TP Ing1 Machines Tournates
TP Ing1 Machines Tournates
TP Ing1 Machines Tournates
TRONC COMMUN
TRAVAUX PRATIQUES DE
Alex CALDAS
Salim HIMA
Christophe LEDOUX
Ingé1
TRAVAUX PRATIQUES
Alex CALDAS
Salim HIMA
Christophe LEDOUX
-1- DCE/2022
I. Objectifs du TP
On se propose, dans cette manipulation, d’étudier le fonctionnement d’un moteur à courant continu en tant
qu’un convertisseur de l’énergie électrique en énergie mécanique fonctionnant à vitesse variable.
Les machines universelles sont construites comme les machines en série à courant continu et possèdent
des caractéristiques similaires bien qu'elles fonctionnent sur courant alternatif.
Les machines à courant continu et les machines universelles possèdent toujours un collecteur qui
fonctionne comme un commutateur mécanique. C'est la raison pour laquelle on les appelle « machines à
collecteur ».
Pour toutes les machines à collecteur, la transmission d'énergie s'effectue sur l'induit rotatif via les balais
de charbon et un collecteur.
Rotor ou induit :
Stator ou support :
Ces enroulements peuvent être reliés de différentes manières à la tension d'alimentation. Le type de mise
en circuit exerce une influence significative sur les propriétés du moteur. Aussi distingue-t-on les types de
machines suivants :
a. Machine shunt
𝑈𝐴 = 𝑈𝐸
Le courant d'induit dépend de la charge. Mais les modifications du courant d'induit n'exercent aucune
influence sur le courant excitateur ni sur l'excitation.
Une modification de l'excitation n'est possible que via la tension, ce qui influence évidemment le courant
d'induit dans la même mesure.
Alimenté par une tension d'induit constante, l'enroulement inducteur fournit au moteur électrique shunt CC
un courant d'excitation constant et donc un flux magnétique indépendant de la charge.
Lorsque la charge (𝐶) augmente, la vitesse de rotation diminue par suite de la chute de tension dans le
circuit d'induit. Étant donné que la résistance de l'enroulement d'induit est faible, la vitesse de rotation
diminue seulement d'un pourcentage réduit pour atteindre la valeur de la charge nominale.
b. Machine série
L'enroulement excitateur est monté en série avec l'enroulement d'induit. Par conséquent, l'excitation de la
machine dépend du courant d'induit. Comme le courant d'induit dépend de la charge, l'excitation augmente
sous charge.
𝐼𝐸 = 𝐼𝐴
En l'absence d'un moment résistant (marche à vide), la machine peut « s'emballer » et la vitesse de
rotation peut atteindre des valeurs élevées inadmissibles. Les petites machines font ici figure d'exception
car, dans ce cas, les pertes dues aux frottements génèrent un courant à vide suffisamment important dont
le champ limite la vitesse de rotation maximale.
Le moteur-série est principalement utilisé dans le domaine des transports ferroviaires sur courtes distances
et dans celui des transports ferroviaires industriels. Du fait de 𝐶 ~ 𝐼 2 , il est possible d'atteindre les moments
élevés nécessaires au démarrage avec une charge moindre que dans le cas d'un moteur électrique shunt
qui implique 𝐶 ~ 𝐼.
c. Machine compound
Pour compenser l’"involontaire" affaiblissement du champ dû à la chute de tension sur le circuit d'induit, il
est possible d'ajouter une excitation variable en fonction de la charge par le biais d'un enroulement série à
l'excitation constante de l'enroulement parallèle (ou shunt).
Sur la caractéristique de charge aussi, les deux composantes de l'excitation montrent qu'il se forme une
sorte de mélange de courbes shunt et série.
3. Équations
a. Force contre-électromotrice
La force contre-électromotrice dépend de la vitesse de rotation Ω du moteur, de l'intensité du flux
magnétique 𝜙 et de la constante machine 𝑘.
𝐸𝑀 = 𝑘𝜙Ω
b. Couple
Le couple dépend du courant d'induit 𝐼𝐴 , de l'intensité du flux magnétique 𝜙 et de la constante machine 𝑘.
𝐶 = 𝑘𝐼𝐴 𝜙
c. Équation de tension
La tension d’induit correspond à la somme de la force contre-électromotrice et de la tension aux bornes de
la résistance d’induit 𝑅𝐴 :
𝑈𝐴 = 𝐸𝑀 + 𝑅𝐴 𝐼𝐴
d. Vitesse de rotation
La force contre-électromotrice 𝐸𝑀 dans l'enroulement d'induit dépend du régime du moteur Ω, de l'intensité
du flux magnétique 𝜙 ainsi que du nombre de paires polaires et du nombre de spires. On peut en déduire
l’équation de vitesse suivante :
𝑈𝐴 − 𝑅𝐴 𝐼𝐴
Ω=
𝑘𝜙
À partir des équations principales, on peut déduire trois procédés fondamentaux de commande de la
vitesse de rotation de la machine parallèle (shunt) ou de la machine série :
e. Bilan énergétique
Le schéma ci-dessous caractérise le bilan énergétique associé au fonctionnement du moteur :
La puissance [𝑈𝑓 𝐼𝑓 ] consommée par le circuit d'excitation ne participe pas à la conversion d'énergie. Elle
est responsable de la création du flux magnétique dans le circuit inducteur.
Lorsque la machine fournit un couple 𝐶 à la vitesse Ω, elle absorbe une puissance électrique [𝑈𝐴 𝐼𝐴 ]
supérieure à la puissance mécanique [𝐶. Ω] qu'elle fournit une partie de cette puissance se dissipe par les
phénomènes suivants :
- Le courant d'induit traversant les conducteurs de l'induit dont la résistance est 𝑅𝐴 engendre des
pertes JOULE 𝑃𝐽 dans le circuit de l'induit,
- Lorsque l'induit tourne, la variation spatiale et temporelle de l'induction 𝐵 dans le fer implique une
consommation d'énergie associée aux pertes Fer 𝑃𝐹𝑒 ,
- Lors de sa rotation, la machine est le siège de pertes par ventilation et par frottement dites pertes
Mécaniques 𝑃𝑀 .
On définit par ailleurs le Couple Électromagnétique Cem, représenté sur le schéma de la figure 10, grandeur
fictive qui correspond à la puissance convertie au niveau de l'induit, mais non disponible sur l'arbre à cause
des pertes mécaniques. Le bilan énergétique fournit :
Lorsque vous montez l'induit dans le stator, veillez à ce que la goupille de fixation soit introduite dans la
douille de 4 mm portant la désignation 0 degré.
Les machines à collecteur peuvent être de différents types. En règle générale, elles comportent néanmoins
les éléments suivants :
1. Boîtier de stator.
2. Enroulement inducteur (partie 1).
3. Paquet de tôles de stator.
4. Épanouissement polaire.
5. Enroulements d'induit.
6. Collecteur.
7. Arbre.
8. Coussinet.
9. Paquet constitué de tôles d'induit.
10. Enroulement inducteur (partie 2).
Combinée à l'Interface UniTrain-I, la DEL montée sur un câble flexible devient un stroboscope qui peut être
utilisé pour la mesure sans contact de la vitesse de rotation :
V. Travail pratique
Réaliser le montage de la question 1 et alimenter l’induit sous sa tension nominale. Ensuite, diminuer la
tension d’induit petit à petit jusqu’à ce que la machine s’arrête de tourner.
Le moteur étant à l’arrêt, augmenter maintenant la tension jusqu’à atteindre à nouveau la tension nominale.
Question 10 : Mesurer la vitesse Ω de la machine à courant continu en faisant varier la tension d’induit de
0 à la tension nominale. Réaliser la courbe de la vitesse Ω en fonction de la tension d’induit 𝑈𝐴 .
Question 11 : Par quel(s) moyen(s) peut-on inverser le sens de rotation de la machine. Vérifier en pratique.
Réaliser le montage de la question 1 en ajoutant une résistance dans le circuit d’induit en série (résistance
R6 sur la maquette).
Question 12 : Mesurer la vitesse Ω de la machine à courant continu en faisant varier la tension d’induit de
0 à la tension nominale. Réaliser la courbe de la vitesse Ω en fonction de la tension d’induit 𝑈𝐴 .
• ΔT1 : 0.3 s
• ΔT2 : 0.3 s
• ΔT3 : 0.3 s
• ΔT4 : 0.3 s
• U : 20 V
Court-circuitez les relais et les résistances de démarrage, puis réaliser un nouveau démarrage de la
machine. Sauvegarder à nouveau la courbe obtenue à l’oscilloscope.
Question 13 : Comparer les deux courbes obtenues. Quels sont les avantages et inconvénients dans deux
méthodes ? Est-il possible de trouver une autre méthode ?
Réaliser le montage de la question 3 et alimenter l’induit sous sa tension nominale. Ensuite, diminuer la
tension d’induit petit à petit jusqu’à ce que la machine s’arrête de tourner.
Le moteur étant à l’arrêt, augmenter maintenant la tension jusqu’à atteindre à nouveau la tension nominale.
Question 20 : Mesurer la vitesse Ω de la machine à courant continu en faisant varier la tension d’induit de
0 à la tension nominale. Réaliser la courbe de la vitesse Ω en fonction de la tension d’induit 𝑈𝐴 .
Question 21 : Par quel(s) moyens peut-on inverser le sens de rotation de la machine. Vérifier en pratique.
- U : 10 V.
- f : 50 Hz.
Question 22 : Mettez l'instrument en marche et mesurer l’impédance du circuit. Si le moteur tourne, réduire
la tension jusqu’à ce que le moteur s’arrête.
- U : 15 V.
Question 23 : Mettez l'instrument en marche et mesurer l’impédance du circuit. Si le moteur tourne, réduire
la tension jusqu’à ce que le moteur s’arrête.
Question 26 : Vérifier que l’inversion de sens de rotation de la machine soit toujours possible.
7. Conclusion
Question 27 : Comparer et analyser les courbes des questions 10, 12 et 20. Expliquer les différences et
les points communs.
TRAVAUX PRATIQUES
Alex CALDAS
Salim HIMA
Christophe LEDOUX
-1- DCE/2022
I. Objectifs du TP
On se propose, dans cette manipulation, d’étudier le fonctionnement des machines alternatives, et plus
particulièrement la machine asynchrone et la machine synchrone.
- Le stator.
- Le rotor.
Les machines synchrones et asynchrones sont également appelées des générateurs à induction, leur
fonction reposant sur le principe du champ rotatif. La partie du moteur, qui génère ce champ magnétique
rotatif, est un stator. Il possède plusieurs enroulements sous tension et un paquet de tôles.
Le stator de notre moteur d'expérimentation comprend 24 cornes polaires et rainures en tôles estampées
et soudées en un paquet.
Trois enroulements en fils de cuivre sont disposés dans les rainures. Les fils de cuivre sont les trois
enroulements qui permettent la connexion à un système triphasé. Les enroulements sont de couleur verte,
rouge et transparente. Le début et l'extrémité des enroulements sont dégagés et accessibles par des
douilles de 2 mm.
Lorsqu'on observe l'enroulement vert, on voit qu'il passe sur un côté par le bas par 4 rainures, puis par le
haut très exactement du côté opposé. Il en est de même pour les autres enroulements, à la différence près
qu'ils sont disposés avec un décalage de quatre rainures.
Le rotor est monté sur l'arbre du moteur qui transmet le couple à la machine-outil. Pour les rotors, il existe
les exécutions les plus diverses qui déterminent alors le type et les propriétés d'exploitation de la machine
triphasée :
Les deux rotors, qui sont joints à notre moteur et présentés ici sans plaque de jonction, sont les suivants :
Figure 2. Rotors
Pour fonctionner, toutes les machines à champ rotatif nécessitent un champ magnétique rotatif.
Comme les trois enroulements sont décalés de 120 degrés, le passage d'un courant dans différents
enroulements engendre respectivement un champ magnétique d'orientation différente. Sur l'illustration, on
le reconnaît aux lignes de champ qui modifient chacune leur direction.
Si on introduit un aimant permanent comme rotor, cela génère des forces d'attraction et de répulsion car
dans un circuit magnétique les pôles identiques se rejettent, alors que les pôles contraires s'attirent.
Selon la position du rotor à aimant permanent, ces forces génèrent un couple sur le rotor.
Chacune des trois bobines est traversée par un courant alternatif sinusoïdal. Trois champs magnétiques
alternatifs se forment ainsi à l'intérieur du stator.
Lorsqu'on relie les enroulements du stator d'une machine triphasée aux trois phases du système triphasé,
un champ magnétique symétrique et rotatif apparaît à l'intérieur du stator. Il tourne à la vitesse de la tension
d'alimentation.
Comme le stator, le rotor à bagues collectrices porte un "véritable" enroulement triphasé qui, dans son
exécution triphasée conventionnelle, est monté en étoile. Dans notre exemple, ces enroulements sont
représentés chacun par une spire et en trois couleurs différentes.
Les extrémités de l'enroulement triphasé rotatif sont reliées à des bagues collectrices sur lesquelles
reposent des balais de charbon. Les connexions des balais sortent sur la planche à bornes. Les extrémités
d'enroulement, de même que les extrémités de l'enroulement du stator, sont ainsi disponibles pour un
montage additionnel. Selon le montage, le comportement pendant le service peut être influencé.
Habituellement, l'enroulement du rotor est entièrement court-circuité par des résistances après le
démarrage.
b. Réglage du régime
L'équation suivante s'applique au régime de toutes les machines asynchrones :
Avec :
𝑛 p = nombre de paires de pôles.
1−𝑔 f1 = fréquence de la tension de stator appliquée en Hz.
= . 𝑓1 . 60 g = glissement.
𝑝 𝑛 = tours par minute en tr/min.
Aussi une modification du régime du moteur est-elle possible en prenant les mesures suivantes :
- Modification du nombre de paires de pôles p, par ex. pour les moteurs à commutation de polarité.
- Modification de la fréquence f1 de la tension d'alimentation du moteur.
- Modification du glissement g par la modification de la tension du stator.
- Modification du glissement g par des modifications sur le rotor.
Les trois premières mesures peuvent être appliquées à toutes les machines asynchrones.
La quatrième mesure nécessite un accès aux enroulements du rotor, que seule permet la machine à rotor
à bagues collectrices. Il existe alors deux autres procédés pour influencer le glissement g :
Lorsque les résistances de démarrage sont désactivées au fur et à mesure, le couple évolue segment par
segment sur différentes courbes. On obtient ainsi l'allure, marquée en noir, de la caractéristique, qui
représente le maximum de la courbe.
En choisissant une valeur judicieuse pour R, on peut même obtenir que le couple maximum, le couple de
renversement, apparaisse comme couple de démarrage à la vitesse de rotation n = 0.
4. Machine synchrone
Dans leur principe, les machines synchrones et asynchrones présentent la même structure de leur stator,
mais se distinguent nettement dans la structure de leur rotor. Le rotor d'une machine synchrone est fabriqué
avec des pôles magnétiques déterminés. Ceux-ci peuvent se présenter sous la forme :
- D’électroaimants.
- D’aimants permanents.
Comme pour toutes les autres machines, la fonction des machines synchrones repose sur le principe que
les pôles différents s'attirent et que les pôles identiques se repoussent. Mais, en raison de leur mode de
fonctionnement, les machines synchrones ne peuvent générer un couple utile que si les conditions
suivantes sont remplies :
Placé dans le champ magnétique d'un stator, un aimant droit s'orientera toujours dans la direction de ce
champ magnétique extérieur. Si le champ magnétique du stator (flèche rouge) tourne, l'aimant droit
tournera également sans dévier de sa position préférentielle. En fonctionnement à vide, le pôle nord du
stator est opposé au pôle sud du rotor, et inversement.
Si l'on essaie de freiner l'aimant droit, il restera un peu derrière la position visée, mais conservera sa vitesse
synchrone. Le rotor suit le champ du stator avec un certain retard correspondant à l'angle de déphasage
interne δ < 0. Il en résulte sur l'arbre un couple d'entraînement mécanique :
Dont la dépendance par rapport à l'angle de déphasage est légèrement sinusoïdale. A δ = - 90°, le couple
atteint son maximum C (- 90°) = CK = couple de renversement, qui, s'il est dépassé, empêche la machine
synchrone de développer un couple d'entraînement et entraîne son arrêt. Dans la pratique, pour des raisons
de sécurité, on n'emploie que le demi-couple de renversement :
C CN ½ CK.
Toutes ses affirmations s'appliquent également au mode générateur, à la différence près que, dans ce cas,
le rotor est en avance de l'angle de déphasage δ .
1. Caractéristiques techniques
a. Moteur
- Moteur à 3 rotors échangeables sur carte d'expérimentation
- Vitesse max. (à court terme) : 3000 (4500) tr/min-1
b. Stator bipolaire
- Résistance d'enroulement (20°C) = 3 x 20
- Tension nominale delta / étoile = 3 x 13 V / 22 V.
- Fréquence nominale = 50 Hz.
- Courant nominal delta / étoile = 3 x 0,9 A / 0,5 A.
- cos = 0,95.
La plaque frontale du rotor comprend un schéma de connexions ainsi que les extrémités de l'enroulement
(douilles de 2 mm), portant la désignation K, L et M. Un point neutre permet de court-circuiter directement
le rotor à l'aide de trois shunts.
Une extrémité de chacun des trois enroulements du rotor est reliée à l'une des trois bagues collectrices en
rotation. Le contact entre les enroulements rotatifs du rotor et le champ de jonction arrêté est établi à l'aide
de charbon. La partie du support qui reçoit les balais de charbon est mobile. Un ressort veille à ce que le
balai soit appuyé avec une force constante sur les bagues collectrices.
Le balai est fixé dans le support et, pour le remplacer aisément, il suffit de desserrer une vis. La fixation
engendre une liaison de faible impédance entre le charbon et le support. On peut alors fixer par ex. une
résistance de démarrage au raccord à vis.
e. Stroboscope
Combinée à l'Interface UniTrain-I, la DEL montée sur un câble flexible devient un stroboscope qui peut être
utilisé pour la mesure sans contact de la vitesse de rotation :
Question 1 : Proposez un schéma de câblage pour alimenter la machine synchrone. Faire bien apparaitre
le couplage de la machine en sachant que la tension d’alimentation maximale entre phases est de 13V.
- Le rotor ouvert.
- La mesure d’une tension entre phases au rotor.
- La mesure d’une tension entre phases au stator.
- Le rotor en court-circuit.
- La mesure d’un courant de ligne au rotor.
- La mesure d’une tension entre phases au stator.
Question 6 : Proposez un schéma de câblage pour effectuer les essais à vide et à rotor bloqué de la
machine asynchrone. (Méthode des deux Wattmètres).
V. Travail pratique
Dans tout le TP, il faut éteindre l’alimentation de la maquette pour ne pas faire
surchauffer les moteurs.
Cette fois-ci, on alimente le rotor avec l’alimentation fixe +15V. Démarrez le montage.
- F : 50 Hz.
- CW.
- Rampe : 30 s.
- Tension de démarrage : 10 V.
- Fréquence de coupure effective : 75 Hz.
b. Courbe Vitesse/fréquence
Réalisez le montage de la question 1. Il faut alimenter la machine sous sa tension et fréquence nominale.
Pour se faire, ouvrez « Alimentation triphasée en passant par Alimentation CA/CC » puis suivre la
procédure chronologique :
Connectez le stroboscope au générateur (Borne BNC Out). Ouvrez l’instrument virtuel Stroboscope dans
le menu Instrument.
- Fréquence : 61 Hz
Variez la fréquence de la tension du stator de 60Hz à 10Hz et réglez le stroboscope pour déterminer à
chaque pas la vitesse (en tour/min).
Question 10 : Réaliser la courbes Vitesse en fonction de la fréquence sur une plage de 10Hz à 60Hz.
Analysez la courbe et en déduire le nombre de pôles de la machine.
Quand on alimente en continu deux phases couplés du stator, on mesure aux bornes des deux phases
couplés U et le courant I de ligne :
U = 7V et I = 0.5A.
Avant le TP, on a effectué deux essais sur la machine synchrone. Celle-ci a été entrainée par un moteur.
La machine synchrone fonctionnait donc en alternateur. Le premier essai est un essai à vide et le second
est un essai en court-circuit.
Lors des deux essais, le rotor est alimenté sous tension nominal et le stator est couplé comme dans la
question 1.
Essai à vide la machine synchrone, la tension mesurée est prise entre phases :
E(U) f (Hz)
0 0
0,1 1,9
0,3 4,8
0,516 7
0,7 10,8
1,4 20
1,8 26,4
2 30
2,4 35
2,7 40
3 45
3,4 50
3,5
3
Tension entre phase (V)
2,5
1,5
0,5
0
0 10 20 30 40 50
Fréquence derotation (Hz)
I (A) f (Hz)
0 0
0,054 10
0,075 15
0,105 20
0,13 25
0,16 30
0,18 35
0,205 40
0,25 50
0,25
Courant de ligne (A)
0,2
0,15
0,1
0,05
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
Fréquence de rotation du rotor (Hz)
Question 13 : Quels éléments du modèle de la machine peut-on déduire des deux essais ? Faites les
calculs. En déduire le modèle de Behn-Eschenburg de la machine synchrone.
Il faut alimenter la machine sous sa tension et fréquence nominale. Suivre à nouveau la procédure
chronologique de la page 12.
- U : 11 V.
- f : 50 Hz.
Question 17 : Pourquoi y a-t-il une tension au rotor ? Déterminer le rapport de spires du stator et du rotor.
- U : 11 V
- f : 50 Hz
Question 20 : A partir de mesures sur l’oscilloscope, déterminer le glissement ainsi que la vitesse de
rotation du moteur.
Faire le montage de la machine asynchrone en ouvrant le rotor. Ouvrez l'instrument virtuel « Alimentation
triphasée en passant par Alimentation CA/CC » et mettre une tension efficace de U =11V et une fréquence
f = 50 Hz.
Question 21 : Relever les tensions, courants et déphasages de la machine en rotor ouvert. En déduire les
paramètres du modèle. Tenir compte de la résistance des pertes Joules vu à la question 11.
Faire le montage de la machine asynchrone en fermant le rotor. Vérifier que le rotor ne tourne pas. Dans
l'instrument virtuel « Alimentation triphasée en passant par Alimentation CA/CC », mettre la fréquence à
50Hz et la tension efficace à 0V. Monter progressivement la tension jusqu’à la tension efficace de 3V en
vérifiant que le courant ne dépasse pas 0.5A.
Question 22 : Relever les tensions, courants et déphasages de la machine à rotor bloqué. En déduire les
paramètres du modèle. Tenir compte de la résistance des pertes Joules.
- ΔT1 : 0.2 s
- ΔT2 : 0.2 s
- AC Voltage : 11 V
- Fréquence : 50 Hz
Alex CALDAS
Salim HIMA
Christophe LEDOUX
-1- DCE/2022
Annexe
Les travaux pratiques 1 et 2 utilisent des interfaces de manipulation Lucas-Nülle. Ces interfaces
intègrent :
Ces maquettes intègrent donc tous les éléments pour la mise en pratique des cours d’Énergie.
ANNEXE
-2- DCE/2022
Voici le tableau des différents éléments constituant la maquette (seuls ceux en gras sont importants) :
ANNEXE
-3- DCE/2022
Dans le cadre des travaux pratiques, nous utiliserons principalement les entrées d’alimentation de
l’interface (6 et 7), permettant de générer un réseau de tensions triphasé et des tensions continues.
La seconde maquette permet la mesure et la visualisation de grandeurs électriques. Elle fait le lien entre
le montage électrique, à partir duquel on souhaite réaliser des mesures, et l’ordinateur, à partir duquel
on peut visualiser ces mesures.
ANNEXE
-4- DCE/2022
Dans le cadre des travaux pratiques, nous utiliserons principalement les entrées de tension
différentielles A, B, C et D. À partir de ces entrées, on peut réaliser des mesures de tensions,
et avec des résistances de shunt, on peut aussi évaluer le courant traversant un circuit
électrique. Ces mesures suffisent dans les études abordées dans les travaux pratiques.
Voici une image de la face latérale de l’interface, permettant son alimentation :
ANNEXE
-5- DCE/2022
2. UTILISATION DU LOGICIEL.
Le logiciel donne accès aux contrôles des alimentations de la carte et aux appareils de mesures. À
partir du logiciel, vous réaliserez les actions suivantes au cours des TP :
ANNEXE
-6- DCE/2022
À partir de cette fenêtre, vous avez accès notamment à « Alimentation CA/CC » et « Appareils de
mesure » (encadré en rouge sur la figure).On peut dérouler les onglets, on voit apparaître les noms des
différents appareils que vous allez utiliser (encadré en rouge):
2.2. ALIMENTATIONS
Il est possible de générer une tension continue dont on peut définir la valeur. On choisit tout d’abord les
entrées de l’alimentation continue que l’on souhaite utiliser sur la maquette (interface de manipulation):
ANNEXE
-7- DCE/2022
Affichage de la
valeur de la
tension choisie
Réglage de la Allumer/éteindre
valeur de la l’alimentation
tension continue
À partir de cette fenêtre, avec les flèches haut et bas, on peut régler la tension d’alimentation continue
souhaitée pour chaque entrée V1, V2 ou V3.
Le bouton « POWER » permet d’allumer l’alimentation. Le voyant du bouton s’allume. En cliquant une
deuxième fois sur « POWER », on éteint l’alimentation et le voyant s’éteint.
Le bouton « INV » permet « d’inverser » l’alimentation, et donc d’avoir une tension négative.
Il est possible de générer un réseau de tensions triphasé dont on peut régler l’amplitude et la fréquence.
Les entrées de cette alimentation sont V1, V2 et V3, avec COM le point neutre du réseau.
ANNEXE
-8- DCE/2022
Affichage
Réglage de la
Réglage de la fréquence des
valeur efficace tensions
des tensions
Allumer/éteindre
(entre phase et
l’alimentation
neutre)
À partir de cette fenêtre, on peut régler la valeur efficace entre phase et neutre du réseau de tensions
avec les flèches de gauche ; et on peut régler la fréquence avec les flèches de droite. Un afficheur
permet de lire la valeur de la tension efficace et de la fréquence choisies.
Le bouton « POWER » permet d’allumer l’alimentation. Le voyant du bouton s’allume. En cliquant une
deuxième fois sur « POWER », on éteint l’alimentation et le voyant s’éteint.
Nous recensons ici les appareils de mesures qui vous seront utiles au cours de vos travaux pratiques.
2.3.1. Oscilloscope
L’oscilloscope permet de visualiser les tensions issues des quatre entrées suivantes (disponible sur la
maquette interface de mesure) :
ANNEXE
-9- DCE/2022
L’oscilloscope est accessible en cliquant sur « Oscilloscope », se trouvant dans l’onglet « Appareils de
mesure ». La fenêtre suivante s’ouvre :
Réglage de
l’axe temporel
Fenêtre de Réglage de
visualisation l’axe vertical
Réglage du
déclenchement
nt
Génération de
signaux calculés
Passage de
2 à 4 voies Affichage des
curseurs
2.3.2. Voltmètre
Deux voltmètres sont disponibles, le premier pour la voie A (A+, A-) et le deuxième pour la voie B (B+,
B-). Nous présentons ici l’interface du voltmètre de la voie A, mais celle en voie B est identique.
Le voltmètre de la voie A est accessible en cliquant sur « Voltmètre A », se trouvant dans l’onglet
« Appareils de mesure ». La fenêtre suivante s’ouvre :
Affichage de Indicateur de
la mesure surtension
Choix de la
mesure Choix de la
gamme
Choix de la
composante
ANNEXE
- 10 - DCE/2022
2.3.3. Ampèremètre
Afin de mesurer le courant dans un circuit, on peut ajouter une résistance sur la ligne alimentant ce
circuit, et d’après la relation 𝑈 = 𝑅𝑠ℎ𝑢𝑛𝑡 𝐼, la tension 𝑈 est l’image du courant. La tension 𝑈 est donc, à
un facteur près égal à 𝑅𝑠ℎ𝑢𝑛𝑡 , égale au courant 𝐼. Cette tension peut ensuite être visualisé sur un
oscilloscope et donner une lecture du courant.
Pour les expériences de laboratoire, la maquette de manipulation présente une carte de résistances
de shunt possédant :
- 2 résistances de shunt de 1Ω
- 2 résistances de shunt de 10Ω
- 2 résistances de shunt de 100Ω
-
ANNEXE
- 11 - DCE/2022
Outils logiciel
Tout comme le voltmètre, l’interface présente deux ampèremètres : la voie A (A+, A-) et la voie B (B+,
B-). Nous présentons ici l’interface de l’ampèremètre de la voie A, mais celle en voie B est identique.
L’ampèremètre de la voie A est accessible en cliquant sur « Ampèremètre A », se trouvant dans l’onglet
« Appareils de mesure ». La fenêtre suivante s’ouvre :
Indicateur de
Affichage de surtension
la mesure
Choix de la Choix de la
mesure gamme
Choix de la Choix du
composante shunt utilisé
Les réglages de l’ampèremètre sont les mêmes que pour celui du voltmètre à l’exception d’un bouton
en plus permettant de préciser la valeur du shunt utilisé pour la mesure du courant.
ANNEXE
- 12 - DCE/2022
ANNEXE