Cours de Mecanique
Cours de Mecanique
Cours de Mecanique
N A01
B01
0,68 m
G
y
0,60 m
T
A 1,44 m B
x
TABLE DES MATIERES
Si ce solide est une pièce d’un système mécanique (ex : aiguille d’une montre, roue
d’une voiture, contact mobile d’un disjoncteur…) le nombre de ses degrés de liberté sera
limité par les liaisons qu’il entretient avec les autres pièces du système.
Les liaisons élémentaires sont les liaisons les plus courantes qui peuvent unir 2
pièces d’un mécanisme.
Pour que les mobilités de la liaison puissent être clairement définies, il faut les
exprimer dans un repère qui possède une orientation particulière par rapport à la liaison.
Une liaison élémentaire peut être obtenue par association d’autres liaisons
élémentaires (ex : glissière d’un étau réalisée par 2 pivots glissants).
Toute liaison élémentaire peut-être obtenue par association de liaisons ponctuelles.
On distingue :
- Les A.M. de contact ou surfaciques, exercées par un solide sur un autre solide par
l’intermédiaire de leur surface de contact.
- Les A.M. à distance ou volumique, qui s’exercent sur tous les éléments de volume
du solide sans qu’il y ait besoin de contact (ex : action de la pesanteur, forces
magnétiques).
Remarque importante :
Si un système 1 exerce sur un système 2 une A.M., alors le système 2 exerce sur le
système 1 une A.M. exactement opposée.
C’est ce que l’on appelle le principe des actions réciproques ou la troisième loi de
Newton.
Ex : une balle de tennis exerce sur la raquette une A.M. exactement opposée à celle
qu‘exerce la raquette sur la balle.
2.1 Définition
2.2 Caractéristiques
un point d’application : le point de contact entre les 2
La force est définie par : solides (ici le point A)
une direction : normale (=perpendiculaire) au plan tangent
au contact.
un sens : du solide 1 vers le solide 2 s’il s’agit de l’A.M. de
1 sur 2.
une intensité exprimée en Newton (N)
yA 12
Y
xA X A12 X 12 Y12 Z12
12
En 3D 2 2 2
A y A A1 / 2 Y12
z Z
A 12
notation simplifiée : A1/ 2
Cette force notée P s’appelle le poids
du solide :
L L L0
F
F k L en Newton (N)
extension)
intensité :
k
L L L0 : flèche (déformation du ressort) en mm
: raideur du rssort en N/mm
n
4 - Moment d’une force par rapport à un point
A
Le moment de B12 par rapport au point A est un
vecteur noté M A B12 dont les caractéristiques sont les
suivantes :
sens :
on applique la règle du « tire-bouchon » en considérant que B12 fait
tourner le tire-bouchon autour de A. :
Mécanique - Modélisation des Actions Mécaniques page 8
intensité : elle s’exprime en Newton mètre (N.m) et on a 3 façons équivalentes de la
déterminer :
M A B12 AB . B'12
A
B
B'12
B12
M A B12 AB . B12 . sin
A
B12
H
M A B12 AH . B12
A
B
B12
méthode mnémotechnique :
4.3.3. détermination du moment à l’aide du produit vectoriel
M A B12 AB B12
B Le moment par rapport au
AB
B12 point A de la force appliquée
en B a pour expression :
A
L xA xB X
si les coordonnées des vecteurs et des points sont les suivantes :
M A B1 2 M A y A B yB B1 2 Y
N z z Z
A B
L xB x A X
M A B12 M yB y A Y
zB z A
alors on a :
N Z
B
- un vecteur (ex : 12 )
- son moment par rapport à un point quelconque (ex : M A B12 )
Toute action mécanique (force ou autre) exercée sur un système S par une entité E
X L
extérieure à S peut être modélisée par un torseur :
RE S
ES
Y M
A
M A E S Z
A
N
X
RE S Y est la résultante de l’A.M. de E sur S
Z
L
M A E S M est le moment résultant au point A de l’A.M. de E sur S
N
La résultante d’un torseur est invariante (ne change pas) quel que soit le
point auquel on exprime le torseur.
RE S cste
E S est souvent la somme des torseurs des forces élémentaires
qu’exerce E sur S.
On peut faire la somme de 2 torseurs uniquement s’ils sont exprimés au
même point (même point de réduction). Dans ce cas on additionne les
résultantes entre elles et les moments entre eux :
X 1 L1 X 2 L2 X 1 X 2 L1 L2
Y1 M 1 Y2 M 2 Y1 Y2 M 1 M 2
Z N 1 A Z 2 N 2 A Z 1 Z 2 N 1 N 2
A 1
Le Principe des actions réciproques stipule que l’A.M. d’un système E sur
ES S E
un système S est exactement opposée à l’A.M. de S sur E :
RE S RS E
L A E S X S E L A S E
M E S M S E
X E S
A A A A
M A E S YS E M A S E
YE S
Z
A E S
N A E S A Z S E N A S E
M B 1 2 M A 1 2 BA R12
un point, de déterminer le moment en n’importe quel point :
ex : Les A.M. de type force sont modélisables par des glisseurs. En effet, quelle que soit le
point de la droite d’action de la force où l’on exprime le torseur, son moment résultant
est nul :
X 12 0 X 12 0 X 12 0
12 Y12 0 Y12 0 Y12 0
Z 0 A' Z 12 0 A'' Z 12 0
Solide 1 Solide 2 A12
A 1 2
A
A’
M B M A BA R M A R 0
D’après la loi du transport des moments :
car
Donc l’expression d’un torseur couple reste la même quel que soit son point de
réduction.
ex : l’A.M. qu’exerce le stator d’un moteur électrique sur son rotor peut être modélisée par
un torseur couple
liaison et
1 2 au point A
Schématisation Schématisation Mouvements transmissible
position par
spatiale plane possibles
rapport au
repère
0 L
z y 0 X
Encastrement 1 2 0 0 Y M
R quelconque x A
y A x 0 0 Z N
A
z 2 y Tx 0 0 L
Glissière d'axe 1 A
x 0 0 Y M
(A, x ) x y A 0 0 A Z N
y 2 y 0 0 X L
1 A 0 0 Y M
Pivot d'axe (A, z ) A
x
0 Rz Z 0
z x A
y 2 y 0 0 X L
Pivot glissant 1
0 0 Y M
A x
d'axe (A, z )
z
x A Tz Rz A 0 0
z y 0 Rx X 0
1
Rotule de centre A
2
x
0 Ry Y 0
Rz 0
A x y A
0 A Z
Linéaire
x 0 Rx X 0
x 2
annulaire de 1
y Ty Ry 0 0
centre A et y A
z 0 Rz Z 0
A A
d'axe (A, y )
y y Tx 0 0 L
Appui plan de 2 A
0 Ry Y 0
x
normale (A, y ) z 1 x A Tz 0 A 0 N
Linéaire
rectiligne de y y Tx Rx 0 0
2 x
normale (A, y ) et 1
x
0 Ry Y 0
Tz 0 0 N
de droite de A z A A
contact (A, x )
x 2 x 0 Rx X 0
Ponctuelle de 1
z
y Ty Ry 0 0
y
normale (A, x ) A A Tz Rz A 0 0
ex : contact ponctuel
C1 2 est normale à la surface de contact. C1 2 est comprise dans un cône de demi-
angle au sommet par rapport à la normale
au contact.
,
matériaux en contact.
Tant que C1 2 est à l’intérieur du cône de frottement d’angle il n’y a pas
glissement possible entre les solides 1 et 2 (on dit qu’il y a adhérence).
C1 2 C12
Lorsqu’il y a glissement entre 1 et 2, se trouve
2
en limite du cône d’adhérence et fait donc un angle avec la
normale au contact : 1
f tan T N
au contact N et un effort tangentiel au contact T .
On a donc :
On appelle Système Matériel une quantité de matière dont la masse reste constante
pendant qu’on l’étudie.
Un système matériel peut être :
- un solide (ex : mors mobile de l’étau)
- un ensemble de solides (ex : l’étau complet)
- une masse de fluide (ex : l’eau d’un barrage E.D.F.)
- des solides et des fluides (ex : un vérin hydraulique)
On distingue alors :
- les A.M. intérieures à S , qui agissent entre les éléments de S .
- les A.M. extérieures à S , qui sont exercées par ext sur S .
L’ensemble des A.M. extérieures peut être modélisée par un unique torseur expimé
Rext S
en un point A quelconque:
ext S
A
M A ext S
Un système matériel est en équilibre par rapport à un repère s’il est immobile dans
ce repère.
Un repère est dit galiléen s’il est fixe ou en mouvement de translation rectiligne à
vitesse constante dans l’univers.
Pour nos études de mécanique, les repères liés à la Terre ou en translation rectiligne
à vitesse constante par rapport à la Terre seront considérés comme galiléens.
Ex : un repère lié à un véhicule qui roule en ligne droite à vitesse constante sera
considéré comme galiléen.
un repère lié à un véhicule qui prend un virage, qui freine ou qui accélère ne
pourra pas être considéré comme galiléen.
Si un système matériel S est en équilibre dans un repère galiléen, alors le torseur
Text S 0
des A.M. extérieures est égal au torseur nul :
Attention !
Si le torseur des A.M. extérieures à un système est nul, le système n’est
pas forcément en équilibre.
F
Ex : une paire de ciseaux F
Si l’utilisateur exerce 2 forces opposées
sur les ciseaux, le torseur des A.M.
extérieures aux ciseaux est nul, mais le
système n’est pas en équilibre (les ciseaux
vont se fermer à vitesse constante)
est nulle.
On doit avoir :
M B 0
ext S ext S
ex : M A
M A Aext S 0
A A
or car A est le point
d’application de la force
donc M A Bext S 0
or M A Bext S AH Bext S
En résumé : Si un système est en équilibre sous l’action de 2 forces alors ces 2 forces
sont opposées et ont même droite d’action.
Conclusion : La somme vectorielle des 3 vecteurs force est nulle et ces 3 vecteurs sont
donc coplanaires.
On doit avoir :
M I Aext S M I Bext S M I Cext S 0
sur les droites d’action de Aext S et Bext S
donc M C ext S 0
ext S 0
I
donc M C ext S IH C
comme Cext S 0 alors IH 0
I
En résumé : Si un système est en équilibre sous l’action de 3 forces non parallèles, alors
ces 3 forces sont concourantes, coplanaires et de somme vectorielle nulle.
6.1 Définition
Un système matériel est en équilibre isostatique si les composantes inconnues des
torseurs des A.M. extérieures peuvent être déterminées uniquement avec les 6 équations
fournies par le P.F.S. (3 équations dans le cas d’un système plan).
Dans le cas contraire (plus d’inconnues que d’équations fournies par le PFS), on dit que
le système est en équilibre hyperstatique.
Avantages Inconvénients
Système Calcul aisé des efforts ext. Solidité et rigidité réduites ou
Isostatique Montage facile obtenues en apportant beaucoup de
Positionnement relatif peu précis matière.
des liaisons
Système Solidité et rigidité avec peu de Difficultés de calcul des efforts
Hyperstatique matière Montage parfois délicat
Nécessité de réalisation des
liaisons avec plus de précision.
NON
OA y A OB y B
z z
A B
B
y OA
OB
Ces coordonnées varient en fonction du
z x temps.
O
A0
La trajectoire d’un point est l’ensemble des
positions qu’il a occupé pendant un intervalle de
temps donné.
A L’abscisse curviligne s est la longueur de
l’arc allant de l’origine de la trajectoire A0
y (position de A à t=0) au point A (position à
l’instant présent).
z
s A0 A
x
O
A1 A2 s2 s1 s distance parcourue
Vmoy
t 2 t1 t 2 t1 t temps de parcours
y
intensité : vt
ds variation infime de trajectoire z
O
x
xt x' t
vecteur position :
VA avec OA y t donc V A y ' t
d OA
z t z ' t
dt
an
v2 z x
R : rayon de courbure de la trajectoire O
R
xt v.t x0
avec xt : abscisse du point sur O, x en fonction du temps t
2 - Mouvements plans
On distingue :
- la translation rectiligne (les
trajectoires des points sont des droites translation rectiligne
parallèles). translation
- la translation quelconque (les quelconque
trajectoires des points sont quelconques
mais toutes identiques).
N en tour/s
De façon générale on a :
3 - Torseur cinématique
3.1 Définition
Le torseur cinématique permet de définir complètement à un instant donné le
mouvement d’un solide (2) par rapport à un autre (1) :
2 /1 .
En réalité, dans l’espace il y a une infinité de C.I.R. le long d’un axe parallèle à
On parle d’axe instantané de rotation.
3.3.2. Torseur d’un mouvement de translation
Dans le cas d’une translation de 2/1, le vecteur rotation est nul :
0
V2 / 1
VB2 / 1 VA2 / 1 BA 0 VA2 / 1
A A2 / 1
avec
V
L’expression du torseur est la même en n’importe quel point (la vitesse est identique
en chaque point du solide).
1 - L’énergie
L’énergie est une grandeur physique qui peut donner naissance à une action (déplacer
chauffer, éclairer, casser, …)
Elle peut prendre plusieurs formes : thermique, mécanique, électrique, chimique,
nucléaire, …
Dans les systèmes que nous
étudierons, on appellera « machine » tout
organe qui transformera l’énergie d’une
forme à une autre.
L’énergie se note W (de l’anglais Work = travail), son unité est le joule (J).
2 - La puissance
Pertes en chaleur
Puissance (effet joule)
électrique Pj < 0
absorbée
Pa > 0 Puissance
mécanique
fournie (utile)
Pu < 0
1
effet joule (chaleur). On a donc toujours :
1 2 ..... i
constituant :
W F . AB F . AB . cos
X x
F
avec F Y et AB y
Z z
F
A
B
alors W X .x Y . y Z .z
P F.
dW dl
dt dt
vitesses VS / R et qu’il est soumis à une A.M. extérieure ext S , alors la puissance
De façon générale, si un solide S se déplace dans un référentiel R avec un champ de
développée par cette action mécanique sera égale au comoment du torseur d’action
P ext S VS / R
mécanique par le torseur cinématique :
S / R
P
Rext S
A
M A (ext S ) A V AS / R
R ext S V AS / R M A ( ext S ) S/R
X L A x Vx A
P Y M A y Vy A X Vx A Y Vy A Z Vz A L A x M A y N A z
Z N z Vz
A A A A
Action mécanique Force F Couple C
Rotation d’angle à vitesse
Déplacement l à vitesse
angulaire autour du même
Mouvement V colinéaire à la force
axe que le couple
Travail W F l W C
Puissance P F V P C
Pour un solide en mouvement de rotation autour d’un axe avec une vitesse
2
angulaire et dont le moment d’inertie (voir chapitre sur la dynamique) autour de est
J , elle s’exprime de la façon suivante :
J 2
Ec
1
Ec M .VG J G . 2
1 2 1
2 2
avec M : masse du solide
VG : vitesse de son centre de gravité (ou centre d’inertie)
J G : moment d’inertie du solide autour de l’axe parallèle au vecteur rotation passant
par le centre de gravité G .
: vitesse de rotation du solide (rad/s)
Si un système est isolé (pas d’échange d’énergie avec l’extérieur) alors son énergie
mécanique totale reste constante :
Eméca E p Eélast Ec cste
Dans un repère (R) galiléen, la variation d’énergie cinétique d’un solide entre les
dates t1 et t2 est égale à la somme des travaux des A.M. extérieures appliquées sur (S)
Pext S
dEc
dt
(S) est soumis à des A.M. extérieures modélisées par le torseur ext S et il subit
matériel M de masse m.
une accélération a M S / R par rapport à un repère galiléen R (voir chapitre sur le P.F.S.).
En un point quelconque A, le principe fondamental de la dynamique (P.F.D.) s’exprime
alors de la façon suivante :
R
ext S ext S m a M S / R
A
M A( ext S ) A AM m a M S / R
S
On appelle G le centre de gravité de (S).
Le P.F.D. appliqué à (S) s’exprime alors de la façon suivante en un point A
quelconque :
R
ext S ext S AM m a
M A( ext S )
m aG
A
A
M S / R
S
Rext S m a
ext S
A
A AG m a
A ( ext S )
2.1 Réduction en un point A quelconque
M
Rext S
m a
ext S
G
G
2.2 Réduction en G centre de gravité de S
M G ( ext S ) 0
3.1.1. définition
Soit dm la masse d’un point matériel élémentaire M
z
On considère un axe 0, z . Soit i la distance
appartenant à un solide (S)
entre M et 0, z .
dm
i
M
J Oz i d m
2
(S)
S
O
3.1.2. quelques valeurs particulières à connaître
Cylindre de révolution plein et Enveloppe cylindrique homogène
homogène de faible épaisseur
² O masse M O
masse M
J Oz MR 2
R
MR 2
1 R
J Oz
2
z e<<R
z
O est un point quelconque de l’axe d rotation 0, z qui est aussi un axe de symétrie de (S).
1 - Hypothèses de la R.D.M.
Plan de symétrie
Section
A B A B
B’
Avant déformation Après déformation
F F
Le torseur de cohésion modélise l’action mécanique d’une partie de la poutre sur une
autre partie de la poutre, de part et d’autre d’une coupure fictive.
C’est la somme de toutes les A.M. élémentaires qu’exercent les particules de matière
(atomes, molécules) pour assurer la cohésion du matériau.
cohésion 21
Ext 1
Ext 2
1 Pa = 1 N/m2
élément de
surface de la 1 MPa = 1 N/mm2
section
5 - Traction – Compression
N : effort normal en N
N
S S : surface de la section en m2
La contrainte normale engendrée est identique dans toute la section :
traction compression
6 - Cisaillement
T : effort tranchant en N
T
S S : surface de la section en m2
G.
G : module de Coulomb en Pa
y
x
: glissement transversal relatif (sans unité)
7 - Torsion
7.1.1. définition
y
S
M Le moment quadratique polaire
de la surface (S) par rapport au point O
Io = . S
(S) x est :
O 2
z (S)
bh b 2 h 2 d4 D 4 d 4
IG IG IG IG
a4
6 12 32 32
G
La contrainte tangentielle engendrée est nulle au
centre de la section (fibre neutre) et est de plus en plus M
élevée lorsqu’on s’en éloigne. Fibre neutre
G : module de Coulomb en Pa
Mt G I G
: angle de torsion unitaire en rad/m
x
IG : moment quadratique polaire de la
section en m4
8 - Flexion
8.1.1. définition
y
Le moment quadratique de la
S
M surface (S) par rapport à l’axe (Ox)
IOx = y . S
(S) x est :
O y
2
(S)
d4 D 4 d 4
I Gx I Gy I Gx I Gy I Gx I Gy
a4 bh3 hb3
I Gx I Gy
12 12 12 64 64
Mécanique - Résistance des matériaux page 42
8.1.3. relation entre moment quadratique polaire et axial
y
On a : = x2 + y2
S
M
.S =
y x
O x (S) donc : IO = x2.S + y2.S
(S) (S) (S)
z
d’où : IO = IOx + IOy
M
La contrainte normale engendrée est nulle le long y
de l’axe (Gz) (fibre neutre) et est de plus en plus z G
élevée lorsqu’on s’en éloigne.
x
1 - Hypothèses
Tous les fluides que nous étudierons seront considérés comme incompressible, c’est
à dire que leur masse volumique reste constante :
cons tan te m : masse en kg V : volume en m3
m avec
V : masse volumique en kg/m3
Les liquides comme l’eau ou l’huile pourront être considérés comme des fluides
incompressibles. Les gaz comme l’air ne pourront pas être considérés comme des fluides
incompressibles.
2.1.1. définition
La pression en un point quelconque d’un fluide caractérise la force élémentaire
exercée sur une surface élémentaire de fluide :
p
dF avec dF force élémentaire en N
A dF
dS dS surface élémentaire en m2
ds p pression en Pa (ou N/m2)
p A p B g z B z A
point A et B sont alors liées par la relation suivante :
zB
ou p g h
h A
B
avec : masse volumique du fluide en kg/m3
g 9,81 10 m.s 2 : accélération de la pesanteur
3 - Ecoulement permanent
écoulement laminaire
64
(Poiseuille)
écoulement turbulent rugueux 0,79 (Blench)
d
3.3.2. Pertes de charge singulières
C’est l’énergie perdue par les turbulences des filets de fluides dans les variations
brusques de section, coudes, etc. :
avec : coefficient caractéristique de « l’accident » de section (sans
J
v2
2 unité, valeurs données dans des tableaux)
A pA
vA
zA
Machine
B
pB zB
vB
L’énergie mécanique totale d’un fluide devant rester constante, la variation totale
d’énergie par unité de masse entre 2 points d’un circuit hydraulique doit rester nulle (en
J/kg) :
ou prélevée par potentielle de
2
une machine pesanteur
( W 0 pour une
pompe, W 0 Pertes de Variation
pour une turbine) charge d’énergie
Variation
régulières ou cinétique
d’énergie due à
(J 0)
singulières
la pression
joule (J) :
W J Vol p m v 2 m g z
1
2
En multipliant par la masse volumique , on obtient une équation de pression en
pascal (Pa).
W J p v 2 g z
2
En divisant par l’accélération de la pesanteur g, on obtient une équation en hauteur
de liquide en mètres :
p v 2
W J z
g 2g