Rapport National GEM 2015 SENEGAL
Rapport National GEM 2015 SENEGAL
Rapport National GEM 2015 SENEGAL
2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
AVANT PROPOS 9
LISTE DE TABLEAUX 13
LISTE DE FIGURES 15
INTRODUCTION 17
4- LA MESURE DE L’ENTREPRENEURIAT 28
6- LA METHODOLOGIE DU GEM 30
7. LE CADRE DE L’ETUDE 31
5
CHAPITRE 4 : LES ASPIRATIONS ENTREPRENEURIALES 51
2. L’INNOVATION ENTREPRENEURIALE 54
3. L’INTERNATIONALISATION 55
CONCLUSION 61
7
AVANT PROPOS
9
EQUIPE GEM SENEGAL
Gérol
est doctorant et assistant. Il prépare sa thèse sur le rôle des
Sylvère incubateurs dans l’accompagnement à l’entreprenariat.
NGANEFEI ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
11
LISTE DE TABLEAUX
TABLEAUX
Tableau 2.1 : Les attitudes personnelles vis à vis de l’entrepreneuriat dans les pays tirés
35
par les facteurs (%de la population âgée entre 18 et 64 ans)
Tableau 2.5. Répartition selon le sexe du TEA entre nécessité et opportunité, GEM 2015 39
Tableau 3.2 Rang du Sénégal par phase du processus entrepreneurial, 2015 Comparé 43
aux pays africains
Tableau 3.3 : L’entrepreneuriat établi dans les pays tirés par les facteurs 45
Tableau 3.5 : TEA par catégorie de genre pour les pays tiré par les facteurs et le Maroc 48
et l’Afrique de sud.
Tableau 3.6 : L’activité entrepreneuriale par tranche d’âge en 2015 pour les pays
africains 49
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
Tableau 4.1 : Raisons principales qui poussent les entrepreneurs à abandonner en 2015. 53
Tableau 4.2 : Proportion des entrepreneurs émergents qui innovent au sein des pays 55
tirés par les facteurs en 2015.
Tableau 5.2 : Conditions cadre de l’entrepreneuriat dans les pays tirés par les facteurs 58
13
LISTE DE FIGURES
FIGURES
Figure 1.1 : Le cadre conceptuel du GEM utilisé dans les enquêtes 24
Figure 3.1 : Le TEA dans les pays des économies tirées par les facteurs du GEM 2015 41
Figure 3.2 : Le TEA des pays ayant participé à l’enquête GEM 2015 42
Figure 3.5 : La relation entre le TAE et le PIB par habitant, GEM 2015 47
Figure 4.1 : Moyennes TAE par secteur d’activité et niveau de développement économique,
Données GEM 2015 52
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
Figure 4.2 : Secteurs dans lequel les populations investissent le plus au Sénégal en 2015 52
Figure 4.3. Les proportions du TAE à potentiel de création de 6 emplois et plus en 2015 54
Figure 4.4. Les proportions du TAE dont le produit est novateur et le marché nouveau en 54
2015
Figure 4.5 : 55
Figure 5.1 : Condition cadre des pays tirés par les facteurs comparer au Sénégal 60
15
INTRODUCTION
17
Le Sénégal y participe pour la première fois avec 7 pays d’Afrique, 16 pays en Océanie et
Asie, 12 en Amérique latine et caraïbe, 24 en Europe et 2 en Amérique du nord. Soit au
total 65 pays ont participé à la 17ème édition du cycle d’enquête du GEM. Ainsi, en plus de
pouvoir effectuer cette analyse pour le cas du Sénégal, le grand nombre de pays y participant
permet des comparaisons à l’échelle internationale.
Les données collectées lors des enquêtes seront analysées à l’aide de la grille de lecture et
du schéma de travail mis en place par le GEM lesquels associent l’activité entrepreneuriale
proprement dite au contexte institutionnel dans lequel les individus décident et agissent.
Ce schéma de travail du GEM permet d’exploiter deux (02) enquêtes distinctes :
t M"EVMU 1PQVMBUJPO 4VSWFZ "14
RVJ FTU VOF FORVÐUF SÏBMJTÏ TVS VOF QPQVMBUJPO
d’individus adultes âgée de 18 à 64 ans ;
t MF/BUJPOBM&YQFSU4VSWFZ /&4
RVJFTUVOFFORVÐUFSÏBMJTÏFTVSVOQBOFMEFYQFSUT
dont le champ de compétences recouvre neuf (09) domaines : financement, politiques
gouvernementales, programmes gouvernementaux, enseignement et formation,
transfert de technologie, infrastructures commerciales et services, ouverture des
marchés, infrastructures physiques, culture et normes sociales. Cette enquête permet
de recueillir les perceptions des experts sur les évolutions dans les neuf (09) de
domaines que couvre l’enquête NES.
Les deux (02) enquêtes sont conduites au Sénégal par une équipe du Laboratoire de Recherche
en GRH-Organisation-Stratégie du Centre de Recherche Entreprise et Développement (CRED)
de l’Ecole Supérieure Polytechnique (ESP) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)
avec un accompagnement du centre de recherche pour le développement économique et
social (CRDES). En outre, la traduction des questionnaires et la vérification de la qualité des
données collectées ont été réalisés par les équipes d’experts du consortium du GEM. Nous
avons aussi reçu l’aide et l’appui de l’Université du Québec à trois (03) Rivières.
Nous espérons que le rapport que nous présentons aux publics (national et international)
est une porte d’entrée pertinente et une première information de qualité au phénomène
d’entrepreneuriat, tel qu’il apparaît au Sénégal.
19
CHAPITRE 0 :
LES PRINCIPAUX RESULTATS DU GEM 2015
21
CHAPITRE 1 :
LE CADRE OPÉRATIONNEL DE L’ANALYSE
Au niveau national, le modèle GEM soutient que les conditions contextuelles et les conditions
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
23
de nouvelles activités et la création d’emplois. Un ensemble de facteurs additionnels (« les
conditions cadres ») influencent également les décisions des individus dans la poursuite des
initiatives entrepreneuriales. Les conditions cadres de l’entrepreneuriat dépendent à leur tour
du contexte social, culturel, politique et économique dans lequel elles apparaissent. Ces
contextes sont influents dans la création des environnements propices à l’entrepreneuriat et
devraient être pris en considération dans l’analyse des différences entre pays et des évolutions
nationales dans le temps.
Le schéma conceptuel du GEM fonctionne comme une entité dynamique qui est
progressivement élaborée afin de pouvoir incorporer les progrès issus des efforts de
compréhension du processus entrepreneurial et de rendre possible une plus grande exploration
des éléments détectés dans les enquêtes précédentes réalisées par les différentes équipes
nationales (figure 1.1).
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
24
L’enquête GEM s’est toujours appuyée sur l’hypothèse de l’interrelation entre les attitudes,
les aspirations et les activités entrepreneuriales sans pour autant préciser la nature de
ces relations. Une nouvelle révision va s’opérer et permettra d’ouvrir « la boite noire » afin
d’analyser la nature des relations supposées entre les valeurs et normes sociales, les qualités
personnelles et les diverses formes de l’activité entrepreneuriale. Ainsi le schéma ci-dessous
(figure 1.2) présente le cadre conceptuel révisé du GEM.
- Les valeurs sociales à l’égard de l’entrepreneuriat qui inclues certains aspects tels que
la perception de l’entrepreneuriat comme un bon choix de carrière, ou l’entrepreneur
ayant un statut social élevé et enfin l’attention que les medias portent à l’entrepreneuriat
- Les attributs individuels qui inclus les caractéristiques démographiques (genre, âge,
etc..), l’auto-perception (capacités perçues, opportunités perçues, peur de l’échec) et
les motivations à démarrer une entreprise (entrepreneuriat de nécessité vs d’opportunité)
- L’activité entrepreneuriale qui se définie en fonction des phases du cycle de vie du
processus entrepreneurial (naissant, jeune pousse, entreprise établie, discontinue),
de son impact potentiel (création d’emploi, innovation, internationalisation) et le type
d’activité, (total de l’activité entrepreneurial émergent (TAE), activité entrepreneurial
social (AES) ou activité entrepreneurial des employés (AEE))
25
Tableau 1.1 : le contexte social, culturel, politique et économique et les niveaux de développement économique
Les pays participants au GEM sont classés par catégories selon que la dynamique de
développement repose soit sur les facteurs (ressources naturelles), sur l’efficience productive
ou encore sur l’innovation (Rapport global du GEM, 2015). Cette classification se fonde sur
le niveau du produit national brut (PNB) par habitant et les dotations des pays en part de
matières première exportées dans le total des exportations (Schwab & Salaï-Martin, 2009). Il
faut toutefois noter que la prévalence relative et la contribution au développement économique,
varie d’un pays à l’autre.
Le Global Competitiveness Index identifie 12 piliers de la compétitivité (figure 1.3) lesquels
affectent les économies de manière différentes, selon le niveau de développement économique
qui les caractérise.
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
Figure 1.3 : Les piliers de la compétitivité (source : Competitiveness Global Report 2009-2010)
26
Aussi, les piliers qui seront les plus importants pour une catégorie d’économie donnée vont
l’être un peu moins pour les autres et par suite nous aurons autant de classification des piliers
par degré d’importance, qu’il y a de catégories d’économies.
Bosma et al. (2008) postulent que l’importance relative des « conditions cadres » pour
l’entrepreneuriat devrait varier d’un pays à l’autre suivant les phases de développement. Étant
donné qu’il s’agit d’une nouvelle approche dans la méthodologie du GEM, la discussion de
leur impact sur l’entrepreneuriat dans les trois phases de développement économique est
reproduite dans les lignes ci-après (figure 1.4) :
27
croissante et plus exigeante. Le secteur industriel évolue, en associant améliorations,
variétés et sophistications. Cela est typiquement associé à un accroissement de la
recherche développement, tout comme l’intensification de la connaissance, qui ouvre
la voie au développement d’une activité entrepreneuriale innovante fondée sur la
recherche d’opportunités. Dans ces économies, les petites entreprises, innovantes
et entrepreneuriales bénéficient souvent d’un avantage de productivité sur les larges
firmes. Les « conditions cadres » qui supportent l’entrepreneuriat d’opportunité sont
d’une importance particulière pour ces économies car nécessaires pour atteindre leurs
objectifs et leurs ambitions de croissance.
4- LA MESURE DE L’ENTREPRENEURIAT
L’un des objectifs de base du GEM est de mesurer l’activité entrepreneuriale d’une manière
qui rende possible des comparaisons dans le temps et dans l’espace, tant nationales que
transnationales. L’option standard qui consiste à puiser les statistiques dans les registres de
déclaration des entreprises n’est pas utile dans ce contexte. Comme l’indique Driver et al.
(2001), ces statistiques occultent les différents niveaux de l’activité informelle en cours dans
les pays concernés. A cela il faut rajouter, l’influence que peuvent avoir les diverses lois et
institutions conventionnelles dans différents pays, lesquelles peuvent biaiser l’interprétation
des données dans des comparaisons internationales.
Dans la poursuite de ces objectifs, le GEM met l’accent sur le rôle joué par les individus
dans le processus entrepreneurial. Toute personne engagée dans la création d’une nouvelle
entreprise – peu en importe la qualité - est considérée comme ayant un impact sur le niveau
national de l’entrepreneuriat.
Une autre caractéristique importante du schéma du GEM est sa conception de l’entrepreneuriat
comme un processus. La figure 1.5 représente une vue d’ensemble du processus
entrepreneurial et donne des définitions de travail. L’enquête permet de collecter les données
sur la mise en place de nouvelles entreprises ainsi que sur les individus qui possèdent et/ou
managent de nouvelles entreprises. Par conséquent ces mesures capturent également les
informations sur les attitudes entrepreneuriales, les activités et aspirations dans les différentes
phases de l’entrepreneuriat, partant des intentions générales pour aller vers les entreprises
établies en passant par les phases émergentes de l’activité.
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
28
Comme on peut le voir sur la Figure 1.5, en amont du processus entrepreneurial, il y a les
attitudes de la population en général à l’égard de l’entrepreneuriat. Le processus entrepreneurial
débute concrètement par l’intention d’entreprendre. Ceux qui entament la conception de leur
entreprise constituent la catégorie des entrepreneurs naissants. Les entrepreneurs naissants
deviennent les nouveaux entrepreneurs avec la création effective de l’entreprise (jusqu’à 3,5
ans d’existence) et ensuite des entrepreneurs établis (plus de 3,5 ans d’existence).
Évidemment, certaines entreprises ne survivront pas pour diverses raisons. Certaines
fermeront pour rouvrir après. D’autres fermeront à jamais.
L’enquête GEM permet également d’étudier plus finement les entreprises qui sont créées,
notamment leur potentiel de croissance, leur degré d’innovation et leur propension à
l’internationalisation.
5. LES PRINCIPAUX INDICATEURS GEM DE L’ACTIVITE ENTREPRENEURIALE
Le GEM identifie plusieurs indicateurs qui permettent une bonne analyse de tout le processus
entrepreneurial décrit dans le tableau 1.2. Ainsi nous allons passer en revue quelques
indicateurs qu’il est recommandé d’utiliser dans tous les rapports GEM.
Variables Définition
Entrepreneuriat naissant Part des répondants ayant créé une entreprise et ayant déjà
Taux d’activité entrepreneurial Principale phases du
Nouvel Entrepreneuriat (jeune Part des répondants ayant créé une entreprise et ayant versé des
processus
Entrepreneuriat établi Part des répondants ayant créé une entreprise et ayant déjà
versé au moins 42 mois de salaire. Comme les entreprises
précédentes les créateurs en ont toujours la propriété et en
assure la gestion
TAE Part des individus impliqués dans le processus entrepreneurial
qui sont soit en phase d’entrepreneuriat naissant, soit considérés
comme jeunes pousses.
TAE Homme TAE propre à la catégorie des individus hommes
TAE Opportunité TAE indexant les individus qui déclarent s’être engagés dans
l’entrepreneuriat suite à l’identification d’une opportunité
d’affaire exclusivement.
TAE nécessité TAE indexant les individus qui déclarent s’être engagés dans
l’entrepreneuriat pare qu’ils n’ont pas pu trouver meilleure
proposition de travail exclusivement
Intentions entrepreneuriales Part des répondants qui déclarent avoir l’intention de lancer une
affaire dans les trois prochaines années.
Attitudes et perceptions vis-à-vis de
Opportunités perçues Part des répondants qui déclarent avoir identifié, dans leur
localité, des opportunités pouvant déboucher sur une création
d’entreprise dans les 6 mois à venir.
l’entrepreneuriat
Compétences perçues Part des répondants qui déclarent disposer des compétences
requises pour le lancement d’une affaire
Peur de l’échec Part des répondants ayant perçu des opportunités mais qui
déclarent ne pas s’engager dans une activité de type
entrepreneurial par peur de l’échec
Statut élevé des entrepreneurs Part des répondants déclarant que dans leur pays les
prospères entrepreneurs qui réussissent ont une bonne reconnaissance
sociale.
Attention des médias envers Part des répondants qui disent que dans leur pays les médias
l’entrepreneuriat relatent souvent les activités de création de nouvelles
entreprises.
Orientation internationale Part des répondants entrepreneurs qui déclarent qu’au moins
(prévalence relative) 25% de leur clientèle se trouve à l’étranger (Pourcentage de
trepreneuriales
TEA).
29
Ambitions
Nouveau produit (prévalence Part des répondants entrepreneurs qui déclarent que leur produit
relative) ou service est nouveau pour quelques consommateurs au moins
(Pourcentage de TEA).
Potentiel élevé (prévalence Part des répondants entrepreneurs qui déclarent pouvoir
Statut élevé des entrepreneurs Part des répondants déclarant que dans leur pays les
Attitudes et
l’
prospères entrepreneurs qui réussissent ont une bonne reconnaissance
sociale.
Attention des médias envers Part des répondants qui disent que dans leur pays les médias
l’entrepreneuriat relatent souvent les activités de création de nouvelles
entreprises.
Orientation internationale Part des répondants entrepreneurs qui déclarent qu’au moins
(prévalence relative) 25% de leur clientèle se trouve à l’étranger (Pourcentage de
entrepreneuriales
TEA).
Ambitions
Nouveau produit (prévalence Part des répondants entrepreneurs qui déclarent que leur produit
relative) ou service est nouveau pour quelques consommateurs au moins
(Pourcentage de TEA).
Potentiel élevé (prévalence Part des répondants entrepreneurs qui déclarent pouvoir
relative) embaucher 5 employés dans les 5 prochaines années
(Pourcentage de TEA).
6- LA METHODOLOGIE DU GEM
Afin de réaliser des comparaisons - entre pays - fiables, les données du GEM sont obtenues
en utilisant une méthodologie de recherche harmonisée sur l’ensemble des pays participant.
Les données annuelles sont collectées et rassemblées à partir de deux sources distinctes :
- une enquête sur la population adulte (Adult Population Survey : APS) et,
- une autre sur un échantillon d’experts (National Expert Survey : NES).
6.1 - L’enquête sur la population adulte (APS)
Elle est réalisée sur la population adulte c’est à dire les personnes âgées entre 18 et 64 ans.
Chacun des pays participant choisi un échantillon représentatif de la population, d’au moins
2000 adultes, tous tirés de manière aléatoire. Les enquêtes sont réalisées, pour tous les pays,
à la même période de l’année (généralement entre avril et juin) en utilisant un questionnaire
standard fourni par le consortium du GEM. Dans le but d’obtenir une uniformité et un contrôle
maximal, une équipe internationale du GEM en charge de la supervision rentre directement
en contact avec chaque enquêteur désigné par l’équipe nationale. Les données brutes sont
directement envoyées aux analystes du consortium GEM pour vérification, uniformisation
et génération des indicateurs statistiques avant de les rendre disponibles pour les pays
participants.
6.2- L’enquête auprès des experts nationaux (NES)
L’enquête auprès des experts nationaux est une importante composante de la base de données
du GEM dans la mesure où elle rend possible une meilleure appréhension de l’environnement
des start-up dans chaque pays. Le GEM fournit un nombre de critères à respecter en vue de
la sélection des experts, car le panel construit doit être équilibré et représentatif. Pour chacun
des neuf domaines d’intérêt, quatre experts doivent être interviewés, ce qui fait un total de 36
experts par pays. Un minimum de 25% doit être des entrepreneurs ou des personnes issues
du monde des affaires et 50% des professionnels.
Le tableau 1.3, ci dessous, présente les 9 domaines d’intérêt sur lesquels les experts seront
sélectionnés.
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
30
Tableau 1.3 : Neuf domaines d’intérêt permettant la description de l’écosystème entrepreneurial
7. LE CADRE DE L’ETUDE
En 2015, 62 pays ont participé à la vague des enquêtes du GEM ce qui représente environ
65% de la population mondiale et 85% du PIB mondial (tableau 1.4). Leur répartition peut se
faire ainsi: 8 pays d’Afrique ; 16 pays en Océanie et en Asie ; 12 en Amérique latine et caraïbe
; 24 en Europe et 2 en Amérique du nord. Ils sont représentés en bleu dans la figure 1.6.
Argentina, Barbados
Brazil, Chile, Colombia,
Amérique latine et Caraïbe Puerto Rico
Ecuador, Guatemala, Mexico
Panama, Peru, Uruguay
Belgium , Estonia, Finland
Bulgaria, Croatia Germany, Greece, Ireland
Hungary, Latvia Italy, Luxembourg
Europe Poland, Romania Netherlands, Norway
Macedonia Portugal, Slovakia, Slovenia
Spain, Sweden, Switzerland
UK
Canada
Amérique du Nord United States
31
Figure 1.6 : la couverture géographique du cycle d’enquête GEM 2015
Figure 1.8 : Le taux de croissance du PIB du Sénégal de 2000 à 2014 (source, DPEE)
33
CHAPITRE 2 :
LES ATTITUDES VIS-À-VIS DE L’ENTREPRENEURIAT
Tableau 2.1 : Les attitudes personnelles vis à vis de l’entrepreneuriat dans les pays tirés par les facteurs
(%de la population âgée entre 18 et 64 ans)
l’entrepreneuriat des pays ayant des économies tirées par les facteurs, pour ce qui concerne
l’enquête 2015.
Sur l’indicateur « perception des opportunités », le score du Sénégal est intéressant car
69.91% des personnes interrogées perçoivent de bonnes opportunités de démarrage d’une
affaire dans les 6 mois à venir. Le Sénégal enregistre le score le plus élevé par comparaison
des autres pays africains et aussi de tous les pays dont les économies sont tirées par les
facteurs en termes de perception d’opportunités.
Ce score traduit la bonne capacité des sénégalais à percevoir les opportunités d’affaires.
Egalement, ce taux affiché dans la perception des opportunités combiné à celui de la peur
de l’échec, qui est de 15,91%, démontre que les adultes sénégalais sont dans une bonne
dynamique en scrutant les possibilités et en n’ayant pas peur d’échouer.
1.2 – L’intention entrepreneuriale
L’intérêt des spécialistes pour les intentions de création réside dans le fait qu’elles sont
35
progressivement apparues comme la variable permettant d’anticiper au mieux les créations
effectives. Il est sous-entendu que l’entrepreneur potentiel a un désir effectif de création et
que ce dernier se situe dans le domaine du faisable mais, ce n’est toujours pas le cas. De plus
cette enquête n’a pas comme objet l’examen de ceux- ci. Il faudrait pour cela un autre cadre
différent de celui qui a rendu cette enquête possible.
Le tableau 2.1 ci-dessus indique qu’en 2015, 66,64% des personnes interrogées déclarent
avoir des intentions de démarrer une entreprise dans les trois années à venir. Le Sénégal a le
score le plus élevé parmi tous les pays ayant participé à l’enquête. Toutefois, il est difficile de
savoir exactement ce qui est à la base de cet engouement pour la création.
1.3 - L’auto-perception des compétences
En 2015, 89,04% des personnes interrogées déclarent avoir les compétences nécessaires
pour démarrer une entreprise. Il faut toutefois noter que l’enquête ne précise pas le contenu
des « compétences ». Il s’agit plus d’une auto-évaluation subjective reposant sur l’idée que
les personnes interrogées se font de la création d’entreprise. Cette statistique pourrait refléter
une croyance personnelle en des aptitudes plutôt qu’une évaluation impartiale.
2- LE RAPPORT PERSONNEL AVEC L’EXPERIENCE ENTREPRENEURIALE
2.1 - Le contact avec les entrepreneurs en activité
63,14% des sénégalais déclarent connaître personnellement quelqu’un qui a lancé une nouvelle
affaire dans les deux dernières années. Nous pouvons ainsi dire que côtoyer quelqu’un qui
s’est déjà lancé dans la création d’une entreprise peut susciter des vocations et renforcer le
dynamisme entrepreneurial des populations au Sénégal.
Cela se traduit par le tableau 2.2 ci-dessous qui montre que de tous les pays ayant participé
à l’enquête GEM en 2015, le Sénégal est celui qui a le taux le plus élevé.
Tableau 2.2. : Classement de la perception des compétences pour entreprendre dans les pays tirés par les
facteurs
Botswana 4 74,1
Cameroon 5 73,1
Egypt 46 41,5
Senegal 1 89,0
Tunisia 16 59,9
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
Inde 49 37,8
Iran 12 62
Philippines 8 69
Vietnam 19 56,8
36
Tableau 2.3 : Les attitudes et perception vis-à-vis de l’entrepreneuriat suivant les tranches d’âge, 2015
Figure 2.1. : Répartition des attitudes et perceptions vis-à-vis de l’entrepreneuriat selon l’âge
Les individus se situant dans des tranches d’âge 18-24 ans et 25-34 ans sont ceux qui ont
une perception et une attitude vis-à-vis de l’entrepreneuriat élevées. Ce sont des jeunes en
début de carrière qui connaissent d’autres entrepreneurs, qui ont des compétences utiles
pour saisir les opportunités qui se présentent. Ainsi, les tranches d’âge de 18-24 ans et 25-
34 ans contribuent, de manière plus importante, respectivement à 25,4% et 45,7% au TEA
global du Sénégal. Cela est comparable avec les pays comme le Botswana ou le Burkina Faso
qui enregistrent dans la tranche d’âge 18-24 ans des contributions respectives de 25,7% et
27,9% et 40,8% et 35,4% dans la tranche d’âge 25-34 ans.
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
Les taux élevés chez les jeunes entrepreneurs, en particulier dans les tranches d’âge 18-24
ans et 25-34 ans, peuvent être observés dans un certains nombre d’économies tirées par les
facteurs (voir figure 2.2).
37
Figure 2.2. : Répartition des attitudes et perceptions vis-à-vis de l’entrepreneuriat selon l’âge pour les
économies tirées par les facteurs en 2015
Tableau 2.4 : Les attitudes et perception vis-à-vis de l’entrepreneuriat suivant le genre, 2015
Hommes Femmes
Il y a de bonnes opportunités d’affaires dans les 6 mois à venir (%) 49,42 50,58
Déclarent avoir des compétences pour démarrer une affaire (%) 49,91 50,09
Connaît quelqu’un qui a lancé une entreprise les 2 dernières années (%) 50,13 49,87
Figure 2.3. : Répartition des attitudes et perceptions vis-à-vis de l’entrepreneuriat selon le genre
38
Le tableau 2.4 montre que les femmes affichent des attitudes supérieures à celles des
hommes dans la presque totalité des catégories d’attitudes. Les hommes ont un score plus
élevé sur la connaissance de quelqu’un qui a lancé une entreprise les deux dernières années.
Selon le cycle d’enquête GEM 2015, le Sénégal présente le taux d’entrepreneuriat féminin
le plus élevé, où 36,8% des femmes en âge de travailler se lancent ou dirigent une nouvelle
affaire. Les taux masculins sont également assez élevés, avec plus de 40,5% d’hommes qui
démarrent ou dirigent une nouvelle entreprise. Cela permet d’avoir un ratio de neuf femmes
pour dix hommes entrepreneurs.
Aussi, que ce soit par opportunité ou par nécessité (voir tableau 2.5), les taux élevés pour les
deux sexes traduit une forte activité entrepreneuriale et explique pourquoi le TEA du Sénégal
est le plus élevé de tous les pays ayant participé au cycle d’enquête GEM 2015.
Tableau 2.5. Répartition selon le sexe du TEA entre nécessité et opportunité, GEM 2015
Au Sénégal, de la population étudiée, 71,8% entreprennent par opportunité alors que 27,1%
le font par nécessité.
Bien que les femmes entreprennent par opportunité, elles sont les plus susceptibles d’évoquer
le motif de nécessité (36,2%). Ces résultats sont proches de ceux du Burkina Faso par
exemple et éloignés de ceux du Maroc où un peu moins de 3% de la population féminine en
âge de travailler aspirent à créer une nouvelle entreprise.
39
CHAPITRE 3 :
L’ACTIVITÉ ENTREPRENEURIALE
Figure 3.1 : Le TEA dans les pays des économies tirées par les facteurs du GEM 2015
1
TEA : Total early-stage Entrepreneurial Activity
41
Il est intéressant de noter qu’en comparant les différentes catégories d’économie par rapport
au TAE, on se rend compte que les pays à niveau de revenu faible (ETF) où l’économie
informelle est relativement très élevée enregistre les TAE les plus élevés. Les pays à niveau de
revenu moyen (ETE) enregistre des TAE moyen de l’ordre de 14,73%. L’économie informelle
y est relativement moins élevée. Enfin, les pays à niveau de revenu élevé (ETI) où l’économie
informelle est faible se caractérise par un TAE faible comme en atteste le schéma de la figure
ci dessous.
Figure 3.2 : Le TEA des pays ayant participé à l’enquête GEM 2015
42
Tunisia 36 5,4 25 4,9 44 5,0
Si l’on considère le taux global d’activité entrepreneuriale au Sénégal (38,6%) on se rend compte
qu’une bonne partie est imputable à l’entrepreneuriat naissant (24,9%) et à l’entrepreneuriat
établis (18,8%). Ce résultat peut traduire le fait que les jeunes entrepreneurs ont du mal à
s’installer dans le paysage économique sénégalais, mais toutefois entrer en affaire facilement.
1.3- Entrepreneuriat naissant vs nouveaux entrepreneurs
Pour le Sénégal, le taux d’entrepreneuriat naissant (24,9%) est supérieur au taux des nouveaux
entrepreneurs (15%). Cette statistique indique qu’après les trois premiers mois d’existence,
le nombre d’entreprises existantes diminue. C’est une tendance en Afrique (sauf au Maroc) et
particulièrement pour les pays tirés par les facteurs.
Pour les pays où ces taux de variations sont positifs, comme le Maroc, cela peut entraîner par
accumulation dans le temps des effets bénéfiques sur la constitution du tissu d’entreprises.
Nous pouvons remarquer (Tableau 3.2) que le Sénégal qui occupe le 1er rang, sur 8 pays
comparables de l’Afrique, au niveau de l’entrepreneuriat naissant et des jeunes entreprises
n’est que 5ème lorsqu’on envisage les entreprises établies. Il y a vraisemblablement un effet
négatif qui rende difficile le passage des entreprises de la phase « naissance » à celle de
« jeune entreprise ». Près de 2/3 d’entre elles ne réussiront pas à passer à la phase des
nouveaux entrepreneurs entre le 3ème et le 42ème mois.
Tableau 3.2 Rang du Sénégal par phase du processus entrepreneurial, 2015 Comparé aux pays africains
Burkina Faso 29,8 (5) 19,7 (4) 11,2 (7) 27,8 (1)
Afrique du Sud 9,2 (3T) 5,5 (35) 3,8 (32T) 3,4 (53)
43
question de la proportion des entrepreneurs qui ferment une entreprise de manière définitive
et de ceux qui quittent leur entreprise même si celle-ci poursuit ses activités.
La Figure 3.2 affiche un taux de discontinuité globale de 13.3% pour le Sénégal. Ce taux est
inférieur à celui du Bostwana (14.7%) mais supérieur au score de l’Afrique du Sud qui est une
Économie Tirée par l’Efficience (ETE).
des jeunes entreprises (4 à 42 mois). Plus les jeunes entreprises traversent la période de 42
mois, plus le nombre de celles qui s’engagent dans une dynamique de pérennisation devrait
augmenter.
Parmi les pays tirés par les facteurs, le Sénégal se place à la 3ème position derrière le Burkina
Faso (27,8%) et le Vietnam (19,6%) (Tableau 3.3).
44
Tableau 3.3 : L’entrepreneuriat établi dans les pays tirés par les facteurs
Botswana 47 4,6
Cameroun 12 12,8
Egypte 56 2,9
Sénégal 5 18,8
Tunisie 44 5,0
Inde 38 5,5
Iran 10 14,0
Vietnam 3 19,6
Nous pouvons donc avancer que, le dynamisme entrepreneurial au Sénégal est avéré dans
la mesure où le taux d’établissement des entrepreneurs est important comparativement à
d’autres pays semblable. Notons que le Canada se situe à 8,6% et la Suisse à 5,6%/.
Avec les scores élevés obtenus sur les créations potentielles (intentions de création) et sur
l’entrepreneuriat naissant, un taux d’établissement plus important aurait été possible si un
diagnostic plus profond des causes de non établissement durable était opéré. Dans la partie
concernant l’environnement entrepreneurial, nous verrons ce qu’il en est réellement.
3- DES ENTREPRENEURS AUX PROFILS PSYCHOLOGIQUES DIFFERENTS
3.1 – L’entrepreneuriat de nécessité et d’opportunité
Bien qu’il existe un nombre important de motivations pour lesquelles les individus peuvent
s’engager dans une activité entrepreneuriale, la typologie nécessité – opportunité a reçu une
très grande attention dans la littérature spécialisée. C’est donc naturellement que le GEM a
introduit ces deux types d’entrepreneuriat dans son projet. La première catégorie fait référence
à des individus qui s’engagent dans des activités entrepreneuriales pour des motifs « de survie
» car ils déclarent être entrepreneurs parce qu’ils n’ont pas eu une meilleure alternative de
travail. La seconde identifie les individus qui déclarent s’être engagés dans l’entrepreneuriat
pour tirer profit d’une opportunité d’affaire ou encore pour d’autres motivations très éloignées
de la nécessité en plus du fait que c’est pour tirer profit d’une opportunité.
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
Taux d’activité Axé sur la nécessité (% Axé sur l’opportunité (% Axé sur l’amélioration de
entrepreneurial (TEA) du TEA du TEA) l’opportunité(% du TEA)
Pays
Rang/60 Score Rang/60 Score Rang/60 Score Rang/60 Score
45
Senegal 1 38,6 25 27,1 36 71,8 25 51,9
La table 3.4, ci-dessus, indique qu’en 2015, 27,1% des entrepreneurs sénégalais ont déclaré
s’être engagés dans des activités entrepreneuriales pour des motivations essentiellement de
nécessité, alors que 71,8% ont fait ce choix pour des motivations d’opportunité. Les taux pour
le Cameroun sont de 64.1% d’entrepreneuriat d’opportunité contre 29.8% d’entrepreneuriat
de nécessité. Ils sont respectivement de 61.9% et 35.6% pour le Botswana, 65.7% et 33.2%
pour l’Afrique du Sud.
46
Un tel taux d’entrepreneuriat de nécessité est une bonne nouvelle pour le Sénégal s’il est
comparé à celui du Maroc en 2015 (22%) mais, il s’agit d’une moins bonne nouvelle s’il est
rapporté à ceux des pays du Nord de l’Europe comme la Suisse (9,2%) ou le Luxembourg
(9,3%) ou encore les pays de l’Amérique du nord, comme le Canada (13,5%) ou les états unis
(14,3%). De manière générale, plus le taux d’entrepreneuriat de nécessité est bas meilleure
est la situation globale des personnes par rapport à leur choix de carrière, les exemples
Canadien, américain et suisse suggèrent que des améliorations sont encore possibles au
Sénégal.
En outre, le GEM a constaté une relation de corrélation entre le TAE et le PIB par habitant.
En effet selon Bosma et Levie (2010), dans les pays à faibles niveaux de revenu par habitant,
on note une prévalence des très petites entreprises. Cette relation de corrélation également
permet de constater que dans les pays où le nombre de grandes entreprises est élevé donc
moins d’individus qui se lance dans la création d’entreprise, ce taux de prévalence est plus
faible. Le graphique 3.4 permet de mettre en évidence cette relation entre le TAE et le PIB par
habitant. Cela permet de comparer les pays et aussi de tracer une courbe qui met en exergue
les pays qui ont les ratios qualitatifs les meilleurs entre le TAE et le PIB par habitant. Autrement
dit il s’agit de voir quels sont les pays qui ont trop d’entrepreneurs et ceux qui en ont moins.
Bien entendu la courbe de corrélation permettant de connaître les pays qui se rapprochent le
plus de la courbe (ces pays détiennent les meilleurs ratios).
Cette figure (figure 3.5) montre que le Sénégal a un taux de croissance économique faible.
Hors cette dernière dépend beaucoup de facteurs exogènes non maitrisés par le pouvoir
public.
Figure 3.5 : La relation entre le TAE et le PIB par habitant, GEM 2015
47
Figure 3.6. L’activité entrepreneuriale selon le sexe
La contribution des individus de sexe masculin est donc plus importante que celle du sexe
féminin. Toutefois, les hommes sont plus dans un entrepreneuriat d’opportunité (80,5%) de
même que les femmes (62,9%). Cela semble contredire le fait que les femmes s’engagent
dans des activités de création d’entreprise juste pour subvenir aux besoins de la famille sans
ambition d’accumulation de richesse bien que la proportion de nécessité soit plus grande
chez les femmes que chez les hommes.
Tableau 3.5 : TEA par catégorie de genre pour les pays tiré par les facteurs et le Maroc et l’Afrique de sud.
Rang/60 Score Rang/60 Score Rang/60 Score Rang/60 Score Rang/60 Score Rang/60 Score
Botswana 2 36,6 3 30,1 47 68,6 53 54,3 14T 28,2 7 44,0
Burkina Faso 5 33,6 4 26,6 26T 77,5 39 66,5 29 22,0 18 33,0
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
48
Comme l’indique le tableau 3.5, les deux types de TEA varient en moyenne dans le même sens
bien que le masculin ait toujours été supérieur au féminin. Toutefois, il n’est pas aisé d’identifier
les causes précises des variations propres à chacun de ces deux types d’entrepreneuriat.
4.2 - Les tranches d’âges les plus dynamiques
Alors que certains experts en entrepreneuriat avancent que la tranche des 25-34 ans serait
la plus dynamique au sens de l’entrepreneuriat, il arrive très souvent que l’on retrouve des
taux d’activité important dans la classe des 35-44 ans. La distribution du TAE du Sénégal
par tranche d’âge (tableau 3.6) montre que la tranche 35-44 ans est la tranche d’âge la plus
entreprenante. Le score des 25-34 ans est de 45.3%, contre 25.4% pour les 18-24 ans,
45.6% pour les 45-54 ans et 32.5% pour les 55-64 ans. La même tendance est observée
au Cameroun et en Afrique du Sud. En revanche, les 25-34 ans sont les plus dynamiques au
Burkina Faso et au Botswana.
Tableau 3.6 : L’activité entrepreneuriale par tranche d’âge en 2015 pour les pays africains
TEA des TEA des TEA des TEA des TEA des
Pays 18-24 ans 25-34 ans 35-44 ans 45-54 ans 55-64 ans
49
CHAPITRE 4 :
LES ASPIRATIONS ENTREPRENEURIALES
t MFTQFSTQFDUJWFTEFSFDSVUFNFOUEBOTMFTBOOÏFTËWFOJS
Seulement, il convient de souligner que les discours des autorités gouvernementales du
Sénégal sont orientés vers la création d’emploi et cela constitue un défi politique, économique
et social. Les actions entreprises notamment la création du FONGIP et de la BNDE sont
des éléments probants prouvant que les autorités veulent bien stimuler le taux de création
d’emploi. Les résultats de GEM nous permettront d’une part de connaître le taux de création
d’emplois actuellement et les perspectives dans les 5 prochaines années.
Au Sénégal, les entrepreneurs émergents investissent très souvent dans le commerce (54,7%)
et dans l’agriculture (20,5%). Ces deux activités sont à faibles valeurs ajoutées et ne peuvent
soutenir la croissance de manière durable. Investir dans l’industrie ne représente que 6,9% à
coté des pays comme l’Egypte (21,9%), l’Iran (19,3%) et le Maroc (12,7%).
Mais cela n’est pas une caractéristique propre au Sénégal si l’on se réfère données des
économies tirées par les facteurs nous avons la même tendance.
51
Figure 4.1. : Moyennes TAE par secteur d’activité et niveau de développement économique, Données GEM
2015
Le graphique 4.1 permet de voir les résultats dans les trois économies et nous constatons que
plus de 50% des entrepreneurs émergents investissent le secteur commerce en détail dans
les économies tirées par les facteurs. Alors que dans les économies tirées par l’innovation
près de 50% des nouveaux entrepreneurs investissent dans le « TIC et finance, Services
professionnels et autres ».
En regardant pour le Sénégal de façon plus détaillée nous nous apercevons que le commerce
de détail est bien loin devant les autres secteurs comme en atteste la figure 4.2
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
Figure 4.2 : Secteurs dans lequel les populations investissent le plus au Sénégal en 2015
52
1.2 Les cessations d’activités
Il faut aussi signaler que malgré un TEA élevé pour le Sénégal, plusieurs raisons poussent les
créateurs d’entreprises à se retirer : la rentabilité de l’affaire (36,6%), les raisons personnelles
(25,3%) et les problèmes financiers (15,5%) principalement. Cela a pour effet de réduire le
nombre d’entreprises établies sur le long terme.
Il faut aussi souligner que « la sortie avec continuité de l’entreprise » est un motif qu’on ne
retrouve pas souvent dans les pays africains. Cela montre souvent que les entrepreneurs ne
sont pas dans une logique de laisser leur affaire à quelqu’un d’autre pour continuité. Ils sont
beaucoup plus dans une logique de conduire eux même leur entreprise ou bien de la fermer.
Tableau 4.1 : Raisons principales qui poussent les entrepreneurs à abandonner en 2015.
Ces résultats doivent être approfondis afin de mettre un contenu aux raisons personnelles
qui poussent les individus à abandonner : est-ce des raisons sociales ou économiques…. ?
Il faudrait manier avec beaucoup de prudence ces résultats et relativiser leur importance
économique pour au moins deux raisons. En effet, il s’agit de déclarations mais en plus nous
savons que le TEA sénégalais est composé sur cette année (2015), à près de 24,9%, de
l’entrepreneuriat naissant et 15,0% d’entreprises de 4 à 41 mois de salaires versés (chapitre
3). Il reste donc un travail important à effectuer pour ces entrepreneurs naissants qui se
doivent de traverser les étapes de startups (4 à 41 mois) et par suite s’établir dans le secteur
d’activité ou dans le paysage économique. En s’appuyant sur les résultats des entrepreneurs
établis pour cette année et pour les mêmes variables, les perspectives sont moins reluisantes
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
s’il faut les comparer avec les pays comme le Maroc, le Botswana, l’Afrique du Sud.
1.3. La création d’emplois
La Figure 4.3 mentionne le pourcentage du TAE dont le potentiel en termes de création
d’emplois dans un horizon de 5 ans se situe au-delà de 6 postes de travail et plus. Ce taux
est de 22.7% pour le Sénégal.
53
Figure 4.3. Les proportions du TAE à potentiel de création de 6 emplois et plus en 2015
2. L’INNOVATION ENTREPRENEURIALE
La Figure 4.4 traite de la proportion du TAE dont les produits sont novateurs et dont les
marchés sont nouveaux. Ce taux est de 8.2% pour le Sénégal, ce qui montre que l’écrasante
majorité des entreprises ont un faible potentiel d’innovation. Ce taux se comprend aussi si l’on
regarde les secteurs dans lesquels les entrepreneurs investissent le plus. La même tendance
est observée dans les autres ETF africaines, avec 11.6% au Burkina Faso et 12.6% au Maroc.
Le taux est nettement plus élevé en Afrique du sud avec 30.1% et en Tunisie avec 32.2%.
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
Figure 4.4. Les proportions du TAE dont le produit est novateur et le marché nouveau en 2015
Le Sénégal possède les entrepreneurs émergents les moins innovants de tous les pays ayant
participé au GEM (tableau 4.2).
54
Tableau 4.2 : Proportion des entrepreneurs émergents qui innovent au sein des pays tirés par les facteurs
en 2015.
Cameroun 52 14,8
Egypte 36 22,3
Sénégal 60 8,2
Tunisia 15 32,2
Inde 2 51,1
Iran 56 12,1
Philippines 16 31,8
Vietnam 50 16,5
3. L’INTERNATIONALISATION
La figure 4.5 montre les proportions du TAE dont plus de 25% sont à l’étranger. Il ressort de ce
graphique que le Sénégal a le taux le plus faible soit de l’ordre de 3,1%. Ainsi les entrepreneurs
sénégalais devraient davantage s’orienter vers l’international si l’on sait que l’adaptation à
l’environnement est une condition de réussite d’une entreprise. La mondialisation étant un
phénomène irréversible, il va de l’intérêt de ces entrepreneurs de pouvoir traiter d’égal à
égal avec des clients étrangers tout comme de tenir une concurrence avec des entreprise
étrangères
Figure 4.5 :
55
CHAPITRE 5 :
L’ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES : LES AVIS DES EXPERTS
Le rapport global du GEM met l’accent, en 2015, sur les conditions et éléments contextuels
qui ont un impact sur le niveau de développement économique, et de manière plus spécifique
sur ceux susceptibles de faciliter l’innovation et l’entrepreneuriat à l’échelle d’une société (voir
schéma de travail du GEM, figure 1.1). Parmi ces conditions dites « cadres » trois catégories,
renvoyant à différentes étapes du développement, sont susceptibles d’intéresser les autorités
en charge des politiques économiques.
1- LES CONDITIONS CADRES POUR L’ENTREPRENEURIAT
Les conditions de base, à savoir la stabilité macro-économique du pays, les institutions, les
infrastructures, la santé et l’éducation primaire, sont des pré-requis pour le bon fonctionnement
de l’environnement des affaires. Elles sont d’ailleurs au cœur des principaux efforts effectués
dans les pays dont le développement repose sur ces facteurs. Au fur et à mesure que ces
éléments se mettent en place, et que l’économie avance vers le stade de l’efficience, les
efforts de financement et de développement devraient être davantage concernés, ce qui
facilite l’efficience.
57
sont supposées avoir un impact significatif sur le secteur entrepreneurial sont décrites via les
neuf Conditions Cadres de l’Entrepreneuriat (CCE).
Le rapport global du GEM 2015 souligne alors que, bien que les conditions cadres puissent
être investies à tout stade du développement, elles fonctionnent beaucoup mieux dans les
économies dotées des conditions de base et facilitant l’atteinte de l’efficience. A titre d’exemple,
il sera plus difficile pour les programmes gouvernementaux en faveur de l’entrepreneuriat
d’être efficaces si les soins de santé et l’éducation primaire fournis aux populations sont
inappropriés. L’enquête nationale des experts (NES) fournit des pistes de compréhension
de la façon avec laquelle ces CCE facilitent ou entravent le climat entrepreneurial, l’activité
et le développement entrepreneurial. Les experts qui ont participé à l’enquête de 2015 sont
présentés dans l’annexe 2.
2- UNE EVALUATION DE L’ENVIRONNEMENT ENTREPRENEURIAL AU SENEGAL
Afin d’évaluer les conditions influençant l’activité entrepreneuriale au Sénégal, il a été demandé
aux experts de compléter un questionnaire comprenant 56 affirmations relatives aux facteurs
qui concernent l’environnement entrepreneurial du Sénégal. Ces affirmations visaient à
évaluer les facteurs contextuels affectant l’activité entrepreneuriale au Sénégal. A chacune
des réponses était associé un score variant de 1= entièrement faux (EF) à 9 = entièrement vrai
(EV), 5 = ni vrai ni faux NV/NF; 97 = ne sais pas (NSP) et 98 = non applicable (NA).
Les affirmations ont été formulées de telle sorte qu’un score de 6 à 9 signifiait que les experts
considèrent le facteur comme positif pour l’entrepreneuriat tandis qu’un score de 1 à 4
suggérerait plutôt un effet négatif. Un score de cinq sera considéré comme une valeur neutre.
Les données obtenues à partir des réponses des 39 répondants ont été analysées afin de
déterminer le score moyen de chaque catégorie de question. A partir des neuf conditions
cadres énoncées ci-dessus, 12 variables latentes ont été estimées.
Les résultats, pour les pays tirés par les facteurs apparaissent dans le tableau 5.2.
Tableau 5.2 : Conditions cadre de l’entrepreneuriat dans les pays tirés par les facteurs
Formation
Politique Forma-
Politique à l’entre-
gouverne- Pro- tion à infrastruc- facteurs
gouverne- preneuriat: Recherche Dynamique Barrière à Infrastruc-
mentale grammes l’entrepre- tures culturels et
Pays Finance mentale :
: taxes et gouverne-
niveau pro-
neuriat au
et dévelop-
commer-
interne de l’entrée du ture
des normes
soutien et fessionnel, pement marché marché physique
bureau- mentaux stade post ciales sociales
pertinence collège et
cratie scolaire
université
Botswana 4.1 4.2 4.1 4.1 4.2 4.9 3.8 4.2 4.9 3.5 5.0 4.7
Burkina Faso 3.6 3.7 4.7 4.0 1.9 4.6 2.9 4.9 4.4 3.8 4.8 4.7
Cameroon 3.6 4.5 3.8 4.4 3.0 4.7 3.6 5.2 4.1 4.0 5.1 4.7
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
Egypt 3.5 3.3 3.1 3.3 1.6 3.1 2.9 4.2 5.1 3.8 6.3 3.8
Senegal 3.6 4.1 4.9 4.1 1.8 3.9 2.4 5.3 3.3 3.9 6.4 3.8
Tunisia 4.2 4.1 2.7 3.6 1.7 3.4 2.8 5.8 6.9 2.9 6.7 4.1
India 5.7 5.5 3.9 4.5 4.1 5.1 4.3 5.0 5.7 4.8 6.2 5.5
Iran 3.3 3.8 3.3 2.1 2.8 3.4 3.0 2.8 5.9 3.1 6.6 3.7
Philippines 5.1 3.9 2.9 3.6 5.0 6.3 4.1 5.2 6.1 4.1 5.5 5.7
Vietnam 3.5 4.3 4.6 3.5 2.5 4.2 3.9 4.7 6.1 4.2 6.9 5.4
58
Pour le Sénégal, les scores ont été organisés en moyennes décroissantes (tableau 5.3). Ainsi,
en premier les catégories au sujet desquelles les experts sont plutôt positifs (scores plus
élevés), et en second lieu celles pour lesquelles ils sont plus pessimistes (scores les plus
faibles).
Tableau 5.3: Résultats sommaires de l’évaluation de l’environnement entrepreneurial par les experts
Politique gouvernementale (en faveur des jeunes entreprises) : taxes et bureaucratie 4,87
Politique gouvernementale (en faveur des jeunes entreprises) : soutien et pertinence 4,07
Prédisposition des facteurs culturels et des normes sociales pour l’entrepreneuriat 3,82
59
Figure 5.1 : Condition cadre des pays tirés par les facteurs comparer au Sénégal
Le second graphique (figure 5.2) fait apparaitre les scores du Sénégal vis-à-vis des moyennes
de l’échantillon global du GEM - pays ayant participé au cycle d’enquête de 2015.
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
Figure 5.2. : Condition cadre du Sénégal et des pays ayant participé au cycle d’enquête GEM 2015
60
CONCLUSION
Les résultats du GEM 2015 rejoignent très largement ce que nous enseignent les enquêtes et
études réalisées au Sénégal dans le domaine de l’entrepreneuriat.
De très nombreux sénégalais ont le désir et l’intention d’entreprendre et de plus en plus
d’individus perçoivent des opportunités de création d’entreprise. GEM 2015 montre que leur
potentiel entrepreneurial est relativement élevé. Il y a donc au Sénégal, un gisement potentiel
d’entrepreneurs.
Ce qui pose problème, dans notre pays, concerne le passage à l’acte et ce, pour au moins
deux raisons. Tout d’abord les normes socioculturelles véhiculent un message qui relativise,
voire inhibe, le bénéfice social du comportement entrepreneurial. La réussite, au Sénégal,
est avant tout collective et liée à l’obtention des diplômes les plus prestigieux dans les
établissements qui ont pour mission de produire l’élite de la nation. Une conséquence de
cette valorisation sociale est le rapport que les sénégalais entretiennent avec l’échec. Ce
système ne laisse pas de place à l’expérimentation, aux essais ou aux erreurs de parcours.
Or l’entrepreneuriat, est tout cela à la fois et les résultats de GEM 2015 montrent une fois de
plus que les sénégalais n’ont pas peur de prendre des risques, que le système éducatif n’est
pas toujours adapté pour développer l’esprit d’initiative et de création, que la recherche et
développement n’est pas une préoccupation des pouvoir publics (ce qui freine la capacité
d’innovation des populations), que les populations n’ont pas peur de l’échec ce qui les
amène à prendre le moins de risque possible. Tous ces facteurs constituent des freins à la
transformation des intentions en actes.
La perception qu’ils ont les compétences nécessaires à l’entrepreneuriat est à encourager.
Cette question des compétences entrepreneuriales renvoie certainement à l’inadaptation, au
moins partielle, de l’offre en matière d’enseignement et de formation à l’entrepreneuriat. Dans
ce domaine, beaucoup de choses restent encore à faire, même si la dernière décennie a vu
se multiplier les cours et les programmes diplômant dans les établissements d’enseignement
supérieur et notamment dans les écoles de management.
En définitive, ces freins agissent sur l’activité entrepreneuriale, au Sénégal, qui se situe à un
niveau faible dans une comparaison avec les pays qui relèvent de la même catégorie. Cette
activité peut être caractérisée par une baisse de l’entrepreneuriat d’opportunité et une légère
hausse de l’entrepreneuriat de nécessité. Par ailleurs, l’activité entrepreneuriale se déploie
très majoritairement dans le commerce, l’agriculture et porte sur des contenus faiblement
novateurs avec des entrepreneurs aux ambitions (de développement et de croissance) très
limitées. Une petite lueur d’espoir apparaît avec l’entrepreneuriat féminin.
Vouloir enseigner l’entrepreneuriat dans les classes primaires et secondaires est un objectif
pertinent et courageux, d’autres pays, notamment le Maroc, la Finlande, l’ont fait avant
nous. Cet objectif est une condition nécessaire du changement de mentalité souhaité. Mais
l’enseignement n’est pas le seul levier sur lequel il convient d’agir. Mettre les discours en phase
avec les réalités du monde tel qu’il est, en est un autre. Revoir les politiques publiques pour
en faire des leviers de changement des facteurs institutionnels au bénéfice de l’écosystème
entrepreneurial constitue certainement un autre moyen.
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
Tout cela ne sera possible qu’avec une très forte volonté politique, alimentée par une
conscience aigüe des problèmes ou situations qui freinent, voire bloquent, la nécessaire
adaptation des structures et des règles qui gouvernent le fonctionnement de notre pays aux
réalités et aux exigences d’un monde en profonde mutation.
61
ANNEXE
63
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
65
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
TTable 1: Continued
Rank/54 V e
Valu Rank/54 V e
Valu Rank/54 V
Value
66
T
Table 2: Ranking of Self-perceived Entrepreneurial Opportunities, Capabilities, Failure and Intentions by Region, GEM 2015 -
Percentage of Population Aged 18-64
Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V
Value
Africa Botswana 7 57.8 4 7 .1
74 55 18.9 2 61.9
Burkina Faso 6 58.1 2 78.0 56 17.9 6 45.9
Cameroon 4 60.7 5 73.1 53 23.9 13 33.1
Egypt 27 46.1 46 41.5 45 29.5 11 36.8
Morocco 44 34.3 32 47.6 16 41.1 14 30.2
Senegal 2 69.9 1 89.0 59 15.9 1 66.6
South Africa 35 40.9 38 45.4 44 30.3 44T 10.9
Tunisia 19 48.8 16 59.9 20 40.3 17 28.8
T tal
To 52.1 63.6 27.2 39.3
Asia &
Australia 18 48.9 31 48.2 15 41.7 37 14.4
Oceania
China 47 31.7 58T 27.4 21 40.0 28 19.5
India 41T 37.8 49 37.8 10 44.0 48 9.2
Indonesia 17 49.9 10T 65.3 22T 39.5 18 27.5
Iran 36T 40.3 12 62.0 27T 38.1 12 35.0
Israel 10 55.5 45 41.6 4T 47.8 25T 21.6
Kazakhstan 20 48.7 24 52.1 1 75.4 29 17.5
Korea 59 14.4 58T 27.4 27T 38.1 56 6.6
Lebanon 29 45.7 7 69.8 58 17.4 7 44.0
Malaysia 49 28.2 57 27.8 49 27.1 57T 5.6
Philippines 12 53.8 8 69.0 29T 36.5 9 37.1
T wan
Tai 48 30.2 60 25.4 11 43.8 19 26.1
Thailand 34 41.0 36 46.2 7 46.6 31T 16.7
Vietnam 9 56.8 19 56.8 8 45.6 23 22.3
T tal
To 41.6 46.9 41.5 21.6
Latin
America & Argentina 28 45.9 13 61.6 50 25.8 15 29.1
Caribbean
Barbados 11 55.0 3 75.0 60 14.7 25T 21.6
Brazil 31 42.4 18 58.3 9 44.7 21 24.4
Chile 8 57.4 9 65.7 48 28.1 3 50.0
Colombia 5 58.3 17 59.5 39T 33.2 4 48.2
Ecuador 14 52.7 6 72.2 47 28.6 5 46.3
Guatemala 24 47.9 15 60.0 43 31.0 10 36.9
Mexico 30 44.7 37 45.8 31 36.4 39 13.7
Panama 26 46.5 27 49.4 54 23.1 38 13.9
Peru 15T 51.4 10T 65.3 51 25.5 8 38.6
Puerto Rico 55 25.0 26 50.4 57 17.7 43 11.1
Uruguay 39 39.2 14 61.0 52 24.4 20 25.4
T tal
To 47.2 60.4 27.8 29.9
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
67
TTable 2: Continued
Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V
Value
Europe Belgium 36T 40.3 54 31.9 3 48.5 44T 10.9
Bulgaria 58 15.8 53 35.2 38 33.3 59 5.3
Croatia 56 22.3 33 47.5 33 34.4 30 17.2
Estonia 15T 51.4 41T 44.0 24 39.3 31T 16.7
Finland 21 48.6 50 37.4 41 32.6 44T 10.9
Germany 40 38.3 52 36.2 13 42.3 54 7.2
Greece 60 14.2 34 46.8 6 46.9 51 8.3
Hungary 38 25.3 40 38.7 17 41.8 35 14.8
Ireland 54 39.4 48 45.0 14 40.9 36 14.6
Italy 53 25.7 56 30.5 2 57.5 52T 8.2
Latvia 43 34.7 28 49.1 26 38.6 24 22.2
Luxembourg 23 48.2 41T 44.0 12 42.6 40 13.5
Macedonia 41T 37.8 22 54.4 34 34.3 22 23.3
Netherlands 22 48.4 47 40.6 39T 33.2 47 9.4
Norway 3 68.9 55 30.8 37 33.4 60 4.8
Poland 46 32.9 20 55.9 4T 47.8 27 20.0
Portugal 50 28.1 29 48.9 18 40.8 33 16.2
Romania 45 33.3 35 46.3 19 40.5 16 29.0
Slovakia 51 26.4 23 52.4 36 33.7 34 15.7
Slovenia 57 20.5 30 48.6 42 32.4 49 9.1
Spain 52 26.0 39 45.3 25 39.2 57T 5.6
Sweden 1 70.2 51 36.7 29T 36.5 50 8.4
Switzerland 32 41.8 41T 44.0 35 33.8 55 7.0
United
33 41.6 44 43.6 32 34.9 52T 8.2
Kingdom
T tal
To 36.7 43.1 39.1 12.8
North
Canada 13 53.2 25 50.5 22T 39.5 42 11.6
America
USA 25 46.6 21 55.7 46 29.4 41 12.4
T tal
To 49.9 53.1 34.4 12.0
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
68
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
69
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
70
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
TTable 4:
Rank/60 Valu
V e Rank/60 Valu
V e Rank/60 Valu
V e Rank/60 Valu
V e Rank/60 Valu
V e Rank/60 Valu
V e Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e Rank/60 Value
Valu V
Latin
America & Argentina 43T 1.6 6 49.0 48T 4.5 36 9.3 26T 4.0 37T 1.0 35T 17.8 29 2.8 12 9.9
Caribbean
Barbados 50T 0.0 41 27.7 10 22.4 33T 10.4 26T 4.0 34 1.3 42T 15.9 22T 3.9 50T 1.3
Brazil 19 4.5 17 39.4 16T 16.7 32 10.5 49 0.7 29 1.8 14T 25.3 46T 0.0 53T 1.2
Chile 16 5.1 53 21.9 40T 9.9 18 14.7 22 4.3 41T 0.4 4 34.9 17 4.7 28 4.1
Colombia 32T 2.6 39 29.5 25 14.4 19 14.5 40T 1.7 43 0.3 16 25.2 32T 2.3 13 9.5
Ecuador 29 3.1 24 34.6 13 19.5 38 8.8 14T 5.7 44T 0.0 29 20.8 41 1.3 18 6.3
Guatemala 17T 4.7 37 30.2 18 16.3 20 14.1 45 1.1 44T 0.0 19 23.2 18 4.6 21 5.8
Mexico 1 27.6 25 34.5 21T 15.0 47 5.2 50T 0.0 41T 0.4 53 11.6 20 4.3 50T 1.3
Panama 36T 2.3 5 50.0 48T 4.5 52 4.5 37 2.3 44T 0.0 5 34.1 46T 0.0 42T 2.3
Peru 45T 1.5 31T 32.5 38 10.1 17 14.9 39 1.9 44T 0.0 2 37.5 43 0.3 50T 1.3
Puerto Rico 12 6.1 43 26.5 28T 12.9 54 4.1 50T 0.0 44T 0.0 52 12.5 12 5.5 2 32.4
Uruguay 23 4.1 31T 32.5 40T 9.9 29 11.0 5 8.3 27 2.0 49 13.9 46T 0.0 6 18.4
T tal
To 5.3 34.0 13.0 10.2 2.8 0.6 22.7 2.5 7.8
Europe Belgium 6 9.8 45 25.5 59 1.9 5 20.3 40T 1.7 44T 0.0 3 35.0 46T 0.0 22 5.7
Bulgaria 24T 3.7 8 48.2 23 14.9 28 11.1 50T 0.0 44T 0.0 34 18.3 46T 0.0 32T 3.7
Croatia 50T 0.0 59 15.7 11 21.1 45 6.2 42T 1.5 8 8.4 39 16.6 46T 0.0 3 30.5
Estonia 32T 2.6 28T 33.3 46 5.1 14 15.4 20 5.1 44T 0.0 20T 23.1 46T 0.0 9 15.4
Finland 50T 0.0 51 22.3 60 0.0 8 17.9 2 13.7
7 3 13.8 17 24.3 36 2.0 19T 6.0
Germany 10 8.1 34 30.6 26 14.0 52 4.5 30 3.6 11 6.1 10 27.2 30 2.7 35 3.1
Greece 50T 0.0 1 70.0 51 4.4 58T 0.0 50T 0.0 5 13.0 55 11.0 39T 1.5 58T 0.0
Hungary 15 5.5 14 27.4 16T 16.7 23 13.2 10 5.7 26 2.1 38 10.7 37T 1.7 8 17.1
Ireland 40T 1.9 42 42.5 33 11.4 26T 11.9 14T 6.2 28 1.9 56 17.4 46T 0.0 16 6.8
Italy 5 10.0 27 33.6 15 18.5 58T 0.0 50T 0.0 44T 0.0 33 18.4 35 2.1 7 17.4
Latvia 8 9.1 15 42.4 42 7.5 53 4.2 7 7.4 44T 0.0 42T 15.9 39T 1.5 10 12.0
Luxembourg 20T 4.2 48 23.9 34T 10.8 24 13.0 4 9.4 10 6.8 26 21.8 16 5.1 23 5.1
Macedonia 43T 1.6 50 22.7 4T 27.6 48 4.9 50T 0.0 25 2.2 59 3.6 2 11.0 4 26.3
Netherlands 50T 0.0 4 50.5 45 5.3 4 22.0 46T 1.0 15 5.1 48 14.2 46T 0.0 46 1.9
TTable 4: Continued
Rank/60 Valu
V e Rank/60 Valu
V e Rank/60 Valu
V e Rank/60 Valu
V e Rank/60 Valu
V e Rank/60 Valu
V e Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e Rank/60 Value
Valu V
Norway 7 9.3 54 20.9 28T 12.9 13 15.8 11T 5.9 21 2.5 22 22.8 5 7.2 39.T 2.6
Poland 50T 0.0 35 30.5 58 2.1 11 16.4 25 4.1 2 14.3 60 2.0 9 6.3 5 24.3
Portugal 30 3.0 2 54.6 30T 12.5 58T 0.0 28 3.9 30T 1.5 27 21.2 46T 0.0 34 3.2
Romania 45T 1.5 10 47.9 34T 10.8 40 8.2 42T 1.5 44T 0.0 28 21.0 21 4.1 24 4.9
Slovakia 27 3.3 28T 33.3 39 10.0 10 16.7 32 3.3 35T 1.1 32 18.9 7 6.7 17 6.7
Slovenia 50T 0.0 22 35.5 21T 15.0 37 8.9 50T 0.0 1 23.1 46T 14.7 46T 0.0 36 3.0
Spain 48 0.7 7 48.5 36 10.4 25 12.8 48 0.9 6T 9.9 51 12.8 44T 0.2 29T 4.0
Sweden 13 6.0 49 23.2 57 2.4 15 15.2 1 16.8 24 2.3 37 17.6 10 6.0 11 10.6
Switzerland 4 11.2 60 0.0 56 3.9 42 7.7 29 3.7 18 4.3 31 19.1 46T 0.0 1 50.2
United
32T 2.6 46 24.7 47 4.6 2 26.9 11T 5.9 14 5.5 25 22.0 24T 3.8 29T 4.0
Kingdom
T tal
To 3.9 33.7 10.1 11.4 4.2 5.2 17.9 2.6 11.0
North
Canada 3 12.6 55T 20.1 53 4.2 21 13.4 14T 5.7 12 5.9 13 26.0 26 3.4 14 8.6
America
USA 17T 4.7 36 30.3 48T 4.5 16 15.1 21 4.8 32T 1.4 12 27.0 19 4.4 15 7.8
T tal
To 8.7 25.2 4.3 14.3 5.3 3.7 26.5 3.9 8.2
71
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
TTable 5: Ranking of Entrepreneurial Motivations for TEA by Region, GEM 2015
Early-stage
Necessity-driven Opportunity-driven Improvement-driven Motivational
Region Economy Entrepreneurial Activity
(% of TEA) (% of TEA) Opportunity (% of TEA) Index*
(% of TEA)
Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V
Value
Africa Botswana 3 33.2 8 35.6 53 61.9 31 50.1 46T 1.4
Burkina
5 29.8 20T 27.5 35 72.0 49 37.3 46T 1.4
Faso
Cameroon 7 25.4 15T 29.8 51 64.1 47T 37.5 48 1.3
Egypt 43 7.4 5 42.4 56 57.3 55 33.5 59 0.8
Morocco 58 4.4 18 28.4 40 69.2 38 43.2 42T 1.5
Senegal 1 38.6 25 27.1 36 71.8 25 51.9 28T 1.9
South Africa 38T 9.2 12 33.2 48 65.7 47T 37.5 50T 1.1
Tunisia 33 10.1 43 18.0 20 79.3 9 64.1 16 3.6
T tal
To 19.8 30.2 67.7 44.4 1.6
Asia &
Australia 24T 12.8 55 12.7 4T 85.1 5 66.0 5 5.2
Oceania
China 24T 12.8 9 34.7 50 64.3 45 38.9 50T 1.1
India 30T 10.8 39T 18.9 22 78.7 54 34.3 31T 1.8
Indonesia 13T 17.7 38 19.0 16 80.3 50 36.5 28T 1.9
Iran 23 12.9 17 28.8 44 67.5 32 48.5 33T 1.7
Israel 28 11.8 56 12.4 19 79.4 41T 40.9 17 3.3
Kazakhstan 29 11.0 20T 27.5 41 68.9 60 24.0 55T 0.9
Korea 37 9.3 32 24.4 26 7
74.6 11 62.1 21 2.6
Lebanon 4 30.1 24 27.4 34 72.3 14 57.3 25T 2.1
Malaysia 60 2.9 52T 13.7 1 86.3 3 67.0 6 4.9
Philippines 16 17.2 26 25.6 29T 73.7 39 41.6 38T 1.6
T wan
Tai 44T 7.3 49 14.9 4T 85.1 16T 56.5 13 3.8
Thailand 20T 13.7 44 17.2 10 81.2 1 75.9 9 4.4
Vietnam 20T 13.7 7 37.4 52 62.6 13 57.9 42T 1.5
T tal
To 13.1 22.5 75.7 50.5 2.6
Latin
America & Argentina 13T 17.7 15T 29.8 45T 67.4 29 50.7 33T 1.7
Caribbean
Barbados 10T 21.0 47 15.2 12 80.8 16T 56.5 14T 3.7
Brazil 10T 21.0 4 42.9 57 56.5 33 47.8 50T 1.1
Chile 6 25.9 27 25.3 45T 67.4 12 61.2 22 2.4
Colombia 8 22.7 11 33.3 49 65.6 16T 56.5 33T 1.7
Ecuador 2 33.6 14 30.6 42 68.8 52 34.6 50T 1.1
Guatemala 13T 17.7 2 45.8 58 53.5 43 40.8 55T 0.9
Mexico 10T 21.0 39T 18.9 21 78.9 20 55.5 20 2.9
Panama 24T 12.8 3 45.3 59 52.0 44 39.1 55T 0.9
Peru 9 22.2 28 25.2 33 72.9 22 53.6 25T 2.1
Puerto Rico 40 8.5 29 25.1 29T 73.7 40 41.4 38T 1.6
Uruguay 18 14.3 42 18.2 13 80.6 21 53.7 18T 3.0
T tal
To 19.9 29.6 68.2 49.3 1.9
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
72
TTable 5: Continued
Early-stage
Necessity-driven Opportunity-driven Improvement-driven Motivational
Region Economy Entrepreneurial Activity
(% of TEA) (% of TEA) Opportunity (% of TEA) Index*
(% of TEA)
Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V
Value
Europe Belgium 51 6.2 20T 27.5 54 60.2 37 44.3 38T 1.6
Bulgaria 59 3.5 10 33.4 47 66.6 58 29.0 55T 0.9
Croatia 42 7.7 6 40.1 55 59.2 41T 40.9 54 1.0
Estonia 22 13.1 52T 13.7 6 84.8 15 57.0 10T 4.2
Finland 50 6.6 48 15.0 15 80.4 10 63.0 10T 4.2
Germany 57 4.7 45T 17.1 17 80.2 8 64.2 14T 3.7
Greece 49 6.7 36 22.3 24 75.4 53 34.4 42T 1.5
Hungary 41 7.9 35 23.2 18 71.6 30 50.5 23 2.2
Ireland 37 9.3 37 19.3 37 79.8 46 38.5 27 2.0
Italy 56 4.9 41 18.7 25 7
74.7 57 30.0 38T 1.6
Latvia 19 14.1 45T 17.1 14 80.5 26 51.4 18T 3.0
Luxembourg 32 10.2 59 9.3 2 86.2 24 52.2 4 5.6
Macedonia 52 6.1 1 52.1 60 42.1 59 26.7 60 0.5
Netherlands 46T 7.2 50 14.7 8 81.8 7 65.3 8 4.5
Norway 54T 5.7 57 10.6 9 81.5 4 66.4 2 6.3
Poland 38T 9.2 19 28.1 38T 69.3 34 46.4 33T 1.7
Portugal 35 9.5 31 24.5 28 73.8 51 35.9 42T 1.5
Romania 30T 10.8 20T 27.5 38T 69.3 56 33.2 49 1.2
Slovakia 34 9.6 13 31.1 43 68.4 27 51.3 33T 1.7
Slovenia 53 5.9 34 23.7 32 73.0 35 44.9 28T 1.9
Spain 54T 5.7 30 24.8 31 73.5 36 44.5 31T 1.8
Sweden 46T 7.2 60 9.2 23 76.7 23 52.6 3 5.7
Switzerland 44T 7.3 58 10.1 3 85.4 6 65.8 1 6.5
United
48 6.9 33 23.9 27 7 3
74. 28 51.2 25T 2.1
Kingdom
T tal
To 7.8 22.4 73.7 47.5 2.8
North
Canada 17 14.7 54 13.5 11 81.1 19 55.9 12 4.1
America
USA 27 11.9 51 14.3 7 82.2 2 69.0 7 4.8
T tal
To 13.3 13.9 81.7 62.5 4.5
*The Motivational Index represents the percentage off T EA that is improvement-driven opportunity motivated, divided by the percentage of
TEA that is necessity motivated.
73
TTable 6: Ranking of Gender Distribution of TEA, Necessity TEA & Opportunity TEA by Region, GEM 2015
Male TEA (% Female TEA (% Male TEA Female TEA Male TEA Female TEA
Region Economy of Adult Male of Adult Female Opportunity (% of Opportunity (% of Necessity (% of TEA Necessity (% of TEA
Population) Population) TEA Males) TEA Females) Males) Females)
Rank/60 Valu
V e Rank/60 Valu
V e Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e Rank/60
Valu V
Value
Africa Botswana 2 36.6 3 30.1 47 68.6 53 54.3 14T 28.2 7 44.0
Burkina
5 33.6 4 26.6 26T 77.5 39 66.5 29 22.0 18 33.0
Faso
Cameroon 7 27.2 6 23.6 52 67.1 48 61.0 17 27.2 20 32.5
Egypt 39 11.1 52 3.7 56T 61.3 57 45.0 4 38.3 3 55.0
Morocco 57T 6.1 60 2.8 43 70.9 42 65.5 20T 25.4 15 34.5
Senegal 1 40.5 1 36.8 17 80.5 46 62.9 39 18.0 12 36.2
South Africa 36T 11.6 35 7.0 48 68.0 47 62.2 10T 30.2 9 37.8
Tunisia 23 15.0 43 5.3 16 80.8 22 75.1 41 16.9 41T 21.1
T tal
To 22.7 17.0 71.8 61.6 25.8 36.8
Asia &
Australia 21 15.5 22T 10.1 2T 87.3 10T 81.7 57 10.6 48 16.0
Oceania
China 22 15.3 21 10.2 56T 61.3 33T 69.0 5 37.8 25T 29.8
India 28 13.6 31 7.9 29 76.9 8T 82.1 31T 20.9 50 15.3
Indonesia 17 17.6 14 17.8 11 82.8 16 77.8 43 16.6 38 21.3
Iran 18 17.5 30 8.5 49T 67.6 38 67.4 12 29.1 29 28.2
Israel 26 14.4 26 9.3 21 78.8 12 80.4 50 12.8 53 11.9
Kazakhstan 35 12.0 22T 10.1 45 70.0 36 67.7 18T 26.3 28 28.9
Korea 41 10.7 32 7.7 35 7 3
74. 23T 75.0 22 24.8 35 23.7
Lebanon 3 35.7 5 24.6 33 75.3 35 68.0 23 24.7 22 31.2
Malaysia 60 2.9 57 3.0 5 86.2 4 86.4 49 13.8 51 13.6
Philippines 24 14.9 11 19.5 19 79.5 32 69.3 34 20.2 25T 29.8
T wan
Tai 44T 9.7 47 4.9 1 87.7 14 79.7 53 12.3 43 20.3
Thailand 32 12.7 17 14.8 6 85.7 17T 77.5 51T 12.5 41T 21.1
Vietnam 36T 11.6 16 15.5 40T 71.7 52 56.3 13 28.3 8 43.8
T tal
To 14.6 11.7 77.5 7
74.2 20.8 23.9
Latin
America & Argentina 15 19.9 15 15.8 37 73.2 49 60.7 25T 23.3 11 37.3
Caribbean
Barbados 10 22.4 10 19.8 8 84.6 20 76.7 55T 11.2 44 19.5
Brazil 13 21.6 9 20.3 51 67.2 56 45.3 9 32.0 4 54.2
Chile 6 29.7 8 22.1 34 75.0 51 57.2 37 18.8 16 34.0
Colombia 8 27.1 13 18.5 53 66.5 43 64.3 8 32.1 14 34.9
Ecuador 4 34.3 2 32.8 40T 71.7 40 65.8 16 27.7 17 33.5
Guatemala 11T 21.9 18 13.9 58 60.5 59 43.4 3 38.7 2 56.0
Mexico 9 23.0 12 19.2 13T 82.4 23T 75.0 46 15.6 37 22.5
Panama 29 13.5 20 12.1 59 52.6 55 51.2 2 44.4 5 46.3
Peru 11T 21.9 7 22.5 23 78.6 37 67.6 33 20.6 27 29.6
Puerto Rico 43 10.0 34 7.1 30T 75.9 30 71.0 28 23.1 30 27.6
Uruguay 14 20.1 28 9.1 13T 82.4 19 77.1 45 15.8 36 22.9
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
T tal
To 22.1 17.8 72.6 62.9 25.3 34.9
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
74
TTable 6: Continued
Male TEA (% Female TEA (% Male TEA Female TEA Male TEA Female TEA
Region Economy of Adult Male of Adult Female Opportunity (% of Opportunity (% of Necessity (% of TEA Necessity (% of TEA
Population) Population) TEA Males) TEA Females) Males) Females)
Rank/60 Valu
V e Rank/60 Valu
V e Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e Rank/60
Valu V
Value
Europe Belgium 52T 7.5 45T 5.0 44 70.5 58 44.6 31T 20.9 10 37.5
Bulgaria 59 4.0 58T 2.9 54 64.8 33T 69.0 7 35.2 23 31.0
Croatia 44T 9.7 41 5.7 55 62.3 54 53.9 6 36.5 6 46.1
Estonia 19 16.6 25 9.7 10 83.6 3 86.7 47 15.2 56 11.2
Finland 49 8.9 50 4.2 9 84.5 29 71.6 54 12.2 39T 21.2
Germany 57T 6.1 55T 3.3 12 82.5 21 76.1 44 16.0 45 19.3
Greece 52T 7.5 38T 6.0 26T 77.5 26 72.6 30 21.1 34 23.8
Hungary 30T 10.4 40 5.5 22 78.7 2 58.6 24 19.4 24 30.3
Ireland 42 13.0 42 5.8 30T 75.9 50 88.3 36 24.1 59 8.8
Italy 55 6.9 58T 2.9 42 71.5 8T 82.1 35 20.0 49 15.6
Latvia 16 18.6 24 9.8 15 80.9 13 79.8 40 17.0 46 17.4
Luxembourg 36T 11.6 29 8.7 4 87.0 6 85.1 60 7.6 55 11.6
Macedonia 50 8.6 53T 3.5 60 42.6 60 41.0 1 50.2 1 56.7
Netherlands 40 10.9 53T 3.5 24 78.5 1 92.1 42 16.8 60 7.9
Norway 52T 7.5 51 3.8 20 79.0 5 86.3 55T 11.2 58 9.5
Poland 33 12.5 38T 6.0 38T 72.1 45 63.5 18T 26.3 21 31.6
Portugal 34 12.4 36 6.7 18 79.6 44 63.7 38 18.4 13 35.1
Romania 27 14.2 33 7.5 49T 67.6 27 72.4 14T 28.2 32 26.4
Slovakia 30T 13.0 37 6.5 46 69.8 41 65.7 10T 30.2 19 32.8
Slovenia 51 8.4 55T 3.3 36 73.3 28 72.0 27 23.2 33 24.9
Spain 56 6.4 45T 5.0 32 75.8 31 70.6 25T 23.3 31 26.7
Sweden 47 9.4 48T 4.8 26T 77.5 25 7 9
74. 58 8.8 57 10.1
Switzerland 46 9.5 44 5.1 2T 87.3 10T 81.7 59 8.4 52 13.2
United
48 9.1 48T 4.8 38T 72.1 15 78.4 20T 25.4 39T 21.2
Kingdom
T tal
To 10.1 5.4 7
74.8 72.1 21.5 23.7
North
Canada 20 16.0 19 13.5 25 78.4 7 84.3 48 15.1 54 11.7
America
USA 25 14.6 27 9.2 7 85.3 17T 77.5 51T 12.5 47 17.2
T tal
To 15.3 11.3 81.8 80.9 13.8 14.4
75
T
Table 7: Ranking of TEA by Age Group by Region, GEM 2015 - Percentage of Population Aged 18-64
Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V
Value
Africa Botswana 4 25.7 2 40.8 2 36.8 3 33.7 2 26.0
Burkina
1T 27.9 4 35.4 5T 30.7 7 24.9 5 21.4
Faso
Cameroon 10 19.2 7 29.0 7 29.2 5 27.5 7 19.1
Egypt 44 6.0 44T 9.7 46 8.8 49 5.9 41T 4.6
Morocco 55T 2.9 57 6.1 55 6.6 59 2.9 58 1.3
Senegal 5 25.4 1 45.3 1 46.2 1 45.6 1 32.5
South Africa 43 6.3 40 10.9 31 12.3 37T 8.0 29 6.8
Tunisia 42 6.5 27 14.9 38 10.1 27T 10.6 43T 4.4
T tal
To 15.0 24.0 22.6 19.9 14.5
Asia &
Australia 25T 10.2 26 15.3 22T 16.4 20 13.2 28 7.0
Oceania
China 24 10.9 22 17.7 24 16.3 22 12.6 35 5.8
India 34 8.7 37 11.5 32 12.2 24 12.1 20T 9.3
Indonesia 15 14.9 16 21.2 15T 19.2 17 15.0 12 13.7
Iran 21T 12.1 24 16.3 28 14.2 33 9.5 30 6.4
Israel 37 7.7 29T 13.8 26 15.7 26 10.7 18T 9.5
Kazakhstan 27T 10.1 25 15.9 49 8.2 27T 10.6 24T 7.6
Korea 59 2.2 58 4.6 44T 8.9 16 15.7 15 11.5
Lebanon 3 26.7 5 31.9 4 35.2 4 31.4 4 25.6
Malaysia 58 2.3 60 3.3 60 3.5 60 2.7 54 2.6
Philippines 35 8.6 18 18.6 13 21.1 9 21.1 8 17.9
T wan
Tai 27T 10.1 36 12.0 51 7.7 56 4.2 51 3.3
Thailand 31T 9.0 20 18.0 20T 16.7 25 11.5 20T 9.3
Vietnam 19 12.8 21 17.8 22T 16.4 37T 8.0 23 8.4
T tal
To 10.4 15.6 15.1 12.7 9.9
Latin
America & Argentina 17 14.6 13 23.3 14 20.9 14 17.1 22 9.2
Caribbean
Barbados 7 21.9 8 27.5 10 24.3 11 19.1 16 9.9
Brazil 8 20.8 10 26.2 11 22.7 13 17.3 13 13.2
Chile 12 17.2 6 30.8 5T 30.7 6 26.2 6 21.0
Colombia 9 20.3 12 23.9 8 27.5 8 23.2 9 15.5
Ecuador 1T 27.9 3 38.9 3 35.5 2 35.1 3 25.8
Guatemala 13 16.4 17 21.0 17 18.1 15 16.3 14 11.9
Mexico 20 12.7 9 26.8 9 25.6 10 20.2 11 14.7
Panama 29T 9.9 28 14.2 27 14.5 19 13.6 17 9.8
Peru 6 23.9 11 25.6 12 22.1 12 18.5 10 15.2
Puerto Rico 40T 6.7 38T 11.4 35T 10.6 35 8.6 45 4.3
Uruguay 23 11.6 19 18.4 15T 19.2 21 13.1 31T 6.2
T tal
To 17.0 24.0 22.6 19.0 13.1
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
76
T
Table 7: Continued
Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V
Value
Europe Belgium 52T 3.4 43 9.9 43 9.0 53T 5.0 53 2.9
Bulgaria 50 4.4 59 3.8 59 4.9 58 3.8 59 0.9
Croatia 36 8.0 41 10.8 37 10.5 47 6.4 52 3.0
Estonia 16 14.7 15 21.5 19 17.1 43T 7.3 41T 4.6
Finland 48 5.2 49 8.6 39T 9.7 52 5.2 43T 4.4
Germany 49 4.6 56 6.3 58 5.0 50 5.4 56T 2.0
Greece 55T 2.9 51T 7.3 53 6.9 31 9.9 36 5.7
Hungary 31T 6.7 42 10.3 41 9.2 23 7.8 24T 5.0
Ireland 40T 9.0 50 8.4 42 9.1 41 12.5 39 7.6
Italy 45 5.9 55 6.8 57 5.1 57 3.9 50 3.4
Latvia 14 16.0 14 22.3 18 17.6 32 9.6 46T 4.2
Luxembourg 31T 9.0 35 12.1 33T 11.4 30 10.0 27 7.2
Macedonia 47 5.3 47 9.1 47 8.7 51 5.3 60 0.7
Netherlands 39 7.3 44T 9.7 50 7.8 45 7.2 46T 4.2
Norway 60 0.0 51T 7.3 56 6.4 42 7.6 38 5.2
Poland 29T 9.9 32 13.1 35T 10.6 36 8.3 48 3.9
Portugal 38 7.5 34 12.2 33T 11.4 34 9.0 33T 6.0
Romania 18 14.2 31 13.6 29 14.0 48 6.0 31T 6.2
Slovakia 21T 12.1 33 12.7 30 12.8 43T 7.3 49 3.5
Slovenia 57 2.8 38T 11.4 54 6.8 53T 5.0 56T 2.0
Spain 52T 3.4 54 7.1 48 8.4 53T 5.0 55 2.2
Sweden 46 5.6 46 9.3 52 7.3 46 7.0 33T 6.0
Switzerland 54 3.1 48 8.8 39T 9.7 39T 7.9 40 4.9
United
51 3.9 51T 7.3 44T 8.9 39T 7.9 37 5.4
Kingdom
T tal
To 6.9 10.4 9.5 7.1 4.2
North
Canada 11 18.2 23 16.6 25 15.8 18 14.5 18T 9.5
America
USA 25T 10.2 29T 13.8 20T 16.7 27T 10.6 26 7.4
T tal
To 14.2 15.2 16.3 12.5 8.4
77
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
78
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
TTable 8: Ranking of Industry Distribution of TEA by Region, GEM 2015 – Percentage of TEA
Health.
Information/ Education. Personal/
“Wholesale/ Professional Administrative
Region Economy Agriculture Mining Manufacturing Transportation Communications Finance Government Consumer
Retail Services Services
T chnology
Te and Social Services
Services
60 V e
Valu 60 V e
Valu 60 V e
Valu 60 V e
Valu 60 V e
Valu 60 V e
Valu 60 Valu
V e 60 ValuV e 60 V e 60 Valu
Valu V e 60 Value
V
Africa Botswana 6 18.0 30T 5.1 48T 4.8 17 3.7 24 46.9 29T 3.0 32T 2.0 47 2.2 31 3.4 51 7.7 20 3.2
Burkina
3 23.7 40T 3.3 36T 6.6 53T 1.2 13 60.8 58T 0.0 52T 0.2 59T 0.0 60 0.1 59 3.9 55 0.1
Faso
Cameroon 4 22.1 39 3.6 32 7.0 11 4.3 26 45.6 27T 3.1 52T 0.2 51 0.9 49T 1.5 38 11.6 53T 0.2
Egypt 26 6.6 55 0.7 1 21.9 46 1.7 18 53.6 51T 0.2 48T 0.5 52 0.8 54 1.0 49T 8.5 11T 4.3
Morocco 42T 3.1 42T 3.2 10 12.7 2 6.7 14 59.7 58T 0.0 55T 0.0 46 2.3 55T 0.9 39 11.4 56T 0.0
Senegal 5 20.5 51 2.5 33T 6.9 16 3.8 17 54.7 51T 0.2 36T 1.5 57T 0.2 47T 1.8 52 7.4 52 0.4
South Africa 24 7.2 21T 6.3 53 3.6 9T 5.1 21 50.4 43T 1.0 26T 2.5 39 3.1 39 2.5 20T 16.8 32 1.6
Tunisia 14T 9.6 1 25.5 15T 10.0 56 1.0 41 28.0 32 2.4 47 0.6 29 7.3 7 5.7 49T 8.5 33T 1.5
T tal
To 13.9 6.3 9.2 3.4 50.0 1.2 0.9 2.1 2.1 9.5 1.4
Asia &
Australia 35T 4.1 5 11.5 51 4.6 24T 3.1 44 26.7 20 4.9 10 4.5 13T 12.2 20T 3.9 7 21.9 26T 2.5
Oceania
China 40 3.3 25T 5.9 52 4.5 18T 3.6 11 62.2 34T 1.8 7 5.1 56 0.4 55T 0.9 41 11.0 37T 1.2
India 1 42.4 42T 3.2 54 3.5 41T 2.1 32T 37.2 51T 0.2 50T 0.3 57T 0.2 57 0.8 44 10.0 53T 0.2
Indonesia 31 4.8 54 1.5 15T 10.0 53T 1.2 3 73.0 55T 0.1 39T 0.9 55 0.5 34T 2.8 57 5.1 56T 0.0
Iran 29 5.2 15 7.9 2 19.3 22T 3.3 32T 37.2 23 4.5 20T 2.7 35 4.8 49T 1.5 36T 12.5 41T 1.1
Israel 50T 2.2 34 4.1 6 14.4 60 0.5 46 25.1 9T 7.8 5 5.8 4 17.6 20T 3.9 14 18.3 49T 0.5
Kazakhstan 11 11.4 36T 3.8 44T 5.6 22T 3.3 25 46.6 48T 0.4 42T 0.8 32 5.9 26T 3.6 16 17.6 46T 0.9
Korea 46 2.8 56 0.6 24 8.6 9T 5.1 19 51.1 16 5.7 18T 2.8 34 5.1 34T 2.8 30 13.6 30T 1.7
Lebanon 35T 4.1 53 1.9 21T 9.1 48T 1.5 9 64.3 48T 0.4 48T 0.5 42T 2.6 45T 1.9 36T 12.5 41T 1.1
Malaysia 60 1.2 45T 3.0 59 1.8 48T 1.5 8 64.4 58T 0.0 3 7.1 40T 3.0 30 3.5 26 14.5 56T 0.0
Philippines 16 8.9 60 0.1 58 2.0 57 0.9 1 82.4 40T 1.2 39T 0.9 59T 0.0 58 0.6 60 2.9 56T 0.0
T wan
Tai 57T 1.4 28 5.7 42T 5.8 58T 0.7 16 56.6 45T 0.7 31 2.1 23 9.9 34T 2.8 27T 14.2 56T 0.0
Thailand 13 10.4 48T 2.9 56 3.1 55 1.1 4T 71.2 55T 0.1 36T 1.5 54 0.6 45T 1.9 53 6.6 49T 0.5
Vietnam 21 7.7 58.T 0.4 25 8.1 26T 3.0 4T 71.2 37T 1.5 55T 0.0 53 0.7 53 1.1 56 5.2 41T 1.1
T tal
To 7.9 3.8 7.2 2.2 54.9 2.1 2.5 4.5 2.3 11.9 0.8
TTable 8: Continued
Health.
Information/ Education. Personal/
“Wholesale/ Professional Administrative
Region Economy Agriculture Mining Manufacturing Transportation Communications Finance Government Consumer
Retail Services Services
T chnology
Te and Social Services
Services
60 V e
Valu 60 V e
Valu 60 V e
Valu 60 V e
Valu 60 V e
Valu 60 V e
Valu 60 Valu
V e 60 ValuV e 60 V e 60 Valu
Valu V e 60 Value
V
Latin
America & Argentina 56 1.5 52 2.3 23 8.7 41T 2.1 20 50.7 34T 1.8 20T 2.7 20 10.8 26T 3.6 35 12.9 22T 2.9
Caribbean
Barbados 25 6.8 25T 5.9 15T 10.0 35T 2.6 27 43.0 31 2.7 45T 0.7 42T 2.6 15 4.8 17T 17.2 13T 3.8
Brazil 57T 1.4 9 10.7 4T 16.1 38T 2.3 30 39.3 51T 0.2 39T 0.9 38 3.5 51T 1.2 4 22.5 30T 1.7
Chile 52T 2.0 19 6.9 35 6.8 7T 5.2 22 48.4 25 4.1 15 3.3 28 7.8 26T 3.6 45 9.4 26T 2.5
Colombia 35T 4.1 45T 3.0 4T 16.1 13T 4.0 31 39.2 29T 3.0 16T 3.0 17 11.2 26T 3.6 42T 10.1 22T 2.9
Guatemala 54 1.9 48T 2.9 19T 9.3 41T 2.1 7 70.7 39 1.3 42T 0.8 44T 2.4 40T 2.4 58 4.8 35T 1.3
Mexico 57T 1.4 58T 0.4 18 9.8 20T 3.5 4T 71.2 42 1.1 54 0.1 44.T 2.4 59 0.4 48 8.7 45 1.0
Panama 52T 2.0 18 7.1 50 4.7 1 9.4 15 57.5 48T 0.4 42T 0.8 49 1.2 34T 2.8 34 13.0 37T 1.2
Peru 22 7.6 40T 3.3 38 6.5 13T 4.0 12 61.9 55T 0.1 55T 0.0 36 4.7 44 2.0 54 6.0 13T 3.8
Puerto Rico 47 2.7 45T 3.0 19T 9.3 48T 1.5 10 62.8 47 0.5 55T 0.0 50 1.1 17 4.3 29 13.8 41T 1.1
Uruguay 48T 2.6 10T 8.9 14 10.1 7T 5.2 36 35.3 14 6.7 34T 1.6 30T 6.8 32 3.3 31T 13.5 5 6.0
T tal
To 3.3 4.6 9.4 3.6 54.6 1.9 1.2 4.7 2.9 11.4 2.4
Europe Belgium 42T 3.1 32 4.9 39 6.4 5 5.6 49 23.4 2 12.8 34T 1.6 13T 12.2 42 2.3 8 21.1 3 6.7
Bulgaria 33 4.6 24 6.1 21T 9.1 3 6.0 23 47.1 27T 3.1 55T 0.0 40T 3.0 33 3.1 22 16.6 33T 1.5
Croatia 8 16.5 35 3.9 7 14.1 44 1.9 52 21.0 24 4.2 16T 3.0 21 10.7 8 5.6 20T 16.8 28T 2.3
Estonia 23 7.3 10T 8.9 11 12.6 6 5.3 50 22.7 6T 8.5 32T 2.0 15 11.7 11 5.3 46 9.3 4 6.5
Finland 19 8.4 3 13.6 33T 6.9 58T 0.7 60 13.2 13 6.9 11T 3.9 9 14.7 5 6.2 5 22.4 21 3.0
Germany 42T 3.1 20 6.7 30 7.5 48T 1.5 54 20.4 11 7.5 6 5.5 22 10.0 23T 3.8 1 29.0 7 4.9
Greece 9 12.1 44 3.1 31 7.2 38T 2.3 29 41.8 37T 1.5 13 3.8 27 8.3 6 5.9 33 13.3 48 0.8
Hungary 30 12.0 4 13.5 29 7.6 28T 2.8 35 36.0 3T 0.7 14 3.4 11 4.5 18T 4.0 23 14.2 9 1.2
Ireland 10 4.9 14 8.2 48T 4.8 37 2.5 40 28.3 45T 10.0 23T 2.6 37 14.0 23T 3.8 27T 16.4 37T 4.6
Italy 20 7.9 30T 5.1 26 8.0 38T 2.3 38 31.3 43T 1.0 45T 0.7 19 10.9 1 9.0 9 20.4 18 3.4
Latvia 12 10.6 6 11.3 8 13.8 4 5.8 47T 24.0 21 4.8 38 1.4 25 9.0 16 4.6 40 11.1 15T 3.7
79
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
80
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
TTable 8: Continued
Health.
Information/ Education. Personal/
“Wholesale/ Professional Administrative
Region Economy Agriculture Mining Manufacturing Transportation Communications Finance Government Consumer
Retail Services Services
T chnology
Te and Social Services
Services
60 V e
Valu 60 V e
Valu 60 V e
Valu 60 V e
Valu 60 V e
Valu 60 V e
Valu 60 Valu
V e 60 ValuV e 60 V e 60 Valu
Valu V e 60 Value
V
Luxembourg 41 3.2 50 2.6 57 2.7 24T 3.1 43 27.4 5 9.4 2 8.9 5 16.7 18T 4.0 17T 17.2 8 4.7
Macedonia 7 17.1 36T 3.8 3 17.1 32T 2.7 37 33.3 36 1.6 55T 0.0 33 5.4 10 5.4 42T 10.1 15T 3.7
Netherlands 28 5.4 8 10.8 55 3.2 35T 2.6 57 18.6 22 4.7 11T 3.9 2T 18.9 4 6.5 15 18.2 2 7.2
Norway 18 8.7 25T 5.9 27T 7.9 47 1.6 59 14.1 6T 8.5 9 4.6 1 21.5 40T 2.4 24 15.8 1 9.0
Poland 50T 2.2 2 19.9 27T 7.9 15 3.9 56 19.9 9T 7.8 29T 2.2 18 11.1 20T 3.9 12T 19.0 28T 2.3
Portugal 48T 2.6 23 6.2 41 5.9 26T 3.0 28 42.1 33 1.9 26T 2.5 24 9.1 12T 5.1 12T 19.0 25 2.7
Romania 2 24.0 13 8.3 46 5.1 18T 3.6 39 30.4 19 5.2 28 2.3 30T 6.8 25 3.7 47 9.1 35T 1.3
Slovakia 34 4.4 7 10.9 12 11.5 32T 2.7 53 20.8 26 3.8 1 10.9 16 11.5 2 8.2 25 14.8 49T 0.5
Slovenia 14T 9.6 29 5.2 9 13.2 20T 3.5 55 20.2 12 7.1 23T 2.6 26 8.7 47T 1.8 3 24.5 17 3.6
Spain 32 4.7 38 3.7 42T 5.8 28T 2.8 32T 37.2 8 8.3 29T 2.2 10 14.1 14 4.9 31T 13.5 22T 2.9
Sweden 17 8.8 33 4.7 60 1.6 32T 2.7 45 26.3 1 13.4 18T 2.8 7 15.6 51T 1.2 19 17.1 6 5.6
Switzerland 39 3.5 21T 6.3 13 10.7 28T 2.8 58 16.1 17T 5.4 20T 2.7 2T 18.9 9 5.5 2 27.2 46T 0.9
United
55 1.8 17 7.4 40 6.1 12 4.1 51 22.5 3T 10.0 23T 2.6 6 16.1 3 6.9 11 19.4 19 3.3
Kingdom
T tal
To 7.8 7.5 8.2 3.2 26.6 6.2 3.2 11.8 4.7 17.3 3.6
North
Canada 38 3.9 12 8.8 36T 6.6 45 1.8 42 27.5 17T 5.4 8 4.7 12 12.5 43 2.1 6 22.2 10 4.5
America
USA 45 3.0 16 7.8 44T 5.6 28T 2.8 47T 24.0 15 6.1 4 6.7 8 14.9 12T 5.1 10 19.7 11T 4.3
T tal
To 3.5 8.3 6.1 2.3 25.8 5.7 5.7 13.7 3.6 21.0 4.4
TTable 9: Ranking of Job Creation Expectations of TEA by Region, 2015
Region Economy 0 jobs in 5 years (% TEA) 1 – 5 jobs in 5 years (% TEA) 6 or more jobs in 5 years (% TEA)
Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V
Value
81
TTable 9: Continued
Region Economy 0 jobs in 5 years (% TEA) 1 – 5 jobs in 5 years (% TEA) 6 or more jobs in 5 years (% TEA)
Rank/60 V e
Valu Rank/60 V e
Valu Rank/60 V
Value
82
T
Table 10: Innovation Levels of % TEA by Region
Rank/60 V
Value
83
T
Table 10: Continued
Rank/60 V
Value
84
T
Table 11:
Stage 1 2a 2b 3 4a 4b 5 6 7a 7b 8 9
Botswana 2 4.1 4.2 4.1 4.1 4.2 4.9 3.8 4.2 4.9 3.5 5.0 4.7
Burkina Faso 1 3.6 3.7 4.7 4.0 1.9 4.6 2.9 4.9 4.4 3.8 4.8 4.7
Cameroon 1 3.6 4.5 3.8 4.4 3.0 4.7 3.6 5.2 4.1 4.0 5.1 4.7
Egypt 3 3.5 3.3 3.1 3.3 1.6 3.1 2.9 4.2 5.1 3.8 6.3 3.8
Morocco 3 4.3 3.6 3.6 3.8 1.8 3.3 3.1 5.0 4.7 3.7 7.0 3.7
Senegal 1 3.6 4.1 4.9 4.1 1.8 3.9 2.4 5.3 3.3 3.9 6.4 3.8
South Africa 3 4.0 4.1 3.1 3.0 3.1 4.2 3.4 4.9 4.5 3.9 5.9 3.4
Tunisia 3 4.2 4.1 2.7 3.6 1.7 3.4 2.8 5.8 6.9 2.9 6.7 4.1
Africa 3.8 3.9 3.7 3.8 2.4 4.0 3.1 4.9 4.7 3.7 5.9 4.1
Australia 5 4.0 3.7 4.2 4.2 3.7 4.2 3.7 5.1 4.7 4.7 6.5 4.8
China 3 4.9 5.8 4.4 4.4 2.6 5.0 4.1 4.3 7.2 4.3 6.9 5.0
India 1 5.7 5.5 3.9 4.5 4.1 5.1 4.3 5.0 5.7 4.8 6.2 5.5
Indonesia 3 4.9 5.1 4.4 4.8 4.4 5.9 4.9 4.8 6.2 4.6 5.2 5.8
Iran 2 3.3 3.8 3.3 2.1 2.8 3.4 3.0 2.8 5.9 3.1 6.6 3.7
Israel 5 5.1 3.7 2.5 3.9 3.0 4.3 4.4 5.6 4.1 3.5 6.4 7.4
Kazakhstan 4 3.6 5.3 4.5 4.3 3.5 4.3 3.1 4.8 6.0 4.1 5.9 5.0
Korea.
5 3.9 5.8 4.6 5.0 2.8 4.0 3.6 4.0 7.3 3.3 7.0 4.9
Republic of
Lebanon 4 5.2 3.3 4.1 4.2 4.3 4.9 4.2 5.6 4.4 4.2 4.4 6.3
Malaysia 4 5.8 5.2 5.2 5.6 4.1 5.2 4.9 5.6 6.1 4.7 7.2 5.8
Philippines 2 5.1 3.9 2.9 3.6 5.0 6.3 4.1 5.2 6.1 4.1 5.5 5.7
T wan
Tai 5 4.7 4.4 4.5 4.1 2.9 4.2 4.1 4.4 5.8 4.2 7.3 4.8
Thailand 3 4.2 4.0 4.0 3.7 3.6 4.3 3.9 4.8 6.4 4.1 6.4 5.5
Vietnam 1 3.5 4.3 4.6 3.5 2.5 4.2 3.9 4.7 6.1 4.2 6.9 5.4
Asia &
4.6 4.6 4.0 4.1 3.4 4.7 4.1 4.7 5.9 4.1 6.3 5.3
Oceania
Argentina 4 3.1 3.0 1.9 3.7 3.0 4.8 3.7 4.7 5.6 3.8 5.8 4.9
Barbados 4 3.1 3.7 2.5 3.5 2.6 4.5 2.9 4.8 4.4 3.6 6.1 4.3
Brazil 4 3.9 3.7 2.2 3.4 2.1 3.8 2.9 4.2 5.0 3.5 4.7 3.9
Chile 4 3.5 4.6 5.4 5.4 2.4 4.9 3.5 4.7 3.4 3.8 7.5 5.1
Colombia 3 3.2 3.8 3.4 4.3 2.9 5.3 3.5 4.1 4.1 4.2 6.2 5.2
Ecuador 3 3.4 4.7 3.2 4.4 3.7 6.2 3.7 4.9 3.7 4.2 7.6 5.8
Guatemala 3 2.8 2.6 3.2 3.3 2.1 4.6 2.8 4.2 3.2 3.3 6.1 4.3
Mexico 4 4.0 4.8 3.7 5.1 2.6 5.4 4.1 4.7 5.4 3.6 6.3 5.0
Panama 4 3.3 2.7 5.5 3.7 1.9 3.7 3.2 4.4 4.2 4.4 7.1 5.2
Peru 3 3.0 3.1 3.0 3.7 3.0 5.0 3.0 3.7 3.8 3.8 5.6 5.0
Puerto Rico 5 3.3 4.1 2.2 3.3 2.0 4.2 2.9 4.6 4.3 3.7 5.5 3.8
Uruguay 4 3.7 3.4 3.7 5.1 2.0 4.6 4.2 5.1 3.2 4.1 6.2 3.6
Latin America
3.4 3.7 3.3 4.1 2.5 4.8 3.4 4.5 4.2 3.8 6.2 4.7
& Caribbean
85
T
Table 11: Continued
Stage 1 2a 2b 3 4a 4b 5 6 7a 7b 8 9
Belgium 5 5.3 6.5 3.2 4.8 3.1 5.4 4.6 6.2 4.8 5.1 6.4 4.1
Bulgaria 3 4.4 2.9 4.8 3.4 2.6 4.2 3.6 5.2 3.6 3.9 6.8 3.5
Croatia 4 3.3 2.8 2.0 3.2 1.9 3.5 2.9 4.3 6.1 3.0 6.5 2.6
Estonia 5 4.9 3.8 4.9 4.9 4.2 4.8 4.5 5.2 5.2 5.1 7.5 5.7
Finland 5 4.3 5.4 4.9 4.6 3.9 4.2 3.9 5.7 5.4 4.6 7.6 4.5
Germany 5 4.3 4.3 3.9 5.6 2.7 4.1 4.0 5.9 4.5 5.2 6.4 4.2
Greece 5 3.0 2.9 2.3 2.8 2.7 4.6 3.8 4.5 5.0 3.1 6.1 3.6
Hungary 4 4.0 2.7 2.4 3.2 2.3 4.3 3.6 4.4 5.5 3.8 6.1 3.2
Ireland 5 5.4 4.9 4.8 5.9 3.6 4.9 4.6 6.1 3.9 5.2 6.8 5.4
Italy 5 4.0 3.1 2.4 3.3 3.0 4.3 3.9 4.3 4.3 4.2 5.1 3.5
Japan 5 4.2 5.0 3.7 4.1 2.3 4.2 4.5 3.5 6.5 4.3 6.9 3.8
Latvia 4 4.5 3.7 3.8 4.7 4.0 5.4 3.5 6.1 4.8 4.5 6.7 4.8
Luxembourg 5 4.1 5.3 5.6 6.0 3.5 5.4 5.4 6.0 3.8 5.5 6.8 4.1
Macedonia 3 4.0 4.0 4.6 4.4 3.6 4.9 4.1 5.1 5.7 3.7 6.5 4.1
Netherlands 5 5.7 5.4 5.8 5.8 4.9 5.6 5.1 5.9 5.0 6.0 7.4 5.7
Norway 5 4.2 3.7 4.3 4.4 4.1 4.1 4.2 5.5 5.2 4.2 6.8 4.7
Poland 4 4.7 4.6 3.4 4.6 2.5 3.9 3.5 4.5 6.4 4.6 6.8 4.4
Portugal 5 4.7 5.0 5.8 4.7 5.6 4.7 5.3 4.6 5.4 5.0 3.5 5.2
Romania 3 3.4 3.6 3.5 3.8 3.9 4.5 3.7 6.0 4.2 4.0 4.9 4.1
Slovakia 4 4.3 3.7 3.4 3.7 3.4 4.2 3.2 5.5 4.1 4.2 7.0 3.5
Slovenia 5 4.2 4.0 3.1 4.5 2.8 3.9 3.8 4.7 5.3 3.8 6.4 3.4
Spain 5 4.0 4.0 3.8 4.8 3.5 4.2 3.9 4.4 4.4 4.3 5.1 4.4
Sweden 5 4.7 4.0 3.9 4.6 3.8 3.9 4.0 5.1 5.7 4.5 7.5 5.0
Switzerland 5 5.3 5.7 5.8 5.9 4.9 6.2 6.2 6.3 4.5 5.7 7.9 5.8
Turkey 4 3.8 4.4 3.4 4.1 2.2 5.2 4.2 5.1 5.6 3.9 6.5 5.3
United
5 5.4 4.6 4.4 4.5 4.0 5.0 4.2 5.0 5.0 4.7 5.9 5.3
Kingdom
Europe 4.4 4.2 4.0 4.5 3.5 4.6 4.1 5.3 4.9 4.5 6.4 4.4
Canada 5 5.2 4.7 5.2 5.0 4.1 5.3 4.3 6.3 3.8 4.9 7.0 5.9
USA 5 5.4 4.4 4.6 4.1 3.5 4.4 4.2 5.4 5.6 4.4 7.1 6.8
North
5.3 4.5 4.9 4.5 3.8 4.8 4.2 5.9 4.7 4.6 7.0 6.4
America
GEM 4.2 4.2 3.9 4.3 3.1 4.5 3.8 4.9 5.1 4.1 6.3 4.7
Development stages:
2a Government policies: support and relevance 1 = factor driven,
2b Government policies: taxes and bureaucracy
3 Government entrepreneurship programs
4a Entrepreneurial education at school stage 4 = transition to innovation driven,
4b Entrepreneurial education at post school stage 5 = innovation driven.
5 R&D Transfer
6 Commercial and legal infrastructure
7a Internal market dynamics
ENTREPRENARIAT AU SÉNÉGAL 2015
caractéristiques, motivations, perceptions et qualité de l’écosystème
86
T
Table 12:
59 4 Barbados 3.1
3. 4
60 5 Greece 3.0 1. 2
61 3 Peru 3.0
62 3 Guatemala 2.8
1 2 3 4 5 6 7 8 9
87
T
Table 13:
59 4 Croatia 2.8
3. 4
60 4 Panama 2.7 1. 2
61 4 Hungary 2.7
62 3 Guatemala 2.6
1 2 3 4 5 6 7 8 9
88
T
Table 14:
59 4 Brazil 2.2
3. 4
60 5 Puerto Rico 2.2 1. 2
61 4 Croatia 2.0
62 4 Argentina 1.9
1 2 3 4 5 6 7 8 9
89
T
Table 15:
59 4 Croatia 2.8 3. 4
60 4 Panama 2.7 1. 2
61 4 Hungary 2.7
62 3 Guatemala 2.6
1 2 3 4 5 6 7 8 9
90
T
Table 16:
59 3 Morocco 1.8
3. 4
60 1 Senegal 1.8 1. 2
61 3 Tunisia 1.7
62 3 Egypt 1.6
1 2 3 4 5 6 7 8 9
91
T
Table 17:
59 2 Iran 3.4 3. 4
60 3 Tunisia 3.4 1. 2
61 3 Morocco 3.3
62 3 Egypt 3.1
1 2 3 4 5 6 7 8 9
92
T
Table 18:
59 4 Croatia 2.9
3. 4
60 3 Guatemala 2.8 1. 2
61 3 Tunisia 2.8
62 1 Senegal 2.4
1 2 3 4 5 6 7 8 9
93
TTable 19:
94
TTable 20:
59 4 Chile 3.4
3. 4
60 1 Senegal 3.3 1. 2
61 3 Guatemala 3.2
62 4 Uruguay 3.2
1 2 3 4 5 6 7 8 9
95
T
Table 21:
59 5 Greece 3.1 3. 4
60 2 Iran 3.1 1. 2
61 4 Croatia 3.0
62 3 Tunisia 2.9
1 2 3 4 5 6 7 8 9
96
TTable 22:
1 2 3 4 5 6 7 8 9
97
TTable 23:
98