Cours MEF ENISo-2020-2021

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Ecole Nationale d'Ingénieurs de Sousse

Méthode des Eléments Finis


Département : Mécanique Avancée
Options : Mécatronique & Productique
Groupes : 3ème & 2ème

Hassine Tarek
2020-2021
Ecole Nationale d'Ingénieurs de Sousse
Adresse : Boite postale 264, Cité Erriadh 4023 Sousse, Tunisie
Site Web : www.eniso.rnu.tn
Ecole Nationale d’Ingénieurs de Sousse Tarek Hassine
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Sommaire
1 Généralités sur la simulation numérique par la méthode éléments finis ......................................... 3
1.1 Définitions des solides et structures ........................................................................................ 3
1.1.1 Aspects géométriques ...................................................................................................... 3
1.1.2 Aspects cinématiques ...................................................................................................... 4
1.2 Description d'une configuration .............................................................................................. 4
1.3 Coordonnées paramétriques .................................................................................................... 4
1.3.1 Coordonnées et bases paramétriques ............................................................................... 6
2 Introduction à la méthode des éléments finis ................................................................................ 10
2.1 Problème posé ....................................................................................................................... 10
2.2 Système continu, système discret et principe d'approximation pour un système discret ...... 10
2.3 Principe des travaux virtuels P.T.V et Principe de l'Energie Potentielle Totale E.P.T ......... 11
2.3.1 Expressions du Principe des Travaux Virtuels (P.T.V) ................................................. 11
2.3.2 Cas Elastique - Rappel de la Loi de Hooke Généralisée ............................................... 12
2.3.3 Energie Potentielle Totale – E.P.T : .............................................................................. 14
2.3.4 Formulation de type Galerkin:....................................................................................... 14
3 Description de la méthode des Eléments Finis .............................................................................. 16
3.1 Description générale .............................................................................................................. 16
3.2 Démarche de la méthode des éléments finis .......................................................................... 16
3.2.1 Application sue le cas d'une barre élastique soumise à son propre poids ...................... 17
4 Eléments finis 1D .......................................................................................................................... 22
4.1 Calcul mécanique et thermique pour un treillis ..................................................................... 22
4.1.1 Calcul mécanique .......................................................................................................... 22
4.1.2 Calcul Thermique .......................................................................................................... 26
4.2 Elément finis (Poutre en flexion) .......................................................................................... 30
4.2.1 Rappel de la formulation des poutres minces droites (Statique) ................................... 30
4.2.2 Eléments finis poutre en flexion .................................................................................... 33
4.3 Vibrations libres (détermination des modes propres) ............................................................ 39
4.3.1 Vibrations libres membranaires ..................................................................................... 39
4.3.2 Vibrations libres transversales (flexion) ........................................................................ 42
4.3.3 Calcul avec le logiciel Abaqus ...................................................................................... 44
5 Eléments finis 2D .......................................................................................................................... 45
5.1 Calcul des matrices B et N - cas général (3D) ....................................................................... 45
5.2 Calcul des matrices B et N (2D) ............................................................................................ 46
5.2.1 Exemple (2D) Quadrilatère à Quatre nœuds ................................................................. 47
5.2.2 Exemple (2D) Triangle à Trois nœuds .......................................................................... 51
5.2.3 Evaluation numérique des matrices et vecteurs élémentaires........................................ 53
6 Références bibliographiques : ....................................................................................................... 60

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1 Généralités sur la simulation numérique par la méthode


éléments finis
1.1 Définitions des solides et structures
1.1.1 Aspects géométriques
Solide 3D (tridimensionnel) : objet massif dont le trois dimensions sont du même ordre de
grandeurs (châssis, enclume, bloc de moteur etc..)
axe de révolution

Figure 1 : Bloc moteur et solide de révolution

Structures minces ou corps orientés

Plaque coques

Poutre droite
Poutres courbes

Milieu naturel : feuilles d'arbres, mollusques


Réalisation humaines : charpentes, voûtes, réservoirs.

L'analyse du comportement et la conception de ces structures minces sont très répandues (75% des
modélisations impliquent des éléments finis de type coques).

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1.1.2 Aspects cinématiques


La géométrie d'une structure mince donne une cinématique particulière. On fait généralement
l'hypothèse des déplacements linéaires dans la direction des épaisseurs minces.
𝑧⃗

𝒉 𝒖⃗
h: épaisseur de la plaque
Les théories qui sont basées sur l'hypothèse cinématique dite des "sections droites" :
 Timoshenko pour les poutres ;
 Reissner et Mindlin pour les plaques ;

1.2 Description d'une configuration

C(t)
𝜌
𝑥⃗
𝑃
𝜎
𝜀
𝑘⃗ 𝑥⃗

𝑂 𝑗⃗

𝑖⃗
On caractérise un point matériel 𝑃 par :
𝑥⃗ : son vecteur position ;
𝑥̇⃗ 𝑒𝑡 𝑥̈⃗ : ses vecteurs vitesse et accélération ;
𝜌 : sa masse volumique ;
𝜎 𝑒𝑡 𝜀 : ses tenseurs contraintes et déformations ;
𝑓⃗𝑣 : ses forces volumiques;

Les caractéristiques de la configuration 𝐶(𝑡) sont généralement décrites dans un repère matérialisant un
référentiel absolu galiléen.
On utilise, généralement, deux descriptions :
1. Description matérielle (Lagrangienne) : description des caractéristiques d'une particule
matérielle ;
2. Description spatiale (Eulérienne) : description des caractéristiques de ce qui se passe en un point
de l'espace (pour différentes particules qui y passent);

1.3 Coordonnées paramétriques


Le vecteur position 𝑥⃗ peut être décrit en fonction de trois paramètres (𝜉, 𝜂, 𝜁) appelées les coordonnées
paramétriques.
𝑎⃗3 𝑎⃗2

𝑃 𝑎⃗1
𝑥(𝜉, 𝜂, 𝜁)
𝑘⃗ 𝑥⃗ 𝑥⃗ = 𝑥 = 𝑦(𝜉, 𝜂, 𝜁)
𝑧(𝜉, 𝜂, 𝜁)

𝑂 𝑗⃗

𝑖⃗
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Le vecteur différentiel 𝑑𝑥⃗ au point P s'écrit : 𝑑𝑥⃗ = 𝑎⃗1 𝑑𝜉 + 𝑎⃗2 𝑑𝜂 + 𝑎⃗3 𝑑𝜁


Avec :
𝜕𝑥⃗
𝑎⃗1 = 𝑥⃗,𝜉 = → 〈𝑎1 〉 = 〈𝑥,𝜉 𝑦,𝜉 𝑧,𝜉 〉
𝜕𝜉
𝜕𝑥⃗
𝑎⃗2 = 𝑥⃗,𝜂 = → 〈𝑎2 〉 = 〈𝑥,𝜂 𝑦,𝜂 𝑧,𝜂 〉
𝜕𝜂
𝜕𝑥⃗
𝑎⃗3 = 𝑥⃗,𝜁 = → 〈𝑎3 〉 = 〈𝑥,𝜁 𝑦,𝜁 𝑧,𝜁 〉
𝜕𝜁
𝑎⃗1 , 𝑎⃗2 𝑒𝑡 𝑎⃗3 sont les vecteurs de base relatifs aux coordonnées paramétriques(𝜉, 𝜂, 𝜁).
Remarques :
Ces vecteurs 𝑎⃗1 , 𝑎⃗2 𝑒𝑡 𝑎⃗3 :
 ne sont pas forcement orthogonaux ou unitaires ;
 dépendent du point P ;
 définissent un repère curviligne ;
 appelés vecteurs de base covariante.
𝑥,𝜉 𝑥,𝜂 𝑥,𝜁
On définit la matrice : [𝐹𝜉 ] = [𝑎⃗1 𝑎⃗2 𝑎⃗3 ] = [𝑥⃗,𝜉 𝑥⃗,𝜂 𝑥⃗,𝜁 ] = [𝑥⃗,𝜉⃗ ] = [𝑦,𝜉 𝑦,𝜂 𝑦,𝜁 ]
𝑧,𝜉 𝑧,𝜂 𝑧,𝜁
𝑑𝜉
On peut écrire alors : 𝑑𝑥⃗ = 𝑑𝑥 = [𝐹𝜉 ] 𝑑𝜉 , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑑𝜉 = {𝑑𝜂 }
𝑑𝜁
Remarque:
𝑇
[𝐹𝜉 ] s'identifie à la matrice jacobienne [𝐽] de transformation supposée continue.
𝑥⃗ ⟶ 𝑥⃗(𝜉, 𝜂, 𝜁) telle que:
𝜕 𝜕 𝑇 𝜕
{ } = [𝐽] { } = [𝐹𝜉 ] { }
𝜕𝜁 𝜕𝑥 𝜕𝑥
𝑥,𝜉 𝑦,𝜉 𝑧,𝜉 〈𝑎1 〉
[𝐽] = [𝑥,𝜂 𝑦,𝜂 𝑧,𝜂 ] = [〈𝑎2 〉]
𝑥,𝜁 𝑦,𝜁 𝑧,𝜁 〈𝑎3 〉
−1
→ 𝑑𝑥 = [𝐹𝜉 ] 𝑑𝜉 → 𝑑𝜉 = [𝐹𝜉 ] 𝑑𝑥 = [𝐽]−𝑇 𝑑𝑥
Remarque:
−1 𝑇
Si la base (𝑎⃗1 𝑎⃗2 𝑎⃗3 ) est orthonormée  [𝐹𝜉 ] = [𝐹𝜉 ] .
L'élément de volume au point P est définit par:

𝜼 𝑑𝑉 = (𝑎⃗1 ∧ 𝑎⃗2 ). 𝑎⃗3 𝑑𝜉𝑑𝜂𝑑𝜁


𝝃 𝑑𝑉 = 𝐽 𝑑𝜉𝑑𝜂𝑑𝜁 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐽 = 𝑑𝑒𝑡[𝐹𝜉 ]

P 𝜻

Exemple : Coordonnées cylindriques


Coordonnées cylindriques (𝜉, 𝜂, 𝜁) → (𝑟, 𝜃, 𝑧)
𝑥(𝜉, 𝜂, 𝜁) 𝑟. 𝑐𝑜𝑠(𝜃)
𝑥⃗ = 𝑥 = 𝑦(𝜉, 𝜂, 𝜁) = { 𝑟. 𝑠𝑖𝑛(𝜃) } , (𝑟 ≡ 𝜉, 𝜃 ≡ 𝜂, 𝑧 ≡ 𝜁)
𝑧(𝜉, 𝜂, 𝜁) 𝑧

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𝑧⃗ Le vecteur différentiel 𝑑𝑥⃗ au point P s'écrit :


𝑧 𝑒⃗𝑧 ≡ 𝑧⃗ 𝑑𝑥⃗ = 𝑎⃗1 𝑑𝑟 + 𝑎⃗2 𝑑𝜃 + 𝑎⃗3 𝑑𝑧
𝑒⃗𝜃 Avec :
𝜕𝑥⃗ 𝑐𝑜𝑠(𝜃)
𝑃 𝑎⃗1 = 𝑥⃗,𝑟 = → 𝑎1 = { 𝑠𝑖𝑛(𝜃) }
𝑒⃗𝑟 𝜕𝑟
0
−𝑟. 𝑠𝑖𝑛(𝜃)
𝑎⃗2 = 𝑥⃗,𝜃 = 𝜃 → 𝑎2 = { 𝑟. 𝑐𝑜𝑠(𝜃) }
𝑦 𝑦⃗ 0
𝜕𝑥⃗ 0
𝑟 𝑒⃗𝜃 𝑎⃗3 = 𝑥⃗,𝑧 = → 𝑎3 = {0}
𝑥 𝜃 𝜕𝑧
1
𝑥⃗ 𝑒⃗𝑟

Forme matricielle :
𝑑𝑥 = [𝐹𝜉 ] 𝑑𝜉 = [𝐽]𝑇 𝑑𝜉
𝑐𝑜𝑠(𝜃) −𝑟. 𝑠𝑖𝑛(𝜃) 0
[𝐹𝜉 ] = [𝑎⃗1 𝑎⃗2 𝑎⃗3 ] = [ 𝑠𝑖𝑛(𝜃) 𝑟. 𝑐𝑜𝑠(𝜃) 0]
0 0 1
Remarque :
Les vecteurs 𝑎⃗1 , 𝑎⃗2 𝑒𝑡 𝑎⃗3 sont orthogonaux main non normés.
‖𝑎⃗1 ‖ = ‖𝑎⃗3 ‖ = 1 & ‖𝑎⃗2 ‖ = 𝑟

L'élément de volume est :


𝑐𝑜𝑠(𝜃) −𝑟. 𝑠𝑖𝑛(𝜃) 0
𝑑𝑉 = (𝑎⃗1 ∧ 𝑎⃗2 ). 𝑎⃗3 𝑑𝑟𝑑𝜃𝑑𝑧 = ({ 𝑠𝑖𝑛(𝜃) } ∧ { 𝑟. 𝑐𝑜𝑠(𝜃) }) . {0} = 𝑟. 𝑑𝑟𝑑𝜃𝑑𝑧
0 0 1
𝑧⃗

𝒓𝒅𝜽

𝒅𝒛 𝒅𝒓

1.3.1 Coordonnées et bases paramétriques


Dans la méthode des éléments finis (EF), les coordonnées paramétriques sont utilisées pour décrire la
géométrie de l'élément.

Transformation :
𝑥⃗ = 𝑥⃗(𝜉, 𝜂, 𝜁)
𝑧⃗
𝜂

𝑦⃗
𝜉
𝑥⃗
Espace de référence Espace géométrique réel
(élément de référence) (éléments réels)
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𝑦
1.3.1.1 Exemples de transformations :
𝑎⃗2 𝐵
𝑥(𝜉, 𝜂) = 𝜉(1 + 𝜂)
𝜂 {
𝑦(𝜉, 𝜂) = 𝜂(1 + 𝜉)

1 𝐵 𝒙⃗ 𝝃⃗ 1 𝑎⃗1
𝝃⃗
𝑎⃗2
𝐴
𝐴

𝜉 𝑥
𝑂 1 𝑂 𝑎⃗1 1

Point 𝝃 𝜼 𝒙 𝒚
O 0 0 0 0
0 1 0 1
1 0 1 0
B 1 1 2 2
A 2 2 14 14
5 5 25 25

Le vecteur différentiel 𝑑𝑥⃗ en un point P s'écrit:


𝑑𝑥⃗ = 𝑎⃗1 𝑑𝜉 + 𝑎⃗2 𝑑𝜂
𝑑𝑥 = [𝐹𝜉 ] 𝑑𝜉 = [𝐽]𝑇 𝑑𝜉
𝑥,𝜉 𝑥,𝜂 1+𝜂 𝜉
[𝐹𝜉 ] = [𝑎⃗1 𝑎⃗2 ] = [𝑦 𝑦,𝜂 ] = [ 𝜂 ] = [𝐽]𝑇
,𝜉 1+𝜉
Au point:
𝑂(𝜉 = 0, 𝜂 = 0) → 〈𝑎1 〉 = 〈1 0〉 & 〈𝑎2 〉 = 〈0 1〉
2 2 7 2 2 7
𝐴 (𝜉 = , 𝜂 = ) → 〈𝑎1 〉 = 〈 〉 & 〈𝑎2 〉 = 〈 〉
5 5 5 5 5 5
L'aire de l'élément est :
𝑑𝐴 = (𝑎⃗1 ∧ 𝑎⃗2 ). 𝑘⃗ 𝑑𝜉𝑑𝜂 = 𝐽. 𝑑𝜉𝑑𝜂 = ⏟ (1 + 𝜉 + 𝜂) . 𝑑𝜉𝑑𝜂 = 𝑑𝑥𝑑𝑦
𝐽
Exemple
Exemple (2D) Triangle à Trois nœuds

𝜂
+1 𝑦⃗
𝟑
𝟑
𝟐
𝑷
𝑷

+1 𝟏
0 𝜉 O 𝑥⃗
𝟏 𝟐
Elément réel
Elément de référence
Pour un élément isoparamétrique:
𝑥 〈𝑁〉 𝑥𝑛
𝑥⃗ = {𝑦} = { }
〈𝑁〉 𝑦𝑛
𝑥𝑛 : étant les abscisses des nœuds de l'élément réel;
𝑦𝑛 : étant les ordonnées des nœuds de l'élément réel;
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𝑁1 = 1 − 𝜉 − 𝜂
〈𝑁〉 = 〈𝑁1 𝑁2 𝑁3 〉, 𝑎𝑣𝑒𝑐 { 𝑁2 = 𝜉
𝑁3 = 𝜂
𝑥 𝑥 = 𝑁1 𝑥1 + 𝑁2 𝑥2 + 𝑁3 𝑥3
𝑥⃗ = {𝑦} = { }
𝑦 = 𝑁1 𝑦1 + 𝑁2 𝑦2 + 𝑁3 𝑦3
Le vecteur différentiel 𝑑𝑥⃗ en un point P s'écrit:
𝑑𝑥⃗ = 𝑥⃗,𝜉 𝑑𝜉 + 𝑥⃗,𝜂 𝑑𝜂 = 𝑎⃗1 𝑑𝜉 + 𝑎⃗2 𝑑𝜂
〈𝑁,𝜉 〉 𝑥𝑛 𝑥21
𝑎1⃗ = 𝑥⃗,𝜉 = { } = {𝑦 }
〈𝑁,𝜉 〉 𝑦𝑛 21
〈𝑁,𝜂 〉 𝑥𝑛 𝑥31
𝑎2⃗ = 𝑥⃗,𝜂 = { } = {𝑦 }
〈𝑁,𝜂 〉 𝑦𝑛 31

Remarque:
Notation 𝑥𝑗𝑖 = 𝑥𝑗 − 𝑥𝑖 ; exemple : 𝑥21 = 𝑥2 − 𝑥1
𝑁1,𝜉 = −1 𝑁1,𝜂 = −1
〈𝑁,𝜉 〉 = 〈𝑁1,𝜉 𝑁2,𝜉 𝑁3,𝜉 〉
{ → 𝑁2,𝜉 = 1 𝑒𝑡 𝑁2,𝜂 = 0
〈𝑁,𝜂 〉 = 〈𝑁1,𝜂 𝑁2,𝜂 𝑁3,𝜂 〉
𝑁3,𝜉 = 0 𝑁3,𝜂 = 1
On a:
𝑥21
𝑎1⃗ = {𝑦 }
21
𝑥31
𝑎2⃗ = {𝑦 }
31
𝑑𝑥 = [𝐹𝜉 ] 𝑑𝜉 = [𝐽]𝑇 𝑑𝜉
𝑥,𝜉 𝑥,𝜂 𝑥21 𝑥31
[𝐹𝜉 ] = [𝐽]𝑇 = [𝑎⃗1 𝑎⃗2 ] = [𝑦 𝑦 ] = [𝑦 ]
,𝜉 ,𝜂 21 𝑦31
𝑇 〈𝑎 ⃗〉 𝑥 𝑦
[𝐽] = [𝐹𝜉 ] = [ 1 ] = [𝑥21 𝑦21 ]
〈𝑎2⃗〉 31 31
𝑑𝑒𝑡[𝐽] = 𝒥 = 2𝐴 = 𝑥21 𝑦31 − 𝑥31 𝑦21 , 𝐴: 𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑡𝑟𝑖𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒
𝑇 〈𝑎 ⃗〉 𝑥 𝑦
[𝐽] = [𝐹𝜉 ] = [ 1 ] = [𝑥21 𝑦21 ]
〈𝑎2⃗〉 31 31
Par exemple :
𝜉 = 0.5
Pour un point 𝑃1 { }
𝜂 = 0.5
(𝑥2 + 𝑥3 )
𝑥 𝑥 = 𝑁1 𝑥1 + 𝑁2 𝑥2 + 𝑁3 𝑥3 𝑥 = (1 − 𝜉 − 𝜂)𝑥1 + 𝜉𝑥2 + 𝜂𝑥3 𝑥=
→ 𝑥⃗ = {𝑦} = { }={ }={ 2 }
𝑦 = 𝑁1 𝑦1 + 𝑁2 𝑦2 + 𝑁3 𝑦3 𝑦 = (1 − 𝜉 − 𝜂)𝑦1 + 𝜉𝑦2 + 𝜂𝑦3 (𝑦2 + 𝑦3 )
𝑦=
2
(𝑥1 +𝑥2 +𝑥3 )
𝜉 = 1/3 𝑥 𝑥 = (1 − 𝜉 − 𝜂)𝑥1 + 𝜉𝑥2 + 𝜂𝑥3 𝑥= 3
Pour un point 𝑃2 { } → 𝑥⃗ = {𝑦} = { }=
𝜂 = 1/3 𝑦 = (1 − 𝜉 − 𝜂)𝑦1 + 𝜉𝑦2 + 𝜂𝑦3 𝑦=
(𝑦1 +𝑦2 +𝑦3 )
3

𝜂
+1 𝑦⃗
𝟑
𝟑
𝑷𝟏 𝟐
𝑷𝟏 𝑷𝟐
𝑷𝟐
+1 𝟏
0 𝜉 O 𝑥⃗
𝟏 𝟐
Elément réel
Elément de référence

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1.3.1.2 Cas de Surface:


Le vecteur position 𝑥⃗ peut être décrit en fonction de deux paramètres (𝜉, 𝜂) appelées les coordonnées
paramétriques.

𝒏⃗
𝑎⃗2 𝑥(𝜉, 𝜂)
𝑑𝜂 𝜼
𝑺 𝑥⃗ = 𝑥 = 𝑦(𝜉, 𝜂)
𝑃 𝒅𝒙⃗ 𝑧(𝜉, 𝜂)
𝑑𝜉 𝑎⃗1
𝑘⃗ 𝑥⃗ 𝝃

𝑂 𝑗⃗

𝑖⃗
Surface 𝑺(𝝃, 𝜼) est vecteurs de base

Le vecteur différentiel 𝑑𝑥⃗ au point P est tangent à la surface 𝑆 et s'écrit:


𝑑𝑥⃗ = 𝑎⃗1 𝑑𝜉 + 𝑎⃗2 𝑑𝜂
𝑎⃗1 𝑒𝑡 𝑎⃗2 : les vecteurs tangents à la surface et aux lignes courbes 𝜉 = 𝐶𝑠𝑡𝑒 et 𝜂 = 𝐶𝑠𝑡𝑒.
〈𝑎1 〉 = 〈𝑥,𝜉 𝑦,𝜉 𝑧,𝜉 〉 & 〈𝑎2 〉 = 〈𝑥,𝜂 𝑦,𝜂 𝑧,𝜂 〉
Le vecteur normal 𝑛⃗ à la surface au point 𝑃 :
𝑎⃗1 ∧ 𝑎⃗2
𝑛⃗ =
‖𝑎⃗1 ∧ 𝑎⃗2 ‖

𝑑𝑆⃗ = (𝑎⃗1 ∧ 𝑎⃗2 )𝑑𝜉𝑑𝜂 = 𝑛⃗𝑑𝑆


Exemple : Surface cylindrique

Coordonnées cylindriques (𝜉, 𝜂) → (𝜃, 𝑧)

𝑥(𝜉, 𝜂) 𝑅. 𝑐𝑜𝑠(𝜃)
𝑥⃗ = 𝑥 = 𝑦(𝜉, 𝜂) = { 𝑅. 𝑠𝑖𝑛(𝜃) } , (𝜃 ≡ 𝜉, 𝑧 ≡ 𝜂)
𝑧(𝜉, 𝜂) 𝑧
𝜕𝑥⃗ −𝑅. 𝑠𝑖𝑛(𝜃)
𝑎⃗1 = 𝑥⃗,𝜃 = → 𝑎1 = { 𝑅. 𝑐𝑜𝑠(𝜃) }
𝜕𝜃
0
𝜕𝑥⃗ 0
𝑎⃗2 = 𝑥⃗,𝑧 = → 𝑎2 = {0}
𝜕𝑧
1
−𝑅. 𝑠𝑖𝑛(𝜃) 0 𝑐𝑜𝑠(𝜃)
𝑑𝑆⃗ = (𝑎⃗1 ∧ 𝑎⃗2 )𝑑𝜃𝑑𝑧 = { 𝑅. 𝑐𝑜𝑠(𝜃) } ∧ {0} 𝑑𝜃𝑑𝑧 = { 𝑠𝑖𝑛(𝜃) } 𝑅𝑑𝜃𝑑𝑧
⏟ = 𝑛⃗𝑑𝑆
0 1 ⏟ 0 𝑑𝑆
𝑛⃗

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2 Introduction à la méthode des éléments finis


2.1 Problème posé
La résolution des problèmes de mécaniques des structures par la mécanique des milieux continus, MMC,
ou par la résistance des matériaux, RDM, n'est possible que pour un nombre très limités de problèmes.
Il faut que la structure, les conditions aux limites et le chargement soient bien particuliers pour espérer
trouver une solution analytique au problème posé.

Possibilité de trouver une solution analytique en Très difficile, voire impossibilité, de trouver une
élasticité linéaire solution analytique en élasticité linéaire

On cherche généralement des solutions approchés aux problèmes en passant par un découpage de la
géométrie en formes simples (discrétisation spatiales) ou par un découpage du temps d'applications des
sollicitations (discrétisations temporelles). Parfois on a recours au deux découpages.
Les méthodes généralement utilisées pour la résolution de ce type de problèmes sont:
 Différences finies ;
 Eléments finis, FEM ;
 Méthode des intégrales des frontières ;
 Méthodes sans maillages ;
 Eléments finis étendus, XFEM ;

Dans ce cours on n'abordera que la méthode des éléments finis.

2.2 Système continu, système discret et principe d'approximation


pour un système discret
Pour résoudre un problème en mécanique des milieux continus, on cherchera à déterminer la solution,
champ des déplacements en mécanique et champ des températures en thermique, en tout point du
domaine ce qui confère l'aspect continu au problème. Pour cela on applique une forme variationnelle,
comme le principe des travaux virtuels, pour trouver la solution.
Pour un problème discret, on cherche à trouver la solution pour un nombre limité de points du domaine,
appelés généralement des nœuds, en appliquant une forme discrète de la forme variationnelle. La
détermination de la solution pour le reste des points du domaine se fait par l'intermédiaire de fonctions
d'interpolations généralement de formes polynômiales.
Pour pouvoir résoudre un problème discret, on besoin de deux représentations :
1. Représentation de la géométrie : retrouver les coordonnées de chaque point du domaine en
fonction des coordonnées des certains nœuds;
2. Représentation de la solution : retrouver la solution pour chaque point du domaine en fonction
de la solution de certains nœuds;

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2.3 Principe des travaux virtuels P.T.V et Principe de l'Energie


Potentielle Totale E.P.T
2.3.1 Expressions du Principe des Travaux Virtuels (P.T.V)
La méthode des éléments Finis (EF) est couramment utilisée pour obtenir des valeurs numériques
représentatives des quantités cinématiques (Déplacements 𝑈⃗, déformations 𝜺) et mécaniques
(contraintes 𝝈) liées à l'équilibre d'un corps soumis à des sollicitations.

Eléments Finis Solution approximative satisfaisant les lois


(EF) physiques écrites sous formes variationnelles

Le Principe des Travaux Virtuels (P.T.V) et le principe du minimum d'énergie potentielle totale sont des
modèles variationnels couramment utilisés en mécanique des solides.

𝑪(𝒕)

𝑷 𝒇𝒔⃗
𝝏𝑽
𝒏⃗
𝒇⃗
𝑽
𝑼⃗, 𝑼⃗̇

𝑺𝒖 𝑺𝒇

L'équilibre dynamique local en un point 𝑃 du volume 𝑉 s'écrit pour une configuration 𝐶(𝑡) :
𝑑𝑖𝑣⃗ 𝝈 + 𝜌𝑓⃗ = 𝜌𝑢̈⃗
𝑑𝑖𝑣 𝝈 + 𝑓𝑣 = 𝜌 𝑥̈ 𝑎𝑣𝑒𝑐 〈𝑓𝑣 〉 = 〈𝜌𝑓𝑥 𝜌𝑓𝑦 𝜌𝑓𝑧 〉
Et sur la frontière 𝑆𝑓 ∈ 𝜕𝑉 on a:
𝝈. 𝑛⃗ = 𝑓𝑠⃗ → [𝜎]. 𝑛 = 𝑓𝑠 𝑎𝑣𝑒𝑐 〈𝑓𝑠 〉 = 〈𝑓𝑠𝑥 𝑓𝑠𝑦 𝑓𝑠𝑧 〉
𝑑𝑖𝑣 𝝈 + 𝑓𝑣 = 𝜌 𝑢̈ → 𝑑𝑖𝑣 𝝈 + 𝑓𝑣 − 𝜌 𝑢̈ = 0
La variation du travail virtuel en un point 𝑃:
𝛿𝑊 = −〈𝑢∗ 〉( 𝑑𝑖𝑣 𝝈 + 𝑓𝑣 − 𝜌 𝑢̈ ) = 0
Le travail virtuel total de toute la structure est alors:

𝑊 = ∭ 𝛿𝑊 𝑑𝑣 = − ∭〈𝑢∗ 〉( 𝑑𝑖𝑣 𝝈 + 𝑓𝑣 − 𝜌 𝑢̈ ) 𝑑𝑣 = 0
𝑉 𝑉

𝑊 = − ∭〈𝑢∗ 〉 𝑑𝑖𝑣 𝝈 𝑑𝑣 − ∭〈𝑢∗ 〉( 𝑓𝑣 − 𝜌 𝑢̈ ) 𝑑𝑣 = 0


𝑉 𝑉
On peut démontrer que:
𝑑𝑖𝑣([𝜎] 𝑢∗ ) = 〈𝑢∗ 〉 𝑑𝑖𝑣 𝜎 + 𝑡𝑟 [𝑔𝑟𝑎𝑑⃗ 𝑢∗ . [𝜎]]
→ 〈𝑢∗ 〉 𝑑𝑖𝑣 𝜎 = 𝑑𝑖𝑣([𝜎] 𝑢∗ ) − 𝑡𝑟 [𝑔𝑟𝑎𝑑⃗ 𝑢∗ . [𝜎]]
Théorème d'Ostrogradsky (Théorème de la divergence):

∭ 𝑑𝑖𝑣([𝜎] 𝑢∗ ) 𝑑𝑣 = ∬[𝜎] 𝑛 𝑢∗ 𝑑𝑠 = ∬[𝜎] 𝑛 𝑢∗ 𝑑𝑠 ⏟ 𝑛 𝑢∗ 𝑑𝑠


+ ∬ [𝜎]
𝑉 𝜕𝑉 ⏟
𝑆𝑢 𝑆𝑓 𝑓𝑠
=0 𝑢∗ 𝐶𝐴 𝑢∗ = 0 𝑠𝑢𝑟 𝑆𝑢

𝑊 = ∭ 𝑡𝑟 [𝑔𝑟𝑎𝑑⃗ 𝑢∗ . [𝜎]] 𝑑𝑣 − ∬〈𝑢∗ 〉 𝑓𝑠 𝑑𝑠 − ∭〈𝑢∗ 〉( 𝑓𝑣 − 𝜌 𝑢̈ ) 𝑑𝑣 = 0


𝑉 𝑆𝑓 𝑉

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𝑊 = ∭ 𝑡𝑟 [𝑔𝑟𝑎𝑑⃗ 𝑢∗ . [𝜎]] 𝑑𝑣 − [∬〈𝑢∗ 〉 𝑓𝑠 𝑑𝑠 + ∭〈𝑢∗ 〉( 𝑓𝑣 − 𝜌 𝑢̈ ) 𝑑𝑣 ] = 0


⏟𝑉 ⏟𝑆𝑓 𝑉
𝑊𝑖𝑛𝑡 𝑊𝑒𝑥𝑡
→ 𝑊 = 𝑊𝑖𝑛𝑡 − 𝑊𝑒𝑥𝑡 = 0

𝑊𝑖𝑛𝑡 = ∭ 𝑡𝑟 [𝑔𝑟𝑎𝑑⃗ 𝑢∗ . [𝜎]] 𝑑𝑣 =


⏟ ∭ 𝑡𝑟([𝜎][𝜀 ∗ ])𝑑𝑣
𝑉 𝜎 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑦𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑉
1
[𝜀 ∗ ] = 𝑔𝑟𝑎𝑑⃗ 𝑢∗ + 𝑔𝑟𝑎𝑑⃗ 𝑇 𝑢∗
2

𝑊𝑒𝑥𝑡 = ∭〈𝑢∗ 〉( 𝑓𝑣 − 𝜌 𝑢̈ ) 𝑑𝑣 + ∬〈𝑢∗ 〉 𝑓𝑠 𝑑𝑠


𝑉 𝑆𝑓

→ 𝑊𝑖𝑛𝑡 = 𝑊𝑒𝑥𝑡 ∀ 𝑢 𝐶𝐴 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖

→ ∭ 𝑡𝑟([𝜎][𝜀 ∗ ])𝑑𝑣 = ∭〈𝑢∗ 〉( 𝑓𝑣 − 𝜌 𝑢̈ ) 𝑑𝑣 + ∬〈𝑢∗ 〉 𝑓𝑠 𝑑𝑠


𝑉 𝑉 𝑆𝑓
En utilisant l'écriture suivante (en coordonnées cartésiennes):
〈𝑢∗ 〉 = 〈𝑢∗ 𝑣 ∗ 𝑤 ∗ 〉, 𝑑𝑣 = 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧


𝑢,𝑦 + 𝑣,𝑥∗ ∗
𝑢,𝑧 + 𝑤,𝑥∗
𝑢,𝑥
2 2 ∗
𝜀,𝑥𝑥 ∗
𝜀,𝑥𝑦 ∗
𝜀,𝑥𝑧
∗ ∗ ∗ ∗
𝑢,𝑦 + 𝑣,𝑥 𝑤,𝑦 + 𝑣,𝑧 ∗ ∗ ∗
[𝜀 ∗ ] = 𝑣,𝑦∗ = [𝜀,𝑥𝑦 𝜀,𝑦𝑦 𝜀,𝑦𝑧 ]
2 2 ∗ ∗
𝜀,𝑥𝑧 𝜀,𝑦𝑧 𝜀,𝑧𝑧 ∗

𝑢,𝑧 + 𝑤,𝑥∗ 𝑤,𝑦∗ + 𝑣,𝑧∗ ∗
[ 𝑤,𝑧 ]
2 2
∗ ∗ ∗ ∗
→ 〈𝜀 〉 = 〈𝑢,𝑥 𝑣,𝑦 𝑤,𝑧 𝑢,𝑦 + 𝑣,𝑥 ∗ ∗ 𝑢,𝑧 + 𝑤,𝑥∗

𝑤,𝑦∗ + 𝑣,𝑧∗ 〉
∗ ∗ ∗ ∗

→ 〈𝜀 ∗ 〉 = 〈𝜀,𝑥𝑥 ∗
𝜀,𝑦𝑦 𝜀,𝑧𝑧 2𝜀,𝑥𝑦 2𝜀,𝑥𝑧 2𝜀,𝑦𝑧 〉

𝜎𝑥𝑥 𝜎𝑥𝑦 𝜎𝑥𝑧


[𝜎] = [𝜎𝑥𝑦 𝜎𝑦𝑦 𝜎𝑦𝑧 ] → 〈𝜎〉 = 〈𝜎𝑥𝑥 𝜎𝑦𝑦 𝜎𝑧𝑧 𝜎𝑥𝑦 𝜎𝑥𝑧 𝜎𝑦𝑧 〉
𝜎𝑥𝑧 𝜎𝑦𝑧𝑥 𝜎𝑧𝑧
Avec cette écriture vectorielle, on aura :
𝑡𝑟([𝜎][𝜀 ∗ ]) = 〈𝜀 ∗ 〉 𝜎
Le P.T.V s'écrit alors:
Forme faible

𝑊 = ∭〈𝜀 ∗ 〉 𝜎 𝑑𝑣 − ∭〈𝑢∗ 〉 𝑓𝑣 𝑑𝑣 − ∬〈𝑢∗ 〉 𝑓𝑠 𝑑𝑠 + ∭〈𝑢∗ 〉𝜌 𝑢̈ 𝑑𝑣 = 0


𝑉 𝑉 𝑆𝑓 𝑉
∀ 𝑢∗ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢∗ = 0 𝑠𝑢𝑟 𝑆𝑢

2.3.2 Cas Elastique - Rappel de la Loi de Hooke Généralisée


On considère que le matériau est élastique isotrope et obéit à la loi de Hooke :
Loi de Hooke
𝜎𝑖𝑗 = 2𝜇. 𝜀𝑖𝑗 + 𝜆. 𝑡𝑟(𝝐). 𝕝 − 3𝐾𝛼𝜃. 𝕝 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 = 𝑇 − 𝑇0
Ou
1+𝜈 𝜈
𝜀𝑖𝑗 = 𝜎𝑖𝑗 − 𝑡𝑟(𝝈). 𝕝 + 𝛼𝜃. 𝕝 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 = 𝑇 − 𝑇0
𝐸 𝐸
 et  : les coefficients de Lamé
E,  : Module d'élasticité d'Young et coefficient de Poisson
 : coefficient de dilatation linéaire
3K : module de rigidité à la compression

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𝐸 𝜈𝐸 𝐸
3𝐾 = 3𝜆 + 2𝜇 = ,𝜆 = ,𝜇 =
1 − 2𝜈 (1 + 𝜈)(1 − 2𝜈) 2(1 + 𝜈)

Les contraintes :
𝜎 = 𝜎é𝑙 + 𝜎𝑡ℎ + 𝜎0
𝜎 − 𝜎0 = 𝜎é𝑙 + 𝜎𝑡ℎ
Avec :
𝜀 = 𝜀𝑚𝑒𝑐 + 𝜀𝑡ℎ → 𝜀𝑚𝑒𝑐 = 𝜀 − 𝜀𝑡ℎ
𝜎 − 𝜎0 = [𝐻] 𝜀𝑚𝑒𝑐 = [𝐻]( 𝜀 − 𝜀𝑡ℎ ) = [𝐻]
⏟ 𝜀 + [𝐻](−
⏟ 𝜀𝑡ℎ )
𝜎é𝑙 𝜎𝑡ℎ
〈𝜎〉 = 〈𝜎𝑥𝑥 𝜎𝑦𝑦 𝜎𝑧𝑧 𝜎𝑥𝑦 𝜎𝑥𝑧 𝜎𝑦𝑧 〉
〈𝜀〉 = 〈𝜀𝑥𝑥 𝜀𝑦𝑦 𝜀𝑧𝑧 2𝜀𝑥𝑦 2𝜀𝑥𝑧 2𝜀𝑦𝑧 〉
〈𝜀𝑡ℎ 〉 = 𝛼𝜃〈1 1 1 0 0 0〉; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 = 𝑇 − 𝑇0
𝐸𝛼𝜃
〈𝜎𝑡ℎ 〉 = − 〈1 1 1 0 0 0〉; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 = 𝑇 − 𝑇0
(1 − 2𝜈)

1−𝜈 𝜈 𝜈 0 0 0
𝜎𝑥𝑥 𝜈 1−𝜈 𝜈 0 0 0 𝜀𝑥𝑥
𝜎𝑦𝑦 𝜈 𝜈 1−𝜈 0 0 0 𝜀𝑦𝑦
1 − 2𝜈
𝜎𝑧𝑧 0 0 0 0 0 𝜀𝑧𝑧 𝐸
𝜎𝑥𝑦 = 𝑎 2 2𝜀𝑥𝑦 ; 𝑎𝑣𝑒𝑥 𝑎 = (1 + 𝜈)(1 − 2𝜈)
1 − 2𝜈
𝜎𝑥𝑧 0 0 0 0 0 2𝜀𝑥𝑧
𝜎
{ 𝑦𝑧 } 2 2𝜀
1 − 2𝜈 { 𝑦𝑧 }
0 0 0 0 0
⏟[ 2 ]
[𝐻]
1−𝜈 𝜈 𝜈 0 0 0
𝜈 1−𝜈 𝜈 0 0 0
𝜈 𝜈 1−𝜈 0 0 0
1 − 2𝜈
0 0 0 0 0
[𝐻] = 𝑎 2
1 − 2𝜈
0 0 0 0 0
2
1 − 2𝜈
[ 0 0 0 0 0
2 ]
𝜆 + 2𝜇 𝜆 𝜆 0 0 0
𝜆 𝜆 + 2𝜇 𝜆 0 0 0
𝜆 𝜆 𝜆 + 2𝜇 0 0 0
=
0 0 0 𝜇 0 0
0 0 0 0 𝜇 0
[ 0 0 0 0 0 𝜇]

𝑊𝑖𝑛𝑡 = ∭ 𝑡𝑟([𝜎][𝜀 ∗ ])𝑑𝑣 = ∭〈𝜀 ∗ 〉 𝜎 𝑑𝑣


𝑉 𝑉

𝑊𝑖𝑛𝑡 = ∭〈𝜀 ∗ 〉([𝐻] 𝜀 + 𝜎𝑡ℎ + 𝜎0 )𝑑𝑣


𝑉

𝑊𝑖𝑛𝑡 = ∭〈𝜀 ∗ 〉[𝐻] 𝜀 𝑑𝑣 + ∭〈𝜀 ∗ 〉( 𝜎𝑡ℎ + 𝜎0 )𝑑𝑣


𝑉 𝑉

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2.3.3 Energie Potentielle Totale – E.P.T :


2.3.3.1 Cas 3D (coordonnées cartésiennes)

𝑊 = ∭〈𝜀 ∗ 〉 𝜎 𝑑𝑣 − ∭〈𝑢∗ 〉 𝑓𝑣 𝑑𝑣 − ∬〈𝑢∗ 〉 𝑓𝑠 𝑑𝑠 + ∭〈𝑢∗ 〉𝜌 𝑢̈ 𝑑𝑣 = 0


𝑉 𝑉 𝑆𝑓 𝑉
∗ ∗
∀ 𝑢 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢 = 0 𝑠𝑢𝑟 𝑆𝑢
Loi de Hooke:

𝜎 = [𝐻] 𝜀 + 𝜎𝑡ℎ + 𝜎0
Conditions aux limites:
𝑢 = 𝑢̅, 𝑣 = 𝑣̅ , 𝑤 = 𝑤
̅ 𝑠𝑢𝑟 𝑆𝑢

𝑊(𝑢∗ , 𝑢) = ∭〈𝜀 ∗ 〉{[𝐻] 𝜀 + 𝜎𝑡ℎ + 𝜎0 }𝑑𝑣 − ∭〈𝑢∗ 〉 𝑓𝑣 𝑑𝑣 − ∬〈𝑢∗ 〉 𝑓𝑠 𝑑𝑠 + ∭〈𝑢∗ 〉𝜌 𝑢̈ 𝑑𝑣 = 0


𝑉 𝑉 𝑆𝑓 𝑉
∀ 𝑢∗ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢∗ = 0 𝑒𝑡 𝑢 = 𝑢̅ 𝑠𝑢𝑟 𝑆𝑢

But:
Trouver 𝑢 : forme variationnelle qui sert de base pour construire les modèles déplacement en EF.

2.3.4 Formulation de type Galerkin:


Hypothèse: Les déplacements virtuels (ou fonctions pondérations ou fonctions tests) appartiennent au
même espace.
𝑈 ∗⃗ sont définies comme des variations de 𝑈⃗.
𝑈 ∗⃗ = 𝛿𝑈⃗
Remarque:
𝜕𝑢 𝜕
L'opération 𝛿 vérifie 𝛿 2 𝑢 = 0; 𝛿 ( ) = (𝛿𝑢); ∫𝑣 𝛿𝑢𝑑𝑥 = 𝛿 ∫𝑣 𝑢𝑑𝑥
𝜕𝑥 𝜕𝑥

𝑊(𝑢) = ∭〈𝛿𝜀〉{[𝐻] 𝜀 + 𝜎𝑡ℎ + 𝜎0 }𝑑𝑣 − ∭〈𝛿𝑢〉 𝑓𝑣 𝑑𝑣 − ∬〈𝛿𝑢〉 𝑓𝑠 𝑑𝑠 + ∭〈𝛿𝑢〉𝜌 𝑢̈ 𝑑𝑣 = 0


𝑉 𝑉 𝑆𝑓 𝑉
∀ 𝛿𝑢 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛿𝑢 = 0 𝑒𝑡 𝑢 = 𝑢̅ 𝑠𝑢𝑟 𝑆𝑢
En statique, on a :
𝜕Π(𝑢)
𝑊 = 𝛿 Π(𝑢) = 𝛿𝑢⃗ = 0
𝜕𝑢⃗
Π(𝑢): énergie potentielle totale;
Π(𝑢) = Πint (𝑢) − Πext (𝑢)
1
Πint (𝑢) = ∭ 〈𝜀〉[𝐻] 𝜀 𝑑𝑣 + ∭〈𝜀〉{ 𝜎𝑡ℎ + 𝜎0 }𝑑𝑣
2
𝑉 𝑉

Πext (𝑢) = ∭〈𝑢〉 𝑓𝑣 𝑑𝑣 + ∬〈𝑢〉 𝑓𝑠 𝑑𝑠


𝑉 𝑆𝑓

1
Π(𝑢) = ∭ 〈𝜀〉[𝐻] 𝜀 𝑑𝑣 + ∭〈𝜀〉{ 𝜎𝑡ℎ + 𝜎0 }𝑑𝑣 − ∭〈𝑢〉 𝑓𝑣 𝑑𝑣 − ∬〈𝑢〉 𝑓𝑠 𝑑𝑠
2
𝑉 𝑉 𝑉 𝑆𝑓

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Parmi tous les champs 𝒖 CA, celui qui minimise 𝚷(𝒖), est la solution du problème.

Π(𝑢)

Π(𝑢 + 𝛿𝑢) > 𝛱(𝑢)

Πmin

u∗

usol
Exemple:
𝑭𝟏 𝑭𝟐
𝑘1 𝑘2

𝑢=0 𝑢1 𝑢2

1 1 1
Πint (𝑢) = ∭ 〈𝜀〉[𝐻] 𝜀 𝑑𝑣 + ∭〈𝜀〉{ 𝜎𝑡ℎ + 𝜎0 }𝑑𝑣 = 𝑘1 𝑢12 + 𝑘2 (𝑢2 − 𝑢1 )2
2 2 2
⏟𝑉 ⏟𝑉
1 1 =0
𝑘 𝑢2 + 𝑘 (𝑢 −𝑢 )2
2 1 1 2 2 2 1

Πext (𝑢) = ∭〈𝑢〉 𝑓𝑣 𝑑𝑣 + ∬〈𝛿𝑢〉 𝑓𝑠 𝑑𝑠 = 𝑢1 𝐹1 + 𝑢2 𝐹2 = 〈𝑢1 𝑢2 〉 {𝐹1 }


𝐹2
⏟𝑉 ⏟
𝑆𝑓
=0 𝑢1 𝐹1 +𝑢2 𝐹2
1 1
Π(𝑢) = 𝑘1 𝑢12 + 𝑘2 (𝑢2 − 𝑢1 )2 − 𝑢1 𝐹1 − 𝑢2 𝐹2
2 2
𝜕Π(𝑢)
𝑊 = 𝛿 Π(𝑢) = 𝛿𝑢⃗ = 0
𝜕𝑢⃗
𝜕Π(𝑢) 𝜕Π(𝑢)
𝛿 Π(𝑢) = 𝛿𝑢1 + 𝛿𝑢2 = 0
𝜕𝑢1 𝜕𝑢2
𝛿 Π(𝑢) = (𝑘1 𝑢1 − 𝑘2 (𝑢2 − 𝑢1 ) − 𝐹1 )𝛿𝑢1 + (𝑘2 (𝑢2 − 𝑢1 ) − 𝐹2 )𝛿𝑢2 = 0
𝛿 Π(𝑢) = (𝑘1 + 𝑘2 )𝑢1 − 𝑘2 𝑢2 − 𝐹1 𝛿𝑢1 + (−𝑘2 𝑢1 + 𝑘2 𝑢2 − 𝐹2 )𝛿𝑢2 = 0
(𝑘 + 𝑘2 )𝑢1 − 𝑘2 𝑢2 − 𝐹1
𝛿 Π(𝑢) = 〈𝛿𝑢1 𝛿𝑢2 〉 { 1 }=0
−𝑘2 𝑢1 + 𝑘2 𝑢2 − 𝐹2
(𝑘 + 𝑘2 ) −𝑘2 𝑢1 𝐹
𝛿 Π(𝑢) = 〈𝛿𝑢1 𝛿𝑢2 〉 {[ 1 ] { } − { 1 }} = 0
−𝑘2 𝑘2 𝑢2 𝐹2
𝛿 Π(𝑢) = 〈𝛿𝑢〉{[𝐾] 𝑢 − 𝐹 } = 0

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3 Description de la méthode des Eléments Finis


3.1 Description générale
La méthode des éléments finis est une technique particulière d'approximation de fonctions solutions par
sous-domaines (ou éléments finis).
Les inconnues du problème sont suivant le cas :
 Problème mécanique → 𝑈 : les déplacements en certains points (les nœuds) de chaque sous-
domaine ;
 Problème thermique → 𝑇 : les températures en certains points (les nœuds) de chaque sous-
domaine ;

La forme variationnelle définie sur un milieu continu, comme le P.T.V, est transformée en une forme
variationnelle discrétisée.

Forme variationnelle Forme variationnelle


continue discrétisée

Approximation par 𝑊𝑑𝑖𝑠𝑐 = 〈𝑈 ∗ 〉 𝑅 = 0 ∀〈𝑈 ∗ 〉
(… )𝑑𝑣 = 0 ∀𝑈 ∗
𝑊𝑐𝑜𝑛𝑡 = 𝑅 = [𝐾] 𝑈 − 𝐹 = 0
𝑣 M.E.F

3.2 Démarche de la méthode des éléments finis


La démarche de la méthode des éléments finis M.E.F passe par les étapes suivantes :
1) Discrétisation : c'est al représentation du volume 𝑉 par un ensemble de sous-
domaines (ou volumes élémentaires) 𝑉 𝑒

2) Représentation de la géométrie par des fonctions d'interpolations ;

𝑥(𝜉) = [𝑁(𝜉)] 𝑥𝑛

𝑥(𝜉) : coordonnées d'un point;


𝑥𝑛 : coordonnées des nœuds constituants le volume élémentaire 𝑉 𝑒 ;
𝜉 : coordonnées paramétriques (𝜉, 𝜂, 𝜁);
[𝑁(𝜉)] : fonctions d'interpolations en variables paramétriques ;

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3) Représentation de la solution par des fonctions d'interpolations ;

𝑈(𝜉) = [𝑁′(𝜉)] 𝑢𝑛

𝑈(𝜉) : fonction solution (ici c'est les déplacements);


𝑢𝑛 : les déplacements des nœuds constituants le volume élémentaire 𝑉 𝑒 ;
𝜉 : coordonnées paramétriques (𝜉, 𝜂, 𝜁);
[𝑁′(𝜉)] : fonctions d'interpolations en variables paramétriques ;
4) Représentation de la forme variationnelle discrétisée : écriture du travail virtuel
pour un élément ;
𝑊 𝑒 = 〈𝑢𝑛∗ 〉{[𝐾 𝑒 ] 𝑢𝑛 − 𝑓𝑛 }
5) Assemblage : écriture du P.T.V de tout le volume;
𝑛𝑒𝑙𝑡

𝑊𝑑𝑖𝑠𝑐 = ∑ 𝑊 𝑒 = 0 → 𝑊𝑑𝑖𝑠𝑐 = 〈𝑈 ∗ 〉{[𝐾] 𝑈 − 𝐹 } = 0 ∀〈𝑈 ∗ 〉


𝑒=1
∀〈𝑈 ∗ 〉 → [𝐾] 𝑈 − 𝐹 = 0
En dynamique : 𝐹 = 𝐹(𝑡) − [𝑀]{𝑈̈} − [𝐶]{𝑈̇}
[𝐾], [𝑀], [𝐶]: Respectivement c'est les matrices de rigidité, de masse et d'amortissement
globaux.
6) Résolution :

En tenants compte des conditions aux limites, on doit trouver la solution 𝑈 ?


Selon que le problème est linéaire ou non la méthode de résolution adéquate sera utilisée.
Points à voir :
• Minimiser la largeur de bande : technique de renumérotation;
• Tenir compte des conditions aux limites : Méthode directe et Méthode
de pénalité;
• Rappel sur la résolution des systèmes linéaires: Substitution avant et
arrière;

3.2.1 Application sue le cas d'une barre élastique soumise à son propre poids
On considère une barre élastique soumise à son
propre poids.
La barre a pour caractéristiques :
𝑔⃗  Une longueur L
𝐿  Une section S
𝑬, 𝑺
 un module d'élasticité E.
Questions:
Déterminer les déplacements les déformations et les
contraintes dans cette barre par:
1. la mécanique des milieux continus
2. par la méthode des éléments finis
Comparer les deux solutions obtenues
𝑭 𝑥⃗

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MMC:
𝑑𝑖𝑣⃗ 𝜎 + 𝜌𝑔⃗ = 𝛾⃗
Problème 1D et quasi-statique (𝛾⃗ = 0⃗)
→ 𝜎,𝑥 + 𝜌𝑔 = 0
→ 𝜎,𝑥 = −𝜌𝑔 → 𝜎(𝑥) = −𝜌𝑔𝑥 + 𝐴
On a:
𝐹 𝐹
𝜎(𝐿) = = −𝜌𝑔𝐿 + 𝐴 → 𝐴 = + 𝜌𝑔𝐿
𝑆 𝑆
𝑥 𝐹
→ 𝜎(𝑥) = 𝜌𝑔𝐿 (1 − ) +
𝐿 𝑆
1 𝑥 𝐹
𝐻𝑜𝑜𝑘𝑒 → 𝜎(𝑥) = 𝐸𝜀(𝑥) → 𝜀(𝑥) = (𝜌𝑔𝐿 (1 − ) + )
𝐸 𝐿 𝑆
𝜕𝑢(𝑥) 𝑥 𝑥 𝐹
𝜀(𝑥) = = 𝑢,𝑥 → 𝑢(𝑥) = (𝜌𝑔𝐿 (1 − ) + ) 𝑠𝑎𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑢(0) = 0
𝜕𝑥 𝐸 2𝐿 𝑆
𝑥 𝑥 𝐹
𝑢(𝑥) = (𝜌𝑔𝐿 (1 − ) + )
𝐸 2𝐿 𝑆
1 𝑥 𝐹
𝜀(𝑥) = (𝜌𝑔𝐿 (1 − ) + )
𝐸 𝐿 𝑆
𝑥 𝐹
𝜎(𝑥) = 𝜌𝑔𝐿 (1 − ) +
𝐿 𝑆

Eléments finis:
Forme variationnelle (travail virtuel nul)

𝑊= 〈𝜀 ∗ 〉([𝐻] 𝜀 + 𝜎0 )𝑑𝑣 − 〈𝑢∗ 〉 𝑓𝑣 𝑑𝑣 − 〈𝑢∗ 〉 𝑓𝑠 𝑑𝑠 + 〈𝑢∗ 〉𝜌 𝑢̈ 𝑑𝑣 = 0


𝑣 𝑣 𝑆𝑓 ⏟𝑣
=0 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒

𝟏
𝐿 𝑬𝟏
3 𝑔⃗
𝟐
𝐿
3 𝑬𝟐

𝟑
𝐿
𝑬𝟑
3
𝟒
𝑭
𝑥⃗

Représentation géométrique

𝟏 𝟐
𝜉
−1 0 +1
Elément de référence
𝑥 = 〈𝑁〉 𝑥𝑛
1−𝜉 1+𝜉
〈𝑁〉 = 〈𝑁1 𝑁2 〉 = 〈 〉
2 2
−1 +1
〈𝑁,𝜉 〉 = 〈𝑁1,𝜉 𝑁2,𝜉 〉 = 〈 〉
2 2

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𝑥2 − 𝑥1 𝑥21 𝑙𝑒
𝑑𝑥 = 〈𝑁,𝜉 〉 𝑥𝑛 𝑑𝜉 = 𝑑𝜉 = 𝑑𝜉 = 𝑑𝜉
2 2 2
𝜕𝑥 𝑙 𝑒 𝜕𝜉 2
= & =
𝜕𝜉 2 𝜕𝑥 𝑙 𝑒
𝑙 𝑒 : étant la longueur de l'élément

Représentation de la solution
𝑢 = 〈𝑁〉 𝑢𝑛
Déformation:
𝜕𝑢 𝜕𝜉 2
𝜀 = 𝑢,𝑥 = = 𝑢
𝜕𝜉 𝜕𝑥 𝑙 𝑒 ,𝜉
𝑢,𝜉 = 〈𝑁,𝜉 〉 𝑢𝑛
2
𝜀 = 𝑒 〈𝑁,𝜉 〉 𝑢𝑛
𝑙
Pour un élément Ei:
𝑙𝑒 𝑙𝑒
𝑖 〈𝜀 ∗ 〉𝐸𝑆 〈𝑢∗ 〉𝜌𝑔𝑆𝑑𝑥 − 〈𝑢𝑛∗ 〉 𝐹𝑛
𝑊 = 𝜀 𝑑𝑥 −
0 0

𝑙𝑒 1
𝑙𝑒
〈𝜀 ∗ 〉𝐸𝑆 𝜀 𝑑𝑥 = 〈𝜀 ∗ 〉𝐸𝑆 𝜀 𝑑𝜉
0 −1 2
1
𝑙𝑒 1
2 ∗ 2 𝑙𝑒 2𝐸𝑆 1
〈𝜀 ∗ 〉𝐸𝑆 𝜀 𝑑𝜉 = 𝑒
〈𝑢 𝑛 〉{𝑁,𝜉 }. 𝐸𝑆. 〈𝑁,𝜉 〉 𝑢 𝑛 𝑑𝜉 = 〈𝑢 ∗〉
𝑛 {𝑁,𝜉 }〈𝑁,𝜉 〉𝑑𝜉 𝑢𝑛
−1 2 −1 𝑙 𝑙𝑒 2 ⏟𝑙 𝑒 −1
𝐾𝑒
𝑙𝑒
〈𝜀 ∗ 〉𝐸𝑆 𝜀 𝑑𝑥 = 〈𝑢𝑛∗ 〉[𝐾 𝑒 ] 𝑢𝑛
0
2𝐸𝑆 1
[𝐾 𝑒 ] = {𝑁 }〈𝑁 〉𝑑𝜉
𝑙 𝑒 −1 ,𝜉 ,𝜉
−1
−1 +1 1
{𝑁,𝜉 }〈𝑁,𝜉 〉 = { 2 } 〈 〉 = [ 1 −1]
1 2 2 4 −1 1
2
1
2𝐸𝑆 1 1 −1 2𝐸𝑆 1 1 1 −1 𝐸𝑆 1 −1
[𝐾 𝑒 ] = 𝑒 [ ] 𝑑𝜉 = 𝑒 [ ] 𝑑𝜉 = 𝑒 [ ]
𝑙 −1 4 −1 1 𝑙 −1 4 −1 1 𝑙 −1 1
1−𝜉
𝑙𝑒 1 𝑒 𝑒 1 𝑒 1
𝑙 𝜌𝑔𝑆𝑙 𝜌𝑔𝑆𝑙
〈𝑢∗ 〉𝜌𝑔𝑆𝑑𝑥 = 〈𝑢𝑛∗ 〉 𝑁 𝜌𝑔𝑆 𝑑𝜉 = 〈𝑢𝑛∗ 〉 𝑁 𝑑𝜉 = 〈𝑢𝑛∗ 〉 { 2 } 𝑑𝜉
0 −1 2 2 −1 2 −1
1+𝜉
2
𝑙𝑒 𝑒
𝜌𝑔𝑆𝑙 1
〈𝑢∗ 〉𝜌𝑔𝑆𝑑𝑥 = 〈𝑢𝑛∗ 〉 { }
0 2 1
𝑒
𝑖 ∗ 〉[𝐾 𝑒 ] ∗〉
𝜌𝑔𝑆𝑙 1 ∗〉 ∗ 〉 [𝐾 𝑒 ]
𝜌𝑔𝑆𝑙 𝑒 1
→𝑊 = 𝑛 〈𝑢 𝑢𝑛 − 𝑛 〈𝑢 〈𝑢
{ } − 𝑛 𝐹𝑛 = 𝑛 ( 〈𝑢 𝑢𝑛 − { } − 𝐹𝑛 )
2 1 2 1

Eléments E1:
Nœuds constituants l'élément 1-2.
𝐿
𝑙𝑒 =
3
𝑒
3𝐸𝑆 1 −1
[𝐾1 ] = [ ]
𝐿 −1 1
𝑢 𝜌𝑔𝑆𝐿 1 0
𝑊 1 = 〈𝑢1∗ 𝑢2∗ 〉 ([𝐾1𝑒 ] {𝑢1 } − { } − { })
2 6 1 0

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Eléments E2:
Nœuds constituants l'élément 2-3.
𝐿
𝑙𝑒 =
3
𝑒
3𝐸𝑆 1 −1
[𝐾2 ] = [ ]
𝐿 −1 1
𝑢 𝜌𝑔𝑆𝐿 1 0
𝑊 2 = 〈𝑢2∗ 𝑢3∗ 〉 ([𝐾2𝑒 ] {𝑢2 } − { } − { })
3 6 1 0
Eléments E3:
Nœuds constituants l'élément 3-4.
𝐿
𝑙𝑒 =
3
𝑒
3𝐸𝑆 1 −1
[𝐾3 ] = [ ]
𝐿 −1 1
𝑢 𝜌𝑔𝑆𝐿 1 0
𝑊 3 = 〈𝑢3∗ 𝑢4∗ 〉 ([𝐾3𝑒 ] {𝑢3 } − { } − { })
4 6 1 𝐹

Assemblage:
𝑊 = 𝑊1 + 𝑊 2 + 𝑊 3 = 0
𝑢1 1 0
𝑢 2 𝜌𝑔𝑆𝐿 2 0
𝑊 = 〈𝑢1∗ 𝑢2∗ 𝑢3∗ 𝑢4∗ 〉 ([𝐾] {𝑢 } − { } − { }) = 0
3 6 2 0
𝑢4 1 𝐹
1 −1 0 0 𝑢1 1 0
3𝐸𝑆 −1 1 + 1 −1 0 𝑢 2 𝜌𝑔𝑆𝐿 2 0
→ [ ]{ } = { }+{ }
𝐿 0 −1 1 + 1 −1 𝑢3 6 2 0
0 0 −1 1 𝑢4 1 𝐹

On tient compte des conditions aux limites en déplacement 𝑢1 = 0

1 −1 0 0 𝑢1 1 0
3𝐸𝑆 −1 2 −1 0 𝑢 2 𝜌𝑔𝑆𝐿 2 0
→ 𝐿 [ ]{ } = 6 { } + { }
0 −1 2 −1 𝑢3 2 0
0 0 −1 1 𝑢4 1 𝐹
𝑢2
3𝐸𝑆 2 −1 0 𝜌𝑔𝑆𝐿 2 0
→ [−1 2 −1] {𝑢3 } = {2} + { 0 }
𝐿 6
0 −1 1 𝑢4 1 𝐹
𝐿 𝜌𝑔𝑆𝐿 𝜌𝑔𝐿 2 1 𝜌𝑔𝐿2
2𝑢2 − 𝑢3 = = 𝑢 2 = (𝑢 + )
3𝐸𝑆 3 9𝐸 2 3 9𝐸
𝐿 𝜌𝑔𝑆𝐿 𝜌𝑔𝐿2 𝜌𝑔𝐿2
−𝑢2 + 2𝑢3 − 𝑢4 = = → −𝑢2 + 2𝑢3 − 𝑢4 =
3𝐸𝑆 3 9𝐸 9𝐸
𝐿 𝜌𝑔𝑆𝐿 𝐿 𝜌𝑔𝑆𝐿
−𝑢3 + 𝑢4 = ( + 𝐹)
{ 3𝐸𝑆 6 {𝑢4 = 𝑢3 + 3𝐸𝑆 ( 6 + 𝐹)
2 2
𝜌𝑔𝐿 1 𝜌𝑔𝐿 𝐿 𝜌𝑔𝑆𝐿 𝜌𝑔𝐿2
−𝑢2 + 2𝑢3 − 𝑢4 = → − (𝑢3 + ) + 2𝑢 3 − (𝑢3 + ( + 𝐹)) =
9𝐸 2 9𝐸 3𝐸𝑆 6 9𝐸
2𝐿 2𝜌𝑔𝐿 𝐹
→ 𝑢3 = ( + )
3𝐸 3 𝑆
𝐿 5𝜌𝑔𝐿 𝐹
→ 𝑢2 = ( + )
3𝐸 6 𝑆
𝐿 𝜌𝑔𝐿 𝐹
→ 𝑢4 = ( + )
𝐸 2 𝑆
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Comparaison des déplacements aux nœuds avec la solution exacte:


𝑥 𝑥 𝐹
𝑢(𝑥) = (𝜌𝑔𝐿 (1 − ) + )
𝐸 2𝐿 𝑆
𝐿 𝐿 1 𝐹 𝐿 5𝜌𝑔𝐿 𝐹
𝑢2 = 𝑢 ( ) = (𝜌𝑔𝐿 (1 − ) + ) = ( + )√
3 3𝐸 6 𝑆 3𝐸 6 𝑆
2𝐿 2𝐿 1 𝐹 2𝐿 2𝜌𝑔𝐿 𝐹
𝑢3 = 𝑢 ( ) = (𝜌𝑔𝐿 (1 − ) + ) = ( + )√
3 3𝐸 3 𝑆 3𝐸 3 𝑆
𝐿 1 𝐹 𝐿 𝜌𝑔𝐿 𝐹
𝑢4 = 𝑢(𝐿) = (𝜌𝑔𝐿 (1 − ) + ) = ( + )√
𝐸 2 𝑆 𝐸 2 𝑆
Comparaison des déformations aux nœuds avec la solution exacte:
2
𝜀 = 𝑒 〈𝑁,𝜉 〉 𝑢𝑛
𝑙
Eléments E1:
Nœuds constituants l'élément 1-2.
𝑢2 − 𝑢1 3 1 5𝜌𝑔𝐿 𝐹
𝜀= = (𝑢 2 − 𝑢1 ) = ( + )
𝑙𝑒 𝐿 𝐸 6 𝑆
Eléments E2:
Nœuds constituants l'élément 2-3.
𝑢3 − 𝑢2 3 1 𝜌𝑔𝐿 𝐹
𝜀= 𝑒
= (𝑢3 − 𝑢2 ) = ( + )
𝑙 𝐿 𝐸 2 𝑆
Eléments E3:
Nœuds constituants l'élément 3-4.
𝑢4 − 𝑢3 3 1 𝜌𝑔𝐿 𝐹
𝜀= 𝑒
= (𝑢4 − 𝑢3 ) = ( + )
𝑙 𝐿 𝐸 6 𝑆
0,0007

0,0006 U(x)
0,0005 U…
0,0004

0,0003

0,0002

0,0001

0
0 200 400 600 800 1000 1200
0,2
0,18
0,16
0,14
0,12
0,1
0,08 Sig
0,06
0,04
0,02
0
0 200 400 600 800 1000 1200

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4 Eléments finis 1D
4.1 Calcul mécanique et thermique pour un treillis
Un treillis est un ensemble de poutres droites (éléments) reliées entre elles par des rotules
(nœuds).
Les liaisons extérieures sont des rotules et des appuis simples. Les charges sont des forces
portées par les rotules, des gradients thermiques et des déplacements d'appui. La force intérieure
dans une section droite se réduit à l'effort normal.

4.1.1 Calcul mécanique


Elément barre
𝑢2
𝑦⃗ 𝟐
𝑈2
𝟏 𝟐 𝑢1
𝜉 { 𝑉2 }
−1 0 +1 𝑊2
𝟏
Elément de référence 𝑈1
O { 𝑉1 } 𝑥⃗
𝑊1
𝑧⃗
Elément réel

Représentation géométrique :
𝑥 〈𝑁〉 𝑥𝑛
𝑥⃗ = {𝑦} = 〈𝑁〉 𝑦𝑛
𝑧 〈𝑁〉 𝑧𝑛
1−𝜉 1+𝜉
〈𝑁〉 = 〈𝑁1 𝑁2 〉 = 〈 〉
2 2
−1 +1
〈𝑁,𝜉 〉 = 〈𝑁1,𝜉 𝑁2,𝜉 〉 = 〈 〉
2 2
𝑥2 − 𝑥1
𝑑𝑥 〈𝑁,𝜉 〉 𝑥𝑛 2 𝑥
𝑦2 − 𝑦1 1 21
𝑑𝑥⃗ = {𝑑𝑦} = 〈𝑁,𝜉 〉 𝑦𝑛 𝑑𝜉 = 𝑑𝜉 = {𝑦21 } 𝑑𝜉 = 𝑎⃗1 𝑑𝜉
2 2 𝑧
𝑑𝑧 〈𝑁,𝜉 〉 𝑧𝑛 𝑧2 − 𝑧1 21
{ 2 }
1 2 2 2 )2
1 𝑙𝑒
𝑑𝑙 = ‖𝑑𝑥⃗‖ = ‖𝑎⃗1 ‖𝑑𝜉 = (𝑥21 + 𝑦21 + 𝑧21 𝑑𝜉 = 𝑑𝜉
2 2
𝜕𝑙 𝑙 𝑒 𝜕𝜉 2
= & =
𝜕𝜉 2 𝜕𝑙 𝑙 𝑒
Représentation de la solution:
𝑢 = 〈𝑁〉 𝑢𝑛
Déformation:
𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝜉 2
𝜀 = 𝑢,𝑙 = = = 𝑢
𝜕𝑙 𝜕𝜉 𝜕𝑙 𝑙 𝑒 ,𝜉
𝑢,𝜉 = 〈𝑁,𝜉 〉 𝑢𝑛
2
𝜀 = 𝑒 〈𝑁,𝜉 〉 𝑢𝑛
𝑙
Relations entre 𝑢𝑛 et les déplacements nodaux dans le repère (𝑂, 𝑥⃗, 𝑦⃗, 𝑧⃗)
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑖 = 1,2, 𝑢𝑖 = 〈𝑡〉 𝑈𝑖
〈𝑡〉 = 〈𝑡𝑥 𝑡𝑦 𝑡𝑧 〉: 𝑣𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒

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𝑥 𝑦21 𝑧21
〈𝑡〉 = 〈𝑡𝑥 𝑡𝑦 𝑡𝑧 〉 = 〈 21 〉
𝑙𝑒 𝑙𝑒 𝑙𝑒
On a alors:
𝑢1 〈𝑡〉 〈0〉
𝑢𝑛 = {𝑢 } = [ ] 𝑈𝑛
2 〈0〉 〈𝑡〉
𝑈1
𝑉1
〈𝑡〉 〈0〉 𝑡𝑥 𝑡𝑦 𝑡𝑧 0 0 0 𝑊1
[ ]=[ ] & 𝑈𝑛 =
〈0〉 〈𝑡〉 0 0 0 𝑡𝑥 𝑡𝑦 𝑡𝑧 𝑈2
𝑉2
{𝑊2 }
〈𝑡〉 〈0〉
→ 𝑢 = 〈𝑁〉 𝑢𝑛 = 〈𝑁〉 [ ] 𝑈𝑛
〈0〉 〈𝑡〉

2 2 〈𝑡〉 〈0〉
〈𝑁,𝜉 〉 𝑢𝑛 = 𝑒 〈𝑁,𝜉 〉 [
𝜀= ] 𝑈𝑛
𝑙 𝑒 𝑙 〈0〉 〈𝑡〉
Calcul de la matrice de raideur élémentaire :
𝑙𝑒 1

𝑙𝑒
𝜀 . 𝐸𝑆. 𝜀. 𝑑𝑙 = 𝜀 ∗ . 𝐸𝑆. 𝜀. 𝑑𝜉
2
0 −1
1 1
𝑒
𝑙 2 ∗ 𝑡 0 2 〈𝑡〉 〈0〉 𝑙𝑒
𝜀 ∗ . 𝐸𝑆. 𝜀. 𝑑𝜉 = 〈𝑈 〉 [ ] {𝑁,𝜉 }. 𝐸𝑆. 𝑒 〈𝑁,𝜉 〉 [ ] 𝑈𝑛 . 𝑑𝜉
2 𝑙𝑒 𝑛 0 𝑡 𝑙 〈0〉 〈𝑡〉 2
−1 −1
1 1
𝑒
𝑙 𝑡 0 2𝐸𝑆 〈𝑡〉 〈0〉
𝜀 ∗ . 𝐸𝑆. 𝜀. 𝑑𝜉 = 〈𝑈𝑛∗ 〉 [ ] 𝑒 {𝑁,𝜉 } 〈𝑁,𝜉 〉. 𝑑𝜉 [ ] 𝑈𝑛
2 0 𝑡 𝑙 〈0〉 〈𝑡〉
−1 ⏟ −1
𝐸𝑆 1 −1
[ ]
𝑙 𝑒 −1 1
1
𝑙𝑒 𝐸𝑆 𝑡 〈𝑡〉 − 𝑡 〈𝑡〉
𝜀 ∗ . 𝐸𝑆. 𝜀. 𝑑𝜉 = 〈𝑈𝑛∗ 〉 𝑒 [ ] 𝑈𝑛
2 𝑙 − 𝑡 〈𝑡〉
⏟ 𝑡 〈𝑡〉
−1 ̅𝑒 ]
[𝐾
𝟏
𝒍𝒆
𝜺∗ . 𝑬𝑺. 𝜺. ̅ 𝒆 ] 𝑼𝒏
𝒅𝝃 = 〈𝑼∗𝒏 〉[𝑲
𝟐
−𝟏
Enfin on a:
𝑬𝑺 [𝒄] −[𝒄]
̅ 𝒆] =
[𝑲 [ ] 𝒂𝒗𝒆𝒄 [𝒄] = 𝒕 〈𝒕〉
𝒍𝒆 −[𝒄] [𝒄]
𝑙𝑒 1 1
∗ 𝑡 0 𝑙𝑒 𝑡
𝑒
0 𝑙 𝜌𝑔𝑆
𝑢 𝜌𝑔𝑆. 𝑑𝑙 = 〈𝑈𝑛∗ 〉 [ ] 𝑁 𝜌𝑔𝑆. 𝑑𝜉 = 〈𝑈𝑛∗ 〉 [ ] 𝑁 𝑑𝜉
0 𝑡 2 0 𝑡 2
0 −1 −1
𝒍𝒆
𝒆
𝝆𝒈𝑺𝒍 𝒕
𝒖∗ 𝝆𝒈𝑺. 𝒅𝒍 = 〈𝑼∗𝒏 〉 { }
𝟐 𝒕
𝟎

𝒖∗ 𝒇𝒔 𝒅𝒔 = 〈𝑼∗𝒏 〉 𝑭 𝒂𝒗𝒆𝒄 〈𝑭〉 = 〈𝑭𝒙𝟏 𝑭𝒚𝟏 𝑭𝒛𝟏 𝑭𝒙𝟐 𝑭𝒚𝟐 𝑭𝒛𝟐 〉


𝒔

𝑙𝑒 𝑙𝑒

𝑊𝑒 = 𝜀 ∗ . 𝐸𝑆. 𝜀. 𝑑𝑙 − 𝑢∗ 𝜌𝑔𝑆. 𝑑𝑙 − 𝑢∗ 𝑓𝑠 𝑑𝑠
0 0 𝑠
𝝆𝒈𝑺𝒍𝒆 𝒕
𝒆
𝑾 = ̅ 𝒆]
〈𝑼∗𝒏 〉 ([𝑲 𝑼𝒏 − { }− 𝑭 )
𝟐 𝒕

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4.1.1.1 Exemple d'application:

Treillis 2D 𝑙 𝑙

𝟏 𝟐
𝑦⃗
𝑙
𝑬𝟏 𝑬𝟐
𝟑 𝑥⃗
𝑭
Coordonnées des nœuds:
x y
1 -l l
2 l l
3 0 0

Eléments E1:
Nœuds constituants l'élément 1-3.
𝑙 𝑒 = √2𝑙
𝑥31 𝑦31 1 1 −1
〈𝑡1 〉 = 〈 𝑒 𝑒
〉= 〈𝑙 −𝑙 〉 = 〈 〉
𝑙 𝑙 √2𝑙 √2 √2
1 1 −1
[𝑐1 ] = 𝑡1 〈𝑡1 〉 = [ ]
2 −1 1
1 −1 −1 1 𝑈1
𝑒 𝐸𝑆 [𝑐] −[𝑐] 𝐸𝑆 −1 1 1 −1 𝑉1
̅1 ] =
[𝐾 [ ]= [ ]{ }
𝑙 −[𝑐]
𝑒 [𝑐] 2√2𝑙 −1 1 1 −1 𝑈3
1 −1 −1 1 𝑉3
Eléments E2:
Nœuds constituants l'élément 2-3.
𝑙 𝑒 = √2𝑙
𝑥32 𝑦32 1 −1 −1
〈𝑡2 〉 = 〈 𝑒 〉= 〈−𝑙
−𝑙 〉 = 〈 〉
𝑙 𝑙𝑒 √2𝑙 √2 √2
1 1 1
[𝑐2 ] = 𝑡2 〈𝑡2 〉 = [ ]
2 1 1
1 1 −1 −1 𝑈2
𝑒 𝐸𝑆 [𝑐] −[𝑐] 𝐸𝑆 1 1 −1 −1 𝑉2
̅2 ] =
[𝐾 [ ]= [ ]{ }
𝑙 𝑒 −[𝑐] [𝑐] 2√2𝑙 −1 −1 1 1 𝑈3
−1 −1 1 1 𝑉3
Assemblage:

1 −1 0 0 −1 1 𝑈1
−1 1 0 0 1 −1 𝑉1
𝐸𝑆 0 0 1 1 −1 −1 𝑈2
̅] =
[𝐾
2√2𝑙 0 0 1 1 −1 −1 𝑉2
−1 1 −1 −1 1+1 −1 + 1 𝑈3
[ 1 −1 −1 −1 −1 + 1 1 + 1 ] { 𝑉3 }
1 −1 0 0 −1 1 𝑈1
−1 1 0 0 1 −1 𝑉1
𝐸𝑆 0 0 1 1 −1 −1 𝑈2
̅] =
[𝐾
2√2𝑙 0 0 1 1 −1 −1 𝑉2
−1 1 −1 −1 2 0 𝑈3
[ 1 −1 −1 −1 0 2 ] { 𝑉3 }

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Le système à résoudre est alors:


1 −1 0 0 −1 1 𝑈1 0
−1 1 0 0 1 −1 𝑉1 0
𝐸𝑆 0 0 1 1 −1 −1 𝑈2 0
=
2√2𝑙 0 0 1 1 −1 −1 𝑉2 0
−1 1 −1 −1 2 0 𝑈3 0
[ 1 −1 −1 −1 0 2 ] { 𝑉3 } {−𝐹 }

On tient compte des conditions aux limites en déplacements:


𝑈1 = 𝑉1 = 𝑈2 = 𝑉2 = 0

1 −1 0 0 −1 1 𝑈1 0
−1 1 0 0 1 −1 𝑉1 0
𝐸𝑆 0 0 1 1 −1 −1 𝑈2 0
=
2√2𝑙 0 0 1 1 −1 −1 𝑉2 0
−1 1 −1 −1 2 0 𝑈3 0
[ 1 −1 −1 −1 0 2 ] { 𝑉3 } {−𝐹 }

𝐸𝑆2 0 𝑈3 0
[ ]{ } = { }
2√2𝑙 0 2 𝑉3 −𝐹
√𝟐𝒍
𝑼𝟑 = 𝟎 & 𝑽 𝟑 = − 𝑭
𝑬𝑺

Calcul des réactions aux nœuds 1 et 2

1 −1 0 0 −1 1 𝑈1 𝑅𝑥1
−1 1 0 0 1 −1 𝑉1 𝑅𝑦1
𝐸𝑆 0 0 1 1 −1 −1 𝑈2 𝑅𝑥2
=
2√2𝑙 0 0 1 1 −1 −1 𝑉2 𝑅𝑦2
−1 1 −1 −1 2 0 𝑈3 0
[ 1 −1 −1 −1 0 2 ] { 𝑉3 } { −𝐹 }
𝐸𝑆 𝐸𝑆
(𝑈1 − 𝑉1 − 𝑈3 + 𝑉3 ) = 𝑅𝑥1 𝑉3 = 𝑅𝑥1
2√2𝑙 2√2𝑙
𝐸𝑆 𝐸𝑆
(−𝑈1 + 𝑉1 + 𝑈3 − 𝑉3 ) = 𝑅𝑦1 − 𝑉3 = 𝑅𝑦1
2√2𝑙 2√2𝑙
→ →
𝐸𝑆 𝐸𝑆
(𝑈2 + 𝑉2 − 𝑈3 − 𝑉3 ) = 𝑅𝑥2 − 𝑉3 = 𝑅𝑥2
2√2𝑙 2√2𝑙
𝐸𝑆 𝐸𝑆
(𝑈2 + 𝑉2 − 𝑈3 − 𝑉3 ) = 𝑅𝑦2 − 𝑉 = 𝑅𝑦2
{ 2√2𝑙 { 2√2𝑙 3
𝐹
𝑅𝑥1 = −𝑅𝑦1 = −
→{ 2
𝐹
𝑅𝑥2 = 𝑅𝑦2 =
2
𝑭 𝑭
𝟐 𝟐
𝑭 𝑭
𝟐 𝟏 𝟐 𝟐
𝑦⃗
𝑬𝟏 𝑬𝟐
𝟑 𝑥⃗

𝑭
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4.1.2 Calcul Thermique


Si on considère que l'élément barre est soumis à une variation de température Δ𝑇, ce dernier subira des
dilations thermiques qu'il faut en tenir compte ?
: le coefficient de dilatation thermique du matériau

𝜀 = 𝜀𝑚𝑒𝑐 + 𝜀𝑡ℎ , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜀𝑡ℎ = 𝛼Δ𝑇


𝜎 = 𝐸𝜀𝑚𝑒𝑐 → 𝜎 = 𝐸(𝜀 − 𝜀𝑡ℎ )

𝑙𝑒 𝑙𝑒

𝜀 ∗ . 𝐸𝑆.
⏟𝜀 . 𝑑𝑙 ≡ 𝜀 ∗ . 𝐸𝑆. (𝜀 − 𝛼Δ𝑇)𝑑𝑙
0 𝑁 0
On a :
𝑑𝑙 𝜕𝑢 𝜕𝜉 2
= 𝜀 = 𝑢,𝑙 =
= 𝑢
𝑙 𝜕𝜉 𝜕𝑙 𝑙 𝑒 ,𝜉
𝑢,𝜉 = 〈𝑁,𝜉 〉 𝑢𝑛
2
𝜀 = 𝑒 〈𝑁,𝜉 〉 𝑢𝑛
𝑙
〈𝑡〉 〈0〉
𝑢 = 〈𝑁〉 𝑢𝑛 = 〈𝑁〉 [ ] 𝑈𝑛
〈0〉 〈𝑡〉
2 2 〈𝑡〉 〈0〉
𝜀 = 𝑒 〈𝑁,𝜉 〉 𝑢𝑛 = 𝑒 〈𝑁,𝜉 〉 [ ] 𝑈𝑛
𝑙 𝑙 〈0〉 〈𝑡〉
Calcul de la matrice de raideur élémentaire:
𝑙𝑒 1 1
𝑙𝑒 𝑙𝑒
𝜀 ∗ . 𝐸𝑆. (𝜀 − 𝛼Δ𝑇)𝑑𝑙 = 𝜀 ∗ . 𝐸𝑆. (𝜀 − 𝛼Δ𝑇) 𝑑𝜉 = (𝜀 ∗ . 𝐸𝑆. 𝜀 − 𝜀 ∗ . 𝐸𝑆. 𝛼Δ𝑇) 𝑑𝜉
2 2
0 −1 −1
1 𝟏 𝟏
𝑒 𝒆
𝑙 𝒍 𝒍𝒆
(𝜀 ∗ . 𝐸𝑆. 𝜀 − 𝜀 ∗ . 𝐸𝑆. 𝛼Δ𝑇) 𝑑𝜉 = 𝜺∗ . 𝑬𝑺. 𝜺 𝒅𝝃 − 𝜺∗ . 𝑬𝑺. 𝜶𝚫𝑻. 𝒅𝝃
2 𝟐 𝟐
−1 ⏟
−𝟏 ⏟
−𝟏
𝑰𝟏 𝑰𝟐

1 1

𝑙𝑒 2 ∗ 𝑡 0 2 〈𝑡〉 〈0〉 𝑙𝑒
𝐼1 = 𝜀 . 𝐸𝑆. 𝜀 𝑑𝜉 = 〈𝑈 〉 [ ] {𝑁,𝜉 }. 𝐸𝑆. 𝑒 〈𝑁,𝜉 〉 [ ] 𝑈𝑛 . 𝑑𝜉
2 𝑙𝑒 𝑛 0 𝑡 𝑙 〈0〉 〈𝑡〉 2
−1 −1
1 1
𝑒
𝑙 𝑡 0 2𝐸𝑆 〈𝑡〉 〈0〉
𝜀 . 𝐸𝑆. 𝜀. 𝑑𝜉 = 〈𝑈𝑛∗ 〉 [

] 𝑒 {𝑁,𝜉 } 〈𝑁,𝜉 〉. 𝑑𝜉 [ ] 𝑈𝑛
2 0 𝑡 𝑙 〈0〉 〈𝑡〉
−1 ⏟ −1
𝐸𝑆 1 −1
[ ]
𝑙 𝑒 −1 1
1
𝑙𝑒
𝜀 ∗ . 𝐸𝑆. 𝜀. ̅ 𝑒 ] 𝑈𝑛
𝑑𝜉 = 〈𝑈𝑛∗ 〉[𝐾
2
−1
𝐸𝑆 [𝑐] −[𝑐]
̅𝑒] =
[𝐾 [ ] 𝑎𝑣𝑒𝑐 [𝑐] = 𝑡 〈𝑡〉
𝑙 𝑒 −[𝑐] [𝑐]
1 1

𝑙𝑒 2 ∗ 𝑡 0 𝑙𝑒
𝐼2 = 𝜀 . 𝐸𝑆. 𝛼Δ𝑇. 𝑑𝜉 = 〈𝑈 〉 [ ] {𝑁,𝜉 }. 𝐸𝑆. 𝛼Δ𝑇. 𝑑𝜉
2 𝑙𝑒 𝑛 0 𝑡 2
−1 −1

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−1
1
𝑡 0 𝑡 0 −1
𝐼2 = 〈𝑈𝑛∗ 〉 [ ] 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 { 2 } . 𝑑𝜉 = 〈𝑈𝑛∗ 〉 [ ] 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 { }
0 𝑡 1 0 𝑡 1
−1
2
∗ −𝑡
𝐼2 = 〈𝑈𝑛 〉𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 { }
𝑡
Enfin on aura:
𝑙𝑒
̅ 𝑒 ] 𝑈𝑛 − 〈𝑈𝑛∗ 〉𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 {− 𝑡 }
𝜀 ∗ . 𝐸𝑆. (𝜀 − 𝛼Δ𝑇)𝑑𝑙 = 〈𝑈𝑛∗ 〉[𝐾
𝑡
0
𝑙𝑒
̅ 𝑒 ] 𝑈𝑛 − 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 { −𝑡
𝜀 ∗ . 𝐸𝑆. (𝜀 − 𝛼Δ𝑇)𝑑𝑙 = 〈𝑈𝑛∗ 〉 ([𝐾 })
𝑡
0

Ce qui donne en tenant compte du poids et des forces appliquées:

𝑙𝑒 𝑙𝑒

𝑊𝑒 = 𝜀 ∗ . 𝐸𝑆. (𝜀 − 𝛼Δ𝑇). 𝑑𝑙 − 𝑢∗ 𝜌𝑔𝑆. 𝑑𝑙 − 𝑢∗ 𝑓𝑠 𝑑𝑠


0 0 𝑠
𝝆𝒈𝑺𝒍𝒆 𝒕
𝑾 =𝒆 ̅ 𝒆]
〈𝑼∗𝒏 〉 ([𝑲 𝑼𝒏 − 𝒇𝒕𝒉 − { }− 𝑭 )
𝟐 𝒕
−𝒕
Avec 𝒇𝒕𝒉 = 𝑬𝑺𝜶𝚫𝑻 { }
𝒕

4.1.2.1 Exemple d'application:

Treillis 2D
𝑙
𝟑 𝑬𝟑 𝟒
𝚫𝑻
𝑦⃗ 𝚫𝑻
𝑬𝟏 𝚫𝑻 𝑙
𝑬𝟐
𝟏 𝑥⃗ 𝟐

Coordonnées des nœuds:


x y
1 0 0
2 l 0
3 l l
4 2l l
Eléments E1:
Nœuds constituants l'élément 1-3.
𝑙 𝑒 = √2𝑙
𝑥31 𝑦31 1 1 1
〈𝑡1 〉 = 〈 𝑒 𝑒
〉= 〈𝑙 𝑙 〉 = 〈 〉
𝑙 𝑙 √2𝑙 √2 √2
1 1 1
[𝑐1 ] = 𝑡1 〈𝑡1 〉 = [ ]
2 1 1

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1 1 −1 −1 𝑈1
𝐸𝑆 [𝑐] −[𝑐] 𝐸𝑆 1 1 −1 −1 𝑉1
̅1 𝑒 ] =
[𝐾 [ ]= [ ]{ }
𝑙 𝑒 −[𝑐] [𝑐] 2√2𝑙 −1 −1 1 1 𝑈3
−1 −1 1 1 𝑉3
−1
1 −𝑡 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 −1
{𝑓 𝑡ℎ } = 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 { 1 } = { }
𝑡1 √2 1
1
Eléments E2:
Nœuds constituants l'élément 2-3.
𝑙𝑒 = 𝑙
𝑥32 𝑦32 1
〈𝑡2 〉 = 〈 𝑒 𝑒
〉 = 〈0 𝑙 〉 = 〈0 1〉
𝑙 𝑙 𝑙
[𝑐2 ] = 𝑡2 〈𝑡2 〉 = [0 0]
0 1
0 0 0 0 𝑈2
𝑒 𝐸𝑆 [𝑐] −[𝑐] 𝐸𝑆 0 1 0 −1 𝑉2
̅2 ] =
[𝐾 [ ]= [ ]{ }
𝑙 𝑒 −[𝑐] [𝑐] 𝑙 0 0 0 0 𝑈3
0 −1 0 1 𝑉3
0
2 − 𝑡2 −1
{𝑓 𝑡ℎ } = 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 { } = 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 { }
𝑡2 0
1
Eléments E3:
Nœuds constituants l'élément 3-4.
𝑙𝑒 = 𝑙
𝑥43 𝑦43 1
〈𝑡3 〉 = 〈 𝑒 𝑒
〉 = 〈𝑙 0〉 = 〈1 0〉
𝑙 𝑙 𝑙
[𝑐3 ] = 𝑡3 〈𝑡3 〉 = [1 0]
0 0
1 0 −1 0 𝑈3
𝐸𝑆 [𝑐] −[𝑐] 𝐸𝑆 0 0 0 0 𝑉3
̅2 𝑒 ] =
[𝐾 [ ]= [ ]{ }
𝑙 𝑒 −[𝑐] [𝑐] 𝑙 −1 0 1 0 𝑈4
0 0 0 0 𝑉4
−1
3 − 𝑡3 0
{𝑓 𝑡ℎ } = 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 { } = 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 { }
𝑡3 1
0
Assemblage:
On tient compte des conditions aux limites en déplacements:
𝑈1 = 𝑉1 = 𝑈2 = 𝑉2 = 𝑈4 = 𝑉4 = 0

1 1 0 0 −1 −1 0 0 𝑈1
1 1 0 0 −1 −1 0 0 𝑉1
0 0 0 0 0 0 0 0 𝑈2
0 0 0 2√2 0 −2√2 0 0 𝑉2
̅ ] = 𝐸𝑆
[𝐾
2√2𝑙 −1 −1 0 0 1 + 2√2 1 −2√2 0 𝑈3
−1 −1 0 −2√2 1 1 + 2√2 0 0 𝑉3
0 0 0 0 −2√2 0 2√2 0 𝑈4
[0 0 0 0 0 0 0 0] {𝑈4 }

__________________________________________________________________________________
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−1
−1
0
𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 −√2
𝑓𝑡ℎ = 2
√ 1 − √2
1 + √2
√2
{ 0 }
𝐸𝑆 1 + 2√2 1 𝑈 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 √2 − 2
[ ] { 3} = { }
2√2𝑙 1 1 + 2√2 𝑉3 2 √2 + 2
1 + 2√2 1 𝑈 −2
[ ] { 3 } = √2𝑙𝛼Δ𝑇 {√2 }
1 1 + 2√2 𝑉3 √2 + 2
𝑈 √2𝑙𝛼Δ𝑇 1 + 2√2 −1 −2
𝑑𝑒𝑡 = 4 2 + √2 → { 3 } = [ ] {√2 }
𝑉3 4 2 + √2 −1 1 + 2√2 √2 + 2
𝑈 √2𝑙𝛼Δ𝑇 −4√2
{ 3} = { }
𝑉3 4 2 + √2 4 1 + √2
𝑈3 = √2 − 2 𝑙𝛼Δ𝑇
{
𝑉3 = √2𝑙𝛼Δ𝑇
Calcul des réactions aux nœuds 1 ,2 et 4
1 1 0 0 −1 −1 0 0 𝑈1 −1 𝑅𝑥1
1 1 0 0 −1 −1 0 0 𝑉1 −1 𝑅𝑦1
0 0 0 0 0 0 0 0 𝑈2 0 𝑅𝑥2
𝐸𝑆 0 0 0 2√2 0 −2√2 0 0 𝑉2 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 −√2 𝑅𝑦2
= +
2√2𝑙 −1 −1 0 0 1 + 2√2 1 −2√2 0 𝑈 3 √2 1 − √2 0
−1 −1 0 −2√2 1 1 + 2√2 0 0 𝑉3 1 + √2 0
0 0 0 0 −2√2 0 2√2 0 𝑈 4 √2 𝑅𝑥4
[0 0 0 0 0 0 0 0 ] {𝑈 4 } { 0 } 𝑅
{ 𝑦4 }
𝐸𝑆 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇
(−𝑈3 − 𝑉3 ) = − + 𝑅𝑥1
2√2𝑙 √2
𝐸𝑆 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇
(−𝑈3 − 𝑉3 ) = − + 𝑅𝑦1
2√2𝑙 √2 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 √2 − 1 = 𝑅𝑥1
𝐸𝑆 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 𝑅𝑦1 = 𝑅𝑥1
(0) = . 0 + 𝑅𝑥2
2√2𝑙 √2 𝑅𝑥2 = 0

𝐸𝑆 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 𝑅𝑦2 = 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 1 − √2
−2√2𝑉3 = −√2 + 𝑅𝑦2
2√2𝑙 √2 𝑅𝑥4 = 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 1 − √2
𝐸𝑆 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇 𝑅𝑦4 = 0
−2√2𝑈3 = √2 + 𝑅𝑥4 {
2√2𝑙 √2
𝐸𝑆 𝐸𝑆𝛼Δ𝑇
(0) = . 0 + 𝑅𝑦4
{ 2√2𝑙 √2

𝟑 𝑬𝟑 𝟒
𝚫𝑻
𝚫𝑻 𝑅𝑥1 + 𝑅𝑥4 = 0
𝑬𝟏 𝚫𝑻 {𝑅 + 𝑅 = 0
𝑬𝟐 𝑦1 𝑦2
𝟏 𝟐

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4.2 Elément finis (Poutre en flexion)


4.2.1 Rappel de la formulation des poutres minces droites (Statique)
On se limite aussi ici à l'étude des poutres droites en mouvement plan. Ce qui simplifie fortement les
expressions mais masque certaines difficultés existants en (3D), lors de l'étude des grandes
perturbations. Dans ce cas, la description de la rotation finie est non triviale.
4.2.1.1 Schématisation d'une poutre
𝑒⃗2

𝑴𝟐
𝑴𝟏 𝑭𝒚𝟏 𝑀 𝑚𝑧 𝑭𝒚𝟐
𝑝𝑦 𝑒⃗1
𝑦
𝑒⃗3 𝑭𝒙𝟏 𝑃 𝑝𝑥 𝑆 𝑭𝒙𝟐

𝑥
𝑙

𝐿𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑆 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑦𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑎𝑢 𝑝𝑙𝑎𝑛 (𝑥⃗, 𝑦⃗)


𝑅é𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑙𝑖𝑛é𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠: 𝑝𝑥 = 𝑝𝑥 (𝑥) 𝑒𝑡 𝑝𝑦 = 𝑝𝑦 (𝑥)
𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛𝑠 ∶ 𝑀1⃗ = 𝑀1 𝑒⃗3 𝑒𝑡 𝑀2⃗ = 𝑀2 𝑒⃗3 , 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑖𝑛é𝑖𝑞𝑢𝑒: 𝑚𝑧⃗ = 𝑚𝑧 (𝑥)𝑒⃗3
𝐹𝑥1 𝐹𝑥2
𝐿𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝐹⃗1 {𝐹𝑦1 } 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢é𝑒 à 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝐹⃗2 {𝐹𝑦2 } 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢é𝑒 à 𝑥 = 𝑙
0 0

𝜃
𝑒⃗2 𝑀′
𝑀 𝑃′ 𝑣,𝑥
𝑦
𝑣 𝑒⃗1
𝑃
𝑢
𝑥

4.2.1.2 Hypothèses cinématiques de la théorie des poutres (Timoshenko)


L'hypothèse cinématique fondamentale de la théorie des poutres est l'hypothèse de Navier –
Timoshenko :

 "toute section droite de la configuration de référence est supposée rester plane et inaltérée au
cours du mouvement".
Ou d'une manière équivalente:
 "toute section droite est considérée comme un solide rigide d'épaisseur infinitésimale".

𝑢⃗(𝑀) = 𝑀𝑀′⃗ = 𝑃𝑃′⃗ + Θ⃗ ∧ PM⃗


Θ⃗ = 𝜃𝑒⃗3

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𝑢 0 0
𝑣
𝑢⃗(𝑀) = { } + {0} ∧ {𝑦} 𝑢 − 𝑦𝜃 𝑢,𝑥 − 𝑦𝜃,𝑥 −𝜃 0
0 𝜃 0 → 𝑢⃗(𝑀) { 𝑣 } → ∇𝑢⃗ [ 𝑣,𝑥 0 0]
𝑢⃗(𝑀) = 𝑢 − 𝑦𝑣,𝑥 𝑒⃗1 + 𝑣𝑒⃗2 0 0 0 0

1
𝑢,𝑥 − 𝑦𝜃,𝑥 𝑣 −𝜃 0
2 ,𝑥 1
𝛆 1 = ∇𝑢⃗ + ∇T 𝑢⃗ : 𝑇𝑒𝑛𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑑é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
𝑣 −𝜃 0 0 2
2 ,𝑥
[ 0 0 0]
𝜀𝑥𝑥 𝜀𝑥𝑦 0
1
𝛆 [𝜀𝑥𝑦 0 0] 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜀𝑥𝑥 = 𝑢,𝑥 − 𝑦𝜃,𝑥 𝑒𝑡 𝜀𝑥𝑦 = 𝑣,𝑥 − 𝜃
2
0 0 0

0 − 𝜃 + 𝑣,𝑥 0
1 T
𝛀 [ 𝜃 + 𝑣,𝑥 0 0] = 2 ∇𝑢⃗ − ∇ 𝑢⃗ : 𝑇𝑒𝑛𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
0 0 0
On appelle :
𝜀 = 𝑢,𝑥 ∶ 𝒍𝒂 𝐝é𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐢𝐠𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧𝐧𝐞
𝜒 = 𝜃,𝑥 ∶ 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐛𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐥𝐞𝐱𝐢𝐨𝐧
𝛾 = 2𝜀𝑥𝑦 = 𝑣,𝑥 − 𝜃: 𝒍𝒂 𝐝é𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐜𝐢𝐬𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭
𝜀𝑥𝑥 𝜀𝑥𝑦 0
𝛾
→ 𝛆 [𝜀𝑥𝑦 0 0] 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜀𝑥𝑥 = 𝜀 − 𝑦𝜒 𝑒𝑡 𝜀𝑥𝑦 =
2
0 0 0
Sous l'hypothèse HPP on a :
𝜀̇𝑥𝑥 𝜀̇𝑥𝑦 0
𝛾̇
𝛆̇ [𝜀̇𝑥𝑦 0 0] 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜀̇𝑥𝑥 = 𝜀̇ − 𝑦𝜒̇ 𝑒𝑡 𝜀̇𝑥𝑦 =
2
0 0 0
4.2.1.3 Hypothèses cinématiques de la théorie des poutres (Bernoulli)
L'hypothèse d'Euler-Bernouilli : Toute section droite reste perpendiculaire à la fibre moyenne 𝑣,𝑥 = 𝜃
𝑢⃗(𝑀) = 𝑀𝑀′⃗ = 𝑃𝑃′⃗ + Ω⃗ ∧ PM⃗
Ω⃗ = 𝑣,𝑥 𝑒⃗3
𝑢 0 0
𝑢⃗(𝑀) = {𝑣 } + { 0 } ∧ {𝑦} 𝑢 − 𝑦𝑣,𝑥 𝑢,𝑥 − 𝑦𝜃,𝑥 −𝑣,𝑥 0
0 𝑣,𝑥 → 𝑢⃗(𝑀) { 𝑣 } → ∇𝑢
⃗ [ 𝑣,𝑥 0 0]
0
0 0 0 0
𝑢⃗(𝑀) = 𝑢 − 𝑦𝑣,𝑥 𝑒⃗1 + 𝑣𝑒⃗2

𝑢,𝑥 − 𝑦𝜃,𝑥 0 0 1
𝛆[ 0 0 0] = ∇𝑢⃗ + ∇T 𝑢⃗ : 𝑇𝑒𝑛𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑑é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
2
0 0 0
𝜀𝑥𝑥 0 0
𝛆[ 0 0 0] 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜀𝑥𝑥 = 𝑢,𝑥 − 𝑦𝜃,𝑥
0 0 0

On appelle :
𝜀 = 𝑢,𝑥 ∶ 𝒍𝒂 𝐝é𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐢𝐠𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧𝐧𝐞
𝜒 = 𝜃,𝑥 = 𝑣,𝑥𝑥 : 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐛𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐥𝐞𝐱𝐢𝐨𝐧
𝛾 = 0: 𝒍𝒂 𝐝é𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐜𝐢𝐬𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭
𝜀𝑥𝑥 0 0
→ 𝛆 [ 0 0 0] 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜀𝑥𝑥 = 𝜀 − 𝑦𝜒
0 0 0

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𝜀̇𝑥𝑥 0 0
Sous l'hypothèse HPP on a : → 𝛆̇ [ 0 0 0] 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜀̇𝑥𝑥 = 𝜀̇ − 𝑦𝜒̇
0 0 0
4.2.1.4 Puissance virtuelle de déformation
On définie un tenseur de déformations virtuel :

𝜀̇𝑥𝑥 0 0
∗ ∗
𝛆̇ [ 0 0 0] 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜀̇𝑥𝑥 = 𝜀̇ ∗ − 𝑦𝜒̇ ∗
0 0 0
La puissance virtuelle de déformation sur une section est définie par :


𝑝𝑑𝑒𝑓 = 𝝈: 𝛆̇ ∗ 𝑑𝑦𝑑𝑧
𝑆
𝝈: 𝛆̇ ∗ = tr(𝝈. 𝛆̇ ∗ ) = 𝜀̇𝑥𝑥
∗ ∗
𝜎𝑥𝑥 + 𝜀̇⏟ ∗
𝑦𝑦 𝜎𝑦𝑦 + 𝜀̇⏟
𝑧𝑧 𝜎𝑧𝑧 + 2𝜀̇

∗ ∗
𝑥𝑦 𝜎𝑥𝑦 + 2 𝜀̇⏟

𝑦𝑧 𝜎𝑦𝑧 + 2 𝜀̇⏟
𝑧𝑥 𝜎𝑧𝑥
=0 =0 =0 =0 =0
𝝈: 𝛆̇ ∗ = tr(𝝈. 𝛆̇ ∗ ) = 𝜀̇𝑥𝑥

𝜎𝑥𝑥

∗ ∗
𝑝𝑑𝑒𝑓 = 𝜀̇𝑥𝑥 𝜎𝑥𝑥 𝑑𝑦𝑑𝑧 = (𝜀̇ ∗ − 𝑦𝜒̇ ∗ )𝜎𝑥𝑥 𝑑𝑦𝑑𝑧
𝑆 𝑆


𝑝𝑑𝑒𝑓 = 𝜀̇ ∗ 𝜎𝑥𝑥 𝑑𝑦𝑑𝑧 + 𝜒̇ ∗ (−𝑦𝜎𝑥𝑥 )𝑑𝑦𝑑𝑧

𝑆 ⏟
𝑆
𝑁 𝑀

𝑝𝑑𝑒𝑓 = 𝜀̇ ∗ 𝑁 + 𝜒̇ ∗ 𝑀
On définit:

𝑁= 𝜎𝑥𝑥 𝑑𝑦𝑑𝑧 ∶ 𝒍′ 𝒆𝒇𝒇𝒐𝒓𝒕 𝒏𝒐𝒓𝒎𝒂𝒍 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒔𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 (𝑒𝑛𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝜀)


𝑆

𝑀= (−𝑦𝜎𝑥𝑥 )𝑑𝑦𝑑𝑧 ∶ 𝒍𝒆 𝒎𝒐𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒇𝒍é𝒄𝒉𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒔𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 (𝑒𝑛𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝜒)


𝑆
La loi de Hooke nous donne:
𝜎𝑥𝑥 0 0 𝐸𝜀𝑥𝑥 0 0 𝐸(𝜀 − 𝑦𝜒 ) 0 0
𝛔=[ 0 0 0] = [ 0 0 0] = [ 0 0 0]
0 0 0 0 0 0 0 0 0

𝑵= 𝐸(𝜀 − 𝑦𝜒 )𝑑𝑦𝑑𝑧 = 𝑢,𝑥 𝐸𝑑𝑦𝑑𝑧 − 𝑣,𝑥𝑥 𝐸𝑦𝑑𝑦𝑑𝑧


𝑆 ⏟
𝑆 ⏟
𝑆
𝐻𝑚 𝐻𝑚𝑓

𝑵= 𝜎𝑥𝑥 𝑑𝑦𝑑𝑧 = 𝑢,𝑥 𝐻𝑚 − 𝑣,𝑥𝑥 𝐻𝑚𝑓


𝑆

𝑴= (−𝑦𝜎𝑥𝑥 )𝑑𝑦𝑑𝑧 = −𝑦𝐸(𝜀 − 𝑦𝜒 )𝑑𝑦𝑑𝑧 = −𝑢,𝑥 𝐸𝑦𝑑𝑦𝑑𝑧 + 𝑣,𝑥𝑥 𝑦 2 𝐸𝑑𝑦𝑑𝑧


𝑆 𝑆 ⏟
𝑆 ⏟
𝑆
𝐻𝑚𝑓 𝐻𝑓
Résumons, les équations des efforts résultants sur une section:
𝑵 = 𝑢,𝑥 𝐻𝑚 − 𝑣,𝑥𝑥 𝐻𝑚𝑓
𝑴 = −𝑢,𝑥 𝐻𝑚𝑓 + 𝑣,𝑥𝑥 𝐻𝑓
𝑻 = −𝑀,𝑥 − 𝑚𝑧
𝐻𝑚 = ∫𝑆 𝐸𝑑𝑦𝑑𝑧: rigidité de membrane;
𝐻𝑓 = ∫𝑆 𝑦 2 𝐸𝑑𝑦𝑑𝑧: rigidité de flexion

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𝐻𝑚𝑓 = ∫𝑆 𝐸𝑦𝑑𝑦𝑑𝑧: rigidité due au couplage de membrane et flexion;


Si la section est constante et le matériau est homogène, on aura:
𝐻𝑚 = 𝐸𝑆, 𝐻𝑓 = 𝐸𝐽

𝐽= 𝑦 2 𝑑𝑦𝑑𝑧 ∶ 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑎𝑑𝑟𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒


𝑆
Si on travaille sue l'axe neutre, on aura:

𝐻𝑚𝑓 = 𝐸 𝑦𝑑𝑦𝑑𝑧 = 0

𝑆
𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
En final, pour matériau homogène, une section constante et sur l'axe neutre:
𝑵 = 𝑢,𝑥 𝐻𝑚 + 𝑁0
𝑴 = 𝑣,𝑥𝑥 𝐻𝑓 + 𝑀0
𝑻 = −𝑀,𝑥 + 𝑇0
𝑁0 , 𝑀0 𝑒𝑡𝑇0 : étant des efforts initiaux dans la poutre.

4.2.2 Eléments finis poutre en flexion


Poutre sans contrainte de cisaillement (modèle Navier-Bernouilli)
élément poutre (flexion pure)

𝑦⃗ 𝟐

𝟏 𝟐 𝟏 𝑥⃗
𝜉 O
−1 0 +1 𝑣1 𝑣2
{𝜃 = −𝑣 } {𝜃 = −𝑣 }
Elément de référence 1 1,𝑥 2 2,𝑥

Elément réel
Représentation géométrique:

On prend comme fonctions d'interpolations pour le passage des coordonnées de références aux
coordonnées réelles :
1−𝜉 1+𝜉
〈𝑁 𝑥 〉 = 〈𝑁1𝑥 𝑁2𝑥 〉 = 〈 〉
2 2
Un point de l'élément réel est repéré par sa position x:
𝑥1 1 − 𝜉 1 + 𝜉 𝑥1 1−𝜉 1+𝜉
𝑥 = 〈𝑁 𝑥 〉 𝑥 = 〈𝑁1𝑥 𝑁2𝑥 〉 {𝑥 } = 〈 〉 {𝑥 } = 𝑥1 + 𝑥2
2 2 2 2 2 2
Ce qui donne :
𝑥 𝑥 𝑥1 −1 +1 𝑥1 𝑥2 − 𝑥1 𝑥21 𝑙𝑒
𝑑𝑥 = 〈𝑁,𝜉𝑥 〉 𝑥 𝑑𝜉 = 〈𝑁1,𝜉 𝑁2,𝜉 〉 {𝑥 } 𝑑𝜉 = 〈 〉 {𝑥 } 𝑑𝜉 = 𝑑𝜉 = 𝑑𝜉 = 𝑑𝜉
2 2 2 2 2 2 2
𝑙𝑒 𝜕𝑥 𝑙 𝑒
𝑑𝑥 = 𝑑𝜉 𝑜𝑢 =
2 𝜕𝜉 2
On prend des fonctions d'interpolations de type Hermite (des cubiques) pour les déplacements:
𝑣1
𝜃1
𝑣 = 〈𝑁 𝑣 〉 𝑣𝑛 = 〈𝑁1𝑣 𝑁2𝑣 𝑁3𝑣 𝑁4𝑣 〉 {𝑣 }
2
𝜃2

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1 1
𝑁1𝑣 (𝜉) = (1 − 𝜉)2 (2 + 𝜉) = (2 − 3𝜉 + 𝜉 3 )
4 4
𝑒 𝑒
𝑙 𝑙
𝑁2𝑣 (𝜉) = (1 − 𝜉 2 )(1 − 𝜉) = (1 − 𝜉 − 𝜉 2 + 𝜉 3 )
8 8
1 1
𝑁3𝑣 (𝜉) = (1 + 𝜉)2 (2 − 𝜉) = (2 + 3𝜉 − 𝜉 3 )
4 4
𝑒 𝑒
𝑙 𝑙
𝑁4𝑣 (𝜉) = (−1 + 𝜉 2 )(1 + 𝜉) = (−1 − 𝜉 + 𝜉 2 + 𝜉 3 )
8 8

On rappelle le tenseur de déformation avec les hypothèses de Bernouilli et en négligeant les


déplacements membranaires :
𝜕2𝑣 𝜕 𝜕𝑣 𝜕𝜉 2 𝜕 𝜕𝑣 2 𝜕 2 𝑣 𝜕𝜉 4 𝑣
𝜀𝑥𝑥 = −𝑦𝑣,𝑥𝑥 = −𝑦 2 = −𝑦 ( ) = −𝑦 𝑒 ( ) = −𝑦 𝑒 2 = −𝑦 2 〈𝑁,𝜉𝜉 〉𝑣
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝜉 𝜕𝑥 𝑙 𝜕𝑥 𝜕𝜉 𝑙 𝜕𝜉 𝜕𝑥 𝑙𝑒
→ 𝜀𝑥𝑥 = −𝑦𝑣,𝑥𝑥 = −𝑦〈𝐵〉 𝑣𝑛
4 𝑣
〈𝐵〉 = 2 〈𝑁,𝜉𝜉 〉 𝑒𝑡 𝑣,𝑥𝑥 = 〈𝐵〉 𝑣𝑛
𝑙 𝑒𝑒
𝑣 3 𝑙 3 𝑙𝑒
〈𝑁,𝜉𝜉 〉=〈 𝜉 (−1 + 3𝜉) − 𝜉 (1 + 3𝜉)〉
2 4 2 4
Le travail virtuel pour un élément est alors:
𝑙𝑒 𝑙𝑒
𝑒 ∗
𝑊 = 𝑣,𝑥𝑥 𝐻𝑓 𝑣,𝑥𝑥 𝑑𝑥 − 𝑣 ∗ 𝑝𝑦 (𝑥)𝑑𝑥 − 〈𝑣𝑛∗ 〉 𝐹𝑛
0 0
𝑝𝑦 (𝑥): force linéique répartie (cas de poids𝑝𝑦 (𝑥) = 𝜌𝑔𝑆)
1
𝑙𝑒 1
𝑙𝑒
𝑊𝑒 = ∗
𝑣,𝑥𝑥 𝐻𝑓 𝑣,𝑥𝑥 𝑑𝜉 − 𝑣 ∗ 𝜌𝑔𝑆 𝑑𝜉 − 〈𝑣𝑛∗ 〉 𝐹𝑛
−1 2 −1 2
𝑒 1 𝑒 1
𝐻𝑓 𝑙 𝜌𝑔𝑆𝑙
𝑊 𝑒 = 〈𝑣𝑛∗ 〉 𝐵 〈𝐵〉𝑑𝜉 𝑣𝑛 − 〈𝑣𝑛∗ 〉 𝑁 𝑣 𝑑𝜉 − 〈𝑣𝑛∗ 〉 𝐹𝑛
⏟2 −1 ⏟ 2 −1
[𝐾𝑒 ] 𝑓𝑛
𝑊 = 〈𝑣𝑛∗ 〉([𝐾 𝑒 ] 𝑣𝑛 − 𝑓𝑛 − 𝐹𝑛 )
𝑒

𝐻𝑓 𝑙 𝑒 1 𝐻𝑓 𝑙 𝑒 16 1 𝑣
[𝐾 𝑒 ] = 𝐵 〈𝐵〉𝑑𝜉 = {𝑁 }〈𝑁 𝑣 〉𝑑𝜉
2 −1 2 𝑙 𝑒 4 −1 ,𝜉𝜉 ,𝜉𝜉
8𝐻𝑓 1 𝑣 𝑣
8𝐻𝑓 1 𝑣 𝑣
[𝐾 𝑒 ] = 3 {𝑁,𝜉𝜉 }〈𝑁,𝜉𝜉 〉𝑑𝜉 = 3 {𝑁,𝜉𝜉 }〈𝑁,𝜉𝜉 〉𝑑𝜉
𝑙 𝑒 𝑙 𝑒
−1 −1
12 6𝑙 𝑒 −12 6𝑙 𝑒
𝐻𝑓 𝑒
4𝑙 𝑒 2 −6𝑙 𝑒 2𝑙 𝑒 2
[𝐾 𝑒 ] = 3 [ 6𝑙 𝑒 ]
𝑙 𝑒 −12 −6𝑙 12 −6𝑙 𝑒
2 2
6𝑙 𝑒 2𝑙 𝑒 −6𝑙 𝑒 4𝑙 𝑒
𝑒 1 𝑒 1
𝜌𝑔𝑆𝑙 𝜌𝑔𝑆𝑙
𝑓𝑛 = 𝑁 𝑣 𝑑𝜉 = 𝑁 𝑣 𝑑𝜉
2 −1 2 −1
1
𝒍𝒆
𝑒
𝜌𝑔𝑆𝑙 6
𝑓𝑛 = → 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑟é𝑝𝑎𝑡𝑖
2 1
𝒍𝒆

{ 6}

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4.2.2.1 Exemple d'application :

Poids répartie

x b
h

l
E,S, section carrée : b.h

Condition aux limites:


𝑣(0) = 0 𝑒𝑡 𝜃(0) = 0
Modélisation par deux poutres:

Poids répartie

x
1 (1) 2 (2) 3
l/2 l/2
E,S, section carrée : a.a

Coordonnées des nœuds:


x
1 0
2 l/2
3 l

Eléments E1:
Nœuds constituants l'élément 1-2.
𝑙
𝑙 𝑒 = , 𝐻𝑓 = 𝐸𝐽
2
𝑏/2 ℎ/2
𝑏ℎ3
𝐽= 𝑦 2 𝑑𝑦𝑑𝑧 = 𝑦 2 𝑑𝑦 𝑑𝑧 =
𝑆 −𝑏/2 −ℎ/2 12
12 6𝑙 𝑒 −12 6𝑙 𝑒 12 3𝑙 −12 3𝑙
𝐻𝑓 𝑒
4𝑙 𝑒 2 𝑒 𝑒2 8𝐸𝐽 3𝑙 𝑙2 −3𝑙 𝑙 2 /2
[𝐾1 𝑒 ] = 3 [ 6𝑙 𝑒
−6𝑙 2𝑙
𝑒 ] = 3 [−12 −3𝑙 ]
𝑙 𝑒 −12 −6𝑙 12 −6𝑙 𝑙 12 −3𝑙
6𝑙 𝑒 2𝑙 𝑒 2
−6𝑙 𝑒 4𝑙 𝑒 2 3𝑙 𝑙 2 /2 −3𝑙 𝑙2
1
𝑙
𝜌𝑔𝑆𝑙 12
𝑓𝑛1 =
4 1
𝑙

{ 12}
Eléments E2:
Nœuds constituants l'élément 2-3.
𝑙
𝑙 𝑒 = , 𝐻𝑓 = 𝐸𝐽
2
𝑏ℎ3
𝐽=
12
12 6𝑙 𝑒 −12 6𝑙 𝑒 12 3𝑙 −12 3𝑙
𝐻𝑓 𝑒
4𝑙 𝑒
2
−6𝑙 𝑒 2𝑙 𝑒
2 8𝐸𝐽 3𝑙 𝑙2 −3𝑙 𝑙 2 /2
[𝐾2 𝑒 ] = 3 [ 6𝑙 𝑒 ] = [ ]
𝑙 𝑒 −12 −6𝑙 12 −6𝑙 𝑒 𝑙 3 −12 −3𝑙 12 −3𝑙
6𝑙 𝑒
2𝑙 𝑒2
−6𝑙 𝑒 4𝑙 𝑒
2 3𝑙 𝑙 2 /2 −3𝑙 𝑙2

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1
𝑙
𝜌𝑔𝑆𝑙 12
𝑓𝑛2 =
4 1
𝑙
{− 12}
Assemblage:
12 3𝑙 −12 3𝑙 0 0 𝑣1
3𝑙 𝑙2 −3𝑙 𝑙 2 /2 0 0 𝜃1
8𝐸𝐽 −12 −3𝑙 12 + 12 −3𝑙 + 3𝑙 −12 3𝑙 𝑣 2
[𝐾] = 3
𝑙 3𝑙 𝑙 2 /2 −3𝑙 + 3𝑙 𝑙2 + 𝑙2 −3𝑙 𝑙 2 /2 𝜃2
0 0 −12 −3𝑙 12 −3𝑙 𝑣3
2
[ 0 0 3𝑙 𝑙 /2 −3𝑙 𝑙 2 ] {𝜃3 }
1
𝑙
12
𝜌𝑔𝑆𝑙 1 +1
𝑓𝑛 = 𝑙 𝑙
4 − +
12 12
1
𝑙
{ − 12 }
𝑣(0) = 0 𝑒𝑡 𝜃(0) = 0 → 𝑣1 = 𝜃1 = 0
12 3𝑙 −12 3𝑙 0 0 𝑣1 1
𝑙
2 2 𝜃1
3𝑙 𝑙 −3𝑙 𝑙 /2 0 0 12
8𝐸𝐽 −12 −3𝑙 24 0 −12 3𝑙 𝑣2 𝜌𝑔𝑆𝑙 2
2 2 2 𝜃 =
𝑙 3 3𝑙 𝑙 /2 0 2𝑙 −3𝑙 𝑙 /2 2 4 0
0 0 −12 −3𝑙 12 −3𝑙 𝑣3 1
𝑙
[ 0 0 3𝑙 𝑙 2 /2 −3𝑙 𝑙 2 ] {𝜃3 } {− 12}
𝑣2 2
24 0 −12 3𝑙
0
8𝐸𝐽 0 2𝑙 2 −3𝑙 𝑙 2 /2 𝜃2 𝜌𝑔𝑆𝑙
[ ] { } = 1
𝑙 3 −12 −3𝑙 12 −3𝑙 𝑣3 4 𝑙
3𝑙 𝑙 2 /2 −3𝑙 𝑙2 𝜃3 −
{ 12}
𝜌𝑔𝑆𝑙 4
24𝑣2 − 12𝑣3 + 3𝑙𝜃3 =
16𝐸𝐽
2 2
2𝑙 𝜃2 − 3𝑙𝑣3 + 𝑙 /2𝜃3 = 0
𝜌𝑔𝑆𝑙 4
−12𝑣2 − 3𝑙𝜃2 + 12𝑣3 − 3𝑙𝜃3 =
32𝐸𝐽
𝑙 2 𝜌𝑔𝑆𝑙 5
3𝑙𝑣2 + 𝜃2 − 3𝑙𝑣3 + 𝑙 2 𝜃3 = −
{ 2 384𝐸𝐽
Résolution par excel:

7800𝑘𝑔 𝑆 12
E = 210000Mpa, 𝜌 = , = 2 , ℎ = 1 𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝑙 = 0.5𝑚
𝑚3 𝐽 ℎ
𝑣1 0
𝜃1 0
𝑣2 −0.121 𝑚𝑚
𝜃2 = −0.797 𝑚𝑚
𝑣3 −0.342 𝑚𝑚
{𝜃3 } {−0.911 𝑚𝑚}

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0
0 0,2 0,4 0,6
-0,00005
-0,0001
-0,00015
V(x)
-0,0002
V_EF
-0,00025
-0,0003
-0,00035
-0,0004
Calcul des contraintes généralisées (M et T)
4 𝑣
𝑀 = 𝑣,𝑥𝑥 𝐻𝑓 = 𝐻𝑓 〈𝐵〉 𝑣𝑛 = 𝐻𝑓 〈𝑁,𝜉𝜉 〉 𝑣𝑛
𝑙𝑒 2
4𝐻𝑓 𝑣
4𝐻𝑓 3 𝑙𝑒 3 𝑙𝑒
𝑀= 〈𝑁,𝜉𝜉 〉 𝑣𝑛 =
( 𝜉𝑣1 + (−1 + 3𝜉)𝜃1 − 𝜉𝑣2 + (1 + 3𝜉)𝜃2 )
𝑙𝑒2 2
𝑙 𝑒 2𝒆 4 2 4
𝟒𝑯𝒇 𝟑 𝒍 𝟑 𝒍𝒆
𝑴 = 𝟐 ( 𝝃𝒗𝟏 + (−𝟏 + 𝟑𝝃)𝜽𝟏 − 𝝃𝒗𝟐 + (𝟏 + 𝟑𝝃)𝜽𝟐 )
𝒍𝒆 𝟐 𝟒 𝟐 𝟒
−𝝆𝒈𝑺
𝑴(𝒙) = (𝒙 − 𝒍)𝟐 → 𝒕𝒉é𝒐𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆
𝟐
0,2

0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
-0,2

-0,4 M_EF

-0,6 M(x)

-0,8

-1

-1,2
𝑇 = −𝑀,𝑥 = −𝑣,𝑥𝑥𝑥 𝐻𝑓
3
𝜕 𝑣 4 𝜕 𝜕2𝑣 8 𝜕3𝑣 8 𝑣
𝑣,𝑥𝑥𝑥 = 3 = 𝑒 2 ( 2 ) = 𝑒 3 3 = 𝑒 3 〈𝑁,𝜉𝜉𝜉 〉 𝑣𝑛
𝜕𝑥 𝑙 𝜕𝑥 𝜕𝜉 𝑙 𝜕𝜉 𝑙
8𝐻𝑓 𝑣
𝑇 = − 𝑒 3 〈𝑁,𝜉𝜉𝜉 〉 𝑣𝑛
𝑙 𝑒
𝑣 3 3𝑙 3 3𝑙 𝑒
〈𝑁,𝜉𝜉𝜉 〉=〈 − 〉
2 4 𝒆
2 4
𝟖𝑯𝒇 𝟑 𝟑𝒍 𝟑 𝟑𝒍𝒆
𝑻 = − 𝟑 ( 𝒗𝟏 + 𝜽𝟏 − 𝒗𝟐 + 𝜽 )
𝒍𝒆 𝟐 𝟒 𝟐 𝟒 𝟐
𝑻(𝒙) = 𝝆𝒈𝑺(𝒙 − 𝒍) → 𝒕𝒉é𝒐𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆

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0
-0,5 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6

-1
-1,5
-2 T_EF
-2,5 T(x)
-3
-3,5
-4
-4,5

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4.3 Vibrations libres (détermination des modes propres)


4.3.1 Vibrations libres membranaires
Elément réel
Si on considère un élément finis, de section S, dans sa configuration réelle, les nœuds définissants cet
élément ont pour coordonnées réelles: 𝑥1 𝑒𝑡 𝑥2 .

𝒖𝟏 𝒖𝟐
0 𝑥1 𝑥2 𝑥

𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑 𝟏 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑 𝟐

On définit les vecteurs coordonnées nodaux et déplacements nodaux comme suit:


𝑥1 𝑢1
𝑥 = {𝑥 } 𝑒𝑡 𝑢 = {𝑢 }
2 2

Elément de référence
𝒖𝟏 𝒖𝟐
−1 0 1 𝜉

𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑 𝟏 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑 𝟐

On prend comme fonctions d'interpolations pour le passage des coordonnées de références aux
coordonnées réelles :
1−𝜉 1+𝜉
〈𝑁〉 = 〈𝑁1 𝑁2 〉 = 〈 〉
2 2
Un point de l'élément réel est repéré par sa position x:
𝑥1 1 − 𝜉 1 + 𝜉 𝑥1 1−𝜉 1+𝜉
𝑥 = 〈𝑁〉 𝑥 = 〈𝑁1 𝑁2 〉 {𝑥 } = 〈 〉 {𝑥 } = 𝑥1 + 𝑥2
2 2 2 2 2 2
Ce qui donne :
𝑥1 −1 +1 𝑥1 𝑥2 − 𝑥1 𝑥21 𝑙𝑒
𝑑𝑥 = 〈𝑁,𝜉 〉 𝑥 𝑑𝜁 = 〈𝑁1,𝜉 𝑁2,𝜉 〉 {𝑥 } 𝑑𝜉 = 〈 〉 {𝑥 } 𝑑𝜉 = 𝑑𝜉 = 𝑑𝜉 = 𝑑𝜉
2 2 2 2 2 2 2
𝑙𝑒 𝜕𝑥 𝑙 𝑒
𝑑𝑥 = 𝑑𝜉 𝑜𝑢 =
2 𝜕𝜉 2
On prendra les mêmes fonctions d'interpolations pour les déplacements:
𝑢1 1 − 𝜉 1 + 𝜉 𝑢1 1−𝜉 1+𝜉
𝑢 = 〈𝑁〉 𝑢 = 〈𝑁1 𝑁2 〉 {𝑢 } = 〈 〉 {𝑢 } = 𝑢1 + 𝑢2
2 2 2 2 2 2
Pour exprimer les déformations 𝜀𝑥𝑥 = 𝑢,𝑥 , on aura:
𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝜉 2 1 1
𝑢,𝑥 = = = 𝑒 〈𝑁,𝜉 〉 𝑢 𝑎𝑣𝑒𝑐 〈𝑁,𝜉 〉 = 〈− 〉
𝜕𝑥 𝜕𝜉 𝜕𝑥 𝑙 2 2
1 1
𝑙𝑒 𝑙𝑒 (1 − 𝜉)2 1 − 𝜉2
[𝑚𝑒 ] = 𝜌𝑚 𝑁 〈𝑁〉𝑑𝜁 = 𝜌𝑚 [ ] 𝑑𝜁 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜌𝑚 = 𝜌𝑆
2 8 1 − 𝜉2 (1 + 𝜉)2
−1 −1
3 1
(1 − 𝜁) 𝜁3
𝑙 𝑒 − 𝜁− 𝑙𝑒
[𝑚𝑒 ] = 𝜌𝑚 3 3 2 1
= 𝜌𝑚 [ ]
8 𝜁3 (1 + 𝜁) 3 6 1 2
[ 𝜁 − ]−1
3 3
1 1
2 𝐻𝑚 1 −1
[𝑘 𝑒 ] = 𝑒 𝐻𝑚 {𝑁,𝜉 }〈𝑁,𝜉 〉𝑑𝜁 = 𝑒 [ ] 𝑑𝜉 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐻𝑚 = 𝐸𝑆
𝑙 2𝑙 −1 1
−1 −1
𝐻𝑚 𝜉 −𝜉 1 𝐻𝑚 1 −1
[𝑘 𝑒 ] = 𝑒 [ ] = 𝑒 [ ]
2𝑙 −𝜉 𝜉 −1 𝑙 −1 1
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Si on prend une solution de la forme 𝑢 = 𝑢(𝑥)𝑒 𝑖𝜔𝑡 → 𝑢̈ = −𝜔2 𝑢


[𝑚𝑒 ] 𝑢̈ 𝑛 + [𝑘 𝑒 ] 𝑢𝑛 = (−𝜔2 [𝑚𝑒 ] + [𝑘 𝑒 ]) 𝑢𝑛

Si on assemble tous les éléments de la poutre, on aura:

−𝜔2 [𝑀] 𝑈 + [𝐾] 𝑈 = 0

[𝑀]: matrice de masse globale;


[𝐾]: matrice de rigidité globale;

La recherche des pulsations propres et de modes propres revient à résoudre un problème de valeurs
propres.
([𝐾] − 𝜔2 [𝑀]) 𝑈 = 0 → 𝑑𝑒𝑡|[𝐾] − 𝜔2 [𝑀]| = 0

4.3.1.1 Exemple d'application :


Poutre a deux éléments dont les extrémités sont libres.
1 𝑬𝟏 2 𝑬𝟐 3
x
0 L L

𝐿 2 1 0 𝐿 2 1 0
[𝑀] = 𝜌𝑚 [1 2 + 2 1] = 𝜌𝑚 [1 4 1]
6 6
0 1 2 0 1 2
𝐻𝑚 1 −1 0 𝐻𝑚 1 −1 0
[𝐾] = [−1 1 + 1 −1] = [−1 2 −1]
𝐿 𝐿
0 −1 1 0 −1 1
𝐻 1 −1 0 𝐿 2 1 0
𝑚
[𝐾] − 𝜔2 [𝑀] = [−1 2 −1] − 𝜔2 𝜌𝑚 [1 4 1]
𝐿 6
0 −1 1 0 1 2
1 − 2𝜆 −1 − 𝜆 0 𝜌𝐿2
→ 𝑑𝑒𝑡|[𝐾] − 𝜔2 [𝑀]| = 0 → 𝑑𝑒𝑡 |−1 − 𝜆 2 − 4𝜆 −1 − 𝜆| = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜆 = 𝜔2
6𝐸
0 −1 − 𝜆 1 − 2𝜆
1
6𝜆(1 − 2𝜆)(𝜆 − 2) = 0 → 𝜆1 = 0, 𝜆2 = , 𝜆3 = 2
2

√3 𝐸 2√3 𝐸
→ 𝜔0 = 0, 𝜔1 = √ , 𝜔2 = √
𝐿 𝜌 𝐿 𝜌

1 1 1
〈𝑈0 〉 = 〈1 1 1〉, 〈𝑈1 〉 = 〈1 0 −1〉, 〈𝑈2 〉 = 〈−1 1 −1〉
√3 √2 √3

Les valeurs exactes ont été déterminées, pour une poutre continue de longueur 2L sont:
𝑥 𝑛𝜋 𝐸
𝑢(𝑥, 𝑡) = 𝐵𝑥𝑛 𝑐𝑜𝑠 (𝑛𝜋 ) . 𝐴𝑡 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑛 𝑡) + 𝐵𝑡 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑛 𝑡) , 𝜔𝑛 = √
2𝐿 2𝐿 𝜌

𝑛𝜋 𝐸 𝜋 𝐸 𝜋 𝐸
𝜔𝑛 = √ → 𝜔0 = 0 (𝑚𝑜𝑑𝑒 𝑟𝑖𝑔𝑖𝑑𝑒), 𝜔1 = √ , 𝜔2 = √
2𝐿 𝜌 2𝐿 𝜌 𝐿 𝜌

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mode analytique E.F


0 (rigide) 0 0
1 2 3

1
1 𝐸 1 𝐸
1.57 √ 1.73 √ 1 2 3
𝐿 𝜌 𝐿 𝜌

2
1 𝐸 1 𝐸 1 2 3
3.14 √ 3.46 √
𝐿 𝜌 𝐿 𝜌

Poutre a deux éléments encastrée au nœud 1.

1 𝑬𝟏 2 𝑬𝟐 3
x
0 L L

1 −1 0 2 1 0
𝐻𝑚 𝐿
[𝐾] − 𝜔2 [𝑀] = [−1 2 −1] − 𝜔2 6 𝜌𝑚 [1 4 1]
𝐿
0 −1 1 0 1 2
1 −1 0 2 1 0 𝑢1 0
𝐻𝑚 2𝐿
( [−1 2 −1 ] − 𝜔 𝜌 [ 1 4 1 ]) {𝑢 2 } = {0}
𝐿 6 𝑚
0 −1 1 0 1 2 𝑢 3 0
𝐻𝑚 2 −1 2
𝐿 4 1 𝑢2 0
( [ ] − 𝜔 𝜌𝑚 [ ]) { } = { }
𝐿 −1 1 6 1 2 𝑢3 0
2 − 4𝜆 −1 − 𝜆 𝜌𝐿2
→ 𝑑𝑒𝑡|[𝐾] − 𝜔2 [𝑀]| = 0 → 𝑑𝑒𝑡 | | = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜆 = 𝜔2
−1 − 𝜆 1 − 2𝜆 6𝐸

5 − 3√2 5 + 3√2
7𝜆2 − 10𝜆 + 1 = 0 → √Δ = 6√2, 𝜆1 = ≈ 0.1082, 𝜆2 = ≈ 1.320
7 7

1 𝐸 1 𝐸
𝜔1 ≈ 0.806 √ , 𝜔2 ≈ 2.815 √
𝐿 𝜌 𝐿 𝜌

〈𝑈1 〉 = 〈0 −0.842 0.5387〉, 〈𝑈2 〉 = 〈0 −0.412 0.9112〉

Les valeurs exactes ont été déterminées, pour une poutre continue de longueur 2L sont:
2𝑛 − 1 𝑥 (2𝑛 − 1)𝜋 𝐸
𝑢(𝑥, 𝑡) = 𝐴𝑥𝑛 𝑠𝑖𝑛 ( 𝜋 ) . 𝐴𝑡 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑛 𝑡) + 𝐵𝑡 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑛 𝑡) , 𝜔𝑛 = √
2 2𝐿 4𝐿 𝜌

(2𝑛 − 1)𝜋 𝐸 𝜋 𝐸 3𝜋 𝐸
𝜔𝑛 = √ → 𝜔1 = √ , 𝜔2 = √
4𝐿 𝜌 4𝐿 𝜌 4𝐿 𝜌
mode analytique E.F
1
1 𝐸 1 𝐸
0.785 √ 0.806 √
𝐿 𝜌 𝐿 𝜌

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2
1 𝐸 1 𝐸
2.356 √ 2.815 √
𝐿 𝜌 𝐿 𝜌

4.3.2 Vibrations libres transversales (flexion)


Pour le cas des vibrations membranaires, on va introduire les notations suivantes :
𝐻𝑓 = 𝐸𝑆 et 𝜌𝑚 = 𝜌𝑆
𝐻𝑓 : rigidité de flexion;
𝜌𝑚 : masse d'une section;

Elément réel
Si on considère un élément finis, de section S, dans sa configuration réelle, les nœuds définissants cet
élément ont pour coordonnées réelles: 𝑥1 𝑒𝑡 𝑥2 .

𝑦 𝑣1 𝑣2
𝜃1 𝜃2
0 𝑥1 𝑥2 𝑥
𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑 𝟏 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑 𝟐

Les déplacements suivant 𝑦⃗ et les rotations autour de 𝑧⃗ sont 𝑣 𝑒𝑡 𝜃 = 𝑣,𝑥 .


𝑣1
𝜃1
𝑣 = {𝑣 }
2
𝜃2
Elément de référence
𝑣1 𝑣2
𝜃1 𝜃2
−1 0 1 𝜉

𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑 𝟏 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑 𝟐

On prend comme fonctions d'interpolations pour le passage des coordonnées de références aux
coordonnées réelles :
1−𝜉 1+𝜉
〈𝑁 𝑥 〉 = 〈𝑁1𝑥 𝑁2𝑥 〉 = 〈 〉
2 2
On prend des fonctions d'interpolations de type Hermite (des cubiques) pour les déplacements:
𝑣1
𝜃1
𝑣 = 〈𝑁 𝑣 〉 𝑣 = 〈𝑁1𝑣 𝑁2𝑣 𝑁3𝑣 𝑁4𝑣 〉 {𝑣 }
2
𝜃2
1 1
𝑁1𝑣 (𝜉) = (1 − 𝜉)2 (2 + 𝜉) = (2 − 3𝜉 + 𝜉 3 )
4 4
𝑒 𝑒
𝑙 𝑙
𝑁2𝑣 (𝜉) = (1 − 𝜉 2 )(1 − 𝜉) = (1 − 𝜉 − 𝜉 2 + 𝜉 3 )
8 8
1 1
𝑁3𝑣 (𝜉) = (1 + 𝜉)2 (2 − 𝜉) = (2 + 3𝜉 − 𝜉 3 )
4 4
𝑒 𝑒
𝑙 𝑙
𝑁4𝑣 (𝜉) = (−1 + 𝜉 2 )(1 + 𝜉) = (−1 − 𝜉 + 𝜉 2 + 𝜉 3 )
8 8
1 𝟏𝟓𝟔 𝟐𝟐𝒍𝒆 𝟓𝟒 −𝟏𝟑𝒍𝒆
𝑒 𝒆
𝑙 𝒍 𝟐𝟐𝒍𝒆 𝟒𝒍𝒆 𝟐
𝟏𝟑𝒍𝒆 −𝟑𝒍𝒆 𝟐
[𝑚𝑒 ] = 𝜌𝑚 𝑁 𝑣 〈𝑁 𝑣 〉𝑑𝜉 → [𝑚𝑒 ] = 𝝆𝒎 [ ]
2 𝟒𝟐𝟎 𝟓𝟒 𝟏𝟑𝒍𝒆 𝟏𝟓𝟔 −𝟐𝟐𝒍𝒆
−1
−𝟏𝟑𝒍𝒆 −𝟑𝒍𝒆 𝟐 −𝟐𝟐𝒍𝒆 𝟒𝒍𝒆 𝟐

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1 1
𝑙𝑒 8𝐻𝑓 𝑣 𝑣
[𝑘 𝑒 ] = 𝐻𝑓 𝐵 〈𝐵〉𝑑𝜉 = {𝑁,𝜉𝜉 }〈𝑁,𝜉𝜉 〉𝑑𝜉
2 𝑙𝑒 3
−1 −1
𝟏𝟐 𝟔𝒍𝒆 −𝟏𝟐 𝟔𝒍𝒆
𝑯𝒇 𝒆
𝟒𝒍𝒆 𝟐 −𝟔𝒍𝒆 𝟐𝒍𝒆 𝟐
[𝒌𝒆 ] = 𝟑 [ 𝟔𝒍 𝒆 ]
𝒍𝒆 −𝟏𝟐 −𝟔𝒍 𝟏𝟐 −𝟔𝒍𝒆
𝟔𝒍𝒆 𝟐𝒍𝒆 𝟐 −𝟔𝒍𝒆 𝟒𝒍𝒆 𝟐
Si on prend une solution de la forme 𝑣 = 𝑣(𝑥)𝑒 𝑖𝜔𝑡 → 𝑣̈ = −𝜔2 𝑣
[𝑚𝑒 ] 𝑣̈𝑛 + [𝑘 𝑒 ] 𝑣𝑛 = (−𝜔2 [𝑚𝑒 ] + [𝑘 𝑒 ]) 𝑣𝑛

Si on assemble tous les éléments de la poutre, on aura:

−𝜔2 [𝑀] 𝑉 + [𝐾𝑓 ] 𝑉 = 0

[𝑀]: matrice de masse globale;


[𝐾𝑓 ]: matrice de rigidité de flexion globale;

La recherche des pulsations propres et de modes propres revient à résoudre un problème de valeurs
propres.
[𝐾𝑓 ] − 𝜔2 [𝑀] 𝑉 = 0 → 𝑑𝑒𝑡|[𝐾𝑓 ] − 𝜔2 [𝑀]| = 0
Exemple d'application:
Poutre a un élément encastrée au nœud 1.

1 𝑬𝟏 2
x
0 L

12 6𝐿 −12 6𝐿
𝐻𝑓6𝐿 4𝐿2 −6𝐿 2𝐿2
[𝐾𝑓 ] = 𝐿3 [ ]
−12 −6𝐿 12 −6𝐿
6𝐿 2𝐿2 −6𝐿 4𝐿2
156 22𝐿 54 −13𝐿
2 [𝑀] 2 𝐿 22𝐿 4𝐿2 13𝐿 −3𝐿2
−𝜔 = −𝜔 𝜌𝑚 420 [ ]
54 13𝐿 156 −22𝐿
−13𝐿 −3𝐿2 −22𝐿 4𝐿2
𝐻𝑓 12 −6𝐿 𝐿 156 −22𝐿
[𝐾𝑓 ] − 𝜔2 [𝑀] = [ 2
2 ] − 𝜔 𝜌𝑚 [ ]
𝐿3 −6𝐿 4𝐿 420 −22𝐿 4𝐿2

12(1 − 13𝜆) −2𝐿(3 − 11𝜆) 2


𝐿4 𝜌𝑆
𝑑𝑒𝑡 | | = 0, 𝜆 = 𝜔
−2𝐿(3 − 11𝜆) 4𝐿2 (1 − 𝜆) 420𝐸𝐽

→ 35𝜆2 − 102𝜆 + 3 = 0 → λ1 ≈ 0.0297 et λ2 ≈ 2.884

1 𝐸𝐽 1 𝐸𝐽
𝜔1 = 3.533 2
√ 𝑒𝑡 𝜔2 = 34.81 2 √
𝐿 𝜌𝑆 𝐿 𝜌𝑆

La solution analytique nous a donné pour une poutre de longueur L encastrée-libre:


𝛼1 ≈ 1.875, 𝛼2 ≈ 4.694

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1 𝐸𝐽 1 𝐸𝐽 1 𝐸𝐽
𝜔𝑛 = 𝛼𝑛 2 2
√ → 𝜔1 = 3.331 2 √ 𝑒𝑡 𝜔2 = 22.033 2 √
𝐿 𝜌𝑆 𝐿 𝜌𝑆 𝐿 𝜌𝑆

Remarque:
On remarque que le deuxième mode n'a pas pu être déterminé correctement.

4.3.3 Calcul avec le logiciel Abaqus


Poutre bi-encastrée
On réalise un calcul sur le logiciel de calcul par éléments finis Abaqus. Le but du calcul est la
détermination des pulsations propres d'une poutre bi-encastrée de longueur totale 600 mm de se section
rectangulaire (b*h=30*3 mm²). La poutre est en acier (E=200 GPa et =7800kg/m3)

L=600 mm

b=30 mm
h=3 mm
La poutre est discrétisée en 20 éléments poutres. La comparaison des résultats est résumée dans le
tableau suivant :
Les pulsations propres théoriques sont :
1 𝐸𝐽
𝜔𝑛 = 𝛼𝑛 2 . 𝜔𝐹 , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔𝐹 = √
𝑙 2 𝜌𝑆
Mode 𝜶𝒏 Théor EF Err (%)
1 4.730
2 7.853 I 272.53 272.54 0.003
3 10.995 II 751.22 751.27 0.007
>3 2𝑛 + 1
𝜋 III 1472.61 1472.90 0.020
2
IV 2434.56 2435.00 0.018
V 3636.81 3638.20 0.038

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5 Eléments finis 2D
5.1 Calcul des matrices B et N - cas général (3D)
Pour un élément isoparamétrique:
𝑥 〈𝑁〉 𝑥𝑛 𝑢 〈𝑁〉 𝑢𝑛
𝑥⃗ = { } = 〈𝑁〉 𝑦𝑛
𝑦 𝑣
𝑒𝑡 𝑢⃗ = { } = 〈𝑁〉 𝑣𝑛
𝑧 〈𝑁〉 𝑧𝑛 𝑤 〈𝑁〉 𝑤𝑛

𝑢,𝑦 + 𝑣,𝑥 𝑢,𝑧 + 𝑤,𝑥


𝑢,𝑥
𝜀𝑥𝑥 𝜀𝑥𝑦 𝜀𝑥𝑧 2 2
𝜀 𝜀𝑦𝑦 𝜀𝑦𝑧 ] = 𝑢,𝑦 + 𝑣,𝑥 𝑣,𝑧 + 𝑤,𝑦
→ 𝜺 [ 𝑥𝑦 𝑣,𝑦
𝜀𝑥𝑧 𝜀𝑦𝑧 𝜀𝑧𝑧 2 2
𝑢,𝑧 + 𝑤,𝑥 𝑣,𝑧 + 𝑤,𝑦
[ 𝑤,𝑧 ]
2 2
Représentation vectorielle de 𝜺 :
𝜀𝑥𝑥 𝑢,𝑥
𝜀𝑦𝑦 𝑣,𝑦
𝜀𝑧𝑧 𝑤,𝑧
𝜀 = 2𝜀𝑥𝑦 = 𝑢 + 𝑣
,𝑦 ,𝑥
2𝜀𝑥𝑧 𝑢,𝑧 + 𝑤,𝑥
{2𝜀𝑦𝑧 } {𝑣,𝑧 + 𝑤,𝑦 }
𝑢,𝑥 = 𝑢,𝜉 . 𝜉,𝑥 + 𝑢,𝜂 . 𝜂,𝑥 + 𝑢,𝜁 . 𝜁,𝑥
𝑣,𝑦 = 𝑣,𝜉 . 𝜉,𝑦 + 𝑣,𝜂 . 𝜂,𝑦 + 𝑣,𝜁 . 𝜁,𝑦
𝑤,𝑧 = 𝑤,𝜉 . 𝜉,𝑧 + 𝑤,𝜂 . 𝜂,𝑧 + 𝑤,𝜁 . 𝜁,𝑧
𝜀 =
𝑢,𝑦 + 𝑣,𝑥 = 𝑢,𝜉 . 𝜉,𝑦 + 𝑢,𝜂 . 𝜂,𝑦 + 𝑢,𝜁 . 𝜁,𝑦 + 𝑣,𝜉 . 𝜉,𝑥 + 𝑣,𝜂 . 𝜂,𝑥 + 𝑣,𝜁 . 𝜁,𝑥
𝑢,𝑧 + 𝑤,𝑥 = 𝑢,𝜉 . 𝜉,𝑧 + 𝑢,𝜂 . 𝜂,𝑧 + 𝑢,𝜁 . 𝜁,𝑧 + 𝑤,𝜉 . 𝜉,𝑥 + 𝑤,𝜂 . 𝜂,𝑥 + 𝑤,𝜁 . 𝜁,𝑥
{ 𝑣,𝑧 + 𝑤,𝑦 = 𝑣,𝜉 . 𝜉,𝑧 + 𝑣,𝜂 . 𝜂,𝑧 + 𝑣,𝜁 . 𝜁,𝑧 + 𝑤,𝜉 . 𝜉,𝑦 + 𝑤,𝜂 . 𝜂,𝑦 + 𝑤,𝜁 . 𝜁,𝑦 }
On a:
𝑥 〈𝑁〉 𝑥𝑛
𝑥⃗ = {𝑦} = 〈𝑁〉 𝑦𝑛
𝑧 〈𝑁〉 𝑧𝑛
𝑑𝑥 〈𝑁,𝜉 〉 𝑥𝑛 〈𝑁,𝜂 〉 𝑥𝑛 〈𝑁,𝜁 〉 𝑥𝑛 𝑑𝜉 𝑑𝜉
{𝑑𝑦} = [〈𝑁,𝜉 〉 𝑦𝑛 〈𝑁,𝜂 〉 𝑦𝑛 〈𝑁,𝜁 〉 𝑦𝑛 ] {𝑑𝜂 } = [𝑎1⃗ 𝑎2⃗ 𝑎3⃗] {𝑑𝜂 }
𝑑𝑧 ⏟〈𝑁,𝜉 〉 𝑧𝑛 〈𝑁,𝜂 〉 𝑧𝑛 〈𝑁,𝜁 〉 𝑧𝑛 𝑑𝜁 𝑑𝜁
[𝐹𝜉 ]
〈𝑁,𝜉 〉 𝑥𝑛 〈𝑁,𝜉 〉 𝑦𝑛 〈𝑁,𝜉 〉 𝑧𝑛
𝑇
[𝐽] = [𝐹𝜉 ] = [〈𝑁,𝜂 〉 𝑥𝑛 〈𝑁,𝜂 〉 𝑦𝑛 〈𝑁,𝜂 〉 𝑧𝑛 ]
〈𝑁,𝜁 〉 𝑥𝑛 〈𝑁,𝜁 〉 𝑦𝑛 〈𝑁,𝜁 〉 𝑧𝑛
𝜕 𝜕 𝑇
{ } = [𝐽] { } 𝑎𝑣𝑒𝑐 [𝐽] = [𝐹𝜉 ]
𝜕𝜉 𝜕𝑥
𝑥,𝜉 𝑦,𝜉 𝑧,𝜉
[𝐽] = [ ,𝜂 𝑦,𝜂 𝑧,𝜂 ]
𝑥
𝑥,𝜁 𝑦,𝜁 𝑧,𝜁
𝜕 𝜕
→ { } = [𝑗] { } 𝑎𝑣𝑒𝑐 [𝑗] = [𝐽]−1
𝜕𝑥 𝜕𝜉
𝜉,𝑥 𝜂,𝑥 𝜁,𝑥 𝑗11 𝑗12 𝑗13
[𝑗] = [𝜉,𝑦 𝜂,𝑦 𝜁,𝑦 ] = [𝑗21 𝑗22 𝑗23 ]
𝜉,𝑧 𝜂,𝑧 𝜁,𝑧 𝑗31 𝑗32 𝑗33

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𝑢,𝑥 = 𝑢,𝜉 . 𝑗11 + 𝑢,𝜂 . 𝑗12 + 𝑢,𝜁 . 𝑗13
𝑣,𝑦 = 𝑣,𝜉 . 𝑗21 + 𝑣,𝜂 . 𝑗22 + 𝑣,𝜁 . 𝑗23
𝑤,𝑧 = 𝑤,𝜉 . 𝑗31 + 𝑤,𝜂 . 𝑗32 + 𝑤,𝜁 . 𝑗33
𝜀 =
𝑢,𝑦 + 𝑣,𝑥 = 𝑢,𝜉 . 𝑗21 + 𝑢,𝜂 . 𝑗22 + 𝑢,𝜁 . 𝑗23 + 𝑣,𝜉 . 𝑗11 + 𝑣,𝜂 . 𝑗12 + 𝑣,𝜁 . 𝑗13
𝑢,𝑧 + 𝑤,𝑥 = 𝑢,𝜉 . 𝑗31 + 𝑢,𝜂 . 𝑗32 + 𝑢,𝜁 . 𝑗33 + 𝑤,𝜉 . 𝑗11 + 𝑤,𝜂 . 𝑗12 + 𝑤,𝜁 . 𝑗13
{ 𝑣,𝑧 + 𝑤,𝑦 = 𝑣,𝜉 . 𝑗31 + 𝑣,𝜂 . 𝑗32 + 𝑣,𝜁 . 𝑗33 + 𝑤,𝜉 . 𝑗21 + 𝑤,𝜂 . 𝑗22 + 𝑤,𝜁 . 𝑗23 }
Si on définit:
〈𝜀𝜉 〉 = 〈𝑢,𝜉 𝑢,𝜂 𝑢,𝜁 𝑣,𝜉 𝑣,𝜂 𝑣,𝜁 𝑤,𝜉 𝑤,𝜂 𝑤,𝜁 〉
⏟𝜺 = [𝑨]⏟ {𝜺 ⏟ 𝝃}
𝟔𝒙𝟏 𝟔𝒙𝟗 𝟗𝒙𝟏

𝑗11 𝑗12 𝑗13 0 0 0 0 0 0


0 0 0 𝑗21 𝑗22 𝑗23 0 0 0
0 0 0 0 0 0 𝑗31 𝑗32 𝑗33
[𝐴] =
𝑗21 𝑗22 𝑗23 𝑗11 𝑗12 𝑗13 0 0 0
𝑗31 𝑗32 𝑗33 0 0 0 𝑗11 𝑗12 𝑗13
[0 0 0 𝑗31 𝑗32 𝑗33 𝑗21 𝑗22 𝑗23 ]
〈𝑁,𝜉 〉 𝑢𝑛 〈𝑁,𝜉 〉 0 0
𝑢,𝜉
〈𝑁,𝜂 〉 𝑢𝑛 〈𝑁,𝜂 〉 0 0
𝑢,𝜂
𝑢,𝜁 〈𝑁,𝜁 〉 𝑢𝑛 〈𝑁,𝜁 〉 0 0
𝑣,𝜉 〈𝑁,𝜉 〉 𝑣𝑛 0 〈𝑁,𝜉 〉 0 𝑢𝑛
{𝜀𝜉 } = 𝑣,𝜂 = 〈𝑁,𝜂 〉 𝑣𝑛 = 0 〈𝑁,𝜂 〉 0 𝑣𝑛
𝑣,𝜁 〈𝑁,𝜁 〉 𝑣𝑛 0 〈𝑁,𝜁 〉 0 𝑤𝑛
𝑤,𝜉
〈𝑁,𝜉 〉 𝑤𝑛 0 0 〈𝑁,𝜉 〉
𝑤,𝜂
{𝑤,𝜁 } 〈𝑁,𝜂 〉 𝑤𝑛 0 0 〈𝑁,𝜂 〉
{〈𝑁,𝜁 〉 𝑤𝑛 } ⏟[ 0 0 〈𝑁,𝜁 〉]
[𝐵𝜉 ]
{𝜺
⏟ 𝝃 } = [𝑩
⏟ 𝑼𝒏
𝝃] ⏟
𝟗𝒙𝟏 𝟗𝒙𝟑𝒏 𝟑𝒏𝒙𝟏

→ 𝜺 = [𝑨][𝑩𝝃 ] 𝑼𝒏

5.2 Calcul des matrices B et N (2D)


Pour un élément isoparamétrique:
𝑥 〈𝑁〉 𝑥𝑛 𝑢 〈𝑁〉 𝑢𝑛
𝑥⃗ = {𝑦} = { } 𝑒𝑡 𝑢⃗ = { } = { }
〈𝑁〉 𝑦𝑛 𝑣 〈𝑁〉 𝑣𝑛
𝑢 〈𝑁〉 0 𝑢
𝑢⃗ = { } = [ ] { 𝑛 } = [𝑁]
⏟ ⏟ 𝑈𝑛
𝑣 0 〈𝑁〉 𝑣𝑛
2𝑥2𝑛 2𝑛𝑥1
𝑢,𝑦 + 𝑣,𝑥
𝜀𝑥𝑥 𝜀𝑥𝑦 𝑢,𝑥
→ 𝜺 [𝜀 2
𝑥𝑦 𝜀𝑦𝑦 ] = 𝑢,𝑦 + 𝑣,𝑥
[ 𝑣,𝑦 ]
2
Représentation vectorielle de 𝜺 :
𝜀𝑥𝑥 𝑢,𝑥
𝜀
𝜀 = { 𝑦𝑦 } = { 𝑣,𝑦 }
2𝜀𝑥𝑦 𝑢,𝑦 + 𝑣,𝑥
𝑢,𝑥 = 𝑢,𝜉 . 𝜉,𝑥 + 𝑢,𝜂 . 𝜂,𝑥
𝜀 = 𝑣,𝑦 = 𝑣,𝜉 . 𝜉,𝑦 + 𝑣,𝜂 . 𝜂,𝑦
𝑢,𝑦 + 𝑣,𝑥 = 𝑢,𝜉 . 𝜉,𝑦 + 𝑢,𝜂 . 𝜂,𝑦 + 𝑣,𝜉 . 𝜉,𝑥 + 𝑣,𝜂 . 𝜂,𝑥
On a:
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𝑥 〈𝑁〉 𝑥𝑛
𝑥⃗ = {𝑦} = { }
〈𝑁〉 𝑦𝑛
𝑑𝑥 〈𝑁,𝜉 〉 𝑥𝑛 〈𝑁,𝜂 〉 𝑥𝑛 𝑑𝜉 𝑑𝜉
{𝑑𝑦} = [ ] { } = [𝑎1⃗ 𝑎2⃗] { }
𝑑𝑧 ⏟〈𝑁,𝜉 〉 𝑦𝑛 〈𝑁,𝜂 〉 𝑦𝑛 𝑑𝜂 𝑑𝜂
[𝐹𝜉 ]
〈𝑁,𝜉 〉 𝑥𝑛 〈𝑁,𝜉 〉 𝑦𝑛
𝑇
[𝐽] = [𝐹𝜉 ] = [ ]
〈𝑁,𝜂 〉 𝑥𝑛 〈𝑁,𝜂 〉 𝑦𝑛
𝜕 𝜕 𝑇
{ } = [𝐽] { } 𝑎𝑣𝑒𝑐 [𝐽] = [𝐹𝜉 ]
𝜕𝜉 𝜕𝑥
𝑥,𝜉 𝑦,𝜉
[𝐽] = [𝑥 ]
,𝜂 𝑦,𝜂
𝜕 𝜕
→ { } = [𝑗] { } 𝑎𝑣𝑒𝑐 [𝑗] = [𝐽]−1
𝜕𝑥 𝜕𝜉
𝜉,𝑥 𝜂,𝑥 𝑗 𝑗
[𝑗] = [ ] = [ 11 12 ]
𝜉,𝑦 𝜂,𝑦 𝑗21 𝑗22
𝑢,𝑥 = 𝑢,𝜉 . 𝑗11 + 𝑢,𝜂 . 𝑗12
𝜀 = 𝑣,𝑦 = 𝑣,𝜉 . 𝑗21 + 𝑣,𝜂 . 𝑗22
𝑢,𝑦 + 𝑣,𝑥 = 𝑢,𝜉 . 𝑗21 + 𝑢,𝜂 . 𝑗22 + 𝑣,𝜉 . 𝑗11 + 𝑣,𝜂 . 𝑗12
Si on définit:
〈𝜀𝜉 〉 = 〈𝑢,𝜉 𝑢,𝜂 𝑣,𝜉 𝑣,𝜂 〉
⏟𝜺 = [𝑨]
⏟ {𝜺
⏟𝝃}
𝟑𝒙𝟏 𝟑𝒙𝟒 𝟒𝒙𝟏
𝒋𝟏𝟏 𝒋𝟏𝟐 𝟎 𝟎
[𝑨] = [ 𝟎 𝟎 𝒋𝟐𝟏 𝒋𝟐𝟐 ]
𝒋𝟐𝟏 𝒋𝟐𝟐 𝒋𝟏𝟏 𝒋𝟏𝟐
𝑢,𝜉 〈𝑁,𝜉 〉 𝑢𝑛 〈𝑁,𝜉 〉 0
𝑢,𝜂 〈𝑁,𝜂 〉 𝑢𝑛 〈𝑁,𝜂 〉 0 𝑢
{𝜀𝜉 } = {𝑣 } = = { 𝑛 }
,𝜉 〈𝑁,𝜉 〉 𝑣𝑛 0 〈𝑁,𝜉 〉 𝑣𝑛
𝑣,𝜂 〈𝑁,𝜂 〉}
{ 〈𝑁,𝜂 〉 𝑣𝑛 } ⏟{ 0
[𝐵𝜉 ]
{𝜺
⏟ 𝝃 } = [𝑩
⏟ 𝑼𝒏 → 𝜺 = [𝑨][𝑩𝝃 ] 𝑼𝒏
𝝃] ⏟
𝟒𝒙𝟏 𝟒𝒙𝟐𝒏 𝟐𝒏𝒙𝟏

5.2.1 Exemple (2D) Quadrilatère à Quatre nœuds

𝜂
+1 𝑦⃗
𝟒 𝟑 𝟑
𝟐
+1 𝜉
−1 0 𝟒
𝟏
O 𝑥⃗
𝟏 −1 𝟐

Elément réel
Elément de référence

Pour un élément isoparamétrique:


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47
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𝑥 〈𝑁〉 𝑥𝑛 𝑢 〈𝑁〉 𝑢𝑛
𝑥⃗ = {𝑦} = { } 𝑒𝑡 𝑢⃗ = { } = { }
〈𝑁〉 𝑦𝑛 𝑣 〈𝑁〉 𝑣𝑛
𝑢 〈𝑁〉 0 𝑢
𝑢⃗ = { } = [ ] { 𝑛 } = [𝑁]⏟ ⏟ 𝑈𝑛
𝑣 0 〈𝑁〉 𝑣𝑛
2𝑥2𝑛 2𝑛𝑥1
1
𝑁1 = (1 − 𝜉)(1 − 𝜂)
4
1
𝑁2 = (1 + 𝜉)(1 − 𝜂)
〈𝑁〉 = 〈𝑁1 𝑁2 𝑁3 𝑁4 〉, 𝑎𝑣𝑒𝑐 4
1
𝑁3 = (1 + 𝜉)(1 + 𝜂)
4
1
{𝑁4 = 4 (1 − 𝜉)(1 + 𝜂)
1 1
𝑁1,𝜉 = − (1 − 𝜂) 𝑁1,𝜂 = − (1 − 𝜉)
4 4
1 1
〈𝑁,𝜉 〉 = 〈𝑁1,𝜉 𝑁2,𝜉 𝑁3,𝜉 𝑁4,𝜉 〉 𝑁2,𝜉 = (1 − 𝜂) 𝑁2,𝜂 = − (1 + 𝜉)
{ → 4 𝑒𝑡 4
〈𝑁,𝜂 〉 = 〈𝑁1,𝜂 𝑁2,𝜂 𝑁3,𝜂 𝑁4,𝜂 〉 1 1
𝑁3,𝜉 = (1 + 𝜂) 𝑁3,𝜂 = (1 + 𝜉)
4 4
1 1
(1 (1
{𝑁4,𝜉 = − 4 + 𝜂) { 𝑁4,𝜂 = 4 − 𝜉)
On a:
𝑥 〈𝑁〉 𝑥𝑛
𝑥⃗ = {𝑦} = { }
〈𝑁〉 𝑦𝑛
〈𝑁,𝜉 〉 𝑥𝑛 1 (1 − 𝜂)𝑥21 + (1 + 𝜂)𝑥34
𝑎1⃗ = { }= { }
〈𝑁,𝜉 〉 𝑦𝑛 4 (1 − 𝜂)𝑦21 + (1 + 𝜂)𝑦34
〈𝑁,𝜂 〉 𝑥𝑛 1 (1 + 𝜉)𝑥32 + (1 − 𝜉)𝑥41
𝑎2⃗ = { }= { }
〈𝑁,𝜂 〉 𝑦𝑛 4 (1 + 𝜉)𝑦32 + (1 − 𝜉)𝑦41
𝑇 〈𝑎 ⃗〉 1 (1 − 𝜂)𝑥21 + (1 + 𝜂)𝑥34 (1 − 𝜂)𝑦21 + (1 + 𝜂)𝑦34
[𝐽] = [𝐹𝜉 ] = [ 1 ] = [ ]
〈𝑎2⃗〉 4 (1 + 𝜉)𝑥32 + (1 − 𝜉)𝑥41 (1 + 𝜉)𝑦32 + (1 − 𝜉)𝑦41
𝑑𝑒𝑡[𝐽] = 𝒥 = 𝐴0 + 𝐴1 𝜉 + 𝐴2 𝜂
1 1 1
𝐴0 = (𝑥31 𝑦42 − 𝑥42 𝑦31 ), 𝐴1 = (𝑥21 𝑦34 − 𝑥34 𝑦21 ) 𝑒𝑡𝐴2 = (𝑥32 𝑦41 − 𝑥41 𝑦32 )
8 8 8
1 (1 + 𝜉)𝑦32 + (1 − 𝜉)𝑦41 −(1 − 𝜂)𝑦21 − (1 + 𝜂)𝑦34 𝑗 𝑗
[𝑗] = [ ] = [ 11 12 ]
𝒥 −(1 + 𝜉)𝑥32 − (1 − 𝜉)𝑥41 (1 − 𝜂)𝑥21 + (1 + 𝜂)𝑥34 𝑗21 𝑗22
𝑗11 𝑗12 0 0
→ [𝐴] =[ 0 0 𝑗21 𝑗22 ]
𝑗21 𝑗22 𝑗11 𝑗12
𝑁1,𝜉 𝑁2,𝜉 𝑁3,𝜉 𝑁4,𝜉 0 0 0 0
𝑁1,𝜂 𝑁2,𝜂 𝑁3,𝜂 𝑁4,𝜂 0 0 0 0
→ [𝐵𝜉 ] =
0 0 0 0 𝑁1,𝜉 𝑁2,𝜉 𝑁3,𝜉 𝑁4,𝜉
[ 0 0 0 0 𝑁1,𝜂 𝑁2,𝜂 𝑁3,𝜂 𝑁4,𝜂 ]

〈𝑈𝑛 〉 = 〈𝑢1 𝑣1 𝑢2 𝑣2 𝑢3 𝑣2 𝑢4 𝑣2 〉
→ 𝜀 = [𝐵] 𝑈𝑛 = [𝐴][𝐵𝜉 ] 𝑈𝑛

La matrice de rigidité élémentaire est alors:

[𝐾 𝑒 ] = [𝐵]𝑇 [𝐻][𝐵]𝑑𝑉
𝑉𝑒
𝐻1 𝐻2 0 𝐸(1 − 𝑎𝜈) 𝜈𝐻1 𝐸
𝐻𝑜𝑜𝑘𝑒 → [𝐻] = [𝐻2 𝐻1 0 ] , 𝐻1 = , 𝐻2 = ,𝐺 =
(1 + 𝜈)(1 − 𝜈 − 𝑎𝜈) (1 − 𝑎𝜈) 2(1 + 𝜈)
0 0 𝐺
𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑒𝑠(𝐶𝑃) → 𝑎 = 0, 𝐷é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑒𝑠(𝐷𝑃) → 𝑎 = 1
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𝟏 𝟏
𝑻
[𝑲𝒆 ] = [𝑩]𝑻 [𝑯][𝑩]𝒅𝑽 = [𝑩𝝃 ] [𝑨]𝑻 [𝑯][𝑨][𝑩𝝃 ]. 𝓙𝒅𝝃𝒅𝜼
𝑽𝒆
−𝟏 −𝟏
𝟏 𝟏
𝑻 [𝑵]𝒅𝑽
[𝒎] = 𝝆[𝑵] = 𝝆[𝑵]𝑻 [𝑵]. 𝓙𝒅𝝃𝒅𝜼
𝑽𝒆
−𝟏 −𝟏

𝒇𝒏 = [𝑵]𝑻 𝒇𝒗 𝒅𝑽 + [𝑵]𝑻 𝒇𝑺 𝒅𝑺
𝑽𝒆 𝑺𝒆𝒇
𝟏 𝟏
𝑻
𝒇𝝈 = − [𝑩]𝑻 ( 𝝈𝟎 + 𝝈𝒕𝒉 )𝒅𝑽 = − [𝑩𝝃 ] [𝑨]𝑻 ( 𝝈𝟎 + 𝝈𝒕𝒉 ). 𝓙𝒅𝝃𝒅𝜼
𝑽𝒆
−𝟏 −𝟏
𝐸𝛼Δ𝑇
〈𝜎𝑡ℎ 〉 = − 〈1 1 0〉
1 − 𝑎𝜈
Application
𝑦

𝟒 +𝑏 𝟑

+𝑎 𝑥
−𝑎 0

𝟏 −𝑏 𝟐

Elément réel
1
𝑎1⃗ = 𝑎 { }
0
0
𝑎2⃗ = 𝑏 { }
1
𝑇 〈𝑎1⃗〉 𝑎 0
[𝐽] = [𝐹𝜉 ] = [ ]=[ ]
〈𝑎2⃗〉 0 𝑏
𝑑𝑒𝑡[𝐽] = 𝒥 = 𝑎𝑏
1
0 𝑗 𝑗
[𝑗] = [𝑎 ] = [ 11 12 ]
1 𝑗21 𝑗22
0
𝑏
1
0 0 0
𝑎
1
→ [𝐴] = 0 0 0
𝑏
1 1
[ 0 𝑏 𝑎 0]
1
0 0 0 𝑁1,𝜉 𝑁2,𝜉 𝑁3,𝜉 𝑁4,𝜉 0 0 0 0
𝑎
1 𝑁1,𝜂 𝑁2,𝜂 𝑁3,𝜂 𝑁4,𝜂 0 0 0 0
→ [𝐵] = 0 0 0
𝑏 0 0 0 0 𝑁1,𝜉 𝑁2,𝜉 𝑁3,𝜉 𝑁4,𝜉
1 1 0 0 0 0 𝑁1,𝜂 𝑁2,𝜂 𝑁3,𝜂 𝑁4,𝜂 ]
[0 0] [
𝑏 𝑎

__________________________________________________________________________________
49
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(𝜂 − 1) (1 − 𝜂) (1 + 𝜂) (−1 − 𝜂)
0 0 0 0
𝑎 𝑎 𝑎 𝑎
1 (𝜉 − 1) (−1 − 𝜉) (1 + 𝜉) (1 − 𝜉)
[𝐵] = 0 0 0 0
4 𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
(𝜉 − 1) (−1 − 𝜉) (1 + 𝜉) (1 − 𝜉) (𝜂 − 1) (1 − 𝜂) (1 + 𝜂) (−1 − 𝜂)
[ 𝑏 𝑏 𝑏 𝑏 𝑎 𝑎 𝑎 𝑎 ]

𝑢1

𝑣1

𝑢2

𝑣2

𝑢3

𝑣3
𝑢4

𝑣4

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5.2.2 Exemple (2D) Triangle à Trois nœuds

𝜂
+1 𝑦⃗
𝟑
𝟑
𝟐

+1 𝟏
0 𝜉 O 𝑥⃗
𝟏 𝟐
Elément réel
Elément de référence
Pour un élément isoparamétrique:
𝑥 〈𝑁〉 𝑥𝑛 𝑢 〈𝑁〉 𝑢𝑛
𝑥⃗ = {𝑦} = { } 𝑒𝑡 𝑢⃗ = { } = { }
〈𝑁〉 𝑦𝑛 𝑣 〈𝑁〉 𝑣𝑛
𝑢 〈𝑁〉 0 𝑢
𝑢⃗ = { } = [ ] { 𝑛 } = [𝑁] ⏟ ⏟ 𝑈𝑛
𝑣 0 〈𝑁〉 𝑣𝑛
2𝑥2𝑛 2𝑛𝑥1
𝑁1 = 1 − 𝜉 − 𝜂
〈𝑁〉 = 〈𝑁1 𝑁2 𝑁3 〉, 𝑎𝑣𝑒𝑐 { 𝑁2 = 𝜉
𝑁3 = 𝜂
𝑁1,𝜉 = −1 𝑁1,𝜂 = −1
〈𝑁,𝜉 〉 = 〈𝑁1,𝜉 𝑁2,𝜉 𝑁3,𝜉 〉
{ → 𝑁2,𝜉 = 1 𝑒𝑡 𝑁2,𝜂 = 0
〈𝑁,𝜂 〉 = 〈𝑁1,𝜂 𝑁2,𝜂 𝑁3,𝜂 〉
𝑁3,𝜉 = 0 𝑁3,𝜂 = 1
On a:
𝑥21
𝑎1⃗ = {𝑦 }
21
𝑥31
𝑎2⃗ = {𝑦 }
31
𝑇 〈𝑎1⃗〉 𝑥21 𝑦21
[𝐽] = [𝐹𝜉 ] = [ ] = [𝑥 ]
〈𝑎2⃗〉 31 𝑦31
𝒥 = 2𝐴 = 𝑥21 𝑦31 − 𝑥31 𝑦21 , 𝐴: 𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑡𝑟𝑖𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒
1 𝑦31 −𝑦21 𝑗 𝑗
[𝑗] = [ ] = [ 11 12 ]
2𝐴 −𝑥31 𝑥21 𝑗21 𝑗22
𝑗11 𝑗12 0 0 1 𝑦31 −𝑦21 0 0
→ [𝐴] = [ 0 0 𝑗21 𝑗22 ] = [ 0 0 −𝑥31 𝑥21 ]
𝑗21 𝑗22 𝑗11 𝑗12 2𝐴 −𝑥 𝑥21 𝑦31 −𝑦21
31
−1 1 0 0 0 0
−1 0 1 0 0 0
→ [𝐵𝜉 ] = [ ]
0 0 0 −1 1 0
0 0 0 −1 0 1
〈𝑈𝑛 〉 = 〈𝑢1 𝑣1 𝑢2 𝑣2 𝑢3 𝑣2 〉
−1 1 0 0 0 0
1 𝑦31 −𝑦21 0 0
[𝐵] = [𝐴][𝐵𝜉 ] = [ 0 0 −𝑥31 𝑥21 ] [−1 0 1 0 0 0
]
2𝐴 −𝑥
31 𝑥21 𝑦31 −𝑦21 0 0 0 −1 1 0
0 0 0 −1 0 1
1 𝑦23 𝑦31 𝑦12 0 0 0
[𝐵] = [𝐴][𝐵𝜉 ] = [ 0 0 0 𝑥32 𝑥13 𝑥21 ]
2𝐴 𝑥 𝑥 𝑥 𝑦 𝑦 𝑦
32 13 21 23 31 12

__________________________________________________________________________________
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𝐻1 𝐻2 0 𝐸(1 − 𝑎𝜈) 𝜈𝐻1 𝐸
𝐻𝑜𝑜𝑘𝑒 → [𝐻] = [𝐻2 𝐻1 0 ] , 𝐻1 = ,𝐻 = ,𝐺 =
(1 + 𝜈)(1 − 𝜈 − 𝑎𝜈) 2 (1 − 𝑎𝜈) 2(1 + 𝜈)
0 0 𝐺
𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑒𝑠(𝐶𝑃) → 𝑎 = 0, 𝐷é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑒𝑠(𝐷𝑃) → 𝑎 = 1
𝟏 𝟏−𝜼

[𝑲𝒆 ] = [𝑩]𝑻 [𝑯][𝑩]𝒅𝑽 = [𝑩]𝑻 [𝑯][𝑩]. 𝟐𝑨. 𝒅𝝃𝒅𝜼


𝑽𝒆
𝟎 𝟎
1 𝐻1 𝐻2 0 𝑦23 𝑦31 𝑦12 0 0 0
[𝐻][𝐵] = [𝐻 𝐻1 0 ] [ 0 0 0 𝑥32 𝑥13 𝑥21 ]
2𝐴 2
0 0 𝐺 𝑥32 𝑥13 𝑥21 𝑦23 𝑦31 𝑦12
1 𝐻1 𝑦23 𝐻1 𝑦31 𝐻1 𝑦12 𝐻2 𝑥32 𝐻2 𝑥13 𝐻2 𝑥21
[𝐻][𝐵] = [𝐻2 𝑦23 𝐻2 𝑦31 𝐻2 𝑦12 𝐻1 𝑥32 𝐻1 𝑥13 𝐻1 𝑥21 ]
2𝐴 𝐺𝑥 𝐺𝑥13 𝐺𝑥21 𝐺𝑦23 𝐺𝑦31 𝐺𝑦12
32
𝑦23 0 𝑥32
𝑦31 0 𝑥13
1 𝐻1 𝑦23 𝐻1 𝑦31 𝐻1 𝑦12 𝐻2 𝑥32 𝐻2 𝑥13 𝐻2 𝑥21
𝑦 0 𝑥21
[𝐵]𝑇 [𝐻][𝐵] = 2 12 [ 2 𝑦23 𝐻2 𝑦31 𝐻2 𝑦12 𝐻1 𝑥32 𝐻1 𝑥13
𝐻 𝐻1 𝑥21 ]
4𝐴 0 𝑥32 𝑦23 𝐺𝑥 𝐺𝑥13 𝐺𝑥21 𝐺𝑦23 𝐺𝑦31 𝐺𝑦12
32
0 𝑥13 𝑦31
[ 0 𝑥21 𝑦12 ]

[𝐾 𝑒 ]
𝑢1 𝑢2 𝑢3 𝑣1 𝑣2 𝑣3
2 2
𝐻1 𝑦23 + 𝐺𝑥32 𝐻1 𝑦31 𝑦32 + 𝐺𝑥32 𝑥13 𝐻1 𝑦12 𝑦32 + 𝐺𝑥32 𝑥21 𝐻2 𝑥32 𝑦23 + 𝐺𝑥32 𝑦23 𝐻2 𝑥13 𝑦23 + 𝐺𝑦31 𝑥32 𝐻2 𝑥21 𝑦23 + 𝐺𝑦12 𝑥32
2 2
𝑥 𝐻1 𝑦31 + 𝐺𝑥13 𝐻1 𝑦12 𝑦31 + 𝐺𝑥21 𝑥13 𝐻2 𝑥32 𝑦31 + 𝐺𝑥13 𝑦23 𝐻2 𝑥13 𝑦31 + 𝐺𝑦31 𝑥13 𝐻2 𝑥21 𝑦31 + 𝐺𝑦12 𝑥13
1 2 2
𝑥 𝑥 𝐻1 𝑦12 + 𝐺𝑥21 𝐻2 𝑥32 𝑦12 + 𝐺𝑥21 𝑦23 𝐻2 𝑥13 𝑦12 + 𝐺𝑦31 𝑥21 𝐻2 𝑥21 𝑦12 + 𝐺𝑦12 𝑥21
= 2 2
4𝐴 𝑥 𝑥 𝑥 𝐻1 𝑥32 + 𝐺𝑦23 𝐻1 𝑥13 𝑥32 + 𝐺𝑦31 𝑦23 𝐻1 𝑥21 𝑥32 + 𝐺𝑦12 𝑦23
2 2
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝐻1 𝑥13 + 𝐺𝑦31 𝐻1 𝑥21 𝑥13 + 𝐺𝑦12 𝑦31
2 2
[ 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝐻1 𝑥21 + 𝐺𝑦12 ]

__________________________________________________________________________________
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5.2.3 Evaluation numérique des matrices et vecteurs élémentaires


Intégration analytique
1D:
1 0 → 𝑖 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟
𝜉 𝑖 𝑑𝜉 = { 2
−1 → 𝑖 𝑝𝑎𝑖𝑟
𝑖+1
2D:
Elément de référence carrée
1 1 0 → 𝑖 𝑜𝑢 𝑗 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟
𝑖 𝑗
𝜉 𝜂 𝑑𝜉𝑑𝜂 = 4
−1 −1 → 𝑖 𝑒𝑡 𝑗 𝑝𝑎𝑖𝑟
(𝑖 + 1)(𝑗 + 1)
Elément de référence triangulaire
1 1−𝜉
𝑖! 𝑗!
𝜉 𝑖 𝜂 𝑗 𝑑𝜉𝑑𝜂 =
0 0 (𝑖 + 𝑗 + 2)!
3D:
Elément de référence cubique
1 1 1 0 → 𝑖 𝑜𝑢 𝑗 𝑜𝑢 𝑘 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟
𝜉 𝑖 𝜂 𝑗 𝜁 𝑘 𝑑𝜉𝑑𝜂𝑑𝜁 = 8
−1 −1 −1 → 𝑖 , 𝑗 𝑒𝑡 𝑘 𝑝𝑎𝑖𝑟
(𝑖 + 1)(𝑗 + 1)(𝑘 + 1)
Elément de référence tétraédrique
1 1−𝜉 1−𝜉−𝜂
𝑖! 𝑗! 𝑘!
𝜉 𝑖 𝜂 𝑗 𝜁 𝑘 𝑑𝜉𝑑𝜂𝑑𝜁 =
0 0 0 (𝑖 + 𝑗 + +𝑘 + 3)!
Exemple d'application

𝑦⃗
𝟑

𝟏 𝟐
O 𝒂 𝑥⃗
Elément réel
Pour un élément isoparamétrique:
On a:
1 −𝑎 𝑎 0 0 0 0
[𝐵] = [0 0 0 𝑎 −𝑎 𝑎]
𝑎2
𝑎 −𝑎 𝑎 −𝑎 𝑎 0
𝐻1 𝐻2 0 𝐸(1 − 𝑎𝜈) 𝜈𝐻1 𝐸
𝐻𝑜𝑜𝑘𝑒 → [𝐻] = [𝐻2 𝐻1 0 ] , 𝐻1 = , 𝐻2 = ,𝐺 =
(1 + 𝜈)(1 − 𝜈 − 𝑎𝜈) (1 − 𝑎𝜈) 2(1 + 𝜈)
0 0 𝐺
𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑒𝑠(𝐶𝑃) → 𝑎 = 0, 𝐷é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑒𝑠(𝐷𝑃) → 𝑎 = 1
𝟏 𝟏−𝜼

[𝑲𝒆 ] = [𝑩]𝑻 [𝑯][𝑩]𝒅𝑽 = [𝑩]𝑻 [𝑯][𝑩]. 𝟐𝑨. 𝒅𝝃𝒅𝜼


𝑽𝒆
𝟎 𝟎
1 𝐻1 𝐻2 0 −𝑎 𝑎 0 0 0 0
[𝐻][𝐵] = 2 [𝐻2 𝐻1 0] [ 0 0 0 −𝑎 0 𝑎]
𝑎
0 0 𝐺 −𝑎 0 𝑎 −𝑎 𝑎 0

__________________________________________________________________________________
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1 −𝐻1 𝑎 𝐻1 𝑎 0 −𝐻2 𝑎 0 𝐻2 𝑎
[𝐻][𝐵] = [−𝐻2 𝑎 𝐻2 𝑎 0 −𝐻1 𝑎 0 𝐻1 𝑎]
𝑎2
−𝐺𝑎 0 𝐺𝑎 −𝐺𝑎 𝐺𝑎 0
−𝑎 0 −𝑎
𝑎 0 0
1 0 −𝐻1 𝑎 𝐻1 𝑎 0 −𝐻2 𝑎 0 𝐻2 𝑎
𝑇
[𝐵] [𝐻][𝐵] = 4 0 𝑎
[−𝐻2 𝑎 𝐻2 𝑎 0 −𝐻1 𝑎 0 𝐻1 𝑎]
𝑎 0 −𝑎 −𝑎
−𝐺𝑎 0 𝐺𝑎 −𝐺𝑎 𝐺𝑎 0
0 0 𝑎
[0 𝑎 0]
(𝐻1 + 𝐺) −𝐻1 −𝐺 (𝐻2 + 𝐺) −𝐺 −𝐻2
−𝐻1 𝐻1 0 −𝐻2 0 𝐻2
1 −𝐺 0 𝐺 −𝐺 𝐺 0
[𝐵]𝑇 [𝐻][𝐵] = 2
𝑎 (𝐻2 + 𝐺) −𝐻2 −𝐺 (𝐻1 + 𝐺) −𝐺 −𝐻1
−𝐺 0 𝐺 −𝐺 𝐺 0
[ −𝐻2 𝐻2 0 −𝐻1 0 𝐻1 ]
1 1−𝜉
1 1
𝜉 0 𝜂 0 𝑑𝜉𝑑𝜂 = =
0 0 2! 2
(𝐻1 + 𝐺) −𝐻1 −𝐺 (𝐻2 + 𝐺) −𝐺 −𝐻2
−𝐻1 𝐻1 0 −𝐻2 0 𝐻2
1 −𝐺 0 𝐺 −𝐺 𝐺 0
[𝐾 𝑒 ] = 2
2𝑎 (𝐻2 + 𝐺) −𝐻2 −𝐺 (𝐻1 + 𝐺) −𝐺 −𝐻1
−𝐺 0 𝐺 −𝐺 𝐺 0
[ −𝐻2 𝐻2 0 −𝐻1 0 𝐻1 ]

Intégration numérique
Les formules d'intégration numérique permettent d'évaluer les matrices [𝐾 𝑒 ], [𝑚𝑒 ] et les vecteurs forces
𝑓𝑛𝑒 sous la forme suivante:
𝑁𝑃𝐼 𝑁𝑃𝐼
[𝐾 𝑒 ] = ∑ 𝜔𝑖 [𝐾𝜉 (𝜉𝑖 )] , 𝑓𝑛𝑒 = ∑ 𝜔𝑖 [𝑓𝜉 (𝜉𝑖 )]
𝑖=1 𝑖=1
NPI: nombre total des points d'intégrations numériques sur l'élément de référence;
𝜉𝑖 : 𝜉𝑖 , 𝜂𝑖 , 𝜁𝑖 coordonnées paramétriques du point i;
𝜔𝑖 : coefficient (ou poids) pour le point i;
[𝐾𝜉 (𝜉𝑖 )], [𝑓𝜉 (𝜉𝑖 )]:valeurs numériques de [𝐾𝜉 ] 𝑒𝑡[𝑓𝜉 ] au point d'intégration i;

Intégration numérique de Gauss (1D)

__________________________________________________________________________________
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5.2.3.1 Exemple de calcul:


Elément (1D):
Exemple 1:
𝑓(𝜉) = 𝜉 2 + 2𝜉 + 1
1

𝐼= 𝑓(𝜉)𝑑𝜉
−1
1 1
𝜉3 2 8
𝐼𝑎𝑛𝑎𝑙𝑦 = 𝑓(𝜉)𝑑𝜉 = [ + 𝜉 2 + 𝜉] = + 0 + 2 =
3 −1
3 3
−1
8
𝑟 = 1 → 𝐼𝑛𝑢𝑚 = 𝜔1 𝑓(𝜉1 ) = 2. 𝑓(0) = 2. (0 + 2 ∗ 0 + 1) = 2 ≠
3
1 1
𝑟 = 2 → 𝐼𝑛𝑢𝑚 = 𝜔1 𝑓(𝜉1 ) + 𝜔2 𝑓(𝜉2 ) = 1 ∗ 𝑓 (− ) + 1 ∗ 𝑓 (+ )
√3 √3
1 1 1 1 2 8
=1∗( −2 + 1) + 1 ∗ ( + 2 + 1) = + 0 + 2 = 𝒆𝒙𝒂𝒄𝒕𝒆
3 √3 3 √3 3 3
Exemple 2:
𝑔(𝜉) = 5𝜉 4 + 4𝜉 3 + 2𝜉
1

𝐼= 𝑔(𝜉)𝑑𝜉
−1
1

𝐼𝑎𝑛𝑎𝑙𝑦 = 𝑔(𝜉)𝑑𝜉 = [𝜉 5 + 𝜉 4 + 𝜉 2 ]1−1 = 2 + 0 + 0 = 2


−1
1 1
𝑟 = 2 → 𝐼𝑛𝑢𝑚 = 𝜔1 . 𝑔(𝜉1 ) + 𝜔2 . 𝑔(𝜉2 ) = 1 ∗ 𝑔 (− ) ) + 1 ∗ 𝑔 (+
√3 √3
5 1 1 5 1 1 10
= 1∗( −4 − )+1∗( +4 + )= ≠4
9 3√3 √3 9 3√3 √3 9
5 3 8 5 3
𝑟 = 3 → 𝐼𝑛𝑢𝑚 = 𝜔1 . 𝑔(𝜉1 ) + 𝜔2 . 𝑔(𝜉2 ) + 𝜔3 . 𝑔(𝜉3 ) = ∗ 𝑔 (−√ ) + ∗ 𝑔(0) + ∗ 𝑔 (√ )
9 5 9 9 5

5 9 3 3 3 8 5 9 3 3 3
= ∗ (5 − 4 √ − 2√ ) + ∗ (0) + ∗ (5 + 4 √ + 2√ ) = 2 𝒆𝒙𝒂𝒄𝒕𝒆
9 25 5 5 5 9 9 25 5 5 5
Elément Triangle (2D):
Exemple 3:
ℎ(𝜉, 𝜂) = 𝜂 2 𝜉
1 1−𝜂

𝐼= ℎ(𝜉, 𝜂)𝑑𝜉 𝑑𝜂
0 0
1 1−𝜂 1 1−𝜂 1
𝜉2
2
1
𝐼𝑎𝑛𝑎𝑙𝑦 = ℎ(𝜉, 𝜂)𝑑𝜉 𝑑𝜂 = [𝜂 ] 𝑑𝜂 = ( 𝜂 2 (1 − 𝜂)2 ) 𝑑𝜂
2 0 2
0 0 0 0
1 1
1 1 𝜂5 𝜂4 𝜂3 1 1 1 1 1
𝐼𝑎𝑛𝑎𝑙𝑦 = (𝜂 4 − 2𝜂 3 + 𝜂 2 )𝑑𝜂 = [ − 2 + ] = ( − + ) =
2 2 5 4 3 0 2 5 2 3 60
0

𝑚 = 3 → 𝐼𝑛𝑢𝑚 = 𝜔1 . ℎ(𝜉1 , 𝜂1 ) + 𝜔2 . ℎ(𝜉2 , 𝜂2 ) + 𝜔3 . ℎ(𝜉3 , 𝜂3 ) + 𝜔4 . ℎ(𝜉4 , 𝜂4 )

27 1 1 25 1 1 3 1 1 3
𝐼𝑛𝑢𝑚 = −
.ℎ( , ) + . (ℎ ( , ) + ℎ ( , ) + ℎ ( , ))
96 3 3 96 5 5 5 5 5 5
27 1 25 1 3 9 1 1 13 −5 + 13 1
𝐼𝑛𝑢𝑚 =− . + .( + + )=− + .( ) = = 𝒆𝒙𝒂𝒄𝒕𝒆
96 27 96 125 125 125 96 96 5 480 60

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Intégration numérique sur un triangle (Hammer) (2D)

Intégration numérique sur un triangle (Gauss) (2D)

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Intégration numérique de Gauss sur un quadrilatère (2D)

5.2.3.2 Exemple de calcul


On a à mener un calcul par la Méthode des Eléments Finis (MEF) sur une structure plane.
On prendra l’hypothèse des déformations planes.
Le comportement du matériau de la structure est considéré élastique isotrope et obéi à la loi de Hooke.

Du résultat du calcul de la solution on a pu récupérer les déplacements des quatre nœuds formant les
éléments (T3 isoparamétriques), E1et E2, du maillage de la structure.

Numéro du nœud u v y
1 0.001 0 4 3
2 -0.001 0
v E2
3 0 0.001
4 0 0.001 E1
u
1 2
x

Numéro du nœud x y Eléments Nœud 1 Nœud 2 Nœud 3


1 1 1 E1 1 2 3
2 3 1 E2 1 3 4
3 3 3
4 1 3
Caractéristiques du matériau :
E : module d’Young = 200000 MPa &  : coefficient de Poisson = 0.25 ;
 Calculer les coordonnées réelles et les déplacements du point P1( = 0 ,  = 0.5) appartenant à
l’élément E1 .

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 Calculer les coordonnées réelles et les déplacements du point P2( = 0.5 ,  = 0) appartenant à
l’élément E2 .
 Calculer les vecteurs déformations et contraintes pour chacun des deux éléments E1 et E2.
 Commenter la continuité des déplacements et des contraintes.
Indications pour les calculs
Pour un élément isoparamétrique:
𝑥 〈𝑁〉 𝑥𝑛
𝑥⃗ = {𝑦} = { }
〈𝑁〉 𝑦𝑛
𝑢 〈𝑁〉 𝑢𝑛
𝑒𝑡 𝑢⃗ = { } = { }
𝑣 〈𝑁〉 𝑣𝑛
𝑁1 = 1 − 𝜉 − 𝜂
〈𝑁〉 = 〈𝑁1 𝑁2 𝑁3 〉, 𝑎𝑣𝑒𝑐 { 𝑁2 = 𝜉
𝑁3 = 𝜂
1 𝑦23
𝑦31 𝑦12 0 0 0
[𝐵] = [𝐴][𝐵𝜉 ] = 0[ 0 0 𝑥32 𝑥13 𝑥21 ]
2𝐴 𝑥
32 𝑥13 𝑥21 𝑦23 𝑦31 𝑦12
𝐻1 𝐻2 0 𝐸(1 − 𝑎𝜈) 𝜈𝐻1 𝐸
𝐻𝑜𝑜𝑘𝑒 → [𝐻] = [𝐻2 𝐻1 0 ] , 𝐻1 = , 𝐻2 = ,𝐺 =
(1 + 𝜈)(1 − 𝜈 − 𝑎𝜈) (1 − 𝑎𝜈) 2(1 + 𝜈)
0 0 𝐺
𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑒𝑠(𝐶𝑃) → 𝑎 = 0, 𝐷é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑒𝑠(𝐷𝑃) → 𝑎 = 1
Réponses:

 Calculer les coordonnées réelles et les déplacements du point P1( = 0 ,  = 0.5) appartenant à
l’élément E1 .
On a :
𝑥 〈𝑁〉 𝑥𝑛
𝑥⃗ = {𝑦} = { }
〈𝑁〉 𝑦𝑛
〈𝑁〉 = 〈1 − 𝜉 − 𝜂 𝜉 𝜂〉
𝑥1
𝑥
〈0.5 0 0.5〉 { 2 } 𝑥1 + 𝑥3
𝑥 𝑥3 =2
𝑥⃗ = {𝑦} = , 𝐏 → { 2 }
𝑦1 𝟏 𝑦1 + 𝑦3
〈0.5 0 0.5〉 {𝑦2 } =2
2
{ 𝑦3 }
𝑢1
〈0.5 0 0.5〉 {𝑢2 } 𝑢1 + 𝑢3
𝑢 𝑢3 = 5. 10−4
𝑢⃗ = { } = 2
𝑣 𝑣1 , 𝐏𝟏 → {𝑣1 + 𝑣3 }
−4
〈0.5 0 0.5〉 {𝑣2 } = 5. 10
2
{ 𝑣3 }
 Calculer les coordonnées réelles et les déplacements du point P2( = 0.5 ,  = 0) appartenant à
l’élément E2 .
On a :
𝑥1
〈0.5 0.5 0〉 {𝑥3 } 𝑥1 + 𝑥3
𝑥 𝑥4 =2
𝑥⃗ = {𝑦} = , 𝐏 → { 2 }
𝑦1 𝟐 𝑦1 + 𝑦3
〈0.5 0.5 0〉 {𝑦3 } = 2
2
{ 𝑦4 }
𝑢1
〈0.5 0.5 0〉 {𝑢3 } 𝑢1 + 𝑢3
𝑢 𝑢4 = 5. 10−4
𝑢⃗ = { } = 2
𝑣 𝑣1 , 𝐏𝟐 → {𝑣1 + 𝑣3 }
−4
〈0.5 0.5 0〉 {𝑣3 } = 5. 10
2
{ 𝑣4 }

 Calculer les vecteurs déformations et contraintes pour chacun des deux éléments E1 et E2.
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𝐸1 (1,2,3) → 𝐴 = 2
1 −2 2 0 0 0 0
[𝐵] = [ 0 0 0 0 −2 2]
4
0 −2 2 −2 2 0
0.001
−0.001
1 −2 2 0 0 0 0 −1.0 10−3
0
𝜀1 = [𝐵] 𝑈𝑛 = [ 0 0 0 0 −2 2] = { 0.5 10−3 }
4 0
0 −2 2 −2 2 0 0.5 10−3
0
{ 0.001 }
2.4 105 8.0 104 0 −1.0 10−3 −200
𝜎1 = [𝐻] 𝜀1 = [8.0 10 2.4 10 4 5
0 ] { 0.5 10−3 } = { 40 }
0 0 8.0 104 0.5 10−3 40
𝐸2 (1,3,4) → 𝐴 = 2
1 0 2 −2 0 0 0
[𝐵] = [ 0 0 0 −2 0 2 ]
4
−2 0 2 0 2 −2
0.001
0
1 0 2 −2 0 0 0 0
0
𝜀2 = [𝐵] 𝑈𝑛 = [ 0 0 0 −2 0 2 ] = { 0.5 10−3 }
4 0
−2 0 2 0 2 −2 −0.5 10−3
0.001
{0.001}
2.4 105 8.0 104 0 0 40
𝜎2 = [𝐻] 𝜀2 = [8.0 104 2.4 105 0 ] { 0.5 10−3 } = { 120 }
0 0 8.0 104 −0.5 10−3 −40
 Commenter la continuité des déplacements et des contraintes.
On a une discontinuité des déformations et des contraintes et continuité des déplacements
1 −1 3 4 3
𝑛1⃗ = { }
√2 1 P1 E2 P2 1 1
𝑛 ⃗
2 = { }
E1 √2 −1
1 2 1
Vecteurs contraintes:
−200 40 1 −1 1 240
𝑆1⃗ = 𝝈𝟏 . 𝑛1⃗ = [ ]. { }= { }
40 40 √2 1 √2 0
40 −40 1 1 1 80
𝑆2⃗ = 𝝈𝟐 . 𝑛2⃗ = [ ]. { }= { }
−40 120 √2 −1 √2 −160
Contraintes Normales:
1 240 1 −1 1
𝜎𝑛1 = 𝑆1⃗. 𝑛1⃗ = { }. { } = − 240 = −120
√2 0 √2 1 2
1 80 1 1 1
𝜎𝑛2 = 𝑆2⃗. 𝑛2⃗ = { }. { } = 240 = +120
√2 −160 √2 −1 2
Contraintes Tangentielles:
1 240 1 120 1 120
𝜏1⃗ = 𝑆1⃗ − 𝑁1⃗ = 𝑆1⃗ − 𝜎𝑛1 . 𝑛1⃗ = { }− { }= { }
√2 0 √2 −120 √2 120
1 80 1 120 1 −40
𝜏2⃗ = 𝑆2⃗ − 𝑁2⃗ = 𝑆2⃗ − 𝜎𝑛2 . 𝑛2⃗ = { }− { }= { }
√2 −160 √2 −120 √2 −40
4 𝑵𝟏⃗ 3
P
E2 𝝉𝟏⃗
𝝉𝟐⃗
E1
2
1 𝑵𝟐⃗
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6 Références bibliographiques :
[1] J.L. Batoz et G. Dhatt , "Modélisation des structures par éléments finis", Vol: 1,2 et 3
Edition Hermes 1990.

[2] V. Manet, "La Méthode des éléments Finis" polycopié de cours version juillet 2013,
"http://hal.archives-ouvertes.fr"

[3] D. Euvrard, "Résolution numérique des équations aux dérivées partielles", 2 éme Edition
Masson

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