Les Chaudieres
Les Chaudieres
Les Chaudieres
Nom : TERBAG
I. I N T R O D U C T I O N………………………………………………3
II. Définition………………………………………………………………4
VIII. C O N C L U S I O N…………………………………………………19
Bibliographie………………………………………………………….……..20
I. I N T R O D U C T I O N :
L’intensification des domaines en besoin d’énergie justifie d’une part l’évolution rapide
des technologies au cours de ces dernières années. Ce besoin est en croissance incessant et la
chaudière est l’une parmi ces éléments constitutifs de production d’énergie ; on en distingue :
les chaudières domestiques, productrices d’énergie et industrielles.
L’idée d’utiliser la vapeur comme force motrice remonte au 1er siècle après JésusChrist
avec l’invention de l’éolipile par Héron d’Alexandrie. Mais ce n’est véritablement qu’à partir
de la fin du 17ème siècle que les ingénieurs ont développé les machines à vapeur modernes.
Le but de toute chaudière est de transférer une quantité de chaleur à l’eau afin de : la
chauffer, l’évaporer et ou la surchauffer tout dépend de l’usage (domestique ou industriel).
L’une des énergies les plus demandées et utilisées est « la vapeur » qui est un fluide
extrêmement moderne avec des performances qui conviennent aux demandes strictes
d’innombrables industries à travers le monde. Ses domaines d'utilisation sont entre autres
l'industrie du papier et des matériaux de construction, les raffineries, l'industrie
pharmaceutique et la transformation d'aliments à l'échelle industrielle. La vapeur entraîne les
turbines pour produire du courant, vulcanise les produits de caoutchouc et stérilise les
emballages.
La chaudière fait office d'échangeur de chaleur pour transférer la chaleur libérée, après
combustion, au fluide (eau) qui circule dans le circuit de chauffe généralement pour produire
de la vapeur. La vapeur d’eau est une énergie dont il existe de nombreux usages domestiques,
notamment : alimentaire, repassage, nettoyage et tapissage. La vapeur est également utilisée
dans la catapulte d’un porte avion.
II. Définition :
La Chaudière est un grand vaisseau en métal où l’on fait chauffer (un liquide transporteur de
chaleur ou de production de vapeur énergétique) bouillir ou cuire. Autrement dit c’est un
appareil dont le rôle est de transmettre à un fluide thermique, les calories dégagées par une
combustion. Cette combustion peut se faire dans la chaudière (foyer) ou bien à l'extérieur
(c'est le cas des chaudières de récupération). Cet apport de chaleur a pour effet soit
uniquement de réchauffer le fluide thermique, soit de le réchauffer et le vaporiser. Parfois elle
est dénommée groupe évaporateur, terme qui prend en compte toutes les composantes d’une
chaudière.
2. Le surchauffeur de vapeur :
Les surchauffeurs sont constitués d’une série de serpentins tubulaires généralement
identiques, ils servent à chauffer la vapeur saturée venant du ballon, et la rendre vive
afin d’améliorer le rendement du cycle thermodynamique.
Avantage de la surchauffe :
3. Réchauffeur d’air :
Le réchauffeur d’air constitue le dernier échangeur récupérant de la chaleur contenue
dans les gaz de fumée. Cette chaleur est utilisée pour réchauffer l’air destiné à la
combustion. La plus part de ces échangeurs sont constitués par des tubes inoxydables,
à l’intérieur, circule l’air tandis que la fumée circule à l’extérieur.
4. Resurchauffeur :
Son rôle est identique à celui de surchauffeur il est situé derrière le surchauffeur.
Figure.1 : Schéma d’une chaudière.
C. Circulation forcée : Les chaudières les plus modernes peuvent être à vaporisation
totale (once-through boiler): elles ne comportent théoriquement plus de réservoir
matérialisant la séparation eau vapeur et sont constituées d’un grand nombre de
tubes parallèles à l’intérieur desquels l’eau se réchauffe, se vaporise, et se surchauffe
en un seul passage.
Une chaudière à circulation forcée diffère d’une chaudière classique, à circulation
naturelle ou assistée, de par le nombre d’éléments qui la composent. En effet, une
chaudière classique comprend un économiseur, un vaporiseur avec ballon de
séparation et un surchauffeur. Dans une chaudière à circulation forcée, on ne peut
plus faire la différence entre l’économiseur et le vaporiseur, et s’il subsiste un ballon
de séparation, non seulement sa taille est fortement réduite, mais en plus, son utilité
est principalement limitée à la phase de démarrage de la chaudière, pendant laquelle
l’eau soutirée à la base du ballon est renvoyée vers le dégazeur, le surchauffeur
n’étant opérationnel que lorsque le débit de vapeur sortant du ballon est suffisant.
Par contre elle présente l’inconvénient de consommation d’énergie par la pompe.
Figure .4 : chaudière à circulation forcée avec ballon de démarrage.
2. Utilisation :
Il n’est pas commode d’envisager de brûler un combustible solide tel que le charbon.
Celui-ci pose, en effet, un problème difficile d’introduction, d’évacuation de cendres et de
dépoussiérage, éventuellement à haute température.
Parmi les combustibles liquides, le fuel pose également un problème spécifique; certaines
de ses impuretés, en particulier les oxydes de VanadiumV 2O5, engendrent des corrosions à
haute température des surfaces d’échange, en raison des flux thermiques élevés qui y règnent.
Seul le gaz naturel propre est facilement envisageable, ce qui limite pour l’instant l’intérêt
de la conception des chaudières sous pression. La nature du combustible détermine le type du
foyer et du brûleur convenable.
La combustion sous pression, qui est surtout applicable aux combustibles liquides ou gazeux.
Elle permet, par le raccourcissement des flammes et l’augmentation des échanges thermiques
entre fumées et parois, de développer une puissance thermique considérable dans un petit
volume, parfois plus de 7 MW/m3 de chambre alors que, sous la pression atmosphérique, on
dépasse rarement 1,8 à 2 MW/m3.
La classification se fait selon le trajet des fumées par rapport aux tubes, lorsque la circulation
des gaz s’effectue à l’intérieur des tubes, on dit qu’il s’agit des chaudières à tubes de fumées,
par contre si elle se fait à l’extérieur c’est le cas des chaudières à tubes d’eau.
Il Faut mentionner le cas rare des chaudières ambitubulaires qui combinent les tubes d’eau et
les tubes de fumées.
Propriétés d’un bon fluide caloporteur : Un bon fluide caloporteur doit répondre à un certain
nombre de conditions d’ordre technique ou économique :
L’eau est, bien sûr, le plus ancien fluide caloporteur ; elle possède toutes les
conditions requises ci-dessus, hormis la dernière : sa pression de vapeur croît en effet
très vite avec la température. Son utilisation en phase liquide oblige donc à travailler à
très forte pression, avec les problèmes techniques et économiques qui s’ensuivent.
Les huiles minérales utilisées comme fluide caloporteur sont composées
essentiellement d’hydrocarbures aromatiques ou naphténiques ; elles ont une bonne
résistance à la température, une faible viscosité dans le domaine des basses
températures, de bonnes capacités thermiques massiques et peuvent fonctionner à la
pression atmosphérique pour des températures allant jusqu’à environ 300°c.
L’un des fluides organiques les plus utilisés a été mis au point à l’origine aux États-
Unis par Dow Chemical, à savoir un mélange eutectique azéotropique formé de 26,5
% de diphényl C6H5 et de 73,5 % d’oxyde de diphényl (C6H5)2O ; il fond à 12°c et
bout à la pression atmosphérique à 258°c. De nombreux autres fluides caloporteurs
organiques peuvent être utilisés jusqu’à plus de 300°c.
Elles ont une très large panoplie de solutions spécifiques pour des industries telles que
la sidérurgie, la chimie, la papeterie, les cimenteries et autres ; on a donc :
Dans ces chaudières qui sont bien connues depuis plus de 100 ans, les fumées circulent à
l'intérieur des tubes et l'eau baigne ces tubes à l'extérieur. L’évolution s’est faite tout
d’abord par l’adjonction d’un gros tube de « retour de flamme » immergé dans le corps
principal, remplacé ensuite par une multitude de tubes de fumées de petit diamètre offrant
dans le même volume une surface de contact supérieure, d’où le nom de chaudière semi-
tubulaire. Ce type de chaudière fournit un débit de vapeur saturée de 5 à 20 tonnes/heure
en basse et moyenne pression. Le combustible utilisé est soit du gaz soit du fioul. Pour ce
type de chaudière en peut trouver un ou plusieurs passages de fumée.
Il y a trois emplacements de la boite de fumée qui différent selon les caractéristiques de la
chaudière à tubes de fumées :
Boite immergée.
Boite semi-immergée.
Boite extérieure.
Elles ne subissent pas les contraintes des chaudières à tubes de fumées (dimensions du
corps cylindrique, tubes soumis à la pression extérieure, etc.) et permettent de couvrir toute la
gamme de vaporisation des chaudières industrielles de 0,1 à 400 t/ h. Elles représentent la
grande majorité des chaudières misent en service. Le combustible utilisé est soit du gaz, du
fioul, du charbon ou déchets.
Ce type de chaudière possède deux réservoirs appelés ballon distributeur (en partie
inférieure) et ballon collecteur (ou encore ballon de vaporisation, en partie supérieure), reliés
par un faisceau de tubes vaporisateurs, dans cet ensemble circule l’eau qui se transforme en
vapeur.
Les gaz chauds produits par le brûleur sont directement en contact avec les tubes
vaporisateurs, à l’intérieur de ceux-ci se produit la vaporisation. La vapeur ainsi générée est
collectée dans le ballon supérieur, l’eau excédentaire est ramenée vers le ballon inférieur par
des tubes de chute non soumis à la chaleur.
Dans le domaine des hautes pressions, une pompe peut être installée pour faciliter cette
circulation du haut vers le bas.
Figure
Il y a donc circulation .6 : Chaudière
de l’eau à tubes
dans des tubes d'eau.
placés à l’intérieur d’une enceinte
contenant les gaz chauds. Parmi les chaudières à tubes d’eau, passons en revue :
L’exemple le plus simple des chaudières à eau chaude est les chaudières de chauffage central
débitant sur un réseau à la pression atmosphérique dans ce cas la température T 1 est inférieur à
100°c. Il existe deux types d'installation de chaudières domestiques :
Chaudières au sol : Les chaudières au sol sont en général utilisées pour des
habitations disposant d'un sous sol ou d'un garage. Elles occupent néanmoins une
place importante.
Chaudières murales : Les chaudières murales conviennent aux habitations de petite
taille (appartements). Elles offrent une puissance moindre que les chaudières au sol.
Dans les chaudières à combustion sous pression, la température très élevée des
fumées quittant la chambre impose, plus que dans celles à combustion à la pression
atmosphérique, d’intercaler, avant le surchauffeur, un faisceau vaporisateur qui ramène la
température des fumées à une valeur plus modérée.
Les chaudières à combustion sous pression de plusieurs bars sont destinées à faire
partie d’un ensemble à cycle combiné. La combustion sous pression génère une forte
quantité d’oxydes d’azote, ce qui va à l’encontre des limitations actuelles concernant les
rejets gazeux à l’atmosphère. Elles sont utilisées dans les chambres à combustion des
turbines à gaz ou des turbomachines d’aviation.
Comme exemples de réalisations de chaudières sous pression on a les chaudières marines
sous pression.
Vélox.
Sural.
Foster-Wheeler.
5. Chaudières à fluide caloporteur :
6. Chaudières de récupération :
Les chaudières de récupération ont, elles aussi, des caractéristiques très variées, dictées par les
processus industriels auxquelles elles sont associées. Elles produisent soit de la vapeur de
chauffe, utilisée en d’autres points de l’installation qui nécessitent un apport de chaleur, soit
de la vapeur énergétique, dont la détente dans des turbines permet d’entraîner certaines
machines, telles que des compresseurs, des pompes ou alors des alternateurs connectés à un
transformateur pour la production d’électricité. Ou la production de l’eau chaude pour le
chauffage.
vapeur d’eau, en raison des avantages qu’elle procure, est beaucoup utilisée pour le
l’industrie, la vapeur qui crée la chaudière aide a faire tourner les turbines qui eux même
font tourner les compresseurs, alors on revenant à l’origine l’arrêt de cette machine
conduit directement à l’arrêt des deux autre machines et peut être bien tout le process,
c’est pour cela la chaudière est bien surveiller et contrôler à toute instants lors du process
et équipé par des capteur et des indicateur en cas de problème et sans oublier la prise de
conscience de la qualité de l’eau qui entre dans la chaudière est une étape très importante
https://dl.ummto.dz/bitstream/handle/ummto/4249/Chabi%20Abderrahmane,
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156712-01696A_Fiche%20synthèse%20chaufferie_0.pdf