Exercices Exorcismes
Exercices Exorcismes
Exercices Exorcismes
HENRI MICHAUX
Épreuves,
exorcismes
1940-1944
GALLIMARD
Préface
IMMENSE VOIX
Immense voix
qui boit
qui boit
Immenses voix qui boivent
qui boivent
qui boivent
Je ris, je ris tout seul dans une autre
dans une autre
dans une autre barbe
Je ris, j'ai le canon qui rit
le corps canonné
je, j'ai, je suis
ailleurs !
ailleurs !
ailleurs !
Une brèche, qu'est-ce que ça fait ?
un rat, qu'est-ce que ça fait ?
une araignée ?
Étant mauvais cultivateur je perdis mon père
non, n'apportez pas de lumière
donc je le perdis
Le commandement s'éteignit
plus de voix. Plus étouffée du moins
Après vingt ans, à nouveau, qu'est-ce que j'entends ?
Immense voix qui boit nos voix
immense père reconstruit géant
par le soin, par l'incurie des événements
Immense Toit qui couvre nos bois
nos joies
qui couvre chats et rats
Immense croix qui maudit nos radeaux
qui défait nos esprits
qui prépare nos tombeaux
Immense voix pour rien
pour le linceul
pour s'écrouler nos colonnes
Immense « doit »« devoir »
devoir devoir devoir
Immense impérieux empois.
Avec une grandeur feinte
immense affaire
qui nous gèle
Étions-nous nés pour la gangue ?
Étions-nous nés, doigts cassés, pour donner
toute une vie à un mauvais problème
à je ne sais quoi pour je ne sais qui
à un je ne sais qui pour un je ne sais quoi
toujours vers plus de froid ?
Suffit ! Ici on ne chante pas
Tu n'auras pas ma voix, grande voix
Tu n'auras pas ma voix, grande voix
Tu t'en passeras grande voix
Toi aussi tu passeras
Tu passeras, grande voix.
LAZARE, TU DORS ?
Guerre de nerfs
de Terre
de rang
de race
de ruines
de fer
de laquais
de cocardes
de vent
de vent
de vent
de traces d'air, de mer, de faux
de frontières, de misères qui s'emmêlent
qui nous emmêlent
sous le cric, sous le mépris
sous hier, sous les débris de la statue tombée
sous d'immenses panneaux de « veto »
prisonniers dans le fumier
sous demain reins cassés
sous demain
cependant millions et millions d'hommes
s'en vont entrant en mort
sans même un cri à eux
millions et millions
le thermomètre gèle comme une jambe
mais une voix d'une stridence extrême...
et millions et millions commandés du Nord au Sud
s'en vont entrant en mort
Lazare, tu dors ? dis ?
Ils meurent, Lazare
Ils meurent
et pas de linceul
pas de Marthe ni de Marie
souvent même plus le cadavre
Comme un fou, qui pèle une huître, rit
je crie
je crie
je crie stupide vers toi
si quelque chose tu as appris
à ton tour, maintenant
à ton tour, Lazare !
ANNÉE MAUDITE
Année
année maudite
année collée
année-nausée
année qui en est quatre
qui en est cinq
année qui sera bientôt toute notre vie
Buveuse
taraudeuse
ornée de bernés
Année, la narine au vent
mais rien ne vient
Souffrance
sur ta coque vide !
Anxiété
sur ta coque vide !
Famine
sur ta coque vide !
Année, année, année
que nous ânonnons sans fin
compagnons de la cendre
des débris calcinés
poursuivis de plis
poursuivis de plaies
A quand ton vin ?
Singeuse de grandeur
mal balancée
balancée de ci de là
d'ici à là...
Et s'échappera-t-on jamais de toi ?
ÉPERVIER DE TA FAIBLESSE,
DOMINE !
LES CRAQUEMENTS
TERRASSE
ALPHABET
VOIX
Ceux qui sont venus à moi, je ne dis pas qu'ils sont à moi,
mais pourtant... et qu'il les réclame donc celui qui les croit à
lui.
Ils sont venus vers moi, confiants dans ma passivité,
abandonnant des membres qui ne leur étaient pas
nécessaires. Bras coupés, torse nu, ou dodelinant en arrière
une tête de rameaux morts ; ou capelant trois ou quatre
cimiers de plume sur un front altier, ou le front évanescent,
flottant comme une écharpe ; donateurs aux membres
toujours ouverts, naïfs, la tête en fleur, les regards en calice,
sans toutefois vouloir se faire remarquer, telles dans les
champs les fleurs aux mille compagnes.
Ils sont venus et plus souvent que tout autre, il est venu,
l'unique, le Roi au cerveau-œil, à la plume bifide, Roi pour
connaître le clayonnage des humaines affaires. Roi pacifique
au ventre de fontaine. Roi aux palmes.
Cherchant un compagnon, je trouvai un roi. Fixes et fixés,
lui et moi, son regard phare dans le globe de ma vie.
Et toi qui viens là, qui es-tu, ton œil comme une tête
passée par la fenêtre ? Tu épies, retenant tes sentiments et
ton souffle et ta main qui parleraient trop et ton œil est
comme quand un bœuf passe ses cornes entre les fils
barbelés gardiens du pâturage voisin. Quel tropisme
soudain te tourne vers ton prochain ? Pour le chercher ? Ou
l'ayant trouvé ? Ou par l'erreur inévitable ?
Maigres, impropres à la vie, creusés par la recherche,
hommes de nulle part, c'est vous qui êtes mes hommes.
Princelets aigus et fiers dardant leur indépendance...
Princes de Haut mal... Prince, car c'est toujours le Prince...
Le prince – juge à l'œil unique (le prince à la lance n'est pas
venu, mais on l'attend). Le Prince-juge à l'œil unique, et
l'éclair éclate dans sa main et l'éclair le chapeaute.
Parfois une fontaine de sang jaillit de son front. Ou est-ce
la violence de son enfer ?
Prince foudroyant, en visite due, et malgré railleries à
travers les éclairs est venu dans l'air froid d'une petite
chambre, qui n'est même pas à moi. Ses doigts, vive
lumière, avancent, comme pousse la dynamite quand
subitement elle éclate dans les fissures d'une roche qu'elle
fouille frénétiquement. Prince essentiel réduit à sa flèche.
Prince auguste et criblé d'un vibrant tremblement. Prince du
mariage de la flamme et de l'homme.
J'AI VU
ECCE HOMO
A Madame
Mayrisch Saint-
Hubert.
Qu'as-tu fait de ta vie, pitance de roi ?
J'ai vu l'homme.
Je n'ai pas vu l'homme comme la mouette, vague au
ventre, qui file rapide sur la mer indéfinie.
J'ai vu l'homme à la torche faible, ployé et qui cherchait. Il
avait le sérieux de la puce qui saute, mais son saut était
rare et réglementé.
Sa cathédrale avait la flèche molle. Il était préoccupé.
Je n'ai pas entendu l'homme, les yeux humides de piété,
dire au serpent qui le pique mortellement : « Puisses-tu
renaître homme et lire les Védas ! » Mais j'ai entendu
l'homme comme un char lourd sur sa lancée écrasant
mourants et morts, et il ne se retournait pas.
Son nez était relevé comme la proue des embarcations
Vikings, mais il ne regardait pas le ciel, demeure des dieux ;
il regardait le ciel suspect, d'où pouvaient sortir à tout
instant des machines implacables, porteuses de bombes
puissantes.
Il avait plus de cerne que d'yeux, plus de barbe que de
peau, plus de boue que de capote, mais son casque était
toujours dur.
Sa guerre était grande, avait des avants et des arrières,
avait des avants et des après. Vite partait l'homme, vite
partait l'obus. L'obus n'a pas de chez soi. Il est pressé quand
même.
Je n'ai pas vu paisible, l'homme au fabuleux trésor de
chaque soir pouvoir s'endormir dans le sein de sa fatigue
amie.
Je l'ai vu agité et sourcilleux. Sa façade de rires et de nerfs
était grande, mais elle mentait. Son ornière était tortueuse.
Ses soucis étaient ses vrais enfants.
Depuis longtemps le soleil ne tournait plus autour de la
Terre. Tout le contraire.
Puis il lui avait encore fallu descendre du singe.
Il continuait à s'agiter comme fait une flamme brûlante,
mais le torse du froid, il était là sous sa peau.
Je n'ai pas vu l'homme comptant pour homme. J'ai vu « Ici,
l'on brise les hommes ». Ici, on les brise, là on les coiffe et
toujours il sert. Piétiné comme une route, il sert.
Je n'ai pas vu l'homme recueilli, méditant sur son être
admirable. Mais j'ai vu l'homme recueilli comme un
crocodile qui de ses yeux de glace regarde venir sa proie et,
en effet, il l'attendait, bien protégé au bout d'un fusil long.
Cependant, les obus tombant autour de lui étaient encore
beaucoup mieux protégés. Ils avaient une coiffe à leur bout
qui avait été spécialement étudiée pour sa dureté, pour sa
dureté implacable.
Je n'ai pas vu l'homme répandant autour de lui l'heureuse
conscience de la vie. Mais j'ai vu l'homme comme un bon
bimoteur de combat répandant la terreur et les maux
atroces.
Il avait, quand je le connus, à peu près cent mille ans et
faisait aisément le tour de la Terre. Il n'avait pas encore
appris à être bon voisin.
Il courait parmi eux des vérités locales, des vérités
nationales. Mais l'homme vrai, je ne l'ai pas rencontré.
Toutefois excellent en réflexes et en somme presque
innocent : l'un allume une cigarette ; l'autre un pétrolier.
Je n'ai pas vu l'homme circulant dans la plaine et les
plateaux de son être intérieur, mais je l'ai vu faisant
travailler des atomes et de la vapeur d'eau, bombardant des
fractions d'atomes, regardant avec des lunettes son
estomac, sa vessie, les os de son corps et se cherchant en
petits morceaux, en réflexes de chien.
Je n'ai pas entendu le chant de l'homme, le chant de la
contemplation des mondes, le chant de la sphère, le chant
de l'immensité, le chant de l'éternelle attente.
Mais j'ai entendu son chant comme une dérision, comme
un spasme. J'ai entendu sa voix comme un commandement,
semblable à celle du tigre, lequel se charge en personne de
son ravitaillement et s'y met tout entier.
J'ai vu les visages de l'homme. Je n'ai pas vu le visage de
l'homme comme un mur blanc qui fait lever les ombres de
la pensée, comme une boule de cristal qui délivre des
passages de l'avenir, mais comme une image qui fait peur
et inspire la méfiance.
J'ai vu la femme, couveuse d'épines, la femme monotone
à l'ennui facile, avec la glande d'un organe honteux faisant
la douceur de ses yeux. Les ornements dont elle se couvrait,
qu'elle aimait tant, disaient « Moi. Moi. Moi ». C'était donc
bien lui, lui, toujours l'homme, l'homme gonflé de soi, mais
pourtant embarrassé et qui veut se parfaire et qui tâtonne,
essayant de souder son clair et son obscur.
Avec de plus longs cheveux et des façons de liane, c'était
toujours le même à la pente funeste, l'homme empiétant
qui médite de peser sur votre destin.
J'ai vu l'époque, l'époque tumultueuse et mauvaise
travaillée par les hormones de la haine et des pulsions de la
domination, l'époque destinée à devenir fameuse, à devenir
l'Histoire, qui s'y chamarrerait de l'envers de nos misères,
mais c'était toujours lui, ça tapait toujours sur le même clou.
Des millions de son espèce vouée au malheur entraient en
indignation au même moment et se sentaient avoir raison
avec violence, prêts à soulever le monde, mais c'était pour
le soulever sur les épaules brisées d'autres hommes.
La guerre ! l'homme, toujours lui, l'homme à la tête de
chiffres et de supputations sentant la voûte de sa vie
d'adulte sans issue et qui veut se donner un peu d'air, qui
veut donner un peu de jeu à ses mouvements étroits, et
voulant se dégager, davantage se coince.
La Science, l'homme encore, c'était signé. La science aime
les pigeons décérébrés, les machines nettes et tristes,
nettes et tristes comme un thermocautère sectionnant un
viscère cependant que le malade écrasé d'éther gît dans un
fond lointain et indifférent.
Et c'étaient les philosophies de l'animal le moins
philosophique du monde, des ies et des ismes ensevelissant
de jeunes corps dans de vieilles draperies, mais quelque
chose d'alerte aussi et c'était l'homme nouveau, l'homme
insatisfait, à la pensée caféinée, infatigablement espérant
qui tendait les bras. (Vers quoi les bras ne peuvent-ils se
tendre ?) Et c'était la paix, la paix assurément, un jour,
bientôt, la paix comme il y en eut déjà des millions, une
paix d'hommes, une paix qui n'obturerait rien.
Voici que la paix s'avance semblable à un basset
pleurétique et l'homme plancton, l'homme plus nombreux
que jamais, l'homme un instant excédé, qui attend toujours
et voudrait un peu de lumière...
LA LETTRE
LES SPHINX
LABYRINTHE
MONDE
LE CALME
ANNALES
Chant premier.
Chant deuxième.
Chant troisième.
L'année était comme un mur devant la race des hommes.
La Terre, jusqu'au plus haut, était une seule laitance d'où
l'on n'arrivait pas à sortir la tête.
Pourtant travaillaient les hommes et travaillaient comme
jamais n'avaient travaillé, sans regarder le soleil, sans
regarder leur temps qui s'écoulait inexorable, et plus
travaillaient, plus étaient poussés à travailler, pelletant,
pelletant sans cesse sous la gigantesque hémorragie ; et la
mort, avec simplicité, venait au bout comme une étoffe
fatiguée, comme une étoffe fatiguée qu'on découd ou
comme une addition qu'on avait oubliée et qu'on vous
présente au moment d'ouvrir la porte.
La civilisation boutiquière s'obstinait. On disait qu'elle
craquait. Mais tout en craquant elle s'obstinait.
Cependant, comptait ce siècle à statistiques, comptait,
comptait éperdument, comptait les grains, les trains, les
tonnes, les bébés, les veaux, les roues, les épaules à porter
les armes.
Il fallait un permis pour recevoir une bouchée de pain.
Chant quatrième.
Chant cinquième.
Chant sixième.
Chant huitième.
Beau,
Beau comme un large champ l'été,
Beau comme un large champ de tir,
Beau l'espoir !
Beau comme une grande plage
Beau l'espoir
Beau comme une petite plage
Beau comme une petite plage de lumière sur un objet
usuel, laquelle petite plage doucement vous défonce le
cœur, d'on ne sait quoi de vague, mais en somme de
satisfaisant
Ainsi l'espoir
l'espoir de l'homme tenace
l'espoir à travers cataclysmes qui se faufile.
Cependant le quatrième automne approche, le quatrième
automne d'horreur (c'est aussi l'automne d'un âge qui se
disait heureux) et un hiver qu'on avait tant voulu écarter,
déjà il annonce qu'il va paraître qu'il sera là, rendant plus
durs les maux, plus vinaigrées les plaies.
Chant neuvième.
Chant dixième.
Chant onzième.
Chant douzième.
Chant treizième.
Chant quatorzième.
Démâté de tous mâts, le navire écoute le vent désormais
inutile.
La Tape de la balle est rapide qui frappe le guerrier, rapide
et décisive. Après, tout change.
Attente. Attente démesurément longue. Non, la soif ne fait
pas lever la brise, il n'y faut pas compter.
Chant quinzième.
Dénature ! Dénature !
On dénature le café. Il fait des soucoupes. On dénature le
maïs, et il fait avancer les locomotives et reculer la paix.
On dénature le clair, et des noms nobles que l'on croyait
connaître prennent un sens qui gifle et fait rougir.
Les mots blasphémés, terrible leur cavalerie ! s'ajoutent à
l'insomnie des événements.
Ce fut aussi l'époque de l'obscurcissement des villes.
Chant seizième.
Chant dix-septième.
Chant dix-huitième.
Chant dix-neuvième.
Chant vingtième.
Chant vingt-deuxième.
Chant vingt-troisième.
MES STATUES
APRÈS MA MORT
DANS LA COMPAGNIE
DES MONSTRES
LE LOBE A MONSTRES
EN PLEIN CIEL
SUR LE PLANCHER
LES HOMMES-TRONCS
DOUBLE-TÊTE
LE VIEUX VAUTOUR
A L'HOPITAL
Mon mal est atroce. L'on m'a donné une chambre un peu
à l'écart dans l'hôpital.
Je la partage avec une tousseuse.
On s'attendait sans doute à ce que par les hurlements que
m'arracherait bientôt la souffrance, je détruirai le sommeil
de tous les malades de la grande salle.
Non ! Chaque matin j'examine mes forces d'une part, et
les progrès de mon mal d'autre part, et je me décide tant à
tenir encore aujourd'hui qu'à irrévocablement le lendemain
me laisser aller aux hurlements de mon infernale souffrance
que je ne puis plus retenir qu'avec une peine extrême dont
le trop plein est imminent, imminent, s'il n'est déjà atteint.
Cependant, le lendemain je résiste encore à la pression
grandissante et déjà bien au-delà de ce que je pensais
pouvoir supporter.
Mais pourquoi, pourquoi donc m'a-t-on mis une tousseuse
qui me dilacère mes rarissimes moments de paix et
effiloche désastreusement le peu de continuité que j'arrive
encore à garder en ce terrible harcèlement du mal ?
IL ÉCRIT
Il écrit...
Le papier cesse d'être papier, petit à petit devient une
longue, longue table sur laquelle vient, dirigée, il le sait, il le
sent, il le pressent, la victime encore inconnue, la victime
éloignée qui lui est dévolue.
Il écrit...
Son oreille fine, fine, son unique oreille écoute une onde
qui s'en vient, fine, fine, et une onde suivante qui s'en va
venir d'un lointain d'âge et d'espace pour diriger, amener la
victime qui devra se laisser faire.
Sa main s'apprête.
Et lui ? Lui, il regarde faire.
Couteau depuis le haut du front jusqu'au fond de lui-
même, il veille, prêt à intervenir, prêt à trancher, à
décapiter ce qui n'est pas, ne serait pas sien, à trancher
dans le wagon que l'Univers débordant pousse vers lui, ce
qui ne serait pas « SA » victime...
Il écrit...
LA VIE DOUBLE
LA MER
Couverture : D'après photo © Universal Photo.
Ce livre numérique a été converti initialement au format EPUB par Isako
www.isako.com à partir de l'édition papier du même ouvrage.
Table des matières
Couverture
Titre
Préface
IMMENSE VOIX
LAZARE, TU DORS ?
ANNÉE MAUDITE
LES CRAQUEMENTS
TERRASSE
ALPHABET
VOIX
J'AI VU
LA LETTRE
LES SPHINX
LABYRINTHE
MONDE
LE CALME
ANNALES
Chant premier.
Chant deuxième.
Chant troisième.
Chant quatrième.
Chant cinquième.
Chant sixième.
Chant septième.
Chant huitième.
Chant neuvième.
Chant dixième.
Chant onzième.
Chant douzième.
Chant treizième.
Chant quatorzième.
Chant quinzième.
Chant seizième.
Chant dix-septième.
Chant dix-huitième.
Chant dix-neuvième.
Chant vingtième.
Chant vingt-deuxième.
Chant vingt-troisième.
MES STATUES
APRÈS MA MORT
LE LOBE A MONSTRES
EN PLEIN CIEL
SUR LE PLANCHER
LE MONSTRE DANS L'ESCALIER
LES HOMMES-TRONCS
DOUBLE-TÊTE
LE VIEUX VAUTOUR
A L'HOPITAL
IL ÉCRIT
LA VIE DOUBLE
LA MER
Copyright
Du même auteur
Achevé de numériser