Livret Cheikh Mouhammad Al Faadhil 1
Livret Cheikh Mouhammad Al Faadhil 1
Livret Cheikh Mouhammad Al Faadhil 1
Présenté par :
La Commission Culturelle du Dahira des Petit-Fils de Cheikh Mouhammad
Faadhil à l’occasion du Maggal de Kazou Rajab 1437 H / 2016
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Magazine du Dahira des Petit-fils de Cheikh Mouhammad Faadhil Numéro 1
Éditorial
La commission culturelle
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Son nom et ses origines
Son nom est Cheikh Mouhammad Faadhil. Fils du Cheikh Serviteur (ASL) et
deuxième khalife de la Mouridiyya, il a vu le jour un vendredi de l'année 1306 H / 18891 (une
autre version soutient l'année 1886), vingt-septième jour du mois de Rajab correspondant
donc à la nuit de l'Ascension2.
Son père est l'Esclave d'Allah et Serviteur de son Prophète (Paix et Salut sur Lui),
Ahmad fils de Mouhammad, fils de Habîbul Laah, fils de Mouhammad Al Kabîr. Plus connu
sous le nom de Cheikhoul Khadim (le Cheikh Serviteur), il est fondateur de la voie soufie Al
Mouridiyya au Sénégal, Rénovateur de la Tradition du Prophète SAW, Grand Savant et
Sommité hors pair.
Sa mère est la vénérée et pieuse Sokhna Awa Bousso, Mère des mourides. Elle est la
fille de Mouhammad (plus communément appelé Serigne Mboussoobé, oncle du Cheikh
Serviteur), fils de Mouhammad (plus connu sous le nom de Mabousso Awa Mbaye, ce dernier
est le père de la vénérée Djaaratoul Laah Maryam Bousso, mère du Cheikh Serviteur), fils de
Mouhammad Fathan communément appelé Matabara, fils de Hammaad, fils de Ali Bousso.
Sokhna Awa Bousso est descendante de cette honorable lignée qui remonte à l'Imam Ali Ibn
Abi Taalib. Dans son livre Minan3, Cheikh Mouhammad Bachir dit de ce Serigne
Mboussoobé qu'il était un honorable patriarche, un savant imbu de nobles qualités, très
généreux et de haute moralité. Sa fille, la vénérable Awa Bousso était réputée pour sa vertu,
sa crainte révérencielle, son sens de l'honneur, son abnégation dans l'adoration d'Allaah et
l’excellence dans son ménage.
Darou Salam et Touba sont les deux villes préférées du Cheikh Fondateur. Cheikh
Mouhammad Bachir rapporte ces propos du Cheikh dans Minan3 : « La raison de ma
préférence pour ces deux villes à l’exclusion de toute autre, est due à la pureté de mon
intention lors de leur fondation : je ne me suis pas installé sur ces lieux pour retrouver des
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terres appartenant à mes ancêtres ou pour produire une récolte abondante ou entretenir un
cheptel, j’y suis uniquement allé pour adorer Allah d’après une injonction provenant de Lui.
« Toute la créature est derrière ce calife qui, manifestement, est au dessus d’eux.
Il agrandi sous l’ombre de son père puis a impressionné son monde quand l’apocalypse survint
La séparation avec la lumière, l’ami du Prophète et des gens de Badr a traversé toute la créature. »
Séparé de son père en exil, Cheikh Mouhammad Faadhil rejoignit le célèbre savant,
Cheikh Abdou Rahman LÔ (1271 – 1363 H), le maître coranique à qui le Cheikh Serviteur
avait confié la mission d’enseigner le Saint Coran aux adolescents. Entre les mains de ce
dernier, il a appris, à bas âge, le Saint Coran par cœur, la transcription et la psalmodie de
celui-ci. De ses honorables mains Il a transcrit vingt-huit fois le Coran complet et fit de tous
ses manuscrits des dons pieux (hadiyya) à son père, le Cheikh Serviteur. Ainsi, Cheikh Alawi
fait part de son intelligence et de sa capacité de mémorisation :
Quiconque a conscience de sa perspicacité sait que s’il s’auto suffisait, il n’aurait point besoin de
recourir à un enseignant
Aussi, ceux qui l’enseignaient pensaient-ils qu’il savait déjà ce qu’il était en train d’apprendre
Il a donc mémorisé le Saint Coran à l’âge de huit ans entre les mains de l’imam Abdou Rahmân6
Et auprès de qui les autres enseignants se certifiaient sur cette méthode de lecture »
5 Mouhammad Abdul Laah Alawî est l’auteur du célèbre l’ouvrage « Nafahaatoul Miskiyyah »
6 Le poète arabe fait l’occurrence à Serigne Abdou Rahman LÔ dont le nom se traduit par Esclave du
Tout-Miséricordieux
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Puis, il a côtoyé son oncle paternel, le perspicace Cheikh Ibrahîm, plus connu sous le
nom de « Mame Thierno » (1284 – 1362 H) qui l’a initié en sciences jurisprudentielles (shari’a.)
C’est à cette étape que ’Alawi fait référence dans ces vers :
« Après cela, il s’est préoccupé de l’apprentissage des sciences islamiques aussi bien juridiques que
littéraires
Ainsi, il a obtenu le savoir de son oncle paternel le perspicace Cheikh Ibrahim qui est l’ « océan des
sciences »
Le savant qui a surpassé tous les experts sur les sciences aussi bien secrètes qu’ouvertes »
Il s’est emparé d’une part non négligeable des connaissances auprès de son oncle
paternel, le savant Cheikh Mame Mor Diarra. Il a appris de lui des sciences telles que la
littérature, la grammaire et la conjugaison (arabe). On raconte de lui qu’il a confirmé que c’est
son oncle Cheikh Mame Mor qui lui a enseigné le livre « Alfiya7» jusqu’au « chapitre des
qualificatifs8 ». Puis il s’est rendu à nouveau à Darou Mannân auprès de son oncle Cheikh
Ibrahîm avant de compléter sa formation auprès de son oncle maternel, le mufti et savant
Cheikh Mbacké Bousso (1281 – 1364 H) puits intarissable de sciences, abreuvoir limpide et
frais (cf. Recueil de Poèmes de ’Alawî précité).
Sa formation soufie
Devenu une « haute montagne » en ce qui concerne les sciences liées à la jurisprudence
islamique et à la littérature arabe, Cheikh Mouhammad Faadhil rallia, par la grâce Divine, son
père et maître exilé une seconde fois en terres mauritaniennes entre 1321 et 1325 Hégire
(1903 – 1907). Il a adhéré à la voie des soufis en prêtant serment d’allégeance à son père,
lequel s’investit alors personnellement dans son éducation et son élévation spirituelle pendant
qu’il le débarrassait des vices déconsidérés et l’ornait des vertus louées et des comportements
agréés jusqu’à ce qu’il devienne un des très grands rares maîtres soufis (cf. Recueil de Poèmes
de ’Alawî)
Cheikh Mouhammad Faadhil faisait aussi partie de ceux qui ont accompagné son père,
le Cheikh serviteur, pendant qu’il était en résidence surveillée à Thièyene Djolof entre 1325 et
1330 H (1907 – 1912). Tout cet engagement et ce compagnonnage illustrent l’authenticité de
son serment d’allégeance ainsi que la grandeur de sa motivation. Son recueil célèbre de poème
composé à l’occasion du renouvellement de son pacte d’allégeance en est la meilleure
illustration.
Ecoutons le :
7 « Alfiya d’Ibn Malik » est un livre en grammaire arabe composé de mille poèmes
8 En arabe : bab al na’t
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Magazine du Dahira des Petit-fils de Cheikh Mouhammad Faadhil Numéro 1
« Ô toi le précieux Cheikh, source d’espoir. Ô toi qui as ouvert les portes, auparavant, scellées
Je viens échanger mon statut de fils contre le titre d’aspirant dans le but d’obtenir les faveurs Divines
Une fois mon allégeance acceptée, je te retourne le titre en guise de don pieux, sans condition aucune
Ô toi mon support, qui n’a jamais cessé d’être distingué parmi les créatures, je te prie d’agréer ce don
Par la grâce de Celui au service de Qui vous êtes, le préféré, le meilleur des créatures, qu’ils s’agissent
de ceux qui sont venus après Lui ou qui l’ont précédé
Que la paix et le salut soient sur ce dernier, sur les siens et sur Ses compagnons qu’Ils soient
récompensés par le Très Haut »
« Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Que la paix et le salut soient
sur le meilleur de tous ceux à qui service est rendu. Quant à la réponse aux deux questions : « Aucun
être ne sait ce qu'on a réservé pour eux comme réjouissance pour les yeux, en
récompense de ce qu'ils œuvraient ». Que soit sur vous la paix qui vous réjouit, qui vous
saurait utile et qui ne vous nuira point »
Après avoir passé, lui et son frère Cheikh Mouhammad Moustapha, une bonne dizaine
d’années auprès de leur père, de la Mauritanie à Thiéyène Djolof, celui-ci leur fit part de
l’achèvement de leur éducation spirituelle et de leur obtention de l’agrément Divin. Ainsi, il
a recommandé à Cheikh Mouhammad Faadhil de fonder en 1913 le village de Ndindy et à
Cheikh Mouhammad Moustapha celui de Tindody afin d’y éduquer les aspirants et de
perfectionner les disciples engagés sur la Voie. Ils s’y consacrèrent par la plus belle des
manières. Un très grand nombre parmi les élites mourides les plus pieux, bénéficia de la
formation de Serigne Mouhammad Faadhil. Parmi ceux-ci on compte : Serigne Mbacké
Bousso le calife de Serigne Ibrahim Bousso, Serigne Uthman Bousso, Serigne Ndiaye Guédé,
Cheikh Malick Diop « Kayar », Serigne Nar Diène fils de Serigne Bara Diène, Serigne Modou
Ndiaye Binta, Serigne Mbaye Sall et autres.
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« Nahjul Qawîm »
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’Alawi renchérit :
« Ceux qui l’ont connu dans son enfance prédirent qu’il marcherait sur les pas de son père, le
Cheikh agréé
Notamment en ce qui concerne la générosité de ce dernier ainsi que sa lumière propre à chasser
l’ignorance. S’est accompli celui qui hérite des vertus de son père ! »
« De son père, le Serviteur du Meilleur des Créatures, il a hérité du secret qui fait des saints des
voisins de Dieu
Il a grandi dans la noblesse et le privilège surpassant ainsi ses paires dès le bas âge.
Il est d’après moi un océan débordant de générosité et de sagesse d’où affluent les vagues de la gnose »
Nul n’ignore qu’il se consumait d’amour sincère et d’affection pure envers son père,
le Cheikh Serviteur. Ce qu’il a lui-même exprimé par ces vers :
« Mon amour intérieur et manifeste envers le Cheikh m’a valu des privilèges cachés et apparents
Cet amour a tari mes larmes et m’a fait oublier, sans nul doute, toutes les créatures
C’est ainsi qu’il m’a transporté vers des lieux où sont absents sermonneurs et amis
Que dans notre lutte il arrive qu’il (son amour) triomphe ou que je triomphe jusqu’à ce
qu’apparaissent certains parents
Auprès desquels je me plains de cette affection fatale. Et lorsqu’ils m’invitent à la tempérance afin de
m’épargner une déchéance
Je leur réponds : soit ! Je n’ai aucun remords tant que cette affection est orientée vers celui (le Cheikh)
à qui mon sort est confié »
« L’amour que je lui porte me suffit en dehors de tout autre que lui
Verser des larmes par amour du Serviteur est une attitude que Je considère comme obligatoire »
7
« Sa main généreuse était comparable à la source de l’océan ! Si ce n’était lui, la générosité serait un
mot creux.
« C’est dans son enfance qu’il a acquis la science et la gnose. Dans toutes les branches de la science il
détient un niveau très avancé. »
« Ô fils du Serviteur, toi que l’on appelle le préféré (Al Fadil) aucun homme ni femme ne détient des
privilèges semblables aux tiens
Tu as devancé tes pairs en science et en « politesse légale », et ’aucun penseur n’a ta perspicacité
Rien n’illustre mieux son ouverture, sa profondeur de vision et son amour pour la
science, les bourses qu’il allouait aux étudiants afin qu’ils poursuivent leurs études à l’étranger.
Et ce, en vue de les préparer à faire face aux défis contemporains. Il avait aussi coutume
d’offrir un billet pour le pèlerinage à la Mecque à quiconque de sa progéniture avait fini de
mémoriser le Saint Coran. Notre Cheikh aimait aussi la recherche et la lecture. Certains de
ceux qui l’ont connu ont rapporté que malgré son âge avancé et la lourdeur des charges liées
au califat de la Mouridiyya, il était très attaché à la lecture du « commentaire de khalil », le
célèbre ouvrage dans le domaine juridique islamique de l’Ecole Malikite.
Un jour, son grand frère Cheikh Mouhammad Moustapha lui emprunt ledit ouvrage
en composant ces vers :
« Une salutation sincère et sans égale est adressée de ma part, à un frère et ami hors pair
Cette lettre est motivée par mon désir de consulter l’ouvrage de « khalil » qu’il possède
Je vous l’emprunte pour le feuilleter si cela ne présente pas d’inconvénient, sinon que de satisfaction et
de contentement de ma part »
10 Le soleil et la lune sont des métaphores pour illustrer sa double origine. Les familles (Mbacké et
8
« Je réponds à une salutation parfaite et sans égale au maitre, fils du maitre, l’océan de la noblesse
fut-il !
Je vous réponds en vous disant de prendre ce dont vous avez besoin sans contrainte aucune venant de
moi ou de votre part
Qu’Allah vous rétribue de la meilleure des manières ô Moustapha qui n’a pas d’égale pour sa bonté
et sa dignité »
Cheikh Mouhammad Faadhil est aussi l’auteur d’une production littéraire remarquable
aussi bien en prose, prose rimée que de poésie et suivant les différentes métriques. Ses
poèmes sont collectés dans un recueil propre dont une partie est déjà exposée plus haut.
« Je vous recommande, ô disciples, la crainte révérencielle envers Dieu le Très Haut et le Très Grand,
de vous occuper des affaires de votre religion ainsi que de ce dont vous avez besoin des affaires de ce
monde pour y arriver. Consacrez-vous de la plus parfaite des manières et où que vous soyez, au respect
strict des règles islamiques et à l’apprentissage de ce qui est obligatoire. Soyez respectueux envers ceux
qui détiennent l’autorité parmi vous, l’ensemble de vos voisins, vos compagnons et vos semblables.
Attelez-vous autant que vous pouvez, à servir (Khidma) et à vous rendre utile aux créatures, car de
cela dépend le succès de vos projets. Je vous exhorte de perpétuer la bonne intention, la bonne parole et
la bonne action à l’exclusion de toute autre chose. Allah béni Soit-Il le Très haut dit : « Faites le
bien. Peut-être réussirez-vous ! » (Al Hadj, V.59). L’envoyé de Dieu Paix et Salut sur
Lui a dit : « Les actes ne valent que par leurs intentions, chaque personne n’est rétribuée qu’à hauteur
de son intention. Aussi, Paix et salut sur Lui, dit-il : « Que celui qui croit en Dieu et au jugement
dernier professe de bonne parole ou se taise ». Que ceux qui sont présents diffusent le message à ceux
qui sont absents. Celui qui a entendu ses paroles, puis les a mises en pratique aura le Salut ici-bas et
dans l’au-delà. Celui qui agit inversement n’aura fait de tort qu’à lui-même. « Allah ne veut que
parachever Sa lumière » (Tawbah. V. 32). Je conclue ainsi mes propos, je sollicite le pardon
d’Allah pour moi même, pour vous et pour toute la communauté musulmane. Qu’Allah, béni Soit-Il
le Très Haut, améliore notre situation de la plus belle des manières. Amen ».
Pour en savoir plus sur les sermons de Cheikh Mouhammad Faadhil, reportez-vous-
vous à l’ouvrage de Cheikh Mouhammad Mahmoud Niang précité, qu’Allah le garde.
Les relations qu'ils entretenaient étaient teintées d'amour et d'affection et ils ont partagé
ensemble l'initiation spirituelle sous l'ombre du Cheikh Serviteur en Mauritanie et à Thiéyène
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Djolof. Le récit du renouvellement de leur allégeance (Cheikh Mouhammad Faadhil, Cheikh
Massamba, Cheikh Mouhammad Moustapha et Cheikh Mor Rokhaya) auprès du Cheikh
Serviteur est dans toutes les mémoires. En outre, ces quatre preux disciples ont eu l'agrément
du Cheikh Serviteur, la même année, en 1913. Le Cheikh demanda alors à Cheikh
Mouhammad Moustapha et à Cheikh Mouhamaad Faadhil de fonder leurs deux villages
précités et ordonna à Cheikh Massamba et à Cheikh Mor Rokhaya de fonder respectivement
Daroul Karim et Také. Quant à Cheikh Massamba Kani, il lui indiqua le village de Daroul
Qaddîm comme lieu d'éducation spirituelle, d'enseignement et de travail.
Tout cela explique l'excellence des relations entre les deux hommes qu’ils n'ont eu de
cesse de consolider en renforçant les liens d'amour réciproque entre eux. En témoigne le
beau poème que Cheikh Mouhammad Fadhil composa en l'honneur de Cheikh Massamba
lorsque celui-ci fut rappelé à son Seigneur (cf. texte original en arabe)
Jusqu'à aujourd'hui ces liens formidables sont encore entretenus par leurs familles
respectives et ce geste des petits-enfants de Cheikh Mouhammad Faadhil ne fait que
renforcer cette amitié sacerdotale entre les deux familles.
Et il poursuit :
« Touba et ses habitants se sont réjouis quand il a pris les rennes du califat
Le bonheur a chassé l’inquiétude et les cœurs se sont raffermis
... »
Parmi ses réalisations les plus importantes - et Dieu sait qu'elles sont nombreuses, on
peut citer :
10
• La finalisation de la Mosquée de Touba
Il a eu l’insigne honneur d’avoir achevé la construction de la Grande Mosquée de
Touba et l’a inaugurée le vendredi 15 Muharram 1382 correspondant au vendredi 7 juin 1963.
La plus grande mosquée de l’Afrique de l’ouest à l’époque jamais conçue par des populations
africaines. Il y dépensa tout ce qu'il avait comme argent ou produits de ses travaux
champêtres. Il y a dirigé la première prière de vendredi, ce qu'il a perpétué jusqu'à son rappel
à DIEU.
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• La desserte de la Ville Sainte
On lui doit les routes nationales qui desservent aujourd'hui la Ville Sainte depuis Thiénéba
(117 km), Daara (68 km) et Kebémér (92 km), l'extension du chemin de fer depuis la grande
gare jusqu'à la proximité de la Mosquée, où il a construit une nouvelle gare (la petite gare) à
600m facilitant ainsi l'acheminement des matériaux de construction de la Mosquée, le
lotissement de Touba avec 20.000 parcelles pendant la période allant de 1958 à 1968.
• Le conseil scientifique
Il a institutionnalisé un Conseil Scientifique à la Grande Mosquée qui s'occupe de
l'enseignement des habitants de la Ville et d'ailleurs et dont sont sortis de grands érudits qu'on
ne saurait compter aujourd'hui. Il a également mis en place des bourses d'étude pour les
jeunes qui souhaitaient poursuivre leurs études à l'étranger.
• Le marché Occaaz
Il a créé un grand marché à Touba dénommé « Occaaz » qui était, à l’origine un marché
hebdomadaire qui se tenait les vendredis pour donner aux habitants l'occasion de faire leurs
courses et attirer les fidèles à se joindre à la prière. Ce marché est devenu aujourd'hui un des
plus importants du pays.
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compagnie de ses oncles Cheikh Mbacké Bousso et Cheikh Anta Mbacké, de leurs deux fils
et d'autres personnes. La délégation a quitté le pays le 14 Ramadan 1346 et de retour le 8
Muharram 1347 pour un voyage qui aura duré un peu moins de quatre mois et tout au long
duquel Cheikh Mouhammad Faadhil tient, à la demande de Cheikh Mbacké Bousso, un
carnet de voyage intitulé « Voyage aux Lieux Saints de l'Islam et d'autres contrées arabes »
Sa disparition
Cheikh Mouhammad Faadhil a répondu à l'appel de son Seigneur le mardi 12 Jumaada
Awwal 1388 correspondant au mardi 6 août 1968 à l'âge de 83 ans. Il fut alors inhumé à
Touba, à proximité de son noble père. Son mausolée, une véritable thériaque qui a fait ses
preuves, reçoit la visite de milliers de musulmans chaque année . Qu'Allaah lui accorde une
grande rétribution en notre nom, au nom de l'Islam et de la Mouridiyya, par considération
pour Cheikhoul Khadim.
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اﻟﻌﺪد اﻷول ﻣﺠ ّﻠﺔ داﺋﺮة أﺣﻔﺎد اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ
وﻛﺎن اﻧﺘﻘﺎل اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ ﭬ إﻟﻰ ﺟﻮار ﺑﻪ ﺗﻌﺎﻟﻰ ﻳﻮم اﻟﺜﻼﺛﺎء 12ﺟﻤﺎدى
وو ِ
وري ﺟﺜﻤﺎ ُﻧﻪ اﻷوﻟﻰ ﺳﻨﺔ 1388ﻫـ 6 /أﻏﺴﻄﺲ ﺳﻨﺔ 1968م ،ﻋﻦ ﻋﻤﺮ ﻳﻨﺎﻫﺰ 83ﺳﻨﺔُ ،
اﻟﻄﺎﻫﺮ ﰲ »ﻃﻮﺑﻰ« ُﻗ ْﺮب واﻟﺪه اﻟﻜﺮﻳﻢ ،وﻗﱪُه ﻫﻨﺎك ُﻳﺰار .ﻓﺠﺰاه اﷲ ﻋﻨّﺎ وﻋﻦ اﻹﺳﻼم
ُ
واﻟﻤﺮﻳﺪ ّﻳﺔ ﺧﻴﺮا ﻛﺜﻴﺮا ﺑﱪﻛﺔ ﺷﻴﺨﻨﺎ اﻟﺨﺪﻳﻢ ﭭ.
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اﻟﻌﺪد اﻷول ﻣﺠ ّﻠﺔ داﺋﺮة أﺣﻔﺎد اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ
ﺳﺠﻞ اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞﭬ ﻣﺤ ّﻄﺎت ﻫﺬه ﺛﻼﺛﺔ أﺷﻬﺮ وأرﺑﻌﺔ وﻋﺸﺮﻳﻦ ﻳﻮﻣﺎ( .وﻗﺪ ّ
ﻗﺼﺔ اﻟﺮﺣﻠﺔ إﻟﻰ اﻟﺮﺣﻠﺔ اﻟﻤﺒﺎرﻛﺔ ﻣِ ْﻦ ﱠأوﻟِﻬﺎ إﻟﻰ آﺧﺮﻫﺎ ﰲ ُﻛ َﺘ ﱢﻴ ٍ
ﺐ ﺻﻐﻴﺮ ﺗﺤﺖ ﻋﻨﻮانّ » :
ٍ
ﺑﻄﻠﺐ ﻣﻦ اﻟﺸﻴﺦ اﻣﺒﺎﻛﻲ ُﺑﻮ ُﺳﻮ ﭬ . اﻟﺤﺮﻣﻴﻦ ﻋﱪ اﻟﺒﻼد اﻟﻌﺮﺑﻴﺔ«
-ﺗﺄﺳﻴﺲ ُﻗ َﺮى ﻛﺜﻴﺮة ﰲ ﻧﻮاﺣﻲ اﻟﺴﻨﻐﺎل ﻟﻠﱰﺑﻴﺔ واﻟﺘﻌﻠﻴﻢ واﻟﻌﺒﺎدة وﻛﺴﺐ اﻟﺤﻼل ،وﻣﻨﻬﺎ:
ﻧﺪﻳﻨْ ِﺪي » ،«Ndindyوﻃﻮﺑﻰ ُﺑﻮ ُﻏﻮ » ،«Touba Bogoوﻃﻮﺑﻰ ﻣِ ِﺮﻳﻨَﺎ »«Touba Mirina
ِ
ﺐ » ،«Mbéppوﻣﺪﻳﻨﺔ ﻣ ُﺒﻮ َﺑﺎ » «Madina Mbobaوﻧﺪُ وﻛﱡﻮ و َﻋﺎﻟ َﻴ ْﺔ » ،«Alieuواﻣﺒِ ْ
وﺗﺨﺮج ﰲ ﻫﺬه اﻟ ُﻘﺮى
ّ » «Ndokkouوﻏﻴﺮﻫﺎ ﻣﻦ اﻟ ُﻘﺮى اﻟﻌﺎﻣﺮة ﺑﺬﻛﺮ اﷲ ﺗﻌﺎﻟﻰ وﻋﺒﺎدﺗﻪ.
اﻟﻤﻴﻤﻮﻧﺔ ﻋﺪ ٌد ﻛﺒﻴﺮ ﻣﻦ اﻟﻤﺮﻳﺪﻳﻦ اﻟﻐﻴﻮرﻳﻦ ﻋﻠﻰ دﻳﻨﻬﻢ ووﻃﻨﻬﻢ .
-اﻻﺣﺘﻔﺎل ﺑـ»ﻛﺰ رﺟﺐ« ﻳﻮم ﻣﻮﻟﺪه ،وﻟﻢ ﻳﺤﺘﻔﻞ اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ ﭬ ﲠﺬه
ﱢ
اﻟﻤﺘﺄﺧﺮة ﻣﻦ ﺣﻴﺎﺗﻪ ﺣﻮاﻟﻲ 1963م ،وذﻟﻚ ﺑﻌﺪ أن رأى أﻧﻪ ُﺣ ﱠﻖ ﻟﻪ اﻟﻤﻨﺎﺳﺒﺔ إﻻ ﰲ اﻟﻤﺮﺣﻠﺔ
أن ﻳﺸﻜﺮ ر ّﺑﻪ ﺗﻌﺎﻟﻰ أن و ّﻓﻘﻪ ﻟﺨﺪﻣﺔ واﻟﺪه اﻟﻜﺮﻳﻢ ﰲ ﺣﻴﺎﺗﻪ ﺑﺘﺤﻘﻴﻖ ُأ ْﻣﻨ ّﻴﺎﺗﻪ اﻟﻜﱪى .وأﻣﺎ
ﻃﺮﻳﻘﺔ اﻹﺣﻴﺎء ﻓﻜﺎن َﻳﺒِﻴﺖ ﰲ »دار اﻟﺴﻼم« -ﻣﻜﺎن وﻻدﺗﻪ ،-ﺛﻢ ﻳﻐﺪو ﰲ اﻟﺼﺒﺎح إﻟﻰ دار
ﺳﺮج ﻋﺎﻓﻴﺔ ﻧﻴﺎﻧﻎ أﺧﻮه ﻟﻸ ّم ﺣﺘﻰ ْ ﺣﻮاء ُﺑﻮ ُﺳﻮ ﺣﻴﺚ ﻛﺎن ﻳﺴﻜﻦ واﻟﺪﺗﻪ اﻟﻔﺎﺿﻠﺔ اﻟﺴﻴﺪة ّ
اﻟﺰوال؛ ﻟﺘﺒﺎدل اﻟﺰﻳﺎرة ﻣﻌﻪ وﺗﺠﺪﻳﺪ اﻟﻌﻬﺪ ﺑﻴﻨﻬﻤﺎ .و ُﻳﺤ َﻜﻰ ﰲ ذﻟﻚ ّ
ﻗﺼ ٌﺔ ﻃﺮﻳﻔﺔ؛ وﻫﻲ أن
ﺿﻴﻔﻪ وأﺧﻴﻪ وﺷﻴﺨﻪ ،وﰲاﻟﺸﻴﺦ ﻋﺎﻓﻴﺔ ﻛﺎن ﻳﻬﻴﺊ ﻃﻌﺎﻣﺎ اﺳﻤﻪ »دﻛﱠﺮ« ﰲ ﻫﺬه اﻟﻤﻨﺎﺳﺒﺔ ﻟ ِـ ِﻘﺮى ِ
ُ َ َ ُ ﱢ
اﻟﻤﺮات ﺟﺎءه اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ وﺳﺄﻟﻪ﴿ :ﻓﻬﻞ ﻣِ ْﻦ ُﻣﺪﱠ ﻛﺮ﴾؟ -ﻳﺸﻴﺮ إﻟﻰ اﻟﻄﻌﺎم إﺣﺪى ّ
اﻟﻤﺬﻛﻮر -ﻓﺄﺟﺎﺑﻪ اﻟﺸﻴﺦ ﻋﺎﻓﻴﺔ﴿ :وا ﱠدﻛﺮ ﺑﻌﺪ ُأ ﱠﻣﺔ﴾ !!
أﺑﻨﺎؤه اﻟﱪرة
ﺛﻢ ﺑﻌﺪ اﻧﺘﻘﺎﻟﻪ إﻟﻰ ﺟﻮار رﺑﻪ ﺑﻤﺪّ ة ﻳﺴﻴﺮة ،أي ﺣﻮاﻟﻲ 1970م ،واﺻﻞ ُ
اﻷول اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻤﺼﻄﻔﻰ ﻓﺎﺿﻞ ،ﻣﺮورا اﻻﺣﺘﻔﺎل ﺑـ»ﻛﺰ رﺟﺐ« ﺑﺮﺋﺎﺳﺔ ﺧﻠﻴﻔﺘﻪ ّ
ﺑﺨﻠﻴﻔﺘﻪ اﻟﺜﺎﲏ اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻷﻣﻴﻦ ﺑﺎ َر ﻓﺎﺿﻞ ﭭ إﻟﻰ ﺧﻠﻴﻔﺘﻪ اﻟﺤﺎﻟﻲ اﻟﺸﻴﺦ أﺑﻲ اﻟﱪﻛﺔ
ﻻه .واﻵن أﺻﺒﺢ ﻫﺬا اﻻﺣﺘﻔﺎء ﺛﺎﲏ أﻛﱪ ﺗﺠﻤ ٍﻊ ﻣ ِ
ﺮﻳﺪ ﱟي ﰲ ﻣﺪﻳﻨﺔ ﻓﺎﺿﻞ ﺣﻔﻈﻪ اﷲ وﺗﻮ ّ
ﱡ ُ
»ﻃﻮﺑﻰ« اﻟﻤﺤﺮوﺳﺔ ﺑﻌﺪ »ﻣﻐﺎل ﻃﻮﺑﻰ« ،ﺑﻔﻀﻞ ﺟﻬﻮد أﺑﻨﺎﺋﻪ اﻟﱪرة .2ورﺿﻲ اﷲ ﺗﻌﺎﻟﻰ ﻋﻦ
اﻟﺴﻠﻒ وﺑﺎرك ﰲ اﻟﺨﻠﻒ.
2
.وھﻧﺎك ﺗﺷﺎﺑ ٌﮫ ﺑﯾن اﻻﺣﺗﻔﺎﻟﯾن ﺣﯾث إن دﻋوة اﻟﺷﯾﺦ اﻟﻔﺎﺿل إﻟﻰ اﻟﺗﺟﻣﱡﻊ ﻓﻲ »طوﺑﻰ« ﻟﻼﺣﺗﻔﺎل ﺑـ»ﻣﻐﺎل« ﺟﺎءت ﺑﻌد وﻓﺎة اﻟﺷﯾﺦ ﻣﺣﻣد اﻟﻣﺻطﻔﻰ
ﺑﺳﻧﺗﯾن ،ﻛﻣﺎ ﺟﺎءت دﻋوة اﻟﺷﯾﺦ ﻣﺣﻣد اﻟﻣﺻطﻔﻰ ﻓﺎﺿل إﻟﻰ اﻻﺣﺗﻔﺎل ﺑـ»ﻛز رﺟب« ﺑﻌد وﻓﺎة واﻟده ﺑﺳﻧﺗﯾن.
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اﻟﻌﺪد اﻷول ﻣﺠ ّﻠﺔ داﺋﺮة أﺣﻔﺎد اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ
ﻓﺘﺤﻮﻟﺖ
ّ اﻟﺴ ّﻜﺔ اﻟﺤﺪﻳﺪﻳﺔ ﺑـ»ﻃﻮﺑﻰ« :ﻣﻦ ﻣﺤ ّﻄﺔ اﻟﻘﻄﺎر اﻟﻜﺒﻴﺮة إﻟﻰ اﻟﺼﻐﻴﺮة؛
-ﺗﻤﺪﻳﺪ ّ
اﻟﻤﺴﺎﻓﺔ ﺑﻴﻦ ﻣﺤﻄﺔ اﻟﻘﻄﺎر واﻟﺠﺎﻣﻊ ﻣﻦ ﻛﻴﻠﻮ ﻣﱰﻳﻦ إﻟﻰ 600ﻣﱰ ،وﻛﻞ ذﻟﻚ ﻟﺘﺴﻬﻴﻞ ﺟﻠﺐ
أدوات اﻟﺒﻨﺎء إﻟﻰ اﻟﺠﺎﻣﻊ.
اﻟﻤ ْﻤﺘﺪﱠ ة ﻣﻦ
-ﻓﺮز أرض ﻃﻮﺑﻰ :وﺗﻢ ﻓﺮز 20000ﻗﻄﻌﺔ أرض ،وﻛﺎن ذﻟﻚ ﺧﻼل اﻟﻔﱰة ُ
1958إﻟﻰ 1968م.
ﺐ ِﻏ ْﻲ«
-ﺑﻨﺎء ﺟﺪار ﻣﻘﺎﺑﺮ »ﻃﻮﺑﻰ« وﻗﺎﻋﺔ ﺻﻼة اﻟﺠﻨﺎزة ،ﺣﻴﺚ أﻣﺮ ﻣﺮﻳﺪه اﻟﺤﺎج » َﺳ ْﻤ َ
وداﺋﺮة » َﻛ ْﻮ َﻟ ْﺦ« ﺑﺒﻨﺎء اﻟﻘﺎﻋﺔ ،ﺛﻢ ﻋ ﱠﻴﻦ إﻣﺎﻣﺎ ﻳﺘﻮﻟﻰ ﺻﻼة اﻟﺠﻨﺎﺋﺰ ﻓﻴﻬﺎ ﺑﺄوﻗﺎت ﻣﻌﻠﻮﻣﺔ.
ﺳﻤﺎه » ُﻋﻜﺎز« ،وﻛﺎن ﰲ ﺑﺪاﻳﺔ اﻷﻣﺮ ﺳﻮﻗﺎ أﺳﺒﻮﻋ ّﻴﺎ ﻳﻘﺎم ﻳﻮم ٍ
-إﻧﺸﺎء ُﺳﻮق ﻛﺒﻴﺮ ﰲ »ﻃﻮﺑﻰ« ّ
اﻟﺠﻤﻌﺔ ،ﺗﻤﻜﻴﻨﺎ ﻟﺴ ّﻜﺎن اﻟﻘﺮﻳﺔ ﻣﻦ اﺑﺘﻴﺎع ﻟﻮازﻣﻬﻢ ،وﺟﻠﺒﺎ ﻟﻠﺠﻤﺎﻋﺔ ﻟﺤﻀﻮر اﻟﺼﻼة ،ﻧﻈﺮا
ﺗﺤﻮل اﻟﺴﻮق -ﻓﻴﻤﺎ ﺑﻌﺪ -ﻣﻦ أﻛﱪ اﻷﺳﻮاق ﰲ اﻟﺒﻼد.ﻟﻘ ّﻠﺔ اﻟﺴ ّﻜﺎن آﻧﺬاك ،ﺛﻢ ّ
-ﻛﺘﺎﺑﺔ ﻣﺎ ﻳﻘﺎرب أرﺑﻌﻴﻦ ﻣﺼﺤﻔﺎ ﺑﻴﺪه ،ﺣﻴﺚ ﺗﻜ ّﻔﻞ ﺑﻜﺘﺎﺑﺔ ﻣﺼﺤﻒ ﰲ ﻛﻞ ﺳﻨﺔ ،وﻛﺎن َﻳﺒﺪأ
اﻟﻜﺘﺎﺑﺔ ﻋﻨﺪ ﺑﺪاﻳﺔ ﻓﺼﻞ اﻟﺼﻴﻒ ،ﺛﻢ ُﻳﺴ ﱢﻠﻢ اﻟﻤﺼﺤﻒ ﻣﻊ اﻟﻤﻨﺘﻮﺟﺎت اﻟﺰراﻋﻴﺔ إﻟﻰ واﻟﺪه
ﭭ.
ٍ ٍ
ﻣﺮات ﻳﻮﻣ ّﻴ ﰲ ﻗﺎﻋﺔ ﻣﺨﺼﺼﺔ ﻟﻬﺎ داﺧﻞ اﻟﻤﺴﺠﺪ؛ ﺗﻨﻔﻴﺬا -ﺗﻜﻮﻳﻦ ﻓﺮﻗﺔ ﻟﺨ ْﺘ ِﻢ اﻟﻘﺮآن َ
أرﺑﻊ
ﻷﻣﺮ اﻟﺸﻴﺦ اﻟﺨﺪﻳﻢ ﭬ.
اﻟﺤﺞ ،وﻛﺎن ذﻟﻚ ُﺑﻌ ْﻴﺪ اﻧﺘﻘﺎل اﻟﺸﻴﺦ اﻟﻮاﻟﺪ إﻟﻰ ﺟﻮار رﺑﻪ،
ّ -إﺗﻤﺎم ﻧ ّﻴﺔ واﻟﺪه ﰲ أداء ُرﻛْﻦ
وﻋﻤﻪ اﻟﺸﻴﺦ َأ ْﻧﺘَﺎ اﻣﺒﺎﻛﻲ ﭭ وا ْﺑﻨَ ْﻴ ِﻬﻤﺎ وآﺧﺮﻳﻦ .وﻗﺪ
ﺑﺮﻓﻘﺔ ﺧﺎﻟﻪ اﻟﺸﻴﺦ اﻣﺒﺎﻛﻲ ُﺑﻮ ُﺳﻮ ،ﱢ
ﻏﺎدر اﻟﻮﻓﺪ اﻟﺴﻨﻐﺎل ﰲ 14رﻣﻀﺎن 1346ﻫـ ،ورﺟﻌﻮا ﰲ 8ﻣﺤﺮم 1347ﻫـ )أي ﺣﻮاﻟﻲ
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اﻟﻌﺪد اﻷول ﻣﺠ ّﻠﺔ داﺋﺮة أﺣﻔﺎد اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ
ُ
ـــــــــﺎشـــــــــﻪ َﻟــــــــــ ُﻪ اﻧْﺘِ َﻌـ
ِ َﻓ َﺴــــــــــ ْﻌﺪُ ﻧَﺎ ﺑِـ ُ
ــــــــﺎش ــــــــﺎس َوا ْﻟ َﻤ َﻌ
ُ ــــــــﺮ اﻟ ﱢﻠ َﺒ
َﻗــــــــﺪْ َﻛ ُﺜ َ
اﻟﺘﺠﻤﻊ ﰲ »ﻃﻮﺑﻰ« ﻟﻼﺣﺘﻔﺎل ﺑِـ» َﻣ َﻐ ْﺎل ُﻃﻮ َﺑﻰ« ﻋﺎم )1368ﻫـ/ﺣﻮاﻟﻲ1947م( ،ذﻟﻚ ﱡ -
ﺣﻴﻦ ﻛﺎن ﰲَ اﻻﺣﺘﻔﺎل اﻟﺬي أﻣﺮ ﺑﻪ واﻟﺪه اﻟﺸﻴﺦ اﻟﺨﺪﻳﻢ ﭭ ﻋﺎم ) 1341ﻫـ1922/م(
ﺑﺠﻬﻮد ﻣﺸﻜﻮرة ﰲ ﺗﻴﺴﻴﺮ ُﺳ ُﺒﻞاﻟﺒﻘﻌﺔ اﻟﻤﺒﺎرﻛﺔ ﺑـ» ُﺟ ْﺮﺑِ ْﻞ« .وﻗﺪ ﻗﺎم اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ ُ
اﻟﻮﺻﻮل إﻟﻰ »ﻃﻮﺑﻰ« ﻟﺤﻀﻮر اﻟﻤﻨﺎﺳﺒﺔ ،ﻧﻈﺮا ﻟ ُﺒ ْﻌ ِﺪ اﻟﻤﺴﺎﻓﺔ وﺻﻌﻮﺑﺔ اﻟﻮﺻﻮل إﻟﻰ اﻟﻤﺪﻳﻨﺔ،
ﺧﺎص ﻣﻦ ﺟﻤﻴﻊ اﻟﻤﺪن اﻟﻜﱪى ﱟ اﻟﻤ ْﻌﻨ ِ ﱢﻴﻴﻦ ﺑﺎﻷﻣﺮ ﻟﻠﺤﺼﻮل ﻋﻠﻰ ﻗﻄﺎر ﺣﻴﺚ ﻓﺎوض ﻣﻊ َ
اﻧﺪر -دﻛﺎ ْرَ -ﺧ ْ
ﺎي( إﻟﻰ »ﻃﻮﺑﻰ« ﺧﻼل أ ّﻳﺎم »ﻣﻐﺎل« ،وﺗﺨﻔﻴﺾ %50ﻣﻦ أﺟﺮة ﺗﺬﻛﺮة ) ْ
اﻟﻘﻄﺎرات وﺗﻤﺪﻳﺪ ﺻﻼﺣﻴﺘﻬﺎ إﻟﻰ أﺳﺒﻮﻋﻴﻦ ﺑﺪﻻ ﻣﻦ ﺛﻼﺛﺔ أﻳﺎم .وﺗﻔﺎوﺿﻪ ﻣﻊ اﻟﺨﻄﻮط
اﻟﺠﻮﻳﺔ اﻟﻔﺮﻧﺴ ّﻴﺔ ) (Air Franceو UTAﻟﺘﻤﺪﻳﺪ ﺻﻼﺣﻴﺔ ﺗﺬاﻛﺮ اﻟﻄﺎﺋﺮات إﻟﻰ ﺷﻬﺮ
ّ
ﻛﺎﻣﻞ.
-ﺗﻘﺴﻴﻢ »ﻃﻮﺑﻰ« وﺗﻮﺳﻴﻊ ﺷﻮارﻋﻬﺎ وﺗﺼﻤﻴﻤﻬﺎ ﺑﺸﻜ ٍﻞ ﺟﻤﻴﻞ ،وﺗﻮﻓﻴﺮ اﻟﻤﻴﺎه ﻓﻴﻬﺎ ﻟﻠﺸﺮب
ﺤﺮك ﻛﻬﺮﺑﺎﺋﻲ ﻟﺒِﺌﺮ » َﺟ ﱢ
ــﺞ َﻓ ْﺎل« اﻟﺬي ﺣﻔﺮه أﺧﻮه اﻟﺸﻴﺦ وﻟﺒﻨﺎء اﻟﺠﺎﻣﻊ ،ﺣﻴﺚ ﺑﺪأ ﺑﺸﺮاء ُﻣ ﱢ
اﻟﻤﺼﻄﻔﻰ ﭬ ﺛﻢ ﺗﻜ ّﻔﻞ ﺑﺜﻤﻦ اﻟﻮﻗﻮد.
ﺗﻮ ّﻟﻰ اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞﭬ اﻟﺨﻼﻓﺔ اﻟﻤﺮﻳﺪﻳﺔ ﻋﺎم 1945م ﺑﻌﺪ اﻧﺘﻘﺎل أﺧﻴﻪ
اﻟﻜﺒﻴﺮ اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻤﺼﻄﻔﻰﭬ إﻟﻰ ﺟﻮا رﺑﻪ ﰲ اﻟﻌﺎم اﻟﻤﺬﻛﻮر .وﻗﺪ ﺻﺎدف وﺻﻮ ُﻟﻪ
اﻟﻔﻘﺮ
ُ إﻟﻰ اﻟﺨﻼﻓﺔ ﳖﺎﻳ َﺔ اﻟﺤﺮب اﻟﻌﺎﻟﻤﻴﺔ اﻟﺜﺎﻧﻴﺔ ،وﻛﺎن اﻟﻨﺎس ﺣﻴﻨﺌﺬ ﰲ ﻇﺮوف ﻗﺎﺳﻴﺔ ﱠ
وﻋﻢ
واﻟﺠﻮع اﻟﺒﻼ َد ﻧﺘﻴﺠﺔ اﻟﺤﺮب ،ﻟﻜﻦ ﺑﺘﻮﻓﻴﻖ اﷲ ﺗﻌﺎﻟﻰ ﺛﻢ ﺑﱪﻛﺔ دﻋﺎﺋﻪ ﭬ ﺗﻐ ّﻴﺮت اﻷوﺿﺎع
وآﺗﺖ ُأ ْﻛ َﻠﻬﺎ ،و َﻛ ُﺜﺮ اﻟﻌﻄﺎء.
ْ اﺧﻀﺮ اﻟﺰرع ،وازدﻫﺮت اﻷرض وﺗﺤﺴ ِ
ﻨﺖ اﻷﺣﻮال ،ﺣﻴﺚ
ّ ﱠ
وﻗﺪ وﺻﻒ ﻟﻨﺎ اﻟﺸﺎﻋﺮ اﻟﻤﻮرﻳﺘﺎﲏ ﻣﺤﻤﺪ اﻟ َﻌ َﻠﻮي ﺗﻠﻚ اﻟﺤﺎﻟﺔ ﰲ ﻗﻮﻟﻪ] :ﻣﻦ اﻟﺮﺟﺰ[
ـــﻞ اﺑـــﻦ ا ْﻟ َﻔ ِ ِ ُﺛـــــــــﻢ َﺗـــــــــﻮ ﱠﻟﻰ ُﻏـــــــــﺮ ُة ْاﻷَ َﻓ ِ
ﺎﺿـــ ِﻞ ـــﻮ ا ْﻟ ُﻬ َﻤـــﺎ ُم ا ْﻟ َﻔﺎﺿ ُ ْ ُ
َو ْﻫ َ ﺎﺿـــــــــ ِﻞ ﱠ َ ﱠ
إﻟﻰ ﻗﻮﻟﻪ:
إِ ْذ َﺗ ﱠﻮ ُﺟــــــــــﻮ ُه َﺗ َ
ﺎﺟ َﻬــــــــــﺎ ا ْﻟ َﻤ ْﻌ ُﺼــــــــــﻮ َﺑﺎ َﻗـــــﺪْ َﻓ ِﺮ َﺣـ ْ
ــــﺖ ُﻃـــــﻮ َﺑﻰ َو َأ ْﻫـ ُ
ــــﻞ ُﻃـــــﻮ َﺑﻰ
َــــــــــﺖ
ْ ــــــــــﺬ ْت ُز ْﺧ ُﺮ ُﻓ َﻬــــــــــﺎ َو ﱠاز ﱠﻳﻨ
َ َو َأ َﺧ ــــــــﺎﺣﺎ ُﺗ َﻬﺎ َو َﺣ ُﺴـــــــــﻨ َْﺖ
َ َو َأ ْﻣ َﺮ َﻋـ
ــــــــﺖ َﺳـ
ْ
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اﻟﻌﺪد اﻷول ﻣﺠ ّﻠﺔ داﺋﺮة أﺣﻔﺎد اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ
اﻟﻜﺮﻳﻢ« ،واﻟﺸﻴﺦ ﻣﻮر ُر ِﻗﻴﺔ ﺑﺒﻨﺎء ﻗﺮﻳﺔ » َﺗ ﱢﻜ ْﻪ« ،واﻟﺸﻴﺦ ﻣﺼﻤﺐ َﻛﻨﱢﻲ ﺑﺒﻨﺎء ﻗﺮﻳﺔ »دار اﻟﻘﺪﻳﻢ«
ﻟﻠﱰﺑﻴﺔ واﻟﺘﻌﻠﻴﻢ واﻟﺨﺪﻣﺔ.
وﻛﻞ ذﻟﻚ ﻛﺎن ﻟﻪ أﺛﺮه اﻟﺒﺎﻟﻎ ﰲ ﺗﻮﻃﻴﺪ ﻋﻼﻗﺔ اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ ﻣﻊ اﻟﺸﻴﺦ
اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ ُ ﻳﺪل ﻋﻠﻰ ذﻟﻚ أن رﺛﺎه اﻟﺤﺐ ﺑﻴﻨﻬﻤﺎ ،وﻣﻤﺎ ّّ ﻣﺼﻨﺐ ﭭ ،وﺗﻘﻮﻳﺔ أواﺻﺮ
اﻟﻔﺎﺿﻞ ﭭ َﻣ ْﺮ ِﺛ َﻴ ًﺔ ﺑﺎﻟﻐﺔ ﰲ ﻗﺼﻴﺪة ﻃﻨّﺎﻧﺔ ﺑﻘﻮﻟﻪ] :ﻣﻦ اﻟﺒﺴﻴﻂ[
ِ ِ ﺎن ﻣـ ِﻔﻴﺪَ ا ْﻟﻤـــﺴ َﺘ ِﻔـ ِ
َﺟﻰ ا ْﻟ ُﻤـــ ْﺴ َﺘﻐـﻴﺚ إِ َذا َﻣﺎ اﻟﻨﱠـــ ُ
ﺎس َﻗﺪْ َﻗــ َﺤ ُﻄﻮ ْا ﻴﺪ َو َﻣﻨْـ ُ ْ ﺐ َﻛــــ َ ُ
َﻣ َﺼـــﻨْ َ
ﻟ ِ َﻤــــــﺎ َﺳــــــ َﻴ ْﺮﻣِﻲ َﻟ ُﻬــــــ ْﻢ َﻛــــــ َﺄ ﱠﻧ ُﻬ ْﻢ ُرﺑِ ُﻄــــــﻮ ْا َﺗـــــــ َﺮ ُاﻫ ُﻢ َﻋـــــــﺎﻛِ ِﻔﻴ َﻦ َﺣ ْﻮ َﻟـــــــ ُﻪ َو ُﻫـــــــ ُﻢ
ُﻣ ْﻠ َﺘ ِﻘﻄِـــــــــﻴ َﻦ َﻋ َﻄﺎ َﻳـــــــــﺎ ﻣِﻨْـــــــــ ُﻪ َﺗ ﱠﺴـــــــــ َﻘ ُﻂ ﻮن َﻟﺪَ ْﻳـــــــ ِﻪ ُﺣ ﱠﻮﻣـــــــ َأ َﺑـــــــﺪً ا
ﻻ َﻳ ْﺒ َﺮ ُﺣـــــــ َ
َ
َﻛــــ َﺄ ﱠن َﻫــــ َﺬا ا ْﻟــــ َﻮ َرى ﻓِــــﻲ َﻛ ﱢﻔــــ ِﻪ ا ْﻧ َﻀــــ َﺒ ُﻄﻮ ْا ﺎر َوﻓِــ ﱡﻲ ا ْﻟ َﻌـــ ْﻬ ِﺪ َﺣﺎﻓِ ُﻈ ُﻪ َﺣـــﺎﻣِــﻲ ﱢ
اﻟﺬ َﻣـــ ِ
َﻋـــ َﻠﻰ اﻟﻨﱠﺒِـــ ﱢﻲ َو َﻣــ ْﻦ ﻓِﻲ ِﺳـــ ْﻠﻜِـ ِﻪ ا ْﻧ َﺨـــ َﺮﻃـُﻮ ْا اﻟﺼـــــــﻼَ ُة ﺑِ َﺘ ْﺴـــــــﻠِ ٍ
ﻴﻢ ُﻳ َﻘ ِ
ﺎر ُﻧ َﻬـــــــﺎ ُﺛـــــــ ﱠﻢ ﱠ
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اﻟﻌﺪد اﻷول ﻣﺠ ّﻠﺔ داﺋﺮة أﺣﻔﺎد اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ
ِ
واﻟﺨﻄﺎﺑﺔ واﻟﺸﻌﺮ أدﺑﻲ رﻓﻴﻊ ﰲ اﻟﻨﺜﺮ
إﻧﺘﺎج ﱞ
ٌ وﻟﻠﺸﻴﺦ أﺣﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ ﭬ أﻳﻀﺎ
ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ ،وﻗﺪ ﺟ ِﻤﻊ ﺷﻌﺮه ﰲ دﻳﻮان ﻣ ِ
ﺴﺘﻘ ّﻞ ،وﻗﺪ أوردﻧﺎ ﻋﺮﺿﺎ -ﻓﻴﻤﺎ ﺳﺒﻖ- ٍ اﻟﺠﻤﻴﻞ ﺑ ُﺒ ُﺤ ٍ
ﻮر
ُ ُ ُ
اﻟﻤﺘﻤ ﱢﻴﺰ .وﻣﻦ ُﺧ َﻄﺒِﻪ اﻹرﺷﺎدﻳﺔ – وﻫﻲ ﻛﺜﻴﺮة -ﻗﻮ ُﻟﻪ» :وأوﺻﻴﻜﻢ أﻳﻬﺎ
ﺑﻌﻀﺎ ﻣﻦ ﺷﻌﺮه ُ ً
اﻟﻤﺮﻳﺪون ﺑﺘﻘﻮى اﷲ ﺗﻌﺎﻟﻲ اﻟﻌﻈﻴﻢ ،واﻻﺷﺘﻐﺎل ﺑﺄﻣﺮ دﻳﻨﻜﻢ ،وﻣﺎ ﺗﺴﺘﻌﻴﻨﻮن ﺑﻪ ﻋﻠﻴﻪ ﻣﻦ
أﺗﻢ ﻗﻴﺎم ،ﺣﻴﺚ ﻛﻨﺘﻢ ﺑﻘﻮاﻋﺪ اﻹﺳﻼم ،ﻣﻊ ﺗﻌ ﱡﻠﻢ ﻣﺎ ﻳﺠﺐ ﻋﻠﻴﻜﻢ
دﻧﻴﺎﻛﻢ .وﻗﻮﻣﻮا ﻛﻤﺎ ﻳﻨﺒﻐﻲ ّ
واﻟﺠﻠﺴﺎء.
ُ ﺗﻌ ﱡﻠﻤﻪ ،وﺗﺄ ّدﺑﻮا ﻣﻊ أوﻟﻲ اﻷﻣﺮ واﻟﺮؤﺳﺎء ،واﻟﺠﻴﺮان ﺟﻤﻴﻌﺎ واﻷﺻﺤﺎب
واﺟﺘﻬﺪوا ﰲ اﻟﺨﺪﻣﺔ ﻣﺎ اﺳﺘﻄﻌﺘﻢ ،إذ ﲠﺎ ِﻗﻮام أﻣﺮﻛﻢ .وأوﺻﻴﻜﻢ ﺑﺈداﻣﺔ ﻧﻴﺔ اﻟﺨﻴﺮ ،وﻗﻮﻟﻪ
ﺨ ْﻴ َﺮ َﻟ َﻌ ﱠﻠ ُﻜ ْﻢ ُﺗ ْﻔﻠِ ُﺤ َ
ﻮن﴾ ]اﻟﺤﺞ .[75:وﻗﺎل وﻓﻌﻠﻪ ﻻ ﻏﻴﺮ .ﻗﺎل اﷲ ﺗﺒﺎرك وﺗﻌﺎﻟﻲ ﴿ َوا ْﻓ َﻌ ُﻠﻮا ا ْﻟ َ
رﺳﻮل اﷲ ﷺ» :إﻧﻤﺎ اﻷﻋﻤﺎل ﺑﺎﻟﻨﻴﺎت ،وإﻧﻤﺎ ﻟﻜﻞ اﻣﺮئ ﻣﺎ ﻧﻮى« ،وﻗﺎل أﻳﻀﺎ ﻋﻠﻴﻪ اﻟﺴﻼم:
اﻟﻐﺎﺋﺐ.
َ »ﻣﻦ ﻛﺎن ﻳﺆﻣﻦ ﺑﺎﷲ واﻟﻴﻮم اﻵﺧﺮ ﻓﻠﻴﻘﻞ ﺧﻴﺮا أو ﻟﻴﺼﻤﺖ« ،ﻟ ُﻴﺒ ﱢﻠﻎ اﻟﺸﺎﻫﺪُ ﻣﻨﻜﻢ
ﻳﻀﺮ إﻻ
وﻛﻞ ﻣﻦ ﻋﻜﺲ ﻓﻼ ﱡ ﻓﻜﻞ ﻣﻦ ﺳﻤﻊ وأﻃﺎع ،ﻓﻬﻮ ﻳﻨﺘﻔﻊ ﻋﺎﺟﻼ وآﺟﻼ أﻛﻤﻞ اﻻﻧﺘﻔﺎع .ﱡ
ِ اﷲ إِ ﱠ
ﻻ َأ ْن ُﻳﺘ ﱠﻢ ﻧ َ
ُﻮر ُه﴾ ]اﻟﺘﻮﺑﺔ .[32:أﻗﻮل ﻗﻮﻟﻲ ﻫﺬا وأﺳﺘﻐﻔﺮ اﷲ ﻟﻲ وﻟﻜﻢ ﻧﻔﺴﻪ ﴿ َو َﻳ ْﺄ َﺑﻰ ُ
ﺤﻮل ﺣﺎ َﻟﻨﺎ إﻟﻰ أﺣﺴﻦ ﺣﺎل آﻣﻴﻦ« .وﻟﻤﺰﻳﺪ ﻣﻦ
واﷲ ﺗﺒﺎرك وﺗﻌﺎﻟﻰ ُﻳ ﱢ
وﻟﺠﻤﻴﻊ اﻟﻤﺴﻠﻤﻴﻦُ .
راﺟﻊ :ﻛﺘﺎب »اﻟﻨﻬﺞ اﻟﻘﻮﻳﻢ« ﻟﻠﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﻮد ﻧﻴﺎﻧﻎ ﺣﻔﻈﻪ اﷲ وﺗﻮ ّ
ﻻه. ْ ُﺧﻄﺒﻪ
ﭭ
وﻗﺪ اﻋﺘﺎدت »داﺋﺮة اﻷﺣﻔﺎد« ﻣﻨﺬ أﻋﻮام ﻋﺪﻳﺪة ﻋﻠﻰ ﺗﺴﻤﻴﺔ ﻣﺤﺎﺿﺮﲥﺎ اﻟﺴﻨﻮﻳﺔ ٍ
ﺑﺄﺣﺪ
ٍ
ﺗﺸﺮﻳﻒ وإﻛﺮام ،وﻗﺪ وﻗﻊ اﻻﺧﺘﻴﺎر ﻫﺬا اﻟﻌﺎم وأﺷﺮاﻓِﻬﺎ ﺗﺴﻤﻴ َﺔ
ﻣﻦ أﻋﻴﺎن اﻟﻄﺮﻳﻘﺔ اﻟﻤﺮﻳﺪﻳﺔ ْ
ﻋﻠﻰ اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺼﻨﺐ اﻣﺒﺎﻛّﻲ ﭬ؛ وﻟﺬﻟﻚ َﻳ ْﺤ ُﺴﻦ ﺑﻨﺎ أن ﻧﺸﻴﺮ -وﻟﻮ ﰲ ﺳﻄﺮﻳﻦ -إﻟﻰ اﻟﻌﻼﻗﺔ
ﺑﻌﻤﻪ اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺼﻨﺐ ﭭ.
اﻟﺘﻲ ﻛﺎﻧﺖ ﺗﺮﺑﻂ اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ ﱢ
وﻛﺎﻧﺖ ﺗﻠﻚ اﻟﻌﻼﻗﺔ ﻋﻼﻗﺔ ﻣﺤ ّﺒﺔ وﻣﻮ ّدة ،وﻗﺪ ﺗﺮ ﱠﺑ َﻴﺎ ﻣﻌ ﻋﻠﻰ ﻳﺪ اﻟﺸﻴﺦ اﻟﺨﺪﻳﻢ
وﻗﺼﺔ ﺗﺠﺪﻳﺪ ﻣﺒﺎﻳﻌﺔ اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ واﻟﺸﻴﺦ ﻒ«ّ . ﭬ ﰲ »ﻣﻮرﻳﺘﺎﻧﻴﺎ« وﰲ »ﺗﻴِ ْ
ﻴﻦ ُﺟ ُﻠ ْ
ﻮر ُرﻗِ ّﻴﺔ ُﺑﻮ ُﺳﻮ ﻋﻠﻰ ﻳﺪ اﻟﺸﻴﺦ اﻟﺨﺪﻳﻢ ﭫﻣﺼﻨﺐ واﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻤﺼﻄﻔﻰ واﻟﺸﻴﺦ ُﻣ ْ
ﻣﺸﻬﻮرة وﻣﻌﺮوﻓﺔ .إﺿﺎﻓ ًﺔ إﻟﻰ أن ﻫﺆﻻء اﻷرﺑﻌﺔ ﺻﺪّ رﻫﻢ اﻟﺸﻴﺦ اﻟﺨﺪﻳﻢ ﭬ ﰲ ﺳﻨﺔ
واﺣﺪة 1913م ﺑﻌﺪ أن ر ّﺑﺎﻫﻢ ور ّﻗﺎﻫﻢ ،ﻓﺄﻣﺮ اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻤﺼﻄﻔﻰ واﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ
ﻋﻤﻬﻤﺎ اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺼﻨﺐ ﺑﺒﻨﺎء ﻗﺮﻳﺔ »دار
اﻟﻔﺎﺿﻞ ﺑﺘﺄﺳﻴﺲ ﻗﺮﻳﺘﻬﻤﺎ اﻟﻠﺬﻳﻦ ﺳﺒﻖ ذﻛﺮﻫﻤﺎ ،وأﻣﺮ ﱠ
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اﻟﻌﺪد اﻷول ﻣﺠ ّﻠﺔ داﺋﺮة أﺣﻔﺎد اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ
َوﻓِــــﻲ َﻓ َﻀــــﺎﺋِ َﻞ َﻟــــ ْﻢ َﺗ ْﻈ َﻔــــ ْﺮ ﺑِ َﻬــــﺎ ﻓِ َﻜــــ ُﺮ َﺳــــ َﺒ ْﻘ َﺖ ِﺟﻴ َﻠ َﻚ ﻓِــــﻲ ِﻋـــ ْﻠ ٍﻢ َوﻓِــــﻲ َأ َد ٍ
ب
َﻓ ِﺼــ ْﺮ َت َﺑ ْﺤــــﺮ ًا ﻣِـــ َﻦ ْاﻷَ ْﻧــــ َﻮ ِار َﺗ ْﺰ َد ِﺧـــــ ُﺮ ﺲ َوﻣِـ ْﻦ َﻗـــ َﻤ ٍﺮ
َﻟ َﻘـــﺪْ َﺗﻨَ ﱠﺸـــ ْﺄ َت ﻣِـــ ْﻦ َﺷـــ ْﻤ ٍ
ﻻ َﻓﺎﻟ ﱠﺘﺮ ِ
اﺿـــﻲ َﻣــ َﻊ ا ْﻟ ُﺒـــ ْﺸ َﺮى َ َﻗــﻠِﻴــﻼً َوإِ ﱠ ﻴﻪ َأ ْﻧ ُﻈــــ ْﺮ ﻓِﻴــــ ِﻪ َﺷ ْﻴــ ًﺌﺎ إِ َن ا ْﻣ َﻜـــﻨَ ْﺖ
َأ ِﻋــــﺮﻧِ ِ
ْ
َﻋ َﻠﻰ ا ْﻟ َﻘـــ ْﺮ ِم َﻧ ْﺠــ ِﻞ ا ْﻟ َﻘـــ ْﺮ ِم َأ ْﻛــــ ِﺮ ْم ﺑِ ِﻪ َﺑ ْﺤ َﺮا َأ ُر ﱡد َﺳــــﻼَﻣ َﻛــــــﺎﻣِﻼً َﻳـــ ْﺰ َد ِري ا ْﻟ َﺒـﺪْ َرا
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اﻟﻌﺪد اﻷول ﻣﺠ ّﻠﺔ داﺋﺮة أﺣﻔﺎد اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ
َـــــــــﺎن إِ ﱠﻻ ِﻋﻴـــــــــﺪَ ا
َ َﻓـــــــــﺪَ ْﻫ ُﺮ ُه َﻣـــــــــﺎ ﻛ ـــــــﺐ َوا ْﻟ َﺒ ِﻌﻴــــــــﺪَ ا
َ ـــــــﻮ َل ا ْﻟ َﻘ ِﺮﻳـ
َﻗــــــــﺪْ َﺧـ ﱠ
اﻟﺮ َﺧــــــــﺎ
ـــــــﺮ اﻟﻨ َﱠﺠــــــــﺎحِ َو ﱠ
َز َﻣﺎ َﻧــــــــ ُﻪ َد ْﻫـ ُ ــــﺮ ِه َﻳ ُﻘـ ُ
ــــﻮل َﻣـــــ ْﻦ َﻗـــــﺪْ َأ ﱠر َﺧـــــﺎ ﻓِـــــﻲ َد ْﻫـ ِ
إﻟﻰ ﻗﻮﻟﻪ:
وﻛﺎن اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ ﭬ إﻟﻰ ﺟﺎﻧﺐ ذﻟﻚ ﺷﺎﻋﺮا أدﻳﺒﺎ ،ﻋﺎﻟﻤﺎ ﻃﻮﻳﻞ اﻟﺒﺎع،
ﺎب ْﺑ ِﻦ ِ ِ ِ ِ
واﺳﻊ اﻟﺜﻘﺎﻓﺔ واﻻﻃﻼع ﺣﻜﻴﻤﺎُ ،ﻣﻨﻔﺘﺤﺎُ ،ﻣﺤ ّﺒ ﻟﻠﻌﻠﻢ واﻟﻌﻠﻤﺎء ،ﻗﺎل اﻟﺸﺎﻋﺮ ﺳﻴﺪ َى َﺑ َ
ا ْﻟﺤﺎج ﻣﺤﻤﺪ ُﻓ ِ
ﻮد ّى اﻟ ﱡﻄﻮ َﺑ ِﻮ ّى] :ﻣﻦ اﻟﻄﻮﻳﻞ[ َ ﱢ ُ َ ﱠ
ـــــﺎع َﺗ َﻮ ﱠﺳــــــ َﻌﺎ ـــــﻮن ا ْﻟ ِﻌ ْﻠـ ِ
ـــــﻢ َﺑـ ٌ
َﻟــــــﻪ ﻓِــــــﻰ ُﻓﻨُـ ِ
ُ اﻟﺼ َﺒﺎ ﺎن ﻣ ْﺬ ﻛ َ ِ
َﺎن ﻓﻰ ﱢ
ِ ِ
َﺣ َﻮى ا ْﻟﻌ ْﻠ َﻢ َوا ْﻟﻌ ْﺮ َﻓ َ ُ
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اﻟﻌﺪد اﻷول ﻣﺠ ّﻠﺔ داﺋﺮة أﺣﻔﺎد اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ
َأ ْﺟـــــ َﺮ ْت َﻓ َﻀـــــﺎﺋِ َﻞ ﻓِـــــﻲ ِﺳـــــ ﱟﺮ َوإِ ْﻋـــــﻼَ ِن اﻟﺸــــ ْﻴﺦِ ﻓِــــﻲ ِﺳــــ ﱟﺮ َوإِ ْﻋــــﻼَ ِن
َﻣ َﺤ ﱠﺒــــ ُﺔ ﱠ
َﻃـــ ْﻮ ًرا إِ َﻟـــﻰ َأ ْن َﺑـــﺪَ ا ﻟِـــﻲ َﺑ ْﻌـــ ُﺾ إِ ْﺧـــ َﻮاﻧِﻲ َﻓ َﻈـــــ ﱠﻞ َﻳ ْﺼـــــ َﺮ ُﻋﻨ ِﻲ َﻃـــ ْﻮ ًرا َو َأ ْﺻ َﺮ ُﻋ ُﻪ
اﻟﻤ ْﺠﺘﺚ[
وﻗﻮﻟﻪ] :ﻣﻦ ُ
ـــــــــــﻮا ُه
َ ﻴـــــــــــﺐِ 1ﺳ
ٍ ُﺣ ﱢﺒـــــــــــﻲ َﻟـــــــــــ ُﻪ اﻟـــــــــــﺪﱠ ْﻫ َﺮ ُﻳ ْﻐﻨِﻴــــــــــــ ﻧِـــــــــــﻲ َﻋـــــــــــ ْﻦ َﺣﺒِ
وﻣﻦ ﺻﻔﺎﺗﻪ :اﻟﺰﻫﺪ ﰲ اﻟﺪﻧﻴﺎ اﻟﻔﺎﻧﻴﺔ ،واﻹﻗﺒﺎل ﻋﻠﻰ اﻟﺪار اﻟﺒﺎﻗﻴﺔ ،وإﻋﺎﻧﺔ اﻟﻀﻌﻔﺎء
ﻋﻠﻰ ﺣﻮاﺋﺠﻬﻢ .وﻛﺎن ﻣﻨﺰﻟﻪ ﻣﺄوى اﻟﻔﻘﺮاء واﻟﻤﺴﺎﻛﻴﻦ واﻷﻳﺘﺎم ،و ُﻳ ْﻐ ِﺪق ﻋﻠﻴﻬﻢ أﻣﻮاﻻ
اﻟﺠﻮد واﻟ َﻜ َﺮم ،ﻓﻜﺎن ﺟﻮاد ًا ﻻ َﻳﺪﱠ ِﺧﺮ ﻣﺎﻻ إﻟﻰ ﻏﺪ ،وﻳﺸﻬﺪ ﻟﺬﻟﻚ ﻗﻮل ﻃﺎﺋﻠﺔ .وﻣﻨﻬﺎ أﻳﻀﺎ ُ
اﻟﺤ َﺴﻨ ِ ّﻲ:
اﻟﺸﺎﻋﺮ اﺑﻦ ﺣﻨﺒﻞ َ
ــﺎن ا ْﻟ ُﺠـــﻮ ُد َﻟ ْﻔ ًﻈـــﺎ ﺑِـــﻼَ َﻣ ْﻌﻨَـــﻰ ﺾ َﻛ ﱢﻔـ ِ
ـــﺮ ﻣِــــ ْﻦ َﻓــــ ْﻴ ِ
ﻻ ُه َﻛـ َ َو َﻟـ ْ
ــﻮ َ ـــﻪ ـــﻮا ٌد َﻛــــ َﺄ ﱠن ا ْﻟ َﺒ ْﺤـ َ
َﺟـ َ
1
-وﻓﻲ ﺑﻌض اﻟرواﯾﺎت» :ﻋن ُﺣبﱢ ﺳواه« وھو ﺗﺻﺣﯾف.
9
اﻟﻌﺪد اﻷول ﻣﺠ ّﻠﺔ داﺋﺮة أﺣﻔﺎد اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ
ﻻه -ﰲ ﻛﺘﺎﺑﻪ ﻧﻴﺎﻧﻎ -ﺣﻔﻈﻪ اﷲ وﺗﻮ ّْ وﻣﻦ ﺻﻔﺎﺗﻪ وأﺧﻼﻗﻪ ﻣﺎ ذﻛﺮه اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﻮد
ﺤﺒﺎ ﻟﻠﺸﻴﺦ »اﻟﻨﻬﺞ اﻟﻘﻮﻳﻢ« ﺣﻴﺚ ﻗﺎل» :ﻛﺎن اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ ﺻﺎدق اﻹرادة ،ﻣ ِ
ُ
اﻟﺨﺪﻳﻢ ،رءوﻓﺎ ﺑﺎﻟﻨﺎس رﺣﻴﻤﺎ ،ذا ﻗﻴﺎدة رﺷﻴﺪة ،ﺳﻤﺤﺎ ،ﺳﻬﻼ ،ﻟ ﱢﻴﻨﺎ ،واﺳﻊ اﻟﺼﺪر ،ﺻﺎﺣﺐ
ُﻓﻜﺎﻫﺔ رزﻳﻨﺔ ،ﺷﺎﻋﺮا ﺑﺎﻟﺴﻠﻴﻘﺔ ُﻣ ْﻔﻠِﻘ « .وأﺿﺎف ﻣﺤﻤﺪ ﻋﺒﺪ اﷲ اﻟ َﻌ َﻠ ِﻮي ﻗﺎﺋﻼ] :ﻣﻦ اﻟﺮﺟﺰ[
ِ
َو َﻣـــــــ ْﻦ ُﻳ َﺸـــــــﺎﺑِ ْﻪ َأ َﺑـــــــ ُﻪ َﻓ َﻤـــــــﺎ َﻇ َﻠ ْ
ـــــــﻢ ــــــﻮر ُه ا ْﻟ َﺠـــــــﺎﻟﻲ اﻟ ﱡﻈ َﻠـ ْ
ــــــﻢ َﺳـ َ
ــــــﺨﺎ َء ُه َو ُﻧـ َ
ــﻞ ا ْﻟﻴ َﻔﺎ َﻋـ ِ َﺗﺮ ْﻋـــــﺮع ﻓِـــــﻲ ﻣﺠــــــ ٍﺪ و ِﻋـــــــ ﱟﺰ و ِر ْﻓﻌ ٍ
ــﺔ اﻟﺴـــ ْﺒ ِﻖ َﻗ ْﺒـ َ َ ــﺎز َﻗ ْﺼـ َ
ــﺐ ﱠ َو َﻗـــﺪْ َﺣـ َ ـــــﺔ َ َ َ َ ْ َ َ َ
ﻳﻤــــــﻮج ﺑِــــــ َﺄﻣﻮاجِ اﻟﻨﱠــــــﺪَ ى واﻟﺪﱢ راﻳ ِ ــــــﺮ ْﻳ ِﻦ ُﺟـــــــﻮ ًدا َو ِﺣ ْﻜ َﻤـــــــ ًﺔ
ــــــﺔ َ َ َ َْ ُ َُ َﻓ َﺄ ْﻟ َﻔ ْﻴ ُﺘـــــــ ُﻪ َﺑ ْﺤـ َ
ٍ
ﺧﺎﻓﻴﺔ ﻋﻠﻰ وأﻣﺎ ﻣﺤﺒﺘﻪ اﻟﺼﺎدﻗﺔ وﻣﻮ ّدﺗﻪ اﻟﺨﺎﻟﺼﺔ ﻟﻮاﻟﺪه اﻟﺸﻴﺦ اﻟﺨﺪﻳﻢ ﭭ ﻓ َﻐ ْﻴ ُﺮ
أﺣﺪ ،وﻛﺎن ُﻣﺘﻔﺎﻧﻴ ﰲ ُﺣ ﱢﺒﻪ ُﺣﺒﺎ َﺧﺎ َﻟﻂ ُﺳ َﻮ ْﻳﺪَ ا َء ﻗﻠﺒﻪ ،وﻗﺪ ﻋ ّﺒﺮ ﻋﻦ ﺗﻠﻚ اﻟﻤﺤﺒﺔ واﻟﻤﻮ ّدة
ﺑﻘﻮﻟﻪ] :ﻣﻦ اﻟﺒﺴﻴﻂ[
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اﻟﻌﺪد اﻷول ﻣﺠ ّﻠﺔ داﺋﺮة أﺣﻔﺎد اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ
اﻟﺸﻴﺦ اﻟﺨﺪﻳﻢ ﭭ ﺣﻴﻦ ﻛﺎن ﰲ َ وﻗﺪ ﻛﺎن اﻟﺸﻴﺦ اﻟﻔﺎﺿﻞ أﻳﻀﺎ ﻣﻤﻦ راﻓﻘﻮا واﻟﺪه
إﻗﺎﻣﺔ ﺟﱪ ّﻳ ٍﺔ ﺑﻴﻦ )1325ﻫـ 1330 -ﻫـ1912 -1907 /م( ،و ّ
ﻛﻞ ذﻟﻚ ٍ ﻒ« ﺗﺤﺖ »ﺗﻴِﻴ ْﻦ ُﺟ ُﻠ ْ
ﺗﺠﺪﻳﺪ ُﻣ َﺒﺎ َﻳ َﻌﺘِﻪ اﻟﻤﻌﺮوﻓﺔ
ِ وﻫﻤﺘﻪ اﻟﻌﺎﻟﻴﺔ ،وﻗﺼﻴﺪ ُة
ﻛﺎن ﻟﻪ أﺛﺮه اﻟﺒﺎﻟﻎ ﰲ إرادة ﺷﻴﺨﻨﺎ اﻟﺼﺎدﻗﺔ ّ
ﺧﻴﺮ دﻟﻴﻞ ﻋﻠﻰ ذﻟﻚ؛ وﻫﻲ ﻗﻮﻟﻪ] :ﻣﻦ اﻟﺮﺟﺰ[
ِ
ـــــــــــﺮ َﻣـــــــــــ ﱢﻦ ـــــــــــﻢ ﺑِ َﻐ ْﻴ
ْ ﻮﻫﺎ ﻣِﻨﱢـــــــﻲ َأ ْﻫـــــــــــﺪَ ْﻳﺘ َُﻬﺎ َﻟ ُﻜ ﻣِـــــــﻦ ﺑﻌـ ِ
ــــــﺪ َﻣـــــــﺎ ْاﺷـــــــﺘ ََﺮ ْﻳﺘ ُُﻤ َ ْ َْ
وﺑﻌﺪ أن ﻻزم ﻫﻮ وأﺧﻮه اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻤﺼﻄﻔﻰ ﭭ واﻟﺪﻫﻤﺎ ﻋﺸﺮ ﺳﻨﻴﻦ ﻛﺎﻣﻠﺔ
َ
اﻟﻮﺻﻮل، ﻟﻠﱰﺑﻴﺔ اﺑﺘﺪا ًء ﻣﻦ »ﻣﻮرﻳﺘﺎﻧﻴﺎ« واﻧﺘﻬﺎ ًء ﺑـ» ِﺗﻴﻴ ْﻦ ُﺟ ُﻠﻒ« ،وﻋﺮف اﻟﺸﻴﺦ اﻟﻮاﻟﺪُ ﻓﻴﻬﻤﺎ
َ
واﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻤﺼﻄﻔﻰ ﻧﺪﻳﻨ ِْﺪي« ﻋﺎم 1913م،
اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ ﺑﺘﺄﺳﻴﺲ ﻗﺮﻳﺔ » ِ َ أﻣﺮ
ﺑﺘﺄﺳﻴﺲ ﻗﺮﻳﺔ »ﺣﺴﻦ اﻟﻤﺂب« )ﺗِﻨْﺪُ ِ
ود(؛ ﻟﱰﺑﻴﺔ اﻟﻤﺮﻳﺪﻳﻦ وإﻳﺼﺎل اﻟﺴﺎﻟﻜﻴﻦ ،ﻓﻘﺎﻣﺎ ﺑﺬﻟﻚ ُ
ﺟﻤﻮع ﻏﻔﻴﺮة ﻣﻦ ﺻﻔﻮة اﻟﻤﺮﻳﺪﻳﻦ
ٌ وﺗﺨﺮج ﻋﻠﻰ ﻳﺪ اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ ّ أﺣﺴﻦ ﻗﻴﺎم.
وﺧﻴﺎرﻫﻢ .وﻣﻨﻬﻢ :ﺳﺮج اﻣﺒﺎﻛﻲ ُﺑﻮ ُﺳﻮ ﺧﻠﻴﻔﺔ ﺳﺮج إﺑﺮاﻫﻴﻢ ﺑﻮﺳﻮ ،واﻟﺸﻴﺦ ﻋﺜﻤﺎن ﺑﻮﺳﻮ،
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اﻟﻌﺪد اﻷول ﻣﺠ ّﻠﺔ داﺋﺮة أﺣﻔﺎد اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ
َﻳ ْﺒ ِﻐــــﻲ ُﻫــــﺪً ى ﻣِـــــ ْﻦ َﻫــــﺪْ ﻳِ ِﻬ ْﻢ َأ ْو َﺻـــــ َﻔﺪَ ا ــــــــﻞ َﻋـــــــــﺎﻟ ِ ٍﻢ َﻋ َﻠـــــــــ ْﻴ ِﻬ ْﻢ َو َﻓـــــــــﺪَ ا
َو ُﻛـ ﱡ
َﻟ ﱠﻤـــــــــﺎ َد َرا ُه َﻟـــــــــ ْﻴ َﺲ ُﻳـــــــــﺪْ َرى ُﻛﻨْـــــــــ ُﻪ اﺳــــــــــ َﺘ َﻔﺎ َد ﻣِﻨْــــــــــ ُﻪ َ َأ َﺧـ
ـــــــــﺬ َﻋﻨْــــــــــ ُﻪ َو ْ
وﺑﻌﺪ أن ﺻﺎر اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ ﭬ ﺟﺒﻼ راﺳﺨﺎ ﰲ اﻟﻌﻠﻮم اﻟﺸﺮﻋﻴﺔ واﻟﻠﻐﻮﻳﺔ،
ِ
ﻣﺮة ﺛﺎﻧﻴﺔ إﻟﻰ اﻷراﺿﻲ اﻟﻤﻮرﻳﺘﺎﻧﻴﺔ ﺑﻴﻦ و ّﻓﻘﻪ اﷲ ﺗﻌﺎﻟﻰ ﻟﻼﻟﺘﺤﺎق ﺑﻮاﻟﺪه ُ
اﻟﻬﻤﺎم اﻟﺬي ﻧُﻔﻲ ّ
اﻟﺘﺼﻮف ،وﺑﺎﻳﻊ واﻟﺪه ﻋﻠﻰ
ّ ﻃﺮﻳﻖ أﻫﻞ
َ )1321ﻫـ 1325ﻫـ1907-1903 /م( ،وﻫﻨﺎك ﺳﻠﻚ
ﻧﻔﺴﻪ ﭬ ﺗﺮﺑﻴ َﺘﻪ وﺗﺮﻗﻴ َﺘﻪ ،ﺣﻴﺚ ﺧﻼّه ﻋﻦ اﻟﻌﻴﻮب ُ
اﻟﺸﻴﺦ اﻟﻮاﻟﺪ ُ اﻟﺴﻤﻊ واﻟﻄﺎﻋﺔ ،وﺗﻮ ّﻟﻰ
اﻟﻤﺬﻣﻮﻣﺔ ،وﺣﻼّه ﺑﺎﻷﺧﻼق اﻟﻤﺤﻤﻮدة واﻵداب اﻟﻤﺮﺿﻴﺔ ،ﺣﺘﻰ أﺻﺒﺢ ﺷﻴﺨﻨﺎ ﻣﻦ ﻛﺒﺎر
اﻟﺴﺎدة اﻟﺼﻮﻓﻴﺔ اﻟﺬﻳﻦ ُﻳﺸﺎر إﻟﻴﻬﻢ ﺑﺎﻟﺒﻨﺎن ،وإﻟﻰ ﺻﻮﻓ ّﻴﺘﻪ ﻳﺸﻴﺮ ﺻﺎﺣﺐ »اﻟﻨﺰﻫﺔ« ﰲ ﻗﻮﻟﻪ:
]ﻣﻦ اﻟﺮﺟﺰ[
ِ ِ ِ ِ
ﻣـــــــ ْﻦ ﻋ ْﻠﻤـــــــﻪ َوا ْﻗـــــــﺘ ََﺤ َﻢ ْاﻷَ ْﺳـ َ
ــــــﻮ َارا ــــــــــﻊ ْاﻷَﻧ َْﺠـــــــــــﺎ َد َو ْاﻷَ ْﻏـ
ــــــــــﻮ َارا
َ َ َو َﻃ َﻠـ
ِ
ـــــــﻦ إِ ﱠﻻ َز ْﻫـ َ
ـــــــﺮ ْه ـــــــﻢ َﻳ ْﺠـ ِ
َو َر ْو ُﺿــــــــ ُﻪ َﻟـ ْ ــــــﺮ ُه َﻟـ ْ
ــــــﻢ َﻳ ْﺨـ ُ
ــــــﺮجِ ا ﱠﻻ َﺟـ ْ
ــــــﻮ َﻫ َﺮ ْه َﻓ َﺒ ْﺤـ ُ
ِ ـــــــﻚ ﻓِ إِ ﱠن َﺑﻨِـــــــﻲ َﻋ ﱢﻤ ِ َﻓ َﻘﻮ ُﻟـــــــﻪ إِ ْن ﻳ ْﻠـ َ ِ
ـــــــﺎح
ْ اﻟﺮ َﻣ
ـــــــﻴﻬ ُﻢ ﱢ َ ــــــﻖ ﻣـــــــﻨ ُْﻬ ْﻢ َذا ﻃ َﻤـ ْ
ــــــﺎح ُ َ ْ
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اﻟﻌﺪد اﻷول ﻣﺠ ّﻠﺔ داﺋﺮة أﺣﻔﺎد اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ
ﺗﻴﺮ ُن« ﭬ )1284ﻫـ - ﻋﻤﻪ اﻟﺒﺎرع اﻟﺸﻴﺦ إﺑﺮاﻫﻴﻢ اﻣﺒﺎﻛﻲ اﻟﻤﺸﻬﻮر ﺑـ» َﻣﺎ ْم ْ
ﺛﻢ ﻻزم ﱠ
1362ﻫـ( اﻟﺬي درس ﻋﻠﻴﻪ ﺑﻌﺾ ﻣﺒﺎدئ اﻟﻌﻠﻮم اﻟﺸﺮﻋﻴﺔ ،وإﻟﻰ ذﻟﻚ ﻳﺸﻴﺮ اﻟ َﻌ َﻠﻮي ﰲ ﻗﻮﻟﻪ:
]ﻣﻦ اﻟﺮﺟﺰ[
ــــــــﺎط ﺑِـــــــــﺎ ْﻟﻤﻨْ ُﻄ ِ
ﻮق َوا ْﻟ َﻤ ْﻔ ُﻬـــــــــﻮ ِم َ َﻓ ْ
ﺎﺣ َﺘـ َو َﺑ ْﻌــــــــــــﺪَ ُه ْاﺷــــــــــــ َﺘ َﻐ َﻞ ﺑِــــــــــــﺎ ْﻟ ُﻌ ُﻠﻮ ِم
َ
ﻮر ﺟﺎرة ﭬ )1850م 1921 -م( اﻷخ ﻋﻤﻪ اﻟﻌﻼّﻣﺔ اﻟﺸﻴﺦ َﻣﺎ ْم ُﻣ ْ وﻗﺪ أﺧﺬ ﻋﻦ ّ
وروي ﻋﻨﻪ أﻧﻪ ﻗﺎل إن ص ﻣﻦ ﻋﻠﻮم اﻟﻠﻐﺔ ﻛﺎﻟﻨﺤﻮ واﻟﺼﺮفُ ، ﻏﻴﺮ َﻣﻨْ ُﻘﻮ ٍ
اﻟﺸﻘﻴﻖ ﻟﻮاﻟﺪه ﻧﺼﻴﺒ َ
درﺳﻪ ﻛﺘﺎب »أﻟﻔﻴﺔ اﺑﻦ ﻣﺎﻟﻚ« إﻟﻰ أن ﺑﻠﻎ »ﺑﺎب اﻟﻨﻌﺖ« ،ﺛﻢ رﺟﻊ ﻣِ ْﻦ ﻋﻤﻪ اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺎم ﻣﻮر ّ
ّ
ِ
ﻋﻤﻪ اﻟﺸﻴﺦ إﺑﺮاﻫﻴﻢ ﺑـ»دار اﻟﻤﻨّﺎن« .ﻛﻤﺎ ﺗﻌ ّﻠﻢ أﻳﻀﺎ ﻋﻠﻰ ﻳﺪ ﺧﺎﻟﻪ ُﻣ ْﻔﺘﻲ اﻟﻤﺮﻳﺪﻳﺔ ﺟﺪﻳﺪ إﻟﻰ ﱢ
ﰲ ﻋﺼﺮه اﻟﺸﻴﺦ اﻣﺒﺎﻛﻲ ﺑُﻮ ُﺳﻮ ﭬ )1281ﻫـ 1364 -ﻫـ( اﻟﺬي ﳖﻞ ﻣﻦ ﻣﻨﻬﻠﻪ اﻟﻌﺬب،
وﻳﺸﻬﺪ ﻟﺬﻟﻚ ﻣﺎ ﻗﺎﻟﻪ ﺻﺎﺣﺐ »اﻟﻨﺰﻫﺔ«] :ﻣﻦ اﻟﺮﺟﺰ[
ــــــﻮل ُأﻣـ ِ
ــــــﻪ ِ ــــــﻪ َأ ِﺧـــــــﻲ ا ْﻟ َﺒ ُﺘـ
َﻋـــــــﻦ َﺧﺎﻟِـ ِ ِ
ـــــــــﻪ ـــــــــﻢ ُﺑ َﻌ ْﻴـــــــــﺪَ َﻋ ﱢﻤ ـــــــــﺬ ا ْﻟ ِﻌ ْﻠ
َ َو َأ َﺧ
ﱢ ْ َ
ـــــــﺎع
ُ ـــــــﺎز ْت ﺑِــــــــﻪ اﻟ ﱡﻄـ ﱠ
ـــــــﻼ ُب َو ْاﻷَ ْﺗ َﺒـ َﻓـ َ اﻟــــــــــــﺬﻛَﺂ َو ِاﻻ ﱢﺗ َﺒـ
ــــــــــــﺎع
ُ ﱠ ــــــــــــﻢ َو
ُ ا ْﻟ ِﻌ ْﻠ
ِ ِ
ـــــــﺎء َذا ا ْﻟ َﺤﻨِﻴـ ُﻳﻨْﺒِﻴـ َ
ـــــــﻚ َﻋــــــــ ْﻦ َذ َﻛـ ـــــﺮ ﻣِـــــﻦ َﺗﺼـــــﻨ ِ ِ
ﺤ ْﺒ ِ ـــــﺬا ا ْﻟ ِ
ـــــﻢ ﻟ ِ َﻬ َ
ـــــــﻒ ﻴﻒ ْ ْ َﻓ َﻜ ْ
5
اﻟﻌﺪد اﻷول ﻣﺠ ّﻠﺔ داﺋﺮة أﺣﻔﺎد اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ
ﻟﻘﺪ ﻧﺸﺄ اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞﭬ وﺗﺮﻋﺮع ﰲ ﺣﺠﺮ واﻟﺪه اﻟﺸﻴﺦ اﻟﺨﺪﻳﻢ ﭭ،
ﺛﻢ ﺑﺪأ ﺗﻌ ﱡﻠ َﻢ اﻟﻘﺮآن اﻟﻜﺮﻳﻢ ﻋﻠﻰ ﻳﺪ اﻟﺸﻴﺦ اﻟﻮاﻟﺪ ﻫﻮ وأﺧﻮه اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻤﺼﻄﻔﻰﭫ
ﰲ دار اﻟﺮﺣﻤﻦ ﺑﻄﻮﺑﻰ اﻟﻤﺤﺮوﺳﺔ ،ﻟﻜﻦ ﻣﺎ َﻟﺒِﺚ اﻟﺸﻴﺦ اﻟﻮاﻟﺪُ ﭬ أن ﻧﻔﺎه اﻟﻤﺴﺘﻌﻤﺮ
اﻟﻔﺮﻧﺴﻲ إﻟﻰ »ﻏﺎﺑﻮن« ﺳﻨﺔ )1313ﻫـ1895/م( ﺑﻌﺪ ُﺗ ْﻬ َﻤﺘِﻪ – ﲠﺘﺎﻧﺎ ُ
وزور ًا -ﺑﺎﻟﺠﻬﺎد
اﻟﻤﺴ ﱠﻠﺢ ،وﻣﻜﺚ ﰲ ﺗﻠﻚ اﻟﺪوﻟﺔ ﺛﻤﺎﲏ ِﺣ َﺠﺞ إﻻ ﻗﻠﻴﻼ .وﰲ ﻫﺬا اﻟﺼﺪد ﻳﻘﻮل ﻣﺤﻤﺪ ﻋﺒﺪ اﷲ ُ
اﻟ َﻌ َﻠ ِﻮي ﺻﺎﺣﺐ »اﻟﻨﻔﺤﺎت اﻟﻤﺴﻜﻴﺔ« ﰲ ﻗﺼﻴﺪﺗﻪ »ﻧﺰﻫﺔ اﻟﻨﺪﻳﻢ«] :ﻣﻦ اﻟﺮﺟﺰ[
وﺑﻌﺪ أن ﻓﺎرق واﻟﺪَ ه اﻟﺘﺤﻖ اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞﭬ إﻟﻰ اﻟﻌﻼّﻣﺔ اﻟﺸﻬﻴﺮ اﻟﺸﻴﺦ
ﻮح ﭬ )1271ﻫـ 1363 -ﻫـ( ُﻣﻌ ﱢﻠﻢ اﻟﻘﺮآن اﻟﻜﺒﻴﺮ اﻟﺬي أوﻛﻞ إﻟﻴﻪ اﻟﺸﻴﺦ ﻋﺒﺪ اﻟﺮﺣﻤﻦ ُﻟ ْ
اﻟﺨﺪﻳﻢ ﭬ ُﻣ ِﻬ ﱠﻤﺔ ﺗﺪرﻳﺲ اﻟﻘﺮآن اﻟﻜﺮﻳﻢ ﻟﻠﻨﺶء .وﻋﻠﻰ ﻳﺪﻳﻪ أﺗﻘﻦ ﻛﺘﺎب اﷲ ﺗﻌﺎﻟﻰ ﺣﻔﻈ
ورﺳﻤ وﺗﺠﻮﻳﺪا ﰲ ِﺳ ﱟﻦ ُﻣﺒ ﱢﻜﺮة ،وﻛﺘﺐ ﺑﻴﺪه اﻟﺸﺮﻳﻔﺔ ﻋﺪّ ة ﻣﺼﺎﺣﻒ ُﺗ َﻘﺪﱠ ر ﺑﺜﻤﺎﻧﻴﺔ وﻋﺸﺮﻳﻦ
ﻣﺼﺤﻔﺎ ،أﻫﺪى ﻛ ﱠﻠﻬﺎ ﻟﻮاﻟﺪه اﻟﺸﻴﺦ اﻟﺨﺪﻳﻢ ﭭ ،ﻗﺎل ﻣﺤﻤﺪ ﻋﺒﺪ اﷲ اﻟ َﻌ َﻠ ِﻮي ﰲ ذﻛﺎﺋﻪ
وﺣﻔﻈﻪ] :ﻣﻦ اﻟﺮﺟﺰ[
ِ
ﻳـــــــﻪ َﻟ ِ
ـــــــﻮ ا ْﻛ َﺘ َﻔـــــــﻰ َﻛ َﻔـــــــﺎ ُه َﻋـــــــ ْﻦ ُﻣ ْﻘ ِﺮ ِ
ﻳـــــــــﻪ ـــــــــﻮل َﻣـــــــــ ْﻦ ُﻳﺪْ ِر
ُ ِ
ـــــــــﻪ َﻳ ُﻘ ﺑِ َﻔ ْﻬ ِﻤ
4
اﻟﻌﺪد اﻷول ﻣﺠ ّﻠﺔ داﺋﺮة أﺣﻔﺎد اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ
ﻫﻮ اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ ﺑﻦ اﻟﺸﻴﺦ اﻟﺨﺪﻳﻢ ﭭ اﻟﺨﻠﻴﻔﺔ اﻟﺜﺎﲏ ﻟﻠﻄﺮﻳﻘﺔ اﻟﻤﺮﻳﺪﻳﺔ،
ﻗﺪ أﺑﺼﺮ اﻟﻨﻮر ﻟﻴﻠﺔ اﻟﺠﻤﻌﺔ اﻟﺴﺎﺑﻌﺔ واﻟﻌﺸﺮﻳﻦ ﻣﻦ ﺷﻬﺮ رﺟﺐ اﻟﻔﺮدِ ،
ﻟﻴﻠﺔ اﻹﺳﺮاء َ
واﻟﻤﻌﺮاج ،ﻋﺎم )1306ھـ1889 /م( ﻛﻤﺎ ﰲ »إرواء اﻟﻨﺪﻳﻢ« ﻟﻠﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻷﻣﻴﻦ
اﻟﺪﱠ ﻏﺎﲏﭬ .وﻗﻴﻞ1886 :م.
ﺣﻮاء ُﺑﻮ ُﺳﻮ ﺑﻨﺖ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻤﺸﻬﻮر اﻟﻤﺮﻳﺪﻳﻦ ّوأﻣﺎ واﻟﺪﺗﻪ ﻓﻬﻲ اﻟﺴﻴﺪة اﻟﺼﺎﻟﺤﺔ أ ّم ُ
ﺎي« ﺑـ» َﺳ ِ ِﺮ ْج ْﻣ ُﺒ ُﺴﻮﺑِ ْﻪ« )ﺧﺎل اﻟﺸﻴﺦ اﻟﺨﺪﻳﻢ( ﺑﻦ َﻣﺤﻤﺪ َﻓ ْﺘﺤ اﻟﻤﺸﻬﻮر ﺑـ» َﻣ ُﺒ ُﺴﻮ ّ
ﺣﻮاء اﻣ َﺒ ْ
ﻋﻠﻲ
ﺣﻤﺎد ﺑﻦ ّ )واﻟﺪ اﻟﺴﻴﺪة ﺟﺎرة اﷲ ﻣﺮﻳﻢ( ﺑﻦ َﻣﺤﻤﺪ ﻓﺘﺤﺎ اﻟﻤﺸﻬﻮر ﺑـ» َﻣ َﺘـ َﺒـ َﺮ« ﺑﻦ ّ
اﻟﺒﺴﻮﺑﻲ .واﻟﺴﻴﺪة ﺣﻮاء ﺑُﻮ ُﺳﻮ ﺗﻨﺤﺪر ﻣﻦ ﻫﺬه اﻷﺳﺮة اﻟﺸﺮﻳﻔﺔ اﻟﻌﺮﻳﻘﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﻤﺘﺪّ اﻟﺴﻠﺴﺔ
ﻛﺮم اﷲ وﺟﻬﻪ .وﻗﺎل ﺻﺎﺣﺐ »ﻣﻨﻦ اﻟﺒﺎﻗﻲ اﻟﻘﺪﻳﻢ« اﻟﺸﻴﺦ إﻟﻰ اﻹﻣﺎم ﻋﻠﻲ ﺑﻦ أﺑﻲ ﻃﺎﻟﺐ ّ
واﻟﺪﻫﺎ» :ﻛﺎن ﺷﻴﺨﺎ ﺟﻠﻴﻼ ،وﻋﺎﻟﻤﺎ ُﻣ َﺘ َﻔﻨﱢﻨﺎ، ﻣﺤﻤﺪ اﻟﺒﺸﻴﺮ اﻣﺒﺎﻛﻲ ﭬ ﰲ »ﺳ ِﺮج ﻣﺒﺴﻮﺑِﻪ« ِ
َ ْ ُُْ
ﺣﻮاء ُﺑﻮ ُﺳﻮ أﻳﻀﺎ اﻟﺸﻴﻢ« .وﻛﺎﻧﺖ ﺑﻨﺘﻪ اﻟﺴﻴﺪة ّ ﺐ اﻷﺧﻼقَ ،ﻣ ْﺮ ِﺿ ﱠﻲ ﱢ ﻃﺎﻫﺮ اﻟﻘﻠﺐ ،ﻃ ﱢﻴ َ
َ ﻧﺒﻴﻼ
وﺣ ْﺴﻦ اﻟ ﱠﺘ َﺒ ﱡﻌﻞ.
ﻣﻌﺮوﻓﺔ ﺑﺎﻟﺼﻼح واﻟﺘﻘﻮى واﻟﻌﻔﺎف وﻋﺒﺎدة اﷲ ﺗﻌﺎﻟﻰ ُ
:
ُوﻟِﺪ اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ ﭬ ﰲ ﻣﺪﻳﻨﺔ »دار اﻟﺴﻼم« ،وﻛﺎن واﻟﺪه اﻟﺸﻴﺦ
ﻟﻮح ﭬ اﻟﺨﺪﻳﻢﭬ آﻧﺬاك ﰲ »ﻃﻮﺑﻰ« ُﺑﻌ ْﻴﺪَ ﺗﺄﺳﻴﺴﻬﺎ ،ﻓﺬﻫﺐ إﻟﻴﻪ اﻟﺸﻴﺦ ﻋﺒﺪ اﻟﺮﺣﻤﻦ ْ
اﻟﻤ ْﺨﺒِﺮ إﻟﻰ »دار ِ
ﻟ ُﻴ ْﺨﺒِﺮه ﺑﺎﻟﻤﻮﻟﻮد ،ﻓﺄﻣﺮ اﻟﺸﻴﺦ ﺑﺘﺴﻤﻴﺘﻪ ﻣﺤﻤﺪا اﻟﻔﺎﺿﻞ .وﺑﻌﺪ رﺟﻮع ُ
اﻟﻤﺪُ ن
أﺣـﺐ ُ
ّ اﻟﺴﻼم« ،ﺗﻮ ّﻟﻰ َﺳ ِ ِﺮ ْج ْﻣﺒُ ُﺴﻮﺑِ ْﻪ ﺗﺴﻤﻴ َﺔ ﺣﻔﻴﺪه .وﻛﺎﻧﺖ »دار اﻟﺴﻼم« و»ﻃﻮﺑﻰ«
أﺣﺐ
ﱠ ﺆﺳﺲ ،ﻛﻤﺎ ﺟﺎء ﰲ »ﻣﻨﻦ اﻟﺒﺎﻗﻲ اﻟﻘﺪﻳﻢ« :ﻗﻮ ُﻟﻪ "إن اﻟﺴﺒﺐ ﰲ ﻛﻮﳖﻤﺎ اﻟﻤ ﱢ
إﻟﻲ اﻟﺸﻴﺦ ُ
ﺳﺎﺑﻖ وﻻ ِ
ﻻرﺗﻴﺎد َﻣ ْﺰ َر ٍع وﻻ ﻞ ٍٍ ﻷﺻ ٍ إﻟﻲ ﻣﻦ ﺳﻮاﻫﻤﺎ ُﺧ ُﻠﻮص ﻧ ّﻴﺘﻲ ﰲ ﺑﻨﺎﺋﻬﻤﺎ ،ﻣﺎ
رﺟﻌﺖ ﻓﻴﻬﺎ ْ
ُ ّ
ٍ
َﻣ ْﺮﻋﻰ ،وإﻧﻤﺎ ﻫﻲ ﻟﻠﻌﺒﺎدة ﷲ وﺣﺪه ﻋﻦ إذن ﻣﻨﻪ ﺗﻌﺎﻟﻰ و اﺧﺘﻴﺎر".
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اﻟﻌﺪد اﻷول ﻣﺠ ّﻠﺔ داﺋﺮة أﺣﻔﺎد اﻟﺸﻴﺦ ﻣﺤﻤﺪ اﻟﻔﺎﺿﻞ
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ﭭ
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