Cours N°10

Cours initiation à la rédaction du mémoire M2 2019/2020
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Université Abdel Hamid Ibn Badis Mostaganem
Faculté des sciences et de la technologie
Département de génie civil et d’architecture
Filière architecture et Urbanisme
Année universitaire 2019/2020
Matière : Initiation à la rédaction du mémoire de fin d’études de master en architecture
Cours N° 10 : Communicabilité d’un mémoire de fin

d’études de Master en architecture
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M.A DJERADI, chargé de la matière
Sommaire
Indexe des illustrations .......................................................................................................................3
I Impact d’Internet et de l’informatique ..............................................................................................4
II Bibliographie ....................................................................................................................................4
III Impact d’Internet sur le titre et le résumé .......................................................................................5
IV Impact de l’informatique sur la rédaction .......................................................................................5
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Indexe des illustrations

Tableau 1 : Effets d’Internet sur la recherche bibliographique. ............................................................4
Tableau 2 : Effet des outils informatiques sur la rédaction. .................................................................6
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Un mémoire de fin d’étude en master architecture (M.F.E.M.A) est avant tout,

l’apprenant l’oublie souvent, un outil de communication, c’est-à-dire un support qui permet
le transfert d’une information artistique, urbanistique et / ou architecturale, d’un individu vers
d’autres individus. L’efficacité de la communication va dépendre du contenu du mémoire, de
l’audience potentielle ou du public visé, ainsi que de la technologie de transfert de
l’information. Ce Cours décrit en premier lieu les changements des modes de recherche
bibliographique et de rédaction dus aux nouvelles technologies informatiques. Puis, elle
apprend à l’apprenant à focaliser son mémoire uniquement sur quelques informations
pertinentes.
I Impact d’Internet et de l’informatique

Depuis 1990 l’usage d’Internet et des nouvelles technologies informatiques est en train
de modifier profondément la science, notamment la conduite et l’orientation des travaux de
recherche, la recherche bibliographique et la communication des résultats.
II Bibliographie
Pour sa recherche bibliographique, l’apprenant assemblait auparavant les
connaissances pertinentes dans les bibliothèques en consultant les revues spécialisées (tableau
1). Aujourd’hui, il rassemble directement sur son ordinateur les publications d’intérêt en
effectuant une recherche par mots-clés avec Google scholar, Google.
Ce changement a pour conséquence majeure d’augmenter considérablement la
sélection des références pertinentes par le l’apprenant car la recherche par mots-clés sur
Internet livre souvent et en moins d’une seconde des milliers de références. Tandis
qu’auparavant l’apprenant avait un accès lent à un nombre limité de références dans une
bibliothèque. La visibilité des mémoires est également modifiée par les hyperliens.
Tableau 1 : Effets d’Internet sur la recherche bibliographique.
4
III Impact d’Internet sur le titre et le résumé

Paradoxalement, alors que l’apprenant avait auparavant immédiatement la vision de
l’ensemble du mémoire dans la version papier (titre, résumé, introduction…) il effectue
maintenant deux étapes de sélection avant de télécharger la référence complete. Dans un
premier temps, il sélectionne une vingtaine de titres pertinents parmi les milliers livrés par le
moteur de recherche. Puis, il examine les résumés pour sélectionner quatre ou cinq références
qu’il va télécharger et lire en entier. Cette double sélection a donc considérablement accru le
rôle du titre et du résumé qui vont constituer les deux premières barrières à franchir pour le
lecteur. Ce changement est accentué par le fait que le titre et le résumé sont toujours en accès
libre alors que l’ensemble du mémoire est souvent en accès restreint sur Internet. Les
conséquences pour la rédaction sont les suivantes :
 le titre doit être accessible à un lectorat assez large. Il doit
comporter des mots-clés assez généraux soulignant l’importance de la
thématique. Les mots-clés doivent si possible être placés au début du titre en
raison des méthodes de classements par les moteurs de recherche ;
 le résumé ne doit pas être trop court, en se limitant par exemple
à l’exposé des résultats. Il doit résumer l’ensemble du mémoire en décrivant
successivement : l’arrière-plan, les enjeux généraux et spécifiques, l’hypothèse
de travail en trois ou quatre phrases ; l’expérimental en deux à quatre phrases ;
et les un à trois résultats majeurs, leur nouveauté, leurs conséquences et
bénéfices en cinq ou six phrases.
IV Impact de l’informatique sur la rédaction

Avant 1990 et la généralisation de l’usage des ordinateurs, l’écriture du texte à la main
ou à la machine à écrire était lente (tableau 2).
La correction des textes était particulièrement laborieuse. Ceci obligeait l’auteur à bien
penser le contenu et l’enchaînement avant d’écrire. De même, les diverses illustrations était
conçues à l’avance car dessiner une figure à la main était très lent. L’avènement des
ordinateurs a indéniablement facilité la rédaction des textes et la conception des figures.
Néanmoins, elle a aussi accentué les défauts de dissertation des apprenants. En tant
qu’encadrant, j’assiste à une recrudescence de mémoires soumis présentant des défauts
inimaginables auparavant. Tout d’abord, au lieu d’écrire en paragraphes bien structurés, les
apprenants adoptent un style télégraphique et décousu qui résulte très probablement de la
fonction copier/coller. Il n’est plus rare de recevoir des soumissions avec un grand nombre de
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phrases seules. D’autre part, l’apparente facilité à dessiner des figures avec les logiciels a
provoqué quelques défauts majeurs, par exemple un trop grand nombre de graphes pour très
peu de texte. C’est une erreur typique du jeune l’apprenant en architecture qui va traduire en
figures toutes ses données au lieu de concevoir une seule figure focalisée sur le point nouveau
du mémoire. Enfin, et paradoxalement, malgré la facilité à manipuler les éléments des figures
avec l’informatique, les apprenants ne prennent plus le temps de corriger des erreurs basiques
comme le manque de lisibilité et de compréhension.
Tableau 2 : Effet des outils informatiques sur la rédaction.
6

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Indexe des illustrations

Un mémoire de fin d’étude en master architecture (M.F.E.M.A) est avant tout,

I Impact d’Internet et de l’informatique

Tableau 1 : Effets d’Internet sur la recherche bibliographique.

III Impact d’Internet sur le titre et le résumé

IV Impact de l’informatique sur la rédaction

Tableau 2 : Effet des outils informatiques sur la rédaction.

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