Memoire Muhindo
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par
UTER : ENERGIE
Prénom NOM
Remerciements/ Dédicaces
RESUME
La REGIDESO ce centre de Goma est confrontée à un grand problème de la dessertee d’eau potable à
travers la ville. Cette situation est liée souvent à la rareté de fourniture d’énergie électrique produite par le
barrage de RUZIZI 1 gérée par la société nationale d’électricité de la RDC.
En effet, lmes besoins en énergie électrique de la ville de Goma est d’environ 23 MW mais la SNEL n’en
fournit que 2 à 6 MW. Cette disponibilité paralyse le fonctionnement des équipements de la REGIDESO
nécessaire à la desserte.
Pour pallier à ce problème ; la REGIDESO envisage exploiter une des sources énergétiques de la région
pour assurer son indépendance énergétique et garantir une bonne desserte d’eau potable à la population.
Parmi ces sources, le choix est porté à la reserve renouvelables de 65 milliards de m3 de gaz méthane du
lac Kivu situé à 250 m de profondeur
La centrale électrique à gaz à installer devra fournir 3 MWel suivant le fonctionnement des équipements
requis des installations REGIDESO.
Mots clés :
ABSTRACT
Key words
1-
2-
3-
4-
5–
3
DI : Diamètre intérieur
DN : Diamètre Nominal
RESUME ................................................................................................................................................ 2
ABSTRACT............................................................................................................................................ 2
3.3. Dimensionnement de la centrale à gaz des installations REGIDESO, centre de GOMA .......... 27
5.5.2. Caractéristique de la ligne électrique tronçon Mont Goma 1-Mont Goma 2........................... 42
CONCLUSIONS ................................................................................................................................... 44
6
INTRODUCTION
1. Contexte
L’eau c’est la vie. Les ¾ de l’étendu terrestre est occupé par les eaux ayant les caractéristiques
physico-chimiques diversifiées. Mais l’accès à l’eau potable dans les pays en développement est
une guerre à conquérir par les autorités et les populations respectives. Dans la plus part des cas,
cette situation s’explique par le manque d’énergie nécessaire pour les captages, traitements et
distributions des eaux.
La Régie de Distribution d’Eau de la République Démocratique du Congo (REGIDESO) est
confrontée à ce problème. Cette société paraétatique gère 92 centres d’exploitation dont 65 sont
en arrêt suite aux manques d’approvisionnement en carburant (gasoil) et équipements
électromécaniques emportés par les pillages que le pays a connu dans les années 1991 et 1993.
La ville de Goma, en République Démocratique du Congo, l’un des centres de la REGIDESO
encore en exploitation, est alimentée par cinq stations de pompage d’environ 1.070 KW, comme
puissance des machines de refoulement d’eau, et deux réservoirs qui desservent en gravitaire.
Les stations de pompage sont alimentées en énergie électrique par la Société Nationale
d’Electricité de la RDC (SNEL) qui exploite le barrage hydroélectrique de la RUZIZI I située à
environ 110 Km au sud de la ville. Le besoin en énergie électrique de la ville est d’environs de
23 MW mais la RUZIZI ne fourni que 2 à 3 MW et rarement 6 MW (souvent une turbine sur six
installées est disponible). Compte tenu de cette situation, l’alimentation en électricité des stations
de pompage REGIDESO, ville de Goma, subit des délestages prolongés et engendre la
perturbation de la desserte en eau potable qui occasionne parfois le manque d’eau total dans les
parties Nord, Ouest et Est de la ville. Suite à cette carence, la majorité de la population est
contrainte de s’approvisionner en eau brute du lac kivu avec comme conséquence, le coût élevé
de l’eau potable au près des abonnés REGIDESO devenus revendeurs d’eau (le bidon de 20 litres
d’eau acheté à 0,022$ est revendu à 0,55$) et risques des noyades, accidents de circulation,
exploitation des enfants qui doivent transporter de poids exagérés à de longues distances et
maladies du type hydriques.
7
Pour éviter ces désastres et répondre aux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)
définis par l’ONU, et qui exige, en ce qui concerne la ressource en eau, la réduction de la moitié
de la population sans eau et dans le cadre de ces objectifs tel qu’exprimé dans le Document
Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté de la RDCongo (DSRP) ; une étude
menée sur la faisabilité d’installation d’une centrale électrique à gaz méthane du lac Kivu ou
géothermique, ressources énergétiques aux potentialités élevées dont regorgent la région, serait
indispensable pour alimenter les installations de production d’eau potable de la ville de Goma.
3. Méthodologie
Pour atteindre ces objectifs, il faudra procéder à l’étude des paramètres ci-après :
- Evaluer les besoins énergétiques d’exploitation des installations REGIDESO ;
- Analyser les factures de consommations électriques ;
- Evaluer les besoins énergétiques des systèmes de pompage d’eau de la ville de Goma
jusqu’à 2015 ;
- Relever et analyser les potentialités énergétiques de la ville (géothermie, sources
thermales, gaz méthane du lac Kivu) ;
- Déterminer le site de soutirage de gaz et eaux thermales ;
- Analyser et adopter les procédures et méthodes de soutirage de gaz et eaux thermales ;
- Choisir et dimensionner les équipements électromécaniques de soutirage de gaz, eaux
thermales et de la centrale électrique ;
- Réaliser une étude économique et environnementale de l’installation.
8
La ville de Goma est le chef lieu de la province du Nord-Kivu, située à l’Est de la République
Démocratique du Congo. Elle est limitée :
- Au Nord : par les réserves naturelles qui constituent le Parc National de Virunga, dans
lequel se trouve deux grands volcans actifs à savoir Nyamulagira et Nyiragongo ;
- Au sud : par le lac kivu ;
- A l’Est : par le Rwanda ;
- A l’Ouest : par le territoire de Masisi.
Ses coordonnées géographiques sont :
- 2° Sud et 1°40’ Nord pour la latitude ;
- 27°47’ Ouest et 30°07’ Est.
La superficie habitée de la ville est d’environ 7.572 hectares avec une densité de 3.299,82
habitants/km2. La population évaluée en 2008 est de 602.737 et celle projetée en 2015 est
estimée à 741.290.
La Régie de Distribution d’Eau, centre de Goma, exploite par pompage l’eau du lac Kivu qui a
un volume total de 569 Km3 et couvre une surface d’environ 2.700 Km2, avec une profondeur
moyenne de 240 m et une profondeur maximale de 489 m.
La distribution se fait à partir de trois stations de pompage et deux stations de re-pompage
refoulant dans un réseau de 73,6 Km linéaire.
La production journalière de chaque station dépend de la fourniture du courant électrique de
barrage de la Ruzizi I, géré par la Société Nationale d’Electricité de la RDC.
9
Elle comprend sept groupes motopompes de 55 KW avec un débit de 150 m3/h chacun et un
groupe de 200 KW de 250 m3/h. Les moteurs électriques d’entrainement des pompes sont
raccordés aux démarreurs étoile triangle.
Six groupes motopompes de 55 KW sont en panne depuis 2007 et la station fonctionne avec
deux groupes restants dont l’un est de 55 KW et l’autre de 200 KW.
La salle de machines et la cabine électrique de 6,6/0,4 KV – 500 KVa sont éclairées par sept
lampes tubes fluorescents de 40 W chacun et compte quatre prises monophasé simples.
La station est en pleine réhabilitation par la CICR. Elle construit un nouveau bâtiment et doit y
installer deux groupes motopompes de 55 KW de 150 m3/h chacun, deux groupes motopompes
de 200 KW de 250 m3/h chacun, deux groupes motopompes de 75 KW de 160 m3/h chacun,
deux groupes motopompes de 400 KW de 600 m3/h chacun, deux mélangeurs de 0,90 KW
chacun, deux doseurs de 0,18 KW chacun et un palan électrique de 5 Tonnes (moteur de 18,5
KW). Les moteurs électriques seront connectés aux différents démarreurs étoile-triangle prévus
suivant leurs puissances. L’éclairage et autres accessoires ne sont pas encore spécifiés.
Elle comprend trois groupes motopompes de 75 KW avec un débit de 149,99 m3/h chacun, deux
mélangeurs de 0,90 KW chacunet deux doseurs de 0,18 KW chacun. Les moteurs électriques
d’entrainement des pompes sont raccordés aux démarreurs étoile-triangle.
La salle de machines et la cabine électrique publique de 6,6/0,4 KV – 630 KVa sont éclairées par
vingt lampes tubes fluorescents de 20 W chacun, une lampe tube fluorescent de 40 W et compte
quatre prises monophasé simples et une prise triphasé avec terre.
La REGIDESO doit y installer encore trois groupes motopompes de même puissance installée.
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Elle comprend dix groupes motopompes de 15 KW avec un débit de 40 m3/h chacun, un groupe
de 110 KW de 133 m3/h et un groupe motopompe de 55 KW de 130 m3/h. Les moteurs
électriques d’entrainement des pompes sont raccordés aux démarreurs étoile triangle.
Neuf groupes motopompes de 15 KW chacun, sont en pannes.
La salle de machines et la cabine électrique publique de 6,6/0,4 KV – 630 KVa sont éclairées par
trois lampes tubes fluorescents de 40 W et compte deux prises monophasé simples.
A proximité de cette station, une ancienne usine de traitement des eaux mont Goma 2 a été
abandonnée pour de raisons de faible capacité et vétusté des installations. La CICR compte
réhabiliter cette usine avec une puissance installée au refoulement d’eau de 950 KW (deux
groupes motopompes de 400 KW chacun et deux autres de 75 KW chacun) et supprimer la
station tennis.
Elle comprend deux groupes motopompes de 22 KW avec un débit de 45 m3/h chacun. Les
moteurs électriques d’entrainement des pompes sont raccordés aux démarreurs étoile-triangle.
L’éclairage de la salle de machine est assuré par deux lampes à incandescence de 100 W et
compte deux prises monophasées simples.
La CICR compte réhabiliter la station en y installant deux nouveaux groupes motopompes de
37,5 KW chacun.
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La puissance de 2.989,98 kW retracée dans le tableau ci-haut, est la valeur estimée à installer
avant l’an 2015 suivant les études de réhabilitations des unités de production menées par la
CICR. Ces réhabilitations permettront une production suffisante, c’est-à-dire, une consommation
de 52 litres par jour et par habitant suivant le fonctionnement simultané des groupes motopompes
ci-après :
Auxiliaires 45 45 1 45
TOTAL 1505
Coefficient de simultanéité 0.8
Puissance d’utilisation (kW) 1204
Facteur de puissance 0.8
Puissance apparente (kVA) 1505
Majoration pour extension ultérieure 1.2
Puissance apparente totale (kVA) 1806
Puissance du TFO 2000
Les bilans des puissances de différentes stations ressortent une puissance d’utilisation totale de
2.604 kW, puissance minimale à fournir par la centrale. Compte tenu des autres consommations
énergétiques de la centrale, elle sera dimensionnée pour une puissance de 3000 kW.
Les consommations de l’énergie électrique des installations REGIDESO, ville de Goma, sont
facturées de manière non fiable par la SNEL.
En effet, les informations à compléter sur les différentes rubriques retracées sur la facture SNEL-
Goma, de consommation de l’énergie électrique, ne reflètent pas souvent la réalité en rapport
avec les données techniques de consommations. Il s’agit précisément des rubriques suivantes :
Coefficient de comptage, puissance souscrite, nombre d’heures de fonctionnement et
consommation facturée.
Tableau 7 : Paramètres de facturation
Station Coefficient de Puissance Heures de Consommation
comptage souscrite fonctionnement(en pour cos phi=0
forfait) (facture (facture janvier
janvier 2009) 2009)
Inscrit Facturé Inscrite Facturée Inscrite Facturée Relevée Facturée
Keshero Pas de 1 100 100 562,15 451 43.372 45.107
compteur
Turquoise 15 10 60 60 - - 31.230 32.479
Tennis 75 80 90 de 90 à - - 133.360 138.694
186
Birere Pas de Rien 0 Pas 245,06 Pas rien 11.291
compteur inscrite inscrites
Cette situation est à la base d’une mauvaise facturation qui occasionne le non règlement des
factures éditées, et entame le caractère de bonne collaboration entre le client et le fournisseur.
15
Pour le fournisseur, le client reste à la une du programme de délestage et quand il est alimenté, la
valeur de tension dans certaines unités ne dépasse pas 320 volts pour les machines prévues à
fonctionner avec 400 volts (cas observés dans les stations de Keshero qui fonctionne avec une
machine au lieu de deux suite à la chute de tension, Turquoise et Birere).
Comme conséquence, non seulement les machines fonctionnent dans les conditions
inacceptables avec risque de détérioration, mais aussi la desserte en eau potable dans la ville est
très perturbée et la facture de consommation d’électricité à payer est abusivement à la hausse.
Le tableau ci-dessous présente le relevé de résultats d’un sondage effectué pendant une période
de trois mois (90 jours, soit 2.160 heures) sur le nombre d’heures d’arrêt suite au manque
d’électricité :
PERIODE STATIONS
BIRERE TURQUOISE KESHERO MONT GOMA 1 TENNIS
JANVIER 2010 554,6H 156H 226,3H 108H 108H
FEVRIER 2010 573,9H 225H 182H 151,3H 151,3H
MARS 2010 530,5H 156H 129H 107,5H 107,4H
TOTAL 1.659H 537H 537,3H 266,8H 366,7H
% 76,81 24,86 24,88 16,98 16,98
D’une manière générale, la moyenne du temps d’arrêt suite au manque d’électricité est estimé à
32,1% suivant le tableau ci-dessus. Ce pourcentage donne l’image, en termes de temps, du
préjudice causé par le fournisseur de l’électricité vis-à-vis de son client.
Par ailleurs, la facturation au forfait des stations de Birere et Keshero suite au manque de
placement des compteurs d’énergie électrique par le fournisseur, préjudicie davantage le client,
comme l’illustre le tableau ci-après :
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Il est irréaliste de facturer, au mois de mars 2009, la station Birere qui fonctionne avec une
machine de 22 KW pendant 320 heures, presque deux fois plus que la station Turquoise qui a
fonctionné pendant 718 heures avec une machine de 55 KW.
Pourtant, en analysant les données techniques, la station de Birere qui fonctionne avec une
puissance de 22 KW, et en considérant son facteur de puissance à 0,8 pour une tension de 320 V
livrée souvent par le réseau SNEL et un tarif de 0,06$ par KWh, taux relevé par CICR, le
montant à facturé au mois de mars 2009 devrait être :
Puissance = 1,73x320x37,5x0,8 = 16,6 KW
Consommation : 16,6x320 = 5.312 KWh
Facturation : 5.312x0,06 = 318,72$ contre 2.147,78$
Il apparaît donc un écart de 1.829,06 $ de surplus du montant à facturé, au détriment du client.
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Etant donné que la facturation est au forfait (pas de compteur d’énergie électrique), la
consommation mensuelle facturée est presque uniforme. Donc, pour une année, le client
dépensera délibérément 21.948,72 $, équivalent à la moitié de masse salariale mensuelle de tous
les agents du centre.
Pour la station Tennis, l’index de comptage est multiplié par 80 au lieu de 75. En considérant
89.673,33 kWh comme la consommation mensuelle moyenne annuelle de la station et 0,06 $ le
coût par kWh, l’écart déduit de cette situation est :
89.673,33:80=1.120,91 comme index et 89.673,33x0,06=5.380,39$ comme montant de la
facture.
Alors : 1.120,91x75x0,06=5.044,09$, d’ou 5.380,39$ – 5.044,09$=336,30$ de surplus.
Pour une année, le client dépense délibérément 4.035,60$
Le coefficient 1,04 obtenu suivant le rapport de la consommation relevée et celle facturée
constitue autre anomalie dans l’analyse des factures SNEL. En considérant 275.795 kWh comme
consommation mensuelle moyenne annuelle des installations REGIDESO, l’écart déduit suite à
ce coefficient est :
275.795 : 1,04 = 265.187,5 kWh, d’où 275.795 – 265.187,5 = 10.607,5 kWh
10.607,5x0,06x12=7.637,4$
Il apparaît donc une dépense délibérée totale d’environ 33.621,72 $ par an, équivalent de ¾ de la
masse salariale mensuelle des agents REGIDESO, ville de Goma, au détriment de l’entreprise.
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Comme la Région est située dans le RIFT EST AFRIQUE, il existe d’autres sources énergétiques
non exploitées. Il s’agit précisément de :
1 = MUTSORA
2 = MASAMBO
3 = KASINDI / KAMBO
4 = MAI YA MOTO
5 = MAZIBA
6 = KANKULE
7 = MAHYUZA
8 = NYANGEZI
Une centrale électrique est constituée par un ensemble des ouvrages et équipements
électromécaniques nécessaires à transformer l’énergie primaire en énergie électrique. Sa
grandeur dépend des potentialités énergétiques de l’énergie primaire exploitées suivant la
demande à l’utilisation.
Bien qu’on commence à exploiter le vent, les marées et l’énergie rayonnante du soleil comme
source d’énergie, il existe trois principaux types de centrales pour produire de l’énergie
électrique :
Elles produisent l’électricité à partir de la chaleur libérée par une réaction nucléaire. Ce
phénomène est provoqué par la division du noyau d’un atome, procédé qu’on appelle fission
nucléaire.
Une centrale nucléaire est identique à une centrale thermique sauf que la chaudière brulant le
combustible fossile est remplacée par un réacteur contenant le combustible nucléaire en fission.
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L’énergie libérée par la fission d’un atome est donnée par la formule d’EINSTEN : E = mc2 (E :
énergie libérée en joule, m : diminution de masse en Kg, c : vitesse de la lumière 300.000.000
m/s2)
La géothermie est la science qui étudie les phénomènes internes du globe terrestre et la technique
qui vise à l’exploiter. Par extension, elle désigne aussi l’énergie géothermique issue de l’énergie
de la terre qui est sous forme de chaleur.
Elle trouve son origine dans le manteau et la croûte terrestre qui présentent un gradient de
température suite à la chaleur de magma produite par la radioactivité des roches, donc
radioactivité naturelle produite par la désintégration de l’uranium, thorium et du potassium. Le
gradient thermique dépend beaucoup de la région du globe terrestre considérée, c’est-à-dire, les
zones ou les températures sont beaucoup plus fortes sont observées dans les régions volcaniques.
L’énergie est prélevée de la terre selon les trois niveaux de température ci-après :
- La géothermie peu profonde à basse température (comprise entre 10°C et 30°C). Elle est
exploitée pour le chauffage et la climatisation ;
- La géothermie profonde à haute température (comprise entre 100°C et 150°C). Elle est
exploitée pour la production de l’électricité ou la technologie appliquée nécessite
l’utilisation d’un fluide intermédiaire;
- La géothermie très profonde à très haute température (supérieure à 150°C). Ce degré de
température permet la production de l’électricité grâce à la vapeur qui jaillit avec assez de
pression pour entraîner une turbine.
La REGIDESO, ville de Goma, peut exploiter les ressources géothermiques de la région pour
alimenter ses installations. Néanmoins, le site géothermique le plus proche de la ville est celui de
Kabare (sources de Maziba, Kankule et Mahyuza) situé à environ 80 Km au sud de la ville de
Goma.
Ce site compte vingt quatre sources des eaux thermales dont les températures à la surface varient
entre 65,7°C et 70,5°C pour une température ambiante du milieu de 21°C. Les études faites par
23
Une turbine à gaz, appelée aussi turbine à combustion ou parfois turbine à gaz de combustion, est
une machine tournante thermodynamique appartenant à la famille des moteurs à combustion
interne dont le rôle est de produire de l'énergie mécanique sous la forme de la rotation d'un arbre,
directement à partir de l'énergie cinétique des gaz produits par la combustion d'un hydrocarbure
(fuel ou gaz combustible) qui subissent une détente dans une turbine. Le comburant, le plus
souvent de l'air ambiant, est généralement comprimé avant de pénétrer dans la chambre de
combustion, en utilisant un compresseur rotatif entraîné par le même arbre que la turbine.
Les turbines à gaz sont séparées en deux catégories selon la nature de la puissance récupérée du
fluide en sortie de la turbine :
- Turbomoteur ou turbopropulseur : turbine qui génère la puissance extraite d’un arbre qui
peut entraîner une hélice d’avion, un alternateur ;
- Turboréacteur : qui génère l’énergie cinétique sous forme d’un jet à haute vitesse pour la
propulsion des avions.
Le principe de fonctionnement des turbines à gaz est le suivant :
une charge qui n'est autre qu'un appareil récepteur (pompe, alternateur...) accouplé à son
extrémité droite. Pour la mise en route, on utilise un moteur de lancement (M) qui joue le rôle de
démarreur. Le réglage de la puissance et de la vitesse de rotation est possible en agissant sur le
débit de l'air en entrée et sur l'injection du carburant.
La turbine à gaz est un moteur thermique réalisant les différentes phases de son cycle
thermodynamique dans une succession d’organes traversés par un fluide moteur gazeux en
écoulement continu. C’est une différence fondamentale par rapport aux moteurs à pistons qui
réalisent une succession temporelle des phases dans un même organe (généralement un cylindre).
Le cycle thermodynamique qui représente bien les transformations des turbines à gaz est le cycle
de BRAYTON composé de quatre transformations suivantes :
- Une compression isentropique ;
- Un apport de chaleur ou combustion isobare ;
- Une détente isentropique ;
- Un retrait de chaleur isobare.
Bilan du cycle :
- Travail utile : Wut=Wd-Wc
- Rendement thermique : ηth=Wut/Qch
- Rendement exergétique : ηex=ηth/ηcarnot= (λ-1)/λ
(τ-1)/τ
3.2. Alternateur
Généralités
L’alternateur a pour but de fournir l’énergie électrique sous forme de courant alternatif
monophasé ou triphasé à partir de l’énergie mécanique fournie par un moteur d’entraînement. Le
moteur d’entraînement peut être une turbine hydraulique, une turbine à vapeur, un moteur diesel
ou à gaz.
L’alternateur fonctionne sur le même principe que la dynamo à courant continu, c’est-à-dire,
lorsqu'on déplace un conducteur dans un champ magnétique de façon à couper des lignes de
force, il apparaît une différence de potentielle entre ses extrémités. Le courant est recueilli
directement aux bornes des conducteurs de l’induit par l’intermédiaire de bagues et balais.
E = KNfΦ = KNpnΦ
f : fréquence en hertz (Hz)
p : nombre de paires de pôles du rotor
n : vitesse en tours seconde
N : nombre de conducteurs
Φ : flux sous un pôle (weber)
K = 2,22kfkb : coefficient de Kapp de la machine synchrone (1,6 à 2,9) avec Kf : coefficient de
forme (le champ n’est pas sinusoïdal Kf peut être >1) et Kb : coefficient de bobinage (Kb <1).
27
Cette disposition est pratiquement pour les petits alternateurs. Comme les alternateurs doivent en
général débiter de forts courants sous de hautes tensions et les difficultés d’avoir une bonne
isolation des bagues et un bon contact entre bagues et balais, la disposition inverse a été adoptée.
Alors, l’induit est fixe et l’inducteur tournant avec un courant beaucoup plus faible qui passe par
les contacts bagues-balais.
On distingue les alternateurs à pôles saillants (vitesse de rotation inférieure à 1.000 tr/min) et les
alternateurs à pôles lisses (vitesse de rotation supérieure à 1.000 tr/min).
Figure 9 : Alternateur
Lorsque l’alternateur fonctionne, il ya une chute de tension interne due à la résistance des
enroulements et la réactance synchrone. Cette chute de tension est plus importante si le circuit est
plus inductif et il peut y avoir une surtension aux bornes du récepteur si le circuit est capacitif,
c’est-à-dire, en cas de surcompensation.
Etant donné que les ressources hydroélectriques sont très éloignées par rapport à la ville, l’étude
de la centrale électrique à installer au profit de la REGIDESO, ville de Goma, s’oriente aux
ressources géothermiques et à gaz méthane du lac Kivu.
Pour produire la puissance de 3.000 kW nécessaire pour le fonctionnement des équipements
requis des stations REGIDESO, la centrale électrique disposera trois turbines à gaz de 1.5 MWél
chacune dont une de réserve.
Le méthane est un hydrocarbure de formule brute CH4 (composé de la famille des alcanes).
C’est un gaz que l’on retrouve à l’état naturel (90% de gaz naturel) et qui est produit par des
organismes vivant, c’est-à-dire, le principal constituant du biogaz issu de la fermentation de
matières organiques animales ou végétales en l’absence d’oxygène.
Il a été découvert en 1776 par Alessandro Volta. Des quantités importantes de méthane sont
piégées sous forme d’hydrate de méthane au fond des océans. Ce gaz se forme aussi dans
l’estomac des mammifères et est présent en faible quantité dans les flatulences humaines.
Il est principalement utilisé comme combustible ainsi comme liquide réfrigérant.
Aux conditions normales de température et de pression, c’est un gaz incolore et inodore. Plus
léger que l’air, le méthane en milieu non confiné s’échappe vers la haute atmosphère et n’a pas la
tendance de gaz plus lourd que l’air à former des nuages explosifs. Sa température d’auto
inflammation dans l’air est de 540°C et sa réaction de combustion s’écrit :
CH4+2O2=CO2+2H2O.
Les alternateurs à installer doivent fournir chacun 1,5 MW sous une tension de 400 volts. Pour
un facteur de 0,85 et rendement de 90%, la machine aura une intensité de :
Puisque la centrale doit fonctionner avec du gaz méthane disponible dans la région de Goma, la
turbine à gaz sera dimensionnée sur base des considérations suivantes :
- Le combustible est le gaz méthane dont le PCI est de 35,6 MJ/m3 ;
- Constante isentropique air g : 1.4
- Constante isentropique gaz gg : 1.33
- Rendement iso-s Comp hSC : 0.84
- Rendement iso-s Turb hSt : 0.84
- Cp air Cp : 1.005 kJ/kg °C
- Cp gaz Cpg : 1.023 kJ/kg °C
- Température air ambiant T1 : 25 °C
- Température Entrée Turb T3 : 950 °C
Les resultats de calcul sont donnés dans le tableau ci-dessous
Tableau 10 : Tableau des résultats de calcul de dimensionnement de la turbine à gaz
Puissance électrique Pél 1500 kW
Rapport des températures T3/T1 4.10
Température Sortie Comp T2 561.81 K
Température Sortie Turb T4 829.58 K
Température air sortie récup T2R 561.81 K
Température gaz sortie récup T5 829.58 K
Etant donné que la centrale doit fonctionner avec le gaz méthane et que ce dernier est situé dans
les eaux du lac kivu, il faudra donc procéder à son extraction afin de disponibiliser la quantité
nécessaire.
Les eaux profondes du Lac Kivu sont fortement stratifiées et contiennent une énorme quantité de
gaz dissout. C’est en effet 65 milliards de m3 de méthane, soit l’équivalent de 50 millions de
tonnes équivalent pétrole, qui se reposent sous 250 m d’eau au fond du lac.
L’exploitation de cette source énergétique permettra à la REGIDESO, centre de Goma, d’assurer
son Independence énergétique et garantir une bonne desserte d’eau potable au près de la
population.
a) Schéma d’ensemble
Le choix technologique du module est celui d’une extraction off-shore avec acheminement du
méthane vers la berge par gazoduc depuis la berge. Cette technologie a l’avantage par rapport à
l’installation on-shore car la colonne est posée en position verticale favorisant ainsi un
écoulement homogène du fluide diphasique, réduit la longueur de la colonne et évite les
frottements dus à l’agitation du lac.
Principe de fonctionnement
Lorsque l’air lift est injecté dans la conduite principale, le liquide est refoulé dans le séparateur
avec un débit fixé par le régulateur. Dans le séparateur, le gaz brut se dissocie de l’eau par
l’intermédiaire du divergeant. Cette eau est rejetée dans la profondeur du lac par la conduite
auxiliaire du séparateur et le gaz brut dissocié rejoint directement la colonne de lavage. Au
niveau de la colonne de lavage à dissolution préférentielle, le gaz brut sera épuré suivant la
teneur de richesse souhaitée de gaz, par l’eau pure du lac (l’eau aspirée à une très faible
profondeur du lac). L’eau de mélange sera rejetée, par la conduite secondaire de la colonne de
lavage, dans la profondeur du lac et le gaz enrichi sera acheminé au rivage par gazoduc.
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b) Colonne de lavage
Elle fonctionne suivant un principe physique qui prend en compte les différences de solubilités
de gaz en présence d’un fluide.
Le lavage consiste donc à faire passer le mélange de gaz à épurer dans un courant d'eau pure.
Pour optimiser les échanges gaz-liquide il faut disperser suffisamment le gaz au sein du liquide :
le gaz passe, soit par un plateau perforé, soit par un garnissage permettant de former
d'innombrables petites bulles augmentant ainsi la surface d'échanges gaz-liquide. Le CO2 ayant
une solubilité supérieure au CH4 (25 fois plus soluble que le méthane), au contact de l'eau de
lavage il se dissoudra préférentiellement, en conséquence de quoi, la proportion de méthane
augmentera.
Pour pouvoir garantir la qualité (au moins 60% du méthane) et la quantité nécessaire pour le
fonctionnement de la centrale, un système de contrôle du processus et équipements doit être mis
en place selon le principe générale représenté dans le schéma ci-dessous.
regard des résultats du tableau 10, le dimensionnement du module se basera sur les valeurs du
module de la société gaz méthane de GISENYI au RWANDA en exploitation soit 450 m3/h du
gaz enrichi dont 60% de volume de CH4, 38% de volume de CO2 et 2% de volume de 02 pour
une production de 1.2 MW mécanique.
La REGIDESO, centre de Goma, compte quatre points de pompage repartis à travers la ville.
Etant donné que l’installation de la centrale électrique à gaz méthane du la c kivu est prévue dans
la concession REGIDESO, station de Keshero, il faudra tirer des lignes électriques pour
alimenter les stations de Mont Goma, Birere et Lac kivu.
Pour éviter de pertes exagérées en ligne, la tension de 400 volts de la centrale sera élevée à 20
kV et la structure de différentes alimentations se présentera de la manière suivante :
L’énergie produite par les alternateurs triphasés sera élevée à 20 KV à travers un banc de
transformateurs monophasé de 2 Mva (4 transfos dont un de réserve), puis envoyée sur la ligne
par intermédiaire d’un disjoncteur répondant aux caractéristiques du poste.
Ce poste sera composé :
- Une travée de jeux de barre de 20 KV ;
- Une travée transfo 20/0,4 KV
Les services auxiliaires de la centrale et la station de production d’eau seront alimentés par un
transformateur de 20/0,4 KV de 630 kVA.
Une alimentation de secours sera prévue par une ligne alimentée par un groupe électrogène basse
tension de 400 kVA suivant les charges de la centrale et de la station.
L’énergie provenant de la centrale, à la station de Keshero, sera envoyée dans une ligne de 33 kV
sur une distance d’environ 8 Km au niveau de la station de Mont Goma. Cette ligne va aboutir à
un poste composé de :
- Une de travées de jeux de barres 20 kV, pour le principal ;
- Une de travées de jeux de barres 20 kV, pour le départ station Birere ;
- Une de travées de jeux de barres 20 kV, pour le départ station lac Kivu ;
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- Une de travées transfo 20/0,4 kV, pour le départ station Mont Goma.
Les services de la station Mont Goma seront assurés par deux transfo de 20/0,4 kV de 630 kVA
chacun.
L’énergie provenant de la centrale, à travers la station Mont Goma, sera envoyée dans une ligne
de 20 kV sur une distance d’environ 1,5 Km au niveau de la station de Lac Kivu. Cette ligne va
aboutir à un poste composé de deux tranchées transfo 20/0,4 kV de 1000 kVA chacun.
L’énergie provenant de la centrale, à travers la station Mont Goma, sera envoyée dans une ligne
de 20 kV sur une distance d’environ 1,8 Km au niveau de la station de Mont Goma. Cette ligne
va aboutir à un poste composé d’une tranchée transfo 20/0,4 KV de 100 kVA.
Une ligne électrique est un ensemble de conducteurs assurant le transport d'une puissance
électrique. Cette puissance se manifeste par le passage d'un courant dans chaque conducteur,
qu'on peut assimiler à une résistance et à une inductance dans le cas le plus général, la partie
capacitive étant négligée.
Sachant qu’un conducteur parcouru par le courant électrique dissipe de l’énergie sous forme de
la chaleur par effet joule, par conséquent, cette contrainte thermique limite le transit de puissance
dans les lignes électriques.
Pour déterminer le conducteur optimal il faut successivement calculer 3 types de contraintes
thermiques.
1. Le courant admissible : c’est le courant maximal que peut véhiculer en permanence une
ligne électrique sans préjudice pour sa durée de vie. En effet, un conducteur traversé par
un courant supérieur à son courant nominal provoque l’élévation de la température de
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celui-ci suite à la chaleur dissipée. Si cette élévation n’est pas limitée, le conducteur perd
sa qualité et provoque de défauts sur la ligne.
2. La chute de tension : elle est provoquée proportionnellement à la résistance du
conducteur et la réactance de celui-ci lors du passage du courant.
U √ 3 (RI cos L I sin )
3. La tenue aux courts-circuits : C’est l’intensité de court-circuit qui ne provoque aucune
diminution des caractéristiques mécaniques des conducteurs même après un très grand
nombre de courts-circuits.
L'énergie thermique emmagasinée par le conducteur durant un intervalle de temps dt est
égale à la somme de 3 termes :
Eej + Ers- Erc
Eej : énergie accumulée par effet Joule
Ers : énergie reçue par le rayonnement solaire
Erc : énergie évacuée à la surface du conducteur par rayonnement et convection.
Dans le cas particulier d'un régime de court-circuit, la durée à prendre en compte est très courte
et l'on peut admettre que l'on se trouve en régime adiabatique, c'est-à-dire que l’on part d'un état
d'équilibre et que durant le court-circuit il n'y a pas d'échanges de chaleur avec le milieu
ambiant.
Les deux derniers termes du bilan énergétique sont alors nuls et l'équation se réduit à :
S.M.C. dq = Ro [1 + a(qf - qo)] . I². dt
S.M.C. : Section, Masse volumique et Chaleur massive du conducteur (pour
alumnium et almélec, C=0,23 et pour l’acier, C=0,13)
dq: variation de température
Ro : résistance linéique à 20 °C ( Ω / m) ( Ro=ρo/S avec ρo= résistivité)
a: Coefficient de dilatation thermique du métal
qo : température de référence (20 °C)
qf : température finale limite admise (130 °C pour almél ec, 150 °C pour alu-
acier)
I : Intensité du courant
dt : élément de temps
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Les conducteurs des lignes électriques seront en alliage d’aluminium (almélec) et installés sur les
supports métalliques de 6m de hauteur avec un armement en nappe-voute et isolateurs suspendus
en verre trempé à trois niveaux. L’effort de vent à considérer sur les conducteurs doit être de 640
Pascals à 15°C.
La tension de 400 volts produite par les alternateurs sera élevée à 20 kV par intermédiaire de
trois transformateurs monophasés de 2 Mva.
La puissance demandée au niveau de la station de Mont Goma est de 1.242,5 KW suivant le
fonctionnement requis. En tenant compte des services auxiliaires des installations, cette
puissance est estimée dans le voisinage de 1.300 KW.
En considérant la température de construction des câbles à 60°C et en tenant compte de 25°C de
température ambiante de référence de la ville de Goma, les caractéristiques de la ligne se
présentent de la manière suivante, pour une portée de conducteurs de 80m :
- Distance : 8 km
- Nombre de poteaux : 100
- Intensité suivant la puissance au niveau de Mont Goma (avec cosϕ de 0,80) :
1.300/20x√3x0,8=46,96A
- Suivant l’abaque, cette intensité fixe le choix du conducteur almélec de 34,4 mm2
- Ecartement entre conducteurs (1et 2) et (2 et 3) : e=Kc(U/150+Kz√f+L)
- Pour l’almélec, la résistivité linéique est de 3,3µΩ.cm à 20°C, d’où la résistance du
conducteur est : R=10xρ/S=10x3,3/34,4=0,95Ω/km. Sachant que la température ambiante
de la ville est de 25°C, cette résistance sera : RK=R[1+α(θ-θ)]=0,95[1+0,004(25-
20)=0,969Ω/km. Alors pour 8km, la résistance sera égale à 8xO,969=7,752Ω
- Pour l’almélec, la réactance linéique est de 0,33Ω/km. D’après la formule
Lω=0,0314(0,5+4,6log2D/d) avec D=distance entre conducteurs et d=diamètre du
conducteur. Comme l’armature sera en nappe-voûte, D=3√d12d23d31
- La chute de tension : ∆U/U=(R+ Lω.tgϕ) P.L/U2
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- Tension sur les conducteurs : suivants les données ci-hautes, l’abaque fixe la tension à
1370daN.
- Flèche : f=a2/8P=80x80/8x600=1,33m
- Tension sur les conducteurs : suivants les données ci-hautes, l’abaque fixe la tension à
1370daN.
CONCLUSIONS
Une étude approfondie sur la cogénération de la centrale pourra être menée enfin d’augmenter la
puissance électrique produite et réaliser l’interconnexion avec la SNEL pour la gestion des
abonnés privés souscrits.
Cette étude permettra de rehausser le chiffre d’affaire de la REGIDESO et réduire l’échéance
d’amortissement de l’investissement.