2 Risque Mécanique
2 Risque Mécanique
2 Risque Mécanique
RISQUE MÉCANIQUE
SOMMAIRE DU DOSSIER
Ce qu’il faut retenir Prévention du risque Publications, outils, liens utiles...
Exposition au risque
Le risque mécanique est présent dans tous les secteurs d’activité, il se retrouve notamment :
En cas de travail sur machines 1
dans la manutention manuelle et mécanique
sur les chantiers et plus généralement l’activité de BTP 2
dans les activités de transport logistique 3
Voir également
les métiers de l’agroalimentaire 4
les métiers du bois 5
01/2016 10/2017
Transformation du bois Bâtiment et travaux publics
Dans ce secteur, les actions doivent porter en priorité sur la prévention des Environ 18 % des accidents de travail avec arrêt surviennent dans le BTP. Ce
risques liés aux machines ou aux poussières de bois. Ces dernières sont en effet constat mérite une analyse spécifique et suppose que les efforts de prévention
la 2e cause de cancers liés au travail. 8 soient poursuivis. 9
8 http://www.inrs.fr/metiers/bois.html 9 http://www.inrs.fr/metiers/btp.html
04/2018
Logistique
Exigences des clients ou fournisseurs, forte concurrence… les entreprises de ce
secteur doivent gérer des fortes contraintes. Les mesures de prévention doivent
prendre en compte ces spécificités. 10
10 http://www.inrs.fr/metiers/logistique.html
Le risque mécanique est indissociable de l’utilisation d’un équipement de travail. Les risques d’accidents du travail doivent être pris en compte dès la
conception par un ensemble de mesures de prévention : suppression des phénomènes dangereux, mise en place de protecteurs et de dispositifs de
protection… Le concepteur doit non seulement prendre en compte les conditions normales d’utilisation (installation, production, maintenance, réglage…), mais
également les situations anormales prévisibles.
11 http://www.inrs.fr/demarche/principes-generaux.html
Ce risque est lié notamment aux éléments mobiles de transmission (chaînes, courroies, engrenages), aux éléments mobiles concourant au travail (un mandrin et
son outil), à la mobilité des équipements (engins de terrassement), au levage de charges (grues)…
Au niveau du cahier des charges 12 l’objectif est d’imposer des spécifications au constructeur permettant de procéder à une analyse des risques pertinente pour
la conception d’un équipement adapté aux besoins et aux exigences de sécurité.
Ensuite, lors des phases d’avant-projet de conception détaillée, les mesures de prévention appropriées et hiérarchisées sont précisées par une démarche
progressive.
Des mesures de prévention intrinsèque doivent tout d’abord être recherchées. Elles permettent de supprimer le phénomène dangereux ou de réduire les risques
associés. Ces mesures se distinguent par le fait qu’elles sont par conception incluses dans les caractéristiques (géométriques, physiques, mécaniques…) de
l’équipement et qu’elles permettent le plus souvent de réduire le risque à la source.
Des moyens de protection 13 doivent être ensuite mis en place pour les différents phénomènes dangereux qui n’auront pas pu être supprimés lors de l’étape
précédente. Il peut s’agir de protecteurs fixes, de protecteurs mobiles, de dispositifs de protection (barrages immatériels, laser, tapis sensibles…), de dispositifs de
maintien à distance (grille, commande bimanuelle…). Bien entendu, le choix doit être fait en fonction :
12 http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ED%20103
13 http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ED%206122
du risque existant : par exemple, un barrage immatériel est inefficace vis à vis d’un risque de projection,
de la nature des éléments à protéger. Pour les éléments mobiles de transmission, l’objectif visé est d’en interdire totalement l’accès. Pour les éléments mobiles
concourant au travail, ceux-ci peuvent ne pas être complètement inaccessibles, en raison des opérations qui nécessitent l'intervention de l'opérateur.
Des mesures de prévention complémentaires sont également à prévoir : elles permettent d’éviter des situations dangereuses imminentes (vitesse lente, arrêt
d’urgence…) ou en train de se produire. Par exemple, un dispositif d’arrêt d’urgence n’empêchera pas l’accès à une zone dangereuse, mais son activation
permettra d’éviter le dommage ou de limiter sa gravité.
Il faut enfin fournir aux utilisateurs toutes les instructions nécessaires pour que l’équipement soit installé, réglé, utilisé, maintenu, démonté correctement. Ces
instructions doivent être réalistes, en tenant compte du contexte d’emploi et de ses contraintes, ainsi que des situations anormales prévisibles. Ces informations
doivent permettre de bien connaître les risques présentés par l’équipement de travail fourni et ainsi aider les utilisateurs à mettre en œuvre des mesures
adaptées, quelles que soient les opérations à effectuer.
Cette démarche s’effectue en plusieurs étapes en s’interrogeant sur les modes d’intervention des opérateurs et en identifiant les phénomènes dangereux
potentiels.
Enfin, un moyen de protection pour un mode de fonctionnement donné peut se révéler être une source de dommage dans un autre : par exemple, le fait d’éloigner
un élément de transmission en le plaçant en hauteur afin qu’il soit hors de portée de l’opérateur en marche normale peut devenir source de danger en cas de
maintenance (risque de chute).
Signalons que les accidents sur machines se produisent de plus en plus hors production, lors d’opérations de dépannage, d’entretien, de nettoyage ou de
réglage. De même, le transport et l’installation des machines sont des phases critiques.
Mis à jour le 07/10/2015