Fiche SA1 Col Citoyenne LA CELLULE FONDE L'UNITE ET LA DIVERSITE DU MONDE VIVANT-2
Fiche SA1 Col Citoyenne LA CELLULE FONDE L'UNITE ET LA DIVERSITE DU MONDE VIVANT-2
Fiche SA1 Col Citoyenne LA CELLULE FONDE L'UNITE ET LA DIVERSITE DU MONDE VIVANT-2
Copie a
été envoyée à l’Inspecteur pour avis. Vous voudrez revoir, corriger et orienter en fonction de votre classe. Pour d’éventuelles observations, vous
pouvez vous adresser au numéro whatsapp 95 40 89 94.
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S.A. N°1 : LA CELLULE FONDE L'UNITE ET LA DIVERSITE DU MONDE VIVANT
1- ELEMENTS DE PLANIFICATION :
1.1. Contenus de formation
1.1.2. Compétences
• Compétences transdisciplinaire n°6
Agir en consommateur averti par l’utilisation responsable de biens et services
• Compétence disciplinaire n°1
Élaborer une explication à des faits et des phénomènes naturels en mettant en œuvre les modes de raisonnement
propres aux Sciences de la Vie et de la Terre.
• Compétence disciplinaire n°2
Apprécier les apports des Sciences de la Vie et de la Terre à la compréhension du monde et à l’amélioration des
conditions de vie de l’humanité.
• Compétences transversales
N°1 : Exploiter l’information disponible
N°2 : Résoudre une situation problème
N°5 : Gérer ses apprentissages
N°6 : Travailler en coopération
N°8 : Communiquer de façon précise et appropriée
1.1.2. Connaissances notionnelles et techniques
1.2. Stratégies d’enseignements t/apprentissage :
Travail individuel, travail en groupe, travail collectif, recherche documentaire...
1.3. Durée : 10 semaines
1.4. Critères d’évaluation
- Pertinence de la démarche d’élaboration de l’explication
- Correction de l’explication élaborée
- Présentation correcte de la production.
1.5. Matériel : voir progression suggérée.
1.6 Documents de référence : PM
2. Déroulement
2.1. SITUATION DE DEPART
2.2. Tâche
Élaborer une explication aux problématiques soulevées par les faits de la situation de départ.
2.3. Procédure
- Exprimer sa perception et /ou ses interrogations sur les faits évoqués par la situation de départ.
- Construire des réponses aux questions soulevées par la situation de départ en utilisant l’observation,
l’expérimentation et /ou l’exploitation de documents.
- Structurer ses acquis en utilisant les concepts et le vocabulaire adéquats.
- Utiliser les connaissances construites pour porter une appréciation sur quelques applications biomédicales des
propriétés de la membrane plasmique.
3. Cheminement
Production attendue
Faits évoqués Perceptions initiales Interrogations
PM PM PM
• Hiérarchisation et regroupement des interrogations
QR1 : Comment a été établie et a évolué l’idée selon laquelle « tout être vivant est formé de cellules » ?
QR2 : En quoi une cellule constitue-t-elle une unité structurale du vivant ?
QR3 : Comment les organites cellulaires contribuent-ils à l’accomplissement des fonctions vitales de la cellule ?
QR4 : Comment la cellule se procure-t-elle des substances nutritives nécessaires à son fonctionnement ?
II- REALISATION
QR1 : Comment a été établie et a évolué l’idée selon laquelle « tout être vivant est formé de cellules » ?
Objectifs pédagogiques :
- Établir la relation entre l’évolution de la technologie et celle des connaissances au sujet de la cellule
Matériels / outils :
Document 1 : Développement technologique des microscopes en rapport avec la théorie cellulaire.
Document 2 : Observation de cellules au microscope électronique
Production attendue
Production attendue
En somme, tous les êtres vivants sont constitués de cellules, unité de vie, et chacune de ces cellules provient de
la division d’une cellule préexistante. Les cellules sont différentes selon leurs structures (cellules animale et
végétale) et selon le fait qu’elles possèdent ou non un véritable noyau (cellules eucaryotes et procaryotes).
Cependant, ces différentes cellules sont bâties selon le même plan d’organisation, chacune d’elles comprenant
une membrane plasmique délimitant un compartiment intracellulaire appelé cytoplasme dans lequel se trouve
des organites dont le noyau. Certains êtres vivants sont constitués d’une seule cellule, ce sont des unicellulaires.
L’unique cellule assure toutes les fonctions vitales de l’organisme (nutrition, locomotion, excrétion, respiration,
reproduction, etc.). Les êtres vivants pluricellulaires sont constitués de plusieurs cellules qui se différencient, se
spécialisent et se complètent dans leurs fonctions pour assurer la vie de l’organisme.
Définition
Métazoaire : Etre vivant animal constitué de plusieurs cellules
Métaphyte : Etre vivant végétal constitué de plusieurs cellules
Protozoaire : Etre vivant animal constitué d’une seule cellule
Protophyte : Etre vivant végétal constitué d’une seule cellule
Production attendue
Le document 1 présente l’électronographie de cellules.
9 Réussir en SVT Collection Citoyenne 2020-2021 2nd D
Proposition de fiche pédagogique réalisée par un groupe de jeunes enseignants des SVT pour accompagner la Collection Réussir en SVT. Copie a
été envoyée à l’Inspecteur pour avis. Vous voudrez revoir, corriger et orienter en fonction de votre classe. Pour d’éventuelles observations, vous
pouvez vous adresser au numéro whatsapp 95 40 89 94.
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De ce document on note que l’observation de la cellule animale et végétale au microscope électronique
présente en commun : membrane plasmique ; cytosol ; noyau ; appareil de golgi ; mitochondrie ; nucléole ;
réticulum endoplasmique ; ribosome ; vacuole.
La cellule animale présente en plus des organites cités, des microtubules ; des filaments intermédiaires ; des
micro filaments ; des lysosomes ; un centrosome ; un desmosome.
La cellule végétale quant à elle présente une paroi cellulaire ; des peroxysomes ; des chloroplastes ; une
ponctuation avec plasmodesme.
Le microscope électronique permet d’observer la cellule dans son ensemble et avec tous les organites.
Le noyau est un des organites les plus volumineux de la cellule. La membrane nucléaire sépare le nucléoplasme
du cytoplasme mais la membrane externe de l’enveloppe nucléaire est en continuité avec la membrane du
réticulum endoplasmique.
Le document 2 présente quelques organites cellulaires et leurs rôles
-La membrane plasmique est constituée de deux couches de phospholipides dont les pôles hydrophobes se font
face et les pôles hydrophiles orientés vers l’extérieure pour la première couche et vers l’intérieure pour la
seconde couche. Il existe plusieurs protéines au niveau de cette bicouche. Certaines sont intégrées à la membrane
et d’autres sont superficielles soit à la face interne soit à la face externe. A la face externe, des glycolipides
s’associent à certaines protéines superficielles. La membrane plasmique est souple et déformable. Elle résulte
d’une modification structurale de la surface du cytoplasme. Les protéines membranaires sont capables de se
déplacer au sein de la bicouche lipidique.
-Le noyau : Lorsqu’on coupe une amibe en deux, la partie contenant le noyau régénère toute l’amibe et celle
dépourvue de noyau dégénère et meurt. Lorsqu’elle sectionne une acétabulaire en trois fragments, le chapeau et
la partie médiane dépourvus de noyau meurent alors que la partie basale pourvue de noyau régénère une
nouvelle acétabulaire. Le noyau assure donc le maintien en vie de la cellule, sa croissance et sa régénération.
-Réticulum, ribosome et appareil de Golgi :
On constate que la leucine est rapidement incorporée dans les protéines au niveau de l’ergastoplasme 3 minutes
après l’injection. Ces protéines migrent progressivement 20 minutes après au niveau de l’appareil de Golgi. 2
heures à 4 heures après elles sont libérées sous forme de grains de sécrétion. Pour être transféré, les protéines
sont emballées dans une membrane plasmique qui se détache d’un organite vers un autre. On en déduit que les
protéines sont d’abord formées dans les ribosomes des ergastoplasmes. Elles se concentrent ensuite dans
l’appareil de Golgi, se rassemblent en vésicules golgiennes formant les grains de sécrétions qui libèrent la
substance fabriquée par la cellule.
-Le centrosome
Après la destruction sélective du centrosome d’une spermatide, on constate l’absence de formation de flagelle au
cours de la différenciation. De même, la destruction sélective du centrosome d’une jeune amibe empêche sa
division. On en déduit donc que le centrosome intervient dans la différenciation et la division cellulaire.
Synthèse
Dans la cellule, le noyau qui contient le matériel génétique envoie les plans de fabrication des protéines aux
ribosomes attachés au RER. A ce niveau, après synthèse les protéines sont envoyées aux dictyosomes pour être
libérées sous formes de vésicules. Celles-ci les exportent ou les mettent à la disposition de la cellule pour son bon
métabolisme. Dans ce fonctionnement, l’énergie nécessaire est fournie par les mitochondries qui dégradent les
nutriments glucidiques et lipidiques et l’eau dont elle a besoin est gardée dans la vacuole. Le centrosome permet
la sensibilité et les mouvements aux cellules animales. Ainsi dans la cellule, les organites jouent chacun son rôle
mais ceux-ci se complètent : c’est la coopération des organites dans les fonctions vitales de la cellule. Dans cette
coopération, il y a un transfert de membrane de certains organites vers d’autres : c’est le flux membranaire.
Production attendue
Le document 3 nous présente des cellules aux caractéristiques différentes
De ce document il ressort que les cellules d’un même individu ne présentent pas les mêmes caractéristiques
morphologiques et fonctionnelles.
En effet, les cellules nerveuses ou neurones ont une forme étoilée et entrent en connexion avec de nombreuses
autres cellules grâce à des prolongements pour assurer la transmission des messages nerveux.
Les cellules musculaires cardiaques présentent une forme allongée et sont robustes, capables de se contracter
grâce à des protéines ce qui favorise les mouvements.
Les cellules du sang (hématies ou globules rouges) assurent le transport des gaz respiratoires grâce aux
hémoglobines.
Le document 4 nous présente la nutrition d’un végétal chlorophyllien.
Pour qu’il y ait synthèse de matière organique chez la plante chlorophyllienne, plusieurs types cellulaires sont
mis à contribution : les poils absorbants qui sont de grandes cellules absorbent l’eau et les sels minéraux du sol.
Cette solution minérale absorbée constitue ainsi la sève brute. Cette sève brute est conduite jusqu’au niveau de
feuilles par les vaisseaux du bois (xylèmes) qui sont constitués de cellules mortes. Au niveau des feuilles,
l’atmosphère est renouvelée grâce aux cellules stomatiques qui règlent l’ouverture des ostioles. Ce
renouvellement consiste en l’absorption du CO2 et au rejet de l’O2. Apres cela, les cellules chlorophylliennes
synthétisent la matière organique à partir du CO2, de l’eau, des sels minéraux en présence de la lumière.
Le document 5 nous présente l’élaboration du lait. L’élaboration du lait maternel est assurée par les deux
seins (organes du système sécrétoire). Ces seins sont constitués de cellules glandulaires (acinus) spécialisées
dans la sécrétion du lait. Une fois que le lait est produit, son évacuation est faite grâce à d’autres cellules capables
de se contracté et qui sont moulés autour des acini. La contraction de ces cellules entraine la propulsion du lait
dans les canaux galactophores. On en déduire que pour qu’il y ait sécrétion lactée, il faut d’abord la production
du lait qui se fait dans les cellules sécrétrices appelés acini ensuite on observe l’expulsion du lait qui est l’œuvre
des cellules contractiles moulées autour des acini.
La sécrétion lactée est donc le résultat de la coopération de deux types cellulaires : les acini et les cellules
contractiles.
De tout ce qui précède, nous pouvons dire que chez les protistes la seule cellule assure toutes les fonctions vitales
alors que chez les organismes pluricellulaires, les cellules s’organisent en tissus, les tissus en organes, les organes
en appareil ou systèmes et les systèmes en organisme. Au sein de l’organisme, les cellules se complètent dans
leurs différents rôles pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme.
Synthèse
De l’ensemble des informations collectées, il ressort qu’un organisme pluricellulaire est un assemblage de types
cellulaires différents par leurs formes et remplissant une fonction spécifique. Ces différents types de cellules, par
leurs rôles spécifiques, coopèrent dans la réalisation des fonctions vitales de l’organisme. Mais chez un
organisme unicellulaire, toutes ces fonctions sont assurées par la seule cellule constituant l’organisme vivant.
ACTIVITE DE STRUCTURATION
Objectifs pédagogiques : Expliquer comment la cellule est l’unité fonctionnelle du vivant
Matériels / outils : PM
Etape de l’apprentissage Comportement pédagogique Stratégie Indicateurs de Observa
/Durée résultat tions
Montrer que la cellule est l’unité Accompagnement dans le rappel, TI ( ) Les apprenants ont
fonctionnelle du vivant l’organisation et l’hiérarchisation rédigé un
des connaissances construites P( ) paragraphe relatif
à la coopération
cellulaire
Prise de note Supervision la prise de note Le paragraphe est
noté dans le cahier
de l’apprenant
Production attendue
La cellule est l’unité biologique structurelle et fonctionnelle fondamentale de tous les êtres vivants connus. C’est
la plus petite unité vivante capable de se reproduire de façon autonome. Une cellule est constituée d’une
membrane plasmique contenant un cytoplasme, lequel est formé d’une solution aqueuse (cytosol) dans laquelle
se trouve de nombreuses biomolécules telles que des protéines et des acides nucléiques, organisées ou non dans
le cadre d’organites. Ces organites, en accomplissant chacun son rôle précis, se complètent pour favoriser le
métabolisme de la cellule. Par ailleurs, de nombreux êtres vivants ne sont constitués que d’une seule cellule : ce
sont les organismes unicellulaires comme les bactéries, les archées, et la plupart des protistes. D’autres sont
constitués de plusieurs cellules : ce sont les organismes multicellulaires, comme les plantes et les animaux. Ces
derniers contiennent un nombre de cellules très variables (cellule nerveuse, musculaire, stomatique,
glandulaire…) de forme et de fonction et qui coopèrent pour assurer les fonctions vitales de la cellule.
13 Réussir en SVT Collection Citoyenne 2020-2021 2nd D
Proposition de fiche pédagogique réalisée par un groupe de jeunes enseignants des SVT pour accompagner la Collection Réussir en SVT. Copie a
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QR4 : COMMENT LA CELLULE SE PROCURE-T-ELLE DES SUBSTANCES NUTRITIVES NECESSAIRES A SON
FONCTIONNEMENT ?
Objectifs pédagogiques :
- Démontrer comment la cellule effectue des échanges de substances dissoutes et non dissoutes avec son
milieu.
- Etablir les notions d’osmose, de dialyse, transport actif, transport passif, etc.
Production attendue
➢ Le document 1 présente des expériences sur la mise en évidence des échanges d’eau. On retient ce qui
suit :
a- Cellule végétale
Fig.1 : lorsqu’on monte un lambeau d’épiderme d’écaille d’oignon l’eau distillée, on constate que les vacuoles
de ses cellules se gonflent et accolent la membrane cytoplasmique contre la paroi squelettique : on en déduit
donc que l’eau est passée du milieu extracellulaire moins concentré (milieu hypotonique) vers le milieu
intracellulaire plus concentré (milieu hypertonique) à travers la membrane cytoplasmique. D’où l’aspect
turgescent de ces cellules.
14 Réussir en SVT Collection Citoyenne 2020-2021 2nd D
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Fig.2 : Quand on monte les mêmes cellules dans de l’eau saccharosée, on constate un rétrécissement de la
vacuole suivi d’un important décollement de la membrane plasmique : on en déduit donc que l’eau est passée
du milieu intracellulaire moins concentré vers le milieu extracellulaire plus concentré. D’où leur état
plasmolysé.
b- Cellule animale
Fig.3 : lorsqu’on ajoute une goutte de sang de mouton oxalaté dans 10 tubes à essais contenant des solutions
aqueuses de NaCl en concentration décroissantes (de 10 à 1 g/litre), on constate que dans le tube à 10 g/l, les
hématies ont un aspect étoilé et de diamètre très réduit ; dans les tubes 9 g/l, 8 g/l, 7 g/l, elles ont un aspect
discoïdal normal ; dans les tubes 6 à 4 g/l, elles apparaissent sphériques et le liquide est coloré en rose ; dans
les tubes où la concentration est inférieure à 4 g/l, il n’y a plus de traces d’hématies, le liquide étant coloré en
rose vif.
On en déduit donc que dans le premier cas (10 g/l), l’eau est passée de l’intérieur des hématies (milieu
hypotonique) vers la solution de NaCl (milieu hypertonique), d’où l’aspect plasmolysé de ces cellules. Dans
le deuxième cas (9, 8 et 7 g/l) représentant un milieu de même concentration (milieu isotonique) que l’intérieur
des hématies, il n’y a pas eu mouvement d’eau, ce qui justifie l’aspect discoïdal normal de ces hématies. Dans
le troisième cas (6 à 5 g/l), l’eau a diffusé du milieu extérieur (hypotonique) vers l’intérieur (hypertonique)
des hématies. D’où l’aspect sphérique de ces cellules. En effet, la coloration rose du liquide surnageant
explique la destruction (par éclatement) de certaines hématies dans ce milieu entrainant la diffusion des
hémoglobines ayant donc coloré ce liquide. Enfin, dans le dernier cas (concentration inférieur à 4 g/l), il a y
eu un important déplacement d’eau du milieu extérieur (très hypotonique) vers l’intérieur des hématies, ce qui
a entrainé la destruction de toutes les hématies présentes. En effet, la diffusion d’une importante quantité
d’hémoglobines dans le liquide surnageant explique son aspect rouge vif.
➢ Explication
Lorsque les hématies sont placées dans un milieu hypertonique, elles perdent de l’eau au profit de ce milieu
et prennent donc un aspect plasmolysé. Par contre, lorsqu’elles se retrouvent dans un milieu hypotonique, il
se produit une diffusion d’eau de ce milieu vers leur cytoplasme et deviennent donc turgescentes. Par ailleurs,
lorsque ces cellules sont placées dans un milieu à concentration égale (milieu isotonique), elles conservent
leur aspect normal car il n’y a ni perte, ni gain d’eau.
Synthèse
Les échanges d’eau entre la cellule et son milieu de vie se déroulent par osmose. L’osmose est le passage de
l’eau à travers la membrane cytoplasmique, du milieu de faible concentration (milieu hypotonique) vers le
milieu de forte concentration (milieu hypertonique). Ainsi, lorsque les cellules sont placées dans un milieu
hypertonique, elles perdent de l’eau au profit de ce milieu et prennent aspect plasmolysé. La plasmolyse est
donc l’état cellulaire résultant d’une perte d’eau. Par contre, lorsque des cellules sont placées dans un milieu
hypotonique elles d’eau et deviennent turgescentes. La turgescence est donc l’état cellulaire résultant d’une
entrée d’eau dans la cellule. Enfin, lorsque les cellules sont placées dans un milieu à concentration égale
(milieu isotonique), elles conservent leur aspect normal car il n’y a ni perte, ni gain d’eau.
Production attendue
Le document 3 est relatif à trois modalités possibles expliquant les échanges de substances dissoutes. Il ressort
de ce document que les échanges de substances dissoutes entre la cellule et le milieu extracellulaire peuvent
se faire par :
• Un transport passif : C’est le passage de certaines molécules à travers la membrane plasmique sans
consommation d’énergie. Elle se fait dans le sens du gradient électrochimique (ou gradient de
concentration) c'est-à-dire du milieu le plus concentré vers le milieu le moins concentré. On en
distingue deux types :
- La diffusion simple ou libre : On parle de diffusion libre ou simple lorsqu’une substance
dissoute traverse directement la membrane plasmique ou la franchit au travers de canaux
temporaires
- La diffusion facilitée : C’est un mode de transport passif au cours duquel une substance
dissoute traverse la membrane plasmique soit en passant par un canal protéique, soit en étant
pris en charge par une molécule transporteuse (les perméases)
Le document 4 présente les autres phénomènes d’échanges de substances dissoutes : la perméabilité sélective
et la perméabilité différentielle. Il ressort de ce document que :
Après avoir plongé un lambeau d’épiderme dans le mélange de saccharose contenant le rouge neutre dissous,
nous observons une plasmolyse rapide (départ d’eau) des cellules, mais en même temps la vacuole se colore
en rose (pénétration du rouge neutre).
Au bout d’un temps assez long, la déplasmolyse de ces mêmes cellules s’est produite (pénétration très lente
du saccharose dans les cellules entraînant un retour d’eau dans ces dernières).
On en déduit donc que le passage (pénétration) du rouge neutre et du saccharose à travers la membrane
plasmique ne s’est pas produit au même moment et à la même vitesse. On en déduit donc que la perméabilité
de la membrane plasmique aux substances (rouge neutre et au saccharose) est sélective et différentielle.
Le document 5 est relatif à la membrane plasmique et les échanges de substances dissoutes. On retient de ce
document que :
- Doc.5-a) La membrane plasmique est formée d’une bicouche de phospholipide dans laquelle
se sont insérés des protéines et des polysaccharides.
- Doc.5-b) On constate que 30 min après l’hybridation, sur la membrane de la cellule hybride se
trouvent aussi bien les protéines de la cellule humaine que celle de la cellule de souris. On en
déduit donc que ces protéines membranaires sont indispensables à la vie de la cellulaire et
déterminent les modalités d’échanges de substances entre la cellule et le milieu extracellulaire.
Synthèse
Les cellules effectuent des échanges incessants avec leur milieu de vie. Elles y prélèvent substances minérales
et substances organiques indispensables à leur croissance et à leur développement, elles y rejettent leurs
déchets, et parfois des substances qu’elles synthétisent.
Le passage de certains ions et de certaines molécules organiques à travers la membrane se fait avec
consommation d’énergie : ce sont des transports actifs. Ces transports se font toujours à l’encontre du gradient
électrochimique ou du gradient de concentration.
Les passages de certaines molécules à travers la membrane se font sans consommation d’énergie : ce sont des
transports passifs.
La dialyse est un phénomène de diffusion qui se traduit par le passage d’ions ou de molécules en solution, à
travers une membrane artificielle ou à travers une membrane plasmique en fonction de son gradient de
concentration.
Ces échanges cellulaires sont conditionnés par l’organisation moléculaire de la membrane plasmique. Ces
passages de substances à travers la membrane se font par divers mécanismes consommant ou non de l’énergie :
transports actifs, osmose, diffusion libre, diffusion facilitée
Production attendue
Le document 6 est relatif aux modalités d’échanges de substances non dissoutes. Il en ressort que :
- La propriété de la membrane plasmique favorisant les échanges de substances non dissoutes est sa
fluidité, sa capacité à se déformer.
- Les modalités d’échanges de substances non dissoutes entre la cellule et son milieu de vie sont
• Endocytose : transport de molécules plus ou moins grasses à l’intérieur de la cellule au travers de la
membrane plasmique. On en distingue deux types à savoir : la Phagocytose qui est un mécanisme
d’incorporation de grosses particules solides comme des bactéries ou des débris cellulaires et la Pinocytose
qui est l’entrée non spécifique de petites gouttelettes de liquide extracellulaires contenant du matériel dissout
dans une vésicule d’endocytose.
• Exocytose : mécanisme par lequel la cellule expulse des molécules de taille et de fonctions variables
au travers de sa membrane plasmique
Synthèse
La membrane étant une structure fluide, celle-ci peut cependant se déformer de façon à pouvoir engloutir ou
expulser des particules volumineuses : ces phénomènes sont respectivement appelés endocytose et exocytose.
L’endocytose est un processus par lequel seulement une petite région de la membrane cytoplasmique
s’invagine pour former une petite vésicule membranaire complètement scellée ; laquelle se retrouve ensuite
dans le milieu intracellulaire. On distingue :
Explication
Une des stratégies importantes pour la cellule est de pouvoir contrôler les passages à travers sa membrane,
que ce soit l’entrée des substances nutritives, la sortie des déchets et le passage des ions de façon à maintenir
une concentration ionique optimale. La cellule échanges des substances dissoutes et non dissoutes avec le
milieu. Le transport d’une substance dissoute à travers une membrane biologique peut se produire par diffusion
(simple ou facilité) lorsqu’il se fait dans le sens du gradient électrochimique ou gradient de concentration et
ne nécessite pas une consommation d’énergie : c’est un transport passif. Il peut également se produire à
l’encontre du gradient de concentration : c’est le transport actif qui consomme de l’énergie sous forme d’ATP.
La membrane plasmique joue le rôle de véhicule d’entrée (endocytose) et de sortie (exocytose) pour de
nombreuses grosses molécules, d’assemblages moléculaires ou de particules de tailles variables. Dans le cas
de l’endocytose, les modalités de transport dépendent de la taille des éléments ingérés. On parle de
phagocytose lorsqu’il s’agit d’éléments solides de grandes tailles (par exemple de la taille d’une bactérie) et
de pinocytose lorsqu’il s’agit d’un matériel fluide de petite taille, souvent sous forme de gouttelettes
extracellulaires. Au cours de l’exocytose, des substances sont exportées à l’extérieur de la cellule.
Production attendue
La cellule est l’image même de l’unité dans la multiplicité. En effet, malgré la multiplicité des êtres vivants, on sait
depuis la naissance de la théorie cellulaire (Schleiden et Schwann, 1837), qu’ils sont tous constitués par une ou
plusieurs cellules. De plus, l’observation des cellules au microscope montre qu’en dépit des grandes
dissemblances de forme et d’organisation liées à leur spécialisation, elles possèdent toutes, des éléments
fondamentaux : la membrane plasmique, le cytoplasme et le matériel génétique séparé ou non du cytoplasme. On
y trouve aussi des organites (nombreux ou non) dont la complémentarité dans les fonctions permet à la cellule
d’accomplir ses fonctions vitales. Le terme cellule regroupe aussi bien les cellules eucaryotes que les cellules
procaryotes Elle synthétise l’ensemble, ou presque, de ses constituants en utilisant les éléments du milieu
extracellulaire. Elle croît et se multiplie. Grâce à la structure et aux propriétés de sa membrane (fluidité et
capacité à se déformer), la cellule échange des substances dissoutes ou non avec son milieu. La cellule est la plus
petite unité capable de manifester les propriétés du vivant.