Fondamentaux Du Droit
Fondamentaux Du Droit
Fondamentaux Du Droit
Niveau L
150 h de cours
FONDAMENTAUX
14 ECTS – Coeff. 1 DU DROIT 1
5e éd.
2020
2021
5e éd.
2020-2021
À jour du programme du
DCG et de son nouvel environ- Laetitia
nement pédagogique (compé-
tences attendues, savoirs asso- Simonet
ciés, guides pédagogiques), la
nouvelle collection Carrés DCG
est professeure agrégée
Laetitia Simonet
FONDAMENTAUX DU DROIT
d’économie-gestion et
vous permet d’apprendre effi- enseigne l’UE 1 en classes
cacement votre cours et d’être préparatoires au DCG.
prêt le jour de l’épreuve ! Elle est correctrice aux
examens DCG et DSCG.
FONDAMENTAUX
Accessible et à jour, cet ouvrage est
un véritable manuel d’acquisition des
connaissances. Il contient : Ce livre est fait pour :
DU DROIT
• un cours développé de manière acces- – Candidats au DCG
sible et en conformité avec le nouveau et au DSCG
programme ;
• des éléments visuels pour comprendre
plus facilement et mieux mémoriser ;
– Étudiants de l’INTEC
– Étudiants de l’enseignement Cours et applications corrigées
supérieur de gestion
• des exemples et des applications
Laetitia Simonet
– Étudiants des licences
corrigées ; économie-gestion et des
• un cas final conforme à l’épreuve de licences professionnelles
l’examen.
Prix : 26,50 €
ISBN 978-2-297-09148-0
www.gualino.fr
1 5e éd.
2020-2021
Laetitia Simonet
FONDAMENTAUX
DU DROIT
Laetitia Simonet est professeure agrégée d’économie-gestion et enseigne l’UE 1 en classes
préparatoires au DCG. Elle est correctrice aux examens DCG et DSCG.
4
UE 1 - FONDAMENTAUX DU DROIT
5
UE 1 - FONDAMENTAUX DU DROIT
6
UE 1 - FONDAMENTAUX DU DROIT
7
UE 1 - FONDAMENTAUX DU DROIT
2.5 - La propriété
Sens et portée de l’étude : Le droit de propriété est le plus complet des droits réels. Il donne la possibilité de tirer de la chose
toutes les utilités dont elle est susceptible.
Le droit de propriété satisfait aux intérêts individuels.
Toutefois, une partie de la doctrine considère que la propriété remplit aussi une fonction sociale qui fonde toutes les entorses
au droit de propriété.
Ces deux fonctions, à la fois compatibles et potentiellement contradictoires, imprègnent le droit positif de la propriété.
8
UE 1 - FONDAMENTAUX DU DROIT
9
UE 1 - FONDAMENTAUX DU DROIT
L’épreuve 1 Fondamentaux du droit est une épreuve écrite portant sur l’étude d’une ou de plusieurs situations pratiques et/ou
le commentaire d’un ou plusieurs documents et/ou une ou plusieurs questions.
Durée : 3 heures – Coefficient : 1
10
Sommaire
PARTIE
Introduction générale au droit
1
Chapitre 1 : Introduction 21
I. Les finalités du droit 21
II. La définition du droit 22
III. Les caractères de la règle de droit 22
A. Le caractère général et abstrait 22
B. Le caractère obligatoire 22
C. Le caractère contraignant 23
IV. Les branches du droit 24
A. La division droit privé et droit public 24
B. La division droit national et droit international 25
11
IV. Les modes de preuve 45
A. La preuve des actes et des faits juridiques 45
B. Les modes de preuve 46
12
F. La convention de procédure participative 88
II. Les règlements juridictionnels : l’arbitrage 88
A. Les domaines de l’arbitrage 88
B. La convention d’arbitrage 89
C. L’instance arbitrale 89
PARTIE
Les personnes et les biens
2
Chapitre 6 : Les personnes 97
I. La notion de personne juridique 97
A. L’utilité de la notion de personne juridique 97
B. La diversité des personnes juridiques 98
C. L’acquisition et la fin de la personnalité juridique 98
II. Les personnes physiques : éléments d’identification et capacité 99
A. Les éléments d’identification 99
B. La capacité juridique des personnes physiques 99
C. Les particularités liées aux mineurs 100
D. Les particularités liées aux majeurs protégés 102
III. Les personnes morales : éléments d’identification et capacité 104
A. Les différentes catégories de personnes morales 104
B. Les éléments d’identification de la personne morale 105
C. La capacité juridique des personnes morales 105
13
B. Le statut de commerçant 114
C. Les obligations du commerçant 115
V. Le statut d’entrepreneur individuel à responsabilité limitée 116
A. Les biens affectés 116
B. La publicité de l’affectation 116
C. Les obligations de l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée 116
D. Les effets de la déclaration d’affectation des biens 117
VI. L’incidence du régime matrimonial et du Pacs pour le commerçant 117
A. Les régimes matrimoniaux à conseiller au commerçant 117
B. Les régimes matrimoniaux à déconseiller au commerçant 118
VII. Le statut du conjoint du commerçant 119
A. Le statut du conjoint collaborateur 119
B. Le statut du conjoint salarié 119
C. Le statut du conjoint associé 119
14
B. Les droits patrimoniaux 134
C. Les dettes 135
III. Les aménagements du législateur : vers un patrimoine d’affectation 135
A. Les aménagements liés aux personnes 136
B. Les aménagements liés à la création d’entreprise 136
15
F. Le renouvellement du bail et l’indemnité d’éviction 162
G. Le droit de préférence en cas de vente du local loué 162
III. La propriété intellectuelle 165
A. La propriété industrielle 165
B. La propriété littéraire et artistique 169
PARTIE
L’entreprise et les contrats
3
Chapitre 12 : Théorie générale du contrat 175
I. Le contrat : définition et classification 175
A. La définition du contrat et la notion d’obligation 175
B. La classification du contrat 178
II. Les principes fondateurs du droit des contrats 179
A. La liberté contractuelle 179
B. Le consensualisme 180
III. La formation du contrat 180
A. La phase précontractuelle 180
B. La conclusion du contrat 182
C. Les conditions de validité des contrats 183
D. La sanction du non-respect des conditions de validité des contrats 184
IV. Les clauses contractuelles particulières 185
V. L’exécution du contrat 186
A. La force obligatoire des contrats 187
B. L’effet relatif des contrats 189
C. Les modalités d’exécution du contrat 190
VI. Les sanctions de l’inexécution du contrat 192
A. La mise en demeure préalable 192
B. La théorie du risque 193
C. Les sanctions destinées à faire exécuter le contrat 193
D. Les sanctions destinées à anéantir le contrat 194
E. La sanction destinée à réparer les conséquences préjudiciables
d’une inexécution contractuelle 195
16
Chapitre 13 : Les contrats de l’entreprise 205
I. Les contrats relatifs au fonds de commerce 205
A. Le contrat de location-gérance d’un fonds de commerce 205
B. Le contrat de vente d’un fonds de commerce 208
II. Le contrat de vente 214
A. Les conditions de formation du contrat de vente 214
B. Les effets du contrat de vente 216
III. Le contrat d’entreprise 222
A. La définition du contrat d’entreprise 222
B. Les conditions de formation du contrat d’entreprise 222
C. Les effets du contrat d’entreprise 223
IV. Les contrats de consommation 226
A. La notion de consommateur et de non-professionnel 227
B. Le contrat de consommation 227
C. Le contrat de crédit à la consommation 230
V. Le contrat de dépôt bancaire 234
A. Le droit au compte 234
B. La création du compte de dépôt bancaire 235
C. Le fonctionnement du compte de dépôt bancaire 236
D. La fermeture du compte bancaire 238
VI. Les contrats de crédit aux entreprises 238
A. Le contrat de prêt d’argent 238
B. Le crédit avec mobilisation de créances 239
C. Le crédit-bail 242
VII. Les sûretés 246
A. Les sûretés personnelles 246
B. Les sûretés réelles 248
PARTIE
L’entreprise et ses responsabilités
4
Chapitre 14 : L’entreprise et la responsabilité civile 257
I. La distinction entre responsabilité civile et responsabilité pénale 257
II. La distinction entre responsabilité civile contractuelle et extracontractuelle 258
A. La responsabilité civile contractuelle 258
B. La responsabilité civile extracontractuelle 258
17
III. Les possibilités de cumul des différents régimes de responsabilité 259
IV. Les conditions de mise en œuvre de la responsabilité civile extracontractuelle
et les causes d’exonération 260
A. Les conditions de mise en œuvre de la responsabilité civile extracontractuelle 260
B. Les causes d’exonération de la responsabilité civile extracontractuelle 262
V. Le régime spécifique de la responsabilité du fait des produits défectueux 263
A. La notion de produit défectueux et de producteur 263
B. La mise en œuvre de la responsabilité du producteur 263
C. L’exonération de la responsabilité du producteur 264
VI. Les spécificités de la réparation du préjudice environnemental 265
A. Le cadre juridique 265
B. La notion de préjudice écologique 265
C. L’action en réparation 266
18
PARTIE 1
INTRODUCTION
GÉNÉRALE
AU DROIT
Chapitre
INTRODUCTION 1
La règle de droit est une construction sociale qui évolue en fonction des besoins de la société : à travers
elle s’expriment certaines valeurs fondamentales. La règle de droit a pour objet de rendre possible la vie en
société. Pour ce faire, elle est aussi un instrument de contrainte.
La prise en compte des finalités du droit permet de comprendre le sens de la règle, de l’interpréter et
éventuellement d’en prévoir l’évolution.
Le droit distingue, classe et ordonne des situations données. En France, il repose sur une summa divisio
qui distingue droit public et droit privé. Le droit se différencie d’autres règles sociales telles que la morale
et l’éthique.
Ce chapitre vous permettra de développer les compétences attendues suivantes :
– Distinguer la règle de droit des autres règles de la vie sociale ;
– Identifier les branches du droit applicables à une situation donnée.
21
Partie 1 - Introduction générale au droit
La société, qui est en perpétuelle évolution, implique une adaptation constante du droit, ce qui conduit
à une multiplicité des règles. Le législateur tente d’œuvrer aujourd’hui pour une simplification du droit.
II La définition du droit
La diversité des finalités du droit explique que cette notion recouvre deux concepts distincts :
– le droit objectif, qui est l’ensemble des règles de conduite dans les rapports sociaux (ex. : les règles
issues du Code de la route) ;
– les droits subjectifs, qui sont les prérogatives dont peuvent se prévaloir les individus (sujets de droit)
dans leurs relations avec les personnes ou les choses (ex. : le droit de propriété).
B Le caractère obligatoire
La règle de droit s’impose aux individus. Toutefois, ce principe est à nuancer puisqu’il existe deux catégories
de règles juridiques, les règles impératives et les règles supplétives :
– les règles impératives sont les règles auxquelles les individus ne pourront jamais déroger. Ainsi,
l’article 6 du Code civil précise qu’« on ne peut déroger, par des conventions particulières, aux lois
qui intéressent l’ordre public et les bonnes mœurs » ;
– les règles supplétives sont les règles qui peuvent être écartées par la volonté d’un ou plusieurs
individus (ex. : deux commerçants peuvent, par voie d’accord, décider de ne pas saisir la justice en
cas de différends à naître entre eux et de recourir à un arbitre).
22
Chapitre 1 - Introduction
C Le caractère contraignant
À chaque règle de droit est attachée une sanction ou une contrainte qui viendra s’appliquer, par le biais
de l’autorité publique, en cas de non-respect de celle-ci. La sanction a d’abord pour objectif principal
d’être dissuasive. Lorsque la règle est transgressée, la sanction peut être soit civile, soit pénale, soit les
deux à la fois.
La sanction civile a pour objet :
– de contraindre une personne à s’exécuter (ex. : le versement d’une pension alimentaire) ;
– de mettre fin à un acte pris en violation de la loi (ex. : l’achat d’une maison par un mineur non
émancipé) ;
– d’obliger une personne à réparer le préjudice qu’elle a causé (ex. : l’indemnisation d’une victime
d’accident de la circulation).
La sanction pénale, elle, a pour objet la punition de celui qui a un comportement nuisible pour la société.
Ainsi, le vol est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
APPLICATION CORRIGÉE
Correction
Sanction civile : pension alimentaire, annulation d’un acte litigieux, dommages-intérêts, astreinte
Sanction pénale : amende, travaux d’intérêt général, emprisonnement
23