Vdocuments - Pub - Memoire e Reputation
Vdocuments - Pub - Memoire e Reputation
Vdocuments - Pub - Memoire e Reputation
Déclaration
de
confiance
et
de
non-‐plagiat
3
Remerciements
4
Justification
du
choix
du
sujet
traité
5
Introduction
6
I.
Contexte
:
naissance
de
la
réputation
numérique
7
A.
Impact
des
moteurs
de
recherche
et
émergence
du
web
2.0
et
de
ses
outils
:
une
transformation
progressive
vers
le
concept
d'E-‐réputation
7
A.1.
Apparition
et
développement
des
moteurs
de
recherche
:
des
moyens
efficaces
pour
trouver
les
informations
recherchées
7
A.2.
La
montée
en
puissance
du
web
2.0
:
évolution
des
usages
et
interaction
9
B.
L'E-‐réputation,
un
concept
nouveau
pour
un
marché
en
très
forte
croissance
11
B.1.
Définition
du
concept
d'E-‐réputation
11
B.2.
Enjeux
économiques
et
état
des
lieux
du
marché
de
l'E-‐réputation
13
C.
Enjeux
de
la
présence
en
ligne
des
entreprises
15
C.1.
Des
bénéfices
à
la
clé
pour
gérer
l’image
et
la
visibilité
15
C.2.
Les
dangers
éventuels
à
guetter
pour
ne
pas
être
victime
de
tensions
et
de
bad
buzz
17
II.
Analyse
:
la
crise
online
:
bouleversement
de
la
réputation
de
l'entreprise
20
A.
Le
web
à
la
vitesse
de
la
lumière
:
la
rapidité
de
diffusion
des
informations
20
A.1.
Des
contenus
référencés
en
temps
réel
20
A.2.
L’effet
«boule
de
neige
»
du
web
21
B.
Un
accroissement
fulgurant
de
l'information
23
B.1.
La
permanence
des
informations
23
B.2.
Absence
totale
de
filtrage
des
publications
et
propagation
de
la
rumeur
25
C.
L'internaute,
acteur
au
cœur
de
la
crise
d'une
entreprise
28
C.1.
Les
détournements
d'outils
de
communication
28
C.2.
Le
développement
du
web
collaboratif
29
III.
Recommandation
:
adopter
une
stratégie
numérique
dynamique
et
en
adéquation
avec
les
tendances
actuelles
32
Objectif
1
:
Anticiper
une
crise
online
avant
son
éclatement
en
disposant
d’une
présence
online
maîtrisée
32
Objectif
2
:
Réagir
rapidement
face
à
l'impact
d'une
crise
online
:
diffuser
des
messages
précis
et
pertinents
pour
informer
les
cibles
34
Objectif
3
:
Reconstruire
l’E-‐réputation
d'une
entreprise
en
sortie
de
crise
37
Conclusion
41
2
Déclaration de confiance et de non-plagiat
3
Remerciements
4
Justification du choix du sujet traité
• Justification personnelle :
• Justification conjoncturelle :
C'est pourquoi j'ai décidé d'étudier dans ce mémoire les répercussions d'une
crise online sur l’E-réputation d'une entreprise et de construire une
recommandation stratégique autour de cette problématique.
5
Introduction
Une crise online se définit comme étant une attaque portée contre l'E-
réputation d'une entreprise et elle peut soit voir le jour et s'étendre sur Internet
pour remonter jusqu'aux médias traditionnels, soit apparaître dans le "réel" et
s'amplifier sur le web. Dans le premier cas, la crise démarre sur Internet et se
répand d'abord sur les réseaux sociaux et les blogs, pour ensuite être relayée
sur des sites d'informations et des sites médias et finir avec les médias
traditionnels. Dans le second cas, la crise éclate dans le "réel" et les sites
médias et les sites d’informations sont les premiers à relayer l'information,
suivis par les réseaux sociaux et les médias traditionnels.
Nous verrons dans un premier temps dans quel contexte le concept d’E-
réputation est né.
Dans un second temps, nous analyserons les facteurs limitants de la gestion
de l'E-réputation et les menaces auxquelles les entreprises se retrouvent
confrontées pendant une crise online.
Enfin dans un troisième temps, nous élaborerons une recommandation
stratégique composée de trois objectifs pouvant résoudre un problème de
crise online. Ces trois objectifs s'enchaînent logiquement pour déterminer les
actions à mener avant, pendant et après une crise online.
1
Le concept de web 2.0, qui a démarré en 2004, sera expliqué dans la sous-partie A.2.
6
I. Contexte : naissance de la réputation numérique
L’apparition des moteurs de recherche est l’un des tout premiers éléments
clés à avoir provoqué l’émergence du concept d’E-réputation. Les moteurs de
recherche ont permis aux internautes d’obtenir instantanément les
informations qui les intéressent et ont rendu possible la mise à disposition
permanente d’informations visibles aux yeux de tous. Afin de savoir de quelle
façon les moteurs de recherche se sont développés, nous allons découvrir
dans un premier temps leur histoire.
Les deux premiers moteurs de recherche à être apparus sur Internet sont
Archie en 1990 et Wanderer en 1993. Yahoo!, projet élaboré par deux
étudiants de l'université de Stanford aux États-Unis, leur emboitera le pas
deux ans plus tard en devenant le premier annuaire en ligne. Il est important
de rappeler ici qu'un annuaire correspond à un classement de sites
référencés manuellement par des personnes les trouvant intéressants, alors
qu’un moteur de recherche est un système d’exploitation de base de données
permettant d’effectuer des recherches à l’aide de mots-clés.
Il faudra attendre 1995 pour voir apparaître Lycos et Excite, qui laisseront
place au tout premier moteur de recherche multilingue AltaVista, un méta-
moteur2 faisant tourner plusieurs moteurs en même temps. AltaVista a été le
premier moteur de recherche à être capable d'indexer des pages web
existantes.
Deux ans plus tard, le titan Google révolutionne la recherche en ligne. Son
concept, basé sur un système de référencement3 appelé PageRank, valorise
l'importance d'une page sur le web. Plus il y a de liens qui pointent vers une
page, plus celle-ci est importante ou populaire.
Afin d'approfondir et de développer les performances de son moteur de
recherche, Google a développé en 2008 un outil de saisie semi-automatique
appellé "Google Suggest". Cet outil propose des mots-clés aux internautes au
fur et à mesure qu'ils écrivent ce qu'ils recherchent dans Google. Le but est
d'aider les internautes pour les orienter dans leur recherche, mais il a été
constaté que des mots-clés à connotation péjorative se retrouvaient associés
à des noms de marque, affaiblissant ainsi leur E-réputation.
7
web. À l'heure actuelle, l'outil "Google Suggest" révèle encore l'incident
comme nous pouvons le voir ci-dessous avec les deux impressions écrans
faites le 24 mars 2012.
4
Source : Yahoo ! Search Academy, avril 2010.
8
A.2. La montée en puissance du web 2.0 : évolution des usages et
interaction
En 2004, le terme "2.0" apparaît pour la première fois. Alors que le web 1.0 se
caractérisait par des pages statiques et des sites web non-interactifs, le web
prend un virage décisif lors d'une séance de brainstorming, au cours de
laquelle Dale Dougerthy, co-fondateur de la société d'édition O'Reilly et Craig
Cline de MediaLive, emploient l'expression "2.0" pour définir cette étape du
web qui est caractérisée par un changement des règles offrant des
techniques de publications simples et des plates-formes collaboratives,
faisant de l'internaute un co-créateur pour la production et la diffusion de
contenus.
C'est cette appropriation des contenus et des modes de diffusion qui a forgé
l'intelligence collective6 alimentée par les internautes eux-mêmes.
5
Source de l’image : http://conceptart.ca/images/web2_500x375.jpg
6
Voir définition dans le glossaire page 43
9
À partir de l'instant où le web 2.0 s'est démocratisé, de nombreux outils
d'interaction ont commencé à s'ancrer dans le paysage du web.
7
Source de l’image : http-//www.mediassociaux.fr/2012/02/20/panorama-des-medias-
sociaux-2012/
10
L'impact de ce web à caractère social où chacun exprime librement son
opinion a fait prendre conscience aux entreprises que ce système
d'interaction pouvait jouer en leur faveur si elles apprenaient à le gérer avec
habileté. L'évolution du web et de ses outils a amené les entreprises à
reconsidérer leur stratégie de communication et l'enjeu majeur qui s'est
imposé est celui de la gestion de leur E-réputation, concept désormais non-
négligeable par toute société souhaitant véhiculer une image positive sur le
web.
Comme cela a été présenté dans l'introduction, voici l'une des définitions que
l'on peut attribuer à l'E-réputation : "L’e-réputation est la perception qu’ont les
internautes de votre entreprise, de votre marque ou des personnes qui y
collaborent (dirigeants, employés) et qui est potentiellement visible sur de
nombreux supports du net."
11
Maintenant que les prises de parole des internautes se sont généralisées et
démocratisées, il est important que les entreprises qui connaissent encore
mal ce terrain ne se retrouvent pas exposées de façon maladroite sur Internet
et commencent à inscrire dans leur politique de communication cette nouvelle
stratégie de présence en ligne.
ð Apprenez
Cette première étape est l’étape cruciale qui permet de se familiariser avec
les outils et d’en comprendre les enjeux. Les médias sociaux étant en
constante mouvance, il est essentiel de suivre les tendances et les évolutions
afin de disposer des capacités nécessaires pour maîtriser le plan stratégique.
9
Source de l’image : http://rossdawsonblog.com/SocialMediaStrategy_French.pdf
12
ð Développez les capacités
La mise en place d’une équipe opérationnelle et expérimentée conditionnera
la réussite du plan stratégique.
ð Ecoutez
ð Engagez vous dans des conversations
ð Mesure et raffinement
Ces 3 étapes proactives permettront de tester le bon fonctionnement des
règles qui ont été établies. L’engagement dans les conservations est une
phase incontournable car la pertinence des messages véhiculés conditionne
le positionnement de l’entreprise.
Ce plan stratégique des médias sociaux permet de voir de quelle façon une
entreprise peut maîtriser son E-réputation. Consacrer du temps à la maîtrise
de son E-réputation peut clairement permettre à une entreprise de bénéficier
de ce nouveau concept qui peut être une véritable valeur ajoutée en matière
de notoriété et d’image.
13
stratégique qui permet aux entreprises de détecter les opportunités et les
menaces les concernant.
- Les agences de communication : un certain nombre d'agences de
communication généralistes ont développé une offre dédiée à la gestion de
l'E-réputation. Cette offre est bien souvent rattachée à un pôle de
communication digitale ou à un pôle de communication d'influence. Les
agences de communication généralistes ne sont d’ailleurs pas les seules à
avoir déployé des équipes dédiées à l'E-réputation, puisque les agences de
relations publiques et de lobbying se positionnent aussi sur ce marché.
- Les pure players 10 : de nombreuses agences spécialisées dans l'E-
réputation ont récemment émergé sur le marché et sont essentiellement
tournées vers la gestion de crise online et se présentent comme des experts
du web 2.0.
Ces 3 acteurs prinicipaux font partie d’un marché qui n’a cessé d’évoluer avec
le temps. En 2009, on pouvait déjà distinguer des éditeurs d'applications, des
pure players, des agences de communication et des éditeurs d'applications
gratuites sur la carte du marché de l’E-réputation que l’on voit ci-dessous11 :
10
Voir définition dans le glossaire page 43
11
Source de l’image : http-//www.demainlaveille.fr/wp-content/uploads/2009/11/Reputation-
V2.001
12
Source : http://caddereputation.over-blog.com/article-26988418.html
14
Ainsi, les entreprises, qui souhaitent savoir leur E-réputation entre de bonnes
mains, n’hésitent pas à avoir recours aux prestations de ces différents acteurs
pour pouvoir se protéger face aux éventuelles crises online qui pourraient
surgir.
15
qu’expert et valeur sûre de leur domaine: cela rassurera et mettra en
confiance le client. C’est cette expertise qu’il faudra avant tout mettre en
avant afin d’avoir une image qualitative et attractive pour les potentiels clients.
Enfin, les entreprises qui répondent aux attentes de leurs clients stimulent la
création de cybercommunautés. Les cybercommunautés sont des
communautés qui se constituent sur le web dans un espace dédié afin
d’échanger sur l’entreprise qui les intéresse. En avril 2011, une étude réalisée
par IBM sur le social customer relationship management15 a démontré que les
clients qui interagissent avec les marques attendent en retour une valeur
ajoutée. Dans le schéma ci-dessous16, on voit que les internautes ne veulent
pas faire partie d’une cybercommunauté juste pour en faire partie, ils sont à la
recherche d’offres leur apportant un réel intérêt.
Voir définition dans le glossaire page 43
15
16
Source de l’image : http://poncier.org/blog/?p=3072
16
Savoir bénéficier de sa présence en ligne est tout un art qu’il faut savoir
manier avec habileté afin de pouvoir tirer avantage de son E-réputation et
nous allons maintenant voir quels sont les dangers qui peuvent découler de la
mauvaise gestion de l’E-réputation.
De plus, les entreprises absentes sur le web voient régulièrement des fan
pages non officielles utilisant leur nom se créer sur Facebook.
Par exemple, en 2010, on a pu constater qu’une page Facebook non-
officielle18 a été créée par des inconnus pour la marque Ferrero. En 2010,
cette page regroupait presque 3 millions de fans et se positionnait à la 167ème
place des pages les plus suivies sur Facebook. Au mois de juillet de cette
même année, cette page non-officielle a été prise d’assaut par des
spammeurs qui ont diffusé des contenus pornographiques.
17
Voir définition dans le glossaire page 43
18
Source de l’image : http://www.camillejourdain.fr/ferrero-rocher-social-media-community-
management-bad-buzz/
17
À cause de la création d’une page qui n’était pas administrée par leur équipe
et qui s’est retrouvée “spammée”, l’image de Ferrero a été affaiblie. Bien que
cela n’ait pas eu de répercussions directes sur les ventes, cette crise online a
montré que Ferrero n’avait aucune maîtrise de sa E-réputation et qu’un
groupe d’internautes pouvait facilement nuire à leur image.
19
Source de l’image : http://www.miwim.fr/blog/wp-content/uploads/2010/04/greenpeace-
kitkat.jpg
18
Face au buzz engendré par l’attaque de Greenpeace, les internautes ont été
sensibles au discours de Greenpeace et ils ont à leur tour attaqué Nestlé sur
les réseaux sociaux en postant des messages déplaisants et en affichant
dans leur avatars Facebook des logos détournés de la marque. Nestlé a
demandé le retrait de ces avatars et menacé de supprimer les messages de
leur page. La marque a finalement changé de posture face à l’effet
désastreux qui s’en est suivi, Nestlé a décidé d’arrêter d’utiliser l’huile de
palme et a payé des dommages et intérêts au gouvernement indonésien pour
rupture de contrat.
Cette crise online démontre parfaitement les proportions gigantesques
entraînées par la situation. L’E-réputation de Nestlé s’est retrouvée saccagée
en très peu de temps.
19
II. Analyse : la crise online : bouleversement de la réputation de
l'entreprise
La crise online est l’exemple qui démontre le mieux la difficulté de gérer l’E-
réputation d’une entreprise. Cette difficulté a été notamment amplifiée par le
biais des réseaux sociaux, sur lesquels une rumeur (souvent appellée “hoax”)
ou même une critique peut se retrouver décuplée en un court laps de temps
et sans avoir de vérification sur la source de l’information émise.
Les discussions qui fourmillent sur le web au sujet d’une entreprise ne
peuvent pas être maîtrisées et cette vérité flagrante a un fort impact sur les
entreprises souhaitant profiter de leur E-réputation pour en tirer des
20
Voir définition dans le glossaire page 43
20
bénéfices, plutôt que d’en subir de désastreuses conséquences liées à une
crise online.
La gestion de l’E-réputation impose une limite qui fait qu’une entreprise doit
veiller aux contenus générés par les internautes. L’utilisation de forums et de
blogs par les internautes était déjà une source d’inquiétude pour les
entreprises, mais l’indexation en temps réel des conversations des réseaux
sociaux implique de surcroît un investissement profond de la part d’une
entreprise qui souhaite intégrer le principe du temps réel dans sa stratégie
pour bénéficier d’une notoriété positive et ne pas être atteinte par les
conséquences d’une rumeur ou d’une critique.
Bien que le relai d’information soit bénéfique pour faire s’accroître la notoriété
d’une entreprise de façon positive, le relai d’information peut s’avérer
dangereux et c’est là sa principale limite: diffuser des informations négatives
et les multiplier sur de nombreux forums, blogs et réseaux sociaux.
21
En quelques clics, les informations se propagent instantanément sur le web:
une critique négative peut être rendue publique sur un forum, être relayée sur
Twitter et amener une cybercommunauté à ouvrir une page Facebook pour se
rassembler et partager sa colère. L'effet “boule de neige” est au rendez-vous:
un client mécontent, un produit défectueux ou une simple envie de nuire à
une entreprise et ce sont une multitude d'internautes qui se regroupent et
attaquent.
De plus, des fonctionnalités favorisent le relai : sur des sites d’informations,
vous pouvez “liker” (Facebook) ou “tweeter” (Twitter) un article que vous avez
lu et il se retrouve instantanément sur votre profil en ligne. Il existe également
des fonctionnalités intra réseaux sociaux qui favorisent le relai comme par
exemple la fonction “partager” sur Facebook ou la fonction “retweeter” sur
Twitter.
Comme nous avons pu le voir dans l’introduction, une crise online se définit
comme étant une attaque portée contre l'E-réputation d'une entreprise.
La crise online se manifeste sous 2 formes distinctes : elle voit le jour et
s'étend sur Internet pour remonter jusqu'aux médias traditionnels ou bien elle
apparaît dans le "réel" et s'amplifie sur le web.
Dans le premier cas, nous avons affaire à une crise qui démarre sur Internet
et se répand d'abord sur les réseaux sociaux et les blogs, pour ensuite être
relayée sur des sites d'informations et des sites médias, et finir avec les
médias traditionnels.
CRISE
Dans le second cas, la crise éclate dans le "réel" et les sites médias et les
sites d’informations sont les premiers à relayer l'information, suivis par les
réseaux sociaux et les médias traditionnels.
22
CRISE
21
Voir définition dans le glossaire page 43
22
Source : http://www.semply-social.com/
23
Voir définition dans le glossaire page 43
23
Tout d’abord, les publications des internautes sont bien souvent dupliquées à
différents endroits sur Internet, par exemple : un tweet peut se retrouver dans
le statut d’une page Facebook ou inversement. Cette multiplication des
publications peut apporter un certain nombre de bénéfices si les publications
emploient un ton positif, mais si au contraire, les publications sont négatives,
leur permanence sur Internet n’en sera que plus forte.
Ensuite, il est important de remarquer qu’Internet a une mémoire sélective.
Une information remonte dans les premiers résultats, mais perd de son
contexte. L’article se retrouve isolé et donne une mauvaise perception à
l’internaute.
Enfin, selon les mots-clés tapés dans la barre de recherche, en associant les
mots « scandale », « procès », « rumeur » au nom d’une entreprise, des
contenus peuvent réapparaître et décridibiliser l’image de l’entreprise. Et
parfois, sans même associer ce type de mot au nom d’une entreprise, des
contenus désavantageux peuvent remonter dans les résultats de recherche.
En tapant le nom de l’hôtel Sofitel dans la barre de recherche Google, on peut
trouver dès la première page une vidéo rappellant le scandale concernant
Dominique Strauss-Kahn remontant à mai 2011. Les traces de cette bien
triste affaire sont toujours visibles et ternissent l’image de cet hôtel du groupe
ACCOR.
24
Ce débat virulent sur le « nettoyage » d’Internet a suscité de vives réactions
parmi les entreprises souhaitant se débarrasser de contenus affaiblissant leur
image. Vouloir dissimuler ou réduire au silence ne peut que se révéler contre
productif et accélérer le bad buzz au préjudice des entreprises qui pensent
bien faire.
Leur rôle est de supprimer ou de rendre moins visible les écrits et les photos
qui entâchent l’image d’une entreprise.
Par exemple, de plus en plus souvent, les internautes rattachent le
mot « scandale » ou « problème » au nom d’une entreprise dans leurs
recherches et si des clients mécontents ont diffusé une publication pour se
plaindre, cela apparaît en première page. La mission du « nettoyeur » est de
faire disparaître ce type de contenu.
Tous les contenus, qu’ils soient positifs ou négatifs, sont publiés sur le web.
La désinformation, la diffamation, les canulars, les rumeurs, les attaques sur
la réputation : tous ces propos sont publiés sur le web sans donner la
possibilité aux internautes d’en vérifier la source.
25
Bien que cette absence de filtrage soit un problème majeur pour gérer son E-
réputation et se dégager d’une crise online, il n’est pas question de censurer
les propos des internautes car Internet doit rester avant tout et surtout un
espace favorisant la liberté d’expression. Malgré les mensonges et les
rumeurs qui se propagent sur une entreprise, il est difficile de filtrer ce type de
nuisance car il n’y a aucune barrière existante empêchant ces propos
d’apparaître.
Une entreprise victime d’un hoax, cela arrive assez fréquemment et engendre
les rumeurs les plus folles. En étant relayé par emails ou sur les réseaux
sociaux, la source de l’hoax demeure invérifiable et la vitesse à laquelle il se
répand est un désastre pour l’image et l’E-réputation d’une entreprise.
En juin 2011, McDonald’s a été la victime d’un hoax qui a pris beaucoup
d’ampleur : il a d’abord circulé sur les réseaux sociaux et s’est très vite
répandu sur d’autres plateformes.
24
Source de l’image : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/2291-e-reputation-mcdonald-s-
victime-d-une-fausse-rumeur-raciste.html
26
Ce faux document signé McDonald’s Corporation semble très réaliste grâce
au logo de la firme, cependant, le numéro de téléphone mentionné renvoie au
service de satisfaction client de KFC.
Le plus surprenant avec cet hoax est le fait qu’il était visible sur des sites tels
que 4Chan et McServed dès juillet 2010 et que c’est seulement un an après
que l’hoax s’est mis à circuler à toute vitesse sur le web.
25
Source de l’image : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/2291-e-reputation-mcdonald-s-
victime-d-une-fausse-rumeur-raciste.html
27
C. L'internaute, acteur au cœur de la crise d'une entreprise
C.1. Les détournements d'outils de communication
Nous l’avons évoqué auparavant, les internautes sont devenus les acteurs
incontournables du web. En endossant ce rôle, les internautes se retrouvent
parfois au cœur de la crise d’une entreprise s’ils se sentent concernés par
celle-ci.
Afin d’exprimer leur mécontentement à l’encontre d’une entreprise ou d’une
marque, des internautes se rallient à une même cause pour protester en
utilisant un moyen efficace pour se faire remarquer : le détournement d’outils
de communication.
Si l’on prend l’exemple du détournement de logo, les entreprises ne peuvent
désormais plus utiliser l’article L 713-3 du Code de la propriété intellectuelle
pour faire condamner les contrefaçons de leurs signes identitaires. En effet, la
Cour d'Appel de Paris, dans ses arrêts du 26 février et du 30 avril 2003,
considère que le droit commercial s'efface devant la liberté d'expression.
La possibilité de détourner les outils de communication des entreprises a
radicalement changé le rapport des consommateurs aux marques et leur a
offert l’opportunité d’exercer leur liberté de parole. Les entreprises ne peuvent
plus désormais se protéger des critiques des consommateurs en s’appuyant
sur la propriété intellectuelle.
Nous pouvons voir ci-dessous26 des logos ayant provoqué des crises d’image
:
26
Source de l’image : http://fr.wilogo.com/blog/2009/belle-petite-collection-de-logos-
detournes.html
28
Chacun de ces logos détournés représentent une marque de protestation
rendue visible par les internautes.
Par le biais des interactions sur le web, des millions d’internautes ont enrichi
l’intelligence collective. De la lecture à la simple consultation, en passant par
27
Source de l’image : http-//4.bp.blogspot.com/_ui-
YZ3X1zXw/TAU_LWgnufI/AAAAAAAAB0Q/q4JCkkx4Wp4/s1600/kitkatlogos
29
la contribution et la diffusion, ces actions stimulent la notoriété des sites
visités. En étant amené à voter, évaluer et donner un avis, les internautes se
prêtent au jeu et deviennent des « consommacteurs ». Toutes ces
interactions sont à l’origine d’un web dit « collaboratif » puisque ce système
de validation et de crédibilisation de l’information génère de la confiance
envers les marques des entreprises.
Plus un contributeur est identifiable par les internautes, plus il a une image
crédible et les internautes lui accordent leur confiance. Certains sites
disposent même de fonction « expert » ou de système de score attribué par
d’autres utilisateurs et décuplent le pouvoir de persuasion. Plus la rédaction
publiée par l’internaute est détaillée et bien écrite, plus la crédibilité
augmentera.
De même, devenir rédacteur pour un site de contenus, tel que Wikipédia, est
possible pour tout le monde. De plus, nous avons pu remarquer qu’un article
publié par un internaute pouvait être modifié par un autre individu. Et même si
les wikis ou les sites collaboratifs empêchent certains sujets controversés
d’être modifiés, placent les perturbateurs sous surveillance ou gardent en
mémoire l’historique de chaque page modifiée, il est difficile d’accorder de la
confiance aux contenus diffusés sachant que les internautes publient souvent
des articles selon leur propre vision des choses qui peut parfois être altérée
par un mauvais jugement ou une méconnaissance.
30
négatives ou les fausses informations car ce sont bien souvent celles qui
mettent le feu aux poudres et peuvent provoquer ou envenimer une crise.
31
III. Recommandation : adopter une stratégie numérique dynamique et en
adéquation avec les tendances actuelles
28
Voir définition dans le glossaire page 43
32
Disposer d’une présence online est un grand atout pour combattre une crise
et échanger avec les internautes, il est également indispensable de mettre en
place une stratégie de veille pour surveiller les propos des internautes et
réagir au moindre éclat.
Le meilleur moyen d’anticiper une crise online est de surveiller ce qui se dit à
propos de l’entreprise sur Facebook, Twitter, les blogs, les plateformes de
dialogue, etc. La vitesse d’Internet pouvant parfois donner le vertige aux
entreprises, il est indispensable de disposer d’une stratégie de veille bien
élaborée pour pouvoir suivre de très près ce qui se dit entre les internautes et
anticiper une éventuelle crise.
Une stratégie de veille peut être effectuée en interne et en externe, nous
allons voir dans les 2 cas de quelle façon cette stratégie peut être élaborée :
Les résultats d’une veille sont à analyser avec la plus grande attention pour
ne rien laisser passer au travers. Dans le cas où les résultats d’une veille
seraient alarmants et laisseraient transparaitre le début d’une crise, le bon
33
réflexe à avoir serait de mettre en place des scénarios de crise pour anticiper
le pire.
Imaginer divers scénarios de crise est le meilleur moyen d’anticiper une crise
et de concevoir différentes façons de résoudre chacun de ces scénarios. Il
faut prendre en compte le fait que les scénarios peuvent être variés et n’avoir
aucun lien les uns avec les autres.
De ce fait, il est important de prendre en compte tous les risques qui
pourraient être provoqués par l’usage du produit, les problèmes sociaux, les
outils de communication employés par la marque, les problèmes liés à
l’environnement, les agissements des salariés de l’entreprise, etc.
Que l’on soit en mesure ou non d’anticiper une crise online, une fois que
celle-ci éclate, il faut savoir faire preuve de réactivité et de cohérence dans
les messages diffusés. Nous allons voir ci-dessous de quelle manière l’impact
d’une crise peut décroître. Nous préciserons ici que les 3 stratégies abordées
sont des solutions génériques, car chaque crise est différente de par son
environnement, son contexte, etc. et chaque crise ne s’aborde pas de la
même façon.
Il est indéniable que plus une entreprise met du temps à répondre, plus les
individus se posent des questions à son sujet. Le temps de réponse de
l’entreprise est le meilleur moyen de montrer que la crise est sous contrôle.
Bien que le web en temps réel fasse peur dans ce genre de circonstances, il
faut en faire une arme redoutable pour bénéficier d’un temps de réactivité à
forte valeur ajoutée.
Pour ce faire, les moyens à disposition d’une entreprise sont multiples et les
médias sociaux sont de loin les outils les plus puissants pour donner des
34
réponses en temps réel. Voici une liste non-exhaustive d’outils qui permettent
de bénéficier d’une importante réactivité :
• Facebook : l’actualisation régulière des statuts de la fan page et la
possibilité de répondre directement aux questions est un véritable
atout.
• Twitter : l’apparition instantanée des tweets dans le fil permet d’attirer
l’attention et le format du tweet (140 lettres maximum) permet de
diffuser des messages clairs et concis qui pourront ensuite être
retweetés.
• Le blog de l’entreprise : si une entreprise dispose d’un blog, mettre à
jour les billets du blog doit faire partie des premiers réflexes à avoir.
L’éclatement d’une crise incite souvent les internautes à faire une
recherche sur les moteurs de recherche à ce sujet et l’actualisation du
blog permet de faire remonter un lien dans les résultats de recherche
affichant des informations fiables sur la crise.
• Une plateforme de questions/réponses : Bien souvent, les pages
Facebook et les profils Twitter sont pris d’assaut par les internautes en
période de crise. Il serait intéressant d’élaborer une plateforme de
questions/réponses dédiée à la crise en cours sur laquelle les
internautes pourraient être redirigés. Cela évite que la page Facebook
ou le profil Twitter soit noyé sous les questions et les commentaires
liés à la crise et de conserver un espace de communication intact.
La capacité de répondre en temps réel face à une crise online ne peut être
opérationnelle que si une personne est en charge de diffuser des messages
sur le web. C’est pourquoi il est indispensable que l’entreprise soit la seule et
unique source d’information pour regagner la confiance et montrer une image
forte malgré la crise.
35
Voici 4 étapes à suivre dans le cadre de la gestion d’une crise via les médias
sociaux :
• Analyser l’origine de la crise : analyser les facteurs qui ont
déclenché la crise permet d’avoir une meilleure vision d’ensemble sur
la situation. Cette analyse permettra d’amorcer les actions à mettre en
place pour comprendre dans quel contexte la crise est apparue et faire
de cette crise (si possible) quelque chose de positif.
• Préparer un plan d’action : après avoir fait le point sur les origines de
la crise et identifié le problème, il faut déterminer le ton et le
vocabulaire à employer, ainsi que les messages précis à diffuser. Les
actions à mener découleront logiquement de cette première approche.
• Réagir aux questions sans attendre : en réagissant le plus
rapidement possible et en suivant précisément le plan d’action établi, le
bad buzz médiatique pourra avoir des chances d’être évité.
• Se montrer persévérant face aux internautes : un billet de blog, un
tweet, un statut Facebook : cela n’est pas suffisant pour calmer les
internautes. Être persévérant, c’est être capable de répondre à chaque
internaute individuellement et de maintenir une mise à jour constante
sur le web de l’avancée du problème.
Une fois que les détracteurs ont été identifiés, il ne faut pas laisser leurs
messages sans réponse. Il est toutefois préférable de discuter avec eux dans
un espace de discussion clos pour éviter de trop répandre les messages liés
au problème sur des réseaux sociaux visibles par tous.
Il est également important de ne pas délaisser les ambassadeurs de la
marque. Les messages des détracteurs vont semer le doute dans leur esprit
et les interrogations ne vont pas tarder à arriver. Pour anticiper ces
interrogations, il est indispensable de tenir au courant de la situation et de ne
pas mettre de côté les ambassadeurs car leur rôle peut les impliquer dans la
crise et les amener à endosser un rôle de défenseur.
36
De manière générale, interagir avec les internautes, et plus particulièrement
avec les détracteurs, pendant une crise online est une bonne chose, encore
faut-il être honnête dans son discours. Arranger la réalité ou omettre de parler
d’informations importantes ne sont pas là de bonnes idées.
Pour mettre en place cette stratégie de la transparence, il est important de
continuer à favoriser la mise à jour de la fan page Facebook, le profil Twitter,
le blog de l’entreprise, les différents sites web de l’entreprise, dont le dark
site. Diffuser des contenus permettant de comprendre ce qui se passe
montre que la situation est sous contrôle et diffuser ces contenus sans trop
attendre ne donne pas l’impression qu’il faille trop réfléchir à la formulation
des messages.
Afin de tirer des leçons d’une crise online, il est important qu’une entreprise
soit en mesure de reconstruire sa E-réputation en sortie de crise. Grâce à ce
dernier objectif, nous allons voir de quelle manière une entreprise peut
retrouver une image positive auprès de sa cible et reconquérir leur fidélité.
37
- Organiser des entretiens individuels : Pour savoir ce que ressentent
les employés d’une entreprise à la suite d’une crise, il est important de
se montrer à leur écoute pour répondre à certaines interrogations
persistantes et de les laisser s’exprimer librement ou d’apporter des
idées relatives à la crise qui vient de se produire.
- Analyser les propos véhiculés sur les médias sociaux : Analyser
ces propos permet de comprendre les pensées et les points de vue de
chacun dans le cadre des représentations sur les médias sociaux. En
se focalisant sur ce que disent les internautes sur les blogs, les forums,
les réseaux sociaux, etc, cela permet d’une certaine manière
d’analyser la perception de la situation par les uns et les autres.
L’organisation de sondages à destination des internautes pourrait être
également une manière plus directe de recueillir leurs idées profondes
vis-à-vis de la crise.
Une cartographie des risques évolue au fil du temps et toute les entreprises
souhaitant être vigilantes sur ce point établissent une cartographie des
risques en amont d’une crise pour voir de quelle manière l’entreprise peut être
impactée par une crise. Attention, cependant, à la terminologie « cartographie
des crises » qui fait également référence à des risques au sens plus large
(par exemple un risque stratégique), il s’agit ici d’une cartographie des risques
de crise.
38
La réalisation d’une cartographie s’articule autour de 6 étapes importantes :
- la détection des risques par le biais d’un examen sur la gestion et le
fonctionnement de l’entreprise
- la vérification de la pertinence
- l’évaluation et la hiérarchisation des risques
- la détermination du traitement des risques (comment en diminuer
l’impact ou comment s’en accommoder ?)
- la mise en œuvre du traitement
- le contrôle du traitement
La difficulté de mettre à jour cette cartographie des risques réside dans le fait
que des risques nouveaux surviennent constamment ou des risques déjà
existants se transforment à cause de l’influence exercée par les médias
sociaux.
L’important pour une entreprise qui sort d’une crise est de savoir tirer des
leçons de ce qu’elle a vécu pour pouvoir anticiper la suite et ne pas répéter
les mêmes erreurs. Il est donc indispensable après avoir dressé un bilan de
son E-réputation et réalisé une nouvelle cartographie des risques de prendre
39
en considération certains éléments clés à améliorer pour une meilleure
gestion de crise.
40
Conclusion
Savoir gérer son E-réputation peut être une véritable valeur ajoutée pour
toute entreprise souhaitant sortir du lot en mettant en place une stratégie
SMO 29 solide et ingénieuse car la puissance d’Internet peut apporter de
nombreux bénéfices. L’enjeu principal est de savoir rester attentif à ce qui se
passe sur Internet et d’éviter les débordements.
Il serait dommage de se priver d’Internet par peur d’être submergé par des
conversations qui pourraient s’avérer négatives concernant un produit ou un
service que propose une entreprise. L’important est de savoir anticiper et
prévoir la stratégie adéquate pour provoquer le buzz sur la toile, car malgré
les idées préconçues, Internet est un formidable outil pour faire parler de son
entreprise par le biais d’une campagne originale et surprenante et intégrer à
son plan stratégique la communication digitale de demain.
29
Voir définition dans le glossaire page 43
41
Sommaire des annexes
Glossaire 43
Bibliographie 44
42
Glossaire
Pure player : Un pure player est une entreprise dont l’activité existe
exclusivement sur Internet.
Stratégie SMO : Une stratégie SMO (Social Media Optimization) est une
stratégie visant à attirer les internautes sur des sites web grâce à des
opérations menées sur les réseaux sociaux.
43
Bibliographie
• Ouvrages :
LAURENT, François, BEAUVIEUX, Alain, Les médias sociaux sans bla bla,
2012, Editions Kawa, 119 pages.
• Webographie / Blogs :
44
Camille Jourdain : http://www.camillejourdain.fr/
• Livres blancs :
• Etudes :
45
• Articles de presse en ligne :
46
TRECOURT, Fabien, « Comment défendre sa réputation sur le Net », in Ca
m'intéresse, Août 2011
47
FICHE DE LECTURE N°1
48
Chapitre 4 : Agir et réagir à l'ère du buzz :
=> Anticiper les menaces sur le web et adapter sa réponse par rapport à
l'attaque
=> Faire preuve d'empathie en cas de crise
=> Exposer publiquement la rumeur afin de la vaincre
=> Multiplier les sources, les témoignages pour apporter des preuves
=> Utiliser le buzz dans le but de créer quelque chose de nouveau, diffuser un
message surprenant, etc
=> Développer un réseau grâce aux relations publiques online
=> Vérifier et analyser les informations pour éviter toute manipulation de
l'opinion
49
FICHE DE LECTURE N°2
50
Chapitre 3 : Les systèmes de recommandation et de réputation :
=> Importance de créer des indices de confiance pour que l'homme échange
=> Evolution du système des recommandations = l'activité et le profil social
des internautes est pris en compte
=> Intégration des réseaux sociaux aux moteurs de recherche = apparition
sur la page de résultats
=> Réseaux sociaux = acteurs sur la confiance
=> Deux critères fondamentaux pour l'E-réputation = recommandations par
les membres d'une communauté et visibilité sur les moteurs de recherche
=> Curation ++ = sélection d'informations produites par les individus, les
blogueurs et les médias
=> Réseaux sociaux + systèmes de recommandation et de réputation =
valeur sociale et commerciale aux comportements des internautes
=> People Index = valorisation des individus les plus engagés et apport de
crédibilité à leurs contributions sur les réseaux sociaux
51
=> Mauvaise réputation d'une personne peut affecter la réputation de
l'entreprise ++
=> Attention à la création de mouvements contestataires sur Internet = plus
grande exposition pendant une crise
=> Degré de gravité différent selon les situations de crise = impact dans le
monde digital pas toujours le même
52
Compilation d’articles de presse papier
53
TRECOURT, Fabien, « Soignez votre e-réputation », in Centpourcentpme,
Juin 2011
54
BAINIER, Corentin, « L'Internet, canal de la réclamation client », in Les
Echos, Octobre 2010
55
ANIZON, Emmanuelle, « Internet, réputation et droit à l'oubli », in Télérama,
Octobre 2010
56
CHESNEL, Sandrine, « Soignez sa e-réputation », in L'express, Octobre 2009
57
MAUGER, Léna, « Les nettoyeurs du net », in M Le magazine, Novembre
2011
58
RAULINE, Nicolas, « Apprendre à gérer sa e-réputation », in Les Echos,
Octobre 2010
59
« Reputation Squad assure l'image des internautes », in Les Echos, Octobre
2011
60
Présentation du directeur de mémoire
61
Justification du choix des experts interviewés
Le but de cette interview était de voir sous quels angles le rôle de community
manager était abordé chez l’annonceur sans faire appel à un prestataire
extérieur pour l’élaboration du plan stratégique dédié aux médias sociaux.
62
Interview d’expert N°1
Maëlle Garrido – Consultante senior RP, Oxygen
1 - Aider les entreprises à gérer leur réputation est l'une des missions
importantes d'une consultante RP, quelle évolution as-tu pu constater
au niveau de la demande des entreprises par rapport à la gestion de leur
réputation online ?
Nous avons développé un intérêt pour les réseaux sociaux avant même que
nos clients ne s'y intéressent et nous avons recruté 2 community managers et
organisé des formations internes pour nous familiariser avec les outils propres
à la communication digitale. Nous voulons comprendre l'utilisation de ces
outils afin de pouvoir conseiller nos clients sur la stratégie à mettre en place.
Nous avons également créé une newsletter dédiée au buzz qui s'appelle
"Oxybuzz". Cette newsletter nous permet de mettre en avant notre niveau
d'expertise. Nous disposons également de plusieurs fils Twitter ayant chacun
une thématique différente, comme par exemple "Oxygen Lifestyle" ou
"Oxygen Entertainment". De ce fait, il est plus facile de s'y retrouver puisque
les informations sont triées.
Je pense que le web est une opportunité pour la réputation d'une entreprise,
mais il faut garder à l'esprit qu'il s'agit d'une opportunité contrôlée. Il faut être
sûr d'avoir des messages clés à délivrer et qu'il y ait une stratégie pour
contrôler les messages. Le web est par définition un outil d'interactivité et les
63
entreprises se doivent d'adopter une stratégie de transparence car elles ne
peuvent pas tout contrôler.
Les entreprises qui s'intéressent aux usages d'Internet pour avoir une bonne
réputation sont forcément tentées de s'informer sur les possibilités de se faire
connaître par le biais de ce média. En plus, le web est réellement un sujet
porteur, il y a énormément d'articles de presse qui sont publiés à ce sujet et il
existe désormais beaucoup d'acteurs qui proposent d'accompagner les
entreprises dans leur stratégie de communication online.
Les entreprises ont mis du temps à venir sur les réseaux sociaux car elles
considéraient ce type de moyen comme étant potentiellement dangereux pour
leur image en cas de crise online. Les entreprises ont peur de la critique,
d'autant plus qu'elles ont été témoins de mauvais exemples de stratégie,
comme par exemple avec le cas du logo GAP ou le cas Cora, mais elles se
sont rendues compte petit à petit qu'elles pouvaient être aidées par des
agences de communication digitale et qu'elles pouvaient utiliser des outils de
modération. Il est par exemple possible de créer une charte de réseaux
sociaux qui spécifie quel type de message peut être publié. Ainsi, les
internautes peuvent publier des messages en toute connaissance de cause.
Mais bien évidemment, on ne peut pas tout modérer par le biais d'une charte,
il faut savoir accepter les messages négatifs et les traiter avec habileté.
6 - Crois-tu qu'une entreprise puisse redorer son image suite à une crise
online, sachant que sur le web, les traces de cette crise ne s'effaceront
jamais ?
Une fois, nous avons envoyé un produit high tech à un journaliste pour qu'il le
teste. Il se trouve que le produit était défaillant et qu'au moment de son
utilisation, celui-ci s'est enflammé. Le client a demandé au journaliste de se
64
taire à ce sujet et de ne pas publier son article. Le journaliste ne l'a pas
écouté et en à peine quelques heures l'article a été relayé sur plein de blogs,
il y a eu un torrent de commentaires et ça s'est rapidement transformé en
crise. Nous sommes alors intervenus et avons conseillé à notre client de
reconnaître que le produit était défaillant, que le reste de la chaîne serait
recontrôlé et qu'il restait à la disposition de ses clients pour en discuter.
65
Interview d'expert N°2
Justine Vernotte - community manager, Blue Boat
L'agence Blue Boat est une agence située à Mulhouse et spécialisée dans
l’E-réputation, le community management et la veille.
Justine Vernotte y exerce la profession de community manager depuis
octobre 2011.
J’ai préféré une agence spécialisée parce que j’étais sûre ainsi d’avoir des
personnes sur lesquelles m’appuyer. J’ai été en stage dans une agence dite
360°, et j’ai vu une chose qui m’avait gênée : le manque de spécialisation
justement. On ne faisait du community management qu’en surface, on ne
survolait que ce que peut faire un community manager. En bref, j’ai été
cantonnée à remplir une base de données d’emails et écrire un courrier type
à envoyer à tous.
Là, en entrant dans une agence spécialisée dans l’e-reputation, on a un
travail bien plus précis et des stratégies entièrement pensées au travail de
community management. De plus, mes collègues étant tous community
managers, s’il m’arrive un pépin, nous pouvons tous réfléchir ensemble
dessus. Je ne suis pas seule.
Il y a aussi un autre point beaucoup moins glorieux… même si j’avais voulu
chercher une agence 360°, elles se font rares dans le coin.
Au début, de peur de ne pas trouver (étant un emploi tout de même très jeune
et « spécifique »), je visais assez large, mais toujours dans mon domaine.
Rédactrice, référenceur, community manager, voire chargée de
communication junior ! Mais mon but principal était vraiment de trouver un
emploi de community manager, car c’est l’aspect de la communication dans
laquelle je me sens la plus à l’aise et qui me correspond au mieux.
Actuellement, le plus important dans mon cas est de fournir du contenu aux
clients : beaucoup ont des blogs, sans avoir le temps de s’en occuper. Je
crée des articles pour eux suivant leur cible et partage ces billets un
maximum.
Ensuite, je fais des interventions sur forum, blog et mail sous leur nom. Nous
avons un pôle veille qui nous fournit des sites où il est intéressant de
participer, et je vais ajouter ma petite pierre au débat.
66
4 - D'après vous, quelles sont les compétences requises pour exercer le
métier de community manager ?
67
Là-dessus, je ne peux qu’espérer que le métier continue à évoluer (en bien !).
Je suis heureuse de savoir que de plus en plus d’entreprises demandent des
community managers, mais j’espère que l’idée que les entreprises ont du
métier s’améliore. A ce jour, elles sont encore nombreuses à penser qu’un
stagiaire suffit. Les entreprises ne se rendent pas compte que le community
managment peut avoir des répercussions incroyables sur leur image ou leur
chiffre d’affaires. Laisser un stagiaire seul sur un projet, ça n’apporte ni à
l’entreprise, ni au stagiaire. Lui n’apprendra pas grand-chose et l’entreprise
prend de gros risques en cas de crise. Il ne suffit pas de poster un ou deux
messages sur facebook, il y a un gros travail en amont. C’est cela qui me fait
peur : les entreprises veulent de plus en plus recruter des community
managers, parce que c’est à la mode, sans en comprendre le réel intérêt ou
le mode de fonctionnement.
Aussi, j’espère que la marge d’actions des community managers s’agrandira.
Combien de fois ai-je vu des patrons qui ne laissaient à leur community
manager que peu de manœuvres. Le nombre de possibilité est infini, mais si
vous n’avez pas carte blanche et que chacune de vos actions doit être validée
préalablement, cela prend un temps fou et vous devenez moins performant.
Je n’ai pas d’idée précise sur ce que va devenir le community management,
mais j’ai des espérances.
Indispensable, non. Mais y jeter un coup d’œil de temps en temps oui. En fait,
tout est relatif aux envies de l’entreprise. Je doute par exemple que le
boucher du coin en ait besoin. Mais si vous voulez acquérir une notoriété très
grande, qui dépasse votre quartier (je parle là d’un niveau au moins régional),
le community manager peut être intéressant. De la même façon, si vous avez
déjà une notoriété existante, la faire gérer par quelqu’un peut vous être
bénéfique. C’est encore plus le cas si vous faites du e-commerce, qui selon
moi est le domaine qui a le plus besoin d’un community manager. Après, une
petite entreprise qui n’a pas envie d’accroître son rayon d’action n’en a pas
réellement besoin. Mais elle ferait bien de jeter un œil sur internet, voir s’il ne
se dit rien sur elle. On peut avoir des surprises !
68
Ensuite, vient la phase de conversation avec les personnes offusquées. Allez
sur le canal de discussions où la polémique fait le plus rage (en général
facebook), et présentez y vos excuses, c’est la moindre des politesses. Nier
est aussi une mauvaise idée, si la faute vous revient, avouez-le.
Enfin, suivant la faute, il faut bien sûr trouver une solution. Certaines marques
arrivent même à rebondir sur leur badbuzz pour en faire un buzz positif
(récemment la redoute).
69
Interview d’expert N°3
Olivier Bourgeois – Community manager, Rouen Business School
En juin 2009, nous avons lancé notre nouveau site internet pour le
changement du nom de l’école et à la fin de l’année, nous nous sommes
lancés sur Facebook et Twitter afin de rassembler les interactions concernant
l’école sur ces 2 pages. Nous nous sommes rendus compte que, par
exemple, Twitter était un très bon outil pour rendre les sujets de nos
enseignants-chercheurs visibles sur le web. Grâce aux hashtags, les
internautes intéressés par les sujets des enseignants-chercheurs s’y
retrouvent facilement. De plus, de nombreux journalistes vont sur Twitter et
cela peut générer de nouveaux contacts.
70
En dehors de Facebook et de Twitter, nous avons également une chaîne
YouTube qui, elle, existe depuis fin 2008. Il n’y a pas beaucoup d’abonnés,
mais 30 000 vues en tout, ce qui est plutôt bien.
Nous utilisons très peu Google+ qui génère peu d’interactions. De plus, il n’y
a pas d’intérêt à diffuser plusieurs fois le même message sur différents
réseaux sociaux.
Nous ciblons avant tout les diplômés, les étudiants, le corps professoral, mais
aussi les candidats prospects. Nous nous intéressons également de près à
nos concurrents. Les réseaux sociaux sont un bon outil de veille pour être au
courant de ce qui se passe chez les autres.
Au tout début, il n’était pas possible de poster des messages sur le mur
Facebook de Rouen Business School, ni même de commenter. Après avoir
réalisé un benchmark pour savoir comment les autres écoles de commerce
géraient leurs pages Facebook, nous en avons conclu qu’il était préférable de
s’ouvrir à l’interaction. Depuis l’ouverture de la page Facebook, nous n’avons
eu qu’une dizaine de commentaires négatifs. Nous n’avons pas eu de
problème majeur sur Facebook. Lorsqu’un commentaire négatif était publié
sur Facebook, je menais mon enquête pour savoir qui était l’émetteur. J’en
informais la directrice de la communication et l’association des diplômés. S’il
s’agissait d’un étudiant, je rapportais l’information au responsable du
programme concerné. Une fois, un diplômé a écrit sur la page Facebook de
Rouen Business School que nous ne valions pas mieux qu’Euromed. J’ai fait
une recherche sur son cursus et j’ai ensuite pris contact avec lui via un
message privé. Je lui ai fais comprendre que son point de vue était le
bienvenue et qu’il avait le droit de l’exprimer ici car nous prenons en compte
tous les commentaires, bons ou mauvais.
Nous n’avons jamais censuré les messages des internautes, qu’ils soient
positifs ou négatifs. Censurer ne sert à rien et cela vous ferme les portes de
l’interaction.
71
6- Si demain Rouen Business School est la cible d’une crise online, de
quelle manière comptes-tu procéder ? Un scénario est-il prévu ?
72
Questionnaire de la première enquête terrain
1) Parmi les médias sociaux cités ci-dessous, lequel utilisez-vous le plus pour
vous exprimer ?
□ Facebook
□ Twitter
□ Blog
□ Forum
□ Autre
4) Si oui, lesquelles ?
6) Si oui, lesquelles ?
8) Pour vous faire votre propre opinion, allez-vous lire les commentaires des
internautes ?
□ Oui
□ Non
73
10) Avez-vous plutôt tendance à croire les messages que diffusent une
entreprise sur elle sur Internet ou ce que vont dire les internautes sur cette
entreprise ?
□ Je crois l'entreprise
□ Je crois les internautes
□ Je crois les deux
□ Je ne crois aucun des deux
11) Avez-vous plutôt tendance à faire confiance aux médias traditionnels (TV,
radio, presse écrite) ou à Internet ?
□ Je fais confiance aux médias traditionnels
□ Je fais confiance à Internet
□ Je fais confiance aux deux
□ Je ne fais confiance à aucun média
12) Sexe :
□ Homme
□ Femme
15) Êtes-vous :
□ Urbain
□ Péri-urbain
□ Rural
74
Résultats de la première enquête terrain
75
76
77
78
79
Analyse de la première enquête terrain
51% des répondants suivent les fan pages de leurs marques préférées contre
49% :
- Les femmes sont 27% à suivre les fan pages contre 24% d’hommes
- Les 19-24 ans sont 28% à suivre les fan pages contre 17% des 25-34
ans, 5% des 35 ans et + et 1% des 15-18 ans
- Les étudiants sont 19% à suivre les fan pages contre 17% d’employés,
7% de cadres, 5% d’artisan-commerçants, 2% de la profession libérale
et 1% pour les demandeurs d’emploi
- Les personnes vivant en milieu urbain sont 46% à suivre les fan pages
contre 3% vivant en milieu péri-urbain et 2% en milieu rural.
Les 3 marques les plus citées sont la Fnac (5 fois), Apple (5 fois) et Free (4
fois).
5 catégories se sont également distinguées parmi les marques citées :
- l’automobile : Renault, Peugeot et Citroën
- le luxe : LVMH, Chanel et Yves Saint-Laurent
- la mode : New Look, H&M, Promod, Mango et La Redoute
80
- la grande consommation : Coca Cola, Oasis, Orangina, Michel et
Augustin.
Les agences de communication et de publicité, telles que Léo Burnett, TBWA,
Publicis, EURO RSCG ont également été citées.
77% des répondants ne suivent pas leurs marques préférées sur Twitter.
Cette tendance s’explique par le faible pourcentage de répondants utilisant
Twitter comme média social pour interagir avec autrui qui s’élève à seulement
23%. Parmi les 23% à suivre leurs marques préférées sur Twitter, on
retrouve :
- 12% de femmes contre 11% d’hommes
- 11% de 19-24 ans contre 8% de 25-34 ans, 3% de 35 ans et + et 1%
de 15-18 ans
- 9% d’étudiants contre 8% de cadres, 4% d’employés et 2% de la
profession libérale
- 22% vivant en milieu urbain et 1% en milieu péri-urbain.
Les marques les plus citées sont la Fnac (3 fois), Google (4 fois), Apple (6
fois) et Free (3 fois). Les agences de communication et de publicité restent
également très présentes.
89% des répondants se font leur opinion par rapport aux commentaires
laissées sur Internet avec :
- 49% de femmes contre 40% d’hommes
- 40% de 19-24 ans contre 32% de 25-34 ans, 15% de 35 ans et + et 2%
de 15-18 ans
- 32% d’employés contre 31% d’étudiants, 10% d’artisan-commerçants,
8% de cadres, 6% de demandeurs d’emploi et 2% de la profession
libérale
- 79% vivent en milieu urbain contre 7% en milieu péri-urbain et 3% en
milieu rural.
81
Parmi les 47% qui ont besoin de 3 à 4 opinions, il y a :
- 27% d’hommes contre 20% de femmes
- 22% de 25-34 ans contre 19% de 19-24 ans et 6% de 35 ans et +
- 21% d’employés contre 11% d’étudiants, 8% d’artisan-commerçants,
4% de demandeurs d’emploi, 2% de cadres et 1% de la profession
libérale
- 39% vivent en milieu urbain contre 5% en milieu péri-urbain et 3% en
milieu rural.
41% des répondants font confiance à la fois aux propos de l’entreprise et des
internautes sur Internet. On constate tout de même que 36% des répondants
croient uniquement les internautes.
Parmi les 41% qui font confiance aux propos de l’entreprise et des internautes
sur Internet, nous avons :
- 26% de femmes contre 15% d’hommes
- 18% de 19-24 ans contre 12% de 25-34 ans, 10% de 35 ans et + et 1%
de 15-18 ans
- 13% d’étudiants contre 11% d’employés, 6% de cadres, 5% de
demandeurs d’emploi, 4% d’artisan-commerçants et 2% de la
profession libérale
- 38% vivent en milieu urbain contre 2% en milieu péri-urbain et 1% en
milieu rural.
82
Questionnaire de la deuxième enquête terrain
4) Si oui, lesquelles ?
7) Pour vous faire votre propre opinion, allez-vous lire les commentaires des
internautes ?
□ Oui
□ Non
83
9) De combien d'avis d'internautes avez-vous besoin pour vérifier une
information afin de vous faire votre propre opinion ?
□2
□ 3-4
□ 5-6
10) Sexe :
□ Homme
□ Femme
84
Résultats de la deuxième enquête terrain
85
86
87
88
89
Analyse de la deuxième enquête terrain
Facebook est à 96% le réseau social le plus utilisé. Les tendances principales
sont les suivantes :
- 53% de femmes contre 43% d’hommes
- 49% de 19-25 ans contre 40% de 25-34 ans, 6% de 35 ans et + et 1%
de 15-18 ans
- 41% d’employés contre 31% d’étudiants, 11% de cadres, 7% de
commerçants et 6% de demandeurs d’emploi
- 90% vivent en milieu urbain contre 6% en milieu rural.
Les raisons qui motivent les internautes à utiliser Facebook sont des raisons
personnelles à 95%, avec :
- 52% de femmes contre 43% d’hommes
- 50% de 19-24 ans contre 38% de 25-34 ans, 6% de 35 ans et + et 1%
de 15-18 ans
- 41% d’employés contre 31% d’étudiants, 11% de cadres, 6% de
commerçants et 6% de demandeurs d’emploi
- 91% vivent en milieu urbain contre 4% en milieu rural.
Les marques sont suivies sur les réseaux sociaux à 55% (contre 45%). Parmi
les 55% des répondants qui suivent leurs marques préférées sur les réseaux
sociaux, nous avons :
- 28% d’hommes contre 27% de femmes
- 30% de 25-34 ans contre 25% de 19-24 ans
- 26% d’employés contre 13% d’étudiants, 8% de cadres, 6% de
commerçants et 2% de demandeurs d’emploi
- 53% vivent en milieu urbain et 2% en milieu rural.
Les marques les plus souvent citées sont : Apple (11 fois), Promod (3 fois),
Oasis (3 fois), Nike (3 fois) et Coca Cola (4 fois).
2 catégories se distinguent particulièrement avec :
- la mode : New Look, Promod, H&M, Zara, Mango, Sarenza, Princesse
TamTam, etc.
90
- la grande consommation : Oasis, Coca Cola, Red Bull, Michel et
Augustin, Milka, Dragibus, etc.
44% des répondants vont exprimer leur mécontentement s’ils ont été déçus
par un produit, contre 56% qui ne le feront pas. Parmi les répondants qui vont
exprimer leur mécontentement, on peut compter :
- 23% d’hommes contre 21% de femmes
- 24% de 25-34 ans contre 18% de 19-24 ans et 2% de 35 ans et +
- 23% d’employés contre 6% d’étudiants, 6% de cadres, 5% de
commerçants et 4% de demandeurs d’emploi
- 43% vivent en milieu urbain et 1% en milieu rural.
43% des répondants exprimeront leur satisfaction sur les réseaux sociaux
s’ils ont été contents d’un produit, contre 57% qui ne le feront pas. Parmi les
répondants qui exprimeront leur satisfaction, on peut compter :
- 22% de femmes contre 21% d’hommes
- 22% de 25-34 ans contre 19% de 19-24 ans et 2% de 35 ans et +
- 21% d’employés contre 8% d’étudiants, 5% de cadres, 5% de
commerçants et 4% de demandeurs d’emploi
- 41% vivent en milieu urbain et 2% en milieu rural.
90% des répondants font confiance aux commentaires laissés par les
internautes. Sur ces 90%, il y a :
- 46% de femmes contre 44% d’hommes
- 44% de 19-24 ans contre 41% de 25-34 ans, 4% de 35 ans et + et 1%
de 15-18 ans
- 39% d’employés contre 28% d’étudiants, 11% de cadres, 6% de
commerçants et 6% de demandeurs d’emploi
- 86% vivent en milieu urbain et 4% en milieu rural.
83% des répondants sont influencés par les commentaires négatifs. Cela
prouve que les commentaires négatifs peuvent altérer l’E-réputation d’une
entreprise. Parmi ces 83 répondants, on constate qu’il y a :
- 42% de d’hommes contre 41% de femmes
- 39% de 19-24 ans et 39% de 25-34 ans contre 5% de 35 ans et +
- 36% d’employés contre 24% d’étudiants, 10% de cadres, 7% de
commerçants et 6% de demandeurs d’emploi
- 78% vivent en milieu urbain contre 5% en milieu rural.
Pour finir, 54% des répondants ont besoin de 5 à 6 opinions pour faire
confiance. Ce pourcentage est représenté par :
- 37% de femmes contre 17% d’hommes
- 33% de 19-24 ans contre 19% de 25-34 ans, 1% de 15-18 ans et 1%
de 35 ans et +
- 23% d’étudiants contre 19% d’employés, 7% de cadres, 4% de
demandeurs d’emploi et 1% de commerçants.
- 52% vivent en milieu urbain et 2% en milieu rural.
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