Cours - Culture & Communication - GEII - S4 - 2021-2022

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 46

Plan du cours

Objectifs du module

- Améliorer les compétences en communication écrite et orale


- Initier aux techniques fondamentales de la rédaction administrative
- Avoir les compétences nécessaires pour organiser une réunion et passer un entretien
d’embauche
- Initier à la méthodologie de rédaction du mémoire et du rapport de fin d’études

Plan du module

CHAPITRE 1 : Généralités sur la communication

- Définition
- Types de communication
- Formes de communication
CHAPITRE 2 : Les écrits professionnels et la rédaction administrative

- Définition et spécificités des écrits professionnels


- Le Curriculum-Vitae (CV)
- La lettre de motivation
- Le Compte Rendu (CR)
- Le Procès-Verbal (PV)
- Le rapport
CHAPITRE 3 : L’animation de réunion et l’entretien d’embauche

- L’animation de réunion
- L’entretien d’embauche
CHAPITRE 4 : Méthodologie de rédaction du mémoire et du rapport de fin d’études

- Méthodologie de recherche
- Méthodologie de la rédaction du mémoire / rapport
- Présentation orale du mémoire/ rapport : la soutenance

Bibliographie et webographie
BARIL, Denis Techniques d’expression écrite et orale. Paris, Dalloz 11é édition 2008, réimpression de
Juin 2014, 345 p.

BOUGNOUX Daniel Introduction aux sciences de la communication. Paris, Nouvelle édition La


Découverte, Collection Repères, 2009, 124 p.
BRETON, Philippe, PROULX Serge L’explosion de la communication. Paris, Edition La Découverte,
1996, 323 p.

FRECON Guy FORMULER UNE PROBLEMATIQUE  : Dissertation, Mémoire, Thèse, Rapport de stage.
Paris, 2e Ed. Dunod, 2012, 153 p.

GANDOUIN Jacques et ROUSSIGNOL Jean-Marie REDACTION ADMINISTRATIVE AFRIQUE  : Maghreb


- Afrique subsaharienne. Paris, Armand colin, 4e Ed. 2011, 234 p.

GRAWITZ Madeleine Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 1996

MARTIN, Jean Claude Le guide de la communication. Allemagne, Marabout, 2013, 464 p.

SACRISTE, Valérie, « Communication et médias  : sociologie de l’espace médiatique ». Vanves, Édition


Foucher, 2007, 383 p.

BERE, Zacharie. Techniques et stratégies d’un travail scientifique. Etude, mémoire, thèse et autres
recherches. Abidjan, éd. UCAO, 2006, 164 p. 

Webographie 

https://www.doc-etudiant.fr/Methodologie/Memoire/

http://www.commentcamarche.net/forum/affich-8273096-methode-de-redaction-d-un-rapport-
de-stage

Cours de Culture & Communication G.B, C.A et G.E.I.I ; S1, S2


Chargé de Cours : M. Yoro SIDIBE
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LA COMMUNICATION

Qu’est-ce que la communication ?

Quels sont les différents types de communication ?

Quelles sont les différentes formes de la communication ?

1. Définition et concepts clés


Selon son étymologie, le mot communication vient principalement de deux vocables latins à
savoir : « communicare » qui donne l’idée de la relation à l’autre, de la mise en commun,
d’interaction, d’échange, etc. et d’autre part, de « cum munis » qui signifie littéralement
« unir dans une main », c'est-à-dire rassembler, rapprocher selon Alain Labruffe. Elle renvoie
également à l’idée de la négociation (Dominique Wolton), au fait de parvenir à s’accorder sur
un point de vue.

On peut définir la communication de façon générale comme un processus dynamique par


lequel un émetteur transmet un message à un récepteur à travers un canal dans le but de
déclencher un comportement, une réaction chez ce dernier.

Il ne s’agit pas uniquement de transmettre un message à un récepteur à travers un canal, c’est


beaucoup plus complexe que cela. Il est également important de s’assurer que l’autre a bien
compris son point de vue, à travers le feedback ou la rétroaction.

La communication est un terme polysémique, il englobe une grande multitude de notions


auxquelles les usagers lambda ne font pas toujours attention. Nous avons la communication
d’entreprise, la communication de masse, la communication interpersonnelle, etc. et chaque
notion présente plusieurs branches. Par exemple la communication d’entreprise englobe : la

Cours de Culture & Communication G.B, C.A et G.E.I.I ; S1, S2


Chargé de Cours : M. Yoro SIDIBE
relation publique, la relation presse, la communication évènementielle, la communication
interne, la communication externe, etc.

La communication est également un domaine de recherche vaste, difficile à délimiter dont les
contours se redessinent au gré de l’évolution de la société et des technologies de l’information
et de la communication. Elle est et reste marquée par son interdisciplinarité et son évolution
perpétuelle.

2. Les différents types de communication


La communication est présente dans toutes les sphères de la vie sociale : la famille, l’école,
l’entreprise, la rue, etc. mais sous plusieurs aspects. On peut donc distinguer trois types de
communication.  

2.1. La communication interpersonnelle


La communication interpersonnelle se rapporte aux échanges de personne à personne. Elle est
donc vécue par chacun de nous, quotidiennement.

Cette forme de communication ne se limite pas seulement aux interactions verbales comme
nous avons tendances à le croire, elle utilise à la fois des signes verbaux (le langage) et non
verbaux (les gestes, les expressions du visage, les intonations, les silences, etc.)

La relation est une composante essentielle dans la communication interpersonnelle. Les


interactions entre les acteurs leur servent à construire ensemble le sens de l’échange.
Exemple :

Une communication téléphonique avec un ami, une consultation chez le médecin, un dialogue
avec ses parents, un courriel à son patron, un bonjour en entrant dans une salle de classe, un
texto sur WhatsApp, etc.

2.2. La communication groupale


La communication groupale fait référence aux échanges qui ont lieu à l’intérieur de groupes
de taille suffisamment limitée pour que leur membre puissent y interagir, communiquer et se
percevoir les uns les autres, tout en participant à une activité commune. Chaque groupe
adopte un système de règles et de normes de fonctionnement.

L’interaction et la taille sont des composantes essentielles et contribue à la dynamique du


groupe. En plus de ces composantes, la psychologie sociale et l’anthropologie tiennent
compte du genre, du facteur d’âge, de catégorie et/ou classe etc. L’analyse des phénomènes
Cours de Culture & Communication G.B, C.A et G.E.I.I ; S1, S2
Chargé de Cours : M. Yoro SIDIBE
affectifs et émotionnels qui influencent toute vie de groupe est désignée sous le terme de
« dynamique de groupe ».  

Exemple :

La réunion de travail, les étudiants lors des exercices et des travaux de groupe, une
conférence, un cours, un travail pratique en laboratoire, etc.

2.3. La communication de masse


La communication de masse désigne un genre de transmission qui permet à un émetteur ou
à un groupe d’émetteurs de communiquer avec un large public par le biais d’un support
technique ou technologique « un médium ». Les canaux de transmission privilégiés de la
communication de masse sont les médias (télévision, radio, cinéma, internet, support
publicitaires, etc.).

Les messages qu’elle diffuse sont des informations, de la publicité, du divertissement, etc.
Les producteurs de cette forme de communication sont des journalistes, des hommes
politiques, des responsables de presse, des publicitaires, des dirigeants d’entreprise etc.

Il faut également noter que la nature du médium utilisé pour la diffusion d’un contenu
influence énormément sur la mise en forme du message.

Exemple :

Une émission radiophonique, un discours diffusé à la télévision, un communiqué officiel, un


spot publicitaire, etc.

3. Les formes de communication 


«  Pour communiquer, les hommes se font signe » écrivait le Sémiologue Georges
Jean. La communication est une activité humaine quotidienne et produite par le biais du
langage dans une relation sociale. Elle se réalise sous la forme verbale (l’écrit, le parler) et
non verbale ou paralangage (gestuel, mimique, signe, mouvement etc.). Selon une étude
réalisée par le chercheur américain, Albert Mehrabian, sur la transmission des émotions dans
les communications humaines, il est ressorti que seulement 7% de la communication passent
par le verbal, 38% par le vocal (le ton de la voix, l’intensité, le volume, etc.) et 55% par le
non-verbal, appelé aussi le visuel (gestuel, apparence, regard, etc.).

Cours de Culture & Communication G.B, C.A et G.E.I.I ; S1, S2


Chargé de Cours : M. Yoro SIDIBE
Les deux formes de la communication, loin d’être autonomes, sont complémentaires comme
les deux faces d’une pièce. Une communication efficace est celle qui jongle avec dextérité le
verbal et le non verbal.

3.1. La communication Verbale


La communication humaine passe entre autres, par le langage verbal, l’utilisation des mots
d’une langue qu’ils soient écrits ou parlés. La saisie du message verbal est relative au niveau
(degré) de compréhension de la langue.

La communication verbale renferme un ensemble de code (mots, chiffres, etc) ayant une
signification et qui peut être partagé avec l’autrui. Ce partage à travers le langage est donc une
des conditions sine qua non (essentiel, impératif) à l’échange entre les individus dans une
situation sociale.

3.2. La communication non verbale


Le non-verbal est tout ce qui, dans la communication n’est pas verbal. C’est donc un
ensemble d’éléments du langage corporel qui a trait à l’image de soi, à l’interprétation des
comportements, à la posture aux apparences… qui sont aussi une forme de langage dont la
signification ou l’interprétation n’est pas universelle. Selon Jean Claude Martin, le non verbal
c’est « Tout facteur entrant dans le phénomène communicatif qui ne concerne pas
directement l’oralité et l’écrit  »1 Ainsi définit, le non-verbal dans la communication porte sur
tout ce qui influence notre communication sans que nous en prenions conscience.

1
Jean Claude Martin Le guide de la communication. Allemagne, Maradout, 2013, p55.

Cours de Culture & Communication G.B, C.A et G.E.I.I ; S1, S2


Chargé de Cours : M. Yoro SIDIBE
La communication ne passe pas seulement par les mots ; dans nos interactions de tous les
jours, nous échangions des regards, des silences qui renvoient à des sens, des interprétations
dont le code se trouve dans la culture. Il existe plusieurs composants du langage non verbal ;
sans prétendre faire une liste exhaustive, nous nous bornerons à en citer quelques-unes :

- L’apparence :
C’est l’impression qu’on fait de l’autre au premier contact. Notre manière de nous habiller, de
nous coiffer fournit des indices sur notre identité. Autrement dit, l’apparence que nous
choisissons parle de nous. Mais il faut donc retenir que l’apparence n’est pas figée, elle est
changeante en fonction du contexte dans lequel nous nous trouvons, ce qui dénote notre
adhésion aux normes en vigueur dans tel ou tel environnement.

Exemple : l’habillement d’une jeune fille au lycée et quand elle est en couple.

- La distance :
Toute situation de communication est marquée par une zone d’interaction. La distance qui
sépare les hommes dans leurs interactions est un vecteur de communication essentiel. Elle
traduit notre relation par rapport aux autres en termes de proximité ou d’éloignement. Pour E.
T. Hall « Selon sa culture, son environnement sociale, sa position hiérarchique et l’attitude
de son interlocuteur, l’homme délimite son type de relation spatiale »

- Les postures et les gestes :


La posture nous renseigne sur la manière dont notre interlocuteur vit l’interaction du moment.
Elle marque un moment privilégié dans la lecture dès la communication non verbale. Notre

Cours de Culture & Communication G.B, C.A et G.E.I.I ; S1, S2


Chargé de Cours : M. Yoro SIDIBE
manière de tenir notre corps, notre gestuelle est fortement expressive. En fonction des
situations dans lesquelles nous nous trouvons, elles peuvent exprimer notre soumission, notre
domination, notre refus ou rejet.

Les gestes et les postures sont sous influence du contexte qui renforce le sens.

- Le regard :
Le visage est la partie du corps que nous regardons de plus lorsque nous sommes dans une
situation d’échange avec quelqu’un. Le regard traduit nos sentiments, nos états émotionnels,
nos dispositions mentales à l’égard de l’autre. C’est par elle que nous pouvons saisir, voire
interpréter le sourire ou l’absence de sourire d’une personne que nous connaissons bien.

Le visage peut exprimer six émotions : la joie, la surprise, la peur, la colère, la tristesse, le
dégoût. Les expressions du visage renforcent ou remplace parfois la communication verbale.

4. Les genres de communication


Selon Philippe Breton et Serge Proulx, il existe principalement trois différents genres
d’énoncée en communication. Pour mieux illustrer leur position, il donne l’exemple de trois
énoncée qui, partant de la même réalité, l’aborde de trois façons différentes.

A- «  Il y a trois arbres dans la cour. Comme nous sommes en printemps, leur


feuillage est vert clair. Le plus grand mesure environ 6 mètres. Les deux autres
arrivent à la moitié de cette hauteur. Leurs feuillages touchent presque les murs
des maisons de la cour. »
B- «  Les trois arbres de cette cour ont un feuillage tellement épais qu’ils engendrent
une humidité préjudiciable pour le crépi des maisons. Il serait bon de les abattre. »
C- Il y a dans la cour trois arbres dont les feuilles vertes tendres et leur ombre fraîche
nous rassure en été. Ils sont dressés là comme des grands-pères protecteurs. »
Ces trois énoncées forment des genres distincts, selon que nous avons à décrire
objectivement (A) ce que nous voyons, selon que nous avons sur cette situation une opinion,
un point de vue qui appelle un changement, une décision, une argumentation (B) ou selon que
nous souhaitons décrire d’une manière toute personnelle, surjective, la réalité dont nous
sommes témoin (C).

Selon ces deux auteurs, ces trois manières de mettre en forme notre pensée correspond à : la
communication informative, argumentative et expressive.

3.1. La communication informative


La communication informative sert à décrire le plus objectivement possible un fait, un
événement, dont on a été le témoin ; un autre observateur de la même scène dirait

Cours de Culture & Communication G.B, C.A et G.E.I.I ; S1, S2


Chargé de Cours : M. Yoro SIDIBE
pratiquement la même chose. Elle s’appuie essentiellement sur des descriptions objectives qui
ont pour idéal d’être un modèle le plus fidèle possible du réel, de décrire la situation.

La communication informative constitue par exemple la base du travail journalistique, mais


aussi de tout ce qui touche au traitement technologique de l’information et de la
documentation.

3.2. Communication argumentative


L’objet d’un énoncé argumentatif est de convaincre un auditoire de partager l’opinion d’un
orateur. La communication argumentative mobilise des qualités et des compétences très
particulières. Celui de démontrer, de donner des raisons solides à ce que l’on défend comme
idée. Le travail de l’argumentation se situe à la charnière entre la subjectivité et l’objectivité
et est fonction de ce que l’on peut appeler « angle » de vue. Lors d’un débat, c’est ce genre de
communication qui est utilisé par les intervenants.

Dans cette situation, c’est notre conception du réel que nous essayons d’imposer aux autres à
travers l’art de convaincre ou la rhétorique (défendre son point de vue, faire partager avec les
autres).

3.3. La communication expressive


La communication expressive permet d’extérioriser une sensibilité personnelle, un
sentiment, une manière singulière de voir le monde, souvent chargée d’émotions. Chacun
d’entre nous est couramment l’auteur d’énoncé expressif, mais ce genre de communication
renvoie plus généralement à la poésie, à la littérature, au récit, à l’art dramatique voire à la
peinture ou à l’image.

Récapitulatif des trois genres de communication

Genre de Expressive Argumentative Informative


communication

Nature de la parole mise en Etat, ressenti, vision Opinion Fait événement


forme Imaginaire, création

Rapport au réel imaginé interprété perçu

Technique de mise en Récit, création de fiction, art Mise en argument Modélisation de réel
forme

Authenticité, intériorité
valeur partagée, imagination Honnêteté, empathie Universalité, neutralité

Rapport à l’auditoire Partage et compréhension Adoption du point de Auditoire universel


vue de l’orateur

Nature de la description Emotion extériorisée Emotion contrôlée Emotion refoulée

Cours de Culture & Communication G.B, C.A et G.E.I.I ; S1, S2


Chargé de Cours : M. Yoro SIDIBE
Chroniqueur, Reporteur, spécialiste-
Métiers Publicité, chroniqueur publicitaire, spécialiste multimédia,
de la communication documentariste

la littérature, la peinture, le la théologie, l’information, les


Matrice de… cinéma, les arts plastiques la politique sciences descriptives

Cours de Culture & Communication G.B, C.A et G.E.I.I ; S1, S2


Chargé de Cours : M. Yoro SIDIBE
Pour résumer ce chapitre, nous pouvons dire que :

- La communication est un processus dynamique ; un concept polysémique,


interdisciplinaire et évolutif.
- Il existe principalement trois types de communication (interpersonnelle, groupale et de
masse).
- Il existe deux formes de communication : le verbal et le non-verbal
- La communication non-verbale est aussi importante que la communication verbale
dans les interactions humaines.

11
CHAPITRE 2 : LES ECRITS PROFESSIONNELS

I. Définition et spécificités des écrits professionnels

Les écrits professionnels désignent l’ensemble des communications écrites qui s’opèrent dans
le monde du travail. Avec des objectifs spécifiques (informer, convaincre, analyser,
synthétiser, etc.), ils respectent un certain nombre de règles dans la structuration, le choix du
lexique (le vocabulaire) et celui du style pour mieux toucher son interlocuteur. La règle de
base de la rédaction professionnelle est la différenciation entre la communication écrite et
orale d’une part et l’adoption d’un style professionnel (La règle des 3C = Claire – Concis –
Concret).

En effet, la communication orale est une situation de conversation spontanée ; en face d’un
interlocuteur, nous avons la chance de revenir sur nos propos, d’élucider nos idées, de
reformuler ce que nous avons dit afin d’optimiser l’impact de nos messages. En plus du
pouvoir du face à face et celui du métalangage, le non verbal joue également un rôle très
crucial, dans le sens où il participe à la compréhension du contenu verbal grâce aux
expressions du visage, à la disposition du corps, la posture, l’apparence, etc. Tandis que les
communications écrites sont autonomes, en ce sens qu’ils ne donnent presqu’aucune chance à
l’émetteur de revenir sur le contenu pour apporter des clarifications. C’est pourquoi il est
indispensable de s’y adonner avec sérieux et rigueur.

1. Quelques règles pour réussir vos rédactions professionnelles


De façon générale, pour réussir vos rédactions personnelles, voici quelques règles, non
exhaustives, à observer :

a. Définissez un objectif clair


b. Optez pour un plan pertinent et pragmatique (en adéquation avec l’objectif
initial)

12
Il n’existe pas de plan type pour la rédaction de tous les écrits professionnels, le plan doit
respecter l’objectif et la nature du contenu. Il existe quelques types de plans qui peuvent être
mobilisés en fonction de l’objectif :

o Le plan chronologique (qui respecte l’ordre des évènements dans le temps) ;


o Le plan journalistique (il part des informations les plus importantes aux
informations les moins importantes) ;
o Le plan thématique (qui aborde le sujet en fonction des thèmes) ;
o Le plan topographique (qui se focalise sur les différences géographiques).
c. Faites des paragraphes et non des paraphrases

Un paragraphe est un bloc de texte, représentant généralement une idée clé ou un ensemble
d’idées très proches, composé d’une ou de plusieurs phrases qui a pour but de compartimenter
un document afin de le rendre plus lisible et plus organisé. Introduisez des formules de
transitions, des connecteurs logiques, des mots de liaisons en début de chaque paragraphe et
sautez une ligne à la fin pour un meilleur enchaînement des idées.

d. Ponctuez correctement et faites attention à la langue


e. Privilégiez des phrases courtes et fluides

Optez pour des phrases simples : sujet – verbe – complément. Conjuguez convenablement les
verbes et faites attention aux fautes. Si une idée est très longue, utilisez la juxtaposition (avec
la virgule, le point-virgule ou les deux points) ou la coordination (les conjonctions de
coordination et les connecteurs) ou scinder la en plusieurs phrases.

f. Choisissez un vocabulaire simple mais concret et précis

Evitez les approximations et les mots et termes passe-partout = faire, chose, truc, quelque
chose, on, etc. Choisissez le registre courant, des termes simple accessible mais correct. Dans
le choix du pronom, privilégier le « vous » sur le « nous » et le « je ». Montrez à votre
interlocuteur que connaissez son entreprise et ses activités.

g. Nuancez l’expression

Le français a honneur de la répétition, de la redondance. Utilisez un vocabulaire diversifié,


faites des reformulations et faites recours à l’euphémisme. Par exemple vous voulez dire une
idée négative. Reformuler la phrase positivement.

13
Exemple :

Au lieu de dire « Je ne dispose actuellement d’aucune expérience professionnelle dans le


domaine X. », vous pouvez dire plutôt « Je suis fraîchement diplômé et je me ferais un
grand plaisir d’effectuer mes premiers pas dans le monde professionnel chez vous. »

h. Enrichissez le style

Ecrivez avec finesse et évitez la répétition et le pléonasme.

i. Soignez la mise en page

2. Comment susciter l’intérêt du lecteur 

L’intérêt du lecteur face à un écrit professionnel peut être suscité principalement grâce à trois
composantes, à savoir : ses principes, son analyse et ses émotions. C’est pourquoi il est
important de se focaliser sur la composante la plus importante si vous connaissez votre
lecteur, dans le cas contraire, jonglez avec les composantes pour optimiser vos chances.

Par ordre du tribunal… Conformément au décret n°… Il est


Ses
interdit de… Vous devez impérativement… Les lois du
Principes marché imposent… Les droits de l’homme enjoignent
La morale édicte que…

Pour susciter
l’intérêt de Son
votre lecteur, Exposé des faits + Explication claire, adaptée au cas, à la
Analyse personne et à l’objectif (communication argumentative).
adressez-vous
soit à :

« Pensez au bien-être que vous en retirerez ! Imaginez le


résultat… Envisagez les avantages… Savourez la
ses satisfaction…Projetez-vous dans le futur et imagine ce qu’on
Émotions peut faire ensemble… »
son
Imagination

14
I. Le curriculum Vitae
(Voir l’exposé du groupe 1)

II. La lettre de motivation


1. Définition
La lettre de motivation est un document d’une page (de préférence), adressé à un recruteur
dans l’optique de lui faire part de votre volonté de travailler dans son entreprise tout en lui
exposant vos qualités pour le poste proposé.

Comme son nom l’indique, elle permet de démontrer la motivation d’un candidat pour un
poste particulier. Document complémentaire du Curriculum Vitae, il se différencie de ce
dernier par son détail, sa structure, en paragraphe, et la liberté dont dispose le rédacteur pour
convaincre le recruteur du fait qu’il soit le candidat idéal pour le poste. Cependant, tout
comme le CV, il vise à attirer l’attention du recruteur sur la pertinence de la candidature,
l’intérêt du candidat, sa connaissance du poste et de l’entreprise, ses compétences et sa
personnalité afin de décrocher un entretien d’embauche.

2. Objectif
La lettre de motivation permet principalement de mentionner tout ce que vous n’avez pas pu
soulever dans votre CV. Elle est l’espace idéal pour décliner vos principaux atouts, vos
ambitions, votre expérience professionnelle, vos attentes, votre connaissance de l’entreprise et
du poste en question ainsi que votre intérêt par rapport à l’offre d’emploi. Elle doit expliquer
le comment et le pourquoi de votre candidature et doit être en mesure de répondre aux
questions suivantes :

 Qu’est-ce qui vous attire dans le poste proposé ?


 Pourquoi vous pensez être le candidat idéal pour le poste proposé ?

La lettre de motivation doit ressortir entre autres :

15
 Vos compétences techniques ;
 Votre compréhension du poste vacant ;
 Votre personnalité ;
 Votre niveau de culture générale ;
 Votre maîtrise de la langue ; etc.

3. Différents types de lettre de motivation


Il existe principalement trois types de lettre de motivation :

 La lettre de motivation spontanée (elle vise beaucoup plus l’entreprise qu’un poste
particulier) ;
 La lettre de motivation en réponse à une annonce/ une offre d’emploi pour un poste
vacant (généralement accompagnée d’une référence) ;
 La lettre de motivation adressée à un cabinet de recrutement.

4. Les différentes parties une lettre de motivation


Avant toute chose, la lettre de motivation est une lettre administrative qui respecte les règles
de la rédaction épistolaire. La structure d’une lettre de motivation contient essentiellement :

- Les coordonnées de l’émetteur

Elle occupe la partie supérieure de la lettre, à droite. Elle comporte : le prénom et le nom,
l’adresse (ville – quartier – rue – porte), le ou les numéro(s) de téléphone et l’adresse mail.

- Les coordonnées du récepteur (une personne physique ou morale)

Mentionnez le nom complet de l’entreprise et de son adresse (ajouté la boîte postale si la lettre
doit passer par la poste) suivi du nom et du prénom de la personne à qui la lettre est adressée
précédés de l’expression « à l’attention de … ».

- La date et le lieu de la rédaction de la lettre


- L’objet de la lettre

Elle varie en fonction du type de lettre de motivation.

- La référence de l’offre d’emploi (facultative)

Certaines offres d’emploi sont accompagnées de référence pour permettre à l’entreprise


initiatrice de pouvoir mieux organiser ses recrutements et de savoir de quel poste et de quelle

16
annonce il s’agit exactement. Si la référence est mentionnée dans une offre, il est recommandé
de la mentionner en bas de l’objet de la lettre.

- La formule d’appel

Dans cette partie, limitez-vous à l’expression Monsieur ou Madame si vous connaissez la


personne. Dans le cas contraire, utilisez les deux termes séparés d’une virgule. Vous pouvez
également dire « Monsieur le directeur/ Madame la directrice » mais évitez les termes du
genre « Monsieur le chef du personnel ».

- Le corps de la lettre

Le corps de la lettre de motivation est la partie la plus importante, il doit être rédigé en
fonction de l’objectif de la lettre et répondre aux questions essentielles à savoir : vos
motivations pour le poste et pourquoi pensez-vous être le candidat idéal. Le corps d’une
lettre de motivation peut être subdivisé en trois (3) ou en quatre (4) parties selon que la
lettre soit spontanée ou en réponse d’une annonce pour un poste vacant.

o Les trois parties du corps d’une lettre spontanée :


 Votre motivation, la raison de votre candidature. Pourquoi vous
candidatez pour ce poste ?
 Vos compétences, votre expérience, votre particularité pour occuper le
poste (pourquoi vous et non quelqu’un d’autre)
 Formulez une demande de rendez-vous (pour un entretien).
o Les quatre parties du corps d’une lettre en réponse d’une annonce
 Phrase introductive en faisant référence à l’annonce du recruteur
 Votre motivation, la raison de votre candidature
 Vos compétences, votre expérience, votre particularité
 Une demande de rendez-vous (entretien)
- La formule de politesse

Elle est utilisée comme dans toutes les lettres administratives pour clôturer la lettre et
formuler ses respects pour le lecteur.

- La signature
- Les pièces jointes ou les annexes (Le CV, les diplômes et les attestations en général)

17
5. Les recommandations pour réussir votre lettre de motivation
Pour réussir la rédaction de votre lettre de motivation il est recommandé :

- De choisir une page de format A4, sans lignes sans quadrillages,


- D’écrire votre lettre sur ordinateur (Word) sauf en cas de précision de rédiger de façon
manuscrite
- Optez pour un style essentiellement neutre
- Utilisez des paragraphes clairs et concis (une idée principale, un paragraphe)
- Ne soyez ni trop modeste ni trop prétentieux ; sachez vous vendre sans être pédant
- Soyez positif et utilisez des phrases positives
- Faites attention aux fautes d’orthographe, aux abréviations incompréhensibles (évitez
les abréviations si possible) et les répétitions creuses

6. Les erreurs à éviter


- Evitez d’écrire au verso de la feuille
- L’usage du conditionnel
- Un usage exagéré du pronom personnel « je »
- Etalez vos problèmes et adoptez un ton pathétique
- Accusez votre ancien employeur, etc.

7. Exemple d’une lettre de motivation

18
Adama Traoré,

Technicien de vente

Bamako – Quartier du Fleuve – Rue 25, Porte : 75

Tél. :76 00 00 00

Mail : [email protected]

SOCIETE Mali-Lait SA

A l’attention de Monsieur Sidi Cissé,

Responsable des Ressources Humaines

Bamako – Zone industrielle

Bamako, le 21 mai 2020

Objet : En réponse de votre annonce parue dans l’Essor du 20 mai 2018 pour le poste de chef des
ventes

Vos références : 113/05AB

Monsieur,

Votre annonce citée en référence a beaucoup suscité mon attention d’autant plus que je suis très
passionné par le secteur de la vente et de la distribution de façon générale. C’est pourquoi, souhaitant
rejoindre une société commerciale dynamique en pleine expansion et la vente de produits alimentaires
m’intéressant particulièrement, je vous propose mes services pour le poste de “Chef des Ventes”.

En effet, je dispose d’une expérience professionnelle de cinq années dans le secteur des produits
alimentaires, je peux donc mettre à profit mes compétences acquises ainsi que mes qualités
personnelles. Mon sens de l’organisation, ma capacité de motiver et de diriger une équipe, mon sens
des responsabilités et ma conscience professionnelle sont des atouts dont j’ai fait preuve dans le cadre

19
de mon dernier emploi et qui me laissent supposer que je suis la personne idéale pour le poste que
vous proposez.

Disponible avec effet immédiat, je vous remercie de m’accorder un entretien à votre meilleure
convenance afin de développer avec vous les différents points en vue d’une future collaboration.

Dans l’attente d’une réponse favorable, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’assurance de mes salutations
distinguées.

Signature

Annexe : Curriculum Vitae (CV)

Copies certifiées de mes diplômes

III. Le compte rendu (CR)

1. Qu’est-ce que le compte rendu ?


D’une façon générale, le compte rendu peut être défini comme un écrit à usage administratif
qui sert essentiellement à rendre compte d’un évènement, d’une situation précise, d’une
négociation, d’un document, d’une manifestation, d’une mission d’ordre professionnel. C’est
avant tout un témoignage succinct, synthétisé, pour décrire objectivement et sans parti pris
un évènement auquel l’auteur à participer, dans le but d’informer et de servir de témoignage à
ceux qui étaient absents.

Pour sa réussite, le Compte Rendu se veut impartial, neutre, complet et synthétique. Son
auteur ne peut pas se permettre d’omettre des informations essentielles ni de les transformer,
il doit réaliser un document précis, détaillé et chronologique des faits qu’il rapporte. Il est du
domaine de la communication informative, le point de vue de l’auteur ne compte pas. En plus,
c’est un document interne à caractère descriptif pour laisser des traces d’une activité
professionnelle.

Le compte rendu remplit principalement trois (3) fonctions :

 informer sur le déroulement des faits;


 laisser une trace pour un usage administratif;
 faciliter une exploitation future des informations tirées de ces faits.

20
« Pour remplir ses fonctions, il doit être clair, soigné, précis, concis et fidèle à la réalité.
C’est-à-dire qu’il rend compte, comme son nom l’indique, en toute neutralité, sans aucun
commentaire, ni analyse, ni proposition émanant du rédacteur. » (Brahic, 2008).

2. Objectifs et contexte de rédaction d’un CR


De façon générale, le Compte Rendu peut découler d’une volonté du rédacteur ou d’un
directif donné par la hiérarchie. Dans les faits, la source du document n’a pas beaucoup
d’incidence sur son contenu et sa structure. Ses principaux objectifs sont :

 rendre compte à un supérieur hiérarchique ;


 laisser une trace écrite pour un usage administratif interne.

Il faut rappeler que la rédaction d’un Compte Rendu peut également découler d’une
disposition légale ou réglementaire.

Exemple : Dans le processus de la création d’une association ou d’une coopérative au Mali.

3. Les différentes parties (les différentes étapes) d’un compte rendu


Le compte rendu n’est soumis à aucune règle de forme particulière. Toutefois, comme la
plupart des documents administratifs, il comporte :

- le timbre du service rédacteur ;


- le titre du compte rendu suivi de la désignation de l’activité présentée et
éventuellement du nom et de la qualité du rédacteur ;
- le texte du compte rendu suivant un plan précis et aéré;
- introduction – brève précision sur les circonstances de la question présentée, les motifs
du compte rendu ou l’objectif de la mission ;
- développement – qui doit suivre la chronologie des faits, événements à relater;
- Conclusion qui souligne les engagements et décisions prises, les conséquences de
l’accident ou de l’évènement relaté, la date de la prochaine réunion, etc.
- la signature du rédacteur.

4. Quelques types de compte rendu


Naturellement les comptes rendus couvrent des réalités différentes, c’est pourquoi il existe un
grand nombre de types de compte rendu en fonction des circonstances et des évènements
relatés. Nous pouvons distinguer entre autres :

4.1. Le compte rendu d’événement ou d’accident:

21
Il s’impose dans le cas d’un événement, d’un accident de personne, de véhicule ou de
machine. Il a pour objectif de situer les responsabilités, mais aussi d’établir les liens ou
l’absence de liens entre l’accident et le service. La précision et l’exactitude revêtent une
importance capitale et fait ressortir les points suivants :

- le titre accompagné de la nature suivi de la date, la marque du véhicule et le numéro


d’immatriculation ;
- le contenu qui doit ressortir :
o les circonstances de l’accident (date, lieu, heure) ;
o La nature de l’accident (de circulation, de travail, etc.) ;
o l’identité des victimes, leurs âges et leurs professions ;
o les conséquences (blessures apparentes, soins apportés, etc.) ;
o des témoins s’il y’en a eu, leur identité et leur propos ;
o mention du constat de la police ou gendarmerie (en pièce jointe ou un résumé
de son contenu);
o signature du rédacteur.
Exemples :

La description d’un incident de travail, relation d’un différend avec un client, témoignage sur
un accident, avis qu’un fournisseur ne respecte pas une date de livraison, etc. sont des
exemples illustrant d’événements ou des cas d’accidents.

4.2. Le compte rendu de mission ou d’activité


Il a pour but de rendre compte d’une action accomplie par son auteur, seul ou en groupe :
(inspections, contrôle de tâche, les démarches de mise en place d’un projet, visite technique,
etc.). Il peut prendre la forme d’une lettre.

En cas d’une longue mission faite de plusieurs étapes, il est possible de procéder à des
comptes rendus successifs spécifiques à chaque étape de la mission. Toutefois, dans ce cas
précis il est important de réaliser un rapport de synthèse à la fin de la mission qui sera
sanctionné par les conclusions personnelles du chef de mission.

4.3. Le compte rendu de réunion


Un compte-rendu de réunion est la retranscription du contenu de propos tenus, lors d’une
réunion, d’une rencontre de travail, entre des personnes rassemblées provisoirement pour
présenter des bilans ou discuter des besoins, problèmes, des dysfonctionnements. Dans ces

22
derniers cas, il s’agit de déterminer à plusieurs les solutions et les actions susceptibles d’être
menées pour les mettre en place. Le texte du compte rendu, sorte de contrat officieux entre les
participants, fige et enregistre à un instant T les engagements de chacun. Il est rédigé pour
conserver une trace écrite des sujets abordés, des points de vue exprimés par les différents
participants et les décisions prises.

Il est soumis aux mêmes conditions que les deux autres (précisions, exactitude, objectivité).
En plus des éléments d’identification (timbre, date, lieu), il fera mention de l’ordre du jour,
des personnes présentes (s’ils sont très nombreux, mieux vaut ajouter la liste en pièce jointe)
des absents, mais aussi du secrétaire de séance. Il se conclu par une formule donnant l’heure
de levée de séance, la date de la réunion prochaine suivi de la date de rédaction et de la
signature du rédacteur.

4.4. Le compte rendu d’un document :


CR d’une publication technique, intéressant l’activité d’un département, d’un atelier
(fréquente dans les services de documentation et dans les bureaux d’études), CR d’un
ensemble de correspondances (utilisation dans les directions, les services comptables,
administratifs ou contentieux et le CR d’articles de journaux et périodiques concernant un
produit de l’entreprise (ce qu’on appelle « revue de presse », dans les services commerciaux
et dans les services de publicité.

4.5. Exemple d’un Compte Rendu de réunion

23
COMPTE RENDU DE LA 3ème REUNION TRIMESTRIELLE 2019
DE SUIVI DU PROGRAMME

Lieu : Salle de réunion du Bureau ABC/Mali

Date : 11/12/2019

Ordre du jour : Le bilan 2018 des activités des projets


Le plan de travail pour l’année 2019
Le plan d’achat pour l’année 2019

Participants : tout le personnel du bureau central de Bamako

1. Mot de bienvenu
Les mots d’ouverture ont été prononcés par M. Traoré, Assistant du Représentant, Chargé
de Programme. Il a souhaité un bon retour de mission au Représentant et la bienvenue à
tous les participants de la réunion. Cette réunion coïncidant avec la fin de l’année, son objet
sera alors de faire le point sur ce qui a été réalisé et ce qui reste à faire, identifier ce qui se
déroule normalement et ce qui est en retard afin de trouver ensemble une manière de les
accélérer.

Il a souligné la bonne collaboration qui a existé entre les différentes composantes du Bureau
ainsi que la bonne dynamique du management qui a su impulser les élans et les rythmes
nécessaires. Il a expliqué que le parcours n’a pas été de tout repos, notamment en ce qui
concerne les marchés, mais que les difficultés rencontrées seront justement mises à profit

24
comme enseignements pour bien gérer celles à venir en 2019. Une de ces leçons est qu’il
faut être suffisamment proactif sur les différents segments du processus des marchés afin
que l’Unité des Achats, qui est en sous nombre d’effectif, puisse être plus efficace à les
accompagner.

Il a informé que le Bureau a d’une part connu un certain nombre de départ d’effectif qui
reste à combler, et que d’autres parts des mesures avaient été prises pour renforcer
certaines unités.

Il a salué l’implication personnelle du Représentant sur certains dossiers pour leur permettre
d’avancer, dont ceux des marchés.

Il a également souligné et salué les efforts de l’Administration pour tenir les échéances de
traitement des multiples missions qui ont eu lieu dans les délais impartis.

Il a terminé en exhortant tout le monde à plus d’engagement autour de la mission commune


qui est celle d’ABC et remercié chacun pour sa disponibilité et d’avoir fait le déplacement.

2. Bilan 2018 des activités des projets et perspectives


L’état d’avancement et les perspectives de 23 projets a été fait. Il ressort que la plupart des
projets se déroulent normalement. Quelques-uns ont fait état de quelques difficultés qui ont
été discutées et fait l’objet de recommandations ou d’orientations.

3. diverses informations ont été données aux participants

Le représentant a informé qu’il a récemment participé au comité de pilotage du projet


d’élimination des produits obsolètes pour l’Afrique de l’Ouest qui devait s’achever en mars
2020 a bénéficié d’une prorogation de deux ans.

Au terme des échanges, l’ABC et le CDA ont remercié les participants pour leur assiduité et
ont souligné la qualité des discussions et leur nature participative.

Le représentant a rappelé que des questions de fonds ont été soulevées et seront
approfondies lors de la retraite, et il a demandé à ceux qui les ont soulevés de les tenir en
réserve pour ce faire. Il a été rappelé que le projet 804 est très important pour l’ABC et pour
le bailleur, mais n’a pas été présenté. Il faudra que cela soit fait à la retraite.

4. Le plan d’achat pour l’année 2019


A sa demande, le chargé de l’Unité d’Achat a rappelé à tous les coordinateurs de projets de
préparer les plans d’achat de 2020 et de les centraliser auprès de Michel. La question des
plans d’achat a été identifiée comme une faiblesse par l’audit 2019 et il est recommandé de
corriger cela.

La séance a été levée à 17H45.

25
Secrétaire de séance :
Signature

IV. Le Procès-Verbal

1. Définition :
Le procès-verbal peut être défini comme une forme de compte-rendu relatant les débats d’une
assemblée ou d’une réunion. Sa particularité par rapport à ce dernier est qu’il s’agit d’un
document solennel destiné à faire foi dans l’administration jusqu’à preuve du contraire.

Le PV, rédigé par le secrétaire de l’assemblée qui doit observer l’ordre chronologique du
déroulement de la réunion et de respecter fidèlement ce qui s’y est dit. Il comprend, tout
comme le compte-rendu, une phase préparatoire qui est la prise de note au cours des échanges
et une phase de rédaction qui consiste à mettre en forme les notes prises.

2. Types de Procès-verbaux
Nous distinguons :

2.1. Le procès-verbal proprement dit ou procès-verbal judiciaire

Rédigé seul par une autorité habilitée à cet effet pour relater de ce qu’elle a fait, entendu dans
l’exercice de ses fonctions. Il est en général écrit par des agents assermentés : magistrat,
officier de police judiciaire, gendarme, douaniers, etc. C’est donc un acte authentique destiné
à servir de preuve.

26
2.2. Les procès-verbaux administratifs

Ils sont de plusieurs ordres, dressés par un agent de l’administration à l’occasion de certains
événements, ou circonstances. Ce qui nous intéresse le plus ici concerne la vie interne du
service : la passation de service.

2.3. Le procès-verbal de réunion

Le procès-verbal de réunion est tenu essentiellement à des réunions à caractère statutaire


(assemblées, les commissions institutionnalisées) à l’issu desquelles des décisions importantes
sont prises. C’est un document unifier faisant part d’un document officiel, partager mais aussi
approuver par tous les participants.

3. Présentation d’un procès-verbal de réunion :


3.1. L’en-tête

- nom de la collectivité dont les débats sont rapportés

- lieu, date, heure de la réunion

- objet du débat (ou ordre du jour)

- nom et qualité du président de la séance, du ou des secrétaires

- Enumération des participants, des excusés, des absents. Si l’assemblée est nombreuse,
indication du nombre des membres présents ou représenter

- mention des personnalités assistants aux travaux.

3.2. Le corps

Rédigé par le secrétaire le procès-verbal contient le résumé des interventions individuelles


dans la suite chronologique rigoureuse de la discussion, même si parfois celle-ci est confuse
ou s’égare. Les décisions prises et les textes approuvés y figurent avec la précision des points
soulignés et les personnes qui les ont approuvés ou pas et les personnes neutres. C’est le
même cas pour un vote).

3.3. La signature
Contrairement au Compte Rendu, le Procès-Verbal est signé par toutes les parties concernées
par son contenu. Dans une réunion, c’est l’ensemble des participants qui apposent leur
signature sur le document ; lors d’une négociation, les représentants des parties en discussion

27
signent le document ; et lors d’un accident ou d’un incident, toutes les personnes mentionnées
doivent émarger le document.

3.4. Exemple d’un Procès-Verbal de réunion

Conseil Municipal de la Ville de Montpellier

Procès-verbal de la séance ordinaire du mercredi 6 février 2019

Convoqué le mercredi 30 janvier 2019, le Conseil municipal de la Ville de Montpellier s'est


réuni en Salle du Conseil, le mercredi 6 février 2019 à 18h00, sous la présidence de Monsieur
le Maire, Philippe SAUREL.

Présents : Fabien ABERT, Lorraine ACQUIER, Luc ALBERNHE, Rémi ASSIE, Sophia
AYACHE, Guy BARRAL, Valérie BARTHAS-ORSAL, Maud BODKIN, Sabria
BOUALLAGA, Daniel BOULET, Nancy CANAUD, Gérard CASTRE, Mylène CHARDES,
Robert COTTE, Christophe COUR, Jean-Luc COUSQUER, Perla DANAN, Titina
DASYLVA, Cédric DE SAINT JOUAN, Henri de VERBIZIER, Michaël DELAFOSSE,
Véronique DEMON, Jacques DOMERGUE, Michèle DRAYFITOUSSI, Christian
DUMONT, Abdi EL KANDOUSSI, Julie FRÊCHE, Vincent HALUSKA, Stéphanie
JANNIN, Sonia KERANGUEVEN, Pascal KRZYZANSKI, Gérard LANNELONGUE, Alex
LARUE, Max LEVITA, Chantal LEVY-RAMEAU, Henri MAILLET, Mustapha
MAJDOUL, Chantal MARION, Isabelle MARSALA, Hervé MARTIN, Dominique
MARTIN-PRIVAT, JeanPierre MOURE.

28
M. le Maire : Veuillez prendre place. Nous allons démarrer ce Conseil municipal de la Ville
de Montpellier du 6 février 2019. Nous allons attendre deux minutes avant de faire l’appel et
d’attaquer l’ordre du jour. Je voudrais saluer pour leur présence Monsieur Yves EUZET,
Président des Vignerons du Pic et ancien Président des Grés de Montpellier, Monsieur
Thomas BONDU, directeur général et œnologue des Vignerons du Pic et Monsieur Frédéric
MOULIN, vigneron et administrateur des Vignerons du Pic. Pourquoi sont-ils présents
aujourd’hui ? Parce qu’avec les Compagnons de Maguelone, la Chambre d’agriculture de
l’Hérault, ils ont obtenu, lors du dernier salon Millésime bio 2019, une médaille d’argent pour
un vin 100 % Montpellier ; ce qui est une première historique. Je leur ai donc demandé de
venir le présenter au Conseil municipal. Je crois que Montpellier et la viticulture, c’est une
longue histoire. Celle-ci est très belle et elle vient parfaitement illustrer la place de
Montpellier dans le monde viticole.

[Applaudissements]

Yves EUZET : Bonsoir Mesdames et Messieurs. Je suis Yves EUZET, Président des
Vignerons du Pic. De 2010 à 2014, j’étais Président des Grés de Montpellier. Pendant cette
période, en collaboration avec vos collaborateurs à savoir Monsieur LOPEZ, Monsieur
Bernard DEVAU, Monsieur Patrick BERGER, nous avons mis en place une structure qui a
permis l’élaboration de ce produit. Nous avons aussi, grâce à ces personnes, mis en place la
Balade des Grés de Montpellier. Avec elles, nous avons réalisé la bouteille syndicale des Grés
de Montpellier. C’est une jolie aventure et il fallait la conclure parce que vous avez au Mas
Nouguier, des terres à l’identique du terroir de La Méjanelle. Avec mes relations au niveau de
l’INAO [Institut National des Appellations Origines], très rapidement, vos terres sont
devenues Grés de Montpellier. C’est pour cette raison, qu’aujourd’hui, Thomas BONDU va
vous présenter ce produit bio Grés de Montpellier.

Thomas BONDU : Bonsoir à tous. Merci de nous donner l’opportunité de présenter notre vin.
C’est une véritable fierté de pouvoir le faire au sein du Conseil municipal de la Ville de
Montpellier en sachant que c’est le produit issu des vignes du Mas Nouguier avec qui nous
travaillons de manière très étroite depuis maintenant presque sept ans voire un peu plus. Cette
cuvée est le fruit de la collaboration étroite, comme Monsieur SAUREL le soulignait, avec les
ouvriers du CAT de Villeneuve-lès-Maguelone, les vignerons chez nous et nos équipes en
interne. Nous sommes très heureux d’avoir eu cette récompense, il y a 15 jours, au sein du
Millésime bio avec cette nouvelle médaille. C’est la petite pierre à l’édifice que construit

29
Montpellier chaque année. J’ai appris par voie de presse que la Ville de Montpellier avait
accumulé un 4/4 au niveau du label des Villes actives et sportives. On vient donc apporter une
petite pierre supplémentaire à l’édifice ; une petite bonne nouvelle en démarrage de ce
Conseil municipal.

M. le Maire : C’est pour les sportifs.

Thomas BONDU : C’est un assemblage de syrah grenache. Pour ceux qui connaissent le Mas
Nouguier, tout en haut de la Coulée Verte, vous avez des premières vignes attenantes au
bâtiment. En bas, vous avez des merlots et des cabernets. Là, on parle des vignes qui sont sur
le dessus à proximité des premières résidences. Cette cuvée vient des quelques vignes qui
touchent le Mas. Nous l’avons travaillée et vinifiée sur Assas. Ensuite, nous avons un élevage
de 12 mois qui lui permet de s’arrondir. On a une superbe maturité. On a pu vendanger quand
on veut. C’est un travail que nous faisons en lien avec la Ville de Montpellier afin de pouvoir
vendanger quand on le souhaite en sachant qu’il y a tout de même des impératifs et quelques
contraintes par rapport à la proximité des résidents. Mais, cela se passe super bien.
Aujourd’hui, nous pouvons présenter ce vin. Nous avons pris un plaisir fou à sortir cette
première cuvée bio 100 % Montpellier. Avoir cette petite récompense est vraiment une
satisfaction pour nous et de vous la faire partager en est encore une autre. Je vous remercie.

[Applaudissements]

M. le Maire : Merci beaucoup.

Maud BODKIN procède à l’appel

Adoption de l’ordre du jour

M. le Maire : Merci Mademoiselle BODKIN. Le quorum est atteint, nous pouvons donc
valablement délibérer. Je vous propose, dans un premier temps, une modification de l’ordre
du jour qui se voit retirer l’affaire 14 (« Convention pluriannuelle pour la prévention
spécialisée sur le territoire montpelliérain 2019/2021 » qui est en cours de finalisation avec le
Département de l’Hérault) qui sera présentée lors d’un Conseil ultérieur, et l’affaire 32 («
ZAT 2019 – Convention de partenariat avec l’Établissement public de coopération culturelle
Montpellier Contemporain ») qui sera également proposée lors d’un Conseil municipal
ultérieur.

30
Qui demande des précisions sur la modification de l’ordre du jour qui comporte 64 affaires ?
Je mets aux voix.

À l'issue d'un vote à main levée, l’ordre du jour est adopté à l'unanimité.

Pour : 56 voix

Contre : 0

Abstention : 0

Tableau comparative entre le CR, le PV et le rapport

Document
Compte Rendu Procès-Verbal Rapport

Critères

Du subordonné au Du subordonné au Du subordonné au supérieur


supérieur hiérarchique, supérieur hiérarchique, hiérarchique, peut être consulté
Destinataire s’adresse, pour information, s’adresse, pour pour information ou pour action
aux participants information, aux
participants

A propos de réunion, débat, visite, stage, Débats, faits étude, problème, accident,
quoi accident, fait, activité stage, projet, réalisation

Objectifs Témoigner Attester Etudier et proposer des


solutions

Aptitudes Neutralité et exactitude Neutralité et exactitude Objectivité, exactitude et


compétence sur le sujet

Plan Sténographique, analytique Sténographique ou Chronologique ou


ou synoptique analytique topographique ou mixte

31
Contenu Descriptif Descriptif Descriptif + analyse +
propositions

Introduction Pas nécessaire Pas nécessaire Situation de l’objet +


explicitation de l’objet +
annonce du plan adopté

Conclusion Pas nécessaire Pas nécessaire récapitule les propositions


issues de l’analyse

Style Personnel ou impersonnel Impersonnel Impersonnel

Temps des Présent Présent Présent + Conditionnel


verbes

Signature Du rédacteur De tous les participants Du rédacteur

CHAPITRE 3 : Animation de réunion et Entretien d’embauche

I. ANIMATION DE REUNION

1. Définition de la réunion
La réunion consiste à rassembler des gens autour d’une question, pour les informer ensemble au
même moment. Elle fait appel à un travail de groupe dont l’objectif est de faire réagir, de requérir les
avis, les opinions, les points de vue. Ainsi définie, la réunion est donc l’apanage des entreprises, des
familles, des membres d’un club, d’une association etc. quel que soit le type de réunion, le groupe
fonctionne de la même manière.

La réunion qui nous intéresse ici est celle qui consiste à un travail de groupe ou en groupe.
Connaître le fonctionnement du groupe est donc utile dans l’entreprise, dans l’administration mais
aussi dans la vie de tous les jours.

2. Qu’est- ce qu’un groupe

32
Pour qu’on puisse parler de groupe, il faut que les individus réunis aient une réalité commune,
un objectif commun, une appartenance, une reconnaissance directe des uns par rapport aux autres.
Selon Georges Gurvitch : « Le groupe est une unité collective réelle mais partielle, directement
observable et fondée sur des attitudes collectives continues et actives, ayant une œuvre commune à
accomplir, unités d’attitudes, d’œuvre et de conduites qui constitue un cadre structurable, tendant
vers une cohésion relative des manifestations de la sociabilité.  2»

Le groupe ainsi défini a donc une structure intrinsèque. En plus de l’intérêt commun, la satisfaction
de besoins, il fournit à tout individu les principaux points de référence auxquels il développe l’image
qu’il a de lui-même dans le monde ou dans son environnement. Les comportements, les croyances, les
valeurs de l’individu puisent leurs racines dans les groupes auxquels ils appartiennent.

Exemple :

Un contingent militaire sur le front de la bataille, l’appartenance à un groupe de camaraderie renforce


l’entraide, la solidarité et les motivations plus que la tactique de la guerre, le niveau d’encadrement.

Le groupe a une influence sur l’individu tout comme celui-ci a une influence sur la vie du groupe,
d’où le caractère référentiel. Dans un groupe, les individus réfléchissent différemment que pris de
façon isolée.

Exemple :

L’expérience d’Asch.

3. Quelques caractéristiques du groupe


Pour qu’on puisse parler de groupe, certains éléments sont indispensables. Ces éléments sont entre
autre :

 les objectifs : ce sont en général les centres d’intérêt, les problèmes, les tâches qui
constituent l’élément fédérateur des individus. C’est la raison d’existence initiale ;
 les normes : c’est l’établissement des règles de fonctionnement ; des valeurs auxquelles
chacun adhère, dans laquelle il se reconnaît ;
 les relations collectives : le groupe réagit collectivement aux évènements, à
l’environnement hostile ;
 des comportements affectifs : les individus mis ensembles nouent des rapports de
sympathie, antipathie entre eux ;

2
G. GURVITCH, Traité de sociologie. Paris, P.U.F., 1967, p. 187.

33
 le chef : pour assurer le respect des normes et l’atteinte des objectifs, il faut une personne
en charge de cette mission. Nous l’appelons ici le chef qui ne sera forcément pas le leader.

Pour la réussite de la communication de groupe ou dans le groupe, il faut tenir compte des
éléments ci-après :

- L’âge du groupe : l’âge moyen d’un groupe est de dix (10) ans, il donne souvent au
groupe sa force et son intérêt. Il faut donc réunir des participants qui vont oser ce qu’ils
n’oseront pas seul ;
- La situation socioculturelle du groupe : cela fait recours à la mentalité en tenant
compte de us et coutumes ;
- L’homogénéité : qui consiste à rassembler les participants qui ont sensiblement les
mêmes profils ;
- L’hétérogénéité : qui tient compte de la différence (en terme de vécu, de culture, de
connaissance) des participants.

4. Quelques types de réunion


Les cas de réunions qui nous intéressent sont celles centrées sur la tâche qui est par essence
l’apanage des administrations, des organisations etc. Ces réunions demandent une préparation
mais exigent aussi un savoir-faire de la part de l’animateur.

On peut donc identifier des typologies de réunions qui se présentent ci-après :

 la réunion de discussion : axée sur « le partage du savoir » à travers l’échange ;


 la réunion d’information :
Elle peut être descendante ou ascendante basée sur « le faire savoir » dont l’objectif est de
faire passer ou de transmettre une ou des informations ;

 la réunion de formation :
Elle priorise « le savoir-faire » qui s’observe entre le partage d’une connaissance, expérience
et l’acquisition de ce savoir dans le but d’un renforcement ;

 la réunion de résolution de problème :


« Le pouvoir faire » est l’objectif recherché dans la résolution du problème et la finalité, c’est
une prise de décision avec un plan d’action concret ;

34
 la réunion de créativité :
Naturellement il peut y avoir un peu des autres dans chacune d’elles. Une réunion de
formation, c’est aussi de l’information ; résoudre un problème demande aussi de la créativité.

5. Préparer une réunion


L’objectif de la communication, c’est bien exercer de l’influence sur l’auditoire, avoir un
impact sur le comportement des personnes. Pour ce faire, les messages doivent être bien
structurés de façon à ce que les idées soient valorisées.

Toute réunion quel que soit le type doit faire l’objet d’une préparation de la part de celui qui
aura en charge de l’animer. Cette préparation lui permettra de cerner deux composantes
essentielles : l’objet et l’objectif de la réunion.

- l’objet : Il a trait à ce sur quoi porte la réunion, mais aussi sa portée. Il y a toujours
une situation qui est à la base de la réunion, c’est ce qui justifie sa tenue ou la raison
de mettre ensemble les gens ;
- l’objectif : c’est à quoi la réunion vise. Il sert de canal pour l’aboutissement et
atteindre un résultat.

6. Animation de réunion
Animer sa réunion ou un débat c’est selon J-C Martin : « conduire, mener, diriger,
manager...3 » Pour pouvoir mener une réunion, il est indispensable de maitriser les techniques
d’expressions orales. La finalité de ces techniques, c’est de développer son aisance
relationnelle en toute circonstance et gagner en efficacité dans sa communication.

L’animation d’une réunion doit faire cohabiter deux attitudes opposées :

- être garant de la bonne marche du groupe au travail, mais aussi veuiller aux respects
des normes.
- l’ouverture pour favoriser l’ambiance, les bonnes relations qui sont des facteurs clés à
la réussite de la réunion.

6.1. Rôles et responsabilités de l’animateur

3
Jean Claude, MARTIN, Le guide de la communication. Allemagne, Marabout, 2013,
p.380.

35
L’animateur n’est pas obligatoirement le chef (il est recommandé de prendre un membre du
groupe, non un supérieur hiérarchique)

L’animateur est le responsable du déroulement d’une réunion. Il décide du fond et de la forme ; il se


rassure de la participation de tous et gère les situations délicates.

Pour ce faire, il doit faire autorité, cela implique la gestion du temps, les échanges, suscité de l’intérêt
et attirer l’attention. L’orateur doit également développer la conscience de la situation (maitrise
contextuel du sujet) il doit aussi être un acteur dans les révélations et non être passif00, en exprimant
ses idées. Tout cela se résume à son rôle de diriger, réguler, mais aussi de production.

6.1.1. Les différents types d’animation


 L’animation doctorale
 Directive
 Participative (maïeutique de Socrate)
 Laisser-faire
6.1.2. La disposition de la salle lors d’une réunion
 Salle sans préparation
 disposition doctorale
 disposition circulaire
 disposition en U
 disposition confrontation (négociation)

6.1.3. Les qualités d’un animateur


1. Etre en règle avec soi-même : Pour maitriser les règles d’expressions, l’individu doit
être en règle avec lui-même, c’est-à-dire, identifier son style à l’orale.
2. Avoir confiance en soi-même : les bonnes opinions de soi, être optimiste, être
persuasif, ne pas avoir de doute sur votre personne.
3. Etre cohérent dans ce que vous dite : ne pas tergiverser,
4. la voie doit être imposante ; une voie rassurer,
5. Le regard doit être important, le regard est expressif est aussi un plus pour renforcer
l’expression orale et marque la présence.
6. La posture donne un poids et donne plus de crédit à l’orateur.
7. Susciter de l’intérêt et attirer l’attention :

36
Il faut savoir à qui on s’adresse, quel est son intérêt, quels sont set problème, ses préférences. Elle
consiste à savoir l’intérêt du récepteur pour la capter la séduire. L’orateur doit également développer la
conscience de la situation (maitrise contextuel du sujet) il doit aussi acteur dans les révélations et non
être passif, en exprimant ses idées.

8. Développer son autorité naturelle dans la communication, savoir se faire


remarquer.
9. Développer l’impact de ses messages
10. Développer le sens de la repartie : avoir une réponse adéquate à une question
adéquate au moment opportun.

3.2.3. Conseils pratiques pour la tenue d’une communication orale

La communication orale obéit à des principes organisationnelles qui demande la prise en compte
de :

- la temporalité ;
- la précision de l’objet, et des objectifs : le pourquoi;
- la préparation des outils adéquats pour la communication ;
- la mise en place (disposition du lieu où a lieu la communication) et les conditions
propices à l’interaction ;
- l’établissement de condition qui puisse permettre à tous les membres de partager les
mêmes valeurs et contribuer.
- Assurance de la bonne communication parmi les membres.
6.1.4. La typologie des participants
 Le prof
 Le grincheux
 Le simplet
 Le timide
 Joyeux
 Le bavard
 Le collaborateur
 L’agressif
 Le dormeur
 Le sage

37
II. Entretien d’embauche

Voir l’exposé sur l’entretien d’embauche

CHAPITRE 4 : METHODOLOGIE DE REDACTION DU MEMOIRE


ET DU RAPPORT DE FIN D’ETUDES

INTRODUCTION

Il est de tradition dans les instituts universitaires, dans les grandes écoles et dans certains
organismes de formation que les étudiants rédigent un rapport. Le choix du sujet pour la
plupart des cas dépend de l’intérêt et des orientations futures de l’étudiant et en concomitance
avec sa spécialité. Cet exercice effectué en dehors des structure de formation, dans des
services, société, organismes etc. ; au cours duquel l’étudiant ne se borne pas seulement à un
travail de description (décrire le fonctionnement du service de stage, les activités qu’il a
exercé ou auxquelles il a pris part), mais c’est plutôt un passage qui lui donne l’occasion de

38
confronter ses connaissances théoriques aux réalités concrètes de la vie active tout en lui
permettant d’avoir un esprit critique.

Ce travail est réalisé sous la supervision d’un encadreur avec qui, l’étudiant doit travailler
pendant la période du rapport. Ce dernier n’est en aucun cas co-auteur de rédaction, il a pour
tâche de vous orienter, de vous donner des pistes de réflexion.

1. LE MEMOIRE
La notion de «mémoire» renvoie à plusieurs réalités distinctes. Un mémoire peut être
le document élaboré par un avocat à l’intention d'un tribunal. II désigne également un
rapport établi par une administration, sur un sujet donné,  dans le cadre d'un processus de
décision4. Le mot « mémoire  » a désigné au XIIe siècle un texte explicatif avant de devenir
plus tard un écrit argumentatif. Au XIX e siècle elle prend le sens d’analyse et d’étude de
sujet philosophique, scientifiques, sociologiques etc. pour acquérir au XXe siècle le statut de
travail universitaire.

Pour notre cas, c'est un document allant de quarante à deux cents pages (ou plus) réalisé dans
le cadre d'un processus de formation par une ou plusieurs personnes, sur un sujet proche du
champ d'étude choisi et dans une perspective qui s'efforce de tenir compte des régies de
l’activité scientifique. Il faut donc retenir que le mémoire est témoin du temps c’est-à-dire la
photographie sur un sujet à une période bien déterminée. C’est une somme d’expérience, de
connaissance produit sur un sujet donné à une époque donnée.

1.1. Quelques types de mémoires


La plupart des mémoires se rattachent à l'un des trois types que nous allons succinctement
présenter.

- Le mémoire-compilation
L'étudiant choisit un thème d'étude, il rassemble l'essentiel de la littérature qui traite de la
question, il l’analyse et en fait une présentation critique. Son effort consiste à montrer sa
capacité de compréhension des travaux déjà réalisés, sa perception des divers points de vue et
son art d'exposer l’état du débat, le cas échéant, en exprimant une position personnelle.

4
Jean-Pierre Fragniere, Comment Réussir un mémoire : Choisir son sujet, Gérer son temps, Savoir rédiger

39
- Le mémoire-recherche
II aborde l’étude d'un thème neuf ou peu exploré. II implique une démarche d'observation
substantielle, souvent une étude empirique. L'étudiant doit « aller sur le terrain ».

- Le mémoire-analyse d'expérience
II est en particulier, fréquent dans le cadre des formations professionnelles supérieures, lorsque les
étudiants ont effectué des stages ou ont déjà exercé une activité professionnelle. II met l’accent sur la
présentation d'une expérience, son analyse, souvent la comparaison avec d'autres activités similaires.
Souvent, il débouche sur l'élaboration de propositions permettant de poursuivre, voire de réorienter des
actions.

Faut-il préciser que ces trois types de mémoires sont légitimes, qu'ils ont leur propre logique
interne et qu'ils peuvent constituer d'excellents lieux de formation (dans cette perspective, ils
ont tous des avantages et des limites).
Parmi ces trois types de mémoires, le troisième est celui qui nous concerne le plus du fait de
sa commodité avec le cadre de formation dispensée au l’niveau de l’ISA (Institut des Sciences
Appliquées). Ce type, nous allons l’appeler Mémoire de licence professionnelle ou rapport.

1.2. Le Mémoire de licence professionnelle ou rapport


Tout d’abord, il faut noter que le concept de ‘‘mémoire professionnel’’ est récent au Mali. Il
est né avec l’introduction du système LMD en 2010. Rédiger un mémoire de ce type est une
activité obligatoire pour tout étudiant ayant opté pour les études supérieures et
professionnelles. Sans nous inscrire à fournir des informations exhaustives sur ce type de
mémoire, il nous semble utile que les étudiants, à la lumière d’éléments ou indices, puisse
appréhender le sens de ce travail qu’on leur demande en fin de formation et qu’ils puisent
comprendre les étapes et les éléments constitutifs des différents partie de la rédaction de ce
document.

2. Méthodologies de recherche
De façon générale, la méthodologie de recherche renvoie aux différents procédés nécessaires pour la
bonne exécution d’un travail de recherche.

3.

40
2.1. Etapes de réalisation d’un mémoire
- choix de la thématique qui doit le reflet des aspirations futures de l’étudiant : qui se
fait en fonction de la spécialité de l’étudiant et de ses aspirations professionnelles,
- déterminer les moyens pour atteindre cet objectif (financiers, intellectuels etc.) ;
- planning qui vous permet d’organiser le travail ;
- la collecte des idées (données) ;
- plan de travail ;
- rédaction du travail qui consiste à organiser les idées en fonction du plan.

2.2. Présentation Matérielle du rapport ou mémoire


« Une belle femme perd tout son charme en étant mal habillé »
Le Travail Académique et Universitaire (TAU), au même titre que les rapports scientifiques
sont régis par les normes ISO (International standard Organisation) et AFNOR (Organisation
Française de Normalisation). Elles soumettent ces travaux à une certaines rigueurs dans la
présentation. Chaque élément de la présentation joue un rôle dans la structuration du
document.

II.2.1. Ordonnance du rapport de stage ou mémoire


Il s’agit de l’ensemble des éléments qui rendent dans la composition matérielle du rapport,
Mémoire. Pour cela, on retient quatre (4) grandes parties avec des subdivisions :
 les parties préliminaires ou début de fascicules ;
 le texte Principal ;
 l’appareil de référence ;
 les diverses tables et illustrations.

II.2.2. Les parties préliminaires ou début de fascicules


Elles peuvent aller jusqu’à huit (8) éléments donc 

- La page de couverture :
Elément extérieur du document qui en principe doit être en carton (papier dur situé entre 300
et 350 g/m2. Elle assure la protection matérielle du document et comporte un certain nombre
d’information qui se présentent comme suit :
1- le nom de l’université ou de l’établissement
2- le département, l’UFR ou la section

41
3- l’option de la formation (Spécialité)
4- le logo de l’établissement
5- le titre (Intitulé) du rapport ou mémoire
6- mention du diplôme concerné
7- prénoms et nom de l’auteur
8- prénoms et nom des encadreurs (son titre s’il y a lieu)
9- année de soutenance

Ces éléments doivent suivirent une certaines disposition sur la page de la couverture5.

- La page de Garde : C’est une feuille blanche sans mention (écriture) qui suit
directement la page de couverture.

- La page de faut Titre : elle ne concerne que le tire du rapport ou du mémoire reprise
sur une page entière (elle n’est pas obligatoire selon les traditions des universités).

- La page de titre : elle suit la page des faut titre et comporte toutes les éléments de la
page de couverture. C’est une reproduction de celle-ci.

- La dédicace : c’est un hommage qu’un auteur fait de sn son travail à une personne. A
la différence du remerciement, on dédie son rapport, son mémoire à une seule
personne. Au cas ou on décide de le faire aux parents, on écrira juste : A mes parent
pour…..
- Les remerciements :
une reconnaissance morale de toutes les personnes dont le travail a bénéficié
l’accompagnement, soutien. Ces personnes sont des collaborateurs, des parents, des amis etc.
Une page entière peut leur être consacrée.
- Sigles et abréviations ou acronymes
- Le sommaire :
le sommaire est un résumé de la table des matières avec lequel il ne doit pas être confondu.
Le sommaire fait ressortir les principaux titres et les démembrements (parties, Chapitres) avec
les numéros de page correspondants. Il faut noter qu’un rapport de moins de dix (10) pages de
ne nécessite pas de sommaire.

5
Pour plus de détails, référez-vous au document « Guide de l’étudiant » de proposé par l’ISA

42
- Le résumé
C’est l’aptitude que développe la pratique de la contraction. Dans la rédaction d’un document,
le résumé est une activité indispensable, formatrice et exige un effort d’attention de la part du
scripteur ou du locuteur. Il fait gagner du temps au destinataire tout en l’aidant à mieux
comprendre sans parcourir de façon exhaustive le document soumis à son appréciation. C’est
aussi dégager ce qui importe au destinataire, lui frayer un passage vers l’essentiel. En d’autre
terme, le résumé en tant qu’épreuve d’examen et de concours, constitue un test révélateur de
certaines qualités intellectuelles (compréhension, aptitude à analyser et à la synthèse, etc.) et
capacité à écrire avec fermeté.

II.2.3. Le texte courant 


Il comprend quatre parties : l’introduction, le corps du texte, la conclusion et la bibliographie
ou la référence Bibliographique.
- L’introduction
C’est par elle que commence le texte courant. Elle est obligatoire pour la thèse, le mémoire, le
rapport. Sa fonction est de baliser les contours du travail en captant l’attention du lecteur et
annoncer les étapes, les pistes qui feront objet dans les corps du texte (plan).

En d’autres termes, l’introduction du mémoire de licence professionnelle fait ressortir les


éléments ci-après :

o faire ressortir le problème à traiter (la problématique de la question) ;


o déterminer l’objectif ;
o formuler des hypothèses
o indiquer la spécificité du mémoire.
Il est à noter que la rédaction du mémoire ne commence pas directement par cette partie ;
même s’il arrive d’en formuler et qui sera provisoire jusqu’à ce que le travail prenne fin.

- Le corps du texte
C’est la partie la plus étendue du texte courant qui comporte les parties, les chapitres, les
subdivisions. Il constitue la part qui englobe l’argumentation, les analyses. Sans cette partie,
le mémoire n’existe pas.

43
Cette partie fait ressortir la Méthodologie qui vise à déceler les procédés et techniques de
collectes et l’analyse des données recueillis ou informations. C’est aussi le lieu de parler de
cadre théorique et pratique.

- La conclusion
Au même titre que l’introduction, elle occupe une place limitée dans le texte, sa
nécessité se situe au même degré que l’introduction. La conclusion récapitule le travail
(rappel des principaux point traités pour permettre au lecteur de conserver une vue nette et
globale du sujet, ou indique les perspectives future (en formulant des questions partant du
sujet traité, en suggérant des solutions, etc.)

- La bibliographie
L’ensemble des ouvrages, des documents qu’on a connaissance, qui ont trait à la thématique
du mémoire, mais non cité, dont la lecture est où serait enrichissante.

- La référence Bibliographique
L’ensemble des ouvrages lus et cités dans le texte. Il s’agit d’une liste exhaustive des toutes
les sources citées dans le corps du texte.

- L’infra-texte :
C’est l’ensemble constitué de type de note qui ponctue le texte et domicilié soit en bas de
page où en zone infra-paginale. Les éléments de l’infra-texte sont, pour la plupart des cas,
signalés par un chiffre arabe ou autre signe placé en exposant qui renvoie le lecteur soit à une
source utilisée, une explication, définition etc.
Ces signes, qu’ils soient numériques, alphabétiques ou conventionnels, sont appelés des « appels
des note » apparaissant de façon plus ou moins discrète dans le texte courant. Nous allons nous
appesantissons sur les notes de bas de page appelé encore référence ou renvois.

- Les notes de bas de pages ou renvois de bas de pages


Ces sont des informations renvoyant à des passages, extraits ou citation qui figure dans le texte
principale et faisant recours à un appel de note. A la différence de la note en bibliographie, la note de
bas de page précise exacte du document dont la citation est extraite.

II.2.4. Fin de fascicules :


Par fin de fascicule, on entend, des éléments addictifs qui viennent en appoint à la
compréhension du texte principale. Dans notre cas, c’est l’annexe qui nous intéresse le plus.
- Les annexes :

44
Ce sont des documents qui viennent en complément ou joints au texte principal à titre
explicatif et sans interrompe la logique interne de celui-ci. C’est également des sources dont
l’apport a été important dans la constitution du support (corps du texte). La position en annexe
de ces documents s’explique du fait  que leur méthode de production n’est pas conforme à
celui du texte principal et n’y peuvent pas être inséré.
Exemple de document en annexe :
Questionnaires, guides qui ont contribué à la collecte des informations, tableau ou schéma qui
contribue à la compréhension du conteste du travail ou sont destinés à faciliter la
compréhension du texte principal.
Au même titre que les débuts de fascicules, les fins de fascicules sont numérotées en signe
numérique romain. Les deux parties, malgré qu’elles soient séparées, suivent la même logique
de numérotation.

II.3. Mode de référencement ou présentation en note et en


bibliographie
Il existe deux modes de présentation des documents dans le domaine de la recherche qui sont :
les notes de bas de papes ou renvois, références et références bibliographiques. L’ensemble
suit un certain nombre de règles dans leur présentation. Il faut donc retenir que la
bibliographie ou la référence bibliographique se place après ou suit la conclusion alors que les
notes de bas de page ou renvois sont reportées en zone infra-paginal.

NB : pour chaque exemple, nous allons utiliser n (pour les exemples de présentation en Note
de bas de page) et b- pour les présentations en bibliographie.

- Livres
La présentation en note, le Prénom précède le Nom tandis que c’est l’inverse en bibliographie.

On présentera ainsi en note pour un livre :

Prénom de l’auteur en minuscule, Nom en majuscule, virgule, le titre du livre (plus le sous
titre) en italique, le Nom de le ville d’édition, le Nom de l’Éditeur, l’année d’édition et enfin
la page où est prise la citation.

Exemple :

n- Zacharie BERE, Techniques et stratégies d’un travail scientifique. Etude, mémoire, thèse

45
et autres recherches. Abidjan, éd. UCAO, 2006, p.105. 

b- BERE, Z. Techniques et stratégies d’un travail scientifique. Etude, mémoire, thèse et


autres recherches. Abidjan, éd. UCAO, 2006, 164 p. 

3. LA SOUTENANCE D’UN MEMOIRE OU D’UN RAPPORT

3.1. Présentation orale du mémoire ou soutenance

La soutenance, pour la définir, renvoie à cet exercice au cours duquel le travail de l’étudiant
(le document écrit et sa présentation orale) est soumis à l’appréciation d’un jury.

- Pour l’étudiant ou encore l’impétrant, l’exercice lui permet de valoriser son travail de
recherche, ses connaissances sur le sujet mais aussi pendant le processus de sa
formation. C’est l’occasion pour l’étudiant de prouver qu’il a bien compris son sujet.
- Pour le jury, la soutenance c’est l’instance qui permet d’apprécier le travail de
l’étudiant. Ce travail d’évaluation porte sur les compétences de l’impétrant sur le sujet,
sa présentation orale, la structuration du document du point de vue forme, le fond, la
pertinence du sujet, la pertinence de réponses de l’étudiant.

3.2. Les éléments à ressortir pendant une soutenance

Il faut savoir qu’il n’existe pas un model ou une forme standard de présenter un mémoire.
Mais elle e peut se faire sans certains points ou éléments que sont :

- un rappel du titre ou de la thématique traité ;


- faire ressortir la problématique du travail ;
- expliquer la méthodologie adopter pour mener ledit travail (approches, techniques
utiliser) ;
- conclure le travail.

46

Vous aimerez peut-être aussi