Chapitre 5
Chapitre 5
Chapitre 5
I – Généralités
I-1- Définition
I-2- Exemples
I-3- Stigmatisme des systèmes centrés
II – Système centré dioptriques à foyers
II-1- Définition
II-2- Plans principaux
II-3- Construction d’image
III –Systèmes centrés catadioptrique
III-1-Définition
III-2- Système centré équivalent
IV - Association de deux systèmes dioptriques
V – Les lentilles
IV-1- Définitions
IV-2- Lentilles épaisses
IV-3- Lentilles minces
IV-4- Les doublets
Accueil Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6
I – Généralités :
Nous avons toujours considéré dans les chapitres précédents des systèmes optiques
comme des surfaces sphériques ou planes
planes,, réfringentes ou réfléchissantes
réfléchissantes..
En réalité ces systèmes optiques sont le pus souvent une association de plusieurs types
de surfaces ayant même axe principal. La formation des images à travers ces systèmes
passe alors par plusieurs étapes intermédiaires.
I-1- Définition :
Un système centré est un ensemble de milieux transparents séparés par des surfaces
planes ou sphériques dont l’axe principal est celui de toutes les surfaces du système
centré.
Ce sont deux plans conjugués (P) et (P’) pour lesquels le grandissement linéaire est égale à 1.
Un objet AB appartenant à (P) aura une image A’B’ appartenant à (P’) et de même longueur
que AB. (P’) et (P’) sont appelés les plans principaux objet et image.
Plan principal objet (P) : lieu des points d’intersection des incidents passant par le foyer
objet F avec les émergents correspondants parallèles à l’axe optique.
Plan principal image (P’) : lieu des points d’intersection des incidents parallèles à l‘axe
optique avec les émergents correspondants passants par le foyer image F’.
Point principale objet H: C’est le point d‘intersection du plan principal objet (P)
avec l’axe principal
Point principale objet H’: C’est le point d‘intersection du plan principal image
avec l‘axe principal
Un système centré sera représenté uniquement par ses plans principaux (P) et (P’)
et ses foyers F et F’.
Remarque:
Il n’y a que deux possibilités pour les sens de HF et H ' F'
- Ou bien H' F' a le sens de propagation de la lumière et donc HF a le sens opposé,
le système est donc dit convergent
- Ou bien H' F' a le sens opposé au sens de propagation de la lumière et donc HF
a le sens de propagation de la lumière, le système est donc dit divergent
c- Foyers secondaires objet et image:
Système centré convergent
HF H' F' HJ IH
HA H' A' IJ IJ
Nous avons
AB HJ H ' J ' A ' B' A ' B' HF f
tgu soit
FA FH FH FH AB AF AF
Ou bien
A ' B' H ' I' HI AB A' B' A' F' A ' F'
tgu ' soit
F' A' F' H ' F' H ' F' H' AB H' F' f'
d- Vergence d’un système centré
Soit un système centré représenté par ses points cardinaux (F, F’, H et H’). On
considère un objet AB situé sur le plan focal objet PF du système.
AB FB FB
tgu u FB f .u
HA HF f'
f .u f '.u' (1)
H ' I ' FB
tgu ' u ' FB f '.u
F' H ' f '
La 2ème loi de Snell – Descartes pour les angles u et u’ s’écrit:
f f' f n
soit
n n' f' n'
n n'
VS dioptries
f f'
III--1- Définition :
III
Un système centré catadioptrique est l’association de dioptres plans et sphériques
Se terminant par un miroir. La face d’entrée et de sortie est la même.
III--2- Propriétés :
III
Remarque:
C1 S
.D
C
S1 SS. D
Démonstration
On remarque d’abord que pour un miroir sphérique les plans principaux sont
confondus avec le plan tangent au miroir sphérique au sommet S. (H≡H’≡S)
≡
explication
Sens de propagation de la lumière:
L’incident AI // à l’axe optique donne, après réfraction et réflexion, le rayon JB
qui coupe cet axe en F’ qui est le foyer image du système centré.
D’autre part:
Le point K intersection de AI et BJ est confondu avec sa propre image K’ intersection
des émergents correspondant JB et IA respectivement.
D’après la correspondance plan à plan l’objet HK ≡H’K’ son image. Donc les plans
principaux sont confondus et les foyers F et F’ aussi.
Conclusion:
Le système centré est équivalent à un M.S de sommet H et de foyer F
IV– Association de deux systèmes centrés à foyers :
f1 H1F1, f H F 1
' ' '
1 1 f2 H2F2, f H F'
2
' '
2 2
Résultats:
Quand on associe deux systèmes centrés de manière à ce que leurs axe principaux
soient confondus on obtient un seul système centré équivalent. On détermine pour
le système équivalent les points cardinaux ( H, H’, F , F’).
Les deux systèmes centrés sont disposés comme sur la figure ci-dessous
I II
I1 I’1
F F’1S F2S F’
D’après la figure on a:
F F2
( S1)
et F1' (
F '
S2)
La formule de Newton pour un système centré :
f 2 .f 2'
pour (S2) F2 F1' .F2' F' f 2 .f 2' FF
'
2
'
Ces deux relations donnent les positions des foyers objet F et image F’ du système
centré équivalent en fonction des distances focales de S1 et de S2 et de l’intervalle
optique du système.
b- Distances focales objet et image
D’après la figure on a:
Les triangles (F’H’J’) et (F’2H’2K’2) sont semblables donc:
F1 H 1 K 1 H 1 K 1H 1 f1
(3)
HF HI HI f
Les triangles (F’1F’1S F2) et (F2H2J2) sont semblables donc:
F2 H 2 H 2J 2 HI HI f2
(4)
F1' F2 F1'S F1' K 1H 1 K 1H 1
f1 f2
(3)x(4) ( ) x ( ) 1
f
f 1 .f 2
Soit: f HF
En résumé:
l’association de deux systèmes centrés est un système centré dont les points cardinaux
sont donnés par les relations suivantes:
f 1 .f 1' f 1 .f 2
F1 F f HF
Foyers:
Points
principaux
f 2 .f 2' f 1' .f 2'
F2 F f ' H ' F'
' '
c- Vergence du système centré équivalent
V S 1 .V S 2
On montre aussi que : V S V S1 V S 2 e .
n1
appelé formule de Gullstrand, avec e épaisseur et n 1 l’indice du milieu
V– Les lentilles : exemple de S.C
Cliquer!
R1=S1C1 et R2=S2C2 sont les rayons de courbure des deux dioptres qui forment
la lentille.
On appelle centre optique d’une lentille un point de l’axe principal tel que tous rayon
incident passant par ce point émerge // à sa direction initiale.
Le point O est au centre de symétrie si les faces ont des rayons de courbure égaux
et opposés. Sinon il est plus rapproché de la face dont le rayon de courbure est
plus petit.
c- Stigmatisme :
Le stigmatisme approché des lentilles est lié à celui des dioptres formant ces lentilles.
Les conditions de stigmatisme seront réalisées dans l’approximation de Gauss :
• Lentille de faibles ouverture
• Objet plan et perpendiculaire à l’axe optique
• Objet de faible étendue
d- Eléments cardinaux des lentilles épaisses :
Sachant qu’une lentille L peut-être traitée comme association de deux dioptres dont
l’un au moins est sphérique, on peut établir les points cardinaux de ce système
centré ( si l’un des deux dioptres est plan, il suffit de faire tendre son rayon vers
l‘infini dans la relation obtenue).
On pose :
f1 S1F1 ; f 2 S2 F2 , f S F ; f S F
1
'
1 1
' '
2
'
2 2
et:
F1' F2 ; e S1S2
La lentille étant un système centré, elle sera définie par ses points cardinaux:
F, F’, H et H’ .
On peut alors déterminer la position des points cardinaux par:
f 1' . f 2'
f '
et puisque:
n n 1 1
f
1
'
S1C 1 R1 f2
'
S 2C 2 R2
n 1 n 1 1 n 1 n
n n
f2 S2C 2 R2 f 1' e f 2
n 1 n 1
On obtient alors l’expression de f’ suivante
n .R 1 R 2
f HF
' ' '
( n 1) n .( R 2 R 1 ) e ( n 1)
Ou bien on donnant la convergence C de la lentille:
1 1 1 e ( n 1) 2
C ' ( n 1)
f R 1 R 2 n .R 1 R 2
V-2 Les lentilles minces :
Une lentille est dite mince si son épaisseur est faible par rapport aux rayons de
courbure. On peut montrer pour une lentille mince que:
e R 1 , e R 2 , e R 1 R 2
Remarque
Une lentille mince ne peut jamais avoir R1=R2 ou e=R1 - R2 car le centre
optique sera à l’infini.
Lentille mince
1 1 1 1 1 1
' ( n 1)
H ' F' f R1 R 2 f HF
b- formule de conjugaison d’une lentille mince
Considérons une lentille mince comme étant l’association de deux dioptres sphériques
D1 et D2 , et un point ponctuel A réel sur l’axe principal. On peut donc écrire:
1 n 1 n
D1 : (1 )
S1A S1A 1 S 1C 1
n 1 n 1
D2 : (2)
S 2A 1 S 2A ' S 2C 2
La lentille étant mince c’est à dire S1S2 O (centre optique), donc :
1 1 1 1 1
(1)+(2) donne
(1 n )
OA OA ' f
S1C1 S 2 C 2
ou bien
1 1 1 1 1
( n 1)
f'
OA ' OA S1C1 S 2 C 2
f n
f f '
f' n'
et puisque: S1S2 O et HH’ O, alors la relation de conjugaison d’un S.C donne:
f f' 1 1 1 1 1 1
1 ou
HA H'A' OA OA ' f OA ' OA f '
On appelle convergence d’une lentille mince, le rapport C=1/f en dioptries.
• si C > 0 alors f’ > 0 : la lentille est convergente
• si C < 0 alors f’ < 0 : la lentille est divergente
FA . F ' A ' f 2
f '2
Représentation:
Remarque:
pour les lentille minces, les propriétés des foyers secondaires objet et image
des systèmes centrés, restent valables.
c- grandissement linéaire:
Animation
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Animation
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V-3 Doublets de lentille minces:
Désignons par f’1 et f’2 les distances focales images des deux lentilles et par
e la distance entre leurs centre optique O1 et O2.
e O1O 2 0
le doublet sera représenté par son symbole (m , p, q ) tels que:
f1' e f 2'
Cste a (m , q ) *x Z* , p N*
m p q
Remarque:
• m et q sont > 0 pour des lentilles convergentes et < 0 pour de lentilles divergentes
• p est toujours > 0.
Le doublet étant une association de systèmes centrés (deux lentilles minces) alors
les formules permettant de déterminer la position des points cardinaux du système
centré équivalent (F, F’, H, H’) sont les mêmes que celles démontrés dans le cas de
l’association de deux systèmes centrés et qui sont donnée par:
f 1 .f 1' f 1 .f 2
F1 F f HF
f .f '
f 1' .f 2'
F2' F' 2 2 f ' H ' F'
avec f1' e f 2 e O1O 2 0
Convergence d’un doublet:
f .f ' '
1 ( f 1' e f 2 )
f ' 1 2 C
f' f 1' .f 2'
1 e f2
C ' ' ' ' '
soit
f 2 f 1 .f 2 f 1 .f 2
1 1 e
or f 2' f 2 C ' ' ' '
f 2 f 2 f 1 .f 2
Ou bien
C C 1 C 2 e.C 1C 2
c’est la formule de Gullstrand
Remarque:
pour un doublet accolé, e=0, on a C C1 C 2
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