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Les Chaudieres

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Les Types de Chaudières

Nom : TERBAG

Prénom : Mohammed El Khalil

Spécialité : M1 Génie des Procédés de l’environnement

Module : Traitement et Conditionnement des Eaux de Process


Sommaire

I. I N T R O D U C T I O N………………………………………………3

II. Définition………………………………………………………………4

III. Différents organes d’une chaudière et accessoires…………………….4

A. Les éléments principaux………………………………………………4


B. Les appareils de récupération…………………………………………5

IV. Principe de fonctionnement d’une chaudière………………………….7

V. Classification des chaudières………………………………………….7

1. Type de circulation de l’eau……………………………………….....8


2. Utilisation…………………………………………………………....10
3. Nature du combustible…………………………………………….....11
4. La pression de circuit des gaz de combustion……………………......11
5. Mode de conception………………………………………………….12
6. Les caractéristiques thermodynamiques et puissances……………....12
7. Type du fluide caloporteur…………………………………………...12

VI. Types de chaudières…………………………………………………..13

1. Chaudières à tubes de fumées……………………………………….13


2. Chaudières à tubes d’eau……………………………………………15
3. Chaudières à eau chaude……………………………………………16
4. Chaudières à combustion sous pression……………………………16
5. Chaudières à fluide caloporteur…………………………………….17
6. Chaudières de récupération…………………………………………17

VII. Les risques et les problèmes liés aux chaudières industrielles……..…18

VIII. C O N C L U S I O N…………………………………………………19

Bibliographie………………………………………………………….……..20
I. I N T R O D U C T I O N :

L’intensification des domaines en besoin d’énergie justifie d’une part l’évolution rapide
des technologies au cours de ces dernières années. Ce besoin est en croissance incessant et la
chaudière est l’une parmi ces éléments constitutifs de production d’énergie ; on en distingue :
les chaudières domestiques, productrices d’énergie et industrielles.

L’idée d’utiliser la vapeur comme force motrice remonte au 1er siècle après JésusChrist
avec l’invention de l’éolipile par Héron d’Alexandrie. Mais ce n’est véritablement qu’à partir
de la fin du 17ème siècle que les ingénieurs ont développé les machines à vapeur modernes.

Au 19eme siècle, la chaudière comportait deux parties distinctes, le foyer et le bouilleur;


le premier est entièrement garni de réfractaire qui assure la combustion, et le second utilise
cette chaleur pour créer de la vapeur.

Dans le but d’augmenter la surface de chauffe pour un même encombrement, on a utilisé


d’abord des tubes de fumées à l’intérieur du bouilleur puis la chaudière à tubes d’eau.

Le but de toute chaudière est de transférer une quantité de chaleur à l’eau afin de : la
chauffer, l’évaporer et ou la surchauffer tout dépend de l’usage (domestique ou industriel).
L’une des énergies les plus demandées et utilisées est « la vapeur » qui est un fluide
extrêmement moderne avec des performances qui conviennent aux demandes strictes
d’innombrables industries à travers le monde. Ses domaines d'utilisation sont entre autres
l'industrie du papier et des matériaux de construction, les raffineries, l'industrie
pharmaceutique et la transformation d'aliments à l'échelle industrielle. La vapeur entraîne les
turbines pour produire du courant, vulcanise les produits de caoutchouc et stérilise les
emballages.

La chaudière fait office d'échangeur de chaleur pour transférer la chaleur libérée, après
combustion, au fluide (eau) qui circule dans le circuit de chauffe généralement pour produire
de la vapeur. La vapeur d’eau est une énergie dont il existe de nombreux usages domestiques,
notamment : alimentaire, repassage, nettoyage et tapissage. La vapeur est également utilisée
dans la catapulte d’un porte avion.
II. Définition :

La Chaudière est un grand vaisseau en métal où l’on fait chauffer (un liquide transporteur de
chaleur ou de production de vapeur énergétique) bouillir ou cuire. Autrement dit c’est un
appareil dont le rôle est de transmettre à un fluide thermique, les calories dégagées par une
combustion. Cette combustion peut se faire dans la chaudière (foyer) ou bien à l'extérieur
(c'est le cas des chaudières de récupération). Cet apport de chaleur a pour effet soit
uniquement de réchauffer le fluide thermique, soit de le réchauffer et le vaporiser. Parfois elle
est dénommée groupe évaporateur, terme qui prend en compte toutes les composantes d’une
chaudière.

III. Différents organes d’une chaudière et accessoires :

A. Les éléments principaux :

1. Le foyer ou chambre de combustion:


C’est la partie principale du générateur de vapeur son rôle est d’assurer l’échange
thermique de la chaudière en dégageant une quantité de chaleur nécessaire à la
vaporisation de l’eau.
2. Le brûleur :
Appareil qui met en présence un combustible et un comburant, afin d’introduire le gaz
dans la chambre de combustion, d’adapter la flamme à l’usage à laquelle elle est
destinée (longueur, volume, température, dureté) et de permettre de régler la
combustion à sa sortie. Mais le rôle fondamental du brûleur est de changer l’état
physique du combustible de telle façon qu’il passe de l’état liquide à l’état de vapeur
ou à l’état de très fines gouttelettes afin qu’il puisse s’enflammer. Il existe deux types
de brûleurs selon le combustible utilisé: à fuel ou à gaz.
3. Faisceau vaporisation :
C’est un ensemble de tubes entourant la chambre de combustible où l’émulsion eau
vapeur y circule. Cette dernière est recueillie dans un réservoir où a lieu la séparation
entre la vapeur et l’eau cette vapeur sera ensuite surchauffée. Pour éviter les pertes
importantes qui résultaient à leur envoi à la cheminée, d’autres genres de surface de
chauffe sont encore prévues, constituant les réchauffeurs d’eau ou économiseurs et les
réchauffeurs d’air.
4. Ventilateur :
Il assure la circulation des gaz dans le générateur de vapeur y compris les fumées, et
l’air de combustion.
5. Cheminée :
La chaudière est équipée d’une cheminée métallique c’est par là que les fumées sont
évacuées après avoir étaient refroidies.
6. Armatures (Robinetterie) :
Les chaudières comprennent les divers registres, soupapes de Securities, voyant de
flamme, robinets qui servent à l’ouverture et la fermeture des conduits et divers
instruments de mesure de vapeur. L’utilisation de ses équipements améliore la sécurité
et le bon fonctionnement de l’ensemble.
7. Isolation :
Les parois extérieures des chaudières sont recouvertes d’un isolant soit de la laine de
ver ou de la réfractaire.
8. Le Ballon :
C’est un réservoir où se trouvent les deux phases liquide-vapeur, son rôle est de
séparer l’eau de sa vapeur et d’assurer la circulation naturelle de la vapeur.
9. Armoire électrique :
L'armoire électrique est un boîtier qui contient un réseau de distributions électriques,
fonctionnant avec des résistances chauffantes et éventuellement, à différentes
fréquences. Son rôle essentiel est de protéger ce réseau de tout incident dangereux et
elle nous assure le fonctionnement automatique de la chaudière.

B. Les appareils de récupération :

1. Réchauffeur d’eau ou économiseur :


Les économiseurs sont des faisceaux de tubes horizontaux, généralement dans les
chaudières à haute pression, leurs rôles est de récupérer une partie des calories
contenue dans les gaz de combustion en vue d’augmenter la température de l’eau
d’alimentation avant que celle-ci regagne le ballon chaudière. Il est situé en fin de
parcours des gaz de combustion. L’économiseur présente l’avantage d’augmentation
du rendement de la chaudière par la diminution des pertes de chaleur.

2. Le surchauffeur de vapeur :
Les surchauffeurs sont constitués d’une série de serpentins tubulaires généralement
identiques, ils servent à chauffer la vapeur saturée venant du ballon, et la rendre vive
afin d’améliorer le rendement du cycle thermodynamique.

 Avantage de la surchauffe :

Condensation de la vapeur saturée (condensation due à un abaissement de température par


suite à un contact avec une paroi froide) entraîne une perte de chaleur et une accumulation
d’eau dans les tubes et les collecteurs. Ce qui provoque une chute considérable de la vitesse
d’écoulement de la vapeur, tandis qu’une vapeur surchauffée peut subir un abaissement de
température, sans qu’il y ait condensation d’où l’avantage de la surchauffe.

 Conditions que doit remplir le surchauffeur:


 Un rendement thermique élevé.
 L’espace occupé par le surchauffeur doit être optimal.
 La vapeur et la fumée doivent traverser rapidement l’appareil ; ce qui implique une faible
perte de charge.
 Le grand volume de vapeur, qui circule dans le surchauffeur, nécessite des tubes de
grandes sections et une surface d’échange importante.
 Réduire les contraintes thermiques par le choix des matériaux résistants à la chaleur.

3. Réchauffeur d’air :
Le réchauffeur d’air constitue le dernier échangeur récupérant de la chaleur contenue
dans les gaz de fumée. Cette chaleur est utilisée pour réchauffer l’air destiné à la
combustion. La plus part de ces échangeurs sont constitués par des tubes inoxydables,
à l’intérieur, circule l’air tandis que la fumée circule à l’extérieur.
4. Resurchauffeur :
Son rôle est identique à celui de surchauffeur il est situé derrière le surchauffeur.
Figure.1 : Schéma d’une chaudière.

IV. Principe de fonctionnement d’une chaudière :


Le principe de fonctionnement se résume par le transfert de chaleur du fluide chaud au
fluide froid. Le fluide chaud est caractérisé par les gaz de fumées dus à la combustion et le
fluide froid dans ces différentes phases (liquide, liquide-vapeur, vapeur). Les gaz chauds
prennent naissance grâce à la combustion du combustible et de l'air comburant apporté du
milieu extérieur, ces gaz doivent cédés leur chaleur en se refroidissant graduellement le long
de leur trajet au contact de la surface qui les sépare du fluide froid. La circulation de ces
fluides est nécessaire pour obtenir une production continue de la vapeur.

V. Classification des chaudières :


On classe généralement les diverses installations selon :

 Le type de circulation d’eau.


 L’utilisation.
 La nature du combustible.
 La pression du circuit des gaz de combustion.
 Le mode de construction.
 Les caractéristiques thermodynamiques.
 Type du fluide caloporteur.

En somme, la classification est basée selon le domaine d’utilisation, le débit et les


caractéristiques de la vapeur ou de l’eau produite.

1. Type de circulation de l’eau :

Pour ce genre de chaudière on distingue deux types

A. Circulation naturelle : La circulation naturelle résulte de la différence de densité entre


l’eau dans les tubes vaporisateurs sortants du ballon et le mélange eau-vapeur dans les
tuyaux de retour vers le ballon. La circulation naturelle est d’autant meilleure que la
différence de hauteur entre le ballon et les tubes vaporisateurs est grande. Ce genre de
circulation présente un bon rendement.
Figure .2 : chaudière à Circulation naturelle.

B. Circulation assistée : Lorsque la pression de la vapeur augmente, le tirage naturel


dans les tubes de l’évaporateur devient insuffisant. Une pompe de circulation est alors
introduite dans la boucle de vaporisation pour vaincre les pertes de charge du mélange
eau-vapeur à déplacer. C’est un schéma couramment rencontré pour des pressions
comprises entre 100 et 180 bars.
Figure .3: chaudière à circulation assistée.

Pour des pressions supérieures, on rencontrera des chaudières à circulation forcée.

C. Circulation forcée : Les chaudières les plus modernes peuvent être à vaporisation
totale (once-through boiler): elles ne comportent théoriquement plus de réservoir
matérialisant la séparation eau vapeur et sont constituées d’un grand nombre de
tubes parallèles à l’intérieur desquels l’eau se réchauffe, se vaporise, et se surchauffe
en un seul passage.
Une chaudière à circulation forcée diffère d’une chaudière classique, à circulation
naturelle ou assistée, de par le nombre d’éléments qui la composent. En effet, une
chaudière classique comprend un économiseur, un vaporiseur avec ballon de
séparation et un surchauffeur. Dans une chaudière à circulation forcée, on ne peut
plus faire la différence entre l’économiseur et le vaporiseur, et s’il subsiste un ballon
de séparation, non seulement sa taille est fortement réduite, mais en plus, son utilité
est principalement limitée à la phase de démarrage de la chaudière, pendant laquelle
l’eau soutirée à la base du ballon est renvoyée vers le dégazeur, le surchauffeur
n’étant opérationnel que lorsque le débit de vapeur sortant du ballon est suffisant.
Par contre elle présente l’inconvénient de consommation d’énergie par la pompe.
Figure .4 : chaudière à circulation forcée avec ballon de démarrage.
2. Utilisation :

On distingue les chaudières productrices d’énergie, les chaudières industrielles, les


chaudières de chauffage et les chaudières mixtes.

A. Chaudières productrices d’énergie : Les chaudières productrices d’énergie servent


principalement à produire de la vapeur d’eau ayant des caractéristiques très élevées.
Cette vapeur est ensuite utilisée pour produire de l’énergie mécanique, ensuite il sera
transformé en énergie électrique à l’aide d’un alternateur. Ces installations sont
appelées des centrales thermoélectriques ou thermiques.
B. Chaudières industrielles: Ce type de chaudières produit de la vapeur modérée
(pression< à 20 bars), et faiblement surchauffée (entre 50°C et 100°C) de la
température de saturation. Cette vapeur sert à satisfaire les besoins des entreprises, tels
que le chauffage d’eau, l’évaporation et le séchage des divers produits et matières.
C. Chaudières pour le chauffage : Comme leur nom l’indique, ces chaudières produisent
de la vapeur saturée à basse pression ou de l’eau chaude qui est par la suite employée
pour le chauffage des bâtiments d’habitation ou industrielle.
D. Chaudières mixtes : Ces chaudières sont utilisées pour plusieurs usages, pour les
besoins industriels et pour le chauffage.
3. Nature du combustible :

Un combustible est un mélange complexe composé d’éléments chimiques suivants :


Carbone, hydrogène, oxygène et azote. On distingue trois types de combustibles pour les
chaudières : solide, liquide et gazeux.

Il n’est pas commode d’envisager de brûler un combustible solide tel que le charbon.
Celui-ci pose, en effet, un problème difficile d’introduction, d’évacuation de cendres et de
dépoussiérage, éventuellement à haute température.

Parmi les combustibles liquides, le fuel pose également un problème spécifique; certaines
de ses impuretés, en particulier les oxydes de VanadiumV 2O5, engendrent des corrosions à
haute température des surfaces d’échange, en raison des flux thermiques élevés qui y règnent.

Seul le gaz naturel propre est facilement envisageable, ce qui limite pour l’instant l’intérêt
de la conception des chaudières sous pression. La nature du combustible détermine le type du
foyer et du brûleur convenable.

4. La pression de circuit des gaz de combustion :

La combustion sous pression, qui est surtout applicable aux combustibles liquides ou gazeux.
Elle permet, par le raccourcissement des flammes et l’augmentation des échanges thermiques
entre fumées et parois, de développer une puissance thermique considérable dans un petit
volume, parfois plus de 7 MW/m3 de chambre alors que, sous la pression atmosphérique, on
dépasse rarement 1,8 à 2 MW/m3.

On distingue les chambres de combustion suivantes :

 Chambre de combustion en dépression : Les installations traditionnelles comportent


un ou plusieurs ventilateurs de tirage où la chambre de combustion est maintenue en
dépression.
 Chambre de combustion pressurisée : Ce type de générateur ne comporte que des
ventilateurs de soufflage et la chambre de combustion est ainsi sous pression.
5. Mode de conception :

La classification se fait selon le trajet des fumées par rapport aux tubes, lorsque la circulation
des gaz s’effectue à l’intérieur des tubes, on dit qu’il s’agit des chaudières à tubes de fumées,
par contre si elle se fait à l’extérieur c’est le cas des chaudières à tubes d’eau.
Il Faut mentionner le cas rare des chaudières ambitubulaires qui combinent les tubes d’eau et
les tubes de fumées.

6. Les caractéristiques thermodynamiques et puissances :

Classification des installations en fonction de la vapeur d’eau produite :


 Installation à basse pression de 8 à 13 bar.
 Installation à moyenne pression de 18 à 39 bar.
 Installation à haute pression de 60 à 140 bar.
 Installation à très hautes pressions de 150à 220 bar.
 Installation à pression hypercritiques au-delà de 230 bar.
Classification des installations d’après le débit de vapeur produite :
 Petite installation de 4 à 6 T/h.
 Moyenne installation de 8 à 75 T/h.
 Installation de grandes puissances de 100 à 420T/h.
 Installation de très grandes puissances a partir de 600T/h.
7. Type du fluide caloporteur :

Propriétés d’un bon fluide caloporteur : Un bon fluide caloporteur doit répondre à un certain
nombre de conditions d’ordre technique ou économique :

 Etre d’un approvisionnement facile.


 Ne nécessiter que des matériaux classiques pour les chaudières qu’il parcourt.
 Ne pas se décomposer sous l’effet de la chaleur à la température de fonctionnement.
 Avoir une très faible viscosité aux températures de fonctionnement.
 Avoir une capacité thermique massique (ou chaleur spécifique) et une conductivité
thermique aussi élevées que possible.
 Avoir une forte enthalpie (ou chaleur latente) de vaporisation dans le cas de
l’utilisation en phase vapeur.
 Avoir une faible pression de vapeur saturante (ou tension de vapeur).

Il existe plusieurs types de fluides caloporteurs parmi eux, on a:

 L’eau est, bien sûr, le plus ancien fluide caloporteur ; elle possède toutes les
conditions requises ci-dessus, hormis la dernière : sa pression de vapeur croît en effet
très vite avec la température. Son utilisation en phase liquide oblige donc à travailler à
très forte pression, avec les problèmes techniques et économiques qui s’ensuivent.
 Les huiles minérales utilisées comme fluide caloporteur sont composées
essentiellement d’hydrocarbures aromatiques ou naphténiques ; elles ont une bonne
résistance à la température, une faible viscosité dans le domaine des basses
températures, de bonnes capacités thermiques massiques et peuvent fonctionner à la
pression atmosphérique pour des températures allant jusqu’à environ 300°c.
 L’un des fluides organiques les plus utilisés a été mis au point à l’origine aux États-
Unis par Dow Chemical, à savoir un mélange eutectique azéotropique formé de 26,5
% de diphényl C6H5 et de 73,5 % d’oxyde de diphényl (C6H5)2O ; il fond à 12°c et
bout à la pression atmosphérique à 258°c. De nombreux autres fluides caloporteurs
organiques peuvent être utilisés jusqu’à plus de 300°c.

VI. Types de chaudières :


On distingue plusieurs types de chaudières qui différent l’une de l’autre selon leur
classification qu’on a définit auparavant. Dans ce qui suit, nous nous intéresserons aux
chaudières industrielles. Elles couvrent une plage très étendue de capacités et de technologies.

Elles ont une très large panoplie de solutions spécifiques pour des industries telles que
la sidérurgie, la chimie, la papeterie, les cimenteries et autres ; on a donc :

1. Chaudières à tubes de fumées :

Les chaudières à tubes de fumées dérivent actuellement des premières chaudières à


bouilleur et des chaudières semi-tubulaires dans lesquelles, en fonction des progrès de la
technologie de construction, on a cherché à augmenter la surface d’échange initialement
limitée aux parois des corps cylindriques léchés extérieurement par les fumées.

Dans ces chaudières qui sont bien connues depuis plus de 100 ans, les fumées circulent à
l'intérieur des tubes et l'eau baigne ces tubes à l'extérieur. L’évolution s’est faite tout
d’abord par l’adjonction d’un gros tube de « retour de flamme » immergé dans le corps
principal, remplacé ensuite par une multitude de tubes de fumées de petit diamètre offrant
dans le même volume une surface de contact supérieure, d’où le nom de chaudière semi-
tubulaire. Ce type de chaudière fournit un débit de vapeur saturée de 5 à 20 tonnes/heure
en basse et moyenne pression. Le combustible utilisé est soit du gaz soit du fioul. Pour ce
type de chaudière en peut trouver un ou plusieurs passages de fumée.
Il y a trois emplacements de la boite de fumée qui différent selon les caractéristiques de la
chaudière à tubes de fumées :

 Boite immergée.
 Boite semi-immergée.
 Boite extérieure.

Figure .5 : Chaudière à tubes de fumées.

2. Chaudières à tubes d’eau :

Elles ne subissent pas les contraintes des chaudières à tubes de fumées (dimensions du
corps cylindrique, tubes soumis à la pression extérieure, etc.) et permettent de couvrir toute la
gamme de vaporisation des chaudières industrielles de 0,1 à 400 t/ h. Elles représentent la
grande majorité des chaudières misent en service. Le combustible utilisé est soit du gaz, du
fioul, du charbon ou déchets.
Ce type de chaudière possède deux réservoirs appelés ballon distributeur (en partie
inférieure) et ballon collecteur (ou encore ballon de vaporisation, en partie supérieure), reliés
par un faisceau de tubes vaporisateurs, dans cet ensemble circule l’eau qui se transforme en
vapeur.

Les gaz chauds produits par le brûleur sont directement en contact avec les tubes
vaporisateurs, à l’intérieur de ceux-ci se produit la vaporisation. La vapeur ainsi générée est
collectée dans le ballon supérieur, l’eau excédentaire est ramenée vers le ballon inférieur par
des tubes de chute non soumis à la chaleur.

Dans le domaine des hautes pressions, une pompe peut être installée pour faciliter cette
circulation du haut vers le bas.

Figure
Il y a donc circulation .6 : Chaudière
de l’eau à tubes
dans des tubes d'eau.
placés à l’intérieur d’une enceinte
contenant les gaz chauds. Parmi les chaudières à tubes d’eau, passons en revue :

 Les petites chaudières à vaporisation instantanée.


 Les petites chaudières à tubes borgnes de type Field et dérivées.
 Les chaudières à tubes inclinés, horizontaux ou verticaux.
3. Chaudières à eau chaude :
Une chaudière à eau chaude est un appareil qui permet d’utiliser directement la chaleur de
combustion d’un combustible quelconque pour réchauffer de l’eau de la température T 0
d’entrée à la température T1 requise à la sortie pour son utilisation en phase liquide, à la
pression p du réseau définie seulement à la hauteur géométrique et aux pertes de charges près.

L’exemple le plus simple des chaudières à eau chaude est les chaudières de chauffage central
débitant sur un réseau à la pression atmosphérique dans ce cas la température T 1 est inférieur à
100°c. Il existe deux types d'installation de chaudières domestiques :

 Chaudières au sol : Les chaudières au sol sont en général utilisées pour des
habitations disposant d'un sous sol ou d'un garage. Elles occupent néanmoins une
place importante.
 Chaudières murales : Les chaudières murales conviennent aux habitations de petite
taille (appartements). Elles offrent une puissance moindre que les chaudières au sol.

4. Chaudières à combustion sous pression :

Dans les chaudières à combustion sous pression, la température très élevée des
fumées quittant la chambre impose, plus que dans celles à combustion à la pression
atmosphérique, d’intercaler, avant le surchauffeur, un faisceau vaporisateur qui ramène la
température des fumées à une valeur plus modérée.

Les chaudières à combustion sous pression de plusieurs bars sont destinées à faire
partie d’un ensemble à cycle combiné. La combustion sous pression génère une forte
quantité d’oxydes d’azote, ce qui va à l’encontre des limitations actuelles concernant les
rejets gazeux à l’atmosphère. Elles sont utilisées dans les chambres à combustion des
turbines à gaz ou des turbomachines d’aviation.
Comme exemples de réalisations de chaudières sous pression on a les chaudières marines
sous pression.

 Vélox.
 Sural.
 Foster-Wheeler.
5. Chaudières à fluide caloporteur :

L’apparition des chaudières à fluide caloporteur, encore appelées chaudières à fluide


thermique, est liée au développement des industries chimiques et pétrochimiques après la
première guerre mondiale. Ces industries exigeaient en effet, pour leur fabrication, des
niveaux de température de plus en plus élevés, difficiles à atteindre avec des générateurs
thermiques classiques, sauf au prix de pressions de travail très élevées. La propriété
marquante des fluides caloporteurs est, en effet, de permettre un réchauffage dans la plage de
température 300 à 400°c à des pressions inférieures à 10 bar.

6. Chaudières de récupération :

Les chaudières de récupération ont, elles aussi, des caractéristiques très variées, dictées par les
processus industriels auxquelles elles sont associées. Elles produisent soit de la vapeur de
chauffe, utilisée en d’autres points de l’installation qui nécessitent un apport de chaleur, soit
de la vapeur énergétique, dont la détente dans des turbines permet d’entraîner certaines
machines, telles que des compresseurs, des pompes ou alors des alternateurs connectés à un
transformateur pour la production d’électricité. Ou la production de l’eau chaude pour le
chauffage.

Figure .7 : Chaudières de récupération.


VII. Les risques et les problèmes liés aux chaudières industrielles :
Les principaux risques que peuvent rencontré une chaudière lors de sa mise en marche :

 Rejet de matières dangereuses en dehors des enceintes (NOX).


 Les incendies.
 Les explosions.
 Les éclatements ou rupture brutales d’équipements.
 La corrosion.
 L’entartrage.
 Le primage.
VIII. CONCLUSION:

Les chaudières sont nécessaires et indispensable dans la famille industrielle. La

vapeur d’eau, en raison des avantages qu’elle procure, est beaucoup utilisée pour le

transport de chaleur. Son rôle représente un grande importance au niveau de l’ensemble de

l’industrie, la vapeur qui crée la chaudière aide a faire tourner les turbines qui eux même

font tourner les compresseurs, alors on revenant à l’origine l’arrêt de cette machine

conduit directement à l’arrêt des deux autre machines et peut être bien tout le process,

c’est pour cela la chaudière est bien surveiller et contrôler à toute instants lors du process

et équipé par des capteur et des indicateur en cas de problème et sans oublier la prise de

conscience de la qualité de l’eau qui entre dans la chaudière est une étape très importante

pour éviter des chances de cause de problèmes ou de risque.


Bibliographie

https://dl.ummto.dz/bitstream/handle/ummto/4249/Chabi%20Abderrahmane,
%20Mekzine%20%20Lila.pdf?sequence=1

http://dspace.univ-setif.dz:8888/jspui/bitstream/123456789/982/1/azzoug.pdf

https://www.ineris.fr/sites/ineris.fr/files/contribution/Documents/DRA-16-
156712-01696A_Fiche%20synthèse%20chaufferie_0.pdf

[1] Dizier M. (1984): Les chaudières. Tome B1, Techniques de l’ingénieur.

[2] Bailly, K. (1971): Thermodynamique Technique : Tome 2b- Machines


thermiques et frigorifiques. Editions Bordas.

[3] Notes de cours du professeur chercheur Dr. Emile A. SANYA: Exploitation


de l’énergie thermique I, 2002- 2003 ; EPAC ex CPU.

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