Examen Kelvin PME

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UNIVERSITE DE KINSHASA
GPE-KINSHASA
PROGRAMME DE FORMATION EN GESTION DE LA POLITIQUE
ECONOMIQUE

EXAMEN DU COURS DE POLITIQUE DES PME/PMI

Par Kelvin MUYOKO MUSANGU, CP

Titulaire de cours : Professeur MATABISI

TROISIEME CYCLE : DEES

Neuvième promotion 2021-2022


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1. INTRODUCTION
La question des PME/PMI reste une des questions fondamentales
dans le développement d’un pays. Les discussions politiques, les
recherches scientifiques ainsi que les missions télévisées tournent sur ce
thème.
Bien que le PME/PMI joue un rôle important dans l’économie
d’un pays, la perception de celle-ci diffère d’une région à une autre, d’un
pays à un autre. C’est pourquoi, tout un cours a été dispensé sur le
PME/PMI, à nous auditeurs du programme GPE, futur expert dans la
gestion des politiques économiques.
Dans le cadre de palier les théories de notre cours à la pratique,
un examen maison nous était donné par le Professeur MATABISI,
titulaire de ce cours.
2. MÉTHODOLOGIE DE TRAVAIL

Pour mener à mieux ce travail, nous avons suivi les étapes suivantes :
- Revoir les contenus de notre cours de politiques des PME/PMI tel
que dispensé par le professeur MATABISI,
- Collecter les données par rapport à la question de l’examen posé à
travers une recherche documentaire,
- Dégager un rapport rédactionnel commun.
3. DÉFINITION CONCEPTUEL

En se basant à la définition de la charte, il faut entendre par


Petite et Moyenne Entreprise, toute unité économique dont la propriété
revient à une ou plusieurs personnes physiques ou morales et qui
présente les caractéristiques suivantes : - nombre d’emplois permanents
de 1 (un) à 200 (deux cents) personnes par an ; - chiffre d’affaires, hors
taxes, compris entre 1 (un) et 400.000 USD (quatre cent mille) ; - valeur
des investissements nécessaires mis en place pour les activités de
l’entreprise inférieure ou égale à 350.000 USD (trois cent cinquante
mille) ; - mode de gestion concentrée.
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4. PRÉSENTATION DE PME/PMI EN RDC


Dans le cadre de la RDC, il faut reconnaitre le pays vit une
condition des pauvretés les plus extrêmes, de chômages de la population
près de 90%, une population déjà à croissance rapide et non identifié.
Quelques peu des personnes qui travaillent, sont soit pas payés ou mal
payés.
Ce système et condition du pays favorisent le développement
d’un entreprenariat des survies à la résilience de la vie. Les individus font
les petites affaires pas pour devenir entrepreneurs, mais simplement
pour survivre contre la pauvreté, le chômage ou soit pour seconder le
salaire dérisoire des chefs de ménages.
Cette réalité fait développer un système informel, mal organisé
et qui ne permet ni l’émergence de l’économie du pays ni
l’épanouissement dans les vrais sens à ces pratiquants.
La situation telle qu’elle se présente reste difficile d’organiser
l’entreprenariat formel en RDC.
5. LES EFFORTS DE L’ETAT POUR DÉVELOPPER L’ENTREPRENARIAT EN RDC
L’Etat congolais pour remédier à cette situation qui est à la fois complexe
et interdisciplinaire s’est fixé les objectifs :
 Dans la vision à long terme, l’Etat congolais vise :
- La baisse de l’entreprenariat tel qu’il se présente dans l’informel dans le
but d’ajuster les éléments qui permettra de mieux toucher le cadre
macroéconomiques à travers ce secteur des manières statistiques et
pratiques,
- Le développement de ce secteur afin d’améliorer le taux de croissance
du PIB et le développement économique ;
- Le visé final dans cette vision c’est l’accroissement du bien-être de la
population congolaise.
 Dans la vision à court terme, l’Etat congolais vise :
- L’accroissement des recettes de l’Etat par la migration de plusieurs
opérateurs informels vers le secteur structuré contrôlables augmentant
ainsi le nombre de contribuables et assujettis des impôts et taxes au
profit du Trésor public ;
- L’augmentation du taux de croissance du PIB comme conséquence de
l’augmentation des moyens de financement des dépenses publiques ;
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- La création des emplois et revenus des ménages, tant par l’État que par
le secteur privé, etc.

De manière organisationnelle, bien que le secteur


d’entreprenariat a migré plusieurs ministères, avec une gestion
éparpillée dans le temps passé, celui-ci venait de connaitre tout un
ministère mis en place à travers le ministère en charge des petites et
moyennes entreprises, bien que l’entreprenariat touche un peu plusieurs
ministères aussi dans un sens, que ça soit de l’agriculture, de pèche et
élevage, de commerce et d’économie sans oublié le ministère de
l’industrie et celui formation professionnelle.
Le gouvernement vient de mettre en place toujours pour appuyer
l’entreprenariat :
 Une agence Nationale pour la Promotion des Investissements, en
sigle ANAPI. Cette agence a pour rôle d’être comme un guichet
unique pour faciliter l’obtention de toutes les autorisations
requises en un document unique pour la création d’une entreprise
en RDC dans moins de trois jours.
 Une agence Nationale de Développement de l’Entrepreneuriat
Congolais, en sigle ANADEC en remplacement de l’office de
promotion des Petites et Moyennes Entreprises pour intensifier la
promotion de l’Entrepreneuriat, amener les PME/PMI de
l’informel ou l’entreprenariat ou encore la débrouille à
l’entrepreneuriat (formation, recherche de la modernité, poursuite
du profit, extension et diversification d’activités, besoin du crédit
et des documents administratifs, goût du risque, etc.) 
 La mise en place des banques et institutions des crédits afin de
soutenir les activités des petites et moyennes entreprises, sanas
beaucoup d’exigence bancaire, citons le cas de FPC (fond pour la
promotion culturelle), FPI (Fonds de Promotion de l’Industrie),
CADECO (Caisse d’Épargne du Congo) pour la promotion de
l’épargne en République Démocratique du Congo, BCA (Banque de
Crédit Agricole) pour accorder du crédit aux exploitants agricoles,
aux pêcheurs et aux éleveurs à des conditions de remboursement
favorables,
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 Comme l’exposé de notre collègue l’a précisé à l’auditoire, les


institutions des formations professionnelles que ça soit public et
tant d’autres privées qui existent jouent aussi leurs rôles dans la
mise en place des PME/PMI en RDC.

6. PROPOSER UNE POLITIQUE EN MATIÈRE DES PME EN RDC

La politique que nous pouvons proposer pour le


développement des PME/PMI en RDC c’est la création des banques
sectorielles de financement des acteurs opérants dans le secteur
d’entrepreneuriat. Ces banques doivent intégrer des stratégies
d’accompagnement et de formation des entrepreneurs. Ces banques
doivent être publiques pour ne pas exiger des grands intérêts aux
entrepreneurs. Ces banques doivent accompagner les entrepreneurs
même ceux qui sont dans l’informel pour les aider à passer dans le
formel, en participant même dans leur gestion financière en terme de
conseil et de développement de stratégie.
7. Conclusion
En guise de conclusion, il faut reconnaitre bien que tout le monde n’a pas
le don de devenir entrepreneur, l’entreprenariat est parmi les voies
salutaires pour faire sortir les pays en voie de développement de leurs
trous. Il faut reconnaitre les efforts restent beaucoup à faire et que cela
est possible, il relève aussi de la volonté politique et de la formation de
l’élite du pays particulièrement les jeunes.
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8. Références bibliographiques
- Professeurs MATABISI, notes des cours de politiques PME/PMI au GPE,
2021-2022
- Ministère des petites et moyennes entreprises, charte des petites,
moyennes entreprises et de l’artisanat en République Démocratique du
Congo, Kinshasa, le 24 août 2009
- RDC, stratégie nationale de développement des petites et moyennes
entreprises, 2015
- PROFESSEUR LUKUMU NICODEME MATABISI, SURVOL SUR L’ECONOMIE
CONGOLAISE, UNIKIN, 2021-2022
- www.google.com:le PME/PMI et le développement d’un pays, consulté
le 2 Mai 2022

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