Prise en Charge de La Crise Douloureuse Drepanocytaire Selon Les Criteres de L'Oms en Milieu Pediatrique
Prise en Charge de La Crise Douloureuse Drepanocytaire Selon Les Criteres de L'Oms en Milieu Pediatrique
Prise en Charge de La Crise Douloureuse Drepanocytaire Selon Les Criteres de L'Oms en Milieu Pediatrique
UNIVERSITE DE BAMAKO
Faculté de Médecine de Pharmacie et d’Odonto-Stomatologie
TITRE
ADMINISTRATION
1. PROFESSEURS
2. MAITRES DE CONFERENCES
Mr Abdoulaye DIALLO : Ophtalmologie
Mr Gangaly DIALLO : Chirurgie Viscérale
Mr Mamadou TRAORE : Gynéco-obstétrique
Mr Filifing SISSOKO : Chirurgie Générale
Mr Sékou SIDIBE : Orthopédie –Traumatologie
Mr Abdoulaye DIALLO : Anesthésie –Réanimation
Mr Tiéman COULIBALY : Orthopédie – Traumatologie
Mme TRAORE J. THOMAS : Ophtalmologie
Mr Mamadou L. DIOMBANA : Stomatologie
Mme DIALLO Fatimata S. DIABATE : Gynéco-obstétrique
Mr Nouhoum ONGOIBA : Anatomie et chirurgie Générale
Mr Sadio YENA : Chirurgie Générale et Thoracique
Mr Youssouf COULIBALY : Anesthésie –Réanimation
3. MAITRES ASSISTANTS
1. PROFESSEURS
2. MAITRES DE CONFERENCES
3. MAITRES ASSISTANTS
4. ASSISTANTS
1. PROFESSEURS
Mr Mamadou K. TOURE : Cardiologie
Mr Mahamane MAIGA : Néphrologie
Mr Baba KOUMARE : Psychiatrie, Chef de D.E.R.
Mr Moussa TRAORE : Neurologie
Mr Issa TRAORE : Radiologie
Mr Hamar A. TRAORE : Médecine Interne
Mr Dapa Aly DIALLO : Hématologie
Mr Moussa Y. MAIGA : Gastro-Entérologie Hépatologie
Mr Somita KEITA : Dermato-Leprologie
Mr Boubakar DIALLO : Cardiologie
Mr Toumani SIDIBE : Pédiatrie
2. MAITRES DE CONFERENCES
Mr Bah KEITA : Pneumo-Phtisiologie
Mr Abdel Kader TRAORE : Médecine Interne
Mr Siaka SIDIBE : Radiologie
Mr Mamadou DEMBELE : Médecine Interne
Mr Mamady KANE : Radiologie
Mr Saharé FONGORO : Néphrologie
Mr Bakoroba COULIBALY : Psychiatrie
Mr Bou DIAKITE : Psychiatrie
Mr Bougouzié SANOGO : Gastro-Entérologie
Mr Adama D. KEITA : Radiologie
Mme SIDIBE Assa TRAORE : Endocrinologie
3. MAITRES ASSISTANTS
1. PROFESSEURS
Mr Boubacar Sidiki CISSE : Toxicologie
Mr Gaoussou KANOUTE : Chimie Analytique, Chef de D.E.R.
Mr Ousmane DOUMBIA : Pharmacie Chimique
Mr Elimane MARIKO : Pharmacologie
2. MAITRES DE CONFERENCES
Mr Drissa DIALLO : Matières Médicales
Mr Alou KEITA : Galénique
Mr Bénoit Yaranga KOUMARE : Chimie Analytique
Mr Ababacar I. MAIGA : Toxicologie
3. MAITRES ASSISTANTS
Mr Yaya KANE : Galénique
Mme Rokia SANOGO : Pharmacognosie
Mr Saïbou MAIGA : Législation
Mr Ousmane KOITA : Parasitologie Moléculaire
Mr Yaya COULIBALY : Législation
1. PROFESSEUR
Mr Sanoussi KONATE : Santé Publique
2. MAITRES DE CONFERENCES
Mr Moussa A. MAIGA : Santé Publique
3. MAITRES ASSISTANTS
Mr Adama DIAWARA : Santé Publique
Mr Hamadoun SANGHO : Santé Publique
Mr Massambou SACKO : Santé Publique
Mr Alassane A. DICKO : Santé Publique
Mr Mamadou Souncalo TRAORE : Santé Publique
Mr Hammadoun Aly SANGO : Santé Publique
Mr Seydou DOUMBIA : Epidémiologie
Mr Samba DIOP : Anthropologie Médicale
Mr Akory Ag IKNANE : Santé Publique
4. ASSISTANTS
Mr Oumar THIERO : Biostatistique
Mr Seydou DIARRA : Anthropologie Médicale
ENSEIGNANTS EN MISSION
Pr Doudou BA : Bromatologie
Pr Babacar FAYE : Pharmacodynamie
Pr Mounirou CISSE : Hydrologie
Pr Amadou Papa DIOP : Biochimie
Pr Lamine GAYE : Physiologie
A MA MERE TANGARA FATOUMATA
Maman attentive, simple, courageuse et pieuse, tu m’as appris les bonnes
manières et les avantages d’un travail bien fait. Connue pour ce grand amour
du travail bien accompli que tu as su inculquer en moi m’a beaucoup aidé
dans la réalisation de ce document. Ce travail est le fruit de tes innombrables
sacrifices et de ta dévotion pour tes enfants. Trouve ici chère mère toute ma
reconnaissance. Je ne saurais te remercier assez pour m’avoir montré la voie.
Qu’Allah le tout puissant vous garantit encore longue vie à nos cotés pour
goûter le fruit de ce travail.
Je t’aime bien maman chérie.
A MA PATRIE LE MALI
De m’avoir offert gratuitement les études.
AU DR TOGO BOUBACAR
Cher maître, vous nous avez inculqué l’amour de la pédiatrie. Les mots ne
sauraient être suffisants pour vous témoigner toute ma reconnaissance. Puisse
ce travail soit une preuve de toute ma gratitude.
AU CES DE PÉDIATRIE
Sincères remerciements pour la disponibilité et les conseils que vous m’avez
donné.
A MES AMIS
SALIMATA KONÉ, AOUA DIARRA, DJIRÉ YOUSSOUF, BAH
AMINATA, SOUMAORO FATOUMATA, ADIARA, MATA, HABY,
OUSMANE.
Merci pour les nombreux services rendus.
A LA FAMILLE FOFANA
De m’avoir accueilli chez vous durant mes cycles au lycée LAKCC.
Praticien hospitalier
Sincères remerciements.
A notre maître et directeur de thèse.
Cher maître, nous donnons raison au ciel qui sait retenir en vie des
hommes aux qualités rarissimes et notoires comme vous, vous êtes
une légende vivante.
I. Introduction 1- 3
Objectifs 4-5
Cm : Centimètre
Dl : Décilitre
Hb : Hémoglobine
HbC : Hémoglobine C
HbS : Hémoglobine S
L : Litre
M2 : Mètre carré
Mg : Milligramme
Ml : Millilitre
Mn : Minute
Na cl : Chlorure de sodium
% : Pourcentage
≤ : Inférieur ou égal
Elle constitue une véritable maladie de la douleur et est à l’origine des crises
douloureuses répétées parfois insoutenables, redoutées des parents et souvent
insuffisamment traitées [3].
Maladie complexe, son évolution est encore peu prévisible malgré la meilleure
connaissance des risques et une prévention de mieux en mieux organisée.
Elle touche plus de 100 millions d’individus dans le monde [6] avec en
Afrique 200.000 enfants drépanocytaires qui naissent chaque année dont la
moitié meurt avant l’âge de 5ans [7]. En France le nombre d’enfants malades
envoisinerait 3000 [3, 4].
La maladie est aussi répandue chez les noirs américains (9% aux Etats-Unis),
aux Antilles (12 %) ainsi que dans certains pays arabes et européens [6,7].
Objectif général :
Objectifs spécifiques :
des drépanocytaires.
La drépanocytose est une maladie génétique définie par la présence dans les
globules rouges d’une Hb anormale (HbS). La pathogénie implique une
mutation ponctuelle au niveau du codon numéro 6 de la chaîne bêta de la
globine, une substitution du résidu glutamate hydrophile de l’Hb adulte A par
un résidu valine hydrophobe. Cela entraîne une baisse de solubilité de l’Hb qui
a tendance à se précipiter.
Vers les années 1950 DIGGS contribue à la description clinique précise des
diverses manifestations de la maladie.
En 1957 INGRAM montre que l’HbS ne diffère de l’Hb adulte A que par un
acide aminé notamment le sixième acide aminé à partir de l’extrémité N-
terminal hydrophile de sa chaîne bêta.
1.3. Génétique :
Elle se manifeste chez un enfant ayant une altération (mutation) des deux
copies du gène intervenant dans la fabrication de l’Hb [6,12]. L’une de ces
copies est héritée du père l’autre de la mère ; le plus souvent les parents n’ont
pas eux-mêmes une drépanocytose mais une des copies du gène est altérée
chez tous les deux [6,12].
● Lorsque l’un des parents est homozygote SS et l’autre indemne de la tare AA.
Père S S
Mère
A AS AS
A AS AS
Tous les enfants issus de ce couple seront porteurs du trait de la tare (AS).
Thèse de Médecine 2008 / Soutenue et présentée publiquement par Awa DEMBELE 32
Prise en charge de la crise douloureuse drépanocytaire selon les critères de l’OMS.
Père S S
Mère
A AS AS
S SS SS
Les 50 % des enfants issus de ce couple seront porteurs comme l’un des
parents (AS) tandis que les autres 50 % seront malades (SS).
Père A S
Mère
A AA AS
S AS SS
Dans ce couple on aura 50% des enfants porteurs du trait comme les parents
(AS), 25 % de ceux-ci seront normaux (AA). Le reste, 25 % seront
drépanocytaires (SS).
Père A S
Mère
A AA AS
A AA AS
Ce couple peut donner des enfants normaux (AA) mais 50% de ceux-ci risquent
d’être porteurs du trait comme l’un des parents (AS).
Cependant cette étude n’est toujours pas possible. Une étude génomique est
alors envisageable, se faisant par la méthode du PCR qui est une technique
d’amplification de l’ADN permettant de mettre en évidence une
hémoglobinopathie [6].
1.4. Epidémiologie :
1.5. Physiopathologie :
Falciformation : l’HbS oxygénée est aussi soluble que l’Hb adulte A ; mais elle
est moins stable et se polymérise quand elle est désoxygénée : formation des
cristaux, gélification [3].
De multiples études ont toutes permis de conclure à l’existence d’un délai très
variable d’un globule rouge à un autre dans le phénomène de polymérisation
puis de falciformation quand ils sont soumis à une Po2 basse.
La tolérance de l’anémie est assez bonne dans la vie courante et les sujets ont
à peu près une activité normale. Mais la situation se dégrade vite lors des
efforts prolongés notamment sportifs, de changement brutal de la température.
Le foie peut être normal mais souvent augmenté de volume de façon modérée,
palpable sur quelque cm au dessous du gril costal; une augmentation plus
importante est possible au cours de la maladie mais incite cependant à
rechercher une complication.
1.7.2. L’anémie :
En général, le taux d’Hb basal du malade drépanocytaire est stable entre 6,5 et
9g/dl. Cette anémie chronique est bien tolérée [4]. Sur ce fond d’hémolyse
chronique, l’évolution des syndromes drépanocytaires majeurs peut être
émaillée d’épisodes d’anémie aiguë dont les principaux mécanismes sont [5] :
Les épisodes d’accidents hémolytiques peuvent survenir à tout âge [5]. Ils sont
souvent associés à un processus infectieux en particulier le paludisme dans
notre contexte ou à un déficit en G6PD [5,6]. Son traitement consiste à une
transfusion simple de culot globulaire ou à défaut du sang total [5].
Elles sont l’apanage du nourrisson et du petit enfant [5]. Le début est brutal et
est marqué par une anémie d’installation brutale, un ictère, un collapsus hypo-
volémique et une splénomégalie avec séquestration de la plus grande partie des
hématies [6].
Son diagnostic est posé devant l’aggravation rapide de l’anémie qui est
arégénérative sans majoration de l’ictère, ni augmentation du volume de la rate
associée à une réticulocytose faible, voir nulle [5].
Les infections les plus souvent rencontrées sont les pneumopathies, les
méningites et les septicémies, les ostéomyélites et plus accessoirement les
infections urinaires et intestinales. Les germes en cause sont variés, mais
certains dominent nettement : le pneumocoque, les salmonelles, mais aussi
l’hemophilus influenzae b, et le mycoplasme [11]. Les infections virales post
Thèse de Médecine 2008 / Soutenue et présentée publiquement par Awa DEMBELE 38
Prise en charge de la crise douloureuse drépanocytaire selon les critères de l’OMS.
Les manifestations les plus typiques et les plus fréquentes au cours des
syndromes drépanocytaires majeurs sont : [5]
Elles sont dominées par les atteintes du SNC plus particulièrement par les AVC
et représentent une part non négligeable de la mortalité générale liée à la
drépanocytose. Elles sont volontiers récidivantes et conduisent souvent à des
séquelles neurologiques persistantes et invalidantes [8].
Les AVC s’observent à tout âge ; ils sont un peu plus fréquents chez les sujets
jeunes. Deux types de lésions anatomiques peuvent s’observer.
1.8.2. La rétinopathie :
1.8.3. Ostéonécrose :
Il est favorisé par un taux d’Hb de base et d’HbF bas ce qui pourraient
expliquer sa relative rareté chez nos patients.
Le traitement consiste à pratiquer des pansements protecteurs permettant
d’obtenir une cicatrisation ; mais une récidive peut apparaître après un délai
d’un an dans les deux cas [5].
Il est essentiellement biologique. Elle doit être suspectée devant toute anémie
clinique ou biologique, des infections à répétition, la notion de cas familial et de
douleurs abdominale ou articulaire depuis l’enfance peuvent nous orienter. Les
examens utilisés sont :
Elle peut révéler une anémie constante mais variable, régénérative souvent
autour de 6 à 8g/dl d’Hb [6].
Elle est faite en pH alcalin sur support d’acétate de cellulose ou à pH acide sur
gel de citrate d’agar. Il confirme donc le diagnostic en mettant en évidence la
présence d’HbS à un taux très élevé 90 à 97 % ; l’absence d’Hb adulte A ; plus
ou moins la présence d’Hb F (notamment chez le nourrisson).
Elle est en règle asymptomatique sans anémie avec une espérance de vie
normale. Des CVO de siège abdominal, ostéo-articulaires ou neurologique ont
été signalé lors d’une infection, d’un effort ou d’une hypoxie.
La présence d’une hémolyse aigu doit faire rechercher une autre cause telle un
déficit en G6PD.
L’électrophorèse de l’Hb ne montre pas d’HbA , l’HbS et l’HbC sont à égalité (45
à 55 %), l’HbF varie de 2-10% donc un peu plus basse que dans les formes SS,
l’HbA2 est normale 1-3 % [10].
• Les thalasso-drépanocytaires :
Elles sont fréquentes et doivent être subdivisées selon le type β+ou β°de la
thalassémie. Il y a deux modes d’expression des S/β+ thalassémies, l’une
sévère ou l’HbA n’excède pas 15% et l’autre assez bénigne ou l’HbA avoisine
25 %. Le mode d’expression clinique est assez variable dans sa sévérité qui en
règle générale est comparable à celle de l’homozygote S/β° thalassémie [10].
Traitement de la CVO :
Il doit surtout être actif sur la douleur et protéger les tissus de l’infarctus [6].
On peut traiter à domicile une crise osseuse débutante par les antalgiques et
l’hyperhydratation.
La lutte contre la douleur procède par étapes des antalgiques de palier I aux
morphiniques en se basant sur une évaluation très rapprochée de l’intensité
de la douleur à l’aide d’échelles d’évaluations adaptées selon l’âge [4].
¾ Hyperhydratation : [20]
Le sérum salé isotonique n’est pas utilisé à cause des anomalies cardiaques
fréquemment observées chez nos patients.
Pour l’hyperhydratation par voie orale, le lait de coco très apprécié est
largement conseillé de même que l’eau courante du robinet, les jus de fruits
locaux et les autres boissons sucrées.
En pratique en cas de CVO sévères la perfusion intraveineuse est de règle :
3l/m2/24heures soit 150ml/kg/24heures.
L’hyperhydratation par voie orale quoique moins efficace peut être prescrite
mais surtout en ambulatoire.
- La transfusion simple :
Elle est indiquée en cas de toute baisse du taux de l’Hb mal tolérée
cliniquement (séquestration splénique aigu ; érythroblastopénie aiguë ;
syndrome thoracique aigu ; accident neurologique aigu ; préparation à une
intervention chirurgicale de longue durée).
- L’échange transfusionnel :
Ils reposent sur la prévention des CVO ou des crises hémolytiques et des
complications infectieuses au cours du suivi de l’enfant drépanocytaire [5].
Enfin, toute affection susceptible d’entraîner une hypoxie doit être traitée avec
vigueur [4].
► La prévention de l’infection :
Elle est essentielle en milieu tropical. Elle doit concerner aussi bien les patients
SS que les hétérozygotes composites qui sont également sujets à une asplénie
fonctionnelle et au risque d’infections graves [4, 5, 19,20].
► Le conseil génétique :
► Surveillance :
L’hydroxyurée (Hydréa) :
Elle est indiquée chez les patients ayant des crises douloureuses fréquentes et
chez ceux qui ont des syndromes thoraciques à répétition.
Ces indications sont les syndromes thoraciques récidivants, les CVO sévères et
récurrentes, les AVC et les priapismes récidivants. L’inconvénient est le rejet
dans 10-15%, la mortalité environ 10% et le coût très élevé [6].
De la thérapie génique :
Il s’agit d’une technique de pointe qui consiste à agir directement sur les gènes
responsables de la maladie. Dans le cas de la drépanocytose, il s’agit de
prélever de la moelle du malade, d’en modifier génétiquement les cellules avec
une protéine thérapeutique et de les réinjecter au malade dont les globules
rouges fonctionneront alors normalement et ce de manière définitive [7].
2.1. Physiopathologie :
Elle est due à des infarctus causés par les hématies falciformes dans la moelle
osseuse hématopoïétique et est responsable d’ostéonécrose se manifestant par
des crises douloureuses osseuses telles le syndrome « pied main », des
douleurs ostéo-articulaires, des douleurs abdominales par nécrose avasculaire
du rachis ou d’une côte inférieure (projection douloureuse dans l’abdomen).
Ceci explique sans doute la grande variété des CVO et les multiples
circonstances déclenchantes.
Premiers signes dès les premiers mois de la vie et plus rarement après 4-5 ans,
il s’agit des complications aiguës sur fond d’anémie hémolytique chronique.
Elles sont irrégulières, généralement imprévisibles et peuvent être de
survenues spontanées ou provoquées par toute situation entraînant une
hypoxémie. Elle peut se localisée à n’importe quel endroit du corps, le plus
Les autres atteintes sont les céphalées, les douleurs dentaires, le priapisme, le
syndrome « pied main « ou dactylite chez le nourrisson [3].
Il traduit la CVO des extrémités par une atteinte des petits carpiens, tarsiens,
métacarpiens et métatarsiens et souvent des phalanges. L’atteinte est aiguë et
transitoire. La dactylite peut parfois régresser sans laisser de séquelles ; elle
peut se limiter à une main ou à un pied. Le tableau clinique associe une
tuméfaction aiguë de la face dorsale des parties molles correspondantes très
douloureuse, une impotence fonctionnelle totale et une fébricule.
Les crises douloureuses des os longs sont les plus typiques ainsi que les
douleurs péri articulaires. Elles peuvent être uniques, plus volontiers multiples
souvent précédées d’un malaise ou d’un endolorissement local quelques heures
auparavant.
2.2.4. Priapisme :
LES CO-ANTALGIQUES :
▪ Kapanol, à la dose de 0,6 mg/kg toutes les 8 heures ou 0,9 mg/kg toutes
les 12 heures.
Morphine injectable
▪ Insuffisance respiratoire ;
▪ Syndrome occlusif ;
▪ Incertitude diagnostique concernant l’abdomen.
9 Le passage d’un palier au palier supérieur est dicté par l’échec du palier
précédent correctement prescrit, administré et absorbé.
9 Il faut tenir compte des effets secondaires, les rechercher et les prévenir
pour éviter le rejet du traitement par le patient en s’aidant des prescriptions
adjuvantes.
9 Les médicaments doivent être administrés aux enfants par la voie la plus
simple, la plus efficace et la moins douloureuse. Les antalgiques sont
habituellement données sous forme de comprimés ou de solutés buvables. Les
voies intraveineuses, sous cutanées et intradermiques peuvent aussi convenir.
9 Si l’on doit utiliser des molécules à action centrale dans les douleurs
récurrentes, il faut choisir la forme, le mode d’administration et la vitesse
d’action qui ne risquent pas de déterminer le comportement toxicomaniaque
ultérieur.
Toutes ces structures sont coordonnées et gérées par une direction générale
assistée par une division médicale.
♦ La pédiatrie A :
Située à l’étage, elle est composée de trois unités ; deux unités d’hospitalisation
pour l’enfant âgé de 4 à 15 ans et une unité de néonatologie et de réanimation
pédiatrique :
-L’unité de pédiatrie III : qui comprend cinq grandes salles dont chacune
dispose de 4 lits d’hospitalisations; 2 petites salles climatisées équipées
chacune d’un lit d’hospitalisation et une salle de perfusion.
Il y a en outre :
▪ Une bibliothèque,
♦ La pédiatrie B :
▪ 2 salles d’observations ;
▪ 1 salle de cours ;
1.2.2. Le personnel :
▪ 12 Aides soignants ;
▪ 6 Manœuvres ;
▪ 1 Surveillant général.
A ceux-ci il faut ajouter les médecins en cours de spécialisation de pédiatrie,
les étudiants en fin de cycle de médecine générale, les faisants fonction
d’interne de la FMPOS (faculté de médecine, de pharmacie et
d’odontostomatologie) et des différentes écoles de formation socio sanitaires.
La consultation externe, elle est payante .La plupart des malades viennent
d’eux même en consultation. Par contre certains sont référés par les centres
périphériques du district de Bamako et de l’intérieur du pays.
L’étude s’est déroulée sur la période allant de Janvier 2005 à Janvier 2006.
2. Population d’étude :
Elle a concerné les enfants de moins de 6 ans, baissé sur l’utilisation des
mesures comportementales.
Elle a été faite à l’aide de l’échelle DEGR (douleur enfant Gustave Roussy) qui
définit la douleur par trois items : l’atonie psychomotrice, positions antalgiques
et plaintes.
Les résultats ont été codifiés comme suit : Douleur modérée si DEGR ≤ à 16 et
douleur intense si DEGR > à 16.
4.1.2. L’auto-évaluation :
Elle a concerné les enfants de plus de 6 ans. Elle utilise les mesures
subjectives. Elle a été faite à l’aide de l’échelle EVA (échelle visuelle analogique)
Les résultats ont été codifiés comme suit : Douleur modérée si EVA ≤ à 5 et
douleur intense si EVA > à 5.
Les douleurs modérées dans notre étude regroupaient les douleurs faibles à
modérées et les douleurs intenses correspondaient aux douleurs sévères.
Ces échelles de douleur ainsi que l’examen clinique nous ont permis d’avoir
une approche du degré de souffrance de nos patients.
A/ les antalgiques :
(à partir de 10 kg).
doute.
▪ L’intensité de la douleur :
Elle a été évaluée à l’admission (H0) et aux 2ème heures (H2) et 24ème heures
(H24) du traitement à l’aide des échelles DEGR et EVA.
Les résultats ont été exprimés de la manière suivante : bon pour un délai de
sédation ≤ à 6 heures ; passable pour un délai de sédation > à 6 heures et
mauvais pour un délai > à 12 heures.
Nous avons observé quelques cas chez des patients sous Temgesic*. La
conduite a été l’administration systématique des laxatifs pour prévenir la
constipation chez ces patients sous Temgesic.
Elle a été réalisée grâce à une fiche questionnaire remplie à partir des dossiers
d’hospitalisation des malades et le cahier de suivi des drépanocytaires.
o Analyse des données : Les données recueillies ont été saisies et analysées
à l’aide du logiciel Epi-info version.
I- Résultats descriptifs :
1- Caractéristiques sociodémographiques :
0- 5 ans 31 44,3
6 - 10ans 25 35,7
11ans – 15ans 14 20
Total 70 100
Les patients âgés de 0 à 5 ans étaient les plus représentés avec 44,3%.
Masculin 37 52,9
Féminin 33 47,1
Total 70 100
Le sexe masculin prédominait avec 52,9% soit un sexe ratio de 1,1 en faveur
des garçons.
Total 39 100
Les patients qui n’étaient pas en retard scolaire étaient majoritaires avec
61,5%.
Fonctionnaire 18 25,7
Commerçant 26 37,1
Chauffeur 4 5,8
Cultivateur 1 1,4
Tailleur 2 2,8
Ouvrier 4 5,8
Entrepreneur 2 2,8
Sans profession 6 8,6
Autres* 7 10
Total 70 100
Fonctionnaire 6 8 ,6
Commerçante 2 2,8
Ménagère 56 80
*Autres 6 8,6
Total 70 100
La majorité des mères de nos patients soit 80% était des ménagères.
1 51 72,9
2 17 24,2
3 2 2,9
Total 70 100
Moins de 1 an 32 45,7
1 an 8 11, 4
2ans 10 14,3
3 ans et plus 20 28,6
Total 70 100
La première crise douloureuse survenait pour la plupart des cas dans 45,7%
avant l’âge d’ 1an.
Tableau VIII : Répartition des patients ayant fait leur première crise
douloureuse avant 1 an.
3 mois 6 18,7
4mois 4 12,5
5 mois 2 6,3
6 mois 10 31 ,3
7 mois 5 15,6
8 mois 1 3,1
9mois 4 12,5
Total 32 100
La plus grande proportion des patients a fait leur première crise à l’âge de 6
mois soit 31,3% suivie de 3 mois soit 18,7% avec un minimum de 3 mois et
un maximum de 9 mois.
1 4 5,7
2 3 4,3
3 13 18,6
4 20 28,6
5 1 1,4
6 7 10
7 3 4,3
8 7 10
9 10 14,3
12 2 2,8
Total 70 100
Les patients faisant 4 crises annuelles étaient les plus représentés avec 28,6
% la moyenne annuelle des crises étant de 5 épisodes années.
Matin 11 15,7
Après-midi 23 32,9
Nuit 36 51,4
Total 70 100
Fièvre 27 38,6
Effort physique 23 32,8
Froid 7 10
Inconnu 13 18,6
Total 70 100
La fièvre a été la plus représentée avec 38,6% ; suivie de l’effort physique avec
32,8%.
Généralisé 8 11,4
Ostéo-articulaires 27 38,6
Abdominal 4 5,7
Thoracique 4 5,7
céphalées 1 1,4
Lombaire 6 8,6
Priapisme 1 1,4
*Autres associations 17 24,3
Osseuse 2 2 ,9
Total 70 100
Normal 63 90
- 2∂ 7 10
Total 70 100
Normal 68 97,1
- 2∂ 2 2,9
Total 70 100
Normal 61 87,1
- 2∂ 9 12,9
Total 70 100
Total 70 70 70
Dans notre échantillon à H0 la majorité des crises était modérée soit 62,9%
suivies de crises intenses avec 37,1%.
3,5-5,7 9 14,3
6- 9 39 61,9
9,1-10,2 15 23,8
Total 63 100
La majorité des cas soit 61,9% avait un taux d’hémoglobine compris entre 6-
9g/dl. Le taux d’hémoglobine n’a pas été dosé chez 7 de nos enfants.
Fait 65 92,9
Total 65 100
La majorité de nos patients avait fait le groupage rhésus fait soit 92,9%.
3- Suivi clinique :
≤6 42 60
>12 25 35,7
Total 70 100
La majorité des crises soit 60% a cédé dans un délai ≤ à 6 heures. Avec une
moyenne de 2heures 5mn et des extrêmes de1heure à 6 heures.
Palier I 61 87,1
Palier II 9 12,9
Total 70 100
Dans 87,1% des cas, les crises ont été cédées sous antalgiques du palier I.
2 4 44,5
3 2 22,2
24 3 33,3
Total 9 100
Tableau XXIII : Influence du siège des douleurs sur le délai de sédation des
crises.
Thorax 25 33 2-72
Priapisme 24 0 24-24
céphalées 1 0 1-1
A B C Total
Automédication
Effectif % Effectif % Effectif %
+ 35 66 2 3,8 16 30,2 53
- 7 41,2 1 5,9 9 52,9 17
Total 42 3 25 70
Nous avons choisi la classe d’âge de 6 mois à 15 ans pour cette étude car
elle correspondait d’une part à la population touchée par la crise douloureuse
drépanocytaire et d’autre part parce qu’elle constituait la majorité de la
population consultante dans le service de Pédiatrie du CHU Gabriel Touré.
Dans notre échantillon, l’âge moyen des patients a été de 2 ans plus 3 mois
avec des extrêmes de 6 mois et de 15 ans. La tranche d’âge 0 à 5 ans était la
plus touchée avec 44,3% suivie par celui de 6 à10 ans avec 35,7%.
Cela pourrait être expliquer par le fait que les crises vaso-occlusives sont les
premiers signes dès les premiers mois de la vie et sont plus rares après 4 à
5 ans.
surtout l’enfant d’âge scolaire ; mais il n’est pas exclu de la rencontrer avant
cet âge.
Notre échantillon a été dominé par le sexe masculin qui représentait 52,9%
de cas suivi de 47,1% de cas pour le sexe féminin, soit un sexe ratio de 1,1 en
faveur du sexe masculin. Des taux comparables aux nôtres ont été auparavant
observés par D. Diallo [9] en 2004 soit 54,5%.
Pichard et al. [29] au Mali ont trouvé une nette prédominance masculine avec
70%. Par contre C.O.Eloundou [6] en 2002 a trouvé une prédominance
féminine au cours de son étude soit 58,3%.
L’étude récente de L. Dioné [30] a retrouvé que le sexe masculin était autant
représenté que le sexe féminin avec 50% chacun.
Dans notre étude le retard scolaire était observé chez 38,5% des cas.
Thuilliz et al. [25] ont trouvé un résultat proche du nôtre (34%). 61% de cas de
retard scolaire a été noté dans l’étude C.O.Eloundou [6].
Pour la profession des mères les ménagères étaient les plus représentées
avec 80% ; D. Diallo [9] et R. Traoré [31] ont trouvé des résultats proches avec
respectivement 73% et 68%.
Les patients qui avaient un taux d’hb compris entre 3,5 à 5,7 g/dl soit 14,3%
des cas ont été systématiquement transfusés en plus de leur traitement
antalgique.
Dans notre étude 72% des enfants étaient les seuls drépanocytaires
majeurs dans leur fratrie. C. O. Eloundou a trouvé un résultat proche avec
65% de cas. D. Diallo dans son étude a trouvé les résultats similaires soit 69%
[9].
L’âge de la première crise douloureuse était situé dans la majorité des cas
autour de 6 mois soit 31,3%. Ce résultat est similaire à celui C.O.Eloundou [6]
(38,2%) comme il est habituel de le voir dans cette pathologie.
Dans notre étude nous avons trouvé une prédominance des enfants faisant
4 crises par an (28,6%) avec une moyenne de 5,24 crises par an. L’étude
gabonaise C.O.Eloundou [6] avait observé une prédominance d’enfants faisant
« 1crise par an » (31,7%) suivie paradoxalement de la fréquence « 1 crise par
mois » (20%). L’étude malienne de Pichard et al [29] a trouvé une moyenne de
6,3 épisodes dans l’année qui est proche de la notre contrairement à celle d’une
cohorte américaine [33] qui a trouvé une moyenne de 0,8 épisodes par an.
A l’admission (H0) la majorité des crises était modérée soit 62,9%, suivies
de crises intenses 37,1%.
-La majorité des douleurs 64,3% a été calmé dans un délai de sédation compris
entre 1 et 12 heures et avec un délai moyen de 3 heures.
- 87,1% des douleurs ont été calmé aux antalgiques du palier I ; 12,9% ont
nécessité le passage aux antalgiques du palier II. Dès l’administration des
antalgiques de ce palier les douleurs ont été calmées dans un délai moyen de 9
heures 55 mn. De ce fait nous n’avons pas eu recours aux antalgiques du
palier III.
L’étude C.O.Eloundou [6] a trouvé des résultats similaires ; avec 81,6% des
crises soulagées par les analgésiques du palier I ;18,3% ont nécessité le
passage aux analgésiques du palier II. La sédation de la douleur est survenue
au bout de 2 heures en moyenne.
Par contre dans les pays occidentaux, ce protocole de l’OMS fait très souvent
mention de son palier III avec l’accès plus facile aux morphines en cas de
nécessité.
Nous n’avons pas comparé l’action des AINS à celle des antalgiques purs,
comme Sangaré et al [36] qui ont démontré que le Kétoprofène était plus
efficace et mieux toléré que les antalgiques purs.
- La sédation des douleurs était d’autant plus rapide que leur intensité était
faible. Les échelles d’évaluation de la douleur prennent ici toute leur
importance, la mesure de l’intensité de la douleur permet une meilleure prise
en charge.
L’étude C.O.Eloundou [6] avait trouvé les résultats comparables avec les
douleurs abdominales et thoraciques qui étaient les plus sensibles au
traitement avec un délai moyen respectif de 5heures 33 mn et 7heures.
En effet, dans notre contexte africain, cette automédication est souvent mal
faite avec des doses insuffisantes et des horaires de prises non respectées.
Elle donne de bons résultats à domicile ; telle par exemple le cas de l’étude de
Shapiro et al [38] qui rapporte que 89% de crises douloureuses sont traitées et
guéries à domicile .Elle a aussi dans ce cas, une influence positive sur
l’éventuelle poursuite du traitement à l’hôpital notamment lors des crises
graves comme le mentionne Bachir [39].
- La majorité des crises a été calmé aux antalgiques du palier I (87,1%) avec
recours aux antalgiques du palier II dans 12,9%.
- Soutenir l’AMULD.
• Aux médecins :
• Aux familles :
- Assurer le suivi régulier des enfants afin d’appliquer les mesures préventives
contre la survenir des crises ;
WWW.biam2.org/biam.WWW
2. M.Mbensa et A. Bolamba.
3. E.Fournier-Charrière, J.P.Dommergues.
6. C. O .Eloundou.
7. Par Wal Fadjiri (Dakar) 28 janvier 2004 publie sur ufctogo.com le 1er
février 2004.
http://www.ufctogo.com/article.php3?id article=263
8. M .Sangaré.
Enquête cap des prestataires des centres de santé sur la prise en charge de
l’enfant drépanocytaire à Bamako.
9. D. Diallo.
10. C. Soumano.
11. P. Beauvais.
13. F. Galacteros.
18. Y. L. Diallo.
21. M.C.Rahimy.
Ped.Afr.193 :23-28.
30. L .Dioné
31. R. Traoré.
36. A. Sangaré.
Thèse de Médecine 2008 / Soutenue et présentée publiquement par Awa DEMBELE 101
Prise en charge de la crise douloureuse drépanocytaire selon les critères de l’OMS.
39. Bachir. D.
40. O.M. S.
Thèse de Médecine 2008 / Soutenue et présentée publiquement par Awa DEMBELE 102
Prise en charge de la crise douloureuse drépanocytaire selon les critères de l’OMS.
Thèse de Médecine 2008 / Soutenue et présentée publiquement par Awa DEMBELE 103
Prise en charge de la crise douloureuse drépanocytaire selon les critères de l’OMS.
Thèse de Médecine 2008 / Soutenue et présentée publiquement par Awa DEMBELE 104
Prise en charge de la crise douloureuse drépanocytaire selon les critères de l’OMS.
Pour la douleur qui dure, une seule grille d’observation comportementale a fait
l’objet d’un travail de validation dans un service d’oncologie pédiatrique [La
grille DEGR], comporte 10 items cotés de 0 à 4 (après une observation de 4
heures) qui se regroupent en 3 parties.
Le tableau d’atonie psychomotrice intègre des signes qui vont à l’encontre des
repères intuitifs (cris, pleurs, agitation, protestation...) utilisés habituellement
pour reconnaître la douleur. L’absence de prise en compte de cette sémiologie
peut conduire à des erreurs majeures. Ces enfants, les plus douloureux
apparaissent immobiles, tristes ne communiquant plus, muets ne réagissant
plus aux stimulations extérieures (douloureuses ou pas). Ces tableaux d’atonie
psychomotrice ont été longtemps confondus avec une dépression.
▪ Le manque d’expressivité
Thèse de Médecine 2008 / Soutenue et présentée publiquement par Awa DEMBELE 105
Prise en charge de la crise douloureuse drépanocytaire selon les critères de l’OMS.
Les mouvements de l’enfant sont lents, peu amples et peu rigides même a
distance de la zone douloureuse. Le tronc et les grosses articulations sont
particulièrement immobiles, la comparaison est à faire avec l’activité gestuelle
habituelle d’un enfant de cet âge.
2. Manque L’enfant est vif, L’enfant Au moins un des Plusieurs des Visage figé,
d’expressivit dynamique, parait un peu signes suivant : signes ci- comme
é avec un visage terne et éteint. traits du visage peu dessus sont agrandi.
animé. expressifs, regard nets. Regard vide.
morne, voix Parle avec
marmonnée et effort.
monotone, débit
verbal lent.
5. Attitude L’enfant ne L’enfant L’enfant prend des L’enfant évite L’enfant doit
antalgique présente aucune montre une précautions pour nettement de être aidé
dans le gêne à bouger gêne, un certains gestes. faire certains pour lui
mouvement tout son corps ; manque de gestes, il se éviter des
ses mouvements naturel dans mobilise avec mouvements
sont souples et certains de ses prudence et trop
aisés. mouvements. attention. pénibles.
Thèse de Médecine 2008 / Soutenue et présentée publiquement par Awa DEMBELE 107
Prise en charge de la crise douloureuse drépanocytaire selon les critères de l’OMS.
10. Lenteur Les L’enfant est Un des signes Plusieurs des L’enfant est
et rareté des mouvements un peu lent et suivants : signes ci- comme figé,
mouvements bouge sans dessus sont alors que
de l’enfant sont -latence du geste,
entrain. nets. rien ne
larges, vifs, -mouvements l’empêche de
rapides, variés restreints, bouger.
et lui apportent
un certain -gestes lents ;
plaisir. -initiatives motrices
rares.
Thèse de Médecine 2008 / Soutenue et présentée publiquement par Awa DEMBELE 108
Prise en charge de la crise douloureuse drépanocytaire selon les critères de l’OMS.
Elle représente une méthode simple et rapide d’auto-evaluation (par l’enfant lui
même) dès l’âge de 5 à 6 ans : c’est une ligne de 10 cm matérialisée par une
réglette munie d’un curseur définie par les deux extrémités d’un coté douleur
absente et de l’autre douleur maximale, la pire qu’on puisse imaginer. Lors de
la crise, tous les degrés sont possibles de la douleur légère jusqu’à la douleur
extrême.
Thèse de Médecine 2008 / Soutenue et présentée publiquement par Awa DEMBELE 109
Prise en charge de la crise douloureuse drépanocytaire selon les critères de l’OMS.
Thèse de Médecine 2008 / Soutenue et présentée publiquement par Awa DEMBELE 110
Prise en charge de la crise douloureuse drépanocytaire selon les critères de l’OMS.
FICHE D’ENQUETE
Identification du malade
Q1Nom.......................................................................................................
Q2 Prénom..................................................................................................
Q8 Ethnie...................................................................................................
Identification du père
Identification de la mère
Thèse de Médecine 2008 / Soutenue et présentée publiquement par Awa DEMBELE 112
Prise en charge de la crise douloureuse drépanocytaire selon les critères de l’OMS.
Résultats
Thèse de Médecine 2008 / Soutenue et présentée publiquement par Awa DEMBELE 113
Prise en charge de la crise douloureuse drépanocytaire selon les critères de l’OMS.
FICHE SIGNALITIQUE
Nom : DEMBELE
Prénom : Awa
RESUME
L’étude a porté sur 70 malades drépanocytaires formes majeures des deux sexes, âgés
de 6 mois à 15 ans en crise douloureuse. La durée du traitement était de 4 jours en
moyenne selon la gravité de la symptomatologie douloureuse. L’intensité douloureuse
a été évaluée à l’aide des échelles EVA (échelle visuelle analogue) et DEGR (douleur
enfant Goustave Roussy).L’efficacité du traitement sous antalgique a été
systématiquement évaluée aux 2eme heures et à la 24eme heures.
La tranche d’âge de 0-5 ans a été la plus touchée avec 44,3%. Dans 87,1% des cas de
douleurs ont été calmées par un antalgique du palier I (Paracétamol) et 12 ,9% ont
nécessité le passage au palier II (Temgésic). Chez 64,3% de nos patients les douleurs
ont été cédées dans un délai inférieur à 12 heures avec une moyenne de 3 heures
contre seulement 35,7% cédées dans un délai supérieur à 12 heures avec une
moyenne de 64 heures 3 minutes.
Le délai de sédation a été d’autant plus court que l’intensité douloureuse était faible.
Les douleurs de la tête et lombaires se sont avérées les plus sensibles au traitement.
L’automédication antalgique à domicile n’a pas eu d’impact réel sur la sédation des
crises.
Serment d’Hippocrate
Admis à l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe, ma
langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à
corrompre les mœurs ni à favoriser le crime.
Je le jure.
Thèse de Médecine 2008 / Soutenue et présentée publiquement par Awa DEMBELE 115