Didactique Speciale 2021
Didactique Speciale 2021
Didactique Speciale 2021
INFORMATIQUE
ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE
L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
EBOLOWA
SUPPORT DE COURS
DIDACTIQUE SPECIALE
DIPET I ET DIPET II
A L’INTENTION : TIC3, IF3, TIC5, IF5, II5
PAR :
M. NTSAMA Jean Emmanuel
SOMMAIRE ............................................................................................................................................................2
Objectifs et compétences visés .........................................................................................................................3
CHAPITRE 1 : Quelques concepts et historique .............................................................................................5
1. Concepts ..............................................................................................................................................5
2. Historique ............................................................................................................................................7
3. Didactique et pédagogie ...................................................................................................................8
CHAPITRE 2 : L’autorité de l’enseignant .........................................................................................................9
1. Notion d’autorité .................................................................................................................................9
2. L’autorité de l’enseignant ..................................................................................................................9
3. Les types d’enseignants et les qualités d’un bon enseignant ......................................................9
4. Comment construire ou reconstruire l’autorité d’un enseignant ? ............................................10
Conclusion .....................................................................................................................................................10
CHAPITRE 3 : L’APC et les nouveaux programmes .....................................................................................11
Contexte.........................................................................................................................................................11
1. Principe de base et principal défi de l’APC ...................................................................................11
2. Cadre théorique de l’APC ................................................................................................................12
3. Stratégie d’enseignement mise en œuvre dans le cadre de l’APC ............................................14
4. Exploitation des programmes des classes de Première ..............................................................14
CHAPITRE 4 : Mise en œuvre des programmes...........................................................................................17
1. Préparation d’une leçon...................................................................................................................17
2. Pratique de classe ............................................................................................................................21
3. La conduite d’une leçon ..................................................................................................................22
4. Situation problème ...........................................................................................................................23
5. Activités d’intégration au terme des séquences didactiques .....................................................25
6. Le remplissage du cahier de texte après une évaluation ...........................................................27
7. Exercer le jeu bilingue .....................................................................................................................29
8. Évaluation selon l’APC .....................................................................................................................29
9. Les critères d’évaluation ..................................................................................................................32
10. La remédiation ..................................................................................................................................32
11. Documents de travail nécessaires pour un enseignant ..............................................................33
CHAPITRE 5 : Gestion et pilotage d’une salle informatique .......................................................................34
Introduction...................................................................................................................................................34
1. L’organisation d’une salle informatique ................................................................................................34
2. Les outils de gestion d’une salle informatique ....................................................................................36
4. L’entretien et la propreté de la salle. ............................................................................................36
5. L’Inventaire des équipements de la salle. ....................................................................................36
6. Les six outils de pilotage et de contrôle d’une salle informatique. ...........................................36
CONCLUSION. ...............................................................................................................................................36
CHAPITRE 6 : Préparation du dossier technique et conduite de la leçon de l’examen pratique ..........37
2
Objectifs et compétences visés
3
Les pratiques réflexives
Généralement, les pratiques réflexives sont organisés en relation directe
avec le stage. L’objectif de ces séances est d’amener les étudiants à prendre de
la distance par rapport à leurs pratiques de stage et à réfléchir sur celles-ci. Ces
pratiques peuvent aussi être l’occasion de partager des expériences, d’identifier
des problèmes rencontrés lors du stage et de tenter d’y apporter des solutions.
4
CHAPITRE 1 : Quelques concepts et historique
1. Concepts
Les élèves n'ont pas au départ, tous les moyens de répondre à la question.
Ils doivent tout d'abord s'approprier le questionnement (dévolution) et mettre en
œuvre leurs connaissances et leur ingéniosité pour trouver 'une' solution (en
passant par une expérience concrète si besoin).
Le triangle didactique
5
• quand l'interaction E-A est trop privilégiée par l'enseignant (ce qui se
produisait parfois juste après mai 68), c'est qu'il a besoin de se sentir bien
avec ses élèves et d'être « bien vu » par eux, au détriment de la qualité de
son enseignement...
• quand l'interaction E-S est trop privilégiée par l'enseignant (ce qui se
produit parfois en classes préparatoires), c'est qu'il préfère se faire plaisir
avec sa matière plutôt que de s'intéresser à l'impact de son enseignement
sur les élèves...
Le contrat didactique
6
Pour un « bon fonctionnement » de la classe :
2. Historique
Les racines de la didactique remontent à l'antiquité et au moins aux
philosophes grecs et aux civilisations orientales (chinoise notamment) pour ce
qui est des traces écrites.
Des rapprochements ont eu lieu plus tard avec les sciences de l'éducation,
favorisés par l'existence de structures comme l'Institut national de recherche
pédagogique (INRP), qui a un département de didactique des disciplines, et la
création des instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM). C'est ainsi
que des physiciens, des biologistes et autres spécialistes ont pu devenir
enseignants-chercheurs en sciences de l'éducation, tout en menant des travaux
de didactique dans leur discipline. Philippe Meirieu s'interroge, en 1987, sur la
place respective de la didactique et de la pédagogie.
7
3. Didactique et pédagogie
Le fait didactique relève de l'organisation des contenus, première fonction
de l'agenda de l'enseignant.
Le fait pédagogique concerne l'organisation de la relation sociale à ces
connaissances. « La gestion du groupe-classe » qui est la seconde fonction de
l'agenda de l'enseignant.
François TOCHON (« L'organisation du temps en didactique du français », les
sciences de l'éducation pour l'ère nouvelle, n° 2, 1989.)
L'approche pédagogique tend à considérer les contenus d'enseignement
efficaces pour les mettre en œuvre : recherche de progressions, d'activités
nouvelles à proposer, de nouveaux modes d'organisation de la classe, de
documents « didactiques » (dans l'acception traditionnelle du terme).
L'approche didactique ne nie pas l'utilité de ces aspecte, et d'une certaine
façon, elle contribue même à les renouveler. (...). Elle s'en distingue d'une part
en travaillant en amont de la réflexion pédagogique. Par exemple, en analysant
les contenus d'enseignement donnés par les programmes et l'état d'avancement
du « savoir savant », et en examinant la logique des transpositions qui y sont
proposées. Dans ce sens, la didactique ne considère pas les contenus
d'enseignement comme des données stables, mais elle les prend comme objets
d'étude avec le but d'aboutir, dans chaque discipline, à un curriculum moins
empirique qu'aujourd'hui.
Jean-Pierre ASTOLFI
(La didactique, c'est prendre des distances avec la pratique
pour mieux y revenir, EPS Contenus et didactique.
Paris : SNEP. 1986. p. 261.)
8
CHAPITRE 2 : L’autorité de l’enseignant
1. Notion d’autorité
2. L’autorité de l’enseignant
L’enseignant doit avoir l’influence sur l’apprenant et non le dominer.
L’influence dont il est question libère pour conduire vers un mieux-être
progressif. Son autorité est intrinsèque.
Il n’est pas question d’être constamment à côté de l’enfant, mais plutôt le
conduire à l’autonomie.
L’apprenant doit reconnaitre l’autorité de l’enseignant par la qualité des
messages.
Aussi, le degré d’estime dont il bénéficie et sa capacité à créer le respect ne
sont pas à négliger.
9
4. Comment construire ou reconstruire l’autorité d’un
enseignant ?
Pour construire l’autorité de l’enseignant :
• Toujours relier l’action a la parole. C’est ce qui force le respect.
• Donner des informations vérifiables : discours de vérité
• Écouter de façon constructive
• Aller au-delà de l’instruction pour l’éducation : former l’homme pour
qu’on se souvienne de vous comme formateur.
L’autorité de l’enseignant ne tire pas sa source des considérations
extrinsèques, mais plutôt de sa capacité a aider l’apprenant à se construire et à
s’insérer dans la société d’aujourd’hui et de demain.
Conclusion
L’autorité de l’enseignant en tant qu’influence qui libère par ce que
conduisant vers un mieux être reconnu de l’apprenant ne tire pas sa source de la
posture ou d‘une nomination, mais plutôt de la qualité du message délivré, de la
cohérence entre la parole, les gestes et les actes.
Aussi, sa capacité à aider l’apprenant à se construire et à s’insérer dans la
société d’aujourd’hui et de demain par ses pratiques de classe.
C’est de cette manière que l’enseignant peut susciter l’adhésion de l’apprenant et
créer le respect.
10
CHAPITRE 3 : L’APC et les nouveaux programmes
Contexte
a- Principes de base
b- Principal défi
❑ L’approche par les compétences qui intègre et dépasse la PPO, a donc pour
principal défi, de former des élèves compétents c’est-à-dire, capables d’activer de
manière routinière ou originale des ressources internes (savoirs, savoir-faire,
attitudes, connaissances savoir-inventer…) ou externes (réseaux personnels,
bases de données, Internet…) pour traiter efficacement une situation particulière
11
appartenant à une famille de situations, ou résoudre un problème relevant d’un
domaine de vie particulier.
Au Cameroun, on applique l’APC avec ESV au premier cycle (en STT : Pédagogie explicite)
✓ Préciser deux ou trois compétences que chaque élève doit avoir développées
en fin d’année ;
✓ Définir les savoirs, savoir-faire, savoir-être essentiels pour développer ces
compétences. Ce sont autant d’objectifs du cours et des activités de
l’enseignant ;
✓ Montrer à l’élève a quoi servent ces savoirs (on ne fait pas la grammaire pour
la grammaire. Elle sert à bien lire et à bien écrire) ;
✓ Confronter l’élève a des situations complexes qui font intervenir ce qui a été
appris. Ces situations sont proches des situations de la vie de tous les jours.
b. Définition des termes
Être compétent :
L’enseignant doit :
Compétence :
Module : est un ensemble cohérent de catégories d’actions qui tiennent sur un volume
horaire donné.
12
On enseigne le programme officiel à travers les compétences (année par année) de
base dont le développement se fait à l’aide d’un découpage par objectif. Les objectifs
sont à leur tour associées aux contenus.
c. Implications
Cette définition de la compétence selon l’APC implique donc que :
➢ La compétence est une acquisition : c’est le résultat d’un apprentissage. Il ne
s’agit donc pas d’un potentiel que détiendrait l’apprenant en dehors de tout
apprentissage ;
➢ La compétence s’aquiert à l’issue de plusieurs séances ou leçons. Elle doit
découler d’activités variées ;
➢ La compétence est mise à l’épreuve à partir de situations relevant d’une
famille de situations.
d. Types
La compétence si elle découle de la mobilisation de ressources dans une
situation donnée peut revêtir un caractère restreint ou général. En termes de
types de compétences nous pouvons citer :
13
3. Stratégie d’enseignement mise en œuvre dans le cadre de
l’APC ç_èc
L’APC repose sur la mise en place d’un processus d’enseignement-
apprentissage qui se déroule en trois grandes phases :
➢ Une phase d’acquisition des ressources : dans l’APC, les savoirs, les
savoir-faire et les savoir-être continuent à être l’objet d’apprentissage ponctuels
mais l’accent est mis en priorité sur ceux qui se rapportent directement à la
compétence visée ;
16
CHAPITRE 4 : Mise en œuvre des programmes
1. Préparation d’une leçon
• Élaboration du projet pédagogique
a) Notion de projet pédagogique
Le projet pédagogique est un ensemble de documents, de règles, de
consignes et de procédures rassemblées au sein d’un département pour
organiser les enseignements d’une même discipline dans les classes d’un
établissement.
Exemples de documents ?
17
➢ permet de sécuriser les élèves qui connaissent les objectifs et les modes d’évaluation
;
18
➢ La pondération c’est-à-dire le volume horaire hebdomadaire (préciser si
possible le temps alloué à la théorie ainsi qu’ à la pratique),
➢ Les prérequis : compétences nécessaires à la compréhension du cours,
ii. Les objectifs pédagogiques du cours
« En pédagogie, un objectif est l’énoncé d’une intention décrivant le résultat attendu à
la suite d’une action. Cette action peut être une activité, une leçon, un ensemble de
séquences, une période de formation… ». Autrement dit, les objectifs sont des énoncés
des capacités durables que l’élève doit avoir acquises au terme d’un programme de
formation, d’un cours ou d’une leçon. En termes d’objectifs pédagogiques, on peut
distinguer:
➢ Les objectifs généraux (propres à un cycle ou a une période de formation);
➢ Les objectifs spécifiques (compétences visées au terme d’un processus
enseignement/apprentissage),
➢ Les objectifs intermédiaires (étapes conduisant à l’atteinte de l’objectif
spécifique)
➢ La définition des objectifs permet donc de décrire ce que l’on attend
de l’élève à la fin d’une activité enseignement/apprentissage ;
➢ N.B. Un objectif décrit le résultat attendu sans préciser la stratégie à
mettre en œuvre pour atteindre cet objectif.
d) Méthodologie d’élaboration d’une fiche de progression
19
- La semaine dans cette progression ne désigne pas un espace dans le
calendrier mais une durée correspondant à 02 périodes de 01H de cours
chacune.
Il s’agit d’un échéancier détaillé qui indique les périodes, les durées de
toutes les principales activités nécessaires à la bonne couverture du
programme. Pour établir ce calendrier l’enseignant doit posséder les
documents suivants :
➢ Le calendrier civil,
➢ Le calendrier scolaire officiel,
➢ Le programme officiel et son guide,
➢ Les ouvrages au programme,
➢ Les autres titres et références.
Dans cette partie, l’enseignant devra en outre :
➢ Analyser la liste des notions théoriques et pratiques à enseigner ;
➢ Préciser si nécessaire ces notions ;
➢ Ordonnancer les notions, c'est-à-dire établir la progression annuelle en
respectant les principes de base : aller du connu vers l’inconnu, du simple
vers le complexe ;
➢ Lier les notions théoriques aux applications pratiques ;
➢ Déterminer les travaux pratiques en fonction des ressources matérielles
et financières disponibles ;
➢ Répartir la matière en fonction du minimum horaire annuel fixé par le
programme officiel. Cette répartition peut se faire semaine par semaine,
en tenant compte du nombre de semaines que comporte l’année scolaire
officielle et des éventuels jours de fêtes légales ;
➢ Indiquer les évaluations formatives et sommatives.
➢ l’exposé magistral
➢ la démonstration,
➢ le jeu de rôles,
➢ l’étude de cas,
L’enseignant choisit les activités d’enseignement/apprentissage ( la
méthode pédagogique à appliquer) ainsi qu’éventuellement les situations de vie
favorisant l’atteinte des objectifs fixés.
20
Les activités d’apprentissage sont des activités faites par les élèves pour
acquérir les connaissances, habilités, compétences et attitudes prévues dans le
cours. Elles sont nombreuses et variées. Parmi ces activités, on peut citer :
➢ La lecture,
➢ le résumé de la lecture,
➢ les travaux pratiques dans les salles spécialisées,
➢ Les exercices d’application,
➢ Les exposés oraux devant la classe,
➢ La réalisation de projets,
➢ Les stages en entreprise,
➢ Les enquêtes sur le terrain, etc.
N.B.: Le choix des activités ne se fait pas au hasard et doit tenir compte des
facteurs suivants : objectifs à atteindre, nombre et niveau des élèves, temps
disponible, horaire du cours, calendriers scolaire et civil, Matériel didactique,
ressources humaines, physiques et financières disponibles.
2. Pratique de classe
A- De la préparation
Elle se fait en deux phases à savoir la planification des apprentissages et la
préparation des leçons.
1- La planification des apprentissages :
L’enseignant doit avoir le souci de l’alignement curriculaire c’est-à-dire
l’adéquation entre le programme d’étude, le projet pédagogique, la leçon
dispensée, l’évaluation proposée et la remédiation.
Une fois les enseignements planifiés, l’enseignant peut passer à la
préparation des leçons.
2- La préparation des leçons :
Voir le canevas de la fiche de préparation.
Il y a des leçons portant sur l’apprentissage des savoirs notionnels et des
leçons portant sur l’intégration.
21
Pour l’apprentissage des notions, après l’entête, les prérequis la phase de
l’introduction de la leçon à travers la préparation, la présentation d’une situation
problème par l’enseignant, la phase de traitementde la situation problème, la
phase de la confrontation des différents résultats auxquels les apprenants sont
parvenus, la phase de formulation de la règle et les phases de consolidation à
travers une série d’exercices.
Pour l’apprentissage de l’intégration, il consiste à montrer à l’apprenant
comment mobiliser les ressources pour parvenir à la résolution d’une situation
problème concrète ; elle précède l’évaluation en fin de module.
B- De la gestion de la classe
Elle prend en compte, non seulement la conduite de la leçon proprement
dite, mais aussi l’établissement d’un code de conduite dans la classe et les
spécificités du contexte apprentissage/enseignement.
22
Étapes Contenu
1 Introduction Appels/Rappels/Révisions
Présentation de la situation- Faire découvrir la situation-problème aux
2
problème apprenants
Recueil des idées des apprenants qu’elles soient
3 Émission des hypothèses
justes ou fausses
Confrontation des
Validations des hypothèses justes et élimination
4 hypothèses, des idées ou
des hypothèses fausses
des résultats
Reformulation des hypothèses : résumé ou trace
5 Consolidation des acquis écrite ou « retenons » que les apprenants notent
dans leur cahier
-Évaluation de l’acquisition des ressources
(savoirs, savoir-faire et savoir-être,
-Situation d’intégration (mobilisation des
ressources pour résoudre un problème dans une
6 Évaluation
situation de vie proche de celle vue en classe,
Réinvestissement ou transfert (mobilisation des
ressources pour résoudre un problème dans une
situation de la vie réelle)
a) La fiche de préparation de la leçon
Confère modèle en annexe
b) La fiche de déroulement de la leçon
Confère modèle en annexe
Situation didactique dans laquelle il est proposé au sujet une tâche qu’il ne
peut mener à bien sans effectuer un apprentissage précis.
23
Comment construire une situation-problème (situation d’intégration) ?
1. Choisir un contexte
2. Déterminer la tâche
3. Donner la consigne
Les étapes de construction
✓ Choisir et lire l’énoncé de la compétence à évaluer en s’inspirant de la vie
quotidienne formuler une situation de vie à laquelle l’élève peut être confronté
✓ Choisir une situation à formuler
QUELLES SONT LES PROPRIÉTÉS D’UNE SITUATION PROBLÈME ?
✓ Elle exige de l’élève une mobilisation des ressources en termes de: savoirs ,
savoir-faire et savoir-être ;
✓ Elle est proche du quotidien de l’enfant (centre d’intérêt)
✓ Elle doit être vivante et avoir un sens pour motiver l’élève. Elle peut se présenter
sous forme d’illustrations, d’un texte, de documents authentiques…;
✓ Elle exige de l’élève qu’il soit acteur dans la résolution du problème;
✓ Elle peut être traitée par groupes ou individuellement (ex: vivre ensemble)
✓ Quel est mon objectif ? qu’est-ce que je veux faire acquérir à l’apprenant ?
✓ Quelle tâche faut-il proposer et qui pour être bien menée, requière l’accès
à l’objectif ? (Communication, résolution, réparation, résolution,
brainstorming, …)
✓ Quel dispositif à mettre en place pour que l’activité mentale permette
l’accès a l’objectif lors de la réalisation de la tâche ?
✓ Quelles activités puis-je proposer qui permettent de négocier le dispositif
selon diverses stratégies ? Comment varier les outils, démarches, degrés
de guidage, modalités de regroupement ?
b. Caractéristiques
Les caractéristiques d’une situation-problème :
24
✓ La démarche et la solution ne sont pas évidentes ; la personne doit faire
une recherche cognitive (intelligence) pour savoir comment procéder.
c. Avantages
Avantages de la situation-problème :
b. Ses caractéristiques
✓ Activité dans laquelle l’élève est acteur.
La mobilisation des ressources doit se faire par l’élève lui-même. L’activité
n’est donc pas centrée sur l’enseignant auquel cas ce ne serait pas une
activité d’intégration.
✓ Activité qui amène l’élève à mobiliser un ensemble de
ressources(complexe)
Veiller à ce que les ressources soient de différentes natures :
- Connaissances ;
- Savoirs d’expérience ;
- Savoir-être ;
- Capacités ;
- Automatismes ;
- Savoir-faire de différents types.
Veiller aussi que ces ressources soient mobilisées de façon articulée et non
simplement juxtaposées.
27
❖ Avoir une écriture soignée et lisible ;
❖ Eviter les abréviations ;
❖ Remplir soigneusement le chapeau (nom et prénom, grade, matière, horaire
hebdomadaire…) ;
❖ Respecter les entrées (date, heure, leçon et émargement) ;
❖ Matérialiser la séparation des activités journalières par tranche horaire à l’aide
d’un trait horizontal
❖ Numéroter de façon graduelle les leçons te les évaluations ;
❖ Coller ou reproduire les sujets d’évaluation ;
❖ Indiquer les éléments de correction de chacune des évaluations ;
❖ Préciser la nature de l’évaluation (orale, écrite, TP, exposé, devoir de
recherche à la maison …)
❖ Élaborer et consigner dans le cahier de texte un tableau synoptique de
suivi pédagogique à la fin de chaque séquence administrative, mettant en
évidence : La couverture des programmes ;
La couverture des heures d’enseignement ;
Les performances des apprenants tenant compte de l’aspect genre.
30
- Pour le professeur, elle permet de repérer les acquis et les difficultés dans
les apprentissages, de formuler des consignes d’amélioration, des objectifs
de progrès.
- Elle permet à l’enseignant de réguler, d’adapter ses prochaines séquences
d’apprentissage selon les résultats de l’apprenant afin de l’accompagner
vers sa réussite.
Pourquoi ?
Le professeur peut ajuster la suite de la séquence. Dans une stratégie de
la réussite, l’évaluation formative d’une tâche n’est pas nécessairement notée. Il
est préférable qu’elle donne lieu à des consignes d’amélioration. Elle permet de
guider l’apprenant dans la réalisation de la tâche par un retour d’information de
la part du professeur à l’aide d’une liste de critères, par l’évaluation entre pairs.
L’évaluation formative intègre le concept d’erreur formative : l’apprenant
progresse en prenant conscience de ses erreurs et en les rectifiant. Elle permet
de développer l’auto-évaluation et la co-évaluation.
Exemple :
L’apprenant est interrogé à l’écrit ou à l’oral sur la séance précédente ou
en fin de séance.
Résultat de cette forme d’évaluation :
Rétroactions visant à guider les apprentissages en vue d’assurer la
progression de l’apprenant.
• L’évaluation sommative
C’est une évaluation-bilan ou contrôle. Malgré ses faiblesses et les critiques
qui lui sont adressées, elle reste reine. Puisque c’est la note qui compte, alors
avoir la moyenne devient la norme et aboutit à un classement, une répartition
des apprenants en trois groupes (les bons, les moyens, les faibles).
Quand ?
En fin de séquence, en fin de trimestre, en fin d’année ou en fin de cycle.
Pour qui ?
- Pour l’apprenant, se situer par rapport aux autres apprenants. Notée, elle
permet à l’apprenant de se positionner par rapports aux savoirs et aux
savoir-faire mis en place.
- Pour le professeur, établir un bilan en vue d’une orientation.
- Pour l’institution, délivrer une certification. Cette évaluation permet de
vérifier que l’apprenant a atteint les connaissances et les compétences
réclamées par le référentiel (évaluation certificative).
Pourquoi ?
Elle évalue la réussite ou l’échec par rapport à une norme. La docimologie
en a montré les limites : pour une même copie, il peut y avoir un grand écart de
note entre deux correcteurs.
Exemple :
L’apprenant obtient une note de 16 et se retrouve en tête parmi les
meilleurs de la classe.
Résultats de cette forme d’évaluation :
- Notes ;
- Rétroactions visant à expliquer à l’apprenant son résultat.
31
Au terme d’une évaluation sommative, l’enseignant procède au compte rendu de
l’évaluation. Ce compte rendu consiste à :
- Commentaire du sujet,
- Commentaire des notes,
- Corrigé exhaustif ou partiel du sujet,
- Remise des copies,
- Remplissage du cahier de texte en ajoutant les statistiques.
Les types de questionnement
En APC et en ce qui concerne les évaluations sommatives, il est fortement
recommandé d’introduire chaque partie du sujet par une situation d’évaluation.
Chaque partie évalue les savoirs, les savoir-faire et les savoirs-être selon la
pondération suivante : 30% pour les savoirs (connaissance), 50% pour les
savoir-faire et 20% pour les savoirs-être (attitudes).
• Les questionnaires à réponses fermées
Il s’agit des questions nécessitant une seule réponse possible. Les enseignants
doivent éviter autant que possible les questions ambiguës.
• Les questionnaires à trous
Il s’agit de répondre en plaçant des mots dans un texte ou sur un schéma. Eviter
au
• Les questionnaires dichotomiques
A chaque proposition correspond une réponse (oui ou non, vrai ou faux) qu’il
faut sélectionner.
• Les questionnaires à choix multiple (QCM)
Il s’agit de sélectionner la (les) bonne(s) réponse(s) parmi les propositions
données.
• Liste d’opérations à tester
Ce mode de questionnement guide l’apprenant dans son activité. Il ne
s’agit pas ici d’évaluer des connaissances, mais de faciliter le suivi de procédure.
Cet outil peut être utilisé lorsque l’apprenant n’est pas encore autonome dans
l’accomplissement des tâches assez complexes.
Exemple : identifier les causes du mauvais fonctionnement d’un
ordinateur.
• Les questionnaires à réponses ouvertes
Ce type de questionnaire évalue l’attitude ou le comportement du candidat face
à une situation donnée.
Exemple : suite à votre contrôle pratique sur le mauvais fonctionnement de
l’ordinateur :
- Que proposez-vous comme intervention ?
- Quelle procédure allez-vous suivre ?
10. La remédiation
La remédiation dans le contexte scolaire est une action de régulation permanente
successive et systématique. Elle se fait afin d'atteindre un objectif principal, celui
32
de combler les lacunes des apprenants en difficulté. C’est le processus dans
lequel l'enseignant va aider l'apprenant pour lui permettre de comprendre ce qu'il
n'a pas compris lors de son apprentissage. Son but est de diminuer l'échec
scolaire et lutter contre le décrochage. Elle sert à améliorer et à rehausser la
qualité des apprentissages.
Lors de la remédiation pédagogique, l’enseignant doit recourir à des
démarches de différenciation pédagogique autres que les procédés utilisés dans
la gestion des situations d’enseignement/apprentissage et à des supports
pédagogiques appropriés.
Ainsi Nous entendons par remédiation : « l’acte pédagogique qui doit
permettre à l’enseignant(e) de porter remède à des lacunes détectées dans les
connaissances de base des apprenants. Elle dépasse le simple soutien ; il s’agit
d’une reprise systématique d’apprentissages jugés fondamentaux, qui n’ont pas
été réussis et sans lesquels d’autres apprentissages ne peuvent être construits ».
Cela signifie qu'il s'agit d'une stratégie adaptée dans le but de réguler les
problèmes rencontrés chez les apprenants afin que l’apprenant prenne
conscience de ses insuffisances et développe des habiletés métacognitives qui lui
permettent de s’auto-évaluer et de s’auto-réguler en permanence.
La remédiation se fait après une évaluation. Le remède peut être apporté
par un autre apprenant, par l’enseignant, par un autre enseignant ou par les
parents.
N.B. : La remédiation n’est pas un compte rendu.
33
CHAPITRE 5 : Gestion et pilotage d’une salle informatique
Introduction
34
Capacité d’accueil des élèves : 30
Nombre d’élèves par groupes : 30
Nombre de postes de travail : 15
b-1) Groupes d’élèves en salle
Les élèves seront repartis en groupe selon la capacité d’accueil de la salle
informatique.
- l’occupation des élèves par un travail écrit silencieux ;
- l’orientation des élèves vers des coins médias pour des travaux de recherche
(bibliothèque, centre de ressources)
- confier les élèves à la surveillance générale.
- Etc.…
Exemple :
Pour une salle disposant de 15 postes de travail et pour une classe ayant
un effectif de 90 élèves, l’enseignant constituera trois groupes de travail :
-1er groupe : les 30 premiers élèves du N°1 au N°30
- 2ème groupe : du N°31 au N°60
- 3ème groupe : du N°61 au N°90
Les trente premiers noms de la liste officielle des élèves vont occuper les
quinze postes de travail. Le poste de travail qui leur sera attribué durant toute
l’année scolaire aura un code défini par le responsable de la salle informatique.
b-2) L’occupation des groupes d’élèves qui ne sont pas en salle.
L’environnement matériel de nos établissements ne permet pas à un enseignant
d’informatique d’amener tous ses élèves pendant les cours de travaux pratiques
en salle machine.
Dès lors, se pose le problème de l’occupation des élèves qui ne seront pas en
salle machine. Plusieurs solutions sont envisagées :
c) La codification des postes de travail .
A chaque poste de travail sera attribué un code.
Le plan d’occupation de la salle d’informatique ressortant les postes de travail
codifiés sera remis à chaque enseignant par les responsables de l’établissement
et affiché en salle.
Illustration
A titre d’exemple pour une salle informatique contenant 15 postes de travail on
peut avoir la codification ci- dessous :
Rangée1 Rangée 2 Rangée 3
1 /15 6 /15 11 /15
2 /15 7 /15 12 /15
3 /15 8 /15 13 /15
4 /15 9 /15 14 /15
5 /15 10 /15 15 /15
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2. Les outils de gestion d’une salle informatique
1 Le règlement intérieur d’utilisation de la salle informatique
Ce document confectionné pour les élèves et les enseignants doit être affiché
en salle, lu et expliqué aux élèves et aux enseignants par l’administration de
l’établissement.
Il fixe les règles générales de discipline et de déroulement des activités.
Il peut s’articuler autour des articles ci- après :
Article1- Dispositions préliminaires Article 5- Propreté des locaux
Article 2- Accès à la salle Article 6- Bruit
Article 3- Matériel Article 7- Application
Article 4- Logiciels Article 8- Sanctions
2 La Tenue du registre de la salle informatique.
Le registre est un document qui permet un suivi quotidien de la salle
informatique. A la fin de chaque leçon, l’enseignant doit mentionner dans le
registre l’état des machines au début et à la fin de la séance.
Ce registre est conservé auprès du censeur, du surveillant général ou du
chef de travaux.
Exemple d’une page d’un registre d’une salle informatique remplie par M. KANA .
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CHAPITRE 6 : Préparation du dossier technique et
conduite de la leçon de l’examen pratique
Objectifs spécifiques :
A l’issu de ce cours, l’enseignant devra être capable de :
- de distinguer les différentes étapes de la préparation et de la conduite d’une
leçon.
- préparer et conduire efficacement une leçon théorique et pratique
d’informatique
Introduction
Dans le but de mener à bien sa mission, la leçon est la logistique que le
professeur utilise pour former l’élève. Toute leçon doit être minutieusement
préparée. La conduite est à l’image de la préparation.
Le dossier a remettre au jury est composé de :
- la fiche de préparation ;
- la fiche de déroulement ;
- la trace écrite.
En plus le stagiaire doit avoir le cahier de préparation qui montre toutes
les leçons préparées et/ou dispensées pendant le stage.
I- PREPARATION DE LA LEÇON.
Préparer un cours c’est choisir.
Ce qui est difficile, c’est d’isoler l’essentiel, de se débarrasser de
l’accessoire, de faire apparaître la trame, d’accepter de laisser certaines choses
de côté, de se placer au niveau de l’élève.
La première année
Procéder de la manière suivante :
• Mettez spontanément sur le papier la trame du cours à partir de vos
connaissances personnelles,
• Ouvrez sur votre bureau, tous les livres scolaires à la page du chapitre que
vous préparez,
• Lisez le chapitre et repérez la manière donc les différents auteurs
l’abordent,
• Rayez tout ce qui vous paraît confus, superflu ou très détaillé,
• Cochez ce qui vous séduit, qui vous paraît logique, intéressant,
• Choisissez votre plan et alimentez-le avec ce que vous avez retenu de
mieux chez chaque auteur.
la matérialisation de la préparation
Elle est triple :
-La leçon proprement dite ;
-Le déroulement ;
-L’implantation au tableau ;
La leçon proprement dite
Le professeur doit :
-revoir le sujet ;
-l’étudier pour l’élève après l’avoir étudié pour lui-même ;
-arrêter le plan détaillé ;
- choisir les activités d’enseignement/ apprentissage ;
-préparer les explications, les démonstrations, les expériences,
- repérer les questions à poser et les formuler clairement,
-fixer les devoirs dans leur nature et leur étendue.
Prévoit le déroulement
La fiche déroulement se présente en deux parties : l’en-tête et le corps de la
fiche
A) L’en-tête de la fiche.
L’entête de la fiche se présente comme suit :
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FICHE DE PREPARATION
Fiche N° ………… Date : …………………
: Matière :……………………………………………………………………..
Classe :…………. Effectif …………. Nom du professeur
:………………………………………..
Titre de la leçon………………………………………………………………………………….....
………………………………………………………………………………………………………
Durée ………
Objectifs pédagogiques spécifiques : A la fin de cette leçon, l’élève sera capable
de : ……………………...............
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
Place du cours dans la progression :
Pré requis :…………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………….
Matériel didactique :…………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
Vocabulaire nouveau :
Documentation ………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………
B) Le corps de la fiche
Le corps de la fiche comprend le déroulement de la leçon et l’évaluation
des acquis et la clôture de la leçon.
L’implantation au tableau
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FICHE D’IMPLANTATION
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- garantir l’attention des élèves (éviter les pertes de temps, les bavardages et les
mouvements inutiles)
- cultiver la proximité du professeur auprès des élèves (contrôle prise de notes,
suivi individuel, interpeller chaque élève par son nom)
- vérifier les pré acquis par un test rapide ;
- énoncer l’objet de la leçon (avec la participation des élèves).
Le démarrage de la leçon.
- mettre l’élève en situation de problème ;
- répertorier les prés requis (lui permettre d’investir les savoirs anciens)
- comparer pré acquis et pré requis ;
- corriger l’écart par une remise à niveau si déficit. ;
- Promouvoir la leçon proprement dite
La maturité de la leçon.
Au fil des apprentissages :
- tenir aux objectifs intermédiaires ;
- amener les élèves à construire les points d’ombre (évaluation, révision) ;
- orienter les activités d’approches vers les lacunes éprouvées ;
- procéder à l’évaluation formative ;
- rapprocher le résultat aux objectifs ;
- corriger l’écart observé : l’erreur enregistrée ne doit pas être sanctionnée, mais
elle constitue la base de la régulation. Cette erreur est formatrice ;
- Résumé la leçon ;
- Conclure par un thème de réflexion
- Mettre à jour le cahier de texte
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Pour une bonne conduite des séances de travaux d’application en
informatique, le professeur qui a la charge de cette discipline devra :
a) Elaborer une progression
D’une grande importance pour la programmation des enseignements, la
progression sert à la fois de tableau de bord à l’enseignant et de document du
contrôle à l’administration. Elle doit être élaboré dans le cadre du conseil
d’enseignement et intégrer la notion d’interdisciplinarité.
b) Donner des indications aux élèves pour la constitution de leur
dossier
Chaque élève doit disposer d’un dossier comprenant des chemises et sous
chemises, pour le rangement méthodique des travaux exécutés dans l’année.
Ces dossiers seront rangés dans un meuble de classement dans la salle
d’informatique.
c) Constituer des groupes de travail
Pour un meilleur rendement, les groupes de travail peuvent comporter 2
élèves/poste. Il est souhaitable que le professeur laisse la liberté aux élèves de
s’intégrer aux groupes de leur choix ; son intervention ne devant avoir lieu que
pour des raisons d’équilibre et d’intérêt général.
d) Préparer la salle
L’enseignant insistera auprès du Chef d’établissement à travers le Conseil
d’Enseignement pour équiper la salle d’informatique progressivement compte
tenu des moyens disponibles ; puis veillera à son aménagement.
e) Constituer un stock de documents à utiliser
Il s’agit de regrouper les imprimés couramment utilisés dans le cours pratiques
et de les faire multiplier par le Chef de Centres de Ressources Multimédia ou par
les Censeurs dans le cadre de la constitution de la banque des documents de
l’établissement.
II- Préparation de chaque séance
Cette Phase de la préparation incluse les points suivants :
- Le choix du thème
- La recherche de la documentation et des informations
- Confection de la fiche pédagogique
- Rédaction du protocole de manipulation
- Multiplication des documents à remettre aux élèves
- Organisation matérielle de la salle.
a) Le choix du thème
En se référant à la progression approuvée par le Conseil d’Etablissement, le
professeur détermine le thème autour duquel la manipulation sera bâtie. Une fois
ce thème identifié, l’enseignant définit l’objectif ou les objectifs visés et dresse la
liste des travaux à exécuter.
b) La recherche de la documentation et des informations
Le Thème ayant été choisi, la liste des travaux dressés, le professeur recense les
documents à utiliser et repère les sources de documentation et d’information
nécessaires pour bâtir le cas. Il élabore ensuite une stratégie pour consulter ces
sources qui peuvent donc être :
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- Les maisons de commerce (achat de matériel)
- Les collègues ou professionnels (échanges d’expérience)
- La bibliothèque de l’établissement ou tout autre bibliothèque ;
- Les Centres de Ressources Multimédia
- L’Internet.
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Le professeur explique clairement aux élèves le travail à faire, comment réaliser,
bref, ce qu’il attend d’eux. Les moyens qui sont à la disposition des élèves pour
réaliser ce travail sont également indiqués.
2. Déroulement de la séance
Pendant le déroulement de la séance, chaque intervenant a des fonctions
spécifiques à remplir.
a) Le rôle de l’enseignant
En travaux d’application, le professeur continue de jouer son rôle de formateur
mais à une autre dimension.
D’une manière générale, le professeur coordonne la séance ; mais il doit laisser
l’initiative et beaucoup de responsabilité aux élèves.
A cet effet :
- Le professeur observe les groupes de travail ; ce qui lui permet de déceler à
temps, des incompatibilités entre les membres d’une équipe, et éventuellement
des conflits internes. Il pourra ainsi prodiguer des conseils ou s’il le juge
nécessaire, modifier la structure du groupe.
- Il est à la disposition des groupes ; de temps en temps il intervient pour
conseiller et les guider en donnant des précisions complémentaires.
- Eventuellement, l’enseignant doit mettre la main à la pâte : faire certaines
manipulations, certaines démonstrations ou participer à la recherche des
informations.
- C’est aussi le professeur qui suscite l’éveil et provoque chez les élèves un
mouvement de réflexion indispensable à la résolution des problèmes posés.
- Il canalise l’effort collectif et facilite les échanges d’opinion en créant un climat
favorable au travail du groupe.
- Il revient à l’enseignant de stimuler la progression des travaux, cela suppose
qu’il adopte une stratégie qui consiste à :
• découper préalablement le travail demandé en allouant une fraction de temps à
chaque partie ;
• suivre l’avancement des travaux dans les différents groupes ;
• Assister les groupes accusant un retard en leur faisant bénéficier des
démarches apportant des solutions partielles susceptibles de débloquer leur
situation.
En somme, le professeur va organiser la salle, lancer les travaux et laisser
les élèves travailler, contrôler les conditions de travail et les réactions des élèves
tout en restant disponible pour conseiller et intervenir chaque fois qu’il le faut.
b) Activités de élèves
Les élèves travaillent sous l’autorité du professeur, par souci d’efficacité, ils
doivent participer au travail, être ordonnées, prendre des initiatives,
s’autocontrôler. La bonne conduite de leur dossier leur incombe.
Les élèves doivent obtenir la permission du professeur pour :
Consulter les membres d’un autre groupe ;
Sortir ou se déplacer.
3. Clôture de la séance
A la clôture de la séance, deux hypothèses peuvent se présenter.
a) les travaux relatifs au thème retenu sont inachevés
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Chaque chef de groupe collecte les dossiers de chacun des membres, vérifie que
toutes les chemises sont bien classées et les remet au professeur qui les range
dans les armoires ou tout autre meuble classeur approprié.
Ainsi, au début de la prochaine séance, l’enseignant redistribue les dossiers aux
chefs de groupe qans autres instructions pour la continuation du travail.
b) Les travaux relatifs au thème retenu sont achevés
Il s’agit de la dernière séance relative au même thème ; la clôture des travaux
cadre avec la fin de la séance du jour. L’enseignant évaluera tout le travail
effectué sur ce thème. En aucun cas, il ne devra permettre que l’élève retouche
le travail qu’il n’avait pas pu terminer.
6. L’EVALUATION EN TRAVAUX D’APPLICATION
Comme pour toute activité pédagogique, l’évaluation en travaux d’application est
indispensable. Dans notre contexte elle consiste :
A mesurer les aptitudes de l’élève ;
A analyser et exploiter les résultats obtenus en vue d’améliorer les performances
des élèves.
La notation des travaux d’application
Avant de proposer les différentes possibilités de notation des travaux pratiques, il
convient de rappeler, ne serait-ce que succinctement, les critères à prendre en
considération dans cette phase finale mais très délicate de l’enseignement. Ces
critères sont les suivants :
- le fond des travaux (exactitude des résultats)
- la forme (organisation et présentation des résultats)
- les qualités professionnelles de l’élève ;
- le degré d’intégration dans la vie active et le milieu social des membres du
groupe.
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Il s’agit ici des travaux issus d’une large concertation des membres du groupe et
présentés au professeurs sous forme de dossier unique. La note à attribuer à
chaque élève peut être :
- Soit celle qu’a obtenue son groupe
- Soit une note qui tient compte de la note du groupe et d’une note de
participation individuelle.
CONCLUSION
Les travaux pratiques permettent à l’élève de se préparer à la vie active
par l’acquisition du savoir-faire et de l’expérience professionnelle.
Cette acquisition du savoir-faire et l’expérience professionnelle se traduit par la
réalisation avec le maximum d’autonomie, des travaux aussi proches que
possible de ceux que l’élève est susceptible de rencontrer dans la vie
professionnelle et ceci, dans un contexte semblable à celui de l’entreprise.
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