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MARTIN
On souhaite maintenant étudier les oscillations de la molécule (ou de l’atome d’hydrogène) forcées par
une onde électromagnétique. L’objectif est de déterminer l’amplitude minimale du champ électrique de
l’onde nécessaire pour rompre la molécule. Ainsi, on considère l’action d’un champ électrique sinusoïdal
de pulsation ω et d’amplitude E0 , polarisé selon la direction ~ux :
−
→
E (t) = E(t) ~ux avec E(t) = E0 cos(ωt) .
La molécule étant fortement polarisée, l’atome d’hydrogène porte une charge partielle positive de l’ordre
−
→
de e, alors que le chlore porte une charge de l’ordre de −e. En présence du champ E , la molécule s’oriente
dans sa direction, donc selon ~ux . D’autre part nous admettons alors que l’hydrogène peut être quasiment
assimilé à un proton, et que la force qu’il subit est
−
→ −
→
F (t) = βeE (t) ,
1
PCSI 1 - Stanislas Devoir Maison N◦ 7 - 11/02/15 A. MARTIN
−
→
6. On s’intéresse maintenant au régime sinusoïdal forcé par le champ E (t), qu’on notera x(t) =
Xm cos(ωt+ϕ). En définissant une notation complexe x(t) associée à x(t) qu’on explicitera, calculer
l’amplitude du mouvement Xm en fonction de la pulsation réduite u = ωω0 , et des constantes
nécessaires.
7. D’après les valeurs numériques trouvées, montrer qu’il peut exister une résonance en élongation
pour cet oscillateur. Etablir l’expression de la pulsation de résonance ωr . On en donnera un résultat
approché tenant compte de la valeur de Q.
8. A quelle fréquence est-il judicieux d’exciter la molécule si l’on souhaite rompre la liaison ? A quelle
longueur d’onde cela correspond-il ? On justifiera en établissant l’expression de l’amplitude des
oscillations du proton pour cette fréquence, et en comparant au cas statique.
9. Pour avoir une idée de la précision requise pour le choix de cette fréquence, on calcule la bande
passante ∆f = f2 − f1 où f1 et f2 (avec f1 < f2 ) sont les fréquences de coupure de la molécule
oscillante considérée comme un filtre mécanique. Calculer ∆f en fonction de la fréquence propre
f0 et du facteur de qualité Q, puis sa valeur numérique. A quelle largeur ∆λ cela correspond-il
pour les longueurs d’ondes ?
√ conserverε uniquement les termes d’ordre le plus
Conseil : Pour simplifier les calculs, on pourra
1
bas non nul en Q . On rappelle aussi que 1 + ε ≈ 1 + 2 si ε 1.
10. Montrer qu’à la pulsation propre ω0 , l’énergie mécanique du proton est constante. Exprimer sa
valeur en fonction de l’amplitude de son mouvement Xm , de ω0 , m et de Ed .
11. En déduire que pour pour briser la molécule, il faut atteindre une amplitude d’oscillations Xm
vérifiant :
1
Ed = mω02 Xm 2
.
2
Comparer alors Xm à r0 .
12. En déduire l’ordre de grandeur de l’amplitude E0 du champ électrique nécessaire pour briser la
molécule, en supposant que l’on se place exactement à la fréquence optimale déterminée précédem-
ment.
13. Que dire de la validité du modèle linéaire dans ces conditions ? Quelles sont les conséquences sur
le choix de la longueur d’onde excitatrice ?