I) Définition:: La Structure D'une Situation en Formation
I) Définition:: La Structure D'une Situation en Formation
I) Définition:: La Structure D'une Situation en Formation
:
La situation de formation : C’est un système dynamique qui relie, dans un lieu et
une durée déterminés, un ou des apprenant(s), un ou des formateur(s), des domaines
de savoirs liés ou non à des domaines de compétences et des environnements. Elle
vise la réalisation d'un ou plusieurs apprentissage(s) concourant à l'évolution des
personnes.
Une situation de formation est un moment limité, autonome qui dépend autant de
ce qui le fonde, de ce qui l’a précédé que de ce qui devrait suivre. Elle s’inscrit dans
un référentiel “temps”, doté de rythmes particuliers, d’un espace et d’un éventail de
formes acceptables. Elle a toujours des objectifs opérationnels, mais qui sont
inscrits/emboîtés dans des objectifs plus généraux.
Une situation de formation peut se représenter par ses projets, ses frontières, ses entrées et
sorties, sa structure, ses fonctions, son espace d’états, sa mémoire... et donc en tant que
système fabriquant de la valeur ajoutée. L’entrée et les chemins parcourus dans la situation
sont relatifs à un certain nombre de variables sur lesquels le formateur est susceptible de
jouer pour arriver aux comportements escomptés. Nous n’en citerons que les principales : La
structure d’une situation en formation-
Il s’agit ici de tous les choix relatifs au contenu de l’apprentissage et de la manière dont on
va le présenter et l’organiser de manière didactique. On va donc réfléchir à la manière
d’organiser le savoir et les compétences que l’on cherche à transmettre (didactique). Cela doit
bien entendu se faire en articulation avec tout ce que l’on sait sur le fonctionnement cognitif
et neurologique des apprentissages. On prendra donc en compte les éléments suivants :
2. La dimension motivationnelle
Cette dimension regroupe l’ensemble des choix andragogiques qui permettent de créer ou de
susciter la motivation, l’engagement, l’envie d’apprendre, de participer, de s’investir, de
se développer. La recherche scientifique a identifié un certain nombre de leviers susceptibles
de solliciter la motivation.
Les adultes ont réellement besoin de savoir et de comprendre « où ils vont » pour être dans de
bonnes dispositions. De la même manière, il est essentiel de fixer des objectifs intermédiaires
avec les apprenants. Cela dépendra bien entendu de la durée de la formation.
C’est-à-dire faire le lien entre les projets des apprenants et le contenu de la formation. Pour ce
faire, il faudra aider les participants à expliciter et à conscientiser leurs projets et objectifs
afin de les relier aux apprentissages proposés.
Utilisation de la gamification.
On apprend toujours mieux en s’amusant. Aussi, introduire un aspect ludique sera toujours
payant, si cela est bien dosé. On peut utiliser de nombreux leviers ici, comme le fait
d’introduire une limite de temps pour réaliser une tâche, proposer des serious games, des
mises en situations, des jeux thématisés, etc.
Le système scolaire laisse souvent des traces tenaces. Ainsi, il est important de souligner
l’importance de l’erreur pour apprendre, afin de libérer la parole et les prises d’initiatives. Par
ailleurs un feedback constructif ne signifie pas qu’il faille toujours être strictement positif et
féliciter chacun pour toute réalisation, même insignifiante. Il s’agit plutôt de mettre les
éléments positifs en avant et de donner un retour qui permette à l’apprenant de progresser.
Mettre en perspective les tâches moins motivantes pour leur donner du sens et faire
percevoir leur utilité et leur intérêt.
Quel que soit le domaine, l’apprentissage n’est jamais qu’une partie de plaisir. On ne peut
jamais tout rendre ludique, passionnant et simple d’accès. L’apprentissage implique de
remettre en cause ce que l’on sait déjà et est nécessairement déstabilisant à des degrés divers.
Il est donc essentiel d’anticiper les difficultés et de leur donner du sens en les inscrivant dans
une perspective globale.
Tout adulte a des réussites et des compétences à faire valoir. Si certaines certitudes peuvent
bloquer des apprentissages, il est certain que d’autres constitueront de réels tremplins pour
faciliter l’acquisition de nouvelles connaissances et compétences.
3. La dimension identitaire
L’aspect identitaire regroupe aussi tout ce qui relève de la place sociale des apprenants. Ici,
c’est donc la psychologie sociale qui nous donne des pistes pour concevoir une formation
efficace. Prendre en compte la dimension identitaire, cela signifie que l’on va chercher à :
4. La dimension relationnelle
Cette dernière dimension regroupe les choix liés aux interactions et dynamiques
relationnelles entre apprenants, mais aussi entre apprenants et formateur afin de soutenir
l’apprentissage. Le climat de l’apprentissage et la dynamique du groupe est très importante
pour favoriser l’acquisition de nouveaux savoirs et compétences. De plus, il est rare de
travailler de manière totalement individuelle et isolée aujourd’hui. On cherchera donc
également à reproduire les situations professionnelles de collaboration au sein de la formation
pour rendre celle-ci plus proche du terrain.
Prendre en compte cette dimension relationnelle nécessite de réfléchir aux points suivants :