la lecture ». Dans Revue française de linguistique appliquée. PP.
89-103.

2- LEVY, Clara. 2002. “Chartier Anne-Marie, Hébrard Jean, Discours sur la lecture
(1880-2000) ». Dans Revue française de sociologie. PP. 806-809.

3- Les dictionnaires :

1-Dictionnaire Larousse. 2008. Paris.

2- Dictionnaire Le petit Robert. 1996. Paris.

3-CUQ, Jean-Pierre. 2003. Dictionnaire de didactique du français langue étrangère


et seconde. CLE International. Paris.

59
Références bibliographiques

4- Les sitographies

1- http://classeur.numerique.pagesperso-
orange.fr/College/grammaire/paragraphe.html consulté le 10-05-2019 à 14.00

2- http://www.grandiravecnathan.com/a-lecole/les-difficultes-de-lecture.html
consulté le 3/02/2019 à 00.30

3- http://www.methode-de-lecture.com/ consulté le 19/01/2019 à 16.00

4- http://www.methode-de-lecture.com/methode-naturelle/ consulté le 2/01/2019

5- http://imagesetlangages.fr/animations_pedagogiques/REP-plus/le-decodage.pdf/
consulté le 10/03/2019 à 00.30

6- http://www.aled.pro/page-304178.html consulté le 08-12-2018 à 09.00

7- http://www.aled.pro/page-301699.html,consult%C3%A9 consulté le 03.12.2018


à 10.20

8- http://www.aled.pro/page-308952.html consulté le 05/02/2019 à 17.00

60
Tables des matières

Remerciement
Dédicace
Sommaire
Introduction générale
Partie 1 : cadre théorique
Chapitre 1 : la lecture dans l’enseignement- apprentissage du FLE
Introduction …………………………………………………………............ 11
1. Définition de la lecture ........................................................................…... 12
1.1. Qu’est ce que lire ? ..........................................................................…. 13
1.2. Quelques concepts didactiques relatifs à la lecture….……………….. 13
1.2.1. Le phonème ……………………………...………………………... 13
1.2.3. Le graphème ………………………………..……………………... 13
1.2.4. La syllabe ...……...…………………………………………………. 13
1.2.5. Le mot ………………...……………………………………………. 14
1.2.6. La phrase ………………...…………………………………………. 15
1.2.7. Le paragraphe ...……………..……………………………………… 15
3. Type de lecture ..…………………….…………………………………… 15
3.1. La lecture à voix haute ………..….………………………………….. 15
3.2. La lecture silencieuse …………………………………….…………... 15
4. Les difficultés de la lecture ………………………………………...……... 16
4.1. Déchiffrer les mots ………………………………………….………… 16
4.2. Comprendre le sens des mots ………………………………………… 16
5. Les difficultés rencontrées par les élèves ……………………….………… 16
5.1 Pourquoi apprend-on à lire ? ………………………………………….. 17
5.2. Lire pour comprendre ………………………………………………… 17
5.3. Lire pour s’informer …………………………………………………… 18

61
Tables des matières

5.4. Lire pour communiquer à l’école primaire …………………………….. 18


5.5. Lire pour agir ....………………………………………………………... 18
5.6 Lire pour le plaisir ……………………………………………………... 19
6. Quelque définition utiles ……………………………………………….….. 19
6.1. Le déchiffrage ……………………………………………………….… 19
6.2. Le décodage ……………………………………………………... …... 19
6.3. La compréhension ……………………………………………….....…. 19
7. Les erreurs commises lors de la lecture …………………………… ……… 20
7.1. La phonétique ……………………………………...………………… 20
7.2. La prononciation …………………………………..…………………... 20
Conclusion ………………………………………………..…………………… 20
Chapitre 2 : approche et contenus en lecture
1. Les méthodes d’enseignement/apprentissage de la lecture ……………...…. 22
1.1. La méthode syllabique …………………………………………………. 22
1.2. La méthode globale ……………………………………………………... 22
1.3. La méthode mixte …………………………………………………..….. 22
1.4. La méthode naturelle …………………………………………..………. 23
2. comment aider l’élève en difficulté de lire ? ……………………..…………. 23
2.1. Procédure globale ……………………………………………..……….... 24
2.2. Assemblage des syllabes en mots ………………………………………... 25
2.3. Devant des lettres « jumelle » ……………………………………………. 28
2.4. Les procédures de lecture aboutie ………………………………………... 29
Conclusion ……………………………………………………………………… 30
Partie 2 : cadre pratique
Chapitre 1 : présentation des données et des outils d’analyse
Introduction …………………………………………………………………….. 33

62
Tables des matières

1. Présentation du lieu et du public de l’expérimentation ……………………. 33


2. Présentation de l’outil de l’expérimentation ……………………………….. 35
3. Plan de l’expérimentation …………………………………………………... 36
3.1. Déroulement des séances ……………………………………………….…. 36
3.1. Groupe témoin …………………………………………………………..… 36
3.1.1. Séance une (1) ………………………………….……………………… 36
3.2. Groupe expérimental ……………………………………………………….. 36
3.2.1. Séance une (1) ……………………………………………………….. 36
3.2.2. Séance deux (2) ………………………………………………………. 38
3.2.3. Séance trois (3) ……………………………………………………….. 40
4. Présentation des grilles d’évaluation ………………………………………... 41
Chapitre 2 : analyse des données de l’expérimentation
Introduction …………………………………………………………………….. 44
1-Présentation des résultats de l’expérimentation ……………………….……… 45
1.1. Résultats obtenus chez le groupe expérimental …………………………. 45
1.2. Résultat obtenus chez le groupe témoin …………………………………. 46
2. Les mots ayant posé des difficultés à être lus ….……………………………… 47
2.1. Les mots ayant posé des difficultés à être lus chez le groupe témoin …....... 47
2.2. Les mots ayant posé des difficultés à être lus chez le groupe expérimental.. 48
3. Analyse et comparaison des résultats de l’expérimentation ……………….….. 49
Conclusion ………………………………………………………………………. 52
Conclusion générale …………………………………………………………….. 54
Bibliographie ……………………………………………………………………. 57
Table des matières ……………………………………………………………….. 59
Annexes

63
Annexes

64
Annexes

65
Annexes

Élève 1 : M.A

Yacine : Nous préparons la fête d’anniversaire de Lina.

Massinissa : c’est aujourd’hui son anniversaire ?

Yacine : Non, c’est demain, le 5 mars.

Tanina : Amira vient à la fête ?

Yacine : oui, nous invitons tous les amis du quartier.

Massinissa : Lina a quel âge ?

Yacine : Elle a neuf ans.

Madjid :je vais offrir un livre à Lina .Et toi ?

Yacine : je ne sais pas ! Moi j’aime dessiner.

Tanina : Tu fais un joli dessin. C’est une idée formidable !

Madjid : Lina est une amie géniale.

Élève 2 :N.F

Yacine : Nous préparons la fête d’anniversaire de Lina.

Massinissa : c’est aujourd’hui son anniversaire ?

Yacine : Non, c’est demain, le 5 mars.

Tanina : Amira vient à la fête ?

Yacine : oui, nous invitons tous les amis du quartier.

Massinissa : Lina a quel âge ?

Yacine : Elle a neuf ans.

Madjid :Je vais offrir un livre à Lina .Et toi ?

Yacine : je ne sais pas ! Moi j’aime dessiner.

Tanina : Tu fais un joli dessin. C’est une idée formidable !


66
Annexes

Madjid : Lina est une amie géniale.

Élève 3 : G.M

Yacine : Nous préparons la fête d’anniversaire de Lina.

Massinissa : c’est aujourd’hui son anniversaire ?

Yacine : Non, c’est demain, le 5 mars.

Tanina : Amira vient à la fête ?

Yacine : oui, nous nous invitons tous les amis du quartier.

Massinissa : Lina a quel âge ?

Yacine : Elle a neuf ans.

Madjid : je vais offrir un livre à Lina .Et toi ?

Yacine : je ne sais pas ! Moi j’aime dessiner.

Tanina : Tu fais un joli dessin. C’est une idée formidable !

Madjid : Lina est une amie géniale.

Élève 4 : S.Y

Yacine : Nous préparons la fête d’anniversaire de Lina.

Massinissa : c’est aujourd’hui son anniversaire ?

Yacine : Non, c’est demain, le 5 mars.

Tanina : Amira vient à la fête ?

Yacine : oui, nous invitons tous les amis du quartier.

Massinissa : Lina a quel âge ?

Yacine : Elle a neuf ans.

Madjid : je( pause parce qu’elle est hésitante) vais offrir un livre à Lina .Et toi ?

Yacine : je ne sais pas ! Moi j’aime dessiner.


67
Annexes

Tanina : Tu fais un joli dessin. C’est une idée formidable !

Madjid : Lina est une amie géniale

Élève 5 :Ghr-M

Yacine : Nous préparons la fête d’anniversaire de Lina.

Massinissa : c’est aujourd’hui son anniversaire ?

Yacine : Non, c’est demain, le 5 mars.

Tanina : (pause de 3 seconde car il murmurait) Amira vient à la fête ?

Yacine : oui, nous invitons tous tous les amis du quartier.

Massinissa : Lina a quel âge ?

Yacine : Elle a neuf ans.

Madjid :Je vais offrir un livre à Lina .Et toi ?

Yacine : je ne sais pas ! Moi j’aime dessine [ desin ]

Tanina : Tu fais un joli dessin. C’est une idée formidable !

Madjid : Lina est une amie géniale.

Élève 6 : M.R

Yacine : Nous préparons la fête d’anniversaire de Lina.

Massinissa : c’est aujourd’hui son anniversaire ?

Yacine : Non, c’est demain, le 5 mars.

Tanina : Amira vient à la fête ?

Yacine : oui, nous invitons tous les amis du quartier.

Massinissa : Lina a quel âge ?

Yacine : Elle a neuf ans.

Madjid :je vais offrir un livre à Lina .Et toi ?


68
Annexes

Yacine : je ne sais pas ! Moi j’aime dessiner.

Tanina : Tu fais un joli dessin. C’est une idée formidable !

Madjid : Lina est une amie géniale.

Élève 7 : S.L

Yacine : Nous prépare [prepar] la fête d’anniversaire de Lina.

Massinissa : c’est aujourd’hui son anniversaire ?

Yacine : Non, c’est (pause, il réfléchissait et prononçait le mot, il le murmurait


d’abord) demain, le 5 mars.

Tanina : Amira vient à la fête ?

Yacine : oui, nous invitons tous (pause de 4seconde)les amis du quartier.

Massinissa : Lina a quel âge ?

Yacine : Elle a neuveu. [ nøvø ]

Madjid :je vais offrir un livre à Lina .Et toi ?

Yacine : je ne sais pas ! Mé [ Me ] j’aime dessiner.

Tanina : (pause de 6 secondes, cela est du que l’enfant n’est pas encore su
développer une compétence articulatoire) Tu fais un joli dessin. C’est une idée
formidable !

Madjid : Lina (pause de 3 secondes en murmurant le mot d’abord) est une anie [ani]
géniale.

Élève 8 :M.M

Yacine : Nous préparons la fête d’anniversaire de Lina.

Massinissa : c’est aujourd’hui son anniversaire ?

Yacine : Non, c’est demain, le 5 mars.

Tanina : Amira vient à la fête ?

69
Annexes

Yacine : oui, nous invitons tous les amis du quartier.

Massinissa : Lina a quel âge ?

Yacine : Elle a neuf ans.

Madjid :je vais offrir un livre à Lina .Et toi ?

Yacine : je ne sais pas ! Moi j’aime dessiner.

Tanina : Tu fais un joli dessin. C’est une édée [ede] formidable !

Madjid : Lina (pause de 3 secondes il réfléchissait et prononçait le mot en le


murmurant d’abord) est une amie géniale.

Élève 9 : S .K

Yacine : Nous préparons la fête d’anniversaire de Lina.

Massinissa : c’est aujourd’hui son anniversaire ?

Yacine : Non, c’est demain, le 5 mars.

Tanina : Amira vient à la fête ?

Yacine : oui, nous invitons tous les amis du quartier.

Massinissa : Lina a quel âge ?

Yacine : Elle a neuf ans.

Madjid :je vais offrir un livre à Lina .Et toi ?

Yacine : je ne sais pas ! Moi j’aime dessiner.

Tanina : Tu fais un joli dessin. C’est une idée formidable !

Madjid : Lina est une amie géniale.

70
Annexes

Le groupe témoin

Élève 1 : C.A

Yacine : Nous préparons la fête d’anniversaire de Lina.

Massinissa : c’est aujourd’hui son anniversaire ?

Yacine : Non, c’est bemain [bəmɛ]̃ le 5 mars.

Tanina : Amira vient à la fête ?

Yacine : oui, nous infitons [ɛf̃ itɔ̄ ] tous les amis du quartier.

Massinissa : Lina a quel âge ?

Yacine : Elle a neuf ans.

Madjid :je vais offrir un livre à Lina .Et toi ?

Yacine : je ne sais pas ! Moi j’aime dessiner.

Tanina : Tu fais un joli dessine. [ desin ] C’est une ibée [ibe] formidable !

Madjid : Lina est une zamie [zami] géniale.

Élève 2 : W. S

Yacine : Nous prépare [pʁepaʁ ] la fête d’anniversaire de Lina.

Massinissa : c’est aujourd’hui anniversaire ?

Yacine : Non, c’est demain, le 5 mars.

Tanina : Amira (pause de 3 seconde) bient [bjɛ]̃ à la fête ?

Yacine : oui, nous (pause de 4 seconde en le murmurant avant de le lire à haute


voix) infitons [ɛf̃ itɔ̃ ] to [to] les amis de [də] quartier.

Massinissa : Lina a quel âge ?

Yacine : Elle a neuf ans.

71
Annexes

Madjid :je fais [fɛ] oformidable [ɔfɔʁmidabl] un livre à Lina .Et toi ?

Yacine : je ne sais pas ! Moi j’aime dessi[desi ] .

Tanina : Tu fais un joli dessine [desin ] C’est une idée formidable !

Madjid : Lina est une amie guéniale [ɡenjal] .

Élève 3 : S.I

Yacine : Nous préparé [pʁepaʁe ] la fête d’anniversaire de Lina.

Massinissa : (pause de 6 secondes parce qu’il n’arrivait pas à reconnaitre ces mot il
arrivait difficilement à les déchiffrer) c’est jour[ʒuʁ] son anniversete? [anivɛʁsɛt ]
(il a influencé par les mots arabes)

Yacine :(pause de 5 seconde) Non, c’est demain, le 5 mars.

Tanina : Amira fient [fjɛ̃ ] à la fête ?

Yacine : oui, nous invitons tous les samis [sami ] du quartier.

Massinissa : Lina a quel âge ?

Yacine : Elle a neuf ans.

Madjid :je vais ( pause de 8 secondes) offrir un livre à Lina .Et toi ?

Yacine : je( pause de 6 secondes) ne sais pas ! Mo [mo] (pause de 10 secondes


)j’aime dessiner.

Tanina : Tu fais une joli ( pause de 4 secondes) dessin. C’est une ibée [ ibe]
formidable !

Madjid : Lina est une amie géniale.

Élève 4 : M.K

Yacine : Nous brébarons [ bʁebaʁɔ̃ la fête d’anniversaire de Lina.

Massinissa : c’est aujourd’hui son anniversaire ?

72
Annexes

Yacine : Ne [nə] , c’est demain, le 5 mars.

Tanina : Amira vient à la fête ?

Yacine : oui, no [no] infitons[ɛf̃ itɔ̃ ] tous [tu ]les amis du quartier.

Massinissa : Lina a quel âge ?

Yacine : Elle a neuf ans.

Madjid :je vais offrir un livre à Lina .Et toi ?

Yacine : je ne sais pas ! Moi j’aine [ɛn] dessine[desin ].

Tanina : Tu fais un joli dessin. C’est une( pause car il murmurait) idée formidable !

Madjid : Lina est une zamie [zami] guéniale [genijal].

Élève 5 : S.Z

Yacine : Nous réstorani [ ʁestoʁanila fête( pause de 6 secondes) d’anniversaire de


Lina.

Massinissa (pause) aujouri ( pause de 8 secondes)son frase [fʁaz] ?

Yacine : Non, c’est demain, le 5 mars.

Tanina : Amira pause fient [fjɛ]̃ à [a ][ la fate [lafat] ?

Yacine : oui, nous infitons[ɛf̃ itɔ̃] tousse[tus] les amis du quartier.

Massinissa : Lina (pause de 6 seconde parce qu’il n’arrive pas à reconnaitre certains
mots) a quel âge ?

Yacine : Elle a neuf ans.

Madjid :je resera [ʁəzʁa] offrir un livre à Lina .Et toi ?

Yacine : je re [ʁə] sais pas ! Moi j’aime dessiner.

73
Annexes

Tanina : Tu fais un joli dessin. C’est une idée formidable !

Madjid : Lina est une amie géniale.

Élève 6 :Z.l

Yakine [jakin] : Nous brébarons [bʁebaʁɔ̃] la fate [fat] d’anniversette[danivɛʁsɛt]


da[da] Lina.

Massinissa : c’est aujourd’hui son anniversaire ?

Yacine : Non, c’est demain, le 5 mars.

Tanina : pause Amira fient [fjɛ]̃ à la fête ?

Yacine : oui, nous invitons tous les samis [sami] du quartier.

Massinissa : Lina a quel âge ?

Yacine : Elle a neuf.

Madjid :je vois [ vwa] offror [ɔfʁɔʁ] un livre à Lina .Et toi ?

Yacine : je ne saise [sɛ] passe[pas] ! Moi j’aime dessine [desin ].

Élève 7 : N. M

Yacine : Nous préparons la fête d’anniversaitte [ danivɛʁsɛt ] de Lina.

Massinissa : c’est aujourd [ oʒuʁd] son anniversaire ?

Yacine : Nous[ nu], c’est demain, le 5 mars.

Tanina : Amira va[ va] à la fête ?

Yacine : oui, nous invitou [ɛñ vitu]tous les amis du quartier.

Madjid :je vais offrir un livre à Lina .Et toi ?

Yacine : je ne sais bas [ba] ! Moi ( pause de 4 seconde) j’aime dessiner.

Tanina : pause de 3 seconde Tu fais un joli dessine [desin]. C’est une idée
formidable !

74
Annexes

Madjid : Lina est une amie géniale.

Élève 8 : Z.N

Yacine : Nous prépare [ pʁepaʁ ]la fête (pause de 5 secondes) d’anniversaire de


Lima[lima].

Massinissa : c’est aujourd’hui son anniversaire ?

Yacine : Non, c’est demé [dəme], le 5 mars.

Tanina : (pause de 8 secondes) Amira vient à la fête ?

Yacine : oui, nous évitons [evitɔ]̃ tous la [la] amis da[da]quartier.

Massinissa : Lina a quol[kol] âge ?

Yacine : il a neuf ans.

Madjid :je vi [vi] offrir un livre à Lina .Et ta [ta]?

Yacine : je ne sais pas ! Moi j’aime dassine [dasin]

Élève 9 : S. F

Yacine : Nous brébarons [bʁebaʁɔ]̃ la fête ( pause) d’anniversaire de Lina.

Massinissa : c’est aujourd’hui pause son anniversaire ?

Yacine : Non, pause c’est demain, le 5 mars.

Tanina : Amira vé [ve] à la fête ?

Yacine : oui, nous invitous [ɛṽ itu] tous les amis de [də] quartier.

Massinissa : Lina a que [kə] âge ?

Yacine : Elle a neuf ans.

Madjid :je va [va] offrir un livre à Lina .Et toi ?

Yacine : je né [né] sais pé [pé] ! Mo [ mo] j’aime dessin [dɛsɛ]̃ .

Tanina : Tu vais [ vɛ] un joli dessiner. C’est une idée formidable !

75
Annexes

Résumé

La maitrise de la langue et en particulier celle de la lecture sont la


grande affaire de l’école. Lire, c’est déchiffrer les mots d’un texte
afin de comprendre et d’extraire son sens. Notre objectif principale
c’est présenter les difficultés de la lecture dans
l’enseignement/apprentissage du FLE au cycle primaire

Durant cette activité, l’apprenant éprouve plusieurs difficulté liées


au déchiffrage des mots et a la prononciation, et qui sont dues de
différents niveaux. En conséquent, l’enseignant doit adopter une
méthode convenable au de ses élèves comme la méthode
syllabique qui est la plus efficace pour apprendre à lire elle aide à
dépasser les handicaps.

Mots clés : langue, lecture, méthode, déchiffré, difficulté, syllabe.

76

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