REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix – Travail - Patrie Peace – Work - Fatherland
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
UNIVERSITE DE NGAOUNDERE FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
THE UNIVERSITY OF NGAOUNDERE FACULTY OF ECONOMICS AND MANAGEMENT
BP: 454 NGAOUNDERE BP: 454 NGAOUNDERE
Tél: (237) 222 25 40 32 Tél.: (237) 222 25 40 32
DEPARTEMENT DE COMPTABILITE ET FINANCE
ACCOUNTING AND FINANCE DEPARTMENT
RAPPORT DE FIN DE STAGE ACADEMIQUE EFFECTUE AU CREDIT
FONCIER DU CAMEROUN AGENCE DE GAROUA DU 1er JUIN AU 16
JUILLET 2021
PROCEDURES DE RECOUVREMENT DES CREANCES
CLIENTS : CAS CREDIT FONCIER DU CAMEROUN
AGENCE DE GAROUA
NOM ET PRENOMS : KATCHALA JOSE DUCHEL
MATRICULE : 18C229EG
NIVEAU : CF3
ENCADREUR EN ENTREPRISE : ENCADREUR ACADEMIQUE :
Mr ASSIGA APPOLLINAIRE Dr DJOUMESSI FIDELE
ANNEE ACADEMIQUE : 2020/2021
Sommaire
DEDICACE
A ma famille.
REMERCIEMENTS
Nos Remerciements vont tout d’abord au Maitre des circonstances sans lequel
rien n’est possible, suite à quoi nous tenons aussi à adresser nos sincères
gratitudes à l’endroit des personnes suivantes qui ont contribué tant près que de
loin à la rédaction de rapport de stage, il s’agit de:
Pr. HAMADOU BOUKAR: le doyen de la faculté des Sciences
Economiques et de Gestion de l’université de N’Gaoundéré pour
son initiative pris à l’endroit de la professionnalisation des
enseignements ;
Pr. NGONGANG DAGOBERT : chef de département de
comptabilité-finance pour sa contribution dans la
professionnalisation des étudiants, pour son souci et ses efforts
fournis pour notre encadrement ;
Dr. DJOUMESSI FIDELE : enseignant à l’université de
Ngaoundéré d’avoir accepté de suivre ce travail ;
Mr EDOUNG CYRILLE : chef d’agence CFC agence de Garoua
pour son accueil et intégration dans sa structure ;
Mr ASSIGA APOLLINAIRE: chef du service de recouvrement et
des affaire contentieuses du CFC agence de Garoua et qui est
également mon encadreur professionnel ;
Tous les personnel de l’agence CFC de Garoua : pour leurs accueil
chaleureux en ma personne et mon intégration au sein de cette
équipe de travail ;
De tous les enseignants de la FSEG pour leurs enseignements et
encadrement tout au long de notre formation ;
De Mes parents pour leurs soutient sur tous les plans ainsi que mes
frères, sœurs et amis.
AVANT PROPOS
La faculté des sciences économiques et de gestion (FSEG) de l’université de
Ngaoundéré a pour but la professionnalisation des enseignements en proposant
aux étudiants plusieurs filières professionnelles accompagnées de plusieurs
stages académiques. Ces filières sont entre autre : comptabilité-finance (CF),
marketing-commerce-vente (MCV), gestion logistique et transport (GLT),
banque-finance (BF) ainsi que gestion de la clientèle et analyse de crédit
(GCAC).
Visant l’équilibre entre la théorie et la pratique et qu’aucune formation
Professionnelle ne peut être effective sans pratique, l’obtention du Diplôme de la
licence professionnelle en comptabilité et finance est conditionnée par un stage
académique d’au moins dix (06) semaines. Ce stage doit être sanctionné par la
rédaction d’un rapport devant être présenté et soutenu devant un jury.
C’est dans cette perspective que nous avons effectué un stage académique
d’une durée d’un mois et demi allant du 1er juin au 16 juillet 2021 au sein du
crédit foncier du Cameroun agence de Garoua. Au cours de notre stage nous
avons travaillé sur la procédure de recouvrement des créances clients au sein de
cette structure et nous avons proposé quelques solutions en vue de
l’amélioration des performances de cette agence.
Liste des abréviations
AMR : avis de mise en recouvrement
ATD : avis à tiers détenteurs
AVI : avis de virement irrévocable
CFC : crédit foncier du Cameroun
COREF : comité de retour de fond
CVS : cession volontaire de salaire
DG : directeur général
DGA : directeur général adjoint
MAETUR : mission d’aménagement et d’équipement des terrains urbains et
ruraux
OHADA : organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires
OVP : ordre de virement permanent
PA : prélèvement automatique
PCA : président du conseil d’administration
SAGC : service des affaires générales et de la comptabilité
SEXP : service d’exploitation
SIC : société immobilière du Cameroun
SRAC : service du recouvrement et des affaires contentieuses
TTC : toutes taxes comprises
Le réseau de distribution est composé de l'ensemble des acteurs
distributeurs permettant d'acheminer les produits ou services du
producteur aux consommateurs.
A titre d'exemple, un réseau de distribution international de produits
alimentaires comprend donc généralement les importateurs, les grossistes et
semi-grossistes et les détaillants.
Le plus souvent, le réseau de distribution est constitué d'intermédiaires et
de points de ventes, mais il peut également être constitué de commerciaux
ou d'individus sous différents statuts. Le réseau de distribution d'une
société d'assurance vie peut par exemple être constitué de conseillers en
gestion de patrimoine.
Le réseau de distribution est composé d'un ensemble de canaux de
distribution. On distingue généralement le réseau de distribution
interne du réseau externe.
INTRODUCTION GENERALE
Le stage correspond à une période plus ou moins longue d’apprentissage,
de formation et de perfectionnement effectuée au sein d’une entreprise afin de
bénéficier d’un expérience professionnelle, c’est dans cette perspective que la
Faculté des Sciences Economique et de Gestion de l’Université de N’Gaoundéré
(FSEG) à instituer en son sein en 1997 les deux filières professionnelles
notamment « La comptabilité-finance » et « le marketing-commerce-vente » et
tout récemment celles de « gestion logistique et transport ; gestion de la clientèle
et analyse de crédit ; ainsi que banque-finance » toutes accompagnées des stages
en entreprise dans le soucis d’arrimer ses programmes de formation aux besoins
direct du marché de l’emploi et de l’entreprenariat rendant ainsi ses apprenants
apte à compétir tant sur le plan national qu’international. C’est alors qui est
prévu pour les étudiants de LICENCE III d’effectuer un stage académique
diplômant afin de prendre conscience des enjeux du travail d’un comptable-
financier et faire une combinaison entre la théorie apprise à l’école et la pratique
sur le terrain et qui se soldera par la rédaction d’un rapport de fin de stage
soumis à l’appréciation des dirigeants de la FSEG. C’est dans cette perspective
que nous effectuâmes notre stage d’une durée d’un mois et demi allant du 1erjuin
au 16 juillet 2021 au crédit foncier du Cameroun agence de Garoua qui est une
société a capital public avec conseil d’administration. Il a été créé par le décret
n°77/140 du 13 mai 1977, modifié et complété par le décret n°81/236 du 17 mai
1981. Son activité est régie par les statuts approuvés par la résolution
n°AGE/01/2001 de l’assemble générale extraordinaire des associés tenue à
Douala le 31 aout 2001. Le CFC a pour objet social d’apporter son concours
financier et son expertise à la réalisation de tous les projets destinés à
promouvoir l’habitat social et l’immobilier en général. Le CFC a pour objectifs
d’être le leader incontesté du financement des logements. Comme toutes
entreprises de son secteur d’activité, le CFC accorde de créances à ses clients
qu’il est parfois difficile de recouvrer. Le recouvrement des créances est une
opération très importante car elle permet d’assurer le retour des fonds en
entreprise pour pouvoir assurer sa viabilité et son fonctionnement. Ainsi, nous
nous posons la question de savoir comment ses fonds sont retournés en agence ?
C’est dans cette même lancé que nous avons choisi de travailler sur le thème :
« Procédures de recouvrement des créances clients : cas du crédit foncier
du Cameroun agence de Garoua ». Il sera donc question pour nous de diviser
notre travail en deux parties ; la première partie consistera à faire une
présentation générale du CFC et aussi de l’agence de Garoua qui nous a servi de
cadre pour le stage (chapitre I) et de présenter toutes les tâches effectuées au
sein de cette structure (chapitre II). En deuxième partie, nous allons évoquer les
difficultés rencontré au cours de notre stage (chapitre III) et d’apporter quelques
propositions de solutions aux difficultés rencontré (chapitre IV).
IERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DU CREDIT FONCIER DU
CAMEROUN ET DES TACHES EFFECTUEES
Tout au long de cette Ière partie, nous allons nous attardés sur la présentation
Générale du CFC et du service du recouvrement et des affaires contentieuses de
L’agence de Garoua (chapitre I) et nous allons présenter la procédure de
recouvrement des créances clients au sein de cette agence (chapitre II).
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DU CREDIT FONCIER DU
CAMEROUN ET DU SERVICE DU RECOUVREMENT ET DES AFFAIRES
CONTENTIEUSES
Dans le cadre de parfaire et compléter notre formation, nous avons été admis
à effectuer un stage académique au sein du Crédit Foncier du Cameroun,
Agence de Garoua pendant une durée d’un mois et demi.
Le crédit foncier du Cameroun (CFC), acteur institutionnel de premier
rang, apporte les financements aux programmes de constructions mis en œuvres
pour résorber le déficit des logements. Afin de soutenir la politique engager par
le gouvernement, le CFC mobilise des ressources de longue durée qu’il met à la
disposition des autres acteurs de la filière, voire des particuliers, aux meilleures
conditions du marché. Il sera essentiellement question pour nous dans ce
chapitre de présenter le crédit foncier du Cameroun (section I) et de présenter
l’agence de Garoua qui nous a servi de cadre pour notre stage (section II).
SECTION I : PRESENTATION GENERALE DU CREDIT FONCIER DU
CAMEROUN
Il s’agit pour nous dans cette section de présenter d’une manière synthétique
le crédit foncier du Cameroun à travers sa genèse, sa fiche d’identification, ses
missions et objectifs, ses ressources financières, son réseau commercial, sa
structure organisationnel et ses produits. Notre démarche consistera à présenter
d’une part le fonctionnement global du CFC(I) et d’autre part les produits du
CFC(II).
I- FONTIONNEMENT GLOBAL DU CREDIT FONCIER DU
CAMEROUN
II-
A- GENESE
Pendant les années 1970, le Cameroun, grâce à un taux de croissance
annuel moyen de 10 %, a connu un essor économique exceptionnel qui a
entraîné une forte explosion urbaine alimentée, entre autres, par un exode
rural intensif plus particulièrement dans les villes de Yaoundé et de Douala.
Et par conséquent, les besoins en logements se sont ressentis avec acuité et
les niveaux des prix des matériaux et des loyers caractérisant ce marché ont
constitué une barrière infranchissable pour l’accession à la propriété ou à la
jouissance d’un logement décent pour les moins nantis. C’est ainsi
Que l’Etat camerounais, face à ces besoins accrus en matière de logements,
décide d’accorder une attention particulière à ce secteur.
L’année 1977, voit ainsi la création au sein du Gouvernement d’un
département ministériel chargé de l’Urbanisme et de l’Habitat. La même
année, il est mis en place des structures exécutives chargées : l’une, de
construire des logements (la SIC qui existait déjà), une autre chargée
d’aménager, de viabiliser et d’équiper les terrains à bâtir (La MAETUR) et
enfin la dernière qui est le Crédit Foncier du Cameroun; chargé d’apporter
son concours financier et son expertise à tous les projets destinés à
promouvoir l’habitat sur le territoire national.
Crée par Décret N° 77/140 du 13 mai 1977, modifié et complété par le Décret
N° 81/236 du 17 juin 1981, le Crédit Foncier du Cameroun (CFC) est un
Etablissement public à caractère commercial. Il est doté d’une personnalité
juridique et de l’autonomie financière. Son activité est gérée par les statuts
approuvés par la résolution N° AGE/01/2001 de l’Assemblée Générale
Extraordinaire des associés tenue à Douala le 31 Août 2001. Il est placé sous la
tutelle du Ministère des Finances.
B- FICHE D’IDENTIFICATION
FICHE D’IDENTIFICATION
RAISON SOCIALE : CREDIT FONCIER DU CAMEROUN
SIGLE : CFC
DATE DE CREATION : Le 13 mai 1977 par Décret n°77/140
SIEGE SOCIAL : 484 Boulevard du 20 mai 1972
ADRESSE POSTALE : BP 1531 Yaoundé
TELEPHONE : (237) 222 23 52 14 / 222 23 52 15/222 23 52
16
TELECOPIE : (237) 222 23 52 21
TELEX: CREFONCA 8368 KN
Site web: www.creditfoncier.cm
DOMAINE D’ACTIVITE : Financement de l’Habitat
DIREGEANTS
Un Président du Conseil d’Administration/ PCA
Un Directeur Général/DG
Un Directeur Général Adjoint/ DGA
RESEAU COMMERCIAL : 10 Guichets permanents sur l’ensemble du
territoire national
Représentations : FRANCE (Lyon et Strasbourg), CANADA
(Montréal et Québec).
C- MISSIONS ET OBJECTIFS
De manière générale, le CFC a pour mission sociale d’apporter son
concours financier et son expertise à la réalisation de tous les projets
destinés à promouvoir l’habitat social et l’immobilier en général sur
l’étendue du territoire camerounais.
Il est chargé de recueillir et de redistribuer les fonds nécessaires à la mise en
œuvre de la politique de l’habitat. A ce titre, il est chargé, entre autres, de :
Financer les travaux d’équipement des terrains destinés à la construction
des logements économiques ;
Financer l’aménagement et la construction des équipements communaux
et régionaux générateurs de recettes ;
Rechercher et mettre en place les financements destinés au tourisme ainsi
qu’aux structures scolaires pour ce qui concerne le segment immobilier de
l’hôtellerie et de l’enseignement ;
Financer tout projet social jugé rentable pour le CFC, après avis conforme
du Conseil d’Administration ;
Collecter et recevoir, en vue de faciliter l’accès à la propriété immobilière,
l’épargne des personnes physiques et morales. A cet effet, le CFC peut
consentir des prêts à moyen et long termes par engagements avals ou
escomptes ;
Racheter les créances relatives à l’habitat des banques commerciales ;
Accomplir toutes les opérations bancaires, financières et immobilières se
rattachant directement ou indirectement aux missions à lui assigner par le
gouvernement camerounais en matière d’habitat.
Tableau 1: Le réseau commercial
265 Avenue Foch – BP 1531
Yaoundé
Tél : (237) 22 23 37 82 / 22 23 52 17
Rue Dewar Bonnano – BP 297
Douala
Tél : (237) 33 42 12 13 – Fax (237) 33 42 90 38
Avenue Lami do Hayat ou – BP 467
Garoua
Tél : (237) 22 27 13 98 – Fax (237) 22 27 20 01
Commercial avenue – BP 506
Bamenda
Tél/fax : (237) 33 36 13 86
Route Bertoua-Batouri – BP 246
Bertoua
Tél : (237) 22 24 13 59
89 Bald Adolph patching – BP 1028
Bafoussam
Tel: (237) 33 44 12 92 – Fax (237) 33 44 67 05
Route commune rurale – BP 394
Ebolowa
Tél: (237) 22 28 31 16 – Fax : (237) 22 28 48 52
Rue pharmacie le Diamaré – BP 616
Maroua
Tél/Fax : (237) 22 29 14 96
Rue Great Suppo – BP 203
Buea
Tél : (237) 33 32 23 77 – Fax (237) 33 32 20 28
Centre commercial BP 175
N’Gaoundéré
Tél : (237) 22 25 18 79 – Fax (237) 22 25 24 16
D- RESSOURCES FINANCIERES
Pour mener à bien ses activités, le CFC dispose des ressources ci-après :
Les ressources financières constituées :
Des fonds propres :
le capital ;
des réserves;
des reports des résultats.
Des quasis fonds propres
Essentiellement constitués par la contribution. Il s’agit d’une taxe
parafiscale prélevée au taux de 1% sur les revenus salariaux et de 2,5% sur la
masse salariale à la charge de l’employeur. Elle est destinée à alimenter le CFC
dans la réalisation de sa mission de promotion de l’habitat.
Autres ressources
Le réescompte;
Les emprunts obligataires;
Les autres emprunts;
Les comptes d’épargne logement ;
Les dépôts à terme;
Les dotations, dons et legs.
Les ressources matérielles
Le CFC dispose d’un patrimoine constitué d’un important parc mobilier,
immobilier, de matériel roulant et d’un ensemble de matériel bureautique et
informatique moderne.
E- STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
Le CFC a mis sur pied une organisation bipolaire à savoir : un pôle
décisionnel et un pôle opérationnel. Le pôle décisionnel comprend :
a- Le Conseil d’Administration
Le CREDIT FONCIER DU CAMEROUN est administré par un
Conseil d’Administration de douze (12) membres dont huit (8) pour l’Etat
Camerounais ; deux (2) pour la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale ; un (1)
pour la CAMPOST.
Ils sont nommés par l’Assemblée Générale des Actionnaires pour un
mandat de trois (03) ans renouvelable une (01) fois.
A ce titre, il définit les options fondamentales de la politique générale;
s’assure de son application ; évalue la Direction Générale.; contrôle et évalue
l’activité du CFC.
b- La Direction Générale
Placée sous l’autorité d’un Directeur Général assisté d’un Directeur
Général Adjoint, la Direction Générale est chargée de la gestion et de
l’application de la politique générale de l’entreprise. Elle est constituée des
Services rattachés; d’une Administration Centrale et d’Agences.
c- Les services rattachés
DES CONSEILLERS TECHNIQUES
Les Conseillers Techniques effectuent toutes missions qui leur sont confiées par
le Directeur Général.
DE LA DIRECTION DES ETUDES, DE LA COOPERATION ET
DU SUIVI
Elle est chargée entre autres : des études stratégiques, prospectives,
économiques, ainsi que des conseils et de l’élaboration des notes de conjoncture.
DE LA DIRECTION DE L’AUDIT INTERNE
Elle est chargée entre autres : de l’examen et de l’évaluation du bien fondé
et de l’efficacité des dispositifs de contrôle interne.
DE LA DIRECTION DE LA GESTION DES RISQUES ET DE LA
CONFORMITÉ
Elle est chargée entre autres: d’identifier, de quantifier et d’analyser les
risques liés aux diverses activités du CFC.
DE LA CELLULE DE COMMUNICATION
Elle est chargée entre autres: de la promotion de l’image de marque de
l’entreprise aux plans national et international, en relation avec les autres
services.
DE LA SOUS DIRECTION DU COURRIER ET DE LA RELANCE
Elle est chargée entre autres: de la réception, du traitement et de la
ventilation du courrier.
d- L’administration centrale
DE LA DIRECTION COMMERCIALE ET MARKETING
Elle est chargée :
De l’animation et du suivi du réseau commercial ;
De l’élaboration et de la mise en œuvre du politique marketing ;
Du développement de la promotion immobilière.
DE LA DIRECTION DU CREDIT
Elle est chargée entre autres:
De la revue des dossiers de demande de prêt ;
Du contrôle et du suivi des engagements ;
Des relations avec les promoteurs immobiliers, les ordres professionnels
intervenant dans le secteur de l’habitat et les partenaires, en relation avec
la Division des Etudes, de la Coopération et du Suivi.
DE LA DIRECTION DU RECOUVREMENT, DES AFFAIRES
JURIDIQUES ET DU CONTENTIEUX
Elle est chargée entre autres :
De l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique juridique ;
De l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique de retour des
fonds dus au CFC;
De l’instruction des affaires juridiques et judicaires ;
DE LA DIRECTION DES FINANCES, DU BUDGET ET DE LA
COMPTABILITE
Elle est chargée entre autres:
De l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique financière ;
De l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique comptable du
CFC ;
De la préparation, de l’exécution et du suivi du budget.
DE LA DIRECTION DES AFFAIRES GENERALES
Elle est chargée de :
de la gestion des ressources humaines ;
de la gestion du patrimoine ;
de la documentation et des Archives ;
de l’informatique.
DU RESEAU COMMERCIAL :
Le Réseau Commercial est constitué d’Agences et éventuellement
d’Antennes Commerciales.
III- LES PRODUITS DU CREDIT FONCIER DU CAMEROUN
Avant les années 2000, la Politique Commerciale du CFC était
principalement axée sur le financement en accession des projets individuels en
zone urbaine, des titulaires de revenus formels, ainsi qu’aux promoteurs
historiques du secteur public que sont la SIC et la MAETUR. Chemin faisant, le
plan de restructuration mis en place, a réorienté cette politique vers le logement
de masse, en raison des avantages qu’elle offre. Pour maintenir cette orientation
stratégique, le Crédit Foncier du Cameroun s’est doté d’une nouvelle vision dont
la traduction se décline par la proposition des solutions de financements adaptés
tant à la promotion immobilière publique que privée à travers des produits
adaptés aux contraintes et attentes de nos clients pour l’habitat du plus grand
nombre ; la facilitation de l’accès au crédit à l’habitat tant en accession qu’en
location, aux titulaires de revenus aussi bien formels qu’informels dans toutes
les zones d’habitation, qu’elles soient urbaines ou rurales, aux étudiants et
retraités.
Dans le cadre de la facilitation de l’accès au logement, le CFC a procédé à
une baisse substantielle des taux d’intérêt, à l’amélioration des produits
existants, à la réactivation et à la création de nouveaux produits, à savoir:
A- FONCIER CLASSIQUE ORDINAIRE
Ce prêt s’adresse uniquement aux personnes physiques disposant d’un
revenu salarial régulier et stable, et est destiné à la construction, à l’acquisition,
aux finitions ou à l’amélioration d’un logement devant servir de résidence
principale, secondaire ou de retraite.
Montant maximum : 150 millions FCFA
Taux d’intérêt TTC : 6 %
Durée du prêt : 24 à 240 mois
Différé d’amortissement : 3 à 12 mois
Apport personnel : 20 % du coût du projet
Capacité d’emprunt : sur la base des revenus stables et cessibles de l’emprunt, et
sous contrainte de la durée d’activité restante.
B- FONCIER LOCATIF
C’est un produit destiné à toute personne physique ou morale, salarié ou
non, en activité ou à la retraite, disposant déjà d’un terrain avec titre foncier en
zone urbaine, pour la construction de logements distincts ou immeuble de
rapport à usage locatif destinés à l’habitation.
Montant maximum : 500 millions FCFA
Taux d’intérêt TTC : 7%
Durée du prêt : 20 ans maximum
Différé d’amortissement : 18 mois
Apport personnel: 30 % minimum (sous réserve équilibre financier
projet)
Particularité : remboursement par les loyers prévisionnels futurs (le cas
échéant pout tout autre mode acceptable au CFC)
C- PRÊT EPARGNE LOGEMENT
C’est un produit destiné uniquement à toute personne physique, disposant
d’un revenu régulier et stable. Il est destiné à l’achat de terrain à bâtir,
construction, acquisition, et travaux ; rallonge + rachat de créance
Montant maximum : 150 millions FCFA
Taux d’intérêt TTC : 5,5 % TTC
Durée du prêt : 25 à 240 mois
Différé d’amortissement : 3 à 12 mois
Apport personnel : 10 % coût du projet correspondant au montant de
l’épargne préalable constituée.
D-PRET FONCIER CLASSIQUE JEUNES
Conditions d’éligibilité: Le demandeur doit être âgé de 35 ans au plus et
justifier d’une ancienneté chez le même employeur d’au moins 02 ans continus,
à défaut être porteur d’une lettre de confirmation dans son emploi.
Le projet doit être destiné à la résidence principale.
Opérations d’éligibilité :
Construction de logement
Acquisition de logement
Acquisition de logement + Travaux
Achat terrain à bâtir
Achat terrain à bâtir + Construction
Durée : De 25 à 360 mois sous réserve de la durée d’activité restante.
Taux d’intérêt
Salaire ≤ FCFA 300 000/mois = 3,145% HT, soit 3 ,75% TTC
Salaire ≥ FCFA 300 000/mois =3,354 % HT, soit 4% TTC
Différé total : 1 à 24 mois
Apport personnel minimal : 0% sous réserve de la capacité d’endettement de
l’emprunteur
Montant prêt maximum : 50 millions FCFA
Garanties
Hypothèque ferme de 1er rang sur le titre foncier ;
Assurance Vie- Invalidité sur l'Emprunteur
Assurance Incendie sur le bien financé
Mode de remboursement :
OVP
Cession volontaire des rémunérations (CVS)
Voici présenter globalement le crédit foncier du Cameroun de sa genèse
jusqu’aux produits fournis par cette entreprise.
SECTION II : PRESENTATION DU CFC AGENCE DE GAROUA
Il sera question pour nous dans cette section de présenter l’organisation
fonctionnel du CFC agence de Garoua(I) d’une part et d’autre part de présenter
son personnel(II).
I- ORGANISATION FONCTIONNEL DU CFC AGENCE DE
GAROUA
L'agence de Garoua, qui nous a servi de cadre pour notre stage
académique, est l'une des agences régionale du CFC classée en deuxième
catégorie. Elle est située au centre-ville de Garoua à l'Avenue des banques sur la
rue Lamido Hayatou, en arrière-plan de la commercial bank of cameroon
(CBC) en face d’ECOBANK.
Le bâtiment qui abrite ses services est le Rai De Chaussé d'un R+1 dont le
haut est occupé actuellement par l’assureur ACTIVA. Sa façade principale fait
face à la voie bitumée et dispose, d'une terrasse utilisée en guise de parking et
garage des véhicules de l'Agence. La direction de cette agence a vu défiler
depuis sa création chronologiquement des responsables nommés ci-après :
BICHERE MALLOUM ; SOUSA ISSA; MAMOUDOU PROSPER;
ABDOULAYE SIDIKI, ADAMOU GARGA et IDRISSA ADOUM,
ABDOULAYE GARBA, CYRILLE EDOUNG actuel chef d'agence.
L’Agence CFC de Garoua est placé sous l’autorité d’un Chef d’Agence
qui est à la coordination de ses activités et le représentant du Directeur Générale
du CFC dans la région du Nord Cameroun.
L’Agence comprend les services suivants :
SERVICE DE L’EXPLOITATION
Ce service joue un rôle très important au sein de l’Agence et les missions qui lui
sont dévolues sont entre autres :
- l’élaboration et la mise en œuvre du plan d’action commercial ;
- la réception et l’instruction des dossiers de demande de prêts ;
- la mise en place des prêts ;
- le suivi des déblocages ;
- l’expertise de tout projet financé ;
- le suivi hypothécaire et conservation temporaire des garanties ;
SERVICE DU RECOUVREMENT ET DES AFFAIRES
CONTENTIEUSES
C’est au sein de ce service que nous avons pu tirer un thème pour la
rédaction de notre rapport de stage. Il est chargé entre autres :
- du suivi des remboursements
- du recouvrement des créances ;
- de la comptabilité des prêts ;
- du suivi des procédures contentieuses ;
- de l’analyse des demandes pour délivrance des documents de fin de prêt ;
- de l’identification des gages des clients en contentieux ;
- du traitement des réaménagements de prêts.
SERVICE DES AFFAIRES GENERALES ET DE LA
COMPTABILITE
Il est chargé entre autre:
- de la gestion courante du personnel ;
- de la gestion du budget ;
- de la comptabilité matières ;
- de la gestion courante de la logistique et des moyens généraux ;
- de la gestion courante du patrimoine immobilier ;
- du suivi des opérations de liaison budget ;
- de l’assistance à l’ouverture et la clôture des journées.
II- PERSONNEL DU CFC AGENCE DE GAROUA
L’agence du CFC de Garoua est constitué d’un personnel accueillant,
dynamique et travailleur ; il est constitué entre de :
- D’un chef d’agence : c’est lui qui représente le directeur générale de
l’entreprise au sein de l’agence ;
- D’un chef service d’exploitation (SEXP) : qui est en charge des activités
courante de l’agence ;
- D’un chef service du recouvrement et des affaires contentieuses (SRAC) :
c’est lui qui suit le remboursement et le recouvrement des créances
clients ;
- D’un chef service des affaires générales et de la comptabilité (SAGC):
elle s’occupe de toutes les dépenses de l’agence ;
- D’un chargé de clientèle : qui a la charge de ramener les clients au sein de
l’entreprise
- D’un secrétaire : qui s’occupe des courriers ;
- D’un chauffeur.
Ainsi donc se présente l’agence CFC de Garoua qui nous a abrités en son sein
pour le déroulement de notre stage.
Tout au long de ce chapitre il était question pour nous de présenter dans
son ensemble le crédit foncier du Cameroun de sa création jusqu’aux
produit fournis par cette entreprise en passant par sa fiche d’identification
ses mission, sa structure organisationnelle ; nous avons également
présenté l’agence CFC de Garoua qui nous a servi de cadre pour notre
stage. Le chapitre qui suit sera réservé aux taches effectué en entreprise.
CHAPITRE II : PROCEDURE DE RECOUVREMENT DES CREANCES CLIENTS : CAS DU
CREDIT FONCIER DU CAMEROUN AGENCE DE GAROUA
Notre arrivé à l’Agence CFC de Garoua est marqué par un accueil
chaleureux qui nous a été réservé aussi bien par le chef d’agence que par le
personnel qui ont tous manifesté à notre égard une hospitalité remarquable et
inoubliable. Après les formalités d’usage en ce genre de circonstance marquée
par les présentations et la découverte de la structure, nous avons été accueillis
par la comptable en même temps, chargé des affaires générales qui s’est mis tout
de suite à nous faire visiter les locaux et ensuite on n’a établi le programme de
passage dans les différents services ainsi que les personnes avec qui nous
devrions travailler tout le long de notre stage. Ce même jour, nous avons
également rencontré le chef service d’exploitation, le chef service du
recouvrement et des affaires contentieuses, le secrétaire et le chauffeur. Tout au
long de notre stage, nous avons eu à effectuer diverses tâches et il est donc
question pour nous dans ce chapitre de présenter ces différentes taches à travers
les suivis des remboursements (section I) et le recouvrement des créances
(section II).
SECTION I- LE SUIVIS DES REMBOURSSEMENTS
Avant qu’il n’y ait remboursement il faut au préalable qu’un engagement
soit pris entre le CFC et le client ; nous avons eu a traité les demandes de prêts
des clients du CFC agence de Garoua au cours de notre stage. Au CFC, l'accord
des prêts, comme fonction fondamentale, nécessite le respect de certaines
procédures indispensables à la mise en place du crédit. Le financement des
projets au CFC semble ne pas être et ne peut être effectif que si une procédure
est mise en place afin de permettre le décaissement probable ou possible. Il est
donc question pour nous dans cette section de présenter la procédure des
engagements(I) et le suivi des remboursements proprement dit(II).
I- PROCEDURE DES ENGAGEMENTS
A-LE DOSSIER DE PRET/SALARIE
La procédure des engagements envers les clients salariés nécessite plusieurs
étapes indispensables à la levée des fonds. Pour cela, il faut donc :
La lettre de demande de prêt : rédigée par le client qui doit préciser son
nom et son numéro de compte, le montant du prêt, le type de prêt sollicité,
ainsi qu’un notaire et un Assureur.
Photocopie CNI ou passeport plus la carte de séjour : sa photocopie
parfaitement lisible et en cours de validité doit permettre l’identification du
demandeur.
Attestation d’emplois
Les 03 bulletins de salaire ou autres justificatifs de revenus réguliers.
Renseignements bancaires
Attestation de Virement Irrévocable de salaire (AVI) : c’est une pièce
fondamentale dans la constitution du dossier de prêt, elle spécifie que le
virement ne peut changer de domiciliation sans l’accord du CFC.
Reçu de paiement des frais d’instruction de dossier
Historique du compte: il doit correspondre à la période des 06 derniers mois
précédant la demande de prêt. Si le demandeur a bénéficié d’un précédant
crédit dont le remboursement est encore en cours ou a été anticipé, un extrait
de son compte d’engagement doit être produit dans le dossier de prêt, ceci
permet de vérifier le respect de la quotité cessible (1/3 du salaire).
Plan de localisation du domicile
Quittance CDE/CAMTEL ou ENEO correspondant à la localisation
Pièces relatives au projet
Titre de propriété selon le cas
- Titre foncier
- Promesse de vente notariée
- Attestation d’attribution de logement
Plans et devis descriptif, quantitatif et estimatif du projet
Permis de construire conforme ou récépissé de dépôt
B- DOSSIER DE PRET /PERSONNES MORALES
La procédure des engagements envers les personnes morales nécessitent
plusieurs étapes indispensables à la levée des fonds. Pour cela, il faut donc :
Adresse exacte et plan de localisation des bureaux
Expédition des statuts de la société
Attestation du notaire confirmant la libération intégrale du capital social
Procès-verbal de l’acte de désignation du dirigeant et ses pouvoirs ainsi que
celui l’autorisant à réaliser l’opération faisant l’objet de la demande de
financement
Extrait du Registre du Commerce
Agrément à la promotion immobilière en ce qui concerne les personnes
morales dont les statuts révèlent un objet commercial, ou qui se prévalent
d’une inscription au registre de commerce et du crédit mobilier
Copie certifiée conforme de la carte de contribuable
Copie certifiée conforme de l’attestation d’immatriculation à la CNPS
Références et renseignement bancaire
Compte d’exploitation général plus compte de pertes et profits du dernier
exercice le cas échéant, en ce qui concerne les CFC à caractère commercial
Copie certifiée conforme de la patente
Attestation de non faillite datant de moins de trois (03) mois
Photocopie de la CNI du dirigeant
Curriculum Vitae du dirigeant
Référence en matière de projet immobiliers identiques éventuellement
Justificatifs de paiement de la patente et de la contribution patronale CFC.
S’agissant des sociétés civiles et des sociétés de personnes de
promotion immobilière, les références des associés sont exigées au même
titre que celles requises des personnes physiques.
Pièces relatives au projet
Titre foncier du site du projet
Certificat d’urbanisme
Certificat d’accessibilité
Certificat de propriété
Dossier technique :
- Plan de situation
- Plan masse
- Devis descriptif, quantitatif et estimatif des travaux
- Planning d’exécution des travaux
C-MISE EN GESTION DU PRET
La mise en gestion du prêt correspond à la disposition des fonds
prêtés. Dès que la constitution du dossier de prêt est finie, la décision
d’accord ou de refus du prêt revient au dirigeant selon les compétences :
Le chef d’agence peut accorder un prêt d’un montant maximum de 8 000
000 FCFA
La Direction Générale de 8 000 001 FCFA à 50 000 000FCFA
Plus de 50 000 000FCFA le Conseil d’Administration de prêt
Après analyse complet du dossier une notification est parvenu au client
pour lui faire savoir si sa demande a été accordé ou pas.
En cas de refus de prêt le client est appelé à retirer toute les pièces
fournis lors de la constitution du dossier de prêt. On peut refuser
d’accorder un prêt parce que le projet n’est pas fiable.
Exemple : si le coût au m2 est de 100 000FCFA et le client estime lors
de son devis à 120 000FCFA.
On peut aussi rejeter parce que l’assureur refuse de prendre les risques
du client en charge.
Exemple : le client a une maladie héréditaire
Dans le cas où la demande a été accordé il y’a les conditionnalités de
mise en place, la saisie des garanties par le CFC:
Assurance vie et incendie
Convention de prêt signé par le client et les témoins devant
un notaire
Le titre foncier avec hypothèque ferme de premier rang au
profit du CFC
Production d’un OVP ou CVS ou encore PA selon le mode
de remboursement choisi par le client
Permis de construire
Dès que la réalisation de l’apport personnel est constatée on passe au
déblocage des frais pour la réalisation des travaux selon les devis et par
acompte. Le CFC règle les frais d’assurance et de notaire dès le
déblocage de la première tranche parce que s’il y’a problème lors de la
construction (décès ou incendie) l’assurance couvre les frais. Le
remboursement commence alors après le différé qui va de 1 à 25 mois et
même si le client n’a pas fini de construire sa maison pour les raisons
bien déterminées et que le différé est passé il est dans l’obligation de
commencer le remboursement par le mode choisi.
II- LE SUIVI DES REMBOURSSEMENT
On peut définir le mot remboursement comme la restitution des fonds
empruntés ou le retour des fonds prêtés à échéance (mensualité).Il ne
peut commencer que lorsque tous les fonds ont été versés. Le contrat de
prêt précise les conditions de remboursement. Au cours de notre stage
nous avons eu à suivre les différents remboursements et On distingue 04
(quatre) modes de remboursement au CFC qui sont :
L’ordre de virement permanant
Le prélèvement automatique
La cession volontaire des salaires
Le versement en espèce
A- L’ordre de virement permanant
Individuellement, le client donne l’ordre à son banquier de débiter son compte
à une date déterminée au profit du CFC.
Exemple d’un bordereau de virement permanant : voir Annexe
B- Le prélèvement automatique
Dans ce cas, le CFC donne l’ordre à sa banque de débiter le compte de ces
clients chaque mois à une date bien déterminée. IL envoi la liste de ces clients
avec les montants à débiter dans chacune des banques où sont domiciliés les
clients. Le banquier effectue le prélèvement puis, renvoi la liste, précise le
nombre de compte débité avec les noms des différents clients au CFC.
Exemple : voir Annexe
C-La cession volontaire des salaires
Ici, le remboursement se fait par l’employeur .Il prend l’engagement de
prélever chaque fin de mois directement les fonds sur le salaire de son employé
pour envoyer au CFC (par chèque ou virement bancaire)
Exemple : voir Annexe
D- Le versement en espèce
Le règlement en espèce n’est pas un mode de remboursement contractuel.
IL est plus utilisé lorsqu’il y’a recouvrement. Lorsque le client a fait un ou
deux mois sans payer il peut donc régler ces impayés directement à la caisse
puis continu à rembourser avec le mode qu’il a choisi au départ. La dette est
quérable et non portable par le client.
Tout au long de cette section, nous avons présenté la procédure des
engagements et le suivi des remboursements des créances au crédit
foncier du Cameroun. Le remboursement est une étape qui précède le
recouvrement et il a lieu les six premiers mois qui suive la fin du prêt à
partir du septième mois, le client entre en recouvrement.
SECTION II- LE RECOUVREMENT DES CREANCES
Le recouvrement des crédits accordés est une responsabilité délicate et
peut aboutir à des conflits entre l’établissement et sa clientèle. Par
recouvrement, on entend toute action prise par un créancier à l’encontre de
son débiteur pour rentrer en possession de ses fonds car tout crédit qui n’est
pas remboursé à terme est considéré comme impayé. Par terme, il faut
entendre le délai imparti au débiteur pour rembourser sa dette. Au-delà de ce
délai, le créancier est en droit d’exiger le remboursement. Ce recouvrement
peut être amiable ou forcé. Nous allons présenter dans cette section la
procédure de recouvrement des créances au CFC (I) et les autres tâches
effectuées au sein de l’entreprise(II).
I- PROCEDURE DE RECOUVREMENT DES CREANCES CLIENTS
AU CFC
Le recouvrement des créances au CFC passe par plusieurs étapes à
savoir :
A- LE RECOUVREMENT AMIABLE DES CREANCES
Il s’entend comme tout procédé non contraignant qui consiste à
déterminer le débiteur à exécuter ses obligations de manière consensuelle.
Cette méthode de recouvrement porte généralement le nom de : acte de
recouvrement. Les actes de recouvrement sont :
Les relances téléphoniques : elles sont effectuées soit en interne ou soit
en externe et peuvent être manuelle ou automatique. En effet, pour
instaurer un dialogue, comprendre les raisons de non-paiement et aboutir à
un accord, rien ne vaut le contact direct. Le responsable du recouvrement
établit la liste des débiteurs à appeler en priorité en fonction du montant de
la dette et du risque du client ; ensuite il consultera le comptable afin de
connaitre ses habitudes de paiement. Une fois la fiche prête il s’arme de
son téléphone et rappelle aux débiteurs les échéances non respectées. Au
cours de notre stage nous avons eu à établir cette liste de client à appeler et
nous avons effectué ces relances téléphoniques. Si les promesses faites par
le débiteur lors de la relance téléphonique reste sans suite, le chef du
service met en place un planning sur certaines actions qu’il compte mener
pour recouvrer les dus.
Relance par correspondance : Le courrier intervenant dans les huit jours
suivant le retard est adressé au client sous forme simple. Celle-ci doit
préciser : le numéro et la date du prêt ; le montant du prêt ; la date
d’échéance ; une demande de règlement dans les plus brefs délais. Si la
lettre de relance client n’est pas suivi d’effet, on procède à l’envoi d’une
deuxième lettre de relance ; Elle fera office d’avertissement. Celle-ci doit
également contenir les éléments précisés ci-dessus et mentionner en outre
qu’à défaut de règlement, une procédure judiciaire pourra être engagée.
Nous avons eu le privilège de rédiger ces lettres et de les envoyer à nos
débiteurs. Ces deux première étapes prennent certes du temps, mais
permettent de préserver une relation d’affaire continue ou de ménager un
client fidèle.
Exemple de 1ere et 2e lettre de relance :(en annexe)
Les sommations : ici le chef du recouvrement oblige le client à payer en
imposant un délai. Il existe deux types de sommation :
Sommation sans frais rédigée par le chef du recouvrement ; nous avons
également eu la possibilité de rédiger cette sommation : exemple de lettre
(annexe)
Sommation par voie d’huissier : la lettre est rédigée par un huissier et
les frais sont à la charge du client.
Exemple de lettre ( annexe)
Avis de mise en recouvrement(AMR) : c’est un document ayant valeur
de titre exécutoire, c’est à dire qu’il constate la créance de l’Etat sur un
contribuable qui n’a pas payé tout ou partie de ses impôts à échéances. On
utilise les moyens forts pour contraindre le client à payer. On passe au
recouvrement forcé :annexe
Avis à tiers détenteurs(ATD) :c’est une procédure qui permet à
l’administration de récupérer une créance fiscale en sollicitant une autre
personne que le débiteur, elle-même détentrice de la somme due et c’est
généralement la banque du débiteur. D’une manière plus simplifié, l’ATD
consiste à bloquer le compte du client au niveau de sa banque. Nous avons
eu à rédiger plusieurs ATD au cours de notre stage.
Exemple d’un ATD : Annexe
B- LE RECOUVREMENT FORCE DES CREANCES
Après une mise en demeure, une sommation de payer restées sans
effet, et en fonction de la nature du litige, le créancier saisit les
juridictions compétentes pour obtenir réparation du préjudice subi. Il
peut saisir soit les juridictions civiles, soit les juridictions répressives
Si le CFC a fait toute les procédures possible et le client ne réagit toujours
pas on hypothèque la maison et passe à la vente.
C- SUIVI DES AFFAIRES CONTENTIEUSES
Après avoir intenté toute les procédures et que le client n’a pas
toujours régularisé sa dette, le CFC agence de Garoua envoi le dossier
du client suivi d’une fiche d’analyse de prêt douteux (en annexe) à la
Direction du recouvrement et des affaires contentieuses à Yaoundé.
On étudie le dossier au niveau du secrétariat puis le renvoi au
comité de retour des fonds (COREF) qui étudie aussi à son tour le
dossier et prend la décision d’envoyer le dossier au contentieux ou pas.
Si le COREF doit envoyer le dossier au contentieux, la Direction
Générale rédige une lettre et l’envoie à la Direction Juridique qui
informe le client que son dossier est au contentieux ; Puis la Direction
Générale envoie encore une lettre d’exigibilité au client (c’est une
lettre qui fait ressortir tout le montant à payer par le client y compris
les intérêts de retard).
II- AUTRES TACHES EFFECTUEES AU COURS DE NOTRE STAGE
Nous avons eu à faire le tour des services au début de notre stage avant de
choisir le service dans lequel continué le stage et lors de ce passage dans les
autres services nous avons eu a effectués diverses tâches que nous allons décrire
dans cette partie.
A- LE SERVICE D’EXPLOITATION
Ce service est constitué de :
- Un chef service,
- Un chargé de clientèle,
- Un analyste des prêts,
- Un administrateur de prêt.
Le chargé de clientèle :
A l’agence de Garoua le chargé de clientèle cumule la fonction
d’administrateur des prêts également. Les tâches que nous avons effectuées à
ce niveau sont :
La prospection : qui consiste à rechercher de nouveaux clients potentiels
qu’on appellera alors des prospects, ils obtiendront le nom de « client »
une fois après avoir souscrit à un des produit de l’entreprise ;
Enregistrer les prospects dans le registre ;
Assistance au montage des dossiers de prêts ;
Calculer le solde des comptes d’épargne des clients.
L’analyste des prêts :
Sous l’encadrement du chef service d’exploitation qui cumule la fonction
d’inspecteur ou analyste des prêts de l’agence de Garoua, nous avons effectué
les taches suivantes :
Descente sur le terrain pour la vérification de la réalisation du projet
Initiation à l’élaboration d’un plan de localisation des gages des clients
Initiation à la rédaction d’un rapport de visite du chantier
Réception des prospects
Initiation au calcul du revenu net sur la base d’un bulletin de paie
Assistance au processus du déblocage des fonds d’un client : au CFC, les
prêts sont débloqués sous forme de tranche et conditionné par
l’avancement des travaux. Si la 1ere tranche est débloquée et que les
travaux pour lesquels elle a été débloquée ne sont pas réaliser, la 2 e
tranche ne sera pas débloquée. Le déblocage de la 2e tranche est
conditionné par une visite du chantier et la production d’un rapport de
visite de chantier qui met en exergue tous les stocks de matériaux de
construction trouver sur le chantier, un permis de construire, le dossier
hypothécaire( titre foncier, certificat de propriété, la Grosse,…) ;
Initiation a la rédaction des rapports d’évaluations : c’est un document
établis par l’analyste des prêts et qui donne toutes les informations sur le
client ainsi que toutes les informations juridiques, techniques et
financières du projet ;
l’initiation a l’établissement des bulletins de réalisation dans le logiciel
carthago : c’est un document que le système génère automatiquement lors
du déblocage d’une tranche du prêt, il décrit les taches a effectuées avec
le montant du prêt débloqué ;
l’initiation à la rédaction des demandes de renseignements bancaires
auprès des banques des clients qui sollicitent un prêt au CFC, document
qui n’’est pas du tout aisée à obtenir ;
vérifier l’exhaustivité des dossiers de demande de prêt c’est-à-dire
veuillez à ce que toutes les pièces exigés soient présentent et conforme ;
B- LE SERVICE DES AFFAIRES GENERALES ET DE LA
COMPTABILITE
Dans ce service on y trouve la chef de service qui est par ailleurs la
comptable et qui cumule également le poste de caissière de l’agence CFC de
Garoua. La caissière est chargée de l’encaissement et du décaissement des
fonds chaque fois qu’elle est sollicitée par la structure ou par un client. Elle
effectue aussi des opérations d’encaissement, le client peut soit effectuer un
versement dans son compte épargne soit reverser personnellement le
remboursement du prêt qu’il a contracté. Elle s’occupe aussi du règlement des
factures et des ordres de paiement(annexe), l’établissement des ordres de
missions (annexe), passer les écritures relatives aux règlements et arrêter le
solde à la fin de la journée.
A la caisse nous avons :
Aidés les clients à remplir les bordereaux de retrait et de versement ;
Appris les caractéristiques d’un bon billet ;
Aidé les clients à remplir les fiches de renseignements pour la mise à
jours de leurs données dans le système d’information.
Au niveau du comptable nous avons eu le plaisir de réaliser les
taches suivantes :
Remplir les fiches de traitement des suspens comptable ;
Faire un virement des fonds et établir les ordres de paiements (annexe)
Faire un état de rapprochement bancaire
Chercher les journées comptables dans les archives
Classer les dossiers comptables et les photocopier
C- LE SECRETARIAT
Au cours de notre stage, nous avons également eu à remplir plusieurs
taches au niveau du secrétariat à savoir :
● faire les photocopies ;
●scanners les documents ;
●imprimer les documents ;
●réceptionner et enregistrer les arriver et les départ des courriers ;
●faire la transmission en interne des dossiers.
Il était question pour nous dans cette section de présenter la procédure de
recouvrement des créances clients au sein du crédit foncier du Cameroun et de
présenter également toutes les autres tâches effectuées au sein de cette entreprise
au cours de notre stage.
Nous voici arriver au terme de cette I ère partie qui consistait à présenter
d’une manière générale le crédit foncier du Cameroun et en particulier l’agence
de Garoua qui nous a servis de cadre pour notre stage (chapitre I) et à décrire
précisément les taches effectué tout au long de notre stage (chapitre II).Nous
avons effectué notre stage au service du recouvrement et des affaires
contentieuses au sein duquel nous avons constaté un problème majeur celui du
non recouvrement des créances par les clients de l’agence du CFC de Garoua.
Nous avons également remarqués d’autres problèmes tels que le manque de
personnel au sein de l’agence qui entraine le cumul de fonction a l’instar de la
chef de service des affaires générales et de la comptabilité qui occupe également
les postes de comptable et caissière et du chef de service d’exploitation qui
occupe aussi le poste d’analyste des prêts de l’agence ce qui ralentie
énormément le service des clients ; le mauvais fonctionnement du groupe
électrogène de l’agence qui ne fournit pas normalement l’énergie électrique lors
des coupures de courant ceci impacte négativement les travaux réalisé par le
personnel ; Le retour tardif des documents du siège qui suscite le
mécontentement des clients ici à l’agence à l’exemple des attestations de fin de
prêts ; l’absence d’une conteuse automatique de billets pour permettre à la
caissière de ne pas faire d’erreurs. Il sera donc question pour nous dans la II e
partie de présenter le problème du non recouvrement des créances clients au
CFC agence de Garoua (chapitre III) et d’apporter quelques solutions à ce
problème (chapitre IV).
IIe PARTIE : DEMARCHE DE RESOLUTION DU NON RECOUVRMENT
DES CREANCES CLIENTS ET QUELQUES SOLUTIONS
Il est question pour nous dans cette deuxième partie de présenter le problème
du non recouvrement des créances clients au CFC agence de Garoua (chapitre
III) et proposer quelques solutions à ce problèmes (chapitre IV).
CHAPITRE III : DIAGNOSTIQUE ET DISFONTIONNEMENT DU RECOUVREMENT
DES CREANCES CLIENTS
Apres avoir cité les problèmes rencontrés tout au long de notre stage à la fin
du chapitre précédent, il est question pour nous dans ce chapitre de développer
le problème majeur qui est celui du non recouvrement des créances clients en
évoquant premièrement l’approche méthodologique d’identification de ce
problème (section I) et deuxièmement nous parlerons des difficultés liées à ce
problème.
SECTION I : DEMARCHE METHODOLOGIQUE D’IDENTIFICATION DU
PROBLEME DE NON RECOUVREMENT DES CREANCES CLIENTS
L’identification de ce problème est l’œuvre de nos multiples entretiens avec
les chefs de services et le personnel, des observations réalisé au quotidien tout
au long de notre séjour au CFC agence de Garoua, et aussi des fouilles
documentaires. Nous allons parler des observations et des fouilles
documentaires et (I) et ensuite nous allons faire le point sur les entretiens
réalisé(II).
I- OBSERVATIONS DES FAITS ET FOUILLE DOCUMENTAIRE
1- OBSERVATION DES FAITS
L’observation est un des régimes de la preuve scientifiques : c’est une
expérience d’accumulation et de recueil d’informations sur un
phénomène, un objet d’étude. Cette observation consiste essentiellement à
regarder les faits qui se produisent en entreprise, le comportement du
personnel et des clients entres autres. Les clients sont en contact
permanent avec le chargé de clientèle car c’est lui qui les amènent au sein
de l’agence pour découvrir les produits fournis par cette dernière. Tous le
personnel de l’agence est toujours à pied d’œuvre pour recevoir les clients
qui se présente au sein de l’agence. Les clients sont chaleureusement
reçus par le personnel et orienté vers le service désiré par ceux-ci. Lors de
l’entretien de demandes de prêt, le chargé de clientèle de l’entreprise
approfondit sa connaissance du client ; l’excellent relationnel des
commerciaux leur permet de s’informer subtilement de la situation
financière et du profil payeur de leurs clients. Au fait de ces informations,
le commercial a une vision juste du contexte à une période donnée : il est
en mesure d’adapter la procédure de recouvrement de créances. Par
exemple, des difficultés financières passagères peuvent justifier des délais
de règlement supplémentaire, alors que l’entreprise a intérêt à réagir
promptement face à un client mauvais payeur. Au fil des transactions
commerciales, les deux parties nouent une relation privilégiée. Dans ce
contexte, le chef du service de recouvrement et des affaires contentieuses
est compétent pour adapter la relance de manière a préservé une bonne
entente et à maintenir les accords commerciaux. De son côté, le client qui
entretient une bonne relation avec le personnel de l’agence est enclin à
réagir plus vite et favorablement aux relances initiées par le service du
recouvrement. Au vue de nos observations, nous constatons que les
clients ne mesurent pas assez la gravité des risques encourus en cas de
non règlement de leurs créances. L’article 1er de l’Acte Uniforme de
l’OHADA n°6 a indiqué les caractères de la créance, à savoir que celle-ci
doit être certaine, liquide et exigible, l’article 2 en précise la source : la
créance doit avoir une cause contractuelle, ou être matérialisée par un
effet de commerce ou un chèque revenu impayé de l’encaissement faute
de provision ou pour provision insuffisante :
La créance certaine est celle qui a une existence actuelle et
incontestable. Elle s’oppose à la créance conditionnelle ou éventuelle qui
ne peut fonder une procédure d’injonction de payer.
La liquidité renvoie à la détermination de la créance en argent.
L’exigibilité s’entend comme l’état d’une créance arrivée à échéance ou
en tout cas non assortie d’un terme suspensif.
Nos observations nous ont également permis de constaté que certains clients
hésitent à venir prendre des prêts a causes des compagnes de dénigrement
impulser par de anciens clients à qui l’entreprise a dû adapter une procédure de
recouvrement forcé car ces derniers n’ont pas été favorable au recouvrement a
l’amiable.
2- LES FOUILLES DOCUMENTAIRES
La documentation consiste à partir des documents en notre possession de
mieux connaitre la structure. Il a été mis à notre disposition des documents
pour pouvoir s’imprégner et mieux connaitre la structure c’est-à-dire avoir
une idée sur ses différents projets et ses activités. Parmi ces documents nous
avons entre autres :
-le carnet de présentation de l’entreprise ;
-les statuts et règlements de l’entreprise ;
-les notes de service
-le manuel de procédure de recouvrement des créances de l’OHADA
-les règlements COBAC en matière de recouvrement des créances ;
-les accords de bale I, II et III.
Ces différents documents nous ont permis de mieux comprendre le
recouvrement des créances, ils nous également permis de connaitre les
procédures à adopter pour pouvoir recouvrer ces dernières.
II- LES ENTRETIENS
Pour mieux étendre nos recherches et mieux cerner certains points d’ombres,
nous avons eu à effectuer des entretiens avec le personnel de l’agence et les
clients.
1- ENTRETIEN AVEC LE PERSONNEL
L’entretien peut être défini comme le fait d’auditionner une personne
pour pouvoir obtenir certaines informations nécessaire à l’identification
ou à la résolution d’un problème donnée.
► ENTRETIEN AVEC LE CHEF SERVICE DU RECOUVREMENT ET
DES AFFAIRES CONTIEUSES
L’entretien avec le chef du service de recouvrement et des affaires
contentieuses nous a permis de mieux connaitre les techniques de recouvrement
des créances. Nous avons essentiellement abordé les outils juridiques du
recouvrement du droit OHADA. Ces outils sont :
- La négociation d’un accord transactionnel avec le débiteur : La
transaction est un mode de règlement amiable à l’initiative des deux
parties au litige. Les parties ne vont pas devant les juridictions mais
elles vont tenter de mettre fin à leur conflit en trouvant un accord
négocié entre elles. C’est donc une technique efficace de gestion des
impayés. Le code civil définit la transaction comme un contrat par
lequel les parties terminent une contestation à naitre en se consentant
des concessions réciproques. Trois éléments la caractérisent à savoir
un litige né ou à naitre, une contestation portant sur le fond du droit ou
l’objet de ce droit et une volonté de mettre fin au litige. La transaction
suppose que chaque partie renonce à une partie de ses prétentions.
- L’injonction de payer : La procédure d’injonction de payer a préexisté à
la législation OHADA. L’esprit du législateur a toujours été le même :
alléger la procédure en faveur du créancier pour recouvrer sa créance.
- L’assignation en référé : L’assignation est un acte de procédure adressé
par le demandeur au défendeur par l’intermédiaire d’un huissier de
justice, pour l’inviter à comparaitre devant une juridiction.
L’assignation en référé est introduite dans le cas d’urgence, pour
demander au Président du Tribunal de prendre toutes mesures,
conservatoires, de remise en l’état pour prévenir un dommage imminent
ou pour faire cesser un trouble imminent. Rédigée avec soin par
l’Avocat du créancier, elle est l’acte contentieux le plus courant
permettant ainsi au créancier poursuivant de faire citer son débiteur à
comparaitre devant le Tribunal. L’assignation en référé-provision peut
être introduite devant les juridictions civiles mais également
commerciales. Par cette procédure, le juge a la faculté d’accorder au
créancier une provision qui peut représenter 100 °/° de la créance
impayée.
►ENTRETIEN AVEC LE CHEF DE SERVICE D’EXPLOITATION
Notre entretien avec le chef du service d’exploitation nous a permis de mieux
comprendre pourquoi certaines pièces sont demandées lors de la souscription
d’un prêt. Parmi ces pièces nous avons :
- Le certificat d’urbanisme qui est acte administratif qui renseigne sur les
règles d’urbanisme, les limitations administratives au droit de propriété
et le régime des taxes et participations d’urbanisme applicables a un
terrain donné ainsi que l’état des équipements publics existants ou à
venir. A titre d’exemple, grâce à ce document, le demandeur est
informé de la densité de construction autorisé en fonction de
l’importance du terrain. Il connait le montant de la taxe locale
d’équipement, les possibilités de raccordement au réseau d’eau et
d’électricité.
- La grosse : c’est le nom donné à la copie d’une décision de justice ou
d’un acte notarié comportant un titre exécutoire (acte juridique
constatant une créance et permettant au créancier d’en poursuivre
l’exécution forcé sur les biens de son débiteur dans les conditions
propres à chaque mesure d’exécution).
- L’attestation de domiciliation bancaire qui est document livré par la
banque du client. Elle a pour but de prouver officiellement l’existence
du compte du client dans sa banque ; ce document atteste simplement
que le client a un compte en banque et atteste de la domiciliation de
ses revenus dans cette banque.
►ENTRETIEN AVEC LE CHEF DE SERVICE DES AFFAIRES
GENERALES ET DE LA COMPTABILITE
La chef SAGC est la personne qui s’occupe de la caisse, des recettes et des
dépenses de l’agence en général. Lors de notre entretien, nous lui avons posé la
question de connaitre ce qu’elle fait à son niveau pour un meilleur recouvrement
des créances, elle nous a répondu que lors de la demande de prêts elle s’assure
de la fiabilité des informations fournies par les clients tels que :
- Son nom et prénom ;
- Sa situation matrimoniale ;
- Sa carte nationale d’identité ;
- Le plan de localisation du domicile du client avec preuve à
l’appui qui peut être une facture d’électricité ENEO,
CAMWATER ou d’un opérateur téléphonique ;
- L’attestation d’emploi ;
- Les bulletins de salaires pour vérifier que le client bénéficie d’un
revenu permanent.
2- ENTRETIEN AVEC LES CLIENTS
Il est essentiellement ressorti de l’entretien avec les clients que les
différentes conjonctures économiques les empêchent de recouvrer
normalement leurs créances surtout en cette période de pandémie ou
certains employeurs ont réduit les salaires de leurs employés pour pouvoir
mieux relancer leurs activités.
SECTION II : DIFFICULTES LIEES AU PROBLEME DE
RECOUVREMENT DES CREANCES
Il est question pour nous dans cette section de présenter les difficultés
structurelles (I) et de présenter les problèmes liés à la clientèle(II).
I- DIFFICULTES STRUCTURELLES
1- La perturbation fréquente du réseau électrique et la lenteur de
certains équipements informatiques
La perturbation fréquente du réseau électrique est due au
dysfonctionnement du groupe électrogène de l’Agence lors des coupures
d’énergie électrique ; il n’arrive pas à démarrer à temps. Ce problème
impacte le travail du personnel de l’agence car, lors des brusque coupures
d’énergie électrique leurs travaux en cours et non enregistré sont perdus.
Certaines ordinateurs de l’agence sont égalent lent du à leurs faible capacité
et à leurs faible RAM ce qui ralentie également le personnel dans
l’exécution de leurs tâches quotidiennes au sein de l’agence. Tous ceci pose
le problème de délai de traitements des dossiers et constituent des freins
au bon recouvrement des créances clients au sein de l’agence car pour bien
travailler le personnel à besoins d’équipement performent pour avoir un
bon rendement. La lenteur de la connexion internet cause également de
gros souci au sein de l’agence car c’est grâce à cette connexion que
s’effectuent toutes les validations, toutes les écritures au journal, toutes les
opérations de caisses, les bulletins de réalisations, etc. la perturbation et la
lenteur de cette connexion contribue également à freiner le personnel dans
la réalisation de leurs travaux. L’agence de Garoua comme toutes les autres
agences du réseau du CFC sur l’ensemble des dix régions du pays reçoit les
instructions du siège à Yaoundé à partir du logiciel LOTUS qui fonctionne
avec la connexion internet donc lorsque cette dernière dérange, cela pose
un problème de communication entre le siège et l’agence et a évidemment
comme conséquence la lenteur dans le traitement des dossiers.
2- Le manque de personnel
Au sein de l’agence, les taches prennent de plus en plus de
retard à cause du sous-effectif constaté depuis le début de notre stage. Ce
manque de personnel engendre par conséquent une charge supplémentaire de
travail pour les employés de l’agence ; les dossiers sont laissés de côté mais ils
ne disparaissent pas et cela devient un véritable problème pour le salarié qui se
retrouve avec une surcharge d’activité. En brandissant uniquement le spectre
de la retraite, on a fini par faire oublier tous les autres facteurs qui expliquent le
manque de personnel qui se vit en quotidiennement dans les entreprises,
notamment le fait de ne pas tenir compte de l’ensemble des mouvements de
personnel sur la disponibilité réelle de la main-d’œuvre. Nous remarquons :
- Une hausse vertigineuse du nombre de congés de maternité ;
- Une augmentation du nombre de congé ;
- L’augmentation du taux de roulement qui est parfois aussi appelé le taux
de rotation, c’est un indicateur analytique utile pour évaluer la santé et
la solidité l’entreprise. Ce taux se base sur les salaries et leur bien-être ou
leur attachement à l’entreprise ; en générale c’est un coefficient qui
indique le ratio entre le nombre d’employés qui quittent une entreprise et
le nombre de personnes qui y travaillent au cours d’un période. En effet,
cette analyse n’est valable seulement si les deux données sont calculées
sur une même période. Ce taux ne doit pas excéder 5% car au-delà de ce
taux, l’entreprise pourrait subir des conséquences négatives.
Le recouvrement des créances demande énormément de travail et pour cela
il faut du personnel pour exécuté toute les taches et au sein de l’agence du CFC
de Garoua, le service du recouvrement et des affaires contentieuses n’est
constitué que d’un chef de service et d’un agent de recouvrement ce qui est
relativement peu au regard des taches a effectuées quotidiennement dans ce
service tel que :
- La rédaction des lettres de relance ;
- Les relances téléphoniques ;
- La rédaction des lettres de blocage ;
- La rédaction, des avis à tiers détenteurs ;
- La rédaction des avis de mise en recouvrement ;
- Etc.
Tous ce travail nécessite assez de personnel et bien sûr qualifié
pour un meilleur rendement.
Les chefs services d’exploitation et des affaires générales et de la
comptabilité cumulent également certains postes à cause de ce
manque de personnel au sein de l’agence ce qui impacte aussi leurs
rendement.
II- PROBLEMES LIES A LA CLIENTELLE
1- La non maitrise des techniques non juridique de recouvrement des
créances
La plus part des clients ne maitrise pas les techniques non juridique de
recouvrement des créances. Ces techniques sont :
●les relances téléphoniques : il s’agit d’établir la liste des personnes à
appeler en priorité en fonction du montant de la dette et du niveau de
risques du client. Intervenant quelques jours après la date d’échéance du
paiement, cette relance peut être effectuée par l’agent qui a conclu
l’affaire. Au préalable il est nécessaire de bien préparer cet entretien
téléphonique. Préparez une fiche pour chaque client, sur laquelle vous
inscrirez son nom, ses coordonnées, la date et le montant de la facture en
attente de paiement. Une fois cette fiche établie, rappelez-vous quelques
principes important en matière d’entretiens téléphoniques : Utilisez votre
voix à bon escient : une voix trop forte ou agressive peut provoquer une
résistance de la part de votre interlocuteur et nuire à l’aboutissement d’un
accord. A l’inverse, une voix faible aura peu de chances d’atteindre son
objectif par son manque de conviction. Régulez également votre débit de
parole : ni trop rapide (nuit à la qualité de l’écoute) ni trop lent (révélant un
manque d’assurance). Développez une écoute active : restez concentré et
n’hésitez pas à ponctuer les paroles de votre interlocuteur par des «
effectivement », « en effet » qui indiqueront que vous suivez attentivement
ses paroles. Mais surtout restez courtois et déterminé. Si votre client se
montre agressif, ne rentrez pas dans son jeu ; gardez un ton neutre car
agressivité ou ironie de votre part ne feraient qu’amplifier le problème.
●les relances courriers : cette relance est ponctué par l’envoie des lettres
de relance, des ATD et des AMR au client. Une lettre de relance est une
lettre envoyée par un créancier, qui vise à rappeler à son destinataire qu’il a
une dette. Lorsque le créancier transmet un document ou une lettre
recommandée avec demande d’avis de réception, il pourra soit conserver la
preuve de son envoi, même en l’absence de retour de l’avis de réception,
soit établir juridiquement l’envoi de la lettre : la charge de la preuve de
non réception incombe alors au destinataire.
●les relances «face à face » : Une entreprise sur cinq meurt chaque année
en raison du retard ou du défaut de paiement de ses clients. La visite à
domicile ou relance en face à face a pour but de créer une communication
directe avec son débiteur. Il sera question au préalable de bien préparer la
rencontre, les questions à lui poser pour l’amener à prendre l’engagement
ferme de vous octroyer ce qui vous est dû dans les meilleurs délais. Etre
convaincant et le décider astucieusement.
●les relances mixtes : Pour optimiser la relance amiable et encaisser plus
rapidement tout en gardant intacte la relation commerciale, on pourrait
opter pour des relances mixtes. La relance varie suivant les différents
profils de payeurs. Lorsqu’on se retrouve face à un impayé, il importe
d’essayer de catégoriser le client afin de sélectionner les relances
appropriées à son cas.
Payeur négligent : Il prend toujours ou parfois quelques jours, attend
d’être relancé, a égaré la facture, vous répond que le chèque est « à la
signature », il faut le relancer très commercialement, mais rapidement, avec
un suivi plutôt serré sur la transmission et la réception de la facture, et sur
les délais de paiement.
Mauvais payeur : qui a les moyens de vous payer, connait la valeur de
l’argent et sait l’employer à son profit : il veut vous payer le plus tard
possible voire jamais si vous lui en laissez l’occasion. Usez d’au moins
deux types de relances (relance mixte) à l’instar des rappels téléphoniques
et correspondances fermes pour qu’il ressente la pression d’honorer à ses
engagements. Recourir sans tarder au contentieux.
Insolvable : il ne peut pas vous payer, du moins pour le moment si ses
difficultés de trésorerie ne sont que passagères. Faire monter la pression s’il
s’agit d’une petite somme ; mixer les relances pour obtenir rapidement un
paiement partiel et tenter de mettre en place un échelonnement.
Payeur administratif : il paie toujours très lentement, en raison de la
complexité de ses circuits ou d’une hypertrophie de paperasse : comprendre
ses circuits et nouer de bonnes relations avec les personnes chargées de
l’ordonnancement pour parvenir de manière astucieuse à mieux aligner
votre paiement. Pour être efficaces, les relances doivent obéir à quelques
règles : être différenciées suivant le type de client, le montant et
l’ancienneté du retard ; être graduelles et brièvement cadencées ; être
crédibles (les menaces mises à exécution).
2- La non maitrise des techniques juridiques de recouvrements des
créances du droit OHADA
Les clients doivent maitriser ces techniques pour mieux connaitre les
risques encourus en cas de non règlement de créances. Ces techniques
sont :
►la négociation d’un accord transactionnel avec le débiteur : La transaction est
un mode de règlement amiable à l’initiative des deux parties au litige. Les
parties ne vont pas devant les juridictions mais elles vont tenter de mettre fin à
leur conflit en trouvant un accord négocié entre elles. La transaction est une
solution très rapide et qui ne coûte pratiquement rien aux parties. C’est donc une
technique efficace de gestion des impayés. Elle peut être aussi définit comme
un contrat par lequel les parties terminent une contestation à naitre en se
consentant des concessions réciproques. Trois éléments la caractérisent à savoir
un litige né ou à naitre, une contestation portant sur le fond du droit ou l’objet de
ce droit et une volonté de mettre fin au litige. La transaction suppose que chaque
partie renonce à une partie de ses prétentions.
►l’injonction de payer : La procédure d’injonction de payer a préexisté à la
législation OHADA. L’esprit du législateur a toujours été le même : alléger la
procédure en faveur du créancier pour recouvrer sa créance. La législation
antérieure visait les créances commerciales et civiles, sans distinguer si celles-ci
sont d’origine contractuelle ou non. Après que l’article 1er de l’Acte Uniforme
de l’OHADA n°6 a indiqué les caractères de la créance, à savoir que celle-ci
doit être certaine, liquide et exigible, l’article 2 en précise la source : la créance
doit avoir une cause contractuelle, ou être matérialisée par un effet de commerce
ou un chèque revenu impayé de l’encaissement faute de provision ou pour
provision insuffisante. L’article 4 de l’Acte Uniforme de l’OHADA n°6 énonce
de manière limitative, les mentions que doit contenir la requête, à peine
d’irrecevabilité : les noms, prénoms profession et domiciles des parties ou, pour
les personnes morales, leurs forme, dénomination et siège social ; l’indication
précise du montant de la somme réclamée avec le décompte des différents
éléments de la créance ainsi que le fondement de celle-ci
►l’assignation en référé : L’assignation est un acte de procédure adressé par le
demandeur au défendeur par l’intermédiaire d’un huissier de justice, pour
l’inviter à comparaitre devant une juridiction. L’assignation en référé est
introduite dans le cas d’urgence, pour demander au Président du Tribunal de
prendre toutes mesures, conservatoires, de remise en l’état pour prévenir un
dommage imminent ou pour faire cesser un trouble imminent. Rédigée avec soin
par l’Avocat du créancier, elle est l’acte contentieux le plus courant permettant
ainsi au créancier poursuivant de faire citer son débiteur à comparaitre devant le
Tribunal.
Nous voici arriver au terme de cette section qui avait pour objectifs de
présenter les difficultés structurelles et celles liées à la clientèle par rapport
au recouvrement des créances clients.
En définitive, il était question pour nous dans ce chapitre de présenter
l’approche méthodologique d’identification du problème de recouvrement des
créances clients et de présenter les difficultés liées à ce problème. Au regard de
tout ce qui précède, nous nous rendons compte que le recouvrement des
créances clients se heurte a plusieurs problèmes tels que le manque de
personnel, l’ignorance de la part des clients de certains concepts clé au
recouvrement des créances, etc. Le chapitre qui suit sera essentiellement
réserver a apporté quelques solutions en vue de la résolution de ce problème
précédemment identifié.
CHAPITRE IV : PROPOSITION DE SOLUTIONS EN VUE DE L’AMELIORATION DU
PROCESSUS DE RECOUVREMENT DES CREANCES CLIENTS
Ce chapitre sera essentiellement consacré à apporter quelques voies et
moyens en vus de la résolution du problème du recouvrement des créances. Sans
toutefois interférer dans les affaires internes de l’Agence CFC de Garoua, nous
proposerons tout au long de ce chapitre quelques suggestions qui serviront à
améliorer le recouvrement des créances au sein de cette agence en vue de fournir
un meilleur rendement et une performance appréciable. Nous allons proposer
premièrement des suggestions spécifiques au recouvrement des créances
(section I) et deuxièmement nous allons apporter quelques suggestions d’ordres
générales (section II).
SECTION I : SUGGESTIONS SPECIFIQUES AU RECOUVREMENT DES
CREANCES CLIENTS
Chaque année, des dizaines d’entreprises subissent des défaillances liées à
des défauts de paiement ce qui est le cas du crédit foncier du Cameroun agence
de Garoua ; une situation qui s’aggrave naturellement dans le contexte de crise
actuel. Comment les créanciers peuvent-ils récupérer leur dû pour éviter de se
retrouver eux-mêmes en difficultés financières ? Nous allons proposer dans cette
section l’amélioration du recouvrement amiable et forcé(I) et la mise en place
d’un logiciel des gestions des créances(II).
I- L’AMELIORATION DU RECOUVREMENT AMIABLE ET FORCE
1- L’amélioration du recouvrement amiable
L'enjeu du recouvrement amiable est de diminuer les délais de
paiement. L’amélioration de ce recouvrement amiable passe par :
►la mise en place d’un pré-recouvrement : Le pré-recouvrement encourage une
gestion transversale du risque client, à tous les stades de la transaction :
• étude de solvabilité ;
• définition de limites de crédit adaptées ;
• prises de garanties ;
• clauses commerciales dissuasives.
Il s'agit d'instaurer des techniques pour faciliter le processus de recouvrement.
Dans cette même optique, les documents commerciaux limiteront le risque de
contestations clients et donc celui d'impayés. A défaut, ils seront des justificatifs
efficaces dans le cadre d'une procédure de recouvrement judiciaire. Les
conditions générales de vente peuvent aussi inclure des dispositions visant à
favoriser le respect du calendrier de paiement.
►le surveillance de l’en-cours clients : L'analyse de la balance âgée fournit la
liste des factures émises et impayées, échues ou non. Elle doit amener à une
segmentation des créances en fonction de la typologie clients :
• tranches de retard ;
• importance du client ;
• historique de la relation ;
• risque impayé.
Ces différentes tranches permettront d'identifier un certain nombre de
comptes clients à surveiller. Par ailleurs, en fonction des difficultés mises en
lumière au sein du poste clients, la stratégie de recouvrement pourra évoluer. La
balance âgée n'est pas le seul indicateur de connaissance du poste clients : les
commerciaux devront par exemple alerter l'entreprise sur une baisse
significative des opérations chez un client important. Il pourra être judicieux
d'évaluer la solvabilité et d'adapter les actions (mode et urgence de la relance
notamment).
►les relances anticipatives : A partir de la liste des factures émises non échues,
l'entreprise va pouvoir effectuer une relance anticipative. Selon la typologie du
risque client, une relance téléphonique pourra être effectuée. Ce contact direct
avant échéance sera l'occasion d'identifier d'éventuelles contestations ou
difficultés financières susceptibles d'empêcher le respect de l'engagement de
paiement. La phase de pré-recouvrement permettra d'apporter les solutions aux
problèmes du client :
• résolution du litige ;
• accord transactionnel ;
• échéancier de paiement.
Le but est simple : permettre le paiement de la somme due à l'échéance ou à
défaut faciliter le recouvrement amiable. En outre, cette démarche permettra à
l'entreprise de mettre en lumière d'éventuels dysfonctionnements internes et
ainsi d'améliorer sa stratégie de recouvrement et sa compétitivité.
►l’optimisation du recouvrement amiable en amont : Le pré-recouvrement doit
faciliter le processus de recouvrement, via plusieurs bonnes pratiques :
• étude de solvabilité ;
• détermination de limites de crédit adaptées ;
• clauses commerciales dissuasives ;
• demande d'acompte ;
• prises de garanties.
Pour les principales créances, on procèdera systématiquement à un appel avant
échéance : juste après l'émission de la facture par exemple afin de s'assurer que
le paiement ne sera pas menacé par d'éventuels litiges ou difficultés financières
du débiteur. Le dialogue est la base du recouvrement amiable : un accord avec le
client aura pour but d'éviter un recouvrement contentieux long, coûteux et à
l'issue incertaine
►effectuer des relances adaptée et gradué : La balance âgée détaille l'ensemble
des factures impayées émises par l'entreprise. Une édition régulière mensuelle
par exemple permettra d'agir vite mais aussi d'établir des priorités dans la
gestion du risque client. Des relances systématiques et rapides optimisent les
chances d'obtenir un engagement de paiement dans un délai raisonnable.
Lorsqu'un retard de paiement est constaté, la procédure de recouvrement doit
aussi être graduelle :
• relances téléphoniques en premier lieu ;
• lettre de relance doublée d'un fax ou d'un email, en ciblant l'interlocuteur
privilégié ;
• courrier de relance en recommandé, ce qui propage l'information à toute la
direction.
Multiplier les relances avant d'engager une procédure de recouvrement peut
s'avérer risqué : le client s'habitue alors à recevoir plusieurs relances avant de
procéder au paiement. Il faut toujours privilégier le recouvrement amiable, pour
préserver les relations commerciales tout en faisant valoir son bon droit. Une
mise en demeure ou une sommation d'huissier, certes plus coûteuse, suffiront
parfois à provoquer le recouvrement de la créance.
2- L’amélioration du recouvrement force
Comme le préconise l’acte uniforme portant organisation des
procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécutions de
l’OHADA journal officiel n06 du 1er juillet 1998 en son article 28 qui
précise je cite : A défaut d'exécution volontaire, tout créancier peut, quelle
que soit la nature de sa créance, dans les conditions prévues par le présent
Acte uniforme, contraindre son débiteur défaillant à exécuter ses
obligations à son égard ou pratiquer une mesure conservatoire pour
assurer la sauvegarde de ses droits.
Dans la mesure où les retards de paiement menacent non seulement la
trésorerie, mais plus globalement la viabilité de l'entreprise, obtenir le paiement
de ses créances rapidement constitue un point crucial et critique du poste clients.
A cette fin, la mise en place d'une stratégie de recouvrement optimisée s'avère
indispensable. Elle induit des relances systématiques et graduées. Certes, la
gestion et le déblocage, en amont, des éventuels freins au paiement permettront
de privilégier le recouvrement amiable. Parfois cependant, le recouvrement
judiciaire sera inévitable, en cas de :
• créance importante ;
• mauvaise foi du débiteur.
Il s'agira alors de faire reconnaître la créance par un juge pour obtenir son
recouvrement forcé par un huissier. L’entreprise peut :
-prendre des mesures conservatoires : Si l'entreprise procède à un recouvrement
contentieux, elle a parfois intérêt à prendre des mesures conservatoires sur le
patrimoine du client débiteur. Il peut s'agir de saisies conservatoires des biens ou
du compte bancaire. Celles-ci auront pour but de se prémunir contre son
éventuelle future insolvabilité. Elles seront demandées au juge de l'exécution du
tribunal du domicile du débiteur.
-garder des éléments de preuves : L'existence d'une créance certaine, exigible et
liquide est indispensable pour obtenir un titre exécutoire de paiement. La
créance certaine existe, elle est non contentieuse et peut être prouvée. Elle est
liquide, car son montant est connu. Elle est exigible enfin parce qu'elle est
échue. Autant dire que l'optimisation de la stratégie de recouvrement passe par
l'établissement de documents commerciaux fiables matérialisant l'engagement
du client. En outre, l'entreprise devra prouver le refus de paiement de son client,
via différentes preuves :
• lettres de relances ;
• avis mise en recouvrements ;
• etc.
-adopter une procédure de recouvrement judiciaire accélérer : Du montant de la
créance et de son caractère plus ou moins certain dépendra le choix d'une
procédure. Il en existe de moins coûteuses que des procédures au fond :
• l'injonction de payer ;
• le référé provision.
L'injonction de payer se fait par simple requête auprès du greffier du tribunal de
commerce. Le juge se prononcera sans entendre les parties. En cas de
condamnation du débiteur, l'ordonnance portant injonction de payer peut être
contestée dans un délai d'un mois. Dans ce cas, on revient à une procédure
classique. Sinon, le créancier pourra demander l'exécution par un huissier de
justice. Le référé provision, pour une créance qui ne serait pas sérieusement
contestable, permet d'obtenir dans un délai d'un mois environ la condamnation
du débiteur. Contrairement à l'injonction de payer, cette procédure est
contradictoire : le juge entend les deux parties avant de se prononcer. La
décision du juge est immédiatement exécutable, même si le débiteur fait appel.
II- MISE EN PLACE D’UN LOGICIEL DE GESTION DES
CREANCES
Comme le préconise le directeur générale du crédit foncier du Cameroun, le
CFC doit s’inscrire dans la logique de progrès et de modernisation à travers
l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de communication
c’est pour cela que nous recommandons au CFC agence de Garoua l’utilisation
d’un logiciel de gestion des créances. L’amélioration du recouvrement des
créances au CFC agence de Garoua peut passer par la mise en place d’un
logiciel de gestion des créances adapter à la structure.
1- Objectifs de la mise en place d’un logiciel de gestion des créances
Un logiciel de gestion des créances permet d’améliorer la surveillance de la
balance âgée qui est un document comptable qui récapitule un certain nombre
d’informations concernant les comptes clients et fournisseurs. Elle est très prisée
par les entreprises car elle permet d’avoir une visibilité sur l’état de la trésorerie
future de l’entreprise. Le logiciel de gestion des créances permet également de
générer les relances automatiques lorsqu’un retard de paiement est détecté ce qui
permettra de réduire considérablement le travail au sein de l’agence en général
et en particulier au niveau du service du recouvrement et des affaires
contentieuses. Il permet aussi de suivre facilement l’évolution de chaque cas
d’impayé. Grace à un logiciel de créances l’agence pourra. :
●réduire les délais de paiement : grâce à ce logiciel, l’agence pourra mettre en
place des scenarios de relance adaptés aux profils des clients en ciblant les
clients qui sont fréquemment en retard et créez une stratégie sur-mesure pour les
inciter à payer plus rapidement cela permettra d’anticiper les litiges potentiels et
éviter qu’ils ne se transforment en contentieux en installant un dialogue en
amont ;
●gagner en trésorerie : prenons l’exemple d’une entreprise ayant pour chiffre
d’affaires 12 000 000 FCFA TTC et un encours moyen de 1,5 MILLIONS DE
FCFA. Le calcul de l’en-cours client est : encours moyen/chiffre d’affaire*360=
1,5 M/12M*360=45 jours de délai moyen de recouvrement ;
En réduisant de 10 jours le délai moyen de recouvrement, le nouvel encours est
de : X/12 M * 360= 35 jours
X= (35*12)/360
X=1,16M
L’encours à diminuer de 340000 FCFA qui se retrouve donc disponible pour
financer d’autres investissements de l’entreprise ;
●gagner du temps et réduire les couts administratifs : l’automatisation des
procédures de relance permettra d’améliorer considérablement la productivité de
l’agence ; il est également possible de configurer des modèles de mails, qui
s’adaptent à chaque clients et aux différents cas de figure et les faires envoyer
selon u calendrier préétabli. Chaque jour, chaque employé a accès à sa liste des
actions à mener, ceci permet aux employés de gagner un temps précieux et
d’éviter les risques d’oubli et de retard ;
●diminuer les impayés : en relançant en amont, cela permet aux clients d’avoir
le temps de s’organiser. En effet, dans 50% des cas, le retard de paiement est lié
à un problème de liquidité, risque qui peut être considérablement réduit en
rappelant aux clients les échéances à venir. En établissant des scenarios de
relance personnalisés, les employés peuvent cibler les clients à risque et ainsi
diminuer les impayés de l’agence de manière significative. Ils pourront
également définir des règles pour limiter le montant des encours pour un client
donné, afin de ne pas mettre en péril la trésorerie tout entière ;
●gagner en visibilité : le logiciel de gestion des créances peut être synchronisé
au logiciel comptable de l’agence. Il permet d’avoir une vision globale ou
détaillé de toutes les informations en lien avec les créances clients de l’agence et
il est également possible d’y enregistrer tous les renseignements concernant
- les créances (montant, échéances, prévisions d’encaissement, promesse de
paiement, nature de paiement)
-les clients (profils, encours global, litiges)
-les actions à mener (historiques des relances effectuées, programme des mails,
courriers, appels du jour, etc. Cet outil permet non seulement d’améliorer la
gestion de la relation client, mais aussi le partage en interne des informations sur
les paiements pour tous les collaborateurs concerne au sein de l’agence ;
●conserver une bonne relation client : les logiciel de gestion des créances
incitent a communiquer en amont, a relancer de manière professionnelle, et de
remercier des réceptions du paiement. Chaque contact peut être personnalisé
suivant la typologie du client et les relations qu’il entretient avec l’agence. Ils
permettent aussi de configurer des solutions de paiement qui peuvent se faire en
un clic a travers les virements bancaires, prélèvement systac, paiement en ligne
par carte bancaire, etc. Le lien de paiement ainsi que tous les documents
concernant chaque client est inséré dans chacun des messages d’informations ou
de relance. Tous ceci contribue à offrir l’image d’une entreprise structuré et
précise, qui facilite la vie à ses clients.
2- Quelques suggestions de logiciel de gestion des créances a utilisé au sein
de l’agence CFC de Garoua
Il existe une pléthore de logiciel de gestion des créances et nous
pouvons suggérer :
- CASHONTIME: édité par DIMO SOFTWARE, le logiciel de
recouvrement CASHONTIME propose des solutions de crédit de
management, de recouvrement, de gestion des litiges et de
facturation électronique. Cette solution est utilisée pour réduire
les délais moyens de recouvrement. Grace a plusieurs outils, vous
pouvez créer des procédures de relance multicanal
(courrier,sms,email), suivre les encaissement en temps réel et
analyser le comportement des clients. Il est essentiel de noter que
CASHONTIME est un logiciel de recouvrement des créances
multilingue, il est donc possible d’adresser les relances dans
plusieurs langues.
- GOODPAYEUR : depuis sa création en 2017, le logiciel
GOODPAYEUR est considéré comme l’un des meilleurs logiciel
de gestion des créances. Il permet aisément d’effectuer des
relances de factures impayées.
- ELOFICASH : propriété du groupe covline, ELOFICASH est
une solution au recouvrement des créances adapté a toute taille
d’entreprise. L’objectif du logiciel est de réduire de 20% les
relances clients et faire gagner du temps en automatisant le
maximum de taches. Plusieurs fonctionnalité sont disponible sur
cette plateforme comme par exemple la programmation des
stratégies de relance, système d’alerte, connexion avec le logiciel
comptable de l’entreprise, gestion des litiges, etc. Cette solution
100% collaborative est dotée d’un char interne qui a pour objectif
d’impliquer les différents collaborateurs et interlocuteurs dans la
résolution du problème.
- UPFLOW : de l’historique des paiements au suivi de la
facturation en passant par l’automatisation des relances, la
plateforme offre de nombreuses fonctionnalités. Il est possible de
créer des plans de relance personnalisé (qui relance, quand et
comment ?)
- CLEARNOX : c’est un logiciel de recouvrement qui automatise
les procédures de relance et de communication. L’interface
permet également de suivre les encours clients (analyse des
mauvais payeurs, gestion des litiges). Cette solution est 100% en
ligne et accessible n’ importe où. Elle est aussi compatible avec
la plupart des logiciels de comptabilité tels que sage, cegid, etc.
Il était question pour nous dans cette section d’apporter quelques suggestions
pour l’amélioration du recouvrement amiable et du recouvrement forcé ainsi que
préconiser la mise en place d’un logiciel de gestion des créances au sein de
l’agence CFC de Garoua.
SECTION II : SUGGESTIONS D’ORDRE GENERALES A LA STRUCTURE
Il s’agira pour nous dans cette section d’apporter comme solution aux
problèmes de l’agence le recrutement du personnel et la multiplication des
contrôles de gestion (I) et l’amélioration de la connexion internet et des
équipements informatiques de l’agence (II).
I- Le recrutement du personnel et multiplication des contrôles
1- Le recrutement du personnel
L’agence CFC de Garoua souffre d’un manque de personnel ce qui
contribue au ralentissement du traitement des dossiers des clients. Il est
donc nécessaire pour palier à ce problème d’effectuer un recrutement de
personnel qualifié au sein de l’agence car le personnel est le premier capital
d’une entreprise. Le recrutement est un enjeu stratégique pour toute
entreprise, le capital représenté par les ressources humaines est essentiel ;
recruter est un métier a part entière qui nécessite des compétences, des
outils et du temps. Plusieurs personnel au sein de l’agence cumule des
fonctions a l’instar du chef SAGC qui cumule les fonctions de comptable,
caissière et le chef service d’exploitation cumule également la fonction
d’analyste de prêt pour ne citer que ceux-là. Il est également nécessaire
d’augmenter le nombre d’employé au service du recouvrement et des
affaires contentieuses vus l’importance et la quantité des taches effectué au
sein de ce service. Un recrutement de personnel est donc nécessaire pour
pouvoir désengorger l’agence et permettre un traitement plus rapide dans
l’exécution des tâches quotidiennes. La décision de recruter est un acte
important qui permet à l’entreprise de répondre a ses besoins en
compétences. La maitrise des principales étapes d’un recrutement est ainsi
indispensable pour trouver un bon candidat. La direction des ressources
humaine doit aussi être capable d’utiliser les différents canaux de
communication afin d’attirer des candidats qualifiés et motivés. Il s’agit
donc de commencer par définir sa stratégie avant de déployer le processus
de recrutement. Le processus de recrutement impose de préciser le besoin
en recrutement, définir les enjeux de la communication de recrutement et
rechercher des candidats. La conduite de l’entretien d’embauche impose
une bonne maitrise du questionnement et la capacité à utiliser, le cas
échéant, des tests ou des mises en situation. Il faut également souligné que
le recrutement n’est pas seulement un cout pour l’entreprise mais un
investissement aussi.
2- La multiplication des contrôles de gestion
L’objectif majeur visé par la multiplication des contrôles de gestion est de
s’assurer de la bonne santé de l’agence en veillant à ce que les ressources sont
employées efficacement. Le contrôleur intervient pour fournir les outils qui vont
servir aux décideurs pour suivre l’impact de leurs actions. Celles-ci résultant de
décisions de portées stratégiques et tactiques. Le contrôle de gestion agit à deux
niveaux :
- L’efficacité : en influençant l’entreprise à exploiter ses activités
en cohérence avec les objectifs fixés ;
- L’efficience : en utilisant les moyens disponibles de la manière la
plus productive.
Le contrôle répond à un processus d’amélioration permanente des
pratiques et des performances de l’entreprise c’est pour cela qu’il est donc
nécessaire de mettre en place des contrôle régulier au sein de l’agence CFC de
Garoua.
II- Amélioration de la connexion internet et des équipements informatiques
1- Amélioration de la connexion internet
Pour effectuer sereinement toute les taches de l’agence, il est
nécessaire d’avoir une très bonne connexion internet. Cependant, nous
avons constaté une fréquente perturbation de la connexion internet ce qui
contribue à ralentir les opérations de l’agence tels que les validations, les
Operations de caisse, etc. Il est donc nécessaire de palier à ce problème en
se rapprochant du prestataire de connexion internet pour voir ce qui ne
voie pas et apporter des perspectives d’amélioration de cette connexion au
sein de l’agence.
2- Amélioration des équipements informatique
Certains équipements informatiques de l’agence sont soient lent c’est
le cas de certains ordinateurs de l’agence ; soient défectueux comme tous
les onduleurs de l’agence. Il est nécessaire de remplacer tous ces
équipements pour pouvoir optimiser le traitement des dossiers. La mise en
place de nouveaux onduleurs permettront de protéger les ordinateurs
contre le risque de coupures répétitives de l’énergie électrique. Il est
également nécessaire de résoudre le problème de relance tardive du
groupe électrogène lors des coupures d’énergie électrique.
Il était question pour nous dans cette section d’apporter quelques
solutions d’ordre générale à l’agence en préconisant le recrutement du
personnel, la multiplication des contrôles de gestion, l’amélioration de la
connexion internet et des équipements informatiques de l’agence.
En définitive, ce chapitre était essentiellement consacrer à apporter
des propositions de solutions aux problèmes constater tout au long de
notre séjour au sein de l’agence CFC de Garoua. Nous avons suggéré des
solutions d’ordre spécifiques au problème majeur constater qui est celui
du recouvrement des créances clients ainsi que des solutions d’ordre
général à la structure. Toutes ces solutions proposer vise l’amélioration de
la qualité de travail fourni par le personnel au sein de l’agence CFC de
Garoua.
CONCLUSION GENERALE
Arriver au terme de notre travail qui portait sur le processus de
recouvrement des créances clients au crédit foncier du Cameroun agence de
Garoua, nous avons eu à constater que le recouvrement des créances clients est
une opération cruciale car elle permet le retour des fonds en entreprise pour
pouvoir assurer la continuité des activités au sein de l’entreprise. La mise en
place d’une bonne procédure de recouvrement des créances permet de mieux
maitriser le risque client. Le crédit foncier du Cameroun étant une entreprise qui
œuvre pour offrir un logement descend à tous individus doit pouvoir continuer à
le faire ceci passe par une maitrise absolue de son processus de recouvrement
des créances clients.
Notre travail est axé sur quatre chapitre diviser en deux sections chacun. Le
premier chapitre est consacrer a la présentation générale du CFC et de l’agence
de Garoua ; le second présente toutes les taches que nous avons eu a effectués au
sein de cette structure surtout en ce qui concerne le recouvrement des créances
clients, tous ceci constitue la première partie. Dans la deuxième partie, nous
avons présenté tous les problèmes rencontrés au cours de notre stage tels que le
manque de personnel, la lenteur des équipements informatiques et de la
connexion internet, la défaillance du groupe électrogène pour ne citer que ceux-
là ainsi que le problème majeur qui est celui du non recouvrement des créances
clients au sein de l’agence. Dans le dernier chapitre, il était question d’apporter
des perspectives de solutions pour l’amélioration des problèmes identifier dans
le chapitre trois. Nous avons suggéré comme recommandation a l’agence de :
recruter du personnel qualifié, améliorer la procédure de recouvrement amiable
et forcé, l’amélioration de la qualité des équipements informatique ainsi que de
la connexion internet, etc.
Ce stage au sein de cette banque nous a été très bénéfique et instructif car
nous avons pu toucher du doigt les réalités du métier et réaliser comment il est
difficile de mettre en place une bonne procédure de recouvrement des créances
pour pouvoir assurer la continuité des activités au sein de l’entreprise. Nous
avons su nous intégrer au sein de cette organisation qui a pour but de toujours
satisfaire ses clients en travaillant avec un personnel accueillant, travailleur et
dynamique.
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