Dissertation Activité 3

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Dissertation : méthodologie

…où l’on va essayer de pratiquer pour comprendre comment exploiter la connaissance des œuvres dans le
cadre du traitement d’un sujet de dissertation.
La dissertation invite à rentrer dans le vif du sujet que sont l’œuvre littéraire de
référence et le parcours qui lui est associé. Résoudre le « problème » qu’elle pose
ne revient pas à faire un exposé sur l’œuvre, encore moins sur la vie de l’auteur.
À retenir Il ne s’agit pas non plus de développer un point de vue unique. Pas plus qu’une
réponse unique, aucune solution n’est attendue dont on pourrait présupposer
qu’elle tiendrait à la transposition du cours (récitation de connaissances). À
l’inverse, il s’agit de proposer différentes façons de questionner le sujet en
fonction de son décorticage rigoureux, et d’une bonne connaissance des subtilités
de l’œuvre de référence, des liens établis avec les textes du parcours, et la culture
personnelle envisagée par le filtre de l’intitulé du parcours.

SUJET Nous devons conserver au centre de notre monde le lieu de nos incertitudes, le lieu de notre fragilité,
de nos difficultés à dire et à entendre. Nous devons rester hésitants et résister ainsi, dans l’hésitation, aux
discours violents ou aimables des péremptoires professionnels, des logiques économiques [...].
« Se regarder disparaître en se saluant », J-L Lagarce, éditorial pour la plaquette de la saison 1992-1993 du
Théâtre Granit, Belfort, Du luxe et de l’impuissance, Les Solitaires intempestifs, Besançon, 2004, p. 19.

Le théâtre a-t-il pour fonction de tout dire, de tout expliquer au spectateur de la crise que vivent les
personnages ? Dans quelle mesure la pièce de Jean-Luc Lagarce et le parcours associé vous permettent-
ils d’éclairer cette interrogation ? Vous répondrez en un développement structuré et argumenté en vous
appuyant que votre connaissance de l’œuvre intégrale Juste la fin du monde, sur les textes lus ou
rencontrés dans le cadre du parcours associé.

I. Questions
1. Analysez le sujet. (Repérer les mots clés et les commenter)
2. Quels liens faites-vous entre le prologue de la pièce et le sujet proposé ?
3. Dans quelle mesure le sujet énonce-t-il un paradoxe ?
4. Comment répondre partiellement à la question que pose le sujet à partir de l’exemple du prologue ?
5. Sélectionnez trois scènes ou
Connaître une œuvre sur le bout des doigts est essentiel pour concevoir le
passages de Juste la fin du
développement d’une dissertation. Ce sont en effet les exemples qui
monde qui vous semblent
concrétisent l’argumentation. Ainsi, il est souhaitable de recenser dans un
utiles pour le sujet.
carnet de lectures les passages d’une œuvre qui nous ont interpellés et de
6. Quelles autres pièces, s’appliquer à y revenir en parcourant régulièrement ce carnet. En outre, il est
scènes, personnages, essentiel de corréler à la consignation des citations marquantes des
situations, pouvez-vous commentaires (même succincts) sur chacune. Un commentaire n’est pas
solliciter pour étoffer votre forcément une affirmation. Il est ainsi très productif de notifier les
réflexion ? interrogations que soulèvent en soi telle ou telle citation. À retenir
II. ACTION
➔Consigne Par binômes ou groupes de trois, concevez le plan détaillé de la dissertation.
Ce plan détaillé devra :
• organiser la réflexion en deux ou trois parties, chacune avec sous-parties.
• contenir des exemples précis puisés dans Juste la fin du monde, Tous des oiseaux, Le dîner de cons,
et au moins trois autres pièces. Les extraits des tragédies antiques lus en ouverture de séquence
sont aussi exploitables bien entendus.
➔Éléments de réponse

1. Le théâtre a-t-il pour fonction de tout dire, de tout expliquer au spectateur de la crise que vivent les
personnages ? Dans quelle mesure la pièce de Jean-Luc Lagarce et le parcours associé vous
permettent-ils d’éclairer cette interrogation ? Vous répondrez en un développement structuré et
argumenté en vous appuyant que votre connaissance de l’œuvre intégrale Juste la fin du monde, sur
les textes lus ou rencontrés dans le cadre du parcours associé.
a-t-il pour fonction : se doit-il de…, a-t-il l’obligation par nature ou par définition
tout dire,
→ Le théâtre est un art de la parole où les dialogues, les tirades, les monologues semblent primordiaux.
Cependant, à l’instar de Ionesco qui affirme que "Tout est langage au théâtre, les mots, les gestes, les objets. Il
n'y a pas que la parole." Ne peut-on pas dire que le silence fait signe ? que les non-dits revêtent une
importance palpable ?
de tout expliquer rendre tout ce qui se passe clair, expliciter les intentions et sentiments de chacun,
→ cela est contraire à la vie, où il faut faire preuve de tact et de psychologie, mais se produit dans les jeux
télévisés où la bande son est rédigée a posteriori, ou encore dans les séries…
Le sujet porte donc sur l’essence du genre théâtral, qui est de montrer, de faire vivre une expérience
émotionnelle, et pas nécessairement de commenter cette action… l’implicite peut affleurer.
2. Le prologue est une scène d’exposition qui « ne dit pas tout », qui laisse des mystères en suspens et
notamment, en fonction de l’âge du personnage, les causes du mal mortel dont il souffre.
3. On touche ici effectivement un paradoxe. Le théâtre laisse des trous que le spectateur doit combler,
mais qui sont surtout susceptibles de l’interroger voire de le perturber. En somme, à l’inverse des séries
actuelles, le genre dramatique a fortiori contemporain évite de donner trop d’assise au spectateur, trop
de sécurité et de fait trop d’explications, qui pourraient lui permettre (comme c’est le cas pour une série)
de quitter la salle et de revenir sans problème dans l’intrigue présentée.
4. Le prologue précise l’âge du personnage et sommairement sa situation dramatique. Toutefois, il
n’indique pas explicitement quelles sont les personnes que Louis désire rejoindre pour les informer de sa
situation. Le spectateur devient alors un « interprète » de la scène. C’est à lui d’émettre des hypothèses
– peut-être qu’il envisage de revoir ses parents ? – et de combler les trous du texte.
D’où la nécessité pour le dramaturge de trouver les mots justes afin d’être évocateur sans être explicite. On
sera particulièrement attentif à l’importance des substituts pronominaux « les » et « vous », qui désignent
sans les nommer les personnes que Louis souhaite rejoindre pour leur annoncer sa mort prochaine. Flou sur
la temporalité, sur le statut du protagoniste-narrateur…

Plan détaillé
I. Le théâtre : un art de la mise en scène. Il plonge le spectateur dans une situation concrète et complexe
que celui-ci doit comprendre.
Le théâtre fait coexister pour quelques heures un public et des comédiens qui miment la vie comme
s’ils étaient en train de la vivre. Il y a dans ce genre littéraire un enjeu fort de collaboration du spectateur, qui
peut ainsi s’y investir affectivement, à défaut de participer à l’action.
1. Scène, acte d’exposition : moments cruciaux de la mise en compréhension
Si le début de la pièce est si stratégique, c’est parce qu’à ce moment précis se joue toute l’adhésion
intellectuelle et affective du spectateur. Il doit comprendre ce qui se trame, et pour cela, les personnages
doivent exprimer subtilement ce qui les anime : autrement dit, en dire suffisamment mais sans trop en dire.
Ainsi, dans la pièce de Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde, la première scène est précédée d’un prologue
énoncé par le personnage principal (Louis) qui explique le nœud de la crise, à savoir le retour chez soi avant
la mort : « je décidai de retourner les voir, revenir sur mes pas, aller sur mes traces et faire le voyage, pour
annoncer [...] ». Ensuite, la première scène où tous les membres de la famille (Louis, Suzanne, Antoine,
Catherine, La Mère) sont réunis offre la première réelle présence de chacun tout en commençant de faire
résonner les incohérences relationnelles de cette famille : « Ne me dites pas ça, ils ne se connaissent pas »
énonce « La Mère », comme s’il s’agit d’une sentence initiale par rapport à laquelle il sera impossible de
revenir en arrière. Les échanges qui se développent dans un second temps, en dépit de leur caractère éclaté,
suggèrent une situation plus qu’ils ne la posent véritablement. En effet, ils restent pleins de non-dits et
d’émotions refoulées. C’est le cas par exemple d’une réplique de Catherine, énoncée dans la scène 1 de la
première partie et ayant Louis pour objet : « Lorsque nous nous sommes mariés, il n’est pas venu, et depuis,
le reste du temps, les occasions ne se sont pas trouvées ».
2. Monologues : espaces d'explicitation avec possibilité d'identification au personnage
Le théâtre invente une situation invraisemblable dans la vie, le monologue, un discours prononcé par
un personnage seul sur scène, comme s'il s'adressait à lui-même. On remarquera que le cinéma l’a repris par
l’entremise de la « voix off » –il est ici intéressant de se référer aux choix de Xavier Dolan dans son film. De
façon singulière, Jean-Luc Lagarce joue avec l’irréalisme du monologue afin de laisser les personnages
exprimer les méandres de leur pensée et le surgissement de leurs émotions. Chaque fois, le spectateur est
tacitement pris à partie face aux hésitations du locuteur, dont le propos est le plus souvent marqué par la
suspension d’explication rationnelle. Ainsi, à la scène 8 de la première partie, le dramaturge laisse
abondamment parler « La Mère » sans pour autant conférer à son discours une stabilité énonciative. Ce
qu’elle énonce paraît à la fois éclaté et allusif, comme si elle cherchait à rassembler le sens de son propos
sans y parvenir complètement : « Ils voudront t’expliquer.
Et il est probable qu’ils le feront
Et maladroitement,
ce que je veux dire,
car ils auront peur du peu de temps que tu leur donnes,
du peu de temps que vous passerez ensemble. »
Si, par le monologue, le théâtre classique avait pour ambition de faire connaître les mouvements
intérieurs du personnage évoluant seul en scène telle Phèdre (IV, 5) en proie à la jalousie inattendue
lorsqu’elle apprend de la bouche de Thésée que Hyppolite est amoureux
Quel feu mal étouffé dans mon cœur se réveille ?
Quel coup de foudre, ô ciel ! et quel funeste avis !
Je volais tout entière au secours de son fils,
Et m'arrachant des bras d'Oenone épouvantée,
Je cédais au remords dont j'étais tourmentée.
Qui sait même où m'allait porter ce repentir ?
Peut−être à m'accuser j'aurais pu consentir ;
Peut−être, si la voix ne m'eût été coupée,
L'affreuse vérité me serait échappée.
Hippolyte est sensible, et ne sent rien pour moi !
Aricie a son coeur ! Aricie a sa foi !
Ah, dieux ! Lorsqu'à mes vœux l'ingrat inexorable […]
, la dramaturgie de Lagarce rend compte d’une situation de paroles où l’individu est rattrapé par ses
pensées et ses émotions. Ce qui explique la grande poéticité d’un texte théâtral qui pratique le retour
systématique à la ligne afin de matérialiser le combat de la parole contre le silence de l’incompréhension. La
parole qui se cherche, et non le personnage qui se déchaine.
3. La « suspension » crée l’inquiétude.
Le théâtre de Lagarce déjoue les ressorts faciles du drame. L’auteur ne cherche pas à créer l’empathie
autour d’un personnage. Le spectateur n’a pas à proprement parler pitié de Louis. Il reste en effet en deçà
d’éléments d’informations qui lui permettraient de trancher entre l’un des deux frères. Or, même dans des
pièces du théâtre de l’absurde comme Les Justes ou Huis clos, les lois de causalité des actions des
personnages et de leur histoire personnelle sont exprimées par eux-mêmes au fil des dialogues. Dans Juste
la fin du monde, on sursoit aux véritables explications ; on s’égare sur des chemins de traverse, on contourne
les choses qui fâchent tout en étant rattrapé par elles. L’échange entre les deux frères, scène 11 de la
première partie, rend compte de cette situation d’incommunicabilité fraternelle :
Antoine. – Ne commence pas
Louis. – Quoi ?
Antoine. – Tu sais. Ne commence pas,
tu voudras me raconter des histoires
,je vais me perdre,
je te vois assez bien, tu vas me raconter des histoires,
je vais me perdre,
je te vois assez bien, tu vas me raconter des histoires.

Face à ce texte à l’allure incomplète, le lecteur/spectateur intervient en tant que « co-créateur » de


l’œuvre, pour reprendre l’expression d’Umberto Eco. C’est en effet à lui de combler les silences du non-dit
et de faire sienne pour ainsi dire cette crise individuelle et familiale.
II. Ne pas tout dire est pourtant primordial
1. Raison dramaturgique
La pièce de théâtre se joue dans un temps assez resserré, le moment de la crise, contrairement au
roman qui raconte une histoire dans la durée. Cela impose une condensation de l’action et de l’information.
Il est impératif de ne pas tout dire, juste ce qui est essentiel à l’action. C’est pourquoi Louis, dans Juste la fin
du monde, n'évoque pas sa maladie, ce qui détournerait le propos vers un autre aspect de la crise et le ferait
sortir du huis clos familial. Tout le drame tient par conséquent à cette impossibilité de dire. En cela, la pièce
s’apparente à un non-événement résumable en une formule pastichée de César : il est venu, on l’a vu, il est
reparti.
2. Raison psychologique
Le personnage de théâtre échappe par nature à la compréhension complète du spectateur. Ne
conserve-t-il pas toujours une part de mystère en dépit de ce que les autres disent de lui et de ce qu’il exprime
lui-même ? Ce mystère peut être plus ou moins grand. Or, dans le cas de Louis, il s’agit de sa situation de
santé qui devrait le conduire à annoncer à sa famille sa mort imminente. Toutefois, il s’avère impossible pour
lui de lever ce mystère, car au fond, comme il le remarque à la scène 1 de la deuxième partie, « c’est juste
une idée mais elle n’est pas jouable ». Selon cette perspective, la pièce n’introduit pas véritablement
d’éléments de résolution de la crise familiale. S’il y a bien une rencontre entre eux, elle n’aboutit pas à une
réunification définitive de la « cellule ». Aussi l’ultime phrase de Louis semble-t-elle attester d’un évitement
en même temps que d’une impossibilité, comme si la parole de vérité n’était pas en mesure d’être partagée
: « Je ne les ai pas entendus ». Il y a dans les relations humaines des choses qui ne s’expliquent pas car elles
demeurent fondamentalement inexplicables. La pièce de Lagarce ne saurait mieux le faire ressentir au
spectateur : on n’atteint jamais parfaitement la connaissance de l’autre, même quand il s’agit d’un frère ou
d’un fils.
3. Le théâtre tend vers l’universalité
Le personnage naît à partir d'une construction de mots. D'où le fait qu'il garde en lui une forme
d’abstraction qui le rend universel. C’est d'ailleurs cette plasticité qui permet au spectateur de se reconnaître
en lui et de s’y identifier. Aussi les personnages de Juste la fin du monde disent-ils notre solitude face aux
silences du carcan familial et pourraient être chacun de nous, tout en n’étant fatalement aucun de nous. Par
son caractère lacunaire, le personnage, en dépit, de sa singularité propre, tend vers l'universel. N’est-ce pas
le cas de « La Mère » à la scène 2 de la deuxième partie qui accepte, fataliste, de laisser ses fils se débrouiller
: « Ils font comme ils l’entendent ». Le fait que l’auteur ne l’ait pas nommée, à l’inverse des autres
personnages de la pièce, renforce cette dimension universelle.
Le théâtre reste avant tout un espace de questionnement. Juste la fin du monde provoque ainsi plus
d'interrogations brûlantes et cruciales que de réponses définitives.
III. Le théâtre cherche plus à interroger qu’à expliquer
1. À travers l’aporie des dialogues, le théâtre nous laisse méditer sur l’incommunicabilité
Aussi précises soient les situations au théâtre, elles mettent en relief les relations critiques et
inexplicables qui s’établissent entre les êtres. Il en est ainsi de la scène entre Louis et Antoine où chacun se
sent emprisonné dans un rôle qu’il n’a pas choisi et qu’il reproduit quoi qu’il arrive. Antoine propose
d’accompagner son frère à la gare, et tout ce qui est en deçà du dialogue induit qu’il veut se débarrasser de
lui au plus vite. Malgré toutes ses dénégations, il est pris au piège du malentendu. Quelles que soient les
intentions de chacun des membres de la famille, les sentiments profonds des uns et des autres ne
parviennent jamais à s’exprimer.
2. Le théâtre laisse méditer le lecteur/spectateur sur les contradictions humaines
« To be or not, to be, that is the question » s’interroge, – nous interroge– Hamlet, sans trouver ni fournir
de réponse. Juste la fin du monde renseigne peu le lecteur sur les personnages. Contrairement aux pièces du
Nouveau-théâtre, très prolixes en didascalies notamment chez Ionesco et Beckett, celle de Lagarce rejoint de
ce point de vue l’épure de la tragédie classique. Les personnages ont quelque chose de flottant, d’irréel, alors
même qu’ils sont les protagonistes d’une vraie situation tout à fait vraisemblable. Le lecteur/spectateur se
trouve déstabilisé par des discours qui en disent à la fois trop – taille des monologues – et pas assez –
permanence du non-dit. Et de fait, le trouble de la réception reste une donnée importante de la pragmatique
théâtrale mise en œuvre par Lagarce, dont on sait qu’il fut aussi metteur en scène.
Conclusion
Une des fonctions majeures du théâtre est d’exprimer l’inexprimable de façon concrète, c'est-à-dire à
partir d'une situation singulière, qu'elle soit banale ou exceptionnelle. Le théâtre a par conséquent quelque
chose de poreux, qui suppose un spectateur actif. La pièce de Lagarce est exemplaire car elle a cette capacité
de ne pas tout dire, à laisser des blancs dans l’expression de soi. Si l'émotion théâtrale implique de passer
par des silences qui en disent plus que de longs discours, alors le théâtre de Lagarce pousse l’émotion au plus
profond, comme a su le capter Xavier Dolan dans son adaptation cinématographique de la pièce.

À retenir
Les « commandements » pour bien disserter
• Savoir nuancer avec l’utilisation de modalisateurs comme « sembler » ou le recours à des phrases
interronégatives comme « Ne serait-il pas possible de... ? »
• Éviter les contradictions trop radicales du type « Victor Hugo a raison / a tort » ; « Nous sommes
d’accord avec le metteur en scène / Nous sommes en désaccord avec le metteur en scène».
• Éviter la surabondance du verbe être : « Le dramaturge est ceci... Le dramaturge est cela... La poésie
est... La mission du poète est.. ». en préférant l’usage de : s’apparente/constitue/peut être défini...
(Voir liste des formules possibles en commentaire.)
• Manier la concession : Savoir nuancer un jugement entre deux idées pour qu’elles ne se contredisent
pas. Exemples :S’il apparaît que... / il n’en reste pas moins que...
▪ L’affirmation selon laquelle.../ n’exclut la possibilité d’ajouter...
▪ Cette caractérisation d’un aspect de l’œuvre ne justifie-t-elle pas pour autant quelques
compléments ? Ainsi,...
▪ Une chose est d’affirmer... / Une autre serait de considérer cet aspect de l’œuvre comme son trait
unique de caractérisation.

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