Effets de Bruit Sur La Santé
Effets de Bruit Sur La Santé
Effets de Bruit Sur La Santé
SECURITE AU TRAVAIL
Plan du cours
I/ Introduction
1.1. Importance du problème du bruit
1.2. Situation en Algérie
1.3. Nocivité du bruit
II. Sources et travaux exposants
III. Effets auditifs du bruit
3.1. La fatigue auditive
3.2. Le blast auriculaire
3.3. La surdité professionnelle
IV/ Effets extra-auditifs
4.1. Les réactions immédiates
4.2. Les réactions à long terme au bruit
V/ Effets le travail et sur la vie sociale
VI/Prévention
VII/ Conclusion
I. Introduction
1. Importance du problème du bruit :
Avec le progrès des techniques et de l'introduction d'un nombre de plus en plus grand
d'outils, de machines et d'appareils dans le milieu professionnel et extra- professionnel (au
cours des loisirs, des transports...), le bruit représente actuellement un sujet de préoccupation
pour l'Homme. Le bruit constitue un fléau que l'on doit identifier, évaluer et contrôler en
raison :
2. Situation en Algérie :
3. Nocivité du bruit :
a. Caractères du bruit :
- la fréquence : les sons aigus dont la fréquence est supérieure à 1000 Hz sont
les plus nocifs.
- la durée : Le bruit intense donne des lésions en peu d'années tandis que le
bruit faible donne des lésions en un temps plus long.
- L'âge : la fragilité cochléaire au bruit s'accroît avec l'âge ; elle devient plus
marquée au-delà de 50 ans.
Elle mesure la perte temporaire qui, le plus souvent, est localisée au 4000 Hz,
le temps de récupération est à rechercher. S'il excède 2 heures, il est probable
que l'individu présente une oreille sensible au bruit.
• la presbyacousie;
• la prédisposition individuelle.
Il consiste en un son qui perturbe la perception d'un autre son. A noter, l'effet de
masque n'a pas de conséquences lésionnelles directes sur l'oreille mais être indirectement
responsable de la survenue d'accidents.
2. La fatigue auditive
C'est un déficit transitoire sur la fréquence 4000 Hz de la perception auditive lors d'une
exposition à un bruit intense. Ce déficit est réversible entre 12 et 36 heures selon les individus
et l'importance de l'exposition après cessation de l'exposition au bruit.
3. Le blast auriculaire :
Il s'agit d'un traumatisme pneumatique par coups de pression engendré par des sons
très violents et très brusques. Il s'agit d'une surdité par déflagration qui peut être unilatérale ou
bilatérale.
4.1. Définition:
4.2. Clinique :
Premier stade :
Deuxième stade :
Il est caractérisé par la permanence du trou auditif. Les sons aigus et fins (comme le
tic-tac d'une montre) ne sont plus perçus. L'audition de la voix n'est pas altérée.
Troisième stade :
Quatrième stade :
- ralentissement de la digestion ;
• augmentation de la fatigue ;
VI. PREVENTION :
Prévention technique contre le bruit en milieu de travail :
La prévention des risques professionnels s’appuie sur une démarche dont les principes
généraux sont édictés par
✓ L'AIM du 5 mai 1996 fixant la liste des maladies présumées d’origine professionnelle.
(TMP n° 42 (liste limitative)).
• Il est préférable de prévoir des actions de réduction du bruit dès la conception, avant que le
problème n’apparaisse
• Le processus d’évaluation des risques permet d’identifier les postes de travail les plus
exposés et les équipements qui sont les principales sources en cause.
Le problème du bruit peut être pris en compte très en amont. Un changement de procédé ou
dans l'organisation du travail peut être une solution très efficace. On peut ensuite agir sur la
source du bruit, sur sa propagation, ou sur le récepteur (le travailleur exposé).
Les solutions collectives sont les plus efficaces, elles doivent donc être mises en place en
priorité.
1) Réduction à la source
Agir sur la source du bruit (la machine), est le moyen le plus efficace de lutter contre le bruit
sur les lieux de travail, mais, rarement mis en oeuvre car il est techniquement difficile
(nécessite la collaboration du constructeur de la machine).
Matériaux nouveaux : l'emploi de tôles amorties pour les structures métalliques d'une
machine permet de réduire l'émission sonore due aux vibrations internes ;
Préciser, lors de l'achat de machine/outil bruyant, dans le cahier des charges que le niveau de
bruit doit être aussi bas que techniquement possible.
Si non faire tourner les travailleurs entre des postes bruyants et non bruyants
-traitement acoustique du local : revêtir les parois du local (plafond, murs, cloisons) d'un
matériau absorbant fortement le son.
-Cloisonnement des machines : Séparer les sources de bruit des opérateurs par des parois
hermétiques.
-Ecrans acoustiques :
Les principes de base de la prévention veulent que la protection collective soit prioritaire
par rapport à la PICB,
les PICB ne sont donc à utiliser qu’en complément de mesures de protection collective, ou
en dernier recours en l’absence d’autre moyen de réduction de l’exposition sonore.
PICB passifs : PICB à coquilles, bouchon (avec arceau, préformé, à façonner, moulé
individualisé (sur mesure))
Appareils de communication
- les protecteurs individuels doivent par l'affaiblissement des bruits qu'ils apportent, garantir
que l'exposition sonore est inférieure aux seuils réglementaires.
- La mise à disposition des PICB, doit être choisie en collaboration avec les salariés, et
adaptés à leur poste de travail pour une bonne acceptabilité.
- Une formation spécifique des travailleurs au port des PICB est indispensable.
-La surdité liée aux conditions de travail, pour être réparée comme maladie professionnelles,
doit répondre aux critères définis par le TMP n° 42 des maladies professionnelles annexé à
AIM de 05/05/1996, fixant la liste des maladies présumées d'origine professionnelle.
VII. Conclusion
Le seul moyen d'éviter les effets du bruit sur la santé est la prévention (à la source, entre la
source et les personnes et au niveau des personnes).
1/ de réduire :