Contribution À La Gestion Durable Des Déchets Yamoussoukro 2009
Contribution À La Gestion Durable Des Déchets Yamoussoukro 2009
Contribution À La Gestion Durable Des Déchets Yamoussoukro 2009
PLAN STRATEGIQUES
Environnement (GSE)
YAO Karidja
Promotion 2009
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
INTRODUCTION ....................................................................................... 1
YAO Karidja II
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
CONCLUSION.......................................................................................... 60
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE ..................................................... 61
ANNEXE ................................................................................................... IX
YAO Karidja IV
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
AVANT PROPOS
« L’importance de l’assainissement est indiscutable. C’est un tremplin essentiel pour
améliorer la santé et il nous permet d’éviter chaque année 1,5 million de décès d’enfants par
maladies diarrhéiques et de protéger la santé de millions d’autres. L’assainissement est
fondamental pour l’équité entre les sexes car il protège la dignité des femmes. Enfin, il est
crucial pour le développement économique car les investissements en matière
d’assainissement protègent ceux dans d’autres secteurs tel que l’éducation et la santé, et
apportent des avantages économiques mesurables ».
Sans une accélération immédiate des progrès en matière d’assainissement, sans une bonne
gouvernance dans le cas spécifique de la gestion des déchets urbains, la Côte d’Ivoire
n’arrivera même pas à mi-chemin de la cible 7 fixée par les objectif du millénaire pour le
développement (OMD) qui stipule que d’ici 2015, le pourcentage de la population qui n’a pas
accès à un approvisionnement en eau potable ni à des services d’assainissement de base doit
être réduit de moitié.
YAO Karidja I
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DEDICACE
DEDICACE
YAO Karidja II
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propositions de plan stratégiques;
REMERCIEMENT
REMERCIEMENT
Du plus profond de mon cœur, j’exprime ma gratitude à tous ceux qui ont contribué à la
été d’avis favorable pour que mon stage se tienne dans sa structure ;
Mon encadreur, Monsieur André Kouamé N’GUESSAN pour son entière disponibilité ;
Dr Joseph WETHE, mon encadreur pédagogique mais aussi notre aîné en qui ses
Mr Denis ZOUNGRANA notre premier responsable qui fait de son mieux pour que le
Ma gratitude va également à l’endroit de tous les camarades et amis qui ont participé
à mon intégration au pays des hommes intègres ces deux années successives ;
Je n’oublierai jamais les bons moments passés au 2iE avec la promotion GSE
sortante qui a su garder une très bonne ambiance durant les 12 mois de la formation.
K : Perméabilité
Kg : Kilogramme
m3 : mètre cube
Nc : Nombre de charrette
Nt : Nombre de tracteur
Pop : Population
R : Redevance
S : Surface
St : Surface totale
V : Volume
Vt : Volume total
YAO Karidja IV
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propositions de plan stratégiques;
Tableau II: Tonnage mensuel des ordures ménagères mises en décharge ................................... 17
Tableau III: Les différents secteurs de pré-collectes et les sociétés mandatés ............................. 19
Tableau XIV: Evolution des déchets par l'approche minimaliste et maximaliste ........................... 52
YAO Karidja V
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Figure 2: analyses des problèmes de la gestion des déchets des déchets ......................................4
Figure 15: Volume de déchets ramassés ................................................ Erreur ! Signet non défini.
Figure 16: Existence d'une structure de pré-collecte .............................. Erreur ! Signet non défini.
YAO Karidja VI
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RESUME
La collecte et l’élimination sécuritaire des déchets urbains solides constituent une
préoccupation quotidienne des centres urbains. La situation est encore plus alarmante dans les
pays du Tiers-Monde. En effet, faisant face à des difficultés économiques de taille, les
gestionnaires sont obligés de procéder à une hiérarchisation dans le choix des investissements
sociaux et la priorité n’est pas toujours accordée à la gestion des déchets. Les moyens utilisés
jusqu’ici pour faire face aux problèmes engendrés par les déchets sont d’ordres financier et
technique. Yamoussoukro malgré son statut particulier de ville du père fondateur de la nation
ivoirienne et de l’effectivité du transfert de la capitale politique administrative, ne semble pas
faire exception à la règle.
Sur une quantité journalière de 147 291 Kg/j soit 53 770 tonne par an de déchet produit
seulement 21% sont évacués vers la décharge publique non contrôlée.
Aucune attention n’est accordée à la gestion des déchets biomédicaux car malgré la spécificité
de ces déchets ceux-ci sont entreposés sur le trottoir et acheminés à la même décharge sans
traitement préalable. Aucun établissement public sanitaire et privé ne dispose d’incinérateur
pour les déchets anatomiques.
INTRODUCTION
Dans les pays en développement, les pratiques de gestion des déchets solides contredisent les
principes de prudence écologique et de développement durable. Ces pratiques ont des impacts
désastreux, à court et long termes, sur la santé des populations, les sols et les ressources [1].
Ces enjeux ne pourront être relevés que si les populations, quelles qu’elles soient et où
qu’elles soient, ont accès à l’eau potable, à un cadre de vie et à un environnement débarrassés
des déchets solides et de toutes les sources de pollution de l’environnement urbain [2].
La Côte d’Ivoire consciente de la nécessité urgente d’un engagement politique accru et des
mesures concrètes en matière d’assainissement, a mis sur pied par le décret N°2007-458 du 20
avril 2007 un ministère chargé de la salubrité urbaine. Mais force est de constater qu’après
deux (2) ans d’existence le problème de l’assainissement et particulièrement la gestion des
déchets solides demeure dans nos villes.
En effet, il suffit de quelques pas dans les rues de la ville, pour rencontrer une kyrielle de
dépôts sauvages et surtout dans le quartier Dioulakro. Même les voies les plus achalandées
n’échappent pas à cette dure réalité.
Ce travail de fin d’étude intitulé « Contribution à la gestion durable des déchets solides de la
ville de Yamoussoukro : diagnostic et proposition de plan stratégiques » basé sur une
démarche qui consiste à faire l’état des lieux de la gestion actuelle des déchets, essayera à
identifier les contraintes de la gestion et à proposer des solutions afin de réduire les risques
d’une mauvaise gestion et surtout de contribuer à des prises de décisions pour une gestion
saine, efficace et durable des déchets solides de la ville.
De cette démarche, nous adopterons tout au long de ce travail le plan d’étude suivant :
YAO Karidja 1
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Troisième partie : Des propositions stratégiques pour une gestion durables des déchets
dans la ville de Yamoussoukro-ville.
YAO Karidja 2
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1.1. Problématique
Alors que la problématique de l’accès à l’eau potable est largement intégrée dans les
stratégies de développement et acceptée comme un élément capital de progrès social et
économique, l’assainissement apparaît comme oublié des grands enjeux de la lutte contre la
pauvreté [4].
A Yamoussoukro La collecte et l’élimination des déchets ont toujours été une priorité pour les
autorités locales. Mais jusqu’ici, le problème a toujours été vu en termes financier et
technique, et cela a donné les résultats que l’on connaît : collecte partielle des déchets,
prolifération de dépôts sauvages, odeurs nauséabondes, prolifération des mouches et rongeurs.
Ces dépotoirs sont les lieux de défécations des riverains surtout des enfants. Les quelques
bacs publics rencontrés sont débordés d’ordures du à une fréquence de ramassage mal
assurée.
D’une part l’augmentation accrue de la population depuis l’éclatement de la crise ivoirienne
du fait de la situation géographique de la ville a réduit la capacité déjà limitée de la Mairie et
du District à prendre en charge la gestion des déchets solides. D’autre part, en raison d’une
absence de concertation entre les différents acteurs de la filière et par manque de coordination
des différentes activités, on assiste à une absence véritable de plan de gestion des déchets.
C’est pour toutes les raisons suscitées qu’une nouvelle stratégie de gestion durable des
déchets solides est envisagée.
La problématique de la gestion des déchets sera illustrée par l’arbre à problème suivant.
YAO Karidja 3
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C AUGMENTATION DE LA MORTALITE
N Appauvrissement de la population
U
Risques
Risques sanitaires
environnementaux
E
N
Obstruction des Odeurs Prolifération des
voies nauséabondes vecteurs de
C maladie
E
Accumulation des tas d’immondices
S
Manque de formation
E Fuite de Problème de (éducation civique et
responsabilité leadership morale)
S
Figure 1: analyses des problèmes de la gestion des déchets des déchets
YAO Karidja 4
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Dans l’atteinte de cet objectif des actions suivantes ont été identifiées :
Localisation
De janvier 1996 à septembre 2002, par décret 96-135 du 26 janvier 1996, elle bénéficiait d’un
statut particulier, celui de District autonome dont le territoire est celui de la commune [5].
YAO Karidja 5
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La région des lacs appartient à un vaste domaine du socle cristallin de l’Afrique de l’Ouest
appelé le Domaine Baoulé-Mossi. Le relief est peu accidenté, l’altitude moyenne est de 200
mètres. La géologie est essentiellement constituée de granite à deux micas qui affleurent
certains endroits de la ville. Ces formations ont subi des phénomènes d’érosion et d’altération
plus ou moins profonde.
La ville est bâtie sur des altérites résultant des phénomènes précités qui favorisent la mise en
place d’une bonne terre végétale. On trouve un peu partout la cuirasse latéritique indurée aux
abords de certaines routes et de la latérite friable vers les bas-fonds. On trouve aussi des
argiles de couleur latéritique dans certaines habitations exposées au ruissellement des eaux de
pluies. Toutes ces formations constituent des altérites plus ou moins friables qui vont servir
d’eau souterraine en relation avec les phénomènes d’infiltration. Ces formations présentent
une certaine perméabilité (10-8 ms-1 ≤ K ≤ 10-6 ms-1) qui permet la formation des nappes
aquifères.
YAO Karidja 6
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Avec un relief plat, Yamoussoukro est située dans la zone de savane arborée et est soumise à
un climat tropical humide ou baouléen comprenant quatre saisons :
Les moyennes des quantités de pluie varient de 900 à 1100 mm par an avec une répartition
spatiale de dans l’année et d’une année à une autre. La température moyenne de la région est
d’environ de 26°C. L’humidité relative varie entre 75 et 85% avec de 40% en période
d’harmattan et se situe entre 80 et 85% en période pluvieuse.
Le paysage végétal de Yamoussoukro est celui d’une zone de contact entre la forêt et la
savane qui se caractérise par quelques prairies et forêts galeries. La région fait partie de deux
zones ainsi définies :
Le secteur Sud est occupé par une savane arborée avec une faible hygrométrie en
saison sèche permettant la culture du coton, de l’igname et de l’arachide.
Le secteur Nord savanisé, est caractérisé par une distribution de pluies très irrégulière.
Il se prête à la culture du Coton, de l’igname, du manioc et à l’arboriculture telle que
les manguiers et les anacardiers.
Données sur l’Hydrographie
La commune de Yamoussoukro est traversée par deux cours d’eau permanents dont la
Marahoué et le N’zi, deux affluents du Bandama qui donne ainsi neuf (9) sous bassins.
YAO Karidja 7
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particulièrement dans le centre en délimitant à l’est et à l’ouest les quartiers Habitat, Thérèse
et Assabou (Tableau I).
Contexte démographique
Organisation administrative
Comme dans la plupart des villes et villages africains, une organisation traditionnelle, dite
coutumière, coexiste avec celle de l'État.
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Le District de Yamoussoukro notre structure d’accueil pour cette étude, créé par la loi
n°2002-44 du 21 janvier 2002, [7] est une collectivité territoriale qui recouvre le territoire du
département actuel de Yamoussoukro. Il est administré par un gouverneur, nommé par le chef
de l'État. Pour l’exercice de ces compétences, le District dispose des organes suivants :
Un conseil du District ;
Un bureau du conseil du District ;
Un Gouverneur du District ;
Un comité consultatif du District.
Il existe trois types d’habitats dans la commune de Yamoussoukro. L’Habitat de haut standing,
l’Habitat économique et l’Habitat évolutif.
Ce type d’habitat est caractérisé par une construction individuelle avec un espace vert, et possède le
confort sanitaire maximum (salle de bain, WC à chasse), un branchement au système d’alimentation
en eau potable (AEP) avec plusieurs points d’eau salle d’eau, la cuisine, la buanderie, la douche, le
jardin ou la cours) et un système d’évacuation des eaux usées de qualité.
Habitat économique
C’est un type d’habitat construit en dur sur des parcelles plus petites que celle des habitats haut
standing avec une densité plus importante. On y trouve des branchements individuels d’eau mais pas
obligatoirement un réseau intérieur de distribution. Le système d’assainissement est sommaire : eaux
vannes par latrines et eaux usées ménagères généralement vers les émissaires à ciel ouvert (caniveaux)
ou par un écoulement extérieur naturel dans la cours ou sur les rues non bitumées.
Habitat évolutif
Il s’agit d’un type d’habitat se rapprochant du type économique mais avec une possibilité de
densification future importante soit par construction d’habitation ou adjonction de pièces aux
constructions existantes. L’alimentation en eau se fait en un ou plusieurs postes dans la cour et le
système d’assainissement est semblable à celui de l’habitat économique. On y rencontre aussi
des puits traditionnels qui complètent les besoins en eau. On note une absence de système
d’assainissement adéquat: la nature et quelques latrines traditionnelles servent de lieu de
défécation [8].
YAO Karidja 9
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Le commerce – services
L’agriculture et l’élevage
Les cultures maraîchères constituent les principales activités du secteur primaire dans le
milieu urbain. La présence de bas-fond dans la ville et à la périphérie a favorisé le
développement des cultures maraîchères. Cependant l’ensemble est encore anarchique. Cette
activité, si elle était organisée, connaîtrait un essor considérable compte tenu de la présence
d’une clientèle urbaine et de nombreux bas-fonds.
L’industrie
L’une des faiblesses de Yamoussoukro est l’absence d’activités de types industriels. Les
sociétés comme SORIZ-CI, SIPRA-CI, la scierie EIB et SERIC n’existent plus et la raison de
leur fermeture est pour la plupart du à une mauvaise gestion. A leur actuelle seule la
GESTOCI (dépôt de carburant localisé à l’ouest de la ville sur l’axe Daloa) et la CIDT (pour
l’égrenage du coton) sont encore fonctionnelles.
L’artisanat
L’artisanat est présent à Yamoussoukro, et de la chambre régionale des métiers ont recensé
environ 400 entreprises à Yamoussoukro qui exercent dans les plusieurs secteurs à savoir le
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Bâtiment, Métaux mécaniques, Bois Textile, habillement, cuir et peau, Hygiène, alimentation,
artisanat d’art et électronique et froid.
L’Hôtellerie et le tourisme
Le parc hôtelier est constitué de plusieurs hôtels classés 1 étoiles à 5 étoiles (l’Hôtel
Président, Bonheur I et II, Hôtel Atouglan…).
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Le contact avec les personnes ressources a dans un premier temps consisté à une
présentation entre personnels et stagiaire et ensuite à une analyse et compréhension des
termes de références avec l’encadreur. Cet entretien nous a permis de cerner le contour
des objectifs attendus, de procéder à son réajustement puis à sa validation.
Recherche documentaire
Cette phase a permis la conception des outils nécessaires à la collecte des données sur le
terrain. Ce sont les fiches d’enquêtes auprès des ménages, les guides d’entretien auprès de
quelques établissements sanitaires, avec les collectivités locales, les ministères et ONG
intervenant dans la gestion de la filière.
Cette phase a duré trois (3) semaines durant lesquelles l’utilisation des outils produits dans
l’étape précédente a été déterminante.
L’échantillonnage
Les documents obtenus sur la ville de Yamoussoukro nous ont permis de savoir que
Yamoussoukro est composé 23 quartiers mais compte tenu de certaines similitudes et
rapprochement entre les quartiers, ensemble avec l’équipe d’encadrement nous avons décidés
de ramener le nombre de quartier à 15. La ville dispose de trois types d’habitats (Haut
standing, habitat économique et habitat évolutif) selon la documentation.
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De ce qui précède, La probabilité pour qu’un ménage fasse parti d’un quartier et d’un type
d’habitat est de :
Ce qui a donné un nombre théorique de 496 ménages à enquêter. Soit 12 ménages par type
d’habitat et 36 ménages par quartier. Le nombre total de ménages à enquêter a été estimé à
540.
L’enquête
Les enquêtes ménages ont duré deux semaines et avaient pour objectif de chercher d’une part,
à déterminer le mode de gestion actuel des ordures ménagères au niveau des ménages, à
savoir si oui ou non les déchets tel que géré à l’heure actuelle est gênant pour eux et d’autre
part, nous avons cherché les solutions proposées par les populations pour une meilleure
gestion des déchets solides. Nous avons essayé d’évaluer leur volonté et leur capacité à
participer à la gestion des déchets solides. Pour se faire, nous avons sillonné les 15 quartiers
de la ville afin d’interroger les chefs de ménages
Les entretiens
Les entretiens réalisés avec quelques centres sanitaires nous ont permis d’appréhender le
mode de gestion des déchets biomédicaux au niveau de la ville et Les autres entretiens avec
les acteurs de l’assainissement ont permis de compléter les informations déjà reçues à travers
la revue documentaire et les enquêtes. Ils sont réalisés à l’aide d’un guide d’entretien.
Le dépouillement des fiches d’enquêtes auprès des ménages a été fait en deux étapes avec
comme support les logiciels EpiData 3.0 et Excel. Dans la première étape, il était question
d’élaborer un masque de saisie à l’aide du logiciel EpiData qui tient compte des informations
recherchées et les données recueillies fiche par fiche lors des enquêtes. Ensuite, à l’aide du
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logiciel Excel, nous avons procédé à des croisements des données saisies pour rechercher les
informations pertinentes.
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Cette compétence a été attribuée par ordonnance n° 2007-586 du 04 octobre 2007 abrogeant
certaines dispositions de la loi évoquée ci-dessus, au Ministère de la Ville et de la Salubrité
Urbaine.
Elle a aussi pour mission de mettre en œuvre le Plan National de Salubrité Urbaine. A ce titre
elle assure la planification l’extension et l’équipement des infrastructures de salubrité urbaine.
Elle assure aussi la maîtrise d’ouvrage délégué de tous travaux d’entretien et de réhabilitation
desdites infrastructures.
YAO Karidja 15
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A l’exception de la ville d’Abidjan, toute la filière de gestion des ordures ménagères est
toujours à la charge des collectivités territoriales (Conseil généraux, District et Commune) du
fait de l’absence de ce ministère dans les autres villes.
Une étude menée par le district montre qu’annuellement la quantité de déchet qui devrait être
ramassée dans la commune se situe en moyenne autour de 85 735t. Mais statistiquement la
quantité annuelle ramassée par les entreprises est de 15 891.58t environ donc 16 000tonnes
soit environ un taux de ramassage annuelle de 20% (Tableau II).
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Une bonne gestion des déchets demande une bonne maîtrise de la composition de ceux-ci.
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Evolutif Evolutif
Economique
Composantes dense économique Résidentiel
(Morofé)
(Dioulakro) (Habitat)
Rejets
44,7 41 50 33
alimentaires
Papiers 1,4 1,5 1,9 7
Plastiques 1,6 1,2 1,7 12
Métaux 1,2 0,4 0,5 14
Bouteilles
0,6 0,4 0 21
(verre)
Sable 29,7 27,4 27 1
Rejets de jardin 10,6 16,3 11,2 9
Gravier 10 11,6 7,1 0
Textiles 0,2 0,2 0,6 0
Source : Dr SEKOU TOURE, 1995 ; in DJEDJRO Basile, 2004
Ce volet d’acteurs concerne ceux qui ont en charge la gestion administrative et technique de
la filière.
YAO Karidja 18
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En plus de la gestion des ordures ménagères, ces entreprises ont en charge le balayage des
voies bitumées, le curage des caniveaux, l’enlèvement de sables sur chaussée et le
nettoiement des voies en terre.
La seconde partie de la gestion qui concerne la mise en décharge des ordures, la
réhabilitation de la décharge, l’ouverture et l’entretien des voies d’accès et intérieures est à la
charge du District de Yamoussoukro qui l’a également confié à l’entreprise Clean Bor CI. A
la décharge afin de maîtriser la quantité de déchets qui y entre, une pesée des ordures se fait à
l’aide d’un pont bascule électronique connecté à un détecteur de masse logé dans le local de
pesée. Les données sont enregistrées à l’ordinateur.
Ainsi la Mairie et le District jouent un rôle de contrôle et de suivi des différentes activités
menées par les différentes sociétés mandatées.
ARÔME 1 Tasseur 4
- 1 Tracteur (en panne) Riviera
- 5 Coffres (1 en panne) Palais Présidentiel
Habitat
Quartier Thérèse
Morofé
Cafop
Lycée Mami Adjoua
Cité Administrative
INTERCOR 1 Tasseurs 3
- 1 Ampli roll SOPIM
- 4 Coffres Kokrénou
N.B. : Il faut noter que lors de nos enquêtes nous n’avons pas pu rencontrer
l’entreprise Intercor et sur le terrain nous n’avons pas vu les coffres dans le secteur 3.
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Pour le ramassage des déchets des lieux publics, la ville dispose de 8 bacs à ordures dont la
disposition spatiale est présentée sur la figure 2 ci-après.
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INP-HB
227 logements
Morofé
Dioulakro
Résidentiel
Kokrenou
Légende
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Les ménages constituent un maillon essentiel de la gestion des déchets car la grande portion
des sources de production des déchets vient des ménages. Cette partie du diagnostic vient
des résultats de l’enquête réalisé au près de ceux-ci. Le volet socio économique abordé a pour
objectif de comprendre le comportement des ménages vis-à-vis des pratiques et opinions sur
la production et la gestion des déchets.
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En tenant compte du contexte urbanistique, il existe trois types d’habitats dans la commune de
Yamoussoukro et l’habitat dit «Habitat évolutif » représente presque la moitié avec une proportion de
49% suivi de l’habitat économique 27% et l’habitat dit Haut standing 24% et 70% des ménages sont
des locataires.
YAO Karidja 23
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Au niveau de la ville à défaut d’une structure formel et même informel de la pré-collecte des
OM, c’est les ménages qui assure eux-mêmes cette activité sans aucun suivi ni contrôle par
les premiers responsables. La figure 8 ci-dessus montre que dans les ménages, la salubrité et
l’hygiène de la concession est l’affaire des adultes mais aussi des enfants. En effet
l’élimination des ordures ménagères est assurée à 72% par les adultes (Adulte 45%, tierce
personne 27%) et par les enfants à une proportion non négligeable de 28%.
Ces déchets sont stockés pour la plupart d’abord dans des vieux récipients 72% (Figure 9)
mais aussi dans des poubelles modernes avant d’être transférer vers les dépôts sauvages.
Comme le montre la figure 10, 67% des déchets sont évacués vers les dépôts sauvages. Ce
problème majeur n’est pas du fait des ménages car en réalité il n’existe pas des sites de
transits à la disposition des ménages. Les quelques sites qui existe sont pour l’évacuation des
déchets des lieux publics.
Une étude faite par l’ONG Boigny en 2004 nous a révélé que dans la commune de
Yamoussoukro on dénombre plus de 300 dépôts sauvages. L’observation faite pendant cette
étude démontre que rien n’a été fait dans ce sens pour améliorer la situation.
Les taux plus élevés des secteurs 1 et 2, respectivement 81,8% et 88,6% est du d’une part au
fait que le secteur 2 est situé à la périphérie de la ville et d’autre part l’inaccessibilité des
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voies dans les deux secteurs (Figure 9). Ce problème ne devrait pourtant pas se poser car des
entreprises mandatées pour la gestion existent avec un cahier de charge bien défini.
Les solutions proposées par les ménages pour l’amélioration de la pré-collecte sont illustrées
par les résultats de l’enquête ci-après.
Sur l’ensemble des ménages enquêtés 63% accepteraient apporter volontairement leur déchet
au lieu qui sera indiqué par les responsables chargés de la gestion et 28% sont prêts à faire un
abonnement à la pré-collecte (figure 11). Ainsi comme solution pour une bonne gestion ceux-
ci préconise l’engagement des autorités locales, l’implication des jeunes dans la nouvelle
politique de gestion, mais il faudrait la création de site de transit et aussi la sensibilisation de
la population sur l’amélioration de leur cadre de vie. Mais 54% des chefs de ménages
enquêtés n’ont pas de solutions à proposer car selon eux cela relève de la compétence des
autorités (figure 12).
Par rapport aux solutions envisagées, l’enquête s’est intéressée quant à la volonté de
participation de la population. Ainsi il ressort ce qui suit :
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Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
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25%
Les voies non butimées étaient regulièrement nettoyées pour permettre aux entreprises
d’assurer le service.
Aujourd’hui cette mode de gestion est toujours adoptée dans les tests réglementaires. Mais la
lenteur et le décalage de la mobilisation du budget, accentué par le manque de motivation
locale des premiers responsables fragilise la gestion.
L’absence de marketing social et d’une gestion intégrée entre les décideurs et les ménages
font que les ménages ne perçoivent pas leur rôle dans la gestion des déchets ce qui traduit les
résultats de la figure 12.
YAO Karidja 26
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
Perception des actions de collecte des ordures par les ménages : Acteurs, qualité de service
80%
44% 63,9% 66,7%
60% 79,2%
56% 97,2% 88,9%
40%
Figure 15: Existence d'une structure de Figure 16: Volume de déchets ramassés
pré-collecte
72%
56% (figure 15) de la population pensent qu’il n’existe pas de structure pour la collecte
déchets dans la ville.
YAO Karidja 27
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
72% des ménages interrogés perçoivent les ordures ménagères très gênant (figure 17) pour la
population. Les principaux critères d’appréciation de l’insalubrité de la ville de
Yamoussoukro sont les suivants :
prolifération des dépôts anarchiques d’ordures (67% ; figure 10) et de l’émission d’odeurs
nauséabondes dans les quartiers.
Un service de collecte des ordures mal assurée car seulement environ 21% (figure 16) des
déchets sont évacués vers la décharge publique de la ville. ceci se ressent plus dans les
secteurs 1 et 2 où seulement 2,8% et 11,1% du service est assuré. L’enquête vient donc
confirmer le suivi conjoint fait en 2008 par le ministère de l’intérieur et le District de
Yamoussoukro où sur un tonnage de 85 735 déchets qui doit être ramassé par an, à peine
16 000 tonnes est ramassé annuellement soit un taux de ramassage de 20%.
L’arrêt du balayage de certains secteurs, à l’exemple du secteur 1 où le phénomène est
beaucoup accentué.
YAO Karidja 28
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
41%
59%
Sur le nombre de ménage enquêté 59% savent la destination finale des déchets de la ville et
donc savent l’existence de la décharge. 41% ignore l’existence d’une décharge dans leur ville.
38%
39% 47%
62%
2% 12%
YAO Karidja 29
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
Le niveau de méconnaissance des maladies liées à la présence des déchets dans le quartier ou
à sa promiscuité avec les domiciles est réel. Presque 78% des ménages interrogés sont
conscients du lien entre les ordures et des maladies. Ceux-ci semblent en effet, avoir une
meilleure connaissance car ils mentionnent entre autre la fièvre typhoïde, le paludisme, le
Choléra etc.
La gestion des déchets issus des activités de soins hospitaliers en Côte d’Ivoire reste très
empirique. Il n’existe aucun mécanisme de contrôle des risques sanitaires liés à leur
manipulation. Les principes de base (tri, collecte et traitement sélectifs) permettant
d’améliorer la situation ne sont que très rarement appliqués.
Le cas de la commune Yamoussoukro est encore plus critique. En effet aucun centre
hospitalier de la ville ne dispose d’incinérateur seul le district sanitaire qui dispose d’un
incinérateur d’une capacité ne pouvant contenir que 7 boites de sécurité. Seuls les déchets
tranchants et piquants sont acheminés vers le district sanitaire chargé de gérer ces types de
déchets de toute la ville.
YAO Karidja 30
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
De manière générale, les autres types de déchets sont stockés hors de l’enceinte du centre
hospitalier, un lieu accessible à tous et à même le sol (directement sur le trottoir). Ce déchets,
sont soit brulés à l’air libre, ou soit sont acheminés vers la décharge publique sans traitements
préalable avec là encore une fréquence de ramassage mal assurée.
A partir des enquêtes auprès des ménages et des observations de terrain, un certain nombre de
problèmes ont pu être relevés dans la gestion des déchets solides à Yamossoukro.
absence de l’ANASUR qui selon les tests a en charge la gestion des déchets solides à
Yamoussoukro ;
manque de gestion intégrée entre les décideurs et la population ;
conflit de compétences entre les différents acteurs ;
manque de cadre de concertation : les acteurs intervenant dans la gestion des ordures
ménagères à Yamoussoukro n’ont pas un espace de concertation et d’échange ;
mauvaise gouvernance des responsables qui se traduit par le manque de suvi et de contrôle
des activités réalisées par les entreprises mandatées sur le terrain. l’implication insuffisante
des services techniques municipaux dans l’aménagement et l’exploitation des sites de
transfert ;
interruption du service par les entreprises mandatées faute de factures impayées
absence de marketing social (absence de sensibilisation), marquée sur le terrain par une
absence d’association de pré-collecteur. Cette situation entraîne la mauvaise qualité du service
le long de la filière ; l’irrégularité des enlèvements des ordures en particulier au secteur 1 a
entraîné une perte de confiance entre Population et élus locaux ;
manque de civisme de la population vis-à-vis à l’insalubrité ;
absence de sanction de toutes personnelles morales ou physiques qui ne s’impliqueraient pas
dans la salubrité de son environnement immédiat.
YAO Karidja 31
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
Les problèmes liés à l’aspect financiers ressortis lors des différents entretiens et enquêtes sont
sont de deux de ordres et ceci n’est pas lié à l’insuffisance du budget mais plutôt à :
Ces deux situations évoquées constituent des causes réelles dans la gestion des déchets
Comme conséquence, les besoins réels d’assainissement se posent avec acuité dans cette
commune.
au niveau des hôpitaux on note une absence de ligne budget bien défini pour la gestion des
déchets biomédicaux car aucun établissement public ou privé sanitaire n’a pu dire avec
exactitude le budget qui serait alloué à la gestion des déchets biomédicaux dans leur
établissement.
Les problèmes majeurs en matière de ressources matérielles et humaine sont les suivants :
insuffisance de matériel de travail et de protection corporelle du fait des moyens limités
des entreprises souscripteurs du projet de gestion des ordures.
état défectueux des coffres à ordures et panne constante des véhicules de pré-collecte et
de ramassage. Le faible taux de couverture de la collecte et son irrégularité sont les
conséquences visibles de cette insuffisance,
les ressources humaines restent problématiques, non pas en terme de quantité du personnel
mais surtout de qualité, de motivation et d’exposition aux risques de maladies lors de
l’exercice de leurs activités sur le terrain ;
mauvaise habitude de la population quant à leur participation à la gestion des déchets ;
absence de sensibilisation de la population quant à la nouvelle orientation de la gestion de
la pré-collecte ;
absence quasi-totale de centres de transit pour pré-collecte dans les différents secteurs ;
YAO Karidja 32
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
prolifération des dépôts sauvages d’ordure ménagère à travers les espaces libres et les
artères de la ville et le déversement des déchets biomédicaux sur les trottoirs lieu
Le seul incinérateur dont dispose la ville se trouve au district sanitaire avec unique pour rôle
de d’incinérer les boîtes contenant les seringues et tous objets tranchants. Les autres sont donc
directeurs acheminés au niveau de la décharge sans traitement préalable ; ce petit incinérateur
était en panne pendant plus d’un an.
inexistence d’une décharge moderne pour la commune.
YAO Karidja 33
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
Août/2009
Août/2009
Août/2009
Août/2009
YAO Karidja 34
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
Août/2009
Août/2009
La méthode dite S.E.P.O. qui est le sigle de Succès – Échecs – Potentialités – Obstacles, est
synthétique et permet une bonne lisibilité des enjeux à relever de projet [12]. Dans le cas
présent de la gestion des ordures ménagères à Yamoussoukro commune, Cette méthode nous
permettra de mettre en exergue les préoccupations majeures qui minent la gestion de la
filière afin de permettre aux acteurs de faire une analyse pour vaincre les obstacles à
l’échelle de la ville. Cette synthèse donnera aussi l’occasion à chaque acteur de prendre les
dispositions pour maximiser les potentialités et pour créer les conditions à la levée des
obstacles.
YAO Karidja 35
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
Organisationnel Zonage de la ville pour la gestion des déchets Manque de concertation entre les acteurs
Manque d’organisation de la collecte et de la mise en
décharge
Manque d’engament réel des autorités locales
Manque de suivi et d’évaluation des organes centraux
(Institut d’hygiène, collectivités locales)
YAO Karidja 36
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
YAO Karidja 37
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
L’analyse des forces et des faiblesses de la gestion des déchets solides à Yamoussoukro,
permet de faire ressortir les défis et les opportunités ci-dessous décrit.
L’analyse du S.E.P.O ci-dessous présenté permet d’identifier les défis majeurs à relever en
matière de gestion des déchets dans la ville de Yamoussoukro. Parmi ces défis nous citer :
l’élimination des dépôts sauvages dans les artères de la ville et donc une réduction de l’impact
des déchets sur l’environnement et la santé de la population ;
La professionnalisation de la pré-collecte avec une formation des acteurs y exerçant dans ce
domaine ;
la création de site de transit plus proche des ménages avec un service de ramassage bien
maîtrisé pour une amélioration du cadre de vie de la population ;
l’approche participative de la population pour un établissement de la confiance entre les élus
et leur population ;
la mise en place d’un cadre de concertation entre les différents acteurs ;
la construction d’une décharge moderne effective car des initiatives existe déjà ;
la construction d’un incinérateur qui répondrait aux attentes des services demandés ;
la récupération et la valorisation des ordures ménagères ;
la mise en place d’un mécanisme de recherche financement externe afin d’éviter que l’Etat
soit le seul pourvoyeur de fonds.
La plus grande opportunité dont dispose Yamoussoukro est son statut particulier de District et
de capitale politique et administrative du pays. De ce fait elle bénéficie de plusieurs
investissements même en matière de gestion des déchets.
YAO Karidja 38
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
3.1. Stratégie proposée pour une gestion efficace des déchets solides
Cette partie du rapport présente la stratégie et les bésoins auxquels doit répondre la nouvelle
filière de gestion des déchets solides. Les dispositions relatives à l’organisation des activités
de pré-collecte, de collecte et de traitement des déchets ainsi que le cadre de financement de la
filière seront abordés.
Dans la nouvelle stratégie nous proposons que des dispositions au plan national soit prises
afin de solliciter une contribution des ménages.
Une nouvelle politique d’investissement doit être envisagée. La totalité des investissements ne
doit pas être seulement l’affaire du Ministère à la charge de la salubrité ici représenté par le
l’Agence Nationale de la Salubrité Urbaine comme c’est dit dans les textes. Mais les
collectivités et les ménages dans la perspective d’une gestion intégrée doivent pouvoir
participer à la propreté de leur ville.
YAO Karidja 39
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
Les collectivités doivent couvrir 30% des charges et pour y parvenir, une taxe de salubrité
doit être instaurée sur tous les commerces de la collectivité par jours et par vendeurs pour
aider au fonctionnement de la filière. Pour parvenir à réunir les fonds la Mairie et le District
doivent :
prélever des taxes sur les différentes activités réalisées dans la commune selon leur rayon
d’influence ;
doivent élaborer des projets dans le domaine de l’assainissement pour la recherche de
fonds auprès des bayeurs de fonds comme la BAD, la Banque Mondiale et certains ONG
et organismes internationaux. L’assainissement faisant partie des objectifs du millénaire
pour le développement cette politique de recherche de fonds serait l’un des meilleurs
choix ;
adopter la politique de jumelage de leur ville avec certaines villes du nord. Ces liens de
fraternités peuvent être des facteurs de financement pour la gestion de l’assainissement de
la ville en générale et de la gestion des déchets en particulier. Cette expérience est déjà
vécue dans certains pays à l’exemple du Burkina.
La redevance mensuelle par ménage bénéficiant du service de pré-collecte doit être fixée. Elle
doit représenter 20% des charges de fonctionnement. Le tableau ci- après montre la répartition
des charge de fonctionnement.
YAO Karidja 40
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
La population initiale du projet est estimée à 223220 habitants. Si nous estimons la taille
moyenne de la population à 7 et un taux de participation de 36% après les résultats de
l’enquête ménage, le nombre d’abonné est évalué à 11480.
déchets de la ville
Choix de la filière
Au regard des paramètres (analyse du S.E.P.O, les défis à relever et les opportunités à saisir)
précités le schéma choisi pour la gestion technique durable des à Yamoussoukro se présente
comme suite :
YAO Karidja 41
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
R
Pré-collecte à
T Pré-collecte à l’aide
l’aide de tracteur sur Contribution
V de charrette (1.5 m3) sur
O Sources des
les voies bitumées par producteurs
: ménages, PME,deartisanats,
les voies en terre par les
déchets
L commerces, marchés, bureaux
des opérateurs et
opérateurs et
O
I
Centre de transit pour groupage des
R
E déchets.
Collecte et transport
assurés par les véhicules
de collecte
YAO Karidja 42
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
La phase de pré-collecte concerne les activités de collecte des ordures dans les ménages et de leur
stockage dans des centres de transfert autorisés. Pour cet objectif, nous proposons ce qui suit :
La gestion de pré-collecte proposée est l’apport mixte. C’est un système combiné à l’apport
volontaire et à la pré-collecte en porte à porte. Les ménages qui peuvent payé le service se
verront les ordures enlever pendant que les autres ménages se rendront eux même dans les
centres de transfert pour y déposer leur ordure. De ce fait il faut ce qui suit :
le secteur de la pré-collecte étant encore à l’état informel ou même inexistant,
l’entreprise mandatée par la commune doit sous traiter le service avec les associations
de jeunes et PME agréé par la commune.
des centres de transfert doivent être crées dans les différents quartiers de sorte à éviter
les longues distances, et la création de dépôt anarchiques ;
les ménages abonnés devront s’acquitter d’une redevance mensuelle pour que leurs ordures
soient acheminées vers les points de regroupements de leurs secteurs. Ces ménages pourront,
s’ils le veulent, se doter de poubelles de type demi – fûts négociés auprès des
entreprises suivant une location mensuelle 200 fr CFA. Ils peuvent également utiliser
leurs propres poubelles (récipients usagers).
La collecte et le transport sont une opération qui consiste à récupérer les ordures ménagères
des lieux de regroupement présent dans chaque zone de pré-collecte vers la décharge ou le
lieu de valorisation. Cette collecte ne peut être assurée que par une structure dotée de moyens
et d’une compétence dans l’enlèvement des déchets. Ce service sera assuré par la Mairie ou
son mandataire. Cette opération se fera au moyen des ampirols et des tasseurs remorquant un
conteneur de 20 m3 et des tracteurs type agricole remorquant un conteneur de 8 m3. Chaque point de
YAO Karidja 43
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
groupage contiendra au maximum deux coffres pour raison d’espace et de la quantité d’ordure
produite.
A l’heure actuelle des efforts ont été fait au niveau du choix du site car une étude d’impact
environnemental a été effectué. Aussi,bien qu’elle soit encore une décharge non contrôlée, elle dispose
d’un certains nombres d’équipements qui permet de quantitifier la quantité d’ordure qui y entre.
Comme solution envisagée c’est la conception des casiers qui permettra d’optimiser l’utilisation du
site, et une meilleure protection de l’environnement et la santé publique.
Pour l’atteinte de cet objectif majeur des stratégies, pour chaque composante de déchet, des
mécanismes de gestion doivent être mis en place.
Il s’agira de développer les filières des composantes valorisables des déchets à savoir les
déchets organiques et les déchets d’emballage (plastiques, papiers et carton, verres, métaux,
etc.).
YAO Karidja 44
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
Aussi avec l’enfouissement des déchets, le contenu des casiers peut être récupéré peu avant la
période des pluies et être recyclé dans les champs après tamisage. Ce processus ne nécessite
pas une mobilisation de main d’œuvre pour le compostage. Cette option offre également
l’avantage de réduire l’espace de déversement à même le sol qui se pratique actuellement. La
décharge devra accueillit divers types de déchets et une alvéole spéciale sera prévue pour les
résidus d’incinération des déchets hospitaliers et autres déchets industriels particuliers.
Le tableau VI ci-après illustre le volume journalier de déchet produit par secteur jusqu’à
l’horizon + 6 (2009-2014) du projet sous la base des hypothèses suivantes :
YAO Karidja 45
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
V V V V V V
Pop Pop Pop Pop Pop Pop
(m3) (m3) (m3) (m3) (m3) (m3)
S3 90551 120 93268 123 96066 127 98948 131 101916 135 104973 139
S = Secteur
V= volume journalier de déchet (m3)
Pop = Population
Les moyens préconisés sont des tracteurs d’une capacité de 8 m3, des charrettes (1.5 m3) selon
l’accessibilité des routes, des coffres de 20 m3 et 8 m3 pour les points de regroupement et
d’autres équipements de pré-collecte tel que, les brouette, Râteau, balais, Fourche, Pelle,
Poubelle (100 l)et des tenues.
Les hypothèses pour le dimensionnement des ouvrages de pré-collecte sont présentés dans le
tableau VII ci-dessous.
YAO Karidja 46
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
A partir des différents hypothèses ci-dessus, le tableau VIII donne les résultats des paramètres
qui servirons à déterminer le nombre de charettes, de tracteur et de coffre à pouvoir dans les
différents secteurs à l’horizon du projet.
Tableau VIII: Résultats des paramètres de dimensionnement
YAO Karidja 47
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
Selon que le volume de déchet qui doit être collecté par le tracteur est inférieur à sa capacité,
pour une optimisation du coût d’investissement on affecte une charrette à la place. De ce fait
les résultats donnant le nombre réel de charrette et de tracteur sont présentés dans les tableau
IX ci-après.
YAO Karidja 48
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
NB :les valeurs dans les tableaux sont les valeur réelles après les différents caluls
Autres équipements
S1 S2 S3 S4
Brouette 30 10 35 10
Râteaux 35 20 40 20
Fourches 35 20 40 20
Pelles 35 20 40 20
Poubelles public pas 500 150 500 150
loin des concessions
Balais 100 50 100 50
Tenue
YAO Karidja 49
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
S1 S2 S3 S4
2009 3 1 4 1
2010 3 1 4 1
2011 3 1 4 1
2012 3 1 5 1
2013 4 1 5 2
2014 4 2 5 2
YAO Karidja 50
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
En tenant compte du niveau de la nappe phréatique, les hypothèses suivantes peuvent être
adoptées pour la détermination de la surface de la décharge :
profondeur maximum des casiers = 2m
hauteur maximum d’entreposage = 4,5 m
proportion des aménagements annexes = 25% de la surface utile des casiers sur la
période d’exploitation.
YAO Karidja 51
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
Approche Approche
minimaliste maximaliste
Production Cumulée Production
Année Cumulée (m3)
annuelle (m3) (m3) annuelle (m3)
0 107 547 107 547 110 774 110 774
1 110 774 218 321 114 097 224 871
2 114 097 332 418 117 520 342 391
3 117 520 449 938 121 046 463 436
4 121 046 570 984 124 677 588 113
5 124 677 695 661 128 417 716 530
6 128 417 824 078 132 270 848 800
7 132 270 956 348 136 238 985 038
8 136 238 1 092 585 140 325 1 125 363
9 140 325 1 232 910 144 535 1 269 898
10 144 535 1 377 445 148 871 1 418 768
11 148 871 1 526 316 153 337 1 572 105
12 153 337 1 679 653 157 937 1 730 042
13 157 937 1 837 590 162 675 1 892 717
14 162 675 2 000 265 167 555 2 060 273
15 167 555 2 167 820 172 582 2 232 855
16 172 582 2 340 402 177 759 2 410 614
17 177 759 2 518 162 183 092 2 593 706
18 183 092 2 701 254 188 585 2 782 291
19 188 585 2 889 839 194 243 2 976 534
20 194 243 3 084 081 200 070 3 176 604
TOTAL 3 084 081 3 176 604
YAO Karidja 52
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
L’enfouissement des déchets sera réalisé par épandage des couches successives des déchets et
de sol de recouvrement. Ceci permettra d’isoler les déchets des eaux de ruissellemnt
périphériques et de contenir le lixiviat généré par percolation de l’eau à l’intérieur de la masse
de déchets.
Avec le volume déchet produit, il faut une superficie de 33.91ha. La conception du nombre de
casier étant progressif (tableau), dans le cas échant on propose de réutiliser les premier casiers
après cinq ans afin réduire la surface necessaire.
Le site de décharge doit être clôturé avec du grillage et muni de deux portails qui permettent
l’accès aux camions. Il doit comprendre une guérite réservée à l’exploitant. Par souci de
protection environnementale, un rideau d’arbres doit être planté sur la façade entre la
décharge et le quartier le plus proche qui doit être à 2000 m.
YAO Karidja 53
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
Nombre nombre de
Années années
de casiers casiers
0 4 11 54
1 8 12 59
2 12 13 65
3 16 14 70
4 20 15 76
5 24 16 82
6 29 17 89
7 34 18 95
8 38 19 102
9 43 20 109
10 48 21
YAO Karidja 54
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
N°
1 Poste Effectif
2 Charretier Autant de charretier que de
charrette dans chaque secteur
3 Chauffeur 1 chauffeur par camion
dans chaque secteur
4 Manœuvres 15si population ≤ 30 000 habitants
30 si population ≥ 30 000 habitants
5 Exploitant de la décharge 4 (1 exploitant par secteur)
6 Collecteur de redevance 2 par secteur
7 Trésorier-payeur 1 pour la ville
8 Superviseur 1 pour la ville
Partant des résultats nous pouvons déduire le personnel opérationnel présenté dans le tableau
XVIII.
Tableau XVIII: Résultat des calculs de l'année 0 (2009) du projet
Secteur Secteur Secteur
N° Poste Secteur 1
2 3 4
1 Effectif charretier 17 12 8 1
Effectif chauffeur
2 0 5 2
(tracteur)
2 Effectif chauffeur 3 1 4 1
3 Effectif manœuvre 30 15 35 15
Effectif exploitant de
4 1 1 1 1
la décharge
effectif colleur de
5 1 1 1 1
redevance
TOTAL 54 30 54 21
YAO Karidja 55
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
COUT TOTAL
Coût
Désignation S1 S2 S3 S4
unitaire
Charrette 300000 5100000 3600000 2400000 300000
tracteur 16000000 32000000 0 80000000 32000000
Pré- Conteneur 4000000 40000000 16000000 52000000 16000000
collecte Equipement
outillage 100000 5400000 3000000 5400000 2100000
(par agent)
poubelle par
Activité concession 3500 12786480 5572620 16299180 5565780
(100)
Sous-total 95286480 28172620 156099180 55965780
Collecte et Camion de
45000000 135000000 45000000 180000000 45000000
transport ramassage
10% des
Divers 23028648 7317262 33609918 10096578
charges
Le coût global d’investissement pour une gestion efficace et durable des déchets de la ville de
Yamoussoukro est évalué à 10 814 576 466 Francs CFA.
YAO Karidja 56
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
propositions de plan stratégiques;
YAO Karidja 57
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propositions de plan stratégiques;
Le coût. lobal des charge annuelles est évalué à 297 841 500 francs CFA.
La répartition des charges de fonctionnement
Selon la stratégie de financement proposée plus haut la répartition des charges se présente
comme suite (voir tableau).
La redevance des ménages revient au rapport de la charge mensuel des ménages sur le nombre
d’abonnés [13] (11480 abonnés) soit 432.2 valeur théorique et 500fr Cfa valeur retenue.
La mairie doit assurer au prestataire le paiement des services liés à la collecte des déchets
des lieux publics et éventuellement apporter des subventions sur la chaîne de collecte
YAO Karidja 56
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domiciliaire lorsque le montant de redevance ne permet pas à l’opérateur de faire face aux
charges d’exploitation.
Le district doit assurer au prestataire le paiement des services liés à toutes activités se
déroulant à la décharge publique.
L’opérateur peut être une micro entreprise, un groupement d’intérêt économique, une
organisation communautaire mais doter de quelques années d’expériences.
la mise en place d’un comité de marché, de suivi et contrôle des travaux par le
District et la Mairie: Ce comité aura en charge dans les débuts à contrôler l’existant
afin de mieux cerner les problèmes existants ;
la préparation d’un dossier d’appel d’offres restreint si après contrôle par le comité
l’on constate que les entreprises existantes non pas les compétences (technique,
personnelle) pour la gestion viable et durable des déchets dans la commune ;
la sélection de l’entreprise qui a présenté l’offre la mieux opérationnelle (meilleures
offres technique et financière).
YAO Karidja 57
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la mise en place d’une commission d’achat qui doit être le plus représentatif possible des
différents acteurs (mairie, District, les service technique de l’Etat représentant
représentants des comité de salubrité mis en place.) ;
La préparation des spécifications et de la commande ;
la réception du matériel par la commission ;
le suivi du matériel durant le délai de garantie et levé, par le fournisseur, des vices qui
apparaissent.
YAO Karidja 58
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Ceci permettra une bonne entente entre les différents acteurs et donc facilitera une bonne
gestion efficace.
YAO Karidja 59
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CONCLUSION
Cette étude nous a permis de passer en revue l’ensemble des composantes de la gestion des
déchets solides dans la commune de Yamoussoukro à savoir :
La pré-collecte
La collecte et
le traitement.
Il ressort que la pré-collecte ne couvre pas tous les ménages surtout ceux qui sont dans les
zones de voies non bitumées et difficiles d’accès.. Une grande partie des ménages ne
disposant pas de poubelles et accentué aussi par une absence quasi- totale de point de
groupage dans les différents secteurs, entraine la prolifération des dépotoirs sauvage dans la
ville.
La collecte et le transport des ordures ménagères vers la décharge publique non contrôlée ne
sont pas réguliers. Les déchets arrivant dans cette décharge même ceux issus des
établissements sanitaires ne subissent aucun traitement.
Cette situation nous permet alors d’avancer que même si la problématique de la gestion des
déchets doit être posée en termes financiers et matériels mais elle doit être également posée en
termes institutionnels, organisationnels et concertation entre les différents acteurs de la ville.
En somme, pour une meilleure amélioration de la gestion des déchets au niveau de cette ville,
chaque composante nécessite une attention particulière.
Il faudrait donc agir sur les aspects techniques (l’acquisition des ouvrages de pré-collecte et
de collecte, la conception d’une décharge moderne et traitement et valorisation des OM), les
aspects sociaux (organisation, formation et marketing social), les aspects économiques et
financiers,(redéfinition du mécanisme de financement actuel, recherche de bayeur de fonds,
participation financière des ménages), les aspects législatif et institutionnel (lois, structure de
gestion).
Ce travail prend ainsi fin tout en formulant l’espoir que les résultats obtenus puissent-ils
modestement contribuer à la mise en place d’un système adéquat de gestion des déchets
solides de la ville de Yamoussoukro.
YAO Karidja 60
Contribution à la gestion durable des déchets de la ville de Yamoussoukro : Diagnostics et 2008-2009
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REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
YAO Karidja 61
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propositions de plan stratégiques;
Loi n°2007-586 du 04 Octobre 2007 [11], confère à l’Agence Nationale de Salubrité Urbaine
(ANASUR) la gestion de la filière déchets.
Plan stratégique de la gestion des ordures ménagères de Koudougou, Rapport exécuté par
YAO Karidja 62
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ANNEXE
Annexe 1 :
101. Type d’habitat du ménage : 1. Haut standing 2. Habitat économique 3.Habitat évolutif
3.très haut standing
106. Taille du ménage enquêtée /_____/ (tranche d’âge) 1. 5 ans /___/ 2. 5-18 ans /___/ 3. Adultes /____/
YAO Karidja IX
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201. Où rejetez-vous vos ordures ménagères ? 1. Dans la poubelle 2.vieux récipient 3.Directement sur
le sol 4.Autre à préciser____________
203. Qui vide la poubelle ?1. Un enfant 2. Un adulte 3. Tierce personne rémunérée
204. quels sont les moyens d’évacuation de vos déchets ? 1. Pousse-pousse 2. Brouette 3.Homme
4. Autre à préciser___________
206. Existe-t-il une structure de collecte des déchets solides dans la ville de Yamoussoukro ?
1. OUI 2. NON
206.1 Si oui parvienne-t-elle à ramasser les déchets de votre quartier ? 1. Oui 2. Non
206.1.1 Si non pourquoi ?_________________________________________________
206. Que pensez-vous des déchets domestiques dans votre quartier ? 1. Très gênant 2. Gênant 3. Pas
gênants
207. Quelles sont les différents types de maladies liées aux déchets domestiques ?_______________________
_______________________________________________________________________________________
208 Quelles solutions envisagez-vous pour améliorer vos déchets domestiques ? 1. Abonnement à la pré-
collecte 2. Apport volontaire dans un bac à ordure 3.Valoriser (compost) 4. Autre à
préciser_____________
YAO Karidja X
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1. OUI 2. NON
211.1. Si oui êtes-vous prêt à contribuer ? 1. OUI 2. NON
211.2. Si oui quelle est la nature de la contribution ? 1. Appui financier (combien ___________) 2.
Matériel (nature __________) 3. Main d’œuvre 4. Autre à préciser___________
212. Avez-vous des solutions pour une bonne gestion des déchets solides dans votre ville ?
__________________________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________
Annexe 2
Guide d’entretien
GUIDE D’ENTRETIEN AVEC LE MAIRE
I. Connaissance de la municipalité
1. Effectif de la population par sexe et par tranche d’âge ? (si rapport disponible)
2. Nombre quartiers contenus dans la municipalité ?
3. Répartition de la population par quartier de la ville ;
4. Quelle est la typologie de l’habitat et sa répartition ?
5. Activité économique dominante dans la municipalité ?
6. Quelle est l’évolution du budget communal et la part des investissements dans la
gestion des déchets solides (si rapport disponible) ?
7. Pouvez-vous nous Parler du cadre institutionnel et réglementaire pour ce qui concerne
la gestion des déchets solides (qui fait quoi ? avec qui ? et comment ?)
8. Quelles est la situation actuelles de la gestion des déchets solides, de l’hygiène et
l’environnement, dans votre commune?
9. Quelle sont les problèmes majeurs dans la gestion des déchets solides ?
10. Quelles sont les solutions préconisées et les perspectives ?
YAO Karidja XI
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Annexe 3 :
(ORGANISATION INTERNE)
01. Nom du premier responsable actuel_______________
1.4. Pouvez-vous estimer la quantité de déchets produits par mois? 1. Oui 2. Non
1.4.1. Si oui, donnez la quantité 1. Aiguille, seringues ________ ; 2. Objets
tranchants________ 3. Déchets anatomiques____________ 4. Autre à préciser________
1.5. Les déchets biomédicaux sont-ils séparés par typologie à la source ? 1. Oui 2. Non
1.9. La zone de stockage est-elle accessible qu’aux personnes autorisées ? 1. Oui 2.Non
2.3. Les traitements sont-ils spécifique aux types de déchets 1.Oui 2. Non
2.3.1. Si oui lesquels ?________________________________________________
2.5. Qui est chargé de traiter les déchets ? 1. La municipalité 2.le District
3.Société-sous traitante 4.CHR 5.Autre à préciser_______________________
2.8. Le personnel chargé de la collecte des déchets reçoit – il des formations sur la
gestion des déchets biomédicaux ? 1. Oui 2. Non
2.8.1. Si Non pourquoi ?________________
2.8.2. Si Oui qui est chargée de la formation ?__________________________
2.9. Quels sont vos besoins en formation et information dans le domaine de gestion des
déchets biomédicaux ?
___________________________________________________________________________
____________________________________________________________________
3.1. Quels sont les risques liés aux déchets biomédicaux au sein du CHR ?
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________
3.2. Le personnel est-il informé des risques sanitaires des déchets biomédicaux ?
1. Oui 2. Non
3.3. Le personnel chargé de la collecte des déchets est-il informé des risques sanitaires
liés aux déchets biomédicaux ? 1. Oui 2. Non
3.4. Ya-t-il eu des cas d’accident par les déchets biomédicaux au cours des 12 derniers
mois ?
1. Oui 2. Non
3.5. L’hôpital dispose-t-il d’une procédure à suivre en cas d’accident par les déchets
biomédicaux ? 1. Oui 2. Non
3.6. Existe-t-il un registre de déclaration des accidents dus aux déchets biomédicaux ?
1. Oui 2. Non
3.7. Le personnel chargé de la collecte des déchets est-il vacciné ? 1. Oui 2. Non
3.9. A combien pouvez-vous estimez les dépenses en matière de la gestion des déchets du
CHR ? __________________________________________________
4.2. Avez- vous des solutions pour une meilleure gestion de déchets biomédicaux au sein
du CHR
Annexe 4 :
Tableau : Typologie de l’habitat des quartiers, des cités et des villages communaux de
Yamoussoukro
Pourcentage du type d’habitat/ quartier (%)
N
Quartier
°
Haut standing Economique Evolutif
Habitat 2 23 75
Quartier Thérèse 33 30 37
YAO Karidja XV
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Résidentiel (Millionnaire) 75 25 0
Morofe 1 5 94
Assabou 2 33 65
Riviera 100 0 0
Dioulakro 1 20 79
Kokrenou 0 31 69
Energie 27 20 53
33 logements 100 0 0
39 logements 100 0 0
50 logements 100 0 0
64 logements 100 0 0
80 logements 100 0 0
Sopim 100 0 0
Aboua Kouassikro 0 1 99
Bonzi 0 1 99
Kami 0 5 95
Kpangbassou 0 4 96
Kpoussoussou 0 6 94
Kuikro (Dougounoukouadiokro) 0 1 99
Villages communaux
Nanan 0 7 93
N’da-Konankro 0 4 96
N’gattakro 0 1 99
Sanhourikro (Seman) 0 1 99