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Joseph Cornell

et les Surréalistes
à New York :
Dalí, Duchamp,
Ernst, Man Ray...

du 18 OCTObre 2013
au 10 Février 2014

www.mba-lyon.fr

DOSSIER
de presse
Sommaire

Communiqué de presse P. 3


L’exposition P. 5
Les surréalistes à New York P. 5
Objets P. 6
Collages P. 7
La constellation surréaliste P. 9
Joseph Cornell et le cinéma.
La révélation de Rose Hobart P.  10
L’image en mouvement P. 11
Cornell / Duchamp P. 12
Joseph Cornell et le cinéma.
Les films-collages P. 13
Joseph Cornell et les néo-romantiques P. 14
Après le surréalisme P. 15
Biographie de Joseph Cornell P. 16
Œuvres présentées
dans l’exposition P. 20
Catalogue de l’exposition P. 32
Partenaires de l’exposition P. 34
Frame P. 34
The Terra Foundation for American Art P. 36
The Annenberg Foundation P. 37
Activités autour de l’exposition P. 38
Informations pratiques P. 39
Joseph Cornell
et les surréalistes à New York :
Dalí, Duchamp, Ernst, Man Ray...

du 18 OCTObre 2013 au 10 Février 2014


Musée des Beaux-Arts de Lyon

L’exposition Joseph Cornell et les surréalistes à New York s’intéresse à l’œuvre


de l’artiste américain, pionnier du collage, du montage et de l’assemblage,
des années 1930 à 1950. Elle propose de situer son œuvre dans le contexte
du surréalisme, courant qui connaît alors son apogée aux États-Unis. Plus
de 250 œuvres seront montrées parmi lesquelles des pièces majeures
de Joseph Cornell (1903-1972), mais aussi d’artistes emblématiques du
surréalisme comme Salvador Dalí, Marcel Duchamp, Max Ernst et Man
Ray alors installés à New York. Cette exposition est la première consacrée
à Joseph Cornell dans un musée français depuis l’exposition itinérante
organisée par le Museum of Modern Art de New York et présentée au
Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 1981.

Souvent présenté comme un satellite dans la constellation surréaliste, Joseph


Cornell est une figure essentielle de la création en Europe et aux États-Unis
après la Seconde Guerre mondiale. L’exposition se concentre sur les années 3
1930-1950, qui correspondent aux années de maturité de l’œuvre de l’artiste et
à une phase de diffusion importante du surréalisme aux États-Unis.
Le travail de Joseph Cornell se caractérise par la diversité et l’interrelation
des pratiques et des formats en deux et trois dimensions : collages, pièces et
boîtes réalisées à partir d’objets trouvés. L’artiste utilise aussi la photographie
et le cinéma, ses « films collages » sont novateurs, ainsi que ce qu’il appelait
ses « explorations », archives en tout genre de documents imprimés.
Le surréalisme a eu une influence déterminante sur l’œuvre de Joseph Cornell.
Il est à l’origine de sa méthode de travail : le collage et les processus associés
que sont le montage, la construction et l’assemblage. Si Joseph Cornell
doit beaucoup au surréalisme, notamment sa conception fondamentale de
l’image comme produit de la juxtaposition poétique, l’inverse est également
vrai. L’exposition permet de mieux comprendre ce que l’artiste a apporté au
courant. Cette exposition a pour première ambition de faire découvrir l’un des
plus grands artistes du XXe siècle et de dévoiler les échanges entre les scènes
américaine et européenne. Si les courants transatlantiques avaient déjà été
explorés en 2008 dans une précédente exposition, Repartir à zéro comme si la
peinture n’avait jamais existé, c’est une autre traversée artistique et intellectuelle
qui est proposée ici.

L’exposition est organisée en collaboration avec le Fralin Museum of Art,


University of Virginia et avec le concours de collections françaises et
étrangères, publiques et privées. Elle sera présentée au Fralin Museum of Art
dans une version adaptée. Cette manifestation est organisée avec le soutien de
Terra Foundation for American Art, du réseau de coopération culturelle FRAME
(French Regional American Museum Exchange), de la Fondation Annenberg, et
de l’Ambassade des États-Unis d’Amérique.
Commissaires d’exposition
Sylvie RAMOND,
Conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon
Matthew AFFRON,
Muriel and Philip Berman Curator of Modern Art, Philadelphia Museum of Art

Publication, recherches
et collaborations scientifiques
Cette exposition est accompagnée d’un catalogue.
Des colloques auront lieu en France, à l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) et au musée
des Beaux-Arts de Lyon, les 7 et 8 février 2014, et aux États-Unis au printemps 2014, grâce à une
collaboration entre le Fralin Museum of Art et le Virginia Museum of Fine Arts de Richmond,
en Virginie.

Cette exposition est reconnue d’intérêt


national par le Ministère de la culture
et de la communication / Direction des
musées de France. Elle bénéficie
à ce titre d’un soutien financier
4 exceptionnel de l’État.

Fig. 1
Joseph Cornell
Collage pour le catalogue de l’exposition Surréalisme, New
York, Julien Levy Gallery
1932
Private collection
L’exposition

Le travail de Joseph Cornell, profondément original, se caractérise par


une très grande diversité : collages, objets, boîtes mais aussi dossiers
et films. Accueilli par les surréalistes comme un des leurs, reconnu
comme tel par la critique et les institutions, Cornell ne fut jamais
pleinement à l’aise avec cette étiquette en dépit de l’amitié qui le lia
avec de nombreux artistes surréalistes en exil. L’exposition permet ainsi
de mieux comprendre ce que l’artiste, au cheminement artistique et
personnel si poétique, doit à ce mouvement et ce qu’il lui a apporté.

les surréalistes
à New York

Dans les années 1930 et 1940, le surréalisme bénéficie à New York du soutien
d’artistes, de poètes et d’écrivains, de marchands d’art, de galeristes et de
conservateurs de musées. Joseph Cornell participe pleinement à ce réseau :
l’âge d’or du surréalisme aux États-Unis est le cadre du développement et
de l’épanouissement de sa personnalité d’artiste.
En novembre 1931, Cornell fait la connaissance du galeriste Julien Levy, qui 5
lui sert de passeur vers le monde surréaliste. Levy présente les œuvres de
Cornell dès la première exposition surréaliste à New York, qui se tient dans
sa galerie en janvier 1932, et pendant une douzaine d’années après cela.
Cornell entretient également des relations avec les deux autres grandes
figures institutionnelles du surréalisme : Alfred H. Barr Jr. au Museum of
Modern Art de New York et A. Everett Austin au Wadsworth Atheneum de
Hartford (Connecticut).
Le cercle surréaliste new-yorkais de Cornell s’agrandit à la fin des années
1930 suite à l’exil aux États-Unis de figures telles que Marcel Duchamp et
Peggy Guggenheim. Cette dernière présente son œuvre dans sa galerie Art
of This Century, principale vitrine du surréalisme à New York de 1942 à 1947.
L’exposition personnelle de Cornell organisée en 1949 à la galerie Hugo
à New York est la dernière présentée dans un lieu associé au surréalisme.
L’artiste commence déjà, à cette époque, à se rapprocher de l’école de New
York émergeante.
Fig. 2
Joseph Cornell
Untitled (Blue Sand Tray)
Vers 1954
Construction (boîte), 38,1 × 23,5 × 6 cm.
Charlottesville, The Fralin Museum of Art at the University of Virginia,
bequest of Buzz Miller. The Alan Groh-Buzz Miller Collection

6
Objets

La construction de boîtes vitrées, qui fait la réputation de Joseph Cornell,


apparaît dans l’œuvre de l’artiste en 1936 et demeure un aspect essentiel
de sa production jusqu’au début des années 1960. Son utilisation de l’objet
trouvé remonte toutefois à 1932, avec notamment l’utilisation de cloches de
verre. Une série de photographies prises par Lee Miller l’illustre en montrant
l’état initial d’une construction que Cornell recycle en 1936 dans sa première
boîte d’ombre, Untitled (Soap Bubble Set) [Sans titre (Nécessaire à bulles de
savon)]. Deux autres catégories d’objets sont utilisées dès l’origine du travail
de l’artiste : les « menus détails » [minutiae], petites boîtes à pilules renfermant
des objets plus petits encore, et les coffrets plats et vitrés, parfois appelés
« objets de poche ».
Bien que les objets utilisés par Cornell dans les années 1930 et 1940 soient
d’une grande variété, ils témoignent de préoccupations constantes : la
découverte de la poésie dans le quotidien, le merveilleux produit par les
appareils en mouvement, l’expérience du toucher et l’éveil d’autres sens,
ou encore la subversion des définitions conventionnelles de l’œuvre d’art.
Bel Echo Gruyère comporte le mécanisme d’un jouet qui produit le
meuglement d’une vache quand on le retourne. Novalis et Hölderlin Object
montrent l’intérêt persistant de Cornell pour les coffrets anciens, alors qu’il
fabrique lui-même ses propres boîtes. Les boîtes de sable laissent découvrir
de brillants petits paysages marins aux trésors enfouis.
Collages

Quelques jours après l’ouverture de la galerie


de Julien Levy en novembre 1931, Joseph
Cornell lui montre ses premiers collages.
Les œuvres de l’artiste entretiennent alors
une proximité troublante avec celles de Max
Ernst et notamment avec son roman-collage
La femme 100 têtes, dont il retient l’iconographie
issue des gravures du XIXe siècle.
Cornell réalise par la suite de nombreuses
œuvres relevant de la pratique du collage,
Fig. 3 chère à des écrivains et artistes surréalistes
Joseph Cornell
Untitled (Schooner) tels qu’André Breton, Max Bucaille, Paul
1931 Éluard et Valentine Penrose. En 1933, il
Collage renouvelle son travail avec la première série
Washington, Hirshhorn Museum
à introduire la couleur et à porter un titre,
inspiré des Lettres d’un alphabet de Raymond
Radiguet. Il rend un ultime hommage à
Ernst dans un travail inspiré de ses romans-
collages : Story Without a Name – for Max
Ernst [Une histoire sans nom – pour Max
Ernst], publié dans la revue View en avril 1942,
l’année même où Cornell rencontre l’artiste.
Après cette date, le recours au collage se fait
plus rare. En janvier 1943, Cornell réalise un
numéro spécial pour View, intitulé « Americana 7
Fantastica », dont il élabore la couverture avec
un collage évoquant la vie américaine et les
merveilles du pays. Ce n’est que dans les années
1950, alors que Cornell peine à trouver des
matériaux pour ses boîtes, qu’il reviendra
pleinement à la pratique du collage.

Fig. 4
Max Ernst
La mer de jubilation
1929
Collage original pour La femme
100 têtes
Paris, Centre Pompidou, Musée
national d’art moderne / Centre
de création industrielle

Fig. 5
Joseph Cornell
Couverture du numéro « Americana Fantastica » de View
Janvier 1943
Houston, The Menil Collection
La constellation
surréaliste

En France, la publication du Manifeste du surréalisme d’André Breton en


octobre 1924 officialise le mouvement qui y est défini comme « automatisme
psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit
par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée ».
Puisant dans l’œuvre plastique de Giorgio De Chirico une inspiration
renouvelée, le surréalisme réunit poètes et peintres, de Paul Éluard à Max
Ernst, auxquels se joignent par la suite Salvador Dalí, Mina Loy, René Magritte,
Pierre Roy ou encore Yves Tanguy, autant de personnalités qui participent à
l’éclatement de ce noyau originel en une véritable constellation.
En novembre 1931, Julien Levy fait de sa galerie à New York un point de
rayonnement du surréalisme outre-Atlantique, un lieu par l’entremise duquel
Joseph Cornell découvre le mouvement et se lie d’amitié avec certains de
ses acteurs. Cette rencontre détermine sa méthode de travail qui se porte
désormais sur la pratique de la construction et de l’assemblage. Si l’artiste
américain retient du surréalisme certains agencements formels et un goût
pour la surprise que crée le décalage des motifs, il entend explorer une
part plus poétique de l’imaginaire. En satellite de la constellation, Cornell
s’inscrit dans le mouvement tout en le renouvelant par l’élaboration d’un
art qui en appelle à « la magie blanche ».

Fig. 6
Salvador Dalí
Horizon oublié
1936
Huile sur bois
Londres, Tate Modern
La préface au premier numéro de la revue
La Révolution surréaliste de décembre 1924,
signée par les artistes et poètes Jacques-
André Boiffard, Paul Éluard et Roger Vitrac,
affirme l’adéquation entre l’acte surréaliste
et l’objet : « Toute découverte changeant
la nature, la destination d’un objet ou d’un
phénomène constitue un fait surréaliste. »
Dès le printemps 1931, André Breton et Man
Ray sont les acteurs majeurs de cette pratique
qui fait écho à la libre association de mots
ou d’idées dominant, selon le psychanalyste
Sigmund Freud, l’activité inconsciente et le
monde des rêves. Leurs œuvres, des objets
« trouvés », photographiés, transformés ou
créés, répondent à une logique anti-utilitaire
et cherchent à produire l’étonnement.
En parallèle de ces réalisations avec
Fig. 7 lesquelles il entretient une proximité
Giorgio De Chirico troublante, Joseph Cornell développe dès
Mélancolie hermétique 1932 les fondements de son art de l’objet.
1919
Paris, Centre Pompidou, Musée national à partir d’éléments collectés au gré de
d’art moderne / Centre de création ses errances dans Manhattan, il compose
industrielle des assemblages qui mêlent insolite et
familiarité. Tandis que ce jeu l’inscrit dans la
tradition de l’objet surréaliste, la liberté qui
émane de ses compositions fait de Cornell
l’un de ces expérimentateurs qui fraye, en
marge des mouvements, de nouvelles voies 9
formelles et poétiques.

Fig. 8 Fig. 9
Lee Miller Man Ray
Portrait of Joseph Cornell (from the series Twelve Indestructible Object
Needles Dancing on the Point of an Angel) 1923-1933 [1965]
1932-1933 Paris, Galerie Eva Meyer
Épreuve gélatino-argentique
Gift of Donald Windham, Wadsworth Atheneum
Museum of Art
Joseph Cornell et le cinéma.
La révélation de Rose Hobart

D’abord cinéphile, Joseph Cornell devient un acteur du monde du cinéma


en décembre 1936 quand son marchand, Julien Levy, présente la première
projection de Rose Hobart. Reconnu aujourd’hui comme une référence dans
le genre du film-collage, il est essentiellement composé de séquences
empruntées à East of Borneo, un mélodrame d’aventure sorti en 1931.
Avec Rose Hobart, Cornell transforme totalement le film d’origine. Les
images sont extraites de leurs séquences initiales et la vitesse de projection
est ralentie pour réduire la cadence de l’action. Le film est diffusé à travers
un filtre bleu, qui teinte les images d’une légère mélancolie. Enfin, la bande
sonore d’origine est remplacée par de la musique latine. Le résultat est un
hommage à Rose Hobart, actrice incarnant le personnage féminin principal,
dont l’apparence et les gestes, détachés de leur contexte initial, sont
imprégnés d’une aura de mystère et de rêverie.
Levy projette le premier Rose Hobart en 1936 avec deux autres travaux
expérimentaux qui attirent également l’attention sur l’aspect éphémère de
l’illusion produite par les films, tout en traitant des thèmes de la passion et
du désir. Anémic Cinéma de Marcel Duchamp alterne des disques imprimés de
calembours et de spirales, qui créent des illusions d’optique lorsqu’ils sont
mis en mouvement. L’Étoile de mer de Man Ray, réalisé à partir d’un scénario
de Robert Desnos, génère un effet d’étrangeté, notamment par l’utilisation
d’objectifs qui déforment l’image.

10

Fig. 10
Joseph Cornell
Rose Hobart, vers 1936
Film 16 mm transféré sur DVD, sonore, 19 min
New York, Courtoisie Anthology Film Archives
Fig. 11
Marcel Duchamp
Rotorelief n°3 - Lanterne chinoise
1935
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art
moderne / Centre de création industrielle

11
L’image
en mouvement

Le mouvement est un aspect essentiel de nombreuses constructions de Joseph


Cornell, qui suscitent alors le désir de manipuler les œuvres d’arts et de mettre en
action les mécanismes, comme on le ferait avec un jouet. La figure aux membres
articulés d’Untitled (Harlequin Jumping Jack) [Sans titre (Marionnette Arlequin)]
représente ainsi une marionnette dans un décor de théâtre, qui sautille quand on
tire sur sa ficelle. Untitled (Game) [Sans titre (jeu)] est semblable à un jeu d’arcade
dont le plateau est entouré de verre.
À l’instar du poète et critique Charles Baudelaire, Cornell voit dans le
jouet une initiation première à l’art et pense que le jeu met en œuvre les
possibilités les plus élevées de l’imagination. Baudelaire vantait également
les mérites des jouets optiques pour leur capacité à entretenir le goût du
merveilleux. Cette conception est mise en pratique dans “Le Voyageur dans
les Glaces” Jouet Surréaliste, thaumatrope-jouet vendu dans le commerce,
dont les disques en rotation portent des images choisies par Cornell. Beehive
(Thimble Forest) [Ruche (Forêt de dés à coudre)] est une boîte de bois en
forme de tambour dans laquelle une petite ouverture permet l’observation.
Elle évoque le zootrope, jouet optique du XIXe siècle servant à animer des
images fixes pour leur donner l’illusion du mouvement. Ces œuvres font écho
aux longues explorations de Marcel Duchamp dans le domaine des gadgets
optiques, dont témoignent les Rotoreliefs et les Études pour disques optiques.
Cornell / Duchamp

La complicité entre Joseph Cornell et Marcel Duchamp débute en 1933 et


dure quelque trente-cinq années. Leur première rencontre aurait eu lieu
lors de l’exposition Constantin Brancusi organisée par Duchamp à la galerie
Brummer à New York. Une étroite association artistique s’établit entre les
deux artistes pendant les années où Duchamp réside à New York, de juillet
1942 à avril 1946. Duchamp engage Cornell, devenu expert en confection
de boîtes, pour l’aider à fabriquer De ou par Marcel Duchamp ou Rrose Sélavy,
œuvre aussi connue sous le titre Boîte-en-valise, véritable musée portatif
constitué de répliques miniatures d’œuvres de l’artiste. Cornell participe
ainsi à la création de onze boîtes de la Série A, limitée et luxueuse, et d’au
moins vingt-cinq boîtes de la Série B.
Au début des années 1940, des expositions communes organisées par la galerie
de Julien Levy ou celle de Peggy Guggenheim, Art of This Century, offrent
la possibilité au public de découvrir les nombreux aspects de l’esthétique
partagée par Cornell et Duchamp. Ceci comprend les recherches sur le verre
comme matériau (Pharmacy [Pharmacie] de Cornell, 1943), l’intégration de
l’objet trouvé, l’intérêt pour les éléments cinétiques et le mouvement, les
références à l’histoire des appareils optiques, le musée miniature (boîtes
Museum de Cornell), et la constitution d’archives non-linéaires, sans début
ni fin, considérées comme une œuvre d’art (The Crystal Cage (Portrait of
Berenice) [La Cage de cristal (Portrait de Bérénice)]).

12

Fig. 12
Marcel Duchamp
De ou par Marcel Duchamp ou Rrose Selavy
(Boîte-en-valise)
1936-1941 (Série F (1966))
Strasbourg, Musée d’Art Moderne et Contemporain
joseph Cornell
et le cinéma.
Les films-collages

Cornell admire les pionniers du cinéma - les


frères Auguste et Louis Lumière, Georges
Méliès, Ferdinand Zecca, Émile Cohl, etc. -
pour leur sens authentique de l’amusement
et de la tromperie visuelle. Cette sensibilité
s’applique à des films-collages plus courts
des années 1930 et 1940, dont certains sont
achevés vers la fin des années 1960 par le
réalisateur Lawrence Jordan, d’après les
consignes de Cornell. Ces films réutilisent
des bribes de pellicules issues de la collection
de Cornell de comédies, documentaires
et contes de fées animés, ainsi que des
séquences avec des animaux, des acrobates
et des enfants-artistes. Certains sont muets
et d’autres sonores, mêlant différents
styles musicaux.
Ces films entretiennent un lien fort avec
les traditions anciennes de spectacle et
de divertissement qui ouvrent la voie au
cinéma, comme la fête foraine, le vaudeville
et les spectacles de magie. Thimble Theater 13
[Théâtre de dés à coudre] comprend des
séquences de Tom Whisky ou l’illusionniste
toqué, un film de Méliès de 1899 sur la
prestation d’un magicien qui danse sur scène.
Par ailleurs, les effets de boucles d’images et
de répétitions des films-collages renvoient,
dans l’œuvre de Cornell, à une autre origine
du cinéma : l’histoire des jouets optiques
qui animent l’image. By Night with Torch and
Spear [Durant la nuit avec torche et lance],
The Children’s Party [La fête d’enfants], The
Midnight Party [La fête de minuit] et Cotillion
[Cotillon] en sont autant de témoignages.

Fig. 13
Joseph Cornell
Bookstalls
Fin des années 1930
Film 16 mm transféré sur DVD, muet, 11 min
New York, Courtoisie Anthology Film
Fig. 14
Joseph Cornell
Untitled (Marine Fantasy with Tamara Toumanova)
Vers 1940
Washington, Smithsonian American Art Museum,
gift of The Joseph and Robert Cornell Memorial

14
Joseph Cornell
et les néo-romantiques

En 1926, la galerie Druet à Paris présente une exposition regroupant les


œuvres d’Eugene et Leonid Berman, Christian Bérard, Pavel Tchelitchev et
Kristians Tonny – que le critique Waldemar George regroupera plus tard
sous le terme de « néo-romantiques » pour qualifier un travail commun
de réappropriation de la figure humaine, qui culmine dans une atmosphère
d’intense mélancolie. Joseph Cornell prend connaissance de l’œuvre de ces
artistes lors de l’exposition Twenty-Five Years of Russian Ballet [Vingt-cinq ans
de Ballets russes] qui se tient en 1933 à la galerie de Julien Levy et présente
la collection du chorégraphe Serge Lifar composée de maquettes, costumes
et dessins réalisés par certains d’entre eux. Cette découverte, fondamentale
pour Cornell, coïncide avec l’émergence du thème de la danse et du mythe
de la ballerine dans son œuvre.
En 1936, Levy invite Leonor Fini à présenter son travail au sein de sa galerie.
Au début de l’année 1937, elle se rend à New York et, escortée par Tchelitchev,
explore la ville. Bien que Cornell ne la rencontre jamais, il est fasciné par
cette artiste avec laquelle il partage une même recherche de l’émotion
et de l’intensité poétique. Par l’entremise essentielle de Levy, et de la
Hugo Gallery, également située à New York, une véritable communauté
d’esprit s’instaure entre ces artistes et Cornell. Des affinités se donnent à
lire dans leur position commune en marge du surréalisme et leurs démarches
singulières, impossibles à réduire à un seul mouvement.
Après
le surréalisme

À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, les surréalistes quittent les États-Unis


pour retourner en France. Témoignant de ce déplacement de la géographie
artistique, l’œuvre de Joseph Cornell tend à s’éloigner de ses références
premières et à puiser son inspiration dans la création américaine contemporaine.
En décembre 1949, l’exposition Aviary by Joseph Cornell [Volière de Joseph
Cornell] à l’Egan Gallery de New York présente le travail récent de l’artiste, où
le goût du détail anecdotique disparaît en faveur d’un arrangement des formes,
lignes et volumes proche de l’expressionnisme abstrait qui se développe alors
sous l’égide du peintre américain Jackson Pollock.
Ce renouvellement formel se voit aussi motivé par la difficulté pour
Joseph Cornell de trouver, en ce début des années 1950 marquées par la
reconstruction d’après-guerre, des objets en provenance d’Europe. Si l’artiste
travaille principalement à recycler d’anciennes boîtes comme ses Soap Bubble
Sets [Nécessaires à bulles de savon] ou ses Medici Slot Machines [Machine à
sous Médicis] utilisant des reproductions de peintures de la Renaissance, il
élabore quelques nouvelles séries dans une même veine d’épuration, comme
les Dovecotes [Colombiers] ou les Hôtels. à travers ces séries tardives, Joseph
Cornell dévoile son œuvre la plus personnelle : s’ouvrant à des sources
d’inspirations démultipliées, il les assimile pour annoncer des mouvements
aussi divers que le pop art et le minimal art.

15

Fig. 15
Joseph Cornell
Hotel de la Mer (Hotel Goldene Sonne)
1950-1951
Eli and Edythe Broad Art Museum, Michigan State University
The Joseph and Robert Cornell Memorial Foundation
Biographie
de Joseph Cornell

1903 1919
24 décembre : Joseph I. Cornell naît à Joseph Cornell échoue à l’examen
Nyack dans l’État de New York. Il est final de la Phillips Academy. Il poursuit
l’aîné d’une famille de quatre enfants, toutefois sa scolarité pendant deux
Elisabeth, née en 1905, Helen, née en années supplémentaires et travaille
1906 et Robert né en 1910. Ce dernier dans l’usine textile de l’ancien employeur
est atteint d’une paralysie cérébrale. de son père, Georges E. Kunhardt, à
Les deux frères seront particulièrement Lawrence (Massachussets) pour financer
proches. Leur mère, Helen, est alors ses études.
femme au foyer et leur père, Joseph,
dessinateur et vendeur textile pour
la manufacture textile de Georges E. 1921
Kunhardt. Juin : Joseph Cornell quitte la Phillips
Academy, sans diplôme.
Automne : Il devient vendeur itinérant
1914 pour la firme de textile de William
Joseph Cornell commence à fréquenter Whitman. L’emplacement de la
le cinéma de Nyack : il y voit son premier compagnie lui permet de déambuler
film, Cabiria, réalisé par Giovanni Pastrone dans Manhattan et de découvrir les
en 1914. lieux qui façonnent sa sensibilité : un
16 magasin dont la devanture présente
des oiseaux tropicaux en cage, une
1915 boutique orientale où il achète des
Été : Rejoignant Man Ray et Francis gravures japonaises, ainsi que diverses
Picabia, Marcel Duchamp s’installe à boîtes, mais surtout les librairies de la 4th
New York. Avenue, où il s’aventure fréquemment,
à la recherche de revues et d’éditions
originales. Dans un même temps, il
1917 commence à fréquenter le Metropolitan
Joseph Cornell entre à la Phillips Museum, la galerie de la Bibliothèque
Academy d’Andover (Massachussets), municipale et les Archives Bettmann.
où il suit un enseignement scientifique. Il
délaisse très vite son programme premier
pour étudier les langues : le français, le 1922
latin, ainsi qu’un peu d’espagnol. Il se Joseph Cornell se rend pour la première
passionne pour la littérature anglaise à fois au Metropolitan Opera House de
travers l’œuvre de Thomas de Quincey, New York, où il assiste à la performance
Edgar Poe et Charles Lamb et se de Geraldine Farrar.
découvre surtout une véritable affinité
avec la poésie symboliste française de
Gérard de Nerval, Charles Baudelaire et 1924
Stéphane Mallarmé. Octobre : En France, la publication
du  Manifeste du Surréalisme d’André
Breton officialise le mouvement.
1926 1933
Janvier : Joseph Cornell visite Inspiré par le cinéma expérimental de
l’exposition commémorative de la Salvador Dalí et Luis Buñuel, Joseph
collection John Quinn à l’Art Center de Cornell écrit le scénario Monsieur Phot
New York, où il est marqué par le Cirque de qui met en scène un photographe
Georges Seurat, La Bohémienne endormie new yorkais du XIXe siècle.
d’Henri Rousseau, ainsi qu’une Maternité
de Pablo Picasso. Automne : Il rencontre Marcel
Duchamp à New York. À partir de 1942,
il l’assiste pour la réalisation de ses
1929 Boîtes-en-valise, série conçue comme
Mai : Joseph Cornell déménage avec un musée portatif condensant
sa famille au 3708 Utopia Parkway à les reproductions de ses œuvres
Flushing (New York). principales.

1930 1936
Il commence à constituer une Été : Joseph Cornell réalise sa première
collection cinématographique. véritable boîte, Untitled (Soap Bubble Set).
Décembre : Ce travail est présenté
lors de l’exposition Fantastic Art,
1931 Dada, Surrealism au Museum of
Novembre : Julien Levy ouvre sa galerie Modern Art de New York.
au 602 Madison Avenue, à New York. Dans un même temps, Joseph Cornell
Quelques jours après, Joseph Cornell réalise son premier film, Rose Hobart.
lui montre ses premières œuvres, des Le film est diffusé à la Julien Levy
collages proches du travail de Max Ernst, Gallery, avec une sélection de films
reprenant des gravures en noir et blanc. de la collection de l’artiste, aux côtés
Dans un même temps, l’exposition d’Anémic Cinéma de Marcel Duchamp
17
Newer Super-Realism organisée par et de L’étoile de mer de Man Ray.
A. Everett Austin Jr. au Wadsworth
Atheneum Museum of Art d’Hartford
présente pour la première fois aux États- 1937
Unis les œuvres d’artistes surréalistes Joseph Cornell commence à travailler
comme Salvador Dalí, Giorgio De pour la revue Harper’s puis peu de
Chirico, Max Ernst, André Masson, Joan temps après pour Vogue et House and
Miró, Pablo Picasso et Pierre Roy. Garden, dont il dessinera de nombreuses
couvertures et publicités.

1932
Janvier : L’exposition Surréalisme ouvre à 1938
la Julien Levy Gallery. Le Wadsworth Atheneum acquiert
Elle présente des tableaux de Salvador Untitled (Soap Bubble Set), première
Dalí, Max Ernst, Pablo Picasso, Man œuvre de l’artiste à entrer dans un
Ray, Pierre Roy, auxquelles se joignent musée.
des photographies d’Eugène Atget, Janvier : L’Exposition Internationale
Jacques-André Boiffard, Man Ray, du surréalisme, organisée par André
Georges Platt Lynes et László Moholy- Breton et Paul Éluard à la galerie des
Nagy. Joseph Cornell réalise le carton Beaux-Arts de Paris , présente pour
d’invitation ainsi que la couverture du la première fois l’œuvre de Joseph
catalogue de l’exposition. Cornell en France.
Novembre : Sa première exposition
personnelle intitulée Objects by Joseph
Cornell  : Minutiae, Glass Bells, Shadow
Boxes, Coups d’Oeil, Jouets Surréalistes
se tient à la Julien Levy Gallery.
1939 surréalistes en exil : André Masson
Automne : Après la défaite de la retourne à Paris, bientôt rejoint par
France, Man Ray parvient à rejoindre André Breton.
Lisbonne et retourne aux États-Unis en
compagnie de Salvador et Gala Dalí.
Novembre : Pavel Tchelitchev emmène 1946
la danseuse Tamara Toumanova dans la Décembre : Il présente Romantic
demeure de Joseph Cornell à Utopia Museum: Portraits of Women, à la Hugo
Parkway. Ému par cette première Gallery, où il expose les œuvres qu’il
rencontre avec une ballerine, il lui dédie a réalisées en hommage aux femmes,
de nombreuses œuvres, initiant une chanteuses danseuses et actrices, qui
longue série d’hommages au monde le fascinent : Maria Malibran, Marie
de la danse. Taglioni, Lauren Bacall...
Mai : Les événements qui secouent
l’Europe poussent André Breton à
s’exiler à New York. Peu de temps 1949
après, André Masson et Max Ernst Décembre : L’exposition Aviary by
le rejoignent. Joseph Cornell à la Egan Gallery,
Décembre : Joseph Cornell publie présente le travail récent de l’artiste où
dans la revue View. Pour ce numéro le goût du détail littéraire disparaît en
spécial, il propose un photo montage faveur d’un arrangement abstrait des
accompagné d’un essai intitulé formes, des lignes et des volumes.
“Enchanted Wanderer: Excerpt from a
Journey Album for Hedy Lamarr”.
1950
Joseph Cornell débute deux nouvelles
1942 séries, Hôtels et Observatories,
Il se lie d’amitié avec l’artiste surréaliste marquées par une même épuration des
18 Roberto Matta qui lui présente Robert éléments.
Motherwell. Peggy Guggenheim
acquiert, sur les conseils de Marcel
Duchamp, trois œuvres de Joseph 1951
Cornell. Il travaille principalement à
« refourbir » d’anciennes boîtes comme
ses Soap Bubble Set, Medici Slot Machine
1943 ou Sand Boxes, ainsi qu’à reprendre
Janvier : Joseph Cornell réalise et compléter ses dossiers CG 44 et
un numéro spécial de View titré Portrait of Ondine.
« Americana Fantastica ».

1953
1944 Juillet : Le Walker Art Center de
Joseph Cornell fait la connaisance de Minneapolis (Minnesota) est le
Dorothea Tanning, l’épouse de Max premier musée à présenter une
Ernst. Il entretiendra avec l’artiste une exposition personnelle consacrée à
correspondance durant plus d’une Joseph Cornell.
dizaine d’années. Il travaille à Garden
Center, une jardinerie de Flushing. Il
conçoit GC 44, une collection de notes, 1954
livres et planches de couleurs associés Il publie le pamphlet Maria et l’année
à cette expérience. suivante Bel Canto Pet.
Il entame une collaboration avec
le réalisateur et photographe Rudy
1945 Burckhardt. Ensemble, ils réalisent The
Octobre : La fin de la guerre en France Aviary, Joanne, Union Sq. et A Legend for
marque le signal de départ des artistes Fountains.
1955 1967
Il commence à travailler avec le cinéaste Mai : Le Solomon R. Guggenheim
Stan Brakhage. Leur premier film, Wonder Museum de New York présente une
Ring, immortalise la Third Avenue El deuxième rétrospective, sous le
avant sa destruction. commissariat de Diane Waldman.

1960 1968
Joseph Cornell revient à une pratique En reconnaissance à sa contribution à
fréquente du collage. l’art américain, Joseph Cornell reçoit
des récompenses de la Brandeis
University et de l’Académie Américaine
1961 des Arts et Lettres.
Octobre : The Art of Assemblage
organisée au Museum of Modern Art
de New York est la première exposition 1970
à placer Joseph Cornell en dehors Décembre : Exposition Collage by
du simple contexte surréaliste, en Joseph Cornell au Metropolitan
résonnance avec Marcel Duchamp et Museum of Art.
Kurt Schwitters.

1971
1963 Octobre : La Galleria Galatea de
Juin : Charles Henri Ford amène Turin organise sa première exposition
les artistes Robert Indiana, James personnelle en Europe.
Rosenquist et Andy Warhol à Utopia
Parkway.
1972
19
29 décembre : Joseph Cornell meurt
1965 d’une crise cardiaque.
26 février : Robert Cornell décède.
Accablé par le chagrin, Joseph Cornell
se réfugie dans la création et lui rend 1980
de multiples hommages en reprenant L’exposition Joseph Cornell au Museum
notamment ses propres dessins pour of Modern Art de New York signe sa
les inclure dans ses œuvres. consécration. Elle sera reprise l’année
Septembre : Il collabore avec le suivante à la Whitechapel Gallery de
cinéaste Larry Jordan, à qui il confie le Londres, à la Kunsthalle de Düsseldorf,
montage de nombreux films-collages au Palazzo Pitti de Florence, au musée
des années 1940. d’Art moderne de la ville de Paris puis
au Art Institute de Chicago en 1982.

1966
Janvier : Il organise une exposition à 2013
la mémoire de son frère à la Robert Le musée des Beaux-Arts de Lyon
Schoelkopf Gallery de New York. présente Joseph Cornell et les surréalistes
19 octobre : La mère de Joseph Cornell à New York, (18 octobre 2013 – 10 février
décède. 2014), première exposition consacrée à
Décembre : An Exhibition of Works l’artiste dans un musée français depuis
by Joseph Cornell au Pasadena Art plus de trente ans.
Museum (Californie) marque la
première rétrospective consacrée à
l’œuvre de l’artiste.
Œuvres présentées
dans l’exposition

1 - Les surréalistes à New York 12


Man Ray
1 André Breton, vers 1928
Lee Miller Tirage argentique d’époque, 8,1 x 5,4 cm
Portrait of Joseph Cornell (from Series Twelve Collection particulière, Courtoisie Galerie
Needles Dancing on the Point of an Angel), 1932- 1900-2000, Paris
1933
Épreuve gélatino-argentique, 10,5 x 7 cm 13
Hartford, The Wadsworth Atheneum Museum Man Ray
of Art, gift of Donald Windham Marcel Duchamp, 1921
Tirage argentique d’époque, 8 x 5,6 cm
2-3-4 Collection particulière, Courtoisie Galerie
Lee Miller 1900-2000, Paris
Portrait of Joseph Cornell & Object, New York,
1933 14
Tirage argentique d’époque, 16,5 x 21,5 cm Man Ray
Lee Miller Archives Marcel Duchamp en Rrose Sélavy, 1921
Tirage argentique d’époque, 12 x 9 cm
5 Collection particulière, Courtoisie Galerie
Man Ray 1900-2000, Paris
Portrait of Lee Miller, Paris
Vers 1930 15
Tirage argentique d’époque, 22,5 × 17,5 cm. Man Ray
The Penrose Collection Max Ernst, vers 1935
Tirage argentique d’époque, 8,1 x 5,8 cm
6 Collection particulière, Courtoisie Galerie
Lee Miller 1900-2000, Paris
Portrait of Man Ray, Paris, vers 1930
20 Tirage argentique d’époque, 22,8 x 17 cm 16
Lee Miller Archives Man Ray
Yves Tanguy, vers 1929
7 Tirage argentique d’époque, 8 x 6 cm
Joseph Cornell Collection particulière, Courtoisie Galerie
Portrait of Lee Miller, 1948-1949 1900-2000, Paris
Photomontage, 26,4 x 21,9 cm
Collection Vivian Horan 17
Man Ray
8 Luis Buñuel, vers1929
Lee Miller Tirage argentique d’époque, 7,8 x 5,9 cm
Chick Austin, taken for the program of Four Saints Collection particulière, Courtoisie Galerie
in Three Acts, New York, 1933 1900-2000, Paris
Tirage numérique contemporain, image : 22.9
x 16,7 cm 18
Lee Miller Archives Man Ray
Giorgio De Chirico, vers 1932
9 Tirage argentique d’époque, 9 x 5,8 cm
Lee Miller Collection particulière, Courtoisie Galerie
Julien and Joella Levy, New York, 1933 1900-2000, Paris
Tirage argentique d’époque, 9,4 x 13,5 cm
Lee Miller Archives 19
Man Ray
10 Salvador Dalí, 1929
Man Ray Tirage argentique d’époque, 8,8 x 6,5 cm
André Breton, Essai de film chez Lise Deharme, Collection particulière, Courtoisie Galerie
1935 1900-2000, Paris
Épreuve gélatino-argentique, 7,9 x 6 cm
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art 20
moderne/Centre de création industrielle Man Ray
Gala, vers 1930
11 Tirage argentique d’époque, 8,5 x 5,8 cm
Man Ray Collection particulière, Courtoisie Galerie
André Breton, vers 1924 1900-2000, Paris
Tirage argentique d’époque, 8,8 x 6,3 cm
Collection particulière, Courtoisie Galerie
1900-2000, Paris
21 32
Man Ray Joseph Cornell
Alexander Calder, 1931 Untitled (Pocket Object with White Bird), 1936
Tirage argentique d’époque, 8 x 5,7 cm Construction (boîte), 10,5 x 13 x 3,2 cm
Collection particulière, Courtoisie Galerie New York, Pavel Zoubok Gallery
1900-2000, Paris
33
22 Joseph Cornell
Lee Miller Bel Echo Gruyère, 1939
Object by Joseph Cornell (glass dome), New York, 1933 Assemblage (boîte), Ø 9,2 x 19,5 cm
Tirage argentique d’époque, 16,5 x21,5 cm Hartford, The Wadsworth Atheneum Museum of Art, gift
Lee Miller Archives of The Joseph and Robert Cornel Memorial Foundation,
1996
23
Lee Miller 34
Object by Joseph Cornell (glass dome), New York, 1933 Joseph Cornell
Tirage argentique d’époque, 16,5 x21,5 cm Untitled (Pocket Matchbox Treasury), 1947
Lee Miller Archives Assemblage (boîte), 10,6 x 12,7 x 6,5 cm
New York, Collection Mark Kelman
24
Lee Miller 35
Object by Joseph Cornell (glass dome), New York, 1933 Joseph Cornell
Tirage argentique d’époque, 9,2 x13,9 cm Object (La Ruche), 1944-1946
Lee Miller Archives Construction (boîte), Ø 5,5 x 2,9 cm
New York, Collection Mark Kelman
25
Lee Miller 36
Object by Joseph Cornell (glass dome), New York, 1933 Joseph Cornell
Tirage argentique d’époque, 16,5 x21,5 cm Object (Karl Marx), vers 1944
Lee Miller Archives Assemblage, Ø 7 x 2,5 cm
Collection Don Joint et Brice Brown

2 - Objets 37
Joseph Cornell
26 Object (Ogives E. Satie), 1939-1940
Joseph Cornell Assemblage-boîte, Ø 2,5 x 1,3 cm
Untitled (Minutiæ), 1933 Collection Don Joint et Brice Brown
Assemblage (boîtes et cloche de verre), encombrement :
32 x 19 x 12,9 cm 38
21
New York, Collection Mark Kelman Joseph Cornell
Eaux d’Egypt, 1948
27 Assemblage (boîte), Ø 10,8 x 4,7 cm
Joseph Cornell New York, Collection Mark Kelman
Sans titre, 1933
Assemblage (boîte), 1,4 x 3,1 cm 39
New York, Collection Mark Kelman Joseph Cornell
Object, 1940-1942
28 Livre-objet, 26 x 20,5 x 4,9 cm [fermé]
Joseph Cornell New York, Collection Mark Kelman
Sans titre, 1933
Construction (boîte), Ø 3,2 x 1,5 cm 40
Collection particulière Joseph Cornell
Object, 1944
29 Construction (boîte), 15,5 x 13 x 2,8 cm
Joseph Cornell New York, Collection Mark Kelman
Sans titre, 1933
Construction (boîte), Ø 3,2 x 1,5 cm 41
Collection particulière Joseph Cornell
Romantic Museum, 1946
30 Construction (boîte), 2,5 x 21,9 x 17,1 cm
Joseph Cornell Courtoisie Collection Lester Marks
Untitled (Pocket Object with Astrological Chart), 1939
Construction (boîte), 13,3 x 15,6 x 2,5 cm 42
New York, Pavel Zoubok Gallery Joseph Cornell
Ephemera Metaphysic : Novalis, 1941
31 Construction (boîte), 11,3 x 20,3 x 6,6cm
Joseph Cornell Vaduz, Kunstmuseum Lichteinstein
étoiles rouge et rougeatre, 1936
Assemblage, 16,8 x 22 x 2,8 cm 43
New York, Collection Mark Kelman Joseph Cornell
Hölderlin Object, 1944-1946
Construction (boîte), 20,9 x 28,5 x 8,9 cm
New York, Pavel Zoubok Gallery
44 54
Joseph Cornell Joseph Cornell
Flat Sand Box, 1950 Sans titre, années 1930
Construction (boîte), 18 x 35,7 x 3 cm Collage, 25,4 x 19 cm [feuille de montage]
Marseille, musée Cantini The Joseph and Robert Cornell Memorial Foundation,
Courtoisie James Corcoran Gallery, Los Angeles
45
Joseph Cornell 55
Untitled (Yellow Sand Tray) Sand Prison from Celestial Joseph Cornell
Navigation Series, 1956 Sans titre, années 1930
Assemblage, 9,5 x 44,4 x 2,5 cm Collage, 27,1 x 19 cm [feuille de montage]
Collection Don Joint et Brice Brown Collection Lauren et Daniel Long, New York, Courtoisie
James Corcoran Gallery, Los Angeles
46
Joseph Cornell 56
Untitled (Blue Sand Tray), vers 1954 Joseph Cornell
Construction (boîte), 38,1 x 23,5 x 6 cm Sans titre, vers 1930
Charlottesville, The Fralin Museum of Art at the University Collage, 25,4 x 19 cm [feuille de montage]
of Virginia, bequest of Buzz Miller. The Alan Groh-Buzz Collection Frances F. L. Beatty et Mr. Allen Adler
Miller Collection, 1999.12.19
57
Joseph Cornell
3 - Collages Sans titre, début des années 1930
Construction (boîte), 9 x 12 x 2 cm
47 Londres, The Mayor Gallery
Joseph Cornell
Surréalisme, 1931-1932 58
Collage, 13,8 x 10,2 cm Joseph Cornell
New York, Collection Mark Kelman Sans titre, 1930
Collage, 8 x 6,4 cm
48 Rome, Galleria Nazionale d’Arte Moderna, don Arturo
Joseph Cornell Schwarz 1997
Untitled ( Schooner ), 1931
Collage de reproductions photomécaniques sur carton, 59
montées sur carton, 11,4 x 14,6 cm Joseph Cornell
Washington D.C., Hirshhorn Museum and Sculpture Sans titre, années 1930
Garden, Smithsonian Institution, Joseph H. Hirshhorn Collage de gravures découpées et collées sur papier noir
22 Bequest Fund and partial gift from the daughter of June
W. Schuster in honor of her Mother, 2003
collé sur panneau, 18,9 x 25,2 cm
New York, The Museum of Modern Art, The Joan and
Lester Avnet Fund
49
Joseph Cornell 60
Sans titre, années 1930 Joseph Cornell
Collage, 25,4 x 19 cm [feuille de montage] Mouchoir : from Lettres d’un Alphabet (Raymond Radiguet),
The Joseph and Robert Cornell Memorial Foundation, 1933
Courtoisie James Corcoran Gallery, Los Angeles Collage, encre sur carton, 25,4 x 17,9 cm
Houston, The Menil Collection, gift of The Joseph and
50 Robert Cornell Memorial Foundation
Joseph Cornell
Sans titre, années 1930 61
Collage, 25,4 x 19 cm [feuille de montage] Joseph Cornell
The Joseph and Robert Cornell Memorial Foundation, Filet à papillons : from Lettres d’un Alphabet (Raymond
Courtoisie James Corcoran Gallery, Los Angeles Radiguet), 1933
Collage, encre, tempera et aquarelle sur carton, 25,2 x
51 18,9 cm
Joseph Cornell Houston, The Menil Collection, gift of The Joseph and
Sans titre, années 1930 Robert Cornell Memorial Foundation
Collage, 25,4 x 18,7 cm [feuille de montage]
The Joseph and Robert Cornell Memorial Foundation, 62
Courtoisie James Corcoran Gallery, Los Angeles Joseph Cornell
Sans titre, années 1930
52 Collage partiellement rehaussé d’aquarelle, collage : 11,6
Joseph Cornell x 12,5 ; feuille : 22,7 x 17,8 cm
Sans titre, années 1930 Collection Lauren et Daniel Long, New York, Courtoisie
Collage, 25,4 x 19 cm [feuille de montage] James Corcoran Gallery, Los Angeles
The Joseph and Robert Cornell Memorial Foundation,
Courtoisie James Corcoran Gallery, Los Angeles 63
Joseph Cornell
53 Poetry of Surrealism, 1935-1940
Joseph Cornell Collage, 41 x 34 cm
Sans titre, années 1930 Collection particulière
Collage, 25,4 x 19 cm [feuille de montage]
The Joseph and Robert Cornell Memorial Foundation,
Courtoisie James Corcoran Gallery, Los Angeles
64-79 87
Joseph Cornell Max Ernst
Story without a name - for max ernst, 1942 «...de par la grâce du très invisible fiancé», 1929-1930
Reproduction de collage dans un livre d’artiste : Collage pour Rêve d’une petite fille qui voulait entrer au
33 x 25 x 1,7 cm [livre] Carmel, 7 x 9 cm
New York, Collection Mark Kelman New York, Collection Mark Kelman

80 88
Joseph Cornell Max Ernst
Collage reproduit en couverture du numéro spécial de «...sous mon blanc vêtement, dans mon colombodrôme...»,
View, 2e série n° 4, janvier 1943 : « Americana Fantastica », 1929-1930
fermé : 26,3 x 18,5 cm ; ouvert : 26,3 x 37 cm Collage pour Rêve d’une petite fille qui voulait entrer au
Houston, The Menil Collection Library, Special Collections Carmel, 7,1 x 9,4 cm
New York, Collection Mark Kelman
81
Max Ernst 89
Dans le bassin de Paris, Loplop, le supérieur des oiseaux, Max Ernst
apporte aux réverbères la nourriture nocturne, collage Sans titre, collage inédit pour Une semaine de bonté, 1934
original pour le livre de Max Ernst La femme 100 têtes, 15,3 x 12,1 cm
Paris, Éditions du Carrefour, 1929, chapitre I, planche 11 Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art,
16,2 x 14,7 cm purchased with assistance from the Patrons of the
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/ National Galleries of Scotland, 2002
Centre de création industrielle
90
82 Max Ernst
Max Ernst Sans titre, collage inédit pour Une semaine de bonté, 1934
Ce singe serait-il catholique, par hasard, collage original 19,9 x 13,9 cm
pour le livre de Max Ernst La femme 100 têtes, Paris, Édimbourg, Scottish National Garllery of Modern Art,
Éditions du Carrefour, 1929, chapitre II, planche 33 Edinburgh, purchased with assistance from the Patrons
20,7 x 22 cm of the National Galleries of Scotland, 2002
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/
Centre de création industrielle 91
André Breton
83 Un temps de chien, 1931
Max Ernst Collage, 17 x 25 cm
Loplop et la Belle Jardinière, collage original pour le livre de Collection particulière, Courtoisie Galerie Natalie
Max Ernst La femme 100 têtes, Paris, Éditions du Carrefour, Seroussi, Paris
1929, chapitre III, planche 61
14,6 x 13,7 cm 92
23
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/ André Breton
Centre de création industrielle J’ai salué à six pas le Commandant Lefebvre des Noëttes,
1942-1943
84 Carte postale collée sur carton, fils, paillettes, peinture
Max Ernst argentée et encre de Chine, 33 x 24 cm
La Troisième souris assise, on voit voler le corps d’une adulte Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne
légendaire, collage original pour le livre de Max Ernst / Centre de création industrielle
La femme 100 têtes, Paris, Éditions du Carrefour, 1929,
chapitre III, planche 42 93
14,3 x 17 cm André Breton
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/ Le déclin de la société bourgeoise, vers 1935-1940
Centre de création industrielle Collage, 13,5 x 8,7 cm
Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art,
85 bequeathed by Gabrielle Keiller, 1995
Max Ernst
La mer de jubilation, collage original pour le livre de Max 94
Ernst La femme 100 têtes, Paris, Éditions du Carrefour, 1929, Paul Éluard
chapitre VI, planche 101 Les derniers jumeaux, vers 1936-1937
14,8 x 9 cm Gravures découpées et collées sur une gravure fixée sur
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/ carton, 14,4 x 21,6 cm
Centre de création industrielle Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/
Centre de création industrielle
86
Max Ernst 95
Fantômes du dimanche (par exemple !), du Livre d’or de Paul Éluard
Léonce Rosenberg, feuillet 11/94, 1929 À Chacun sa Colère, 1938
Aquarelle sur vignettes gravées découpée et collée sur Collage, 30 x 25,9 cm
papier, 22,15 x 15 cm Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art,
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/ The Penrose Collection
Centre de création industrielle
96
Valentine Penrose
Ariane
Collage, 16,3 x 20,4 cm
The Penrose Collection
97 109
Valentine Penrose Pierre Roy
Le fils du petit soldat Pêcherie de cétacés, 1926
Collage, 20,2 x 20,8 cm Huile sur toile, 41 x 33 cm
The Penrose Collection New York, Collection Mark Kelman

98 110
Valentine Penrose Pierre Roy
La fin de la guerre L’Électrification du pays, 1930
Collage, 15,8 x 19,8 cm Huile sur toile, 71,7 x 50 48,5 cm
The Penrose Collection Hartford, The Wadsworth Atheneum Museum of Art, The
Ella Gallup Sumner and Mary Catlin Sumner Collection
99 Fund
Valentine Penrose
Le saut de la servante 111
Collage, 16,1 x 22,1 cm Pierre Roy
The Penrose Collection L’été de la Saint-Michel, 1932
Huile sur toile, 34 x 55 cm
100 Rennes, musée des Beaux-Arts, dépôt du Musée national
Max Bucaille d’art moderne / Centre de la création industrielle.
Solidification du fantôme, 1936
Collage, 14 x 15,5 cm 112
Rome, Galleria Nazionale d’Arte Moderna, don Arturo Pierre Roy
Schwarz Une journée à la campagne, 1932
Huile sur toile, 33 x 55 cm
101 Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne
Max Bucaille / Centre de création industrielle
Rupture inaugurale, 1946
Collage, 15,3 x 23,5 cm 113
Rome, Galleria Nazionale d’Arte Moderna, don Arturo Joseph Cornell
Schwarz Soap Bubble Set, 1960
Construction (boîte), 18,2 x 31,8 x 7 cm
Rome, Galleria Nazionale d’Arte Moderna, don Arturo
4 - La constellation surréaliste Schwarz

103 114
Joseph Cornell Man Ray
24 Défense d’afficher (Object), 1939
Construction (boîte), 22,7 x 35,4 x 5,4 cm
Ce qui manque à nous tous, 1927 [1962]
Bois peint, pipe en porcelaine, verre, boîte : 25 x 35,5 x
The Robert Lehrman Art Trust, Courtoisie de Aimee et 10,5 cm
Robert Lehrman Anvers, collection Sylvio Perlstein

104 115
Joseph Cornell Mina Loy
Objet (Abeilles), 1940 Teasing a Butterfly, années 1930
Construction (boîte), 23,2 x 35,9 x 8,7 cm Gouache et détrempe sur panneau, 76,7 x 107 cm
Collection of Robert Lehrman, Courtoisie de Aimee et Connecticut, collection particulière
Robert Lehrman
116
105 Mina Loy
Joseph Cornell Moon I, vers 1932
Tilly Losch, vers 1935 Gouache et détrempe sur panneau, 54,2 x 74,67 cm
Construction (boîte), 25,4 x 23,5 x 5,4 cm Connecticut, collection particulière
Collection of Robert Lehrman, Courtoisie de Aimee et
Robert Lehrman 117
Max Ernst
106 La colombe avait raison, 1926
Giorgio De Chirico Huile et assemblage sur carton, bois et fils métalliques,
Mélancolie d’un après-midi, 1913 35 x 42 x 7 cm
Huile sur toile, 56,7 x 47,5 cm Collection particulière, Courtoisie Galerie Natalie
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/ Seroussi, Paris
Centre de création industrielle
118
107 Max Ernst
Giorgio De Chirico Oiseau, vers 1924
Mélancolie hermétique, 1919 Bois, os, contreplaqué, 101,1 x 21 x 32,9 cm
Huile sur toile, 62 x 49,5 cm Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne /
Centre de création industrielle 119
Max Ernst
108 Monument aux oiseaux, 1927
Giorgio De Chirico Huile sur toile, 162 x 130 cm
Les casernes du marin, 1914 Marseille, musée Cantini
Huile sur toile, 81,3 x 6465,58 cm
West Palm Beach, Norton Museum of Art, bequest of R.
H. Norton
120 131
Max Ernst Yves Tanguy
Elle garde son secret, 1925 A quatre heures d’été, l’espoir…, 1929
Frottage, crayon et gouache blanche sur papier, 43 x 26,5 cm Huile sur toile, 129,5 x 97 cm
Édimbourg, Scottish National Gallery of Modern Art, Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne
purchased with the support of the Heritage Lottery Fund / Centre de création industrielle
and the Art Fund
132
121 Yves Tanguy
Max Ernst Les jeux nouveaux, 1940
Loplop aux papillons, 1931 Huile sur toile, 33 x 40,7 cm
Collage de papiers peints et imprimés, crayon sur papier, Collection particulière, Courtoisie Galerie Natalie
50,2 x 65,4 cm Seroussi, Paris
New York, The Museum of Modern Art
133
122 Alexander Calder
Max Ernst Constellation, 1943
Fleurs de neige, 1929 Bois peint et fil de fer, 58,5 x 72,5 x 40 cm
Huile sur toile, 130 x 130 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne
Riehen/Basel, Fondation Beyeler, Collection Beyeler / Centre de création industrielle

123 134
Joseph Cornell Salvador Dalí
Sans titre, vers 1946-1950 Solitude, 1931
Construction (boîte), 34 x 24 x 12 cm Huile sur toile, 35,5 x 27 cm
Suisse, collection particulière Hartford, The Wadsworth Atheneum Museum of Art,
purchased through the gift of Henry and Walter Keney
124
Joseph Cornell 135
Glass Rabbit Box, 1950 Salvador Dalí
Construction (boîte), 27,9 x 15,8 x 9,8 cm Image paranoïaque-astrale, 1934
New York, Pavel Zoubok Gallery Huile sur panneau, 15,5 x 22 x 1,5 cm
Hartford, The Wadsworth Atheneum Museum of Art, The
125 Ella Gallup Sumner and Mary Catlin Sumner Collection
Joseph Cornell Fund
Untitled (Doll Habitat), 1962
Construction (boîte), 22 x 13,3 x 10,5 cm 136
Collection particulière Salvador Dalí
L’horizon oublié, 1936
25
126 Huile sur bois (acajou), 22,2 x 26,7 cm
René Magritte Londres, Tate, bequeathed by the Hon. Mrs A.E. Pleydell-
Les épaves de l’ombre, 1926 Bouverie through the Friends of the Tate Gallery
Huile sur toile, 120 x 80 x 1,8 cm
Grenoble, Musée de Grenoble, don de la Galerie Le 137
Centaure Man Ray
«OUP», de la série Rêve-Objet, d’André Breton, 1935
127 Épreuve gélatino-argentique, 8,7 x 6,4 cm
René Magritte Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne
Le parc du vautour, 1926 / Centre de création industrielle
Huile sur toile, 65 x 150 cm
Collection particulière 138
Man Ray
128 «OUP - Le tarsier spectre», de la série Rêve-Objet, d’André
René Magritte Breton, 1935
Querelle des Universaux, 1928 Épreuve gélatino-argentique, 9,2 x 3,1 cm
Huile sur toile, 53,5 x 72,5 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle
/ Centre de création industrielle
139
129 Man Ray
René Magritte ...O toi que j’eusse aimée... Toi qui le savais... Saisons...
La Vie Secrète, vers 1929-1930 Châteaux... Toi dont la natation l’emporte sur le vol des
Huile sur toile, 55 x 46 cm longues ailes de la frégate..., de la série Rêve-Objet, d’André
Genève, Galerie de Jonckheere Breton, 1935
Épreuve gélatino-argentique, 9 x 5,5 cm
130 Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne
Yves Tanguy / Centre de création industrielle
Paysage surréaliste, 1927
Huile sur toile, 100 x 81 cm 140
Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Man Ray
C’est moi ! L’eau huppée ; «OUP», de la série Rêve-Objet,
d’André Breton, 1935
Épreuve gélatino-argentique, 9,2 x 11,9 cm
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne
/ Centre de création industrielle
141 151
Man Ray Man Ray
Je vois J’imagine (Poème-objet d’André Breton, 1935), de la Objet indestructible, 1923-1933 [1965]
série Rêve-Objet, d’André Breton, 1935 Assemblage, 22,7 x 10,7 x 11 cm
Épreuve gélatino-argentique, 8,9 x 12 cm Paris, Galerie Eva Meyer
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/
Centre de création industrielle 152
Salvador Dalí
142 Métronome, 1944
Man Ray Assemblage, 22 x 15,5 x 11,5 cm
Objet non identifié (Nuage d’oiseaux-mouches), de la série Collection particulière, par courtoisie du Noordbrabants
Rêve-Objet, d’André Breton, 1930-1940 Museum, Bois-le-Duc
Épreuve gélatino-argentique, contact découpé en ovale,
6,7 x 5,5 cm 153
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/ Man Ray
Centre de création industrielle Mr Knife + Miss Fork, 1944 [1973]
Assemblage (boîte), 34 x 22,8 x 3,9 cm
143 Paris, Galerie Eva Meyer
Man Ray
Rêve-Objet, de la série Rêve-Objet, d’André Breton, vers 154
1930-1934 Joseph Cornell
Épreuve gélatino-argentique, 3,8 x 9,2 cm Untitled-paper weight, années 1930-1940
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/ Assemblage, Ø 11 x 2,5 cm
Centre de création industrielle New York, Collection Mark Kelman

144 155
Man Ray Joseph Cornell
Objet et Nadja (d’André Breton), de la série Rêve-Objet, Choses vues a Droite et a Gauche (sans lunettes), 1939
d’André Breton, 1930-1940 Assemblage, 15,5 x 13 x 2,3 cm
Épreuve gélatino-argentique, contact découpé en ovale, New York, Collection Mark Kelman
10,3 x 7,1 cm
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/ 156-159
Centre de création industrielle Man Ray
Objects of My Affection, 1944
145 Livre relié contenant des photographies et des notes
Man Ray manuscrites, 22,2 x 29,8 cm
Rêve, d’André Breton ; «mise en scène de Jacqueline», de la Collection Howard Hussey
26 série Rêve-Objet, d’André Breton, 1935
Épreuve gélatino-argentique, 8,5 x 12,4 cm 160
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/ Man Ray
Centre de création industrielle Lanterne sourde et muette, 1932
Assemblage, 49 x 39 x 15,5 cm
146 Collection particulière
André Breton
Gant de femme aussi, vers 1928 161
Bronze, 9 x 19 cm Man Ray
Rome, Galleria Nazionale d’Arte Moderna Contraption, 1944
Assemblage, 53,5 x 20 x 7 cm
147 Courtoisie Fondazione Marconi, Milano
André Breton
Page-objet, 1934
Construction (boîte), 3,5 x 10 x 5 cm 5 - Joseph Cornell et le Cinéma.
Rome, Galleria Nazionale d’Arte Moderna La révélation de Rose Hobart

148 162
Joseph Cornell Marcel Duchamp
Object, 1939-1940 Anémic Cinéma, 1926
Assemblage, Ø 7,5 max. x 1,9 cm Film 35mm, noir et blanc, muet, 8 mn
New York, Collection Mark Kelman Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/
Centre de création industrielle
149
Lee Miller 163-164
Object by Joseph Cornell (glass dome), New York, 1933 Man Ray
Tirage numérique contemporain, image : 22.8 x 16.7 cm L’Étoile de mer, 1928
Lee Miller Archives Film 35 mm, noir et blanc, sonore, 17 mn
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/
150 Centre de création industrielle, don de l’artiste, 1975
Lee Miller
Object by Joseph Cornell (glass dome with metronome), 165
New York, 1933 Joseph Cornell
Tirage numérique contemporain, image : 22.8 x 16,7 cm Rose Hobart, vers 1936
Lee Miller Archives Film 16 mm transféré sur DVD, sonore, 19 mn
New York, Courtoisie Anthology Film Archives
8 - joseph Cornell et le cinéma. le film 178
collage Joseph Cornell
Mr. Phot, 1933
166 Dossier contenant treize planches avec du texte
Joseph Cornell et Lawrence Jordan dactylographié et cinq photographies stéréoscopiques,
Cotillion 28,6 x 22,8 x 15,8 cm
Commencé à la fin des années 1930 par Joseph Cornell Collection Howard Hussey
et terminé par Lawrence Jordan à San Francisco à la fin des
années 1960 selon les instructions de Cornell 179
Film-collage 16 mm, noir et blanc teinté, muet, 8 mn Joseph Cornell
Collection Lawrence Jordan “Le Voyageur dans les Glaces” Jouet Surréaliste, 1935
Boîte-jouet inspirée du thaumatrope, composée de
167 7 disques, portant chacun deux images distinctes, et d’un
Joseph Cornell et Lawrence Jordan mécanisme pour mettre le disque en rotation , boîte : 9,3
The Children’s Party, fin des années 1930-fin des années 1960 x 9,3 x 2,8 cm
Film-collage 16 mm, noir et blanc teinté, muet, 8 mn New York, Collection Mark Kelman
Collection Lawrence Jordan
180
168 Joseph Cornell
Joseph Cornell et Lawrence Jordan Untitled (Game), vers 1940,
The Midnight Party, fin des années 1930-fin des années 1960 Construction (boîte), 37,8 x 20 x 12,7 cm. Charlottesville,
Film-collage 16 mm, noir et blanc teinté, muet, 3 mn The Fralin Museum of Art at the University of Virginia, gift
Collection Lawrence Jordan of The Joseph and Robert Cornell Memorial Foundation

169 181
Joseph Cornell et Lawrence Jordan Alberto Giacometti
Jack’s Dream, fin des années 1930-fin des années 1960 Maquette pour : Une piste ou Circuit, vers 1931,
Film-collage 16 mm, noir et blanc teinté, sonorisé par plâtre et boule en plâtre reconstitué, 47,5 x 48 x 4,5 cm.
Lawrence Jordan, 6 mn Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/
Collection Lawrence Jordan Centre de création industrielle, don de Bruno, Odette
Giacometti et Silvio Berthoud
170
Joseph Cornell et Lawrence Jordan 182
Carousel, fin des années 1930-fin des années 1960 Alexander Calder
Film-collage 16 mm, noir et blanc, sonorisé par Lawrence Petit panneau bleu, vers 1936,
Jordan, 6 mn Bois et tôle peints, fils d’acier, moteur, 35,5 x 49,1 x 43 cm.
Collection Lawrence Jordan Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/

171
Centre de création industrielle 27
Joseph Cornell et Lawrence Jordan 183
Thimble Theater, fin des années 1930-fin des années 1960 Alexander Calder
Film-collage 16 mm, noir et blanc, muet, 5 mn Sans titre, vers 1948-50
Collection Lawrence Jordan Métal, 16,5 x 10 x 6 cm
Suisse, collection particulière
172
Joseph Cornell 184
Bookstalls, fin des années 1930 Joseph Cornell
Film 16 mm transféré sur DVD, muet, 11 mn Untitled (Harlequin Jumping Jack), vers 1935-1938
New York, par courtoisie Anthology Film Archives Construction (boîte), 35,2 x 30,8 x 6,3 cm
Charlottesville, The Fralin Museum of Art at the University
173 of Virginia, gift of The Joseph and Robert Cornell Memorial
Joseph Cornell Foundation
By Night with Torch and Spear, années 1940
Film 16 mm transféré sur DVD, muet, 9 mn 185
New York, par courtoisie Anthology Film Archives Dorothea Tanning, Max Ernst,
William N. Copley
174-175 Toy Theater, vers 1948
Joseph Cornell Assemblage
New York - Rome - Barcelona – Brussels, années 1940 Collection particulière, Courtoisie Marlborough Rare
Film 16 mm transféré sur DVD, muet, 10 mn Books, Londres
New York, par courtoisie Anthology Film Archives
186
Marcel Duchamp
6 - L’image en mouvement Étude de disque optique n°5, vers 1923-1926
Gouache, traits de crayons, trous de compas, sur papier
176 blanc découpé, 49,1 x 52,8 cm
Joseph Cornell Rouen, musée des Beaux-Arts
Object Fenetre, 1937
Assemblage, 7,5 x 4,8 x 2,7 cm [fermé] 187
New York, Collection Mark Kelman Marcel Duchamp
Étude de disque optique n°4, vers 1923-1926
177 Gouache, traits de crayons, trous de compas, sur papier
Joseph Cornell blanc découpé, 49,3 x 53 cm
Beehive (Thimble Forest), 1943-1948 Rouen, musée des Beaux-Arts
Construction (boîte), Ø 19 x 8,9 cm
Par courtoisie Richard L. Feigen & Co, New York
188 197
Marcel Duchamp Marcel Duchamp (1887-1968)
Étude de disque optique n°4, vers 1923-1926 Lucky Strike Box «STARLESS», 9 février 1943
Gouache, traits de crayons, trous de compas, sur papier Boîte à cigarettes en métal et papiers, 11,4 x 14,4 x 1,3 cm
blanc découpé, 50 x 52,8 cm New York, Collection Mark Kelman
Rouen, musée des Beaux-Arts
198
189 Marcel Duchamp
Marcel Duchamp Eau et gaz à tous les étages, 1959
Rotorelief n°1 - Corolles et Rotorelief n°4 - Lampe, 1935 Portfolio, 35 x 26,5 x 5,5 cm
Carton imprimé en lithographie offset, 2 supports en Paris, Collection David Fleiss
bakélite, Ø 20 cm
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/ 199
Centre de création industrielle, legs de Mme Nina Marcel Duchamp
Kandinsky, 1981 Pocket Chess Set (Échiquier de poche), 1943
Readymade rectifié, cuir, celluloïd, aiguille, 16 x 10,5 cm
190 Anvers, collection Sylvio Perlstein
Marcel Duchamp
Rotorelief n°2 - Œuf à la coque et Rotorelief °3 - Lanterne 200
chinoise, 1935 Joseph Cornell
Carton imprimé en lithographie offset, 2 supports en Crystal Cage (Portrait of Berenice), 1943-1960
bakélite, Ø 20 cm Valise contenant des documents, 39,67 x 50,32 x 10,95 cm
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/ Par courtoisie Richard L. Feigen & Co, New York
Centre de création industrielle
201
191 Joseph Cornell
Marcel Duchamp Collage from The Crystal Cage (Portrait of Berenice), vers
Rotorelief n°5 - Poisson japonais et Rotorelief n°6 - Escargot, 1943-1960
1935 Collage, 17,5 x 12,5 cm
Carton imprimé en lithographie offset, Ø 20 cm Courtoisie Richard L. Feigen & Co, New-York
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/
Centre de création industrielle 202
Joseph Cornell
192 Les Trois Mousquetaires, vers 1948
Marcel Duchamp Construction (boîte), 28,6 x 24,3 x 15,4 cm
Rotorelief n°7 - Verre de Bohême et Rotorelief n°8 - Cerceaux, Courtoisie Richard L. Feigen & Co, New York
1935
28 Carton imprimé en lithographie offset, Ø 20 cm
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/
203
Joseph Cornell
Centre de création industrielle Les Comédies et Proverbes (le petit de crac), vers 1948
Construction (boîte), 24,1 x 20,3 x 10,8 cm
193 Courtoisie Richard L. Feigen & Co, New York
Marcel Duchamp
Rotorelief n°9 - Montgolfière et Rotorelief n°10 - Cage, 1935 204
Carton imprimé en lithographie offset, Ø 20 cm Joseph Cornell
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/ Pharmacy, 1943
Centre de création industrielle Construction (boîte), 38,7 x 30,5 x 7,9 cm
Paul Schärer Collection
194
Marcel Duchamp 205
Rotorelief n°11 - Éclipse totale et Rotorelief n°12 - Spirale Marcel Duchamp
blanche, 1935 Pharmacie, n° spécial M. Duchamp de la revue View, ex.
Carton imprimé en lithographie offset, Ø 20 cm n°9/100 du tirage de luxe comportant en frontispice
Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/ «Pharmacie», 1914 [1945]
Centre de création industrielle Revue, gouache sur impression, 39 x 32 cm
Paris, Collection David Fleiss

7- Cornell / Duchamp 206


Marcel Duchamp
195 De ou par Marcel Duchamp ou Rrose Selavy (Boîte-en-
Marcel Duchamp valise), 1936-1941 (Série F (1966))
La Mariée mise à nue par ses célibataires, même (Boîte Boîte en carton articulée, renforcée de bois, recouverte de
verte), 1934 papier rouge et contenant des reproductions en couleur
Boîte verte contenant 93 documents rédigés entre 1912 des œuvres de Marcel Duchamp. Toile rouge à l’intérieur,
et 1915, une planche couleur, 93 documents fac-similés 38,5 x 41 x 9,5 cm
de notes, une boîte en suédine verte. Strasbourg, musée d’Art moderne et contemporain.
33,2 x 28 x 2,5 cm
Lyon, musée d’art contemporain

196
Marcel Duchamp
Lucky Strike Box «STARLESS», 1943
Boîte à cigarettes en métal ayant appartenu à Joseph
Cornell et contenant des notes de la Boîte verte de Marcel
Duchamp, 11,5 x 14,5 x 1,5 cm
Collection particulière
207 219
Marcel Duchamp Joseph Cornell
Air de Paris, 1919 [1939] Untitled (The Life of Ludwig II of Bavaria), vers 1941-1952
Ampoule de verre, étiquette de papier gommé, Ø 2,5 x Valise en carton avec photographies, documents et objets
4,5 cm divers, 27,9 x 36,8 x 9,2cm
Paris, Collection David Fleiss Philadelphie, Philadelphia Museum of Art, gift of The
Joseph and Robert Cornell Memorial Foundation
208
Marcel Duchamp 220
Neuf moules Mâlic, 1914-1915 [1938] Joseph Cornell
Collotype colorié au pochoir sur celluloïd, 19,5 x 27 x Portrait of Ondine, 1940
2,7 cm Technique mixte, dossier fermé: 32,4 x 27,3 x 6,4 cm
Paris, Collection David Fleiss Washington, Smithsonian American Art Museum. Gift of
The Joseph and Robert Cornell Memorial Foundation
209
Marcel Duchamp 221
La Mariée, 1937 Joseph Cornell
Collotype verni marouflé sur toile, 31 x 21 cm Untitled (Marine Fantasy with Tamara Toumanova), vers 1940
Paris, Collection David et Marcel Fleiss, Galerie 1900- Collage et tempera sur carton, 22,9 x 17,8 cm
2000 Washington, Smithsonian American Art Museum, Gift of
The Joseph and Robert Cornell Memorial
210-211-212
Marcel Duchamp 222
Série de 3 collotypes avant coloriage, pour la Boîte-en- Kristians Tonny
valise Autoportrait
210 : Moulin à café, 28,8 x 11,6 cm ; 211 : Joueurs d’échecs, Huile sur toile, 92 x 72 cm
15,8 x 19 cm ; 212 : Apolinère enamelled, 16,7 x 24,2 cm Collection particulière
Paris, Collection David Fleiss
223
213 Christian Bérard
Joseph Cornell Double autoportrait sur la plage, vers 1933
Untitled (18 Compasses - Compass Case), n.d. Huile sur toile, 79 x 115 cm
Construction (boîte), 25,4 x 50,8 x 5,7 cm Collection particulière
La Nouvelle-Orléans, New Orleans Museum of Art, gift
of The Joseph and Robert Cornell Memorial Foundation 224
Eugene Berman
214 Portrait Fantasy of Ona Munson, 1941-1942
Joseph Cornell
Museum, vers 1945-1948
Huile sur toile, 92,1 x100,3 64,8 x 72,54 cm
San Antonio, McNay Art Museum, gift of Robert L. B. Tobin
29
Construction (boîte), 5,7 x 22 x 17,8 cm
Houston, The Menil Collection, bequest Jermayne 225
MacAgy Eugene Berman
Cassandra, 1942-1943
215 Huile sur toile, 127,3 x 99,4 cm
Joseph Cornell San Antonio, McNay Art Museum, gift of Robert L. B. Tobin
Museum, 1949
Construction (boîte), 20,5 x 28,5 x 9,0 cm 226
Collection particulière Leonor Fini
Femme travestie, vers 1931
216 Huile sur toile, 65 x 46 cm
Joseph Cornell Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/
Lettre de Joseph Cornell à Teeny Duchamp, Lettre Centre de création industrielle, don de M. Frua de Angeli,
« Papillon » 1932
Collage sur lettre dactylographiée, 28 x 21,7 cm
Paris, Association Marcel Duchamp 227
Pavel Tchelitchev
217 The Tatooed Man, vers 1931
Joseph Cornell Huile sur toile, 92 x 60,2 cm
Lettre de Joseph Cornell à Teeny Duchamp, Lettre « Juan Collection Howard Hussey
Gris »
Collage sur lettre dactylographiée, 26,6 x 18,4 cm 228
Paris, Association Marcel Duchamp Pavel Tchelitchev
Torse d’homme, vers 1945
Crayons de couleur sur papier, 26 x 19 cm
9 - Cornell et les néo-Romantiques Collection Patrick Mauriès

218 229
Joseph Cornell Eugene Berman
Untitled (Swan Box), vers 1945 Impasse de la méduse, vers 1940
Construction (boîte), 12,1 x 15,9 x 2,7 cm Plume, encre et lavis sur papier, 30 x 22 cm
Dallas, The Collection of Marguerite and Robert Hoffman Collection Patrick Mauriès
230 246
Leonor Fini Eugene Berman
Jeux de jambes dans la clef du rêve, 1936 Projet de costume pour l’Intermezzo avec Armide dans le
Huile sur toile, 81,4 x 56,5 x 5,1 cm ballet Renaud et Armide, 1946
Collection particulière Aquarelle et encre sur papier, 31,8 x 25,4 cm
San Antonio, McNay Art Museum, gift of the Tobin Theatre
231 Art Fund
Leonor Fini
La Curieuse (The Sleepless Day), 1936 247
Huile sur toile, 34,9 x 23,8 9 x 5,1 cm Eugene Berman
Collection particulière Projet de costume pour le ballet Renaud et Armide, 1946
Aquarelle et encre sur papier, 32,4 x 24,8 cm
232 San Antonio, McNay Art Museum, gift of the Tobin Theatre
Leonor Fini Art Fund
Opération I, 1939
Huile sur toile, 92,1 x 64,8 cm
Collection Rowland Weinstein, Courtoisie Weinstein 10 - Après le surréalisme
Gallery, San Francisco
248
233 Joseph Cornell
Leonor Fini Untitled (Pinturicchio Boy), vers 1950
Little Hermit Sphynx, 1948 Construction (boîte), 39,540 x 30,527,4 x 10 9,8 cm
Huile sur toile, 41,1 x 24,4 cm Dallas, The Collection of Marguerite and Robert Hoffman
Londres, Tate, presented by Tate Members
249
234 Joseph Cornell
Eugene Berman Hotel de la Mer (Hotel Goldene Sonne), 1950-1951
Fillette à l’araignée Construction (boîte), 45,8 x 30,3 x 12 cm
Huile sur toile, 41 x 27 cm East Lansing, Eli and Edythe Broad Art Museum, Michigan
Collection particulière State University, MSU purchase, funded by the Nellie M.
Loomis Endowment in memory of Martha Jane Loomis
235 and the Kathleen D. and Milton E. Muelder Endowment
Leonid Berman (1896-1976)
Les marais salants, 1931 250
Huile sur toile, 81,50,7 x 546 x 1,8 cm Joseph Cornell
Collection Patrick Mauriès Grand Hôtel de la Boule d’Or, début des années 1950
Construction (boîte), 48,9 x 34,9 x 9,8 cm
30 236-241
Pavel Tchelichev
Dallas, Dallas Museum of Art, Foundation for the Arts
Collection, gift of Mr. and Mrs. Alan M. May, 1976
Série de costumes pour la pièce de théâtre Ondine, 1939
Dessin, 50,4 x 32,7 cm 251
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Joseph Cornell
Arts du spectacle Grand Hôtel de l’Observatoire, 1952
Construction (boîte), 43 x 33 x 12,5 cm
242 Suisse, collection particulière
Eugene Berman
Green Hunting Man, 1941 252
Encre, gouache et aquarelle sur papier, 29,5 x 22,5 cm Joseph Cornell
Collection Patrick Mauriès Untitled (Medici Boy), 1953
Construction (boîte), 46,3 x 28,9 x 14 cm
243 Fort Worth, Modern Art Museum, museum purchase, The
Eugene Berman Benjamin J. Tillar Memorial Trust, 1968
Le masque de la mort rouge, 1945
Encre, gouache et aquarelle sur papier, 30,5 x 21 cm 253
Collection Patrick Mauriès Joseph Cornell
The Moving Tides, n.d.
244 Construction (boîte), 24 x 40.5 x 10 cm
Eugene Berman Suisse, collection particulière
Projet de costume pour Giselle dans l’acte I du ballet Giselle,
1946 254
Aquarelle et encre sur papier, 31,1 x 23,5 cm Joseph Cornell
San Antonio, McNay Art Museum, gift of the Tobin Soap Bubble Set, Figure Head Pipe, vers 1955-1960
Endowment Construction (boîte), 23 x 37,5 x 8 cm
Anvers, Collection Sylvio Perlstein
245
Eugene Berman 255
Projet de costume pour Giselle dans l’acte I du ballet Giselle, Joseph Cornell
1946 Sun Box, vers 1961
Aquarelle et encre sur papier, 31,4 x 23,2 cm Construction (boîte), 25,4 x 35,5 x 7,6 cm
San Antonio, McNay Art Museum, gift of the Tobin Pays-Bas, collection particulière, Courtoisie Borzo
Endowment Modern & Contemporary Art, Amsterdam
256 267
Joseph Cornell Joseph Cornell
Untitled (Dovecote), fin des années 1940 Hôtel de l’Etoile, 1950
Construction (boîte), 43,2 x 29,3 x 11 cm Construction (boîte), 51,7 x 28,9 x 17,8 cm
New York, Collection Mark Kelman Courtoisie Collection Lester Marks

257 268
Joseph Cornell Joseph Cornell
Dovecote , 1953 Untitled (Hôtel du Nord), vers 1954
Construction (boîte), 30 x 43 x 10 cm Construction (boîte), 49,5 x 34,5 x 19 cm
Suisse, collection particulière Suisse, collection particulière

258 269
Joseph Cornell Joseph Cornell
Colombier, vers 1950 Celestial Carrousel, 1954
Construction (boîte), 39,5 x 14,3 x 8,9 cm Construction (boîte), 48,3 x 32,4 x 15,9 cm
Courtoisie Collection Lester Marks Collection particulière

259
Joseph Cornell
Untitled (Compartmented box), vers 1954-1956
Construction (boîte), 24,5 x 15,5 x 7,5 cm
Collection particulière

260
Joseph Cornell
Untitled (Juan Gris Series, Black Cockatoo Silhouette), vers
1954-1965
Construction (boîte), 49,8 x 30,5 x 11,1 cm
Charlottesville, The Fralin Museum of Art at the University
of Virginia, gift of The Joseph and Robert Cornell Memorial
Foundation, 2002

261
Joseph Cornell
Homage to Juan Gris, 1954
Construction (boîte), 47 x 31,8 x 11,7 cm
Philadelphie, Philadelphia Museum of Art, purchased with
the John D. Mcllhenny Fund, 1976
31
262
Joseph Cornell
Sans titre n°3, vers 1955
Construction (boîte) contenant un assemblage d’objets
et de papiers, 20,6 x 39,1 x 8,9 cm
Strasbourg, musée d’Art moderne et contemporain

263
Joseph Cornell
Untitled (Soap Bubble Set, Latitude and Longitude Box), vers
1960
Construction (boîte), 25,4 x 39,4 x 10,8 cm
Charlottesville, The Fralin Museum of Art at the University
of Virginia, gift of The Joseph and Robert Cornell Memorial
Foundation

264
Joseph Cornell
Sans titre, vers 1948-1958
Construction (boîte), 45 x 22 x 9 cm
Suisse, collection particulière

265
Joseph Cornell
Planet Set, Tête Etoilée, Giuditta Pasta (dédicace), 1950
Construction (boîte), 30,5 x 45,7 x 10,2 cm
Londres, Tate

266
Joseph Cornell
Celestial Observatory, vers 1950
Construction (boîte), 30 x 20 x 11,4 cm
Nice, Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain
catalogue
de l’exposition
Publié aux éditions Hazan

Joseph Cornell et les Surréalistes à New York :


DalÌ, Duchamp, Ernst, Man Ray...

Sommaire Essais
Cornell et la tradition de la curiosité
Stephen Bann
Présentation
Matthew Affron, Sylvie Ramond Les boîtes-en-livres de Joseph Cornell.
Un art romantique ?
Biographie de Joseph Cornell
Ségolène Le Men
Anne Théry
Alchimie innovante d’une galerie d’art new-
Joseph Cornell et la France
yorkaise. La Julien Levy Gallery (1931-1949)
Anne Théry
Ingrid Schaffner
Catalogue
Le saltimbanque et la danseuse
1. Les surréalistes à New York
(quelques notes sur Cornell
2. Objets
et les néo-romantiques)
3. Collages
32 4. La constellation surréaliste
Patrick Mauriès
5. Joseph Cornell et le cinéma Les jouets optiques de Joseph Cornell
6. L’image en mouvement Matthew Affron
7. Cornell / Duchamp Joseph Cornell, le chasseur d’images
8. Cornell et les néo-romantiques Lynda Hartigan
9. Après le surréalisme
Balayures
Jodi Hauptman
Inoubliable comment Joseph Cornell
a arraché Rose Hobart (1936) à East of Borneo
(1931)
Anne Morra
À bruit secret
Emmanuel Guigon
La boîte à musique de Joseph Cornell
Camille Lévêque-Claudet
Musées, muses. Miscellanées sur
Joseph Cornell
Sylvie Ramond, François-René Martin
Documents
La Voyageuse enchantée
Joseph Cornell
Musée romantique / Portraits de femmes
Joseph Cornell

Hommage
L’espace intuitif de Joseph Cornell
Howard Hussey

Annexes
Bibliographie 33
Liste des oeuvres citées
FRAME (French Regional American Museum Exchange)
favorise la coopération culturelle entre vingt-six des
plus grands musées régionaux français et d’Amérique
du nord (États-Unis et Canada) fédérés dans ce réseau.

FRAME a été fondé en 1999 à l’initiative d’Elizabeth


Rohatyn, épouse de Felix Rohatyn, Ambassadeur des
États-Unis d’Amérique en France de 1997 à 2000, avec l’appui de Françoise Cachin, directrice
des musées de France à cette époque.

Organisation de droit américain à but non lucratif (501c-3), FRAME est le premier programme
permanent d’échanges bilatéraux conçu à partir de partenariats établis entre ses membres.
FRAME contribue à faciliter l’organisation d’expositions, à développer des programmes
éducatifs et encourage les échanges de professionnels parmi les équipes de ses musées.

Joseph Cornell et les Surréalistes à New York :


une exposition placée sous les auspices de FRAME

Depuis sa création, quinze expositions ont été placées sous les auspices de FRAME attirant au
total plus de 2,5 millions de visiteurs. Elles valorisent des aspects majeurs ou plus confidentiels
de l’histoire de l’art en vue de faire avancer la recherche tout en s’adressant à un large public de
part et d’autre de l’Atlantique.

Ces expositions favorisent la circulation de chefs-d’œuvre rarement prêtés tels que les boîtes
de Joseph Cornell conservées respectivement au Wadsworth Atheneum Museum of Art de
Hartford, au musée de Grenoble et au musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg,
tous fédérés au sein du réseau FRAME. Par ailleurs, le musée Cantini de Marseille, les musées
des beaux-arts de Nantes, Rennes et Rouen, également musées FRAME, sont aussi prêteurs.
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Acteur de la scène surréaliste internationale, Joseph Cornell fut aussi une figure marquante de la
création européenne et américaine après la Seconde Guerre mondiale. Après avoir apporté son
soutien à l’exposition 1945-1949 - Repartir à zéro, comme si la peinture n’avait jamais existé (Lyon,
musée des Beaux-Arts, 2008), FRAME avait tout lieu d’encourager cette nouvelle exposition
transversale, la première à se focaliser sur l’œuvre de Joseph Cornell dans le contexte du
surréalisme et qui se tiendra dans un musée français plus de trente ans après la monographie
itinérante de 1980-1981 (New York-Paris).

Dans le cadre de l’étape américaine de l’exposition, le Virginia Museum of Fine Arts de Richmond
(VMFA) accueillera en tant que membre de FRAME un important colloque qui sera assuré, en
France, par l’Institut national d’Histoire de l’Art (InHA).

Avec l’appui de FRAME, l’exposition du musée des Beaux-Arts de Lyon et du Fralin Museum of
Art, University of Virginia Art Museums bénéficie du généreux soutien de la Terra Foundation
for American Art.

En France, l’action de FRAME est soutenue par l’association FRAME Développement (loi 1901)
dont l’objet consiste à rechercher des mécénats ainsi qu’à nouer des partenariats afin d’aider
les musées français à développer leurs projets placés sous l’égide de FRAME. La conférence
de presse de l’exposition Joseph Cornell qui s’est tenue le mercredi 5 juin 2013 a été organisée
grâce au mécénat de la Maison de la Mutualité à Paris obtenu par l’intermédiaire de FRAME
Développement.
Musées membres du réseau FRAME

FRANCE
Musée des beaux-arts de Bordeaux
Musée des beaux-arts de Dijon
Musée de Grenoble
Palais des beaux-arts de Lille
Musée des beaux-arts de Lyon
Musées de Marseille
Musée Fabre de Montpellier
Musée des beaux-arts de Nantes
Musée des beaux-arts de Rennes
Musées de Rouen
The Fine Arts Museums of San Francisco
Musée des beaux-arts de Tours

AMÉRIQUE DU NORD
The Cleveland Museum of Art
The Dallas Museum of Art
The Denver Art Museum
Hartford, Wadsworth Atheneum Museum of Art
Kansas City, The Nelson-Atkins Museum of Art
The Los Angeles County Museum of Art
The Minneapolis Institute of Arts
Musée des beaux-arts de Montréal
The Portland Art Museum
Richmond, Virginia Museum of Fine Arts
Musées de Strasbourg
The Saint Louis Art Museum 35
Musée des Augustins de Toulouse
Williamstown, Clark Art Institute

CONTACT
Emilie VANHAESEBROUCKE
Coordinatrice – FRAME France
01 40 15 35 67
[email protected]
FRAME Amérique du nord
[email protected]
www.framemuseums.org
La Terra Foundation for American Art,
fondée en 1978, s’est donnée pour mission
de favoriser l’étude, la connaissance et
l’appréciation des arts plastiques des
États-Unis auprès d’un public américain et
international. Reconnaissant l’importance
du contact direct avec l’art, elle s’attache
à multiplier les rencontres entre le public et les œuvres, à travers la présentation et le
développement de sa propre collection d’œuvres d’art à Chicago. Afin de renforcer le
dialogue transculturel sur l’art américain, la Terra Foundation soutient activement les
initiatives innovantes en matière d’expositions, de recherche et d’enseignement.

Programme de mécénat
La Terra Foundation apporte son soutien à des expositions d’art américain et des programmes
d’échanges universitaires dans le monde entier. Elle participe également à des actions scolaires
et des initiatives publiques à Chicago. En l’espace de six ans, la Terra Foundation a alloué un
total de 45 millions de dollars à quatre cent cinquante expositions et programmes de recherche
dans plus de trente pays, dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie, la
Russie, l’Australie, le Mexique, le Brésil, la Chine et le Japon.

Collection d’œuvres d’art


La collection de la Terra Foundation se compose de sept cent vingt-cinq peintures, œuvres sur
papier et sculptures exécutées entre la fin du dix-huitième siècle et 1945 par des artistes comme
John Singleton Copley, James McNeill Whistler, Mary Cassatt, Winslow Homer, Marsden Hartley
ou Edward Hopper, par exemple. La fondation veille à mettre sa collection à la disposition
du public, en prêtant des œuvres pour des expositions et en organisant des présentations
thématiques. De plus, toutes les œuvres sont répertoriées dans la base de données consultable
36 en ligne sur le site de la fondation.

Partenariats et initiatives
La Terra Foundation collabore avec des institutions culturelles à travers le monde pour susciter
des rencontres entre l’art américain et le public. Grâce à des partenariats de longue durée
avec le musée du Louvre à Paris et avec la National Gallery à Londres, le public européen
a pu découvrir des peintures américaines replacées dans le contexte de l’histoire de l’art
internationale par la confrontation avec des œuvres de ces deux grandes collections publiques.
Les deux programmes se poursuivent actuellement. Par ailleurs, une collaboration avec la
Solomon R. Guggenheim Foundation en 2007 a permis de présenter pour la première fois un
panorama de l’art américain à Pékin, Shanghai, Moscou et Bilbao. En 2013, la fondation s’est
associée avec le Philadelphia Museum of Art, le Museum of Fine Arts de Houston et le Los
Angeles County Museum of Art pour mettre sur pied la première rétrospective d’art américain
présentée en Corée du Sud.

Programmes publics et bibliothèque de recherche à Paris


En 2009, la Terra Foundation a inauguré son centre parisien, qu’elle met au service des
chercheurs, commissaires d’expositions, conservateurs de musée et autres publics intéressés
par l’art américain. Chaque mois des programmes portant sur l’actualité de l’art et de la
culture visuelle américains sont proposés au public. Ce centre accueille également la seule
bibliothèque européenne exclusivement consacrée à l’art des États-Unis, réunissant près de 9
000 ouvrages portant sur l’histoire de l’art américain jusqu’en 1980.

Pour en savoir plus sur les activités de la Terra Foundation et les possibilités de soutien qu’elle
offre, nous vous invitons à consulter le site www.terraamericanart.org ou à contacter :
Francesca Rose ([email protected] ou +33 1 43 20 32 06)
The Annenberg Foundation is a family
foundation that provides funding and
support to nonprofit organizations in the
United States and globally. The Foundation
and its Board of Directors are also directly
involved in the community with innovative
projects that further its mission to advance
public well-being through improved
communication. The Foundation encourages the development of effective ways to share
ideas and knowledge.

Through its philanthropic initiative GRoW, the Annenberg Foundation is among the most
generous American contributors to France. Based in France, Gregory Annenberg Weingarten is a
Vice President and Director of the Annenberg Foundation. Weingarten has a deep appreciation
for the visual and performing arts, education and global well-being.

Weingarten and GRoW are pleased to provide support to the French Regional American
Museum Exchange for an upcoming exhibition on the artist Joseph Cornell, maker of Surrealist
collages, objects hand-made box assemblages, and films. The exhibition will be presented at
the Musée des Beaux-Arts de Lyon in Lyon, France, and the University of Virginia Art Museum
in Charlottesville, Virginia. GRoW is dedicated to building cultural bridges between the United
States and France, and is delighted to assist with exposing new audiences in both countries to
Cornell’s pioneering artistry.

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Activités autour
de l’exposition

Visites commentées
Lundis (sauf le 11 novembre) à 12h15.
Durée : 1h Jeudis à 16h. Durée : 1h30 Visites du bout des doigts
Samedis à 10h30. Durée : 1h30 Samedi 8 février 2014 à 10h et 15h, durée : 2h

Partages littéraires
Visites LSF
Joseph Cornell et la littérature surréaliste
(Langue des Signes Française)
Mercredis 27 novembre et 2 décembre
Samedi 14 décembre 2013 à 14h30, durée : 2h
2013 à 12h15
Durée : 1h
Joseph Cornell et la poésie Visites-ateliers pour les 7-9 ans.
Mercredis 8 et 29 janvier 2014 à 12h15 Histoires de boîtes !
Durée : 1h Après une observation d’œuvres des col-
lections et en écho avec celles de Joseph
Cornell, les enfants sont invités à réaliser
leur « boîte d’ombre ». À partir du collage
38 et de l’assemblage d’images et d’objets, ils
composent un univers insolite.
Durée : 2h
Lundis 21 et 28 octobre 2013 à 10h15
Mercredis 23 et 30 octobre 2013 à 10h15
Lundi 23 décembre 2013 à 10h15 et à 14H15

Colloque international
En partenariat avec l’INHA (Institut National
d’Histoire de l’Art), Paris
Vendredi 7 février 2014 à l’INHA, Paris
Samedi 8 février 2014 au Musée des Beaux-
Arts de Lyon
Programme détaillé sur www.mba-lyon.fr

Nocturnes
Nocturnes de 18h à 22h
Joseph Cornell et la musique
Vendredi 8 novembre 2013
Joseph Cornell et la danse
Vendredi 3 janvier 2014
Joseph Cornell et le cinéma
Vendredi 7 février 2014
Informations
pratiques

TARIFS Crédits
Exposition : 9€ / 6 € / gratuit Couverture : © The Joseph and Robert Cornell
Exposition + collection du musée : Memorial Foundation / ADAGP, Paris, 2013. Photo
12€ / 7€ / 6€ / gratuit © Mark Gulezian, QuickSilver Photographers LLC
Visite commentée : Billet d’entrée + 3€ / Fig. 1: © The Joseph and Robert Cornell Memorial
gratuit Foundation / ADAGP, Paris, 2013 © Camerarts,
New York
Fig. 2 : © The Joseph and Robert Cornell
HORAIRES D’OUVERTURE Memorial Foundation / ADAGP, Paris 2013
Ouvert tous les jours sauf mardis et jours Fig. 3 : © The Joseph and Robert Cornell
fériés de 10 à 18h. Vendredi de 10h30 à 18h. Memorial Foundation / ADAGP, Paris, 2013 -
Photo © 2013 Hirshhorn Museum and Sculpture
Visuels disponibles pour la presse Garden, Photography by Cathy Carver
Merci de nous contacter pour obtenir les Fig. 4 : © ADAGP, Paris, 2013 © Centre Pompidou,
codes d’accès à notre page presse. MNA M-CCI, Dist. RMN-Grand Palais
Fig. 5 : © ADAGP, Paris, 2013 / The Joseph and
Robert Cornell Memorial Foundation
Contacts presse Fig. 6 : © Salvador Dali, Gala-Salvador Dali
Sylvaine Manuel de Condinguy Foundation / ADAGP, Paris, 2013 - Photo © Tate,
Musée des Beaux-Arts de Lyon London 2013
20, place des Terreaux 69001 Lyon. Fig. 7 : © ADAGP, Paris 2013. © Musée d’Art
[email protected] Moderne / Roger-Viollet
Tél. : +33 (0)4 72 10 41 15 Fig. 8 : © Lee Miller Archives, England 2013. All
rights reserved © The Joseph and Robert Cornell
Memorial Foundation / ADAGP, Paris, 2013 -
Photo © Wadsworth Atheneum Museum of Art /
Art Resource,
NY/ Scala, Florence
Fig. 9 : © Man Ray Trust / ADAGP, Paris 2013 /
Photo © Marc Domage.
Fig. 10 : © The Joseph and Robert Cornell
Memorial Foundation / ADAGP, Paris, 2013
Fig. 11 © Succession Marcel Duchamp / ADAGP,
Paris 2013
© Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-
Grand Palais / Philippe Migeat
Fig. 12 : © Succession Marcel Duchamp / ADAGP,
Paris, 2013 © Photo Musées de Strasbourg, A.
Plisson
Fig. 13 : © The Joseph and Robert Cornell
Memorial Foundation / ADAGP, Paris, 2013.
Fig. 14 : © The Joseph and Robert Cornell
Memorial Foundation / ADAGP, Paris 2013.
MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE LYON Fig. 15 : © The Joseph and Robert Cornell
20 place des Terreaux / 69001 Lyon Memorial Foundation / ADAGP, Paris 2013. Photo
Tél. : +33 (0)4 72 10 17 40 © Eli and Edythe Broad Art Museum, Michigan
www.mba-lyon.fr State University
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à l’avance sur l’application
www.mba-lyon.fr «Expo Cornell »

Cette exposition est


reconnue d’intérêt
national par le Ministère
de la culture et
de la communication /
Direction des musées
de France. Elle bénéficie
à ce titre d’un soutien
financier exceptionnel
de l’État.

Joseph Cornell, Untitled (Tilly Losch), vers 1935 (détail). Collection particulière © The Joseph and Robert Cornell Memorial Foundation /
ADAGP, Paris 2013 - Photo © Mark Gulezian, QuickSilver Photographers LLC - Design graphique / FormaBoom

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