Protection Des Personnes Dans Un Réseau Électrique Cas Des Habitants Se Trouvent Dans La Ville de Likas

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INTRODUCTION GENERALE

Dans notre société, l’électricité est la forme d’énergie la plus utilisée. Facile
à transporter et à transformer, elle sert aujourd’hui à chauffer, éclairer, se déplacer,
communiquer… Cette énergie est facile à produire à partir de centrales nucléaires, thermiques
(pétrole ou charbon), géothermiques, hydrauliques, solaires, éoliennes… Sa transformation et
son transport sont maîtrisés depuis de nombreuses années et sa capacité de stockage sous
différentes formes s’améliore rapidement (batteries…). L’électricité ne se voit pas, ne se sent
pas, ne s’entend pas. Cependant elle présente les dangers comme (électrocution,
l’électrisation, etc.) et présente des conséquences néfastes sur la vie des personnes qui l’utilise,
entre autres les brûlures, la tétanisation, l’arrêt cardiaque, l’arrêt respiratoire, perte de
connaissances, la mort, …

Vu les conséquences multiples que l’électricité causes sur nous les


utilisateurs de celle-ci, il s’avère indispensable de mener une étude afin de me protéger moi-
même et de protéger aussi d’autres personnes qui utilisent cette énergie électrique, d’où « la
protection des personnes dans un réseau électrique, cas des maisons se trouvant dans la ville
de LIKASI ».

Notre problématique se résume ainsi aux questions suivantes :

❖ Comment peut-on protéger les habitants de LIKASI contre les contacts directs et
indirects avec le courant ?
❖ Comment peut-on réaliser une mise à la terre afin de protéger la population de la ville
de LIKASI contre les courants de fuite ?
❖ Comment peut-on protéger une installation électrique contre les surtensions
provoquées par la foudre ?

Pour arriver à protéger les habitants de LIKASI contre les contacts directs,
nous devons utiliser un dispositif différentiel à haute sensibilité, et aussi en utilisant la très base
tension limitée à 25V ; mais pour la protection contre les contacts indirects, nous devons
réaliser la misse à la terre.
2

Pour réaliser une mise à la terre, nous devons avoir une prise de terre, des
conducteurs de terre et de protection correspondants.

Afin d’éviter les surtensions provoquées par la foudre dans une installation,
la meilleure de chose à faire est d’utiliser le parafoudre ou un paratonnerre dans le réseau.

L’objectif principal de ce travail scientifique est de protéger les habitants de


la ville de LIKASI aux dangers du courant électrique.

C’est en date du 22, aout, 2022 que nous avions débuté avec ce travail, et
l’achevé le 6, septembre, 2022.

C’est par des observations que ce travail scientifique a été réalisé.

En dehors de l’introduction générale et de la conclusion générale, ce travail


est subdivisé en trois chapitres dont le :

❖ Chapitre 1. Généralités sur les dangers du courant et sur les appareils de protection des
personnes dans un réseau.
❖ Chapitre 2. La présentation de la ville de LIKASI.
❖ Chapitre 3. La protection des habitants de la ville de LIKASI dans un réseau électrique.
Passons à l’étape suivante pour en savoir davantage sur les trois chapitres
cités ci-haut.
3

CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LES DANGERS DU COURANT ELECTIQUE


ET SUR LES APPAREILS DE PROTECTOIN DES PERSONNES DANS UN
RESEAU ELECTIQUE.

1.1. Introduction

L’électricité est une forme d’énergie très rependue de nos jours ; devenue
très familière, aussi bien dans les milieux industriels que domestiques, elle peut cependant
dans certaines circonstances compromettre la sécurité des utilisateurs, d’où l’importance
d’étudier ces dangers et de connaitre aussi quelques appareils de protection. [1].

1.2 Dangers du courant électrique


1.2.1. Effets du courant électrique sur le corps humain

1.2.1.1. Généralités

Le corps humain peut être considéré comme un récepteur électrique et la


gravité des dommages corporels provoqués par le courant électrique résulte de la conjugaison
de plusieurs facteurs concomitants :

▪ Valeur de l’intensité du courant électrique circulant à travers le corps humain, valeur


qui dépend de la source d’énergie électrique (puissance, tension) et de la résistance du
corps, elle-même déterminée par le milieu dans lequel s’exerce l’activité du travailleur
(emplacement du travail isolant ou conducteur).
▪ Trajet du courant dans l’organisme suivant que le courant s’établit entre deux mains
ou entre une main et les pieds.
▪ Durée de passage du courant électrique à travers le corps humain.[2]

1.2.1.2 Définitions [1]

Electrisation : tout accident d’origine électrique n’ayant entrainé la mort.

Electrocution : accident d’origine électrique ayant entrainé la mort

Masse : partie conductrice d’un matériel électrique susceptible d’être touchée et qui n’est pas
normalement sous tension mais qui peut le devenir en cas de défaut.
4

Contact direct : contact d’une personne avec une partie active du circuit (barre conductrice,
borne de raccordement non protégée…).

Contact indirect : contact d’une personne avec une masse mise accidentellement sous
tension suite à un défaut d’isolement.

Prise de terre : ensembles des pièces conductrices enfoncées dans le sol et assurant une liaison
électrique efficace avec le sol.

Neutre : conducteur actif relié directement ou indirectement à la terre.

Conducteur de protection équipotentielle : conducteur destiné à mettre au même potentiel


toutes les parties métalliques d’une installation.

Défaut franc : conducteur actif mis accidentellement en contact direct, sans résistance de
contact avec la masse métallique de l’appareil.

Défaut non franc : conducteur actif mis accidentellement en contact indirect, avec résistance
de contact avec l’appareil.

Conducteurs actifs : conducteurs normalement affectés à la transmission d’énergie tels que


les conducteurs de phase ou de neutre.

1.2.1.3. Résistance électrique du corps humain

Le corps humain se laisse parcourir par le courant électrique avec plus ou moins de
facilité suivant sa propre résistance électrique qui représente l’obstacle que la peau et les tissus
intérieurs opposent au passage du coutant. La peau constitue la barrière la plus efficace à la
pénétration du courant à l’intérieur du corps et sa résistance électrique varie en fonction :

• De son épaisseur (peau fine ou cailleuse).


• De son état de surface (peau sèche, humide, imprégnée de produits chimiques).

Pour une peau sèche et fine, au-delà d’une tension électrique que l’on peut estimer à
40 ou 50V.

Le tableau ci-après donne la résistance du corps humain, en fonction de l’état de la


peau et de tension de contact.[2]
5

Tableau 1 : La résistance du corps humain en fonction de l’état de la peau et de la tension de


contact [2].

Où :

• : la première colonne représente la tension en volt ;


• La deuxième colonne représente les résistances dans différentes conditions.

1.2.1.4. Trajet du courant électrique dans l’organisme

Dans l’organisme, le courant électrique suit des trajets préférentiels qui passent par les
organes offrant la moindre résistance : le cœur, les poumons, les reins. [2]. Comme la figure 1
ci-dessous le montre.

Figure 1 : Trajet du courant électrique dans l’organisme [2]

1.2.1.5. Effets thermiques

Les brûlures électriques peuvent être :

• Superficielles, localisées au poids de contacts ;


6

• . Internes et provoquer des hémorragies internes très graves et production de


toxines.[2].

1.2.1.6. Effets tétanisants

Lorsque la tension est alternative, les muscles intéressés par le trajet du courant se
contractent, les mains, par exemple, se crispent d’une manière irrésistible sur les conducteurs
et empêchent ainsi tout dégagement volontaire du sujet soumis à la tension du réseau.[2].
Comme le montre la figure 2 ci-dessous.

Figure 2 : Effets tétanisants.[2].

1.2.1.7. Effets respiratoires et circulatoires

Si l’intensité du courant qui traverse le corps humain atteint quelques dizaines


de milliampères (20Ma environ), quelques de secondes (60 s environ) suffisent pour bloquer
la respiration par contraction du diaphragme et des muscles respiratoires. C’est l’asphyxie ou
syncope bleue.

Une fibrillation ventriculaire apparait pour des intensités du même ordre de


grandeur, elle résulte de la contraction anarchique des fibrilles des muscles cardiaque.

Les battements du cœur, rapides et désordonnés, ne permettent plus d’assurer la circulation


sanguine. C’est la syncope cardiaque ou syncope blanche.[2].

1.2.1.8. Seuils de courant dangereux

Les études menées dans le monde entier sur les animaux et dont les résultats ont été
extrapolés à l’homme, ont permis pour des courants alternatifs (15 Hz à 100 Hz) de fixer des
valeurs d’intensité, points de repères ou seuils.
7

Le tableau 2 ci-dessous résume, pour ces seuils caractéristiques, les effets résultants du
passage du courant à travers le corps humain.

Tableau 2 : Effets résultants du courant sur le corps humain en fonction de seuil du courant
[2].

0ù :

• La première colonne représente les seuils du courant ;


• La deuxième colonne représente les effets du courant sur le corps humain.
1.3. Généralités surs les appareils de protections
1.3.1 les dispositifs différentiels
a) fonctionnement différentiel

Un courant de défaut à la terre est un courant qui s’écoule à la terre lors d’un
défaut d’isolement. Un courant de fuite à la terre est un courant qui s’écoule des parties
actives de l’installation à la terre, en l’absence de tout défaut d’isolement.

Le dispositif Différentiel Résiduel est un appareil de protection qui surveille le


courant résiduel consécutif à la somme des courants vectoriels des conducteurs actifs. Par
définition la somme des courants de l'ensemble des conducteurs (phases + neutre + terre) est
nulle dans une distribution électrique. Le différentiel mesurant la somme des courants des
8

conducteurs actifs (phase + neutre) détermine donc indirectement la valeur du courant de


fuite à la terre.

La figure 3 ci-dessous explique le fonctionnement d’un différentiel

Figure 3 : Fonctionnement d’un dispositif différentiel.[3].

Un DDR est constitué de trois parties principales qui sont :

- Le tore, en matériau ferromagnétique, sert à détecter, capter l'énergie et conditionner le


courant de défaut.

- Une interface éventuelle qui traite l'image du courant de défaut transmise par
l'enroulement de détection.

- Un relais électromécanique, commandé par l'interface de traitement, assure le


déclenchement et donc l'ouverture des contacts de coupure du réseau.[3].

Un Dispositif à courant Différentiel Résiduel (DDR) est destiné à détecter les


courants de fuite ou de défaut survenant généralement en aval de leur point d’installation.
Les principaux types de dispositifs différentiels sont :

• les disjoncteurs différentiels,

• les interrupteurs différentiels,

• les relais différentiels qui ne sont pas intégrés dans l’appareil de coupure.

Lorsqu’un danger apparaît (choc électrique, incendie, explosion, dysfonctionnement d’une


machine…), une coupure automatique de l’alimentation assure une ou plusieurs des fonctions
suivantes : - la protection contre les contacts indirects, - la limitation des courants de fuite, -
la protection complémentaire contre les contacts directs, - la sauvegarde de l’équipement ou
9

de la production, - etc. Les relais différentiels peuvent être associés, sous certaines conditions,
à des contacteurs, des disjoncteurs ou aux interrupteurs et interrupteurs-fusibles à
déclenchement de la gamme.[4].

b) interrupteur différentiel : « Les interrupteurs différentiels 30 mA sont désormais


obligatoires en tête de tous les circuits de l’installation. » [5].

La figure 4 ci-dessous mon

tre les types


d’interrupteurs différentiels

Figure 4 : interrupteur différentiel.[5].

c) disjoncteur différentiel : « Les disjoncteurs différentiels haute sensibilité 30 mA protègent


contre tous les risques de défauts susceptibles de se produire sur un circuit. » [5]. La figure 5
ci-dessous montre son exemple.

Figure 5 : disjoncteur différentiel.[5]


10

d) disjoncteur divisionnaire : « Ils servent à protéger les circuits contre les surcharges et les
courts- circuits, comme les coupe-circuits domestiques. La figure 6 ci-dessous montre un
exemple. » [5].

Figure 6 : Disjoncteur divisionnaire.[5].

e) Parafoudre

« C’est un dispositif de protection contre les perturbations d’origine


atmosphérique et de manœuvre. Son rôle est de limiter des surtensions transitoires d’origine
(foudre) et industrielles à un niveau acceptable. » [4].

f) fusible

Le rôle d’un fusible consiste à interrompre un circuit électrique lorsqu’il est soumis
à un courant de défaut. Il présente en outre l’intérêt de limiter les courants de défaut
importants (voir exemple ci-dessous). La caractéristique essentielle du fusible est d’être un
appareil de protection fiable, simple et économique.[4].

g) Paratonnerres

La foudre est l’un des phénomènes les plus destructeurs de la nature. Il n’existe
aucun dispositif capable d’empêcher la formation de la foudre, mais il est possible de
minimiser ses effets grâce à un système de protection contre la foudre.

Le paratonnerre est la pièce essentielle du système de protection contre la


foudre. Il doit constituer le point d’impact contrôlé d’une décharge, de manière à fournir au
courant de la foudre un cheminement jusqu’au sol sans endommager la structure
protégée.[6].

1.4. Conclusion partielle


11

Dans ce premier chapitre, il a été question de parler des dangers du courant et


ses effets sur le corps humain ainsi que de quelques appareils de protection des personnes
dans un réseau électrique.

Le danger pour l’être humain augmente si, le temps de passage du courant et


l’intensité du courant dans le corps humain sont importants.

Un dispositif différentiel est très important pour la protection des personnes


dans une maison.
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CHAPITRE 2 : LA PRESENTATION DE LA VILLE DE LIKASI

2.1 Introduction

Likasi est une ville se trouvant dans la république démocratique du Congo, dans
la province du haut Katanga.

La première grande expédition dans la région était belge et se déroula en 1893.


Et c’est donc au géologue belge Jules cornet qui établit une carte géologique qui fait
d’ailleurs toujours référence aujourd’hui, que l’ont doit la fameuse expression « Katanga
est un scandale géologique ». Likasi constitua apparemment une étape décisive par la prise
de conscience dans le chef de cornet du formidable potentiel minier de la ville et par
extension de la région tout entière.[7].

*Administration

• Pays : République démocratique du Congo


• Communes : Panda, Kikula, Likasi, Shituru
• Province : Haut-Katanga
• Députés de la ville : 3
• Maire : Dr Ides Bald Petwe Kapande

* Démographie

• Population 447 449 hab. (2018)


• Densité 1 904 hab./km

*Géographie

• Coordonnées : 10° 59′ 00″ sud, 26° 44′ 00″


• Superficie : 23 500 ha = 235 km2

* Divers
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• Langue nationale : swahili


• Langue officielle : français

* Localisation : la figure 7 ci-dessous montre la géolocalisation de la ville de Likasi sur la


carte géographique de la RD Congo.

Figure 7 : Géolocalisation de la ville de Likasi sur la carte géographique de la RD Congo.[8].

Likasi (anciennement Jadotville) est une ville de la province du Haut-Katanga en


République démocratique du Congo. Likasi se trouve au cœur de la région minière du
Katanga, à proximité Likasi des montagnes de Mitumba et de Kundelungu. La population
actuelle est de plus de 430 000 habitants. Elle est un centre minier et un nœud de
communication important. Surnommée la Ville des lumières, Likasi (nom issu de dikashi, «
bonnes odeurs ») est une ville touristique. En 1931, l’agglomération de Likasi est nommée
Jadotville, en honneur à l'ingénieur Jean Jadot.

Sa devise est Aere laboreque (latin) : par le cuivre et le travail. L'usine de traitement
du cuivre de Likasi tourne à plein rendement. La République démocratique du Congo extrait
500 000 tonnes de cuivre par an, ce qui en fait le cinquième producteur mondial.

La ville possède un musée minéralogique riche d'une collection de 600 échantillons


de pierres.

La prison de haute sécurité de Buluo, située à Likasi, était jadis la plus importante du
Congo et de l'Afrique centrale.

Le barrage hydro-électrique de Mwadingusha situé sur la Lufira à 75 km fournit de


l'électricité à la ville. Le lac Tshangalele, site touristique de la ville, est un lac de retenue de
14

410 km2 sur la Lufira près de Kapolowe à 25 km de Likasi sur la route de Lubumbashi. Elle est
parmi les 9 villes socio-économiques de la République Démocratique du Congo. Ces 9 villes
sont : Baraka, Bandundu, Beni, Boma, Butembo, Likasi, Mwene-Ditu, Uvira, et Zongo.

La ville de Likasi est divisée en quatre communes, elles-mêmes divisées en


quartiers.

• Kikula avec dix quartiers : Kalipopo, Kanona, Kapemba, Kaponona, Kisunka, Kyubo,
Mbadi, Musumba, Nkolomoni et Okito ;
• Likasi avec neuf quartiers : Centre-ville, Panda-Makomeno, Mission, Industriel,
Kampumpi, Kitabataba, SNCC et Simba ;
• Panda avec cinq quartiers : Kamilopa, Kakontwe, Kiwele, Mpandamayi et Muchanga ;
Shituru avec quatre quartiers : Buluo, Kilima, Kipulande et Nguya.[8].

2.2 Historique [8].

Likasi, située à 78 km de l'ancienne capitale du roi Msiri, est un centre du cuivre


depuis des siècles, les habitants de la région, Sanga et Kaonde appelés « Mangeurs de cuivre
», utilisaient des fours en argile, des soufflets en peau d'antilope pour fondre la malachite
concassée, en extraire le cuivre et le façonner. Ces métallurgistes Sanga et Kaonde avaient
pour slogan « Allons manger le cuivre » au début de chaque saison sèche, chaque fois qu'ils
se retiraient en brousse loin des regards des femmes et des jeunes enfants pour la coulée en
lingots et croisettes de cuivre dès le XIIe siècle.

En 1913 commença le projet d'installer un centre métallurgique à proximité des


mines à ciel ouvert de Likasi et Shituru, mais le début de la Première Guerre mondiale
bouleversa le programme d'investissements de l’UMHK (Union Minière du Haut Katanga) en
la coupant de ses fournisseurs métropolitains.

L'ordonnance du 23 mai 1917 octroya à Likasi-Panda le statut de circonscription


urbaine].

En juin 1921 le concentrateur par gravité de Panda fut mis en marche.

Une fonderie électrique démarra sa production en 1924, produisant un alliage cobaltifère et


en 1929, les usines de Shituru furent ouvertes avec une capacité de 30 000 tonnes de cuivre
électrolytique.
15

La cité fut renommée Jadotville par l'administration coloniale belge en 1931, et le 21


décembre 1943 elle fut érigée au statut administratif de ville. Jadotville fut la troisième ville
après Léopoldville (Kinshasa) et Élisabethville (Lubumbashi). Elle reprendra le nom de Likasi le
27 octobre 1971.

Durant la période coloniale, beaucoup de Kasaïens, Rhodésiens, Malawites et autres


Rwandais et Burundais sont amenés au Katanga, notamment à Likasi, pour travailler dans les
mines.

En 1961, durant la crise congolaise, une compagnie irlandaise de l'Opération des


Nations unies au Congo fut faite prisonnière par l'armée katangaise après le siège de
Jadotville.

En 1992, la politique séparatiste d'un parti politique à dominance monethnique de la


province provoque un départ massif de ressortissants kasaïens avec la complicité du pouvoir
central en mal de positionnement et voulant couper l'herbe sous les pieds à l'opposition
politique dirigée par un ressortissant Kasaïen.

Fin 2007, plusieurs camions chargés de minerais radioactifs, provenant de Kolwezi,


ont été interceptés près de Likasi. L'un camion a pris la direction de Shinkolobwe, puis a
déversé son chargement dans la rivière Mura au motif que la route et les ponts qui menaient
à Shinkolobwe étaient impraticables. En novembre 2007, l'eau potable de la ville fut
contaminée car les eaux des rivières Mura et Panda étaient polluées par des minerais
d'uranium radioactifs provenant des mines d’uranium.

Aujourd'hui encore, Likasi vit avant tout de l'industrie minière (cuivre, uranium,
cobalt, etc.). Mais après plus de 40 ans de dictature, de mauvaise gestion et de corruption,
les mineurs travaillent dans des conditions lamentables. Certaines mines sont aujourd'hui
surveillées par la garde présidentielle du président honoraire Joseph Kabila, contre payement
« des mineurs artisanaux » qui revendent leur cuivre clandestinement. Le gouverneur du
Katanga Moise Katumbi Chapwe s'est engagé en faveur des creuseurs artisanaux, contre les
firmes multinationales. Il a néanmoins forcé les multinationales à cultiver des hectares de
maïs pour nourrir la région.

2.3. Situation géographique de la ville de Likasi


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La ville de Likasi est située à 120 km de la ville de Lubumbashi, chef-lieu de la


province du Katanga, 200 km environs de Kolwezi, chef du district de Lualaba, devenu
aujourd’hui province de Lualaba à 1500 Km environ de Kalemie chef-lieu de l’actuel province
de Tanganyika. Elle est la deuxième ville du Katanga et l’un des villes que compte la
république démocratique du Congo. [9].

2.3.1. Le climat de la ville de Likasi

Située sur le plateau du Haut-Katanga, Likasi a un climat tropical doux. La température


moyenne est de 20 °C. La saison sèche commence au mois d'avril et connaît la période la plus
froide aux alentours du mois de juin. En novembre, la saison des pluies commence et se
termine au mois de mars ou d'avril. Communes Géographie Décembre est le mois le plus
pluvieux et juillet le plus sec. Les précipitations dépendent du relief et des alizés humides du
Nord-Est mais sont principalement dues aux vents du Nord-Ouest provenant de la cuvette
centrale du fleuve Congo durant la saison des pluies. La saison sèche dure près de six mois, de
mai à octobre avec une absence totale de pluies. Durant la saison humide, des pluies
violentes de durée variable, en moyenne 176,2 mm, tombent environ un jour sur deux.[8].

2.3.2. Relief de la ville de Likasi

La ville est pleine de collines ; d'où l'appellation Likasi ya Bilima, Likasi des collines ;
avec une altitude en moyenne de 1 265 m et des isohypses à 1 100 et 1 400 m. Son point
culminant, Karajipopo dans la commune de Panda, est à 1 427 m. Elle est à 120 km par route
et 132 km par rail de Lubumbashi et 502 km de Kamina, centre de distribution du réseau des
chemins de fer du Congo. Likasi est au centre du territoire de Kambove.[8].

2.4 Conclusion partielle

Likasi se trouve au cœur de la région minière du Katanga à mi-chemin entre Lubumbashi


(114 Km) et Kolwezi (190 Km) avec lesquelles elle forme cet axe emblématique de
l’exploitation cuprifère dans la province.[7].
17

CHAPITRE 3 : LA PROTECTION DE HABITANTS DE LIKASI DANS UN RESEAU ELECTRIQUE

3.1. Les trois régimes de neutre [10].

Les réseaux ou installations basse tension les plus courantes sont réalisés en
fonction de l’alimentation des récepteurs, soit en courant continu, soit en courant alternatif
monophasé ou triphasé.

La norme C 15.100 définit trois régimes de neutre qui sont caractérisés par deux
lettres :

· 1 ère lettre : Situation du neutre par rapport à la terre :

T : liaison d’un point avec la terre.

I : isolation de toutes du neutre par rapport à la terre, ou liaison d’un point avec la
terre à travers une Impédance.

· 2 -ème lettre : Situation des masses de l’installation par rapport à la terre :

T : Masses reliées directement à la terre ;

N : Masses reliées au neutre de l’installation, lui-même relie à la terre.

3.1.1. Neutre à la terre : TT

Le neutre de l’alimentation est relié à la terre. Les masses de l’installation sont aussi reliées à
la terre. Cette solution simple à l’étude et à l’installation est celle qui est employée par E.D.F.
pour les réseaux de distribution basse tension, Aussitôt qu’un défaut d’isolement survient, il
doit y avoir coupure : C’est la coupure au premier défaut. La figure 8 ci-dessous montre le
schéma du régime TT.
18

Figure 8 : Le schéma du régime TT.[10].

3.1.2. Mise au neutre : TN

Le neutre de l’alimentation est relié à la terre et les masses sont reliées au neutre. La figure9
montre le schéma du régime TN.

Figue 9 : le schéma du régime TN.[10].

a) Schéma TNC : Le neutre et le conducteur de protection sont confondus. Ce type de schéma


est interdit pour des sections de conducteurs inférieures à 10 mm², en amont du schéma TNS,
on utilise l’appareillage tripolaire, car on ne doit jamais couper un conducteur de protection
électrique PE (jaune / vert).

b) Schéma TNS : Le neutre et le conducteur de protection sont séparés. Il faut utiliser, des
appareils tétrapolaires.

Dans les deux cas, la protection doit être assurée par coupure au premier défaut.

* On peut combiner un réseau TNC puis un TNS uniquement

* Le conducteur PEN ne doit comporter aucun dispositif de protection, de sectionnement et


de commande.
19

* Le conducteur PEN ne doit pas être commun à plusieurs circuits

Dans le câblage interne des machines, le conducteur de neutre ne peut pas être utilisé
comme conducteur de protection.

* Les éléments conducteur tels que les charpentes métalliques, ne peuvent pas être utilisé
comme conducteur de protection.

3.1.3. Neutre isolé : IT

A partir d’une centaine extension (environ 1 km), un réseau triphasé présente des
résistances de fuite et des capacités par rapport à la terre, uniformément réparties. Les
résistances R1, R2, R3 et les capacités C1, C2, C3 peuvent être représentées par une
impédance équivalente Z ramenée entre neutre et terre. La figure 10 ci-dessous montre son
schéma.

Figure 10 : le schéma du régime IT avec une impédance Z ramenée entre neutre et terre.[10].

Le neutre est isolé ou relié à la terre par une assez forte impédance (1500 à 2200 Ω). Le
premier défaut ne présente pas de danger. Le courant phase masse est très faible et aucune
tension dangereuse n’est à craindre. Mais il doit être signalé et recherché pour être éliminé.
La coupure est obligatoire au deuxième défaut. La figure 11 ci-dessous montre son schéma.

Figure 11 : Le schéma du régime IT avec neutre isolé ou relié à la terre par une impédance Z.
[10].

3.2. Protection contre les contacts directs


20

Quel que soit le régime de neutre dans le cas d’un contact direct, le courant qui
retourne à la source est celui qui traverse le corps humain. Les moyens à mettre en œuvre
pour protéger les personnes contre les contacts directs sont de plusieurs types (définis dans la
norme NF C 15-100).[10].

a) Moyens préventifs, destinés à mettre hors de portée les parties actives sous tension
➢ Isolation des parties actives, bottier isolant d’un disjoncteur, isolant extérieur
d’un câble ;
➢ Barrières ou enveloppes (coffrets ou armoires de degré de protection
minimum IP 2 x ou IP x x B) ;
➢ Eloignement ou obstacles pour mise hors de portée, protection partielle
utilisée principalement dans les locaux de services électriques ;
➢ L’ouverture de ces enveloppes ne se fait qu’avec une clé ou un outil, ou après
mise hors tension des parties actives, ou encore avec interposition
automatique d’un autre écran.

Cependant certaines installations peuvent présenter des risques particuliers,


malgré la mise en œuvre des dispositions précédentes : isolation risquant d’être
détaillante (chantiers, enceintes conductrices), conducteur de protection absent ou
pouvant être coupé... Dans ce cas, la norme NF C 15-100 défini une protection
complémentaire : C’est l’utilisation de dispositif différentiel à courant résiduel (DDR) à
haute sensibilité (Din < 30 mA). Ces DDR assurent la protection des personnes en décelant
et coupant le courant de direct. C’est l’utilisation de la très basse tension (TBTS, TBTP),
limitée à 25 V (contraintes de mise en œuvre, puissances véhiculées faibles).[10].

b) Protection complémentaire contre les contacts directs [4].

Quel que soit le régime de neutre, une protection complémentaire contre les
contacts directs est assurée, notamment, par l’utilisation de DDR à haute sensibilité (≤ 30
mA). Les normes NF C 15100 et CEI 60364 imposent notamment l’utilisation de tels
dispositifs dans les cas suivants :

➢ Circuits alimentant les socles de prise de courant ≤ 32 A,


➢ Installations temporaires, installations foraines,
➢ Installations de chantier,
21

➢ Salles d’eau, piscines,


➢ Caravanes, bateaux de plaisance,
➢ Alimentation de véhicules,
➢ Établissements agricoles et horticoles,
➢ Câbles et revêtements chauffants noyés dans le sol ou dans les parois d’un
bâtiment.

Cette disposition de protection complémentaire contre les contacts directs, selon


la norme CEI 60479, n’est plus acceptable lorsque la tension de contact risque d’atteindre
500 V : l’impédance humaine risque de laisser passer un courant dangereux supérieur à 500
mA

3.3. Protection contre les contacts indirects.[4].

a) Définition : Le “contact indirect” est le contact d’une personne avec des masses
mises accidentellement sous tension à la suite d’un défaut d’isolement. La protection contre
les contacts indirects peut se faire :

➢ Sans coupure automatique de l’alimentation,


➢ Avec coupure automatique de l’alimentation.
b) Protection sans coupure automatique de l’alimentation

La protection contre les contacts indirects sans coupure automatique de l’alimentation


peut être assurée par :

➢ L’utilisation de la TBT (Très Basse Tension),


➢ La séparation des masses de telle manière qu’une personne ne puisse
être simultanément en contact avec les deux masses,
➢ La double isolation du matériel,
➢ La liaison équipotentielle, non reliée à la terre, de toutes les masses
simultanément accessibles,
➢ La séparation électrique (par transformateur pour des circuits < 500 V).
c) Protection avec coupure automatique de l’alimentation
22

La protection contre les contacts indirects, avec coupure automatique de


l’alimentation, consiste à séparer de l’alimentation le circuit ou le matériel présentant un
défaut d’isolement entre une partie active et la masse.

Pour éviter des effets physiologiques dangereux pour une personne qui viendrait en
contact avec la partie en défaut, on limite la tension de contact Uc à une valeur limite UL.
Cette dernière dépend :

➢ Du courant IL admissible pour le corps humain,


➢ Du temps de passage du courant (voir page 30),
➢ Du schéma de liaison à la terre,
➢ Des conditions d’installation.

On peut aussi retrouver :

➢ La protection contre les contacts indirects par fusibles ;


➢ La protection contre les contacts indirects par relais différentiels.
3.4. Réalisation d’une mise à la terre

La prise de terre est indispensable, en association avec un dispositif différentiel, afin


de couper l'alimentation électrique en cas de défaut. Elle permet l'évacuation du courant de
défaut en éliminant tout risque pour les personnes.

Les systèmes de mise à la terre se composent de :

➢ La prise de terre ;
➢ Le conducteur de terre (conducteur reliant la prise de terre à la barrette de
mesure) ;
➢ La barrette de mesure ;
➢ Le conducteur principal de protection (reliant la barrette de mesure au tableau
de répartition) ;
➢ La borne principale de terre, destinée au raccordement de la liaison
équipotentielle principale (LEP) ;
➢ Le répartiteur de terre du tableau de répartition ;
➢ Les conducteurs de protection (mise à la terre de chaque circuit) ;
23

➢ Les liaisons équipotentielles supplémentaires de la salle d'eau et


éventuellement de la cuisine ;
➢ La liaison équipotentielle principale (pour un immeuble ou une maison
individuelle).[11].

3.4.1. La prise de terre :

« Deux méthodes principales sont possibles pour réaliser une prise de terre. Des
conducteurs peuvent être enfouis horizontalement ou un piquet planté verticalement. » [11].

a) Piquet de terre

« Pour bâtiments existants. Un ou plusieurs éléments conducteurs enfouis dans le sol et


reliés entre eux, qui établissent une liaison électrique avec la terre » [12]. La figure 12 ci-
dessus en montre l’exemple.
24

Figure 12 : Le piquet de terre.[11].

b) Boucle de terre : Pour toutes les nouvelles constructions dont une partie ou la de
fouille une boucle de terre constituée soit d’un conducteur plein en cuivre nu ou
cuivre plombé, soit sept âmes câblées en cuivre semi-rigide, de 35 mm² de section
ronde, sans soudure. Les extrémités de la boucle de terre doivent rester accessibles
en permanence. Si cette boucle se compose de plusieurs conducteurs placés en série,
les raccordements de chaque conducteur doivent être accessibles. La figure 13 ci-
dessous montre son exemple.[12].
25

Figure 13 : Boule de terre.[12].

3.5. Protection d’une installation électrique contre les surtensions provoquées par la
foudre.[5].

La foudre provoquer des surtensions dans les installations électriques qui se traduisent
par la destruction peut des équipements électroniques, la détérioration d’appareils
électroménagers, la perturbation des systèmes d’alarme ou informatiques. Elle peut se
manifester de deux façons : par effet direct ou indirect.

Si la foudre tombe sur une habitation, l’effet est direct. Pour se protéger de ce cas rare,
on recourt à un paratonnerre.

Les effets indirects de la foudre peuvent également atteindre l’installation électrique.


Lorsque la foudre tombe sur une ligne aérienne alimentant votre installation, il peut se créer
une forte surtension : c’est la conduction. Si la foudre frappe un arbre à proximité de
l’habitation, le courant induit peut transmettre des surtensions dans l’installation électrique :
c’est le rayonnement.

Lorsque la foudre frappe le sol ou une structure mise à la terre, il peut se produire une
surtension de plusieurs milliers de volts dans le réseau de terre de l’installation électrique.
Toutes les régions ne sont pas exposées aux mêmes risques de foudre.

Pour lutter contre les phénomènes de surtensions dues à la foudre, nous pouvons
installer un appareil de protection dans le tableau de répartition : le parafoudre. Il protège
l’installation en éculant le courant excédentaire vers la terre.

3.6. Conclusion partielle


26

La coupure au premier défaut, nécessite d’installer des dispositifs différentiels assurant


la protection contre les contacts indirects pour un régime TT ; et c’est le plus simple à mettre
en œuvre, à contrôler, à exploiter.
27

CONCLUSION GENERALE

En guise de conclusion, retenons que les dangers pour l’être humain augmentent si le
temps de passage du courant et l’intensité du courant dans le corps sont importants.

La protection contre les contacts directs peut se faire de deux manières :

✓ La mise hors de portée par : éloignement, obstacles, isolation, dispositif différentiel à


haute sensibilité ;
✓ L’utilisation d’une très basse tension.

Et contre les contacts directs indirects, elle s’effectue aussi de deux manières :

✓ Sans coupure automatique de l’alimentation (exemple double isolation, la


séparation électrique par un transformateur, etc.) ;
✓ Avec coupure automatique de l’alimentation (par la mise à la terre, par fusible, et
par relais différentiel).

La réalisation d’une mise à la terre, peut se faire de deux manières :

✓ Par piquet de terre ;


✓ Par boucle de terre.

Pour lutter contre les phénomènes de surtensions dues à la foudre, nous avons utilisé
dans ce travail le parafoudre, il sera installé dans le tableau de répartition, il protège
l’installation en éculant le courant excédentaire vers la terre.

Ce travail ne constitue pas un vase clos nous resterons ouverts à toutes remarques
critiques et suggestions dans le but d’apporter une éventuelle amélioration.
28

Table des matières

EPIGRAPHE……………………………………………………………………………………………………………………… I

DEDICACE………………………………………………………………………………………………………………………… II

REMERCIEMENTS……………………………………………………………………………………………………………. III

LISTE DES FIGURES…………………………………………………………………………………………………………. IV

LISTE DES TABLEAUX………………………………………………………………………………………………………. V

ABREVIATIONS, SIGLES ET L’ACHRONYME……………………………………………………………………… VI

INTRODUCTION GENEALE……………………………………………………………………………………………….1

1.GENERALITES SUR LES DANGERS DU COURANT ELECTRIQUE ET SUR LES APPAREILS DE


PROTECTION DES PERSONNES DANS UN RESEAU ELECTRIQUE………………………………………..3
1.1 Introduction………………………………………………………………………………………………………………..3

1.2.1. Dangers du courant électrique……………………………………………………………………………….3

1.2.1.1. Généralités ………………………………………………………………………………………………………...3

1.2.1.2/ Définition……………………………………………………………………………………………………….…..3

1.2.1.3. Résistance électrique du corps humain………………………………………………………………….4

1.2.1.4. Trajet du courant électrique dans l’organisme……………………………………………………….5

1.2.1.5 Effets thermiques…………………………………………………………………………………………………..5

1.2.1.7 Effets respiratoires et circulatoires …………………………………………………………………………6

1.2.1.8 Seuils du courant dangereux…………………………………………………………………………………..6

1.3 Généralités sur les appareils de protections…………………………………………………………………7

1.3.1 Les dispositifs différentiels………………………………………………………………………………………...7

a) fonctionnement différentiel…………………………………………………………………………………………..7

b) interrupteur différentiel…………………………………………………………………………………………………..9

c) disjoncteur différentiel…………………………………………………………………………………………………….9
29

d) disjoncteur divisionnaire…………………………………………………………………………………………….10

e) parafoudre…………………………………………………………………………………………………………………10

f) fusible…………………………………………………………………………………………………………………………10

g) paratonnerres…………………………………………………………………………………………………………….10

1.4 Conclusion partielle…………………………………………………………………………………………………..10

2. LA PRESENTATION DE LA VILLE DE LIKASI…………………………………………………………………….12

2.1. Introduction ……………………………………………………………………………………………………………..12

2.1. Historique…………………………………………………………………………………………………………………14

2.3. Situation géographique de la ville de Likasi……………………………………………………………….15

2.3.1. Le climat de la ville de Likasi……………………………………………………………………………………16

2.3.2. Relief de la ville de Likasi………………………………………………………………………………………….16

2.4. Conclusion partielle …………………………………………………………………………………………………..16

3. LA PROTECTION DE HABITANTS DE LIKASI DANS UN RESEAU ELECTRIQUE…………………..17

3.1. Les trois régimes du neutre……………………………………………………………………………………….17

3.1.1 Neutre de la terre : TT……………………………………………………………………………………………..17

3.1.2 Mise au neutre : …………………………………………………………………………………………………….18

a) Schéma : TNC………………………………………………………………………………………………………..……..18

b) Schéma : TNS……………………………………………………………………………………………………………….18

3.1.3. Neutre isolé : IT……………………………………………………………………………………………………….19

3.2. Protection contre les contacts directs……………………………………………………………………….19

a) Moyens préventifs, à mettre hors de portée les parties actives sous tension……………….20

b) Protection complémentaire contre les contacts directs……………………………………………….20

3.3 Protection contre les contacts indirects……………………………………………………………………21


30

a) Définition……………………………………………………………………………………………………………….21

b) Protection sans coupure automatique de l’alimentation…………………………………………21

c) Protection avec coupure automatique de l’alimentation………………………………………..21

3.4. Réalisation d’une mise à la terre………………………………………………………………….……..22

3.4.1. La prise de terre………………………………………………………………………………………….……23

a) Piquet de terre………………………………………………………………………………………………………23

b) Boucle de terre………………………………………………………………………………………….………….24

3.5. Protection d’une installation électrique contre les surtensions provoquées par la
foudre……………………………………………………………………………………………………………………….25

3.6. Conclusions partielle…………………………………………………………………………………………..25


31

Reference bibliographique

[1] Protection des personnes : les schémas de liaison à la terre, repéré à (cours.bts-
électrotechnique.fr).

[2] Marc Guyom, formation dangers du courant électrique, 1997.

[3] Patrick Andrieux et al, la protection différentielle dans les installations électriques basse
tension, schneider electric, 2001.

[4] Socomec, solutions pour le contrôle de puissance, la sécurité et l’efficacité énergétique,


2017.

[5] David Fedullo et Thierry Gallauziaux, évolutions de la norme électrique, Eyrolles, 2004.

[6] Lighting, production systèmes France étude de la protection contre la foudre par
parafoudre, 2018.

[7] The Belt (information, assistance et solution informatique) repéré à thbelt.info/ 2021.

[8] https : // fr Wikipedia.org

[9] Loyde Nkongolo-Mwamba Kizenbe, l’inapplicabilité de la politique publique congolaise


et son incidence sur la gestion des immondices dans la ville de Likasi (cas de la commune de
de Kikula), Université BIOSADEC, 2015.

[10] Lycée Polyvalent jean Monnet, systemes technique régime du neutre.

[11] David Fedullo et Thierry Gallauziaux, le Grand livre de l’électricité, Eyrolles, 2008.

[12] Vinçotte, installations électriques domestiques, 2020.

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