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matériellement tout au long de notre vie. Nous espérons avant tout que nous
A tous ceux qui sont loin de nos yeux mais toujours dans
Ce n’est pas parce que la tradition exige ou impose l’existence de cette page dans ce rapport,
mais par ce que les gens à qui s’adressent nos remerciements les méritent vraiment.
Avant toute chose, nous tenons à exprimer notre très grande gratitude et remerciement le plus
vif à notre encadrant de l’entreprise Mr. Ridha Hmaidi pour m'avoir toujours été disponible
pour répondre avec précision à mes interrogations et pour ses conseils précieux qui m’ont aidé
à s’améliorer au niveau professionnel. Il faut citer aussi, qu'il n'a cessé de me motiver et je lui
adresse ma reconnaissance pour son aide tout le long de mon projet.
Je tiens à adresser mes vifs remerciements à mon encadrante académique Mme. Dorsaf
Daldoul pour son encadrement, sa disponibilité et ses conseils. Elle m'a été d'une aide
précieuse, n'hésitant jamais à me corriger, à me conseiller et à m'inspirer.
Je remercie aussi vivement mon professeur et responsable de formation Mme Nadia BAHRIA
pour son aide, sa gentillesse et ses conseils qui m’ont été très utiles.
Enfin, je remercie les membres du jury qui ont accepté d’évaluer notre projet et je leur
présente toute ma gratitude et mes profonds respects.
Résumé
La quête de la satisfaction du client, la célérité de la réactivité à ses besoins, la maîtrise de la
qualité des produits et la garantie de la sécurité constituent les axes de compétition des
entreprises dans un milieu de plus en plus compétitif. Dans cette optique, ce projet se focalise
sur la concrétisation et la mise en œuvre d'un projet d'amélioration continue visant la
maximisation du temps de production et l'amélioration du TRS des postes de travail.
La partie suivante vise à déployer un diagnostic rigoureux de l’existant pour identifier les
majeurs arrêts des postes et extraire les causes qui engendrent la baisse du taux de rendement
synthétique (TRS) en utilisant les différents outils d’analyse.
Nous avons finalisé notre projet par la mettre en place des actions d’amélioration adéquates par
rapport aux menaces détectées par le bais des chantier SMED. Maintenance autonome,
AMDEC-moyen-formation interne.
We begin with a presentation of the working environment and the context of the project
afterwards we will define the Total Productive Maintenance (TPM) approach and determine the
conditions for its success.
The next part aims to deploy a rigorous diagnosis of the existing to identify the major downtime
of the positions and extract the causes that cause the decrease of the synthetic rate of return
(TRS) using the different analysis tools.
ADI MAT est toujours engagé à atteindre ces objectifs. L'entreprise a adopté un processus qui
améliore continuellement l'efficacité de production. En effet, l'entreprise n'a jamais cessé de
chercher des solutions innovantes et a appliqué des outils de Lean management pour maintenir
sa position sur le marché En effet, notre travail cherche à appliquer des solutions basées sur la
démarche d’amélioration des performances « TPM ». La démarche de notre travail s’articule
autour de cinq chapitres détaillés comme suit :
Le troisième chapitre, est consacré à l’analyse approfondie des problèmes existants pour
identifier toutes les pertes du centre d’usinage 1 qui engendrent le manque de TRS en utilisant
différents outils de diagnostic.
Le quatrième chapitre vise La mise en place des actions liées aux problèmes détectés, qui se
repose sur le fait d’appliquer les amélioration des deux premiers plier de la démarche TPM
( Amélioration en cas par cas et maintenance autonome).
Le cinquième pilier vise la continuation des action amélioratives par la mise en place du
troisième et quatrième pilier (Maintenance planifiée et Amélioration des connaissance et savoir-
faire).
Nous terminerons ce chapitre par une discussion du contexte du projet, en tenant compte des
questions soulevées.
Peu de pays dans le monde ayant une industrie aéronautique de poids. Parmi les plus grands
avionneurs figure les États-Unis avec THE BOEING COMPANY depuis 1916, et l’Europe
avec AIRBUS COMMERCIAL AIRCRAFT depuis 1960, et qui a fait en 2018 une alliance
avec BOMBARDIER le grand constructeur aéronautique Canadien.
Parmi les grands fournisseurs des moteurs d’aéronefs et équipements, viennent les américains
avec GENERAL ELECTIC et les européens avec ROLLS-ROYCE en Angleterre et SAFRAN
en France.
I.1.2 Secteur aéronautique Européen
L’industrie aéronautique est un secteur porteur pour l’union européen. En 2019, AIRBUS est
devenu le leader mondial du secteur aéronautique avec 863 avions livrées contre 345 seulement
du côté BOEING.
En 2019, 300 milliards d’euros est le CA réalisé par tous les acteurs européens de la filière dont
70.5 milliards d’euros est la part d’AIRBUS le leader des constructeurs dans le monde, et 24.6
milliards d’euros pour le motoriste et équipementier mondial SAFRAN.
SAFRAN est un groupe industriel européen, et une référence mondiale des équipements et
moteurs des aéronefs. Le groupe fournit aux constructeurs d’aéronefs une large gamme de
produits qui répondent à tous les besoins à un niveau d’exigence très élevé.
Les nouvelles avions civiles comme l’Airbus A320neo el le Boeing 737-Max sont équipées par
le moteur LEAP, la dernière génération des moteurs fabriqués par le groupe SAFRAN. Le
moteur le plus commercialisé à l’échelle mondial se caractérise par son faible poids, avec moins
15% de consommation énergétique et pareil pour le bruit émis, et moins 50% de polluons.
Agissant autant que fournisseur de rang « 1 », SAFRAN entretient des relations durables et
équilibrées avec ces fournisseurs de rang deux dans le cadre du label « Relations Fournisseurs
Responsables » (RFR) renouvelé en 2019.
Face aux enjeux de sécurité et de défense, AD Industries développe et fabrique des solutions
innovantes et performantes afin de répondre à la demande du secteur de la défense.
Nos champs d’applications s’étendent de la protection balistique à la fourniture d’ensembles
mécaniques complexes s’intégrant dans les systèmes de défenses terrestres, aériens ou naval.
Comme présenter dans la figure I.4.
❖ Industrial Business
L’expertise d’AD Industries Médical Composites dans les matériaux et les structures
composites à base de carbone Haute résistance lui permet de jouer un rôle majeur dans la
conception et la fabrication de produits destinés au secteur de l’imagerie médicale. Comme
présenter dans la figure I.3.
AD Industrie Tunisie est une filiale du groupe AD Industrie. La société a une autonomie de
gestion au niveau interne mais elle dépend d’une autorité hiérarchique externe à l’usine. En
effet, elle reçoit des ordres stratégiques et des politiques d’orientation de la part de la société
mère AD Industrie Kelfa en France. Comme présenter dans la figure I.6.
ARBRE A CAME
AD Industrie Tunisie est composé d’une multiplicité de départements qui assurent le suivi et
l’exploitation de flux physique grâce à un système ERP qui est le Clipper. Les directions qui se
trouvent dans cette entreprise sont :
▪ La direction des achats :
Ce service est chargé de l’ordonnancement de la livraison des produits finis, suivi des travaux
de facturation et l’établissement de bonnes relations avec la clientèle. En effet, la préparation
des appels d’offre et la réalisation des opérations de ventes se fait par l’entreprise mère AD
Industrie Kelfa en France.
▪ La direction financière et ressource humaine :
Ce département a deux rôles. D’une part, il permet de recruter les personnels et déterminer les
responsabilités qui en découlent. D’autre part, il permet d’établir les bilans comptables de
l’entreprise et les formalités juridiques.
▪ La direction de maintenance :
Ce service veille au maintien du bon fonctionnement des équipements de l’usine tout en
respectant le budget alloué. A cause d’un manque d’effectif énorme, les activités de ce service
se limitent qu’à la réparation et le dépannage.
▪ La direction de production :
La direction de production fait le suivi de la continuité de la productivité. Il produit suivant les
instructions de méthodes et qualité, les quantités planifiées par la logistique et veille sur
l’amélioration du l’efficience de l’usine.
AD Industrie Tunisie possède trois ateliers : centre d’usinage1 (tournage/fraisage), centre
d’usinage2 (tournage/fraisage), et le troisième pour le montage. La production se fait sur
commande et en série. L’organisation des machines des deux ateliers d’usinage est job shop
flexible et la production se fait sur commande et en série.
Ressources à
disposition
•RH
•Gestion des savoirs
•Matériel
Attentes
Clients Logique
Management d'amélioration
•Qualité
de la qualité •Prérequis
•Quantité
•Indicateurs clés
•Délai
•Amélioration
•Coût
Rescrutement
intégration
Politique de Gestion
rémuniration administrative
Evaluation de la Gestion de la
performance formation
Gestion des
risques
Machine Machine
2 5
Machine Machine
3 4
Travail en attente
Travail réalisé
▪ Processus gestion de la maintenance : ce processus est mis en place dans le but de garantir
le bon fonctionnement des biens est des équipements de l’entreprise, d’assurer
l’amélioration et l’adéquation des machines aux mutations du type d’organisation, tout en
se limitant au budget alloué afin de garantir à l’entreprise une meilleure fiabilité de ces
machines, la sécurité et le renforcement de ces performances. Tout de même, le service
semble non seulement en déphasage avec l’évolution des méthodes et technologies
« GMAO » disponibles aujourd’hui sur le marché pour optimiser et améliorer l’efficience
de la fonction maintenance, mais aussi cette fonction n’a pas pu s’intégrée avec la fonction
gestion de production pour garantir le support nécessaire à l’optimisation de l’activité
principale de l’entreprise.
La figure I.13 suivante synthétise l’organisation des méthodes de maintenance utilisées dans ce
processus.
Maintenance
M. Préventive M. Corrective
M. Prévisionnelle
D. Partielle Panne
Echéancier Etat du bien
Inspection
Contrôle
Méthode
Evènement
Opération
Figure I.13- Organigramme méthodes de maintenance
I.1.4.f Cartographie globale des différents processus dans la chaine logistique d’ADI
Pour bien comprendre un système donné, on doit avoir une visibilité globale sur l’environnent
ou il baigne et les différents acteurs qui interagissent avec lui. On vous modélise dans la figure
I.14 l’interaction entre tous les processus de la chaine logistique d’ADI Tunisie :
Commande client BL + Facture
Groupe AD Client
industrie
PF livré
Vente
Accusée de
réception PF
Commandes
Prévisions commerciales annuelles des clients
Stockage de PF
Le résultat attendu :
➢ Améliorer la productivité ;
➢ La fiabilisation des machines ;
➢ Optimiser et éliminer les gaspillages ;
➢ Impliquer les personnels afin d’améliorer les connaissances et les savoirs faire.
I.2.3 cadrage du problème
Pour le cadrage du problème nous allons appliquer la méthode QQOQCP afin de récolter le
maximum d’informations sur la situation de l’atelier de production 1.
❖ La méthode QQOQCP
QQOQCP est considéré comme un outil de la qualité, car classiquement employé en résolution
de problème de plus il est parmi les techniques simples qui permettent de rassembler st
structurer des données et des faits.
Le QQOQCP est un moyen mnémotechnique rappelant les questions fondamentales : Qui,
Quoi, Où, Quand, Comment et pourquoi. [CHRISTIAN HOHMANN]
La figure I.15 présente l’application de cette méthode.
Où : Atelier de
production 1
Quoi : Implantation de la
démarche TPM (4 piliers de Quand :01/02/2021 au
TPM) 31/05/2021.
La mise en place de la
démarche TPM au
centre d’usinage 1
Durée
Tâche Date début Date fin
(J)
Phase d’intégration et définition du thème de projet 15 01/02/2021 19/02/2021
Phase A Intégration dans la société 5 01/02/2021 05/02/2021
1 B Visite et maitrise des processus 5 08/02/2021 12/02/2021
C Définir le Contexte du projet 5 15/02/2021 19/02/2021
Phase de déploiement du premier pilier de TPM 45 22/02/2021 09/04/2021
D Collecte des données et calcule TRS 15 22/02/2021 08/03/2021
Phase E Analyse des causes racines du problème détecté 6 09/03/2021 15/03/2021
2 F Identification des postes critiques 6 16/03/2021 22/03/2021
G Élaboration des actions pour chasser les causes des pertes 6 23/03/2021 29/03/2021
H Application de l'outil SMED 12 30/03/2021 09/04/2021
Phase de déploiement du deuxième pilier de TPM 24 10/04/2021 07/05/2021
I Observation du terrain (audit 5S) 6 10/04/2021 16/04/2021
Phase J Traitement des anomalies 6 17/04/2021 23/04/2021
3
K Elaboration de la check-list de nettoyage 6 24/04/2021 30/04/2021
L Formation des personnels 6 31/04/2021 07/05/2021
Phase de déploiement du troisième pilier de TPM 15 08/05/2021 25/05/2021
Phase M Choix des équipements critiques 2 08/05/2021 10/05/2021
4 N Étude AMDEC moyen 8 11/05/2021 19/05/2021
O Mise à jour du plan de maintenance préventive 5 20/05/2021 25/05/2021
Phase de déploiement du quatrième pilier de TPM 4 26/05/2021 31/05/2021
Phase
P Etat actuel /Besoin de formation 2 26/05/2021 28/05/2021
5
Q Planifier les formations 2 29/05/2021 31/05/2021
La TPM est une approche globale conçue pour améliorer en permanence la disponibilité des
équipements et développer l'expertise des opérateurs. Cela inclut l'optimisation des processus
et la réduction des déchets pour produire plus de produits sans augmenter les investissements
de production. En effet, la méthode TPM vise à éliminer les causes racines du
dysfonctionnement en utilisant certains outils d'amélioration continue. [Bufferne, 2006]
❖ Maintenance : maintenir en bon état, c'est-à-dire réparer, nettoyer, lubrifier, et être prêt
à investir le temps nécessaire.
❖ Productive : assurer l'entretien tout en produisant, ou pénaliser la production aussi peu
que possible. C'est-à-dire éliminer ou réduire les pannes au minimum pendant la
production.
❖ Totale : prendre en compte tous les enjeux et engager tout le monde. [Bufferne, 2006]
II.1.1 Intérêts de la mise en place de la TPM
Ces dernières années, les équipements sont progressivement devenus de plus en plus
automatisés et sophistiqués, réduisant ainsi le besoin d'interaction humaine dans le processus
de production. La principale tâche de l'homme est d'effectuer la maintenance qui conduit au
fonctionnement correct de l'équipement et qui est peu susceptible de causer des problèmes. Le
moyen le plus pratique d'y parvenir est d'intégrer tous les collaborateurs.
Pour mieux comprendre les enjeux, toutes les personnes impliquées dans le fonctionnement des
machines sont tenues de les entretenir et de les inspecter afin d'éviter les pannes et les
défaillances. [Antoine, 2013].
Le succès de l'approche TPM exige une réflexion approfondie, une méthodologie rigoureuse et
l'implication de tout le personnel. Elle est généralement conçue autour des huit piliers. La
maison TPM est présentée dans la figure II.1
Figure II.1 La maison TPM
Les répercussions de la durée des arrêts sur la productivité sont importantes, et cette maîtrise
du temps représente un atout pour l'entreprise. Dans cette optique, il est nécessaire de calculer
et d'analyser l'indicateur de productivité TRS afin de se concentrer ensuite sur les actions
correctives à entreprendre. Ces actes doivent être suivis et consolidés pour maintenir les
résultats à l'aide d'indicateurs de mesure.
La perte d'efficacité de la production est due à une différence entre le nombre de pièces
réalisables à produire et la quantité de bonnes pièces produites. À cet égard, la TPM identifie
16 raisons principales, dont la main-d'œuvre, les matériaux, l'environnement, les techniques et
les mesures, de pertes par rapport à la performance de (6M). Ces réductions de performance
sont catégorisées en 3 groupes, comme illustré par la figure II.2.
Huit pertes liées à Trois Pertes liées aux Cinq pertes liées à la
l'equipement méthodes & procédés main d'oeuvre
• Pannes • Matières (qualité, • Management (attente
• Arrêts programmés rendement) décision)
• Changement de format • Pertes d'énergie • Savoir-faire (habilité,
• Réglages • Usure prématurée formation)
• Micro-arrêt / Marches à d'outillage • Déséquilibre des
vide effectifs sur ligne
• Ralentissement / Sous • Logidtique (attentes
cadences approvisionnement)
• Non qualité ( fabrication de • Arrêts pour contrôles,
pièces non conformes ou prélèvements
retouches et tri)
• Pertes au démarrage /
Redémarrage (attente pour
mise en chauffe, passage de
consignes entre équipes)
La technique de chasse aux pertes consiste à dresser un inventaire des pertes sur la base de la
composante TRS dans un premier temps. Le projet pourrait néanmoins être lancé sur la base de
l'une des trois composantes du TRS ou sur l'unité présentant le taux de perte le plus élevé. Un
examen sur place dans le lieu de production devra alors compléter une matrice des pertes avec
leurs causes primaires. Cette matrice est associée à la classification du type PARETO qui
permet d'atteindre les objectifs en accord avec la stratégie et la politique de gestion.
Réparations
informer le personnel Amélioration
permanente
Audit
5- maintenance
1- Inspecter / nettoyer autonome
& éviter les
dégradations forcées Audits
4- Inspection générale Pilier 3 : Maintenance planifiée
Audit
Pilier 4 : Savoir-faire
2- Eliminer les causes Audit
de dégradation 3- définir les standards
forcées Audit
• Étape 5 : mettre en œuvre une maintenance indépendante standard ; rendre les opérateurs
responsables de la mise en œuvre des standards ;
• Étape 7 : Améliorer l'expertise des opérateurs pour contribuer à limiter les pertes et
améliorer leur travail. La TPM devient alors un esprit de groupe.
Les audits TPM sont essentiels pour une maintenance autonome réussie. Ces nombreux
processus sont réalisés les uns après les autres. L'objectif de l'audit pour chaque étape est de :
• vérifier que toutes les actions prévues dans l'étape en cours ont été réalisées ;
• évaluer l'état des équipements et l'implication des personnes par rapport à l'exigence de
l'étape .
• s'assurer que les points liés à la préparation de l'étape suivante ont été réalisés .
• reconnaître le travail des opérateurs et du personnel de maintenance.
Les audits TPM diffèrent de ceux qui sont couramment utilisés dans les systèmes de gestion de
la qualité. Ils ont pour but de reconnaître le travail des employés et sont réalisés à trois niveaux :
• un audit autonome mené par les opérateurs, qui jugent de la cohérence de leur travail
par rapport aux objectifs de l'étape..
• deux audits hiérarchiques identiques, le premier est exécuté par le chef d'atelier, et le
second par la direction.
• Éliminer les pertes liées au manque de fiabilité des équipements qui ont une influence
sur les performances industrielles : disponibilité, productivité, qualité ;
• Identifier, en collaboration avec la production, les modalités normales de
fonctionnement des équipements ;
• Améliorer les performances internes et baisser les coûts de maintenance.
• Former les opérateurs en vue de les responsabiliser sur la qualité de leurs équipements.
• S'engager à faire évoluer la sécurité et les conditions de travail ;
• Apporter son savoir-faire dans la phase de conception de nouveaux équipements
(fiabilité, maintenabilité, coûts de maintenance)
La poursuite de l'objectif de la « zéro panne » peut se faire en quatre volets, comme l’indique
la Figure II.4. Le pilier de la maintenance planifiée définit les méthodes à mettre en œuvre pour
y parvenir.
Figure II.4- Vers la zéro panne
• Niveau 5 : être capable de détecter les problèmes liés au travail et d'agir en vue de
les améliorer.
Pour établir ce pilier, le JIPM met en œuvre le concept de la roue de Deming ou PDCA.
Maîtrise
De la
qualité
▪ 7éme pilier « Efficience des services connexes ou TPM dans les bureaux »
Les services fonctionnels (planification, stockage informatique, méthodes, etc.) constituent
la fabrique de l'information, et sa valeur ajoutée doit être la plus grande. L'information
doit être facilement accessible, utile, précise, rapide et facile à utiliser. Dans ces usines, il
faut :
• Éliminer les situations anormales et responsabiliser les employés sur la qualité de
l'information (produits) ;
• Entretenir les supports ;
• Améliorer la structure pour éliminer les tâches sans valeur ajoutée ;
• Accroître les connaissances et les compétences des employés.
L'étape de développement de l'auto-maintenance des bureaux :
• Nettoyage/Rangement initial ;
• Analyse de l'avancement des tâches ;
• Améliorer en permanence l'efficacité sur la base du partage des tâches et des
responsabilités ;
• Standardisation et automatisation des tâches pour améliorer le contrôle visuel ;
• Poursuivre l'amélioration continue par le développement de la formation.
▪ 8éme pilier « Sécurité, conditions de travail et environnement »
Les accidents se produisent lorsque le manque de sécurité est associé à une action
hasardeuse. TPM vise à atteindre le ZERO ACCIDENT en éliminant l'imprévu et le hasard
dans les activités de production et en standardisant les pratiques de travail.
En effet, les différents piliers fournissent des composantes de la sécurité telles que :
• La normalisation du travail ;
• La responsabilisation, l’implication ;
• La rigueur ;
• La communication ;
• Le savoir-faire. - Le réflexe d'amélioration continue ;
• L’élimination des « problèmes permanents » ;
• Le respect du matériel, du travail et de soi-même.
La figure II.6 décrit les conditions de réussite sur la base du diagramme cause-effet.
Soutien de la Implication des Formation du
Direction exploitants personnel
Succès de la
TPM
Nommer un pilote de TPM Suivre des actions de progrès
Organisation et Amélioration
management continue
Figure II.6 - Diagramme cause-effet associé aux conditions de réussite d’une TPM
Conclusion
Nous avons présenté la méthode TPM dans ce chapitre, ainsi que les conditions de sa réussite.
Les chapitres suivants examineront comment mettre en œuvre l'ensemble de ces outils et
stratégies. Une étude et analyse de l’existant fera l’objet du chapitre suivant.
Chapitre III :
Diagnostic de l’existant
Introduction
Dans cette section, nous nous focaliserons sur le diagnostic de la situation déjà existante dans
le but de dégager les différentes causes d'indisponibilité des équipements. Ainsi, nous
procéderons à l'analyse des arrêts des postes critiques de l'atelier de production 1 à biais du
suivi du taux rendement synthétique (TRS). Nous identifierons par la suite les principales
causes profondes par la méthode de Pareto et les répertorierons à l'aide d'un diagramme
d'Ishikawa et des cinq pourquoi. Nous clôturerons par la mise en place d'un plan d'action
incluant l'ensemble des actions à mettre en œuvre pour pallier le problème.
Dans cette partie, nous allons définir le taux de rendement synthétique (ou TRS) ainsi que la
méthode de calcul de cet indicateur dans l’industrie. En effet, le TRS est un indicateur de mesure
permettant de suivre la performance des équipements et des opérateurs. C’est un indicateur clé
de performance destiné à suivre le taux d'utilisation des moyens de production.
[Bufferne, 2006].
Le TRS est constitué de trois composantes essentielles, à savoir la disponibilité, la performance
et la qualité. En fait, il décompose les pertes du moyen de production en catégories d’analyse.
La figure III.1 présente cette décomposition des pertes :
❖ Le taux de performance
Temps net (N) : Il s’agit de la partie du temps brut de fonctionnement pendant laquelle le
moyen de production aurait produit des pièces bonnes et mauvaises, dans le respect du temps
de cycle de référence.
En fait, le taux de performance de l’équipement est le rapport entre le temps net de
fonctionnement et le temps brut de fonctionnement, qui est calculé à l’aide de la formule
suivante :
𝑁
Taux de performance = (Equation III.2)
𝐵
❖ Le taux de qualité
Temps utile (U) : C’est la partie du temps net de fonctionnement correspondant au temps non
mesurable obtenu en multipliant le nombre de pièces bonnes par le temps de cycle de référence.
Le taux de qualité d'une unité de production tient compte des pertes en termes de matière,
particulièrement celles dues aux redémarrages et aux défauts de qualité. D’où ce taux
correspond au rapport du temps utile et du temps net, qui sera exprimé par la formule suivante
𝑈
Taux de qualité = (Equation III.3)
𝑁
Ces trois composantes permettent de déterminer le TRS. En fait, ce dernier s’exprime par
l’équation suivante :
𝐵 𝑁 𝑈 𝑈
TRS = * * = (Equation III.4)
𝑅 𝐵 𝑁 𝑅
Il n'y a pas de seconde opinion sur le fait que les données sont un élément crucial de tous les
systèmes qui nous entourent aujourd'hui.
La collecte de données est un processus systématique de collecte d'observations ou de mesures.
Cette procédure nous permet d'acquérir des connaissances de première main et des idées sur la
défaillance à traiter.
L’impact du Covid-19 sur les entreprises économiques et les groupes industriels a été néfaste.
Les décisions prises par le groupe AD ont consisté notamment aux réductions de l'effectif
opérant dans le département de maintenance. Compte tenu de cette décision, les tâches confiées
au responsable de maintenance ont été réduites. Le groupe AD a décidé donc d'effectuer la
maintenance nécessaire que lorsqu'une défaillance est repérée. De ce fait, nous avons entamé
une procédure d'observation visuelle et une extraction des données à partir des fichiers Excel
digitalisés afin de construire une base de données fiable et solide.
III.1.1.c Calcul TRS de l’atelier 1
Une analyse du TRS est nécessaire afin d'identifier les principaux problèmes qui affectent cet
indicateur et qui sont responsables de l'augmentation du nombre de pannes et de temps d'arrêt
des machines. Pour ce faire, nous avons calculé le TRS de l'atelier de production 1 à partir des
données de la base de données de l'entreprise (annexes 1, 2 et 3).
❖ Exemple de calcul TRS du mois septembre 2020 (Le reste des calculs est donné dans
l'annexe 4) :
Mois Septembre 2020 (min)
Les postes Poste 01 Poste 02 Poste 03 Poste 04 Poste 05 Poste 06 Poste 07 Poste 08 Poste 09 Poste 10
Temps d’ouverture 10560 10560 10560 10560 10560 10560 10560 10560 10560 10560
Arrêts programmés : 275 270 290 290 285 250 245 260 280 290
Maintenance préventive 165 160 180 180 175 140 135 150 170 180
Réunion 110 110 110 110 110 110 110 110 110 110
Arrêts non programmés : 2 901,78 2 326,00 1 010,83 1 315,84 1 361,75 1 210,86 1 130,47 1 245,98 1 485,96 3 156,20
Pannes 1550 1300 0 240 240 60 120 0 180 1220
Temps de changement de
1351,78 1026,00 980,83 1060,84 1121,75 1120,86 1010,47 1230,98 1305,96 1916,20
série
Manque de matière
0 0 30 15 0 30 0 15 0 20
première
Carence des machines : 188 193 210 175 200 215 175 193 185 200
Pertes dû au démarrage 100 98 110 95 100 120 95 98 110 100
Micro arrêts 88 95 100 80 100 95 80 95 75 100
Temps de non qualité : 365 120 190 150 210 195 220 155 190 240
Temps requis (R) 10285 10290 10270 10270 10275 10310 10315 10300 10280 10270
Temps brut (B) 7383,22 7964 9259,17 8954,16 8913,25 9099,14 9184,53 9054,02 8794,04 7113,8
Taux de disponibilité 71,79% 77,40% 90,16% 87,19% 86,75% 88,26% 89,04% 87,90% 85,55% 69,27%
Temps net (N) 7195,22 7771 9049,17 8779,16 8713,25 8884,14 9009,53 8861,02 8609,04 6913,8
Taux de performance 97,45% 97,58% 97,73% 98,05% 97,76% 97,64% 98,09% 97,87% 97,90% 97,19%
Temps utile (U) 6830,22 7651 8859,17 8629,16 8503,25 8689,14 8789,53 8706,02 8419,04 6673,8
Taux de qualité 94,93% 98,46% 97,90% 98,29% 97,59% 97,81% 97,56% 98,25% 97,79% 96,53%
TRS 66,41% 74,35% 86,26% 84,02% 82,76% 84,28% 85,21% 84,52% 81,90% 64,98%
TRS Global : 79,47%
Après avoir calculé le TRS des toutes les machines de l’atelier de production 1, nous avons pu
tracer l’évolution de cet Indicateur. La figure III.2 présente l’évolution du TRS pour le mois de
septembre 2020.
TRS Objectif
Nous remarquons d’après cette figure que les TRS des postes 01,02 et 10 sont au-dessous de
l’objectif d’ADI TUNISIE qui est de l’ordre de 85% selon la norme NF E60-182. Cette baisse
impacte le TRS global de l’atelier qui est de 82.88% en septembre 2020.
Le tableau III.2 ci-dessous montre les TRS des postes durant les six mois de septembre 2020
jusqu’à février 2021.
Tableau III.2 – TRS de l’atelier (de septembre 2020 jusqu’à février 2021)
Nous avons exploité les résultats obtenus pour tracer la courbe d’évolution du taux de
rendement synthétique comme illustré par la figure III.3.
TRS Global
86%
85%
84% 83,22%
82,05%
82%
76%
74%
Septembre Octobre Novembre Décembre Janvier Février
Nous remarquons, que le TRS varie entre 78.33 % en mois de Novembre et 83.22 % en mois
d’octobre. Ces valeurs restent au-dessous de l’objectif d’AD INDUSTRIE qui est de l’ordre de
85%. De plus, nous remarquons que cette baisse du TRS est causée par la baisse du taux de
disponibilité des trois postes 01, 02 et 10 qui varie entre 73% et 80% sur toute la période de
l’analyse de l’existant, Ces valeurs restent aussi au-dessous de l’objectif de l’entreprise qui est
de l’ordre de 90 % selon la norme NF E60-182, Comme l’indique la figure III.4.
Taux de disponibilité
100% 100%
80% 80%
60% 60%
40% 40%
20% 20%
0% 0%
Septembre Octobre Novembre Décembre Janvier Février
Nous avons réuni des membres expérimentés (membres du comité TPM, deux chefs d'équipe,
responsables de la production, de la maintenance et de la qualité) pour une séance de
brainstorming afin d'identifier toutes les causes de la baisse du taux de rendement synthétique
dans l'atelier de production 1.
Le tableau III.3 classe toutes les pertes des machines de l’atelier 1, relevées lors de la réunion
Brainstorming, selon les familles de pertes.
Tableau III.3 – les pertes des machines de l’atelier 1
Il s’agit d’un outil Lean conçu par Kaoru Ishikawa (1915 – 1989), un ingénieur japonais qui a
travaillé pour Nissan. En fait, ce diagramme permet d’avoir une vision sur toutes les causes
possibles qui conduisent à une situation particulière. Il s’agit d’une représentation structurée
‘en arrête de poissons’ qui consiste à lister les causes qui ont une influence sur un effet, puis de
les classer selon leurs gravités.
Les causes sont regroupées selon des catégories situées sur les arêtes du schéma et qui
commencent toutes par la lettre M :
▪ Matériel : Il s’agit du matériel nécessaire au projet, des locaux éventuels, les gros
outillages, … ;
▪ Main-d’œuvre : le personnel qui participe au projet, qui travaille pour le projet ou qui
est lié à l’objectif du projet ;
▪ Matière : tout ce qui est consommable et utile au projet ou à l’objectif du projet, les
matières premières, l’électricité, l’eau, … ;
▪ Milieu : l’environnement physique et humain pouvant influer sur le projet, les conditions
de travail ;
▪ Méthode : les procédures existantes, les modes d’emploi utilisés.
Accident de travail
Rupture des Matières premières Manque d’outils de fabrication
Manque de compétence
Manque d’outils de nettoyage
Manque de formations
Non-respect de la pause des copeaux
Taux de rebut élevé
Manque de motivation Manque d’outils de
maintenance autonome
Problèmes d’ergonomie Pas d’autonomie
Matière non conforme
Manque du personnel
Taux d’utilisation élevé
licenciement économique Absentéisme
TRS < 85%
Manque de standards d’inspection et de lubrification Air pollué
Absence de la maintenance
préventive et autonome Saleté
Durée de changement desérie élevée Maintenance Lubrifiant Impuretés
Absence de Nombre de
Pas de distinction entre les Réglage machine GMAO pannes élevé Présence des accès difficiles
opérations externes et internes non planifié
Management Présence d’objets inutiles
Manque de standard de nettoyage Manque de coordination entre les
services logistique, production, outillage Non-respect de la méthode 5S
Méthode
Milieu
Le diagramme de Pareto nous aide à trouver les causes majeures qui contribuent à un effet bien
déterminé en séparant les causes en deux groupes : l’essentiel et l’accessoire. L’essentiel est
celui qui contribue 80% de l’effet et l’accessoire est celui qui contribue 20% de l’effet. Ce
diagramme est obtenu en suivant les étapes suivantes :
Le tableau III. 4 montre les différents types d’arrêts et leurs durées en minutes pendant les six
mois, du septembre 2020 à février 2021.
▪ Changement de série ;
▪ Rebut.
En fait, ces trois types d’arrêts causent 80% du total des arrêts des postes. La figure III.5 illustre
l’identification des causes majeures d’arrêts en utilisant le diagramme de Pareto.
100000 100,00%
90000 90,00%
80000 72269,78 80,00%
70000 70,00%
60000 60,00%
50000 50,00%
40000 40,00%
27530
30000 30,00%
20000 20,00%
11000 9580
10000 6500 5836 5489 10,00%
510
0 0,00%
Après l’identification des mudas engendrant la baisse du TRS, l’équipe de projets a décidé de
se concentrer sur les deux premières pertes qui sont (Changement de série et Pannes>15 min)
ces deux derniers présentent 71.95% des pertes. De plus le plus grand pourcentage des rebuts
est généré par les fournisseurs de matière première, traitements de surfaces, ressuage et
magnétoscopie, … De ce fait, il va être traiter comme un projet à part intitulé « la gestion des
fournisseurs ».
III.1.2 L’analyse de l’augmentation de temps de changement de série
Nous avons constaté que le temps de changement se série présente 52,10% des pertes, de
ce fait nous allons entamer une analyse pour décortiquer les causes racines et identifier le
produit critique.
Lorsqu'il s'agit de résoudre des problèmes, il existe une méthode très efficace pour identifier
rapidement les causes sous-jacentes. Il s'agit d'un processus simple à mettre en place. Il s'agit
de la méthode des "5 pourquoi". En posant cinq questions, en commençant par "Pourquoi", nous
pouvons identifier la cause profonde de l'échec et prendre les décisions nécessaires. Comme il
est illustré dans la figure II.6. [Site de Manager GO : la méthode cinq pourqoi, 2021].
Nous avons utilisé l'outil des cinq pourquoi pour analyser l'augmentation du temps de
changement après une séance de brainstorming avec les membres de l'équipe. Comme présenté
dans la figure III.7
Temps de
changement de
série élevé
Baisse de
Pas de distinction Intervention
rendement +
entre les opérations compléte hors
déplacements
externes et internes production
inutiles
absence de
Manque de
motivation et Manque de standard de
formation changement de
d'implication
série
Nous remarquons d’après la figure II.7 que les causes racines liées à l’augmentation du temps
de changement de série sont :
• Manque de formation,
Nous allons nous concentrer dans ce qui suit sur les deux premières causes car l'entreprise n’a
pas de volonté de changer les technologies existantes, vu les changements terribles de
l’environnement.
III.1.2.b Identification du Produit critique
L’entreprise ADI TUNISIE réalise dans le cadre de la mécanique de précision des sous-ensembles
et assure le montage des éléments complexes comme par exemple les boitiers d’accrochage des
trains d’atterrissage (voir figure III.8) des avions de transport A320 du groupe SAFRAN qui
représente 35% du chiffre d’affaires.
TRAINS
D’ATTERRISSAGE
AIRBUS
BOITIE
Désignation Référence
CARTER C73877
COUVERCLE C73878
AXE A88179-1
CROCHET A88163-3
VERROU A88168
BAGUE A88169
AXE A88175-1
CORPS A88190-1
Après avoir identifié tous les sous-ensembles du boitier, nous avons mesuré le temps de
changement de série de chacun pour identifier le produit le plus critique (voir Annexe 5).
Comme illustré ci-dessous. (Voir figure III.9)
Temps de changement de série (min)
A88179
A88175-1
A88169
A88168
A88163-3
C73878
A88190-1
C74219
C74220
C73877
GA71168-6
0,00 50,00 100,00 150,00 200,00 250,00 300,00 350,00 400,00 450,00
∑ Temps
Temps ∑ Temps Arrêts
d'arrêts non
Les postes d’ouverture
programmés
programmés ∑ Nbr Pannes MTBF (min) λ
(min) (min)
(min)
Poste 01 62400 15840 1655 15 2993,67 0,033
Poste 02 62400 13355 1665 13 3644,62 0,027
Poste 03 62400 7105 1665 2 26815,00 0,004
Après avoir calculé la fiabilité des machines, nous avons pu tracer l’évolution de cet Indicateur.
La figure III.11 présente l’évolution du MTBF des différents postes de l’atelier 1.
MTBF
30000,00
25000,00
20000,00
15000,00
10000,00
5000,00
0,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Nous remarquons que les trois postes 1,2 et 10 présentent les valeurs de l’indicateur MTBF les
moins élevées (<5000 minutes pour les six mois). Ainsi, ces postes sont considérés les postes
les plus critiques au niveau de la fiabilité.
III.1.3.b La maintenabilité
C’est l’aptitude d’un équipement à être maintenu ou rétabli dans un état dans lequel il peut
accomplir une fonction requise lorsque la maintenance est accomplie dans des conditions
données avec des procédures et des moyens prescrits. [NF X 60–500]
Temps d’intervention
MTTR = (Equation III.7)
Nombre de pannes
• Le Taux de maintenabilité μ :
(Equation III.8)
En se basant sur les données de l’annexe 2, nous avons obtenu les résultats associés à la
maintenabilité des postes qui sont donnés dans le tableau II.6.
Tableau III.6 – la maintenabilité des machines de l’atelier 1
Après avoir calculé la maintenabilité des machines, nous avons pu tracer l’évolution de cet
Indicateur. La figure III.12 présente l’évolution du MTTR des différents postes de l’atelier 1.
MTTR
600,00
500,00
400,00
300,00
200,00
100,00
0,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Nous remarquons que les postes 1,2 et 10 présentent les valeurs de MTTR les plus élevées (>
500 minutes sur la panne). Ainsi, ces postes sont considérés les postes les plus critiques au
niveau de la maintenabilité.
III.1.3.c Visualisation des causes
La plupart des effets indésirables ou problèmes dans un système sont dus à un nombre réduit
de causes racines. Ces causes racines sont rarement directement apparentes, ce sont leurs effets
qui sont apparents. Les effets indésirables sont le plus souvent la résultante d’une chaine de
causes et effets. L’élimination de la cause racine élimine l’ensemble des effets qui s’y
rapportent la méthode des cinq pourquoi permet de les débusquer. La figure III.13 présente
l’application de la méthode cinq pourquoi.
Durée de panne
élevée
Temps
d'intervention Frequence des
élévée pannes élevée
Manque de standard
Manque de Manque de
d'inspection et de
personnel gamme de M.P
nettoyage
▪ Manque de formation ;
▪ Manque de personnel,
▪ Manque d'outillage.
III.1.3.d Identification des postes pilotes
Pour choisir les postes pilotes, nous avons établi une classification des machines selon la durée
des pannes. En effet, ce dernier est un critère significatif puisque les temps d’arrêts provoquent
l’arrêt de la production et la diminution de la quantité produite. Le tableau III.7 présente les
durées des pannes de chaque poste pendant les six mois.
Tableau III.7 – les durées des pannes des postes de l’atelier de production 1
Nous avons exploité les résultats obtenus pour tracer le diagramme Pareto pour identifier les
postes critiques, comme illustré par la figure III.14.
10000 100,00%
9000 90,00%
8000 80,00%
7000 70,00%
6000 60,00%
5000 50,00%
4000 40,00%
3000 30,00%
2000 20,00%
1000 10,00%
0 0,00%
Poste 01 Poste 02 Poste 10 Poste 05 Poste 09 Poste 06 Poste 08 Poste 04 Poste 03 Poste 07
Figure III.14 – Pourcentage des durées des pannes par postes durant six mois
Il est clair, à partir de la figure III.14, que les postes critiques sont les postes 01, 02 et 10. Ainsi,
ils seront considérés les postes pilote de notre projet.
Après avoir analysé les arrêts majeurs de l’atelier de production 1 et identifié les causes racines
des mudas, nous allons passer à la présentation des machines critiques.
• Le poste critique 01
Ce poste est composé de la machine SL-150 MC de la marque MORI SEIKI, telle qu’illustrée
dans la figure III.15. C’est un modèle de machine à commande numérique à trois axes utilisés
pour faire le tournage des pièces mécaniques. Elle est la plus critique en termes de fréquences
des pannes "15 pannes sur 6 mois " et la durée des pannes est de 140 heures sur les 6 mois.
• Le poste critique 02
Le poste 02 est formé par la machine Hardinge T42 de la marque MORI SEIKI, telle
qu’illustrée dans la figure II.11. Elle est une machine centre de tournage à commande
numérique à trois axes d’haute précision et tournant à haute performance qui prend comme
objectif principal l’assurance de la qualité de la pièce. Elle s’occupe de la deuxième place en
termes de fréquence et durée des pannes.
Figure III.16 - Machine Hardinge T42
• Le poste critique 10
Le poste 10 est composé de la machine Nakamura-Tome de la marque MORI SEIKI, qui est un
centre de tournage à commande numérique à 3 axes. Elle s’occupe de la troisième place en
termes de fréquence et durée des pannes. Cette machine est présentée dans la figure III.17.
Les postes critiques 01,02 et 10 (objet de notre projet) présentent des arrêts imprévus répétitifs
et des temps d’arrêts non planifiés élevés. Parmi ceux-ci, nous citons le temps de changement
de série et les pannes qui engendrent la diminution du taux de disponibilité qui varie entre 73%
et 84%. D’où, la baisse du TRS global de l’atelier de production 1 qui est inférieur au taux ciblé
par l’objectif TPM.
Parmi les causes principales d’arrêts des machines, nous pouvons mentionner :
Afin d’identifier l’origine de toutes les défaillances, nous sommes amenés à analyser les
problèmes d’une manière rigoureuse dans la mesure de pouvoir dégager les actions correctives
les plus adéquates.
Suite à une réunion avec les membres d’équipe du projet, nous sommes amenés à
l’implémentation des quatre premiers piliers de la démarche TPM. De ce fait nous avons dressé
le plan d’action suivant :
- Phase 1 : Nous allons combiner les deux premiers piliers de la démarche TPM. Dans un
premier temps, nous allons mettre en place un chantier SMED. Ce chantier s’avère nécessaire
afin de minimiser le temps de changement de série. En fait, après avoir identifié les causes
racines engendrant un temps de changement long, nous allons appliquer les étapes de la
démarche SMED. Dans un deuxième temps, nous allons élaborer un audit 5S pour le diagnostic
de l’état actuel afin de mettre en place des standards d’inspection et de nettoyage et enfin former
les opérateurs.
- Phase 2 : D’après les anomalies que nous avons détectées durant la phase de diagnostic, il
s’avère nécessaire de mettre en place une analyse AMDEC machine afin de minimiser le taux
de panne et de mettre à jour les check-lists (gammes) de maintenance préventive.
Ce plan d’action consiste à repérer des solutions permettant d’optimiser les temps d’arrêts non
planifiés dus au changement de série et à réduire au maximum les arrêts imprévus dus aux
pannes et au manque d’implication du personnel et ceci en vue d’améliorer le TRS des machines
étudiées. Pour cela, le choix des chantiers TPM, SMED et AMDEC est judicieux car ces
démarches répondent aux besoins de l’entreprise et permettent de pallier les problèmes révélés
au niveau des postes critiques.
Conclusion
À travers ce chapitre, nous avons effectué une étude profonde de l’existant et dégagé les causes
majeures de la baisse du TRS. En effet, l’analyse du TRS des six mois a montré qu’il est
inférieur au taux ciblé qui est de 85%. A partir de cette analyse, nous avons constaté que cette
baisse est causée au manque de disponibilité des postes 01, 02 et 10 au sein de l’atelier de
production 1. Pour cela, nous avons eu recours au diagramme d’Ishikawa afin de dégager les
causes racines du faible TRS. Puis, nous avons analysé les arrêts des postes critiques au biais
des analyses Pareto et cinq pourquoi.
Toute cette analyse nous a permis de développer la problématique révélée et de mettre en place
des propositions de solutions adéquates.
Dans le chapitre suivant, nous présenterons l’implémentation des deux premiers piliers de la
démarche TPM.
Chapitre IV : Mise en place des deux
premiers piliers de la démarche TPM
Introduction
La performance industrielle comme étant une préoccupation majeure, se repose sur le fait
d’impliquer les intervenants et de leur savoir-faire pour le maintien de la disponibilité des
équipements. Dans ce chapitre, nous allons détailler les deux premiers piliers de la démarche
TPM qui permettent d’optimiser le temps de changement de série, la mise en place de la
maintenance autonome, l’amélioration du savoir-faire des opérateurs. Enfin, nous focaliserons
sur l’élaboration des standards d’inspection et de nettoyage.
Ce progrès en termes de flexibilité et de qualité n'est atteint que lorsque l'enjeu principal du
SMED est vérifié, c'est l'aboutissement du lot le plus petit possible. En effet, réduire la taille
des lots induit à la réduction des stocks ce qui permet aux entreprises de produire des petits
volumes très diversifiés tout en vérifiant en continu leur bonne qualité. Auparavant, la taille du
lot était uniquement considérée en fonction du volume de production. Un temps de changement
de série très long pousse les entreprises à agrandir la taille de leurs lots de fabrication afin de
réduire les coûts des changements de série [Shingo, 1985].
Le temps de changement de série est le temps qui s’écoule entre la dernière pièce bonne d’une
série produite à la cadence nominale, et la première pièce bonne de la série suivante à la cadence
nominale, comme l'illustre la figure IV.1
Figure IV.1-Temps de changement de série
▪ Les opérations internes : sont les opérations effectuées lorsque la machine est arrêtée comme
le démontage ou le montage des outillages.
▪ Les opérations externes : sont les opérations qui peuvent être effectuées pendant que la
machine fonctionne comme la sortie des outillages et leur réintégration dans le magasin.
▪ MUDA : Les 8 gaspillages : Surproduction, stock, transports, défauts, processus
excessifs, Attentes, les mouvements inutiles, Non utilisation de la créativité des
employées.
IV.1 .4 Les étapes de la méthode SMED
La réalisation d’un chantier SMED passe par 4 étapes fondamentales et successives. En fait,
l'ingénieur Japonais Shingo conceptualise une analyse systématique pour réaliser le chantier
SMED. Cette analyse est basée essentiellement sur 4 étapes présentées comme suit :
1) Analyser : c’est-à-dire identifier les opérations de changement de série, toutes les opérations
sont identifiées, observées et analysées.
2) Dissocier : à ce stade, les opérations externes sont séparées et distinguées des opérations
internes.
Dans notre projet, nous avons suggéré et ajouté une étape additionnelle importante :
5) Standardiser : Création des standards de changement de série
Faire preuve de l’étude d’existant nous avons constaté que la cause racine du manque du TRS
est la baisse du taux de disponibilité et spécifiquement l’augmentation des temps de changement
de série et les durées de panne. Pour cela, nous allons enclencher un chantier SMED dans
l’atelier de production 1, pour optimiser les temps de changement de série et par conséquence
l’augmentation du TRS qui est au-dessous de l’objective.
Nous allons focaliser sur la référence Corps Bagué « GA71168-6 » puisque cette référence
présente le temps de chargement de série le plus élevée et les étapes de changement de tous les
références du boitier d’accrochage sont presque identiques.
IV.3 Application de la méthode SMED
L’implémentation efficace de la méthode SMED ne peut se faire qu’en équipe. En effet, la
diversité des fonctions des personnes, constituant le groupe de travail chargé de réaliser le
chantier SMED, est un facteur très important pour l’implantation de ce chantier. De ce fait, nous
avons constitué une équipe constituée par un responsable de maintenance, Chef d’équipe de
production, responsable outillage. Cependant, pour aboutir efficacement aux résultats espérés,
une bonne gestion de l'équipe est exigée. C'est pourquoi, la sensibilisation des différents
intervenants, directs ou indirects, est considérée comme une clé de succès à ne pas négliger lors
du lancement du SMED. D'où l'importance d'accentuer la communication entre le personnel
pour les informer, les mettre en courant et surtout les impliquer dans l'implémentation de cette
démarche au sein de l'atelier tout en insistant sur les avantages de cette dernière. Par ces
avantages, nous citons la diminution de la pénibilité de quelques tâches et la possibilité de
mettre en valeur le savoir-faire du personnel dans la recherche de nouvelles solutions qu’ils
proposeront.
IV.3.1 Phase 1 : Analyser
Au premier lieu, il s’agit d’identifier toutes les opérations élémentaires réalisées à l’aide de
chronométrages. En effet, cette étape est primordiale afin d’observer le déroulement de
changement de série à l’état initial.
IV.3.1.a Chronométrage
Pour déterminer ces opérations élémentaires et dégager les anomalies dans le processus de
changement de série, nous avons réalisé un chronométrage qui décrivent par détail les activités
et déplacements effectués à L’aide d’un chronomètre étalonner pour mesurer le temps de
chaque opération élémentaire. Puis nous avons créé un formulaire pour l’engistrement des
valeurs prélevées. Ensuite nous avons fait la moyenne de ces temps pour dégager des mesures
plus fiables. Les résultats des chronométrages sont fournis au niveau de l’annexe 6.
Après la réalisation de ce tableau, nous constatons que la durée totale de changement de série
est égale à 426.84 minutes, ce qui est équivalent à 7,11 heures.
IV.3.1.b Les anomalies détectées
Suite à l’analyse des déroulements de changement de série, nous avons révélé plusieurs
dysfonctionnements et plusieurs sources de gaspillages. Le tableau IV.1 présente ces anomalies
Tableau IV.1- Les dysfonctionnements de processus du changement de série
Dysfonctionnements Impact
-Risque d’accident
- Dispersion du lubrifiant sur sol
-pertes de temps pour le nettoyage de sol
Cette action nous a permet d’optimiser l’opération (12) est gagné 6.88 minutes. De ce fait nous
avons réussir à réduire les opérations internes est gagné 28.57 minutes.
❖ Réduction des opérations externes
Les opérations externes à réduire sont les opérations numéro (7) et (22) comme il est illustré
dans l’annexe 9.
De ce fait, et en collaboration avec l’équipe de travail, nous avons pu élaborer un plan d’action
visant la réduction des différentes opérations externes. Nous avons commencé par la réduction
de l’opération (7) qui sert à la Vérifier le niveau et la concentration de lubrifiant par la
décomposition fonctionnelle de l’opération et d’assurer les outils nécessaires qui sont organiser
dans une caisse à outils, de chaque sous-opération comme présenter dans le tableau IV.3 ci-
dessous.
Tableau IV.3-la décomposition fonctionnelle de l’opération 4 et l’assurance des outils
De même principe, Nous avons procédé la réduction de l’opération (22) qui sert à l’usinage et
la validation de la première pièce bonne après contrôle. Comme présenter dans le tableau IV.4.
Tableau IV.4- la décomposition fonctionnelle de l’opération 27 et l’assurance des outils
Sous-opérations Outils Avant (min) Après (min)
Usiner la pièce - 100 100
450,00
26,15 6.12%
400,00
350,00
122,60
0,00 0.00%
28.72%
300,00
200,00
150,00 65.13%
278,10
100,00
171,53 48.76%
50,00
0,00
Avant Après
Temps Internes (min) Temps Externes (min) Temps Mudas (min)
Les 5S est une méthode Lean représente une des premières techniques de management visuel à
mettre en œuvre pour engager une démarche de qualité totale, de juste à temps ou d’amélioration
continue. Cette méthode a pour objectif :
▪ Améliorer la qualité ;
▪ Améliorer la sécurité ;
▪ Améliorer le professionnalisme ;
L’audit 5S est un passage primordial vers le chemin de l’excellence et pour résoudre les
défaillances. Afin d’identifier le niveau des 5S dans l’atelier de production 1, nous avons fait
recours à une évaluation générale des problèmes existants qui sont dues à la non-conformité
5S. L’évaluation de chaque étape de la démarche 5S présenté dans l’annexe 12.
Pour mieux saisir l’évaluation de niveau des 5S, nous avons élaboré le tableau IV.6 qui résume
les résultats obtenus.
Note : L’objectif est d’atteindre un taux de qualité très bon (cotation = 4) pour chaque tâche
de la démarche 5S. D’où dans le tableau IV.6, la cotation souhaitée = fréquence * 4.
Tableau IV.6– Résultat de l’évaluation selon la démarche 5S
En se référant aux résultats obtenus, nous avons constaté que le niveau des 5S révèle des
défaillances par rapport au celui de l’état de référence souhaité. Ainsi, la partie suivante sera
consacrée pour les actions à mettre en place qui englobent les différentes améliorations, afin
d’atteindre les objectifs de la TPM.
Par commodité, suite à ces défaillances détectées (anomalies, non-respect des 5S), il faut définir
un plan d’amélioration à introduire qui s’étale sur les trois axes restants : la formation TPM
pour les personnels, afin de maîtriser la maintenance autonome qui reflète plus de rigueur en
termes de détection des anomalies. En outre, l’élaboration des standards d’inspection et de
nettoyage.
Une phase indispensable dans l’autonomie, l’élaboration des check-lists, pour assumer que les
opérateurs suivent les mêmes procédures face à des dysfonctionnements et pour les améliorer.
IV.2.2.a Elaboration de check-list d’inspection
Démontrant l'étude de l'existant, nous avons constaté l'absence d'une check-list d'inspection
claire qui comprend les étapes d'inspection, les outils et les fréquences. De ce fait nous avons
élaborer la check-list comme elle est présenté dans l’annexe 13.
IV.2.2.b Détection des anomalies
Tout d’abord, une anomalie est définie comme étant toute non-conformité par rapport aux
conditions de base et aux conditions opératoires de l’équipement. En effet, une anomalie est un
élément qui n’est plus dans son état initial. Un accès difficile pour le nettoyage ou un manque
de sécurité sont considérés comme anomalies. L’anomalie constitue ainsi les défauts latents et
qui par synergie est à l’origine des défaillances chroniques et des pannes. [Bufferne, 2006]
De ce fait nous avons créé un formulaire pour la détection des anomalies. Ce formulaire est un
moyen de traçabilité et de communication entre les opérateurs et le département maintenance.
(Voir annexe 14)
IV.2.3 Axe 3 : Elaboration des standards de lubrification
Dans le but d’augmenter la durée de vie de l’équipement, nous avons réalisé des standards de
lubrification. L’annexe 15 présente les standards réalisés. En fait dans chaque standard, nous
avons mis les étapes, la description des étapes, les fréquences et les outils appropriés. De plus
nous avons créé un formulaire pour le suivie des tâches de lubrification comme présenté dans
l’annexe 16.
Où A quel endroit
Un exemplaire de standard relative à cette méthode est donné par l’annexe 18.
IV.2.5 Axe 5 : Formation TPM
Nous avons décomposé l’axe de formation TPM sur deux parties pour atteindre l’objectif de ce
pilier.
5000
4000
3000
2000
1000
0
septembre Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril
Taux de disponibilité
95,00%
90,00%
85,00%
80,00%
75,00%
70,00%
65,00%
60,00%
55,00%
50,00%
Septembre Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril
88%
TRS Global
85,90%
86%
84% 83,22%
82,05%
82% 81,59%
76%
74%
Septembre Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons réussi à impliquer les différentes améliorations relatives aux
problèmes détectées, Afin de maintenir les objectifs des deux premiers piliers de la démarche
TPM. Au premier lieu Nous avons réussi à optimiser les temps de changement de série de
17.59% qui équivalent à 75.11 minutes et par conséquence l’amélioration du TRS par la mise
en place du chantier SMED.Par la suite nous avons mis le point sur le deuxième pilier de TPM
« La maintenance autonome », de ce fait les opérateurs de l’atelier de production 1 peuvent
apprendre les notions de maintenance aisément à l’aide des check-lists et standards
d’inspection, de lubrification et de nettoyage. Afin d’impliquer et former tous les opérateurs et
par conséquence nous avons réussi à améliorer le TRS globale de l’atelier malgré que le TRS
de trois postes critique restent au-dessous de l’objectif pour cela nous allons passer au chapitre
suivant qui a la vocation de développer le service maintenance au niveau de la maintenance
préventive.
Chapitre V : Mise en place des 3ème et 4ème
pilier
Introduction
Afin d’améliorer la disponibilité et dans le but de déterminer les pannes les plus critiques ayant
un impact direct sur la fiabilité des postes critiques une analyse des arrêts dus à l’entretien
s’avère primordiale. Dans ce contexte, nous allons appliquer dans ce chapitre la méthode
d’analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur criticité : AMDEC. Nous allons
présenter tout d’abord cette méthode. Ensuite, nous allons décrire la démarche détaillée de la
mise en œuvre de cette technique ainsi que son application pour la postes critique. Enfin, nous
allons déterminer les pannes potentielles afin de mettre en place un plan de maintenance
préventive. Par la suite nous allons passer au quatrième pilier qui s’intéresse sur l’amélioration
des connaissances et des savoir-faire par l’analyse de l’État actuel de ce derniers et la
planification des formation adéquates.
L'analyse fonctionnelle
La réévaluation de la criticité
5000
4000
3000
2000
1000
Taux de disponibilité
95,00%
90,00%
85,00%
80,00%
75,00%
70,00%
65,00%
60,00%
55,00%
50,00%
84% 83,22%
82,05% 81,59%
82%
76%
74%
72%
Septembre Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mai
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons réussi à impliquer la continuation des différentes améliorations
relatives aux problèmes détectées, Afin de maintenir les objectifs de troisième et quatrième
pilier de la démarche TPM. Au premier lieu Nous avons commencé la démarche AMDEC-
moyen par la constitution du groupe de travail et la décomposition de la machine critique (SL-
150 MC) en sous-ensubles. Puis, nous avons identifié pour chaque composent des sous-
ensembles ses défaillances, leurs causes et leurs effets. Par la suite, nous avons attribué à chaque
défaillance une valeur de criticité calculée à partir du produit des trois indices : gravité,
fréquence et détection. Le calcul de la criticité nous a permis ainsi de faire une hiérarchisation
des modes de défaillances. De plus nous avons pu ainsi proposer des actions d’amélioration
correctives et préventives pour diminuer leur criticité dans le but d’organiser la maintenance
des équipements les plus vulnérables pour la production et aboutir à la fin à l’élaboration des
gammes et des plannings de maintenance préventive. Au deuxième lieu nous avons concentrer
sur l’amélioration de connaissance et savoir faire par l’identification des compétences
demandées dans les deux service production et maintenance par la suite nous avons fait un
inventaire des besoins en formation qui nous a permet d’élaborer les formations manquantes
pour les deux services par le bais de PDCA et finalement nous avons visualiser les gains des
améliorations.
Conclusion générale et perspective
Le secteur de l'aéronautique et de l'espace est marqué par une âpre concurrence qui ne cesse de
s'intensifier. Pour faire face à cette concurrence, l'implémentation d'une approche
d'amélioration continue dans les industries est une obligation afin de maintenir la compétitivité.
C'est dans cette perspective que notre projet de fin d'études vise à optimiser le TRS du centre
d'usinage 1. Afin de parvenir à notre objectif :
Tout d'abord, nous avons effectué un diagnostic minutieux de l'état actuel des postes par le suivi
du Taux de rendement synthétique TRS et par l'analyse des arrêts de poste à travers une réunion
de réflexion et l'application du diagramme de cause à effet Ishikawa et Pareto. Nous avons
déterminé que les principales causes de la dégradation du TRS sont la hausse du temps de
changement de série et la durée des interruptions, pour cela, nous avons employé l'outil des cinq
pourquoi pour identifier la cause fondamentale des pertes et nous avons identifié les stations les
plus problématiques.
En deuxième lieu, nous avons réussi à mettre en œuvre les différentes améliorations relatives
aux problèmes détectés. Nous avons pu optimiser les temps de changement de série de 17.59%
ce qui équivaut à 75.11 minutes et par voie de conséquence l'amélioration du TRS par le
déploiement du chantier SMED. Par la suite nous avons mis le point sur le deuxième pilier de
TPM "la maintenance autonome", de ce fait les opérateurs du centre d'usinage 1 peuvent
facilement se familiariser avec les concepts de maintenance à l'aide des check-lists et des
normes d'inspection, de lubrification et de nettoyage. Afin de faire participer et former tous les
opérateurs et par conséquent nous avons réussi à améliorer le TRS global de l'atelier malgré le
fait que le TRS de trois postes critiques restent en dessous de l'objectif pour cela nous passerons
au chapitre suivant qui a pour vocation de faire évoluer le service de maintenance au niveau de
la maintenance préventive.
Enfin nous avons réussi à mettre en œuvre la poursuite des différentes améliorations liées aux
problèmes détectés, on a entamé la démarche AMDEC par la constitution du groupe de travail
et la fragmentation de la machine critique (SL-150 MC) en sous-systèmes. Ensuite, nous avons
recensé pour chaque composant des sous-ensembles ses défectuosités, leurs causes et leurs
impacts. Puis, nous avons assigné à chaque défaillance une valeur de criticité résultant du
produit des trois indices : gravité, fréquence et détection. Le calcul de la criticité nous a ensuite
permis de hiérarchiser les modes de défaillance. De plus, nous avons été en mesure de suggérer
des actions correctives et préventives pour réduire leur criticité afin d'organiser la maintenance
des équipements les plus vulnérables pour la production et de conduire à l'élaboration de
gammes et de plannings de maintenance préventive. Dans un second temps, nous nous sommes
concentrés sur l'amélioration des savoirs et savoir-faire en identifiant les compétences requises
dans les deux départements de production et de maintenance, puis nous avons fait un inventaire
des besoins en formation qui nous a permis de développer les formations manquantes pour les
deux départements à travers le PDCA et enfin nous avons visualisé les gains des améliorations.
Comme perspectives, nous recommandons de poursuivre les 2 autres piliers de la démarche
TPM et de dupliquer cette démarche sur les autres machines afin d'améliorer la disponibilité
des équipements et de consolider le savoir-faire des opérateurs.
Annexe1
Suivie des pannes machines
Mois Septembre (2020) Octobre (2020) Novembre (2020) Décembre (2020) Janvier (2021) Février (2021) ∑ Durée de ∑ Nbr
Durée de Durée de Durée de Durée de Nbr Durée de Durée de Nbr pannes (min) / Pannes/6
Nbr de Nbr de Nbr de Nbr
pannes pannes pannes pannes de pannes pannes de 6 Mois Mois
panne panne panne panne
Postes (min) (min) (min) (min) panne (min) (min) panne
Poste 01 1550 4 1480 3 1280 2 1420 2 1320 2 1340 2 8390 15
Poste 02 1300 3 1250 2 1100 2 1290 2 1190 2 1100 2 7230 13
Poste 03 0 0 360 1 0 0 0 0 0 0 60 1 420 2
Poste 04 240 1 180 1 60 1 0 0 0 0 0 0 480 3
Poste 05 240 1 0 0 240 1 220 1 450 2 240 1 1390 6
Poste 06 60 1 0 0 360 1 0 0 240 1 120 1 780 4
Poste 07 120 1 0 0 0 0 0 0 0 0 240 1 360 2
Poste 08 0 0 240 1 240 1 0 0 120 1 0 0 600 3
Poste 09 180 1 0 0 0 0 240 1 60 1 300 1 780 4
Poste 10 1220 2 1100 2 1260 2 1100 2 1270 2 1150 2 7100 12
Total / mois : 4910 14 4610 10 4540 10 4270 8 4650 11 4550 11 27530 64
Annexe 2
Suivie des temps de non-qualité
Temps Sept-20
Qte.Non-
Les
de Les Postes Temps de non qualité
P.O. N° JOB N° PART N° Qte.Fabriqué Qte.Conformes Conformes non-
Postes Poste 01 365
(rebut) qualité
(min)
Poste 02 120
Poste
61755 859430 GA71168-6 100 88 12
10
240 Poste 03 190
Poste
61757 859083 A88190-1 100 91 9
08
155 Poste 04 150
Poste
61768 859222 SA000SC0550 96 90 6
01
145 Poste 05 210
NC3651448010 Poste
61771 859257
MOD058467
94 88 6
03
190 Poste 06 195
Poste
61772 859529 GA71168-6 100 92 8
09
190 Poste 07 220
Poste
61790 859159 NCDOC00054411INDD 120 95 25
01
220 Poste 08 155
Poste
61799 859450 340-027-402-6 1200 1190 10
06
195 Poste 09 190
Poste
61809 859203 C74220 100 88 12
07
220 Poste 10 240
Poste
61822 859431 340-206-501-0 1000 993 7
02
120 Totale : 2035
Poste
61839 858683 307-046-304-0 131 125 6 150
04
NC3651448010 Poste
61853 859259 120 113 7 210
MOD058467 05
Sept-20
Temps de changement de série
Les postes Les références
(min)
SA000SC0550 120,25
340-206-501-0 100,00
NCDOC00054411INDD 370,36
Poste 01
NC3651448010 MOD058467 360,44
A88179 260,28
340-206-501-0 140,45
340-027-401-6 130,30
SA000SC0567 150,00
Poste 02 NC3651448010 MOD058467 365,00
340-206-501-0 100,18
A88169 280,52
NC3651448010 MOD058467 370,00
A88179 240,00
Poste 03 340-027-401-6 130,55
335-070-301-6 100,28
340-086-302-0 140,00
A88179 260,47
307-046-304-0 150,00
Poste 04 NC3651448010 MOD058467 370,37
340-027-401-6 160,00
335-040-501-0 120,00
SF035PE1313 150,30
340-086-003-0 150,58
SF035PE1252 150,00
Poste 05
340-027-401-6 120,39
NC3651448010 MOD058467 380,00
NCDOC00054411INDD 170,48
A88175-1 220,00
A88168 250,37
Poste 06
340-027-402-6 140,00
A87766-5 120,49
A87882-1 140,00
A88163-3 250,00
A88193 140,59
A88166 160,00
307-046-304-0 120,10
Poste 07
A88175-1 230,41
A88190-1 240,00
A88193 120,37
A88190-1 220,30
SA000SC0544 120,00
A88191 160,16
Poste 08 C73877 270,00
A88190-1 220,44
A87882-1 130,00
A88191-1 110,08
A88168 255,00
C73877 270,15
C73878 190,00
Poste 09
A88190-1 220,37
A88190-1 240,44
A88193 130,00
GA71168-6 390,48
C74220 220,00
GA71168-6 400,17
Poste 10
C74219 250,00
GA71168-6 410,55
A88163-3 245,00
Annexe 4
Suivie du Taux de rendement synthétique
Temps de changement
1351,78 1026,00 980,83 1060,84 1121,75 1120,86 1010,47 1230,98 1305,96 1916,20
de série
Manque de matière
0 0 30 15 0 30 0 15 0 20
première
Carence des machines : 188 193 210 175 200 215 175 193 185 200
Pertes dû au
100 98 110 95 100 120 95 98 110 100
démarrage
Micro arrêts 88 95 100 80 100 95 80 95 75 100
Temps de non qualité : 365 120 190 150 210 195 220 155 190 240
Temps requis (R) 10285 10290 10270 10270 10275 10310 10315 10300 10280 10270
Temps brut (B) 7383,22 7964 9259,17 8954,16 8913,25 9099,14 9184,53 9054,02 8794,04 7113,8
Taux de disponibilité 71,79% 77,40% 90,16% 87,19% 86,75% 88,26% 89,04% 87,90% 85,55% 69,27%
Temps net (N) 7195,22 7771 9049,17 8779,16 8713,25 8884,14 9009,53 8861,02 8609,04 6913,8
Taux de performance 97,45% 97,58% 97,73% 98,05% 97,76% 97,64% 98,09% 97,87% 97,90% 97,19%
Temps utile (U) 6830,22 7651 8859,17 8629,16 8503,25 8689,14 8789,53 8706,02 8419,04 6673,8
Taux de qualité 94,93% 98,46% 97,90% 98,29% 97,59% 97,81% 97,56% 98,25% 97,79% 96,53%
TRS 66,41% 74,35% 86,26% 84,02% 82,76% 84,28% 85,21% 84,52% 81,90% 64,98%
Temps d’ouverture 10560 10560 10560 10560 10560 10560 10560 10560 10560 10560
Arrêts programmés : 290 290 290 250 260 250 270 280 290 245
Maintenance
180 180 180 140 150 140 160 170 180 135
préventive
Réunion 110 110 110 110 110 110 110 110 110 110
Arrêts non
2695,48 2250,00 1470,38 1330,00 1260,00 1208,17 1000,00 1205,29 1295,00 3080,52
programmés :
Pannes 1480 1250 360 180 0 0 0 240 0 1100
Temps de changement
1200,48 1000,00 1100,38 1150,00 1250,00 1200,17 1000,00 960,29 1280,00 1980,52
de fabrication
Manque de matière
15 0 10 0 10 8 0 5 15 0
première
Carence des machines : 175 188 195 210 175 165 190 198 200 191
Pertes dû au
95 98 100 110 90 85 95 100 115 95
démarrage
Micro arrêts 80 90 95 100 85 80 95 98 85 96
Temps de non qualité: 150 200 310 0 200 180 200 210 230 245
Temps requis (R) 10270 10270 10270 10310 10300 10310 10290 10280 10270 10315
Temps brut (B) 7574,52 8020 8799,62 8980 9040 9101,83 9290 9074,71 8975 7234,48
Taux de disponibilité 73,75% 78,09% 85,68% 87,10% 87,77% 88,28% 90,28% 88,28% 87,39% 70,14%
Temps net (N) 7399,52 7832 8604,62 8770 8865 8936,83 9100 8876,71 8775 7043,48
Taux de performance 97,69% 97,66% 97,78% 97,66% 98,06% 98,19% 97,95% 97,82% 97,77% 97,36%
Temps utile (U) 7249,52 7632 8294,62 8770 8665 8756,83 8900 8666,71 8545 6798,48
Taux de qualité 97,97% 97,45% 96,40% 100,00% 97,74% 97,99% 97,80% 97,63% 97,38% 96,52%
TRS 70,59% 74,31% 80,77% 85,06% 84,13% 84,94% 86,49% 84,31% 83,20% 65,91%
Temps d’ouverture 10080 10080 10080 10080 10080 10080 10080 10080 10080 10080
Arrêts programmés : 275 285 285 285 270 285 275 245 240 225
Maintenance
170 180 180 180 165 180 170 140 135 120
préventive
Réunion 105 105 105 105 105 105 105 105 105 105
Arrêts non
2340,20 2080,44 1020,37 1060,00 1450,10 1560,00 1008,22 1240,07 1105,00 3318,00
programmés :
Pannes 1280 1100 0 60 240 360 0 240 0 1260
Temps de changement
1050,20 980,44 1000,37 1000,00 1200,10 1200,00 1000,22 1000,07 1100,00 2050,00
de fabrication
Manque de matière
10 0 20 0 10 0 8 0 5 8
première
Carence des machines : 185 185 195 195 195 185 190 175 180 189
Pertes dû au
100 90 95 95 110 100 95 80 98 95
démarrage
Micro arrêts 85 95 100 100 85 85 95 95 82 94
Temps de non qualité : 390 240 325 272 0 82 100 130 425 300
Temps requis (R) 9805 9795 9795 9795 9810 9795 9805 9835 9840 9855
Temps brut (B) 7464,8 7714,56 8774,63 8735 8359,9 8235 8796,78 8594,93 8735 6537
Taux de disponibilité 76,13% 78,76% 89,58% 89,18% 85,22% 84,07% 89,72% 87,39% 88,77% 66,33%
Temps net (N) 7279,8 7529,56 8579,63 8540 8164,9 8050 8606,78 8419,93 8555 6348
Taux de performance 97,52% 97,60% 97,78% 97,77% 97,67% 97,75% 97,84% 97,96% 97,94% 97,11%
Temps utile (U) 6889,8 7289,56 8254,63 8268 8164,9 7968 8506,78 8289,93 8130 6048
Taux de qualité 94,64% 96,81% 96,21% 96,81% 100,00% 98,98% 98,84% 98,46% 95,03% 95,27%
TRS 70,27% 74,42% 84,27% 84,41% 83,23% 81,35% 86,76% 84,29% 82,62% 61,37%
Temps d’ouverture 11040 11040 11040 11040 11040 11040 11040 11040 11040 11040
Arrêts programmés : 265 295 270 275 260 255 245 235 295 285
Maintenance
150 180 155 160 145 140 130 120 180 170
préventive
Réunion 115 115 115 115 115 115 115 115 115 115
Arrêts non
2 430,00 2 240,50 1 210,28 1 060,00 1 300,17 1 200,00 1 345,46 1 120,00 1 505,34 2 670,00
programmés :
Pannes 1420 1290 0 0 220 0 0 0 240 1100
Temps de changement
1000,00 950,50 1180,28 1050,00 1080,17 1200,00 1300,46 1120,00 1250,34 1550,00
de fabrication
Manque de matière
10 0 30 10 0 0 45 0 15 20
première
Carence des machines : 190 195 195 180 190 175 145 170 183 203
Pertes dû au
100 95 100 95 100 85 80 90 98 108
démarrage
Temps requis (R) 10775 10745 10770 10765 10780 10785 10795 10805 10745 10755
Temps brut (B) 8345 8504,5 9559,72 9705 9479,83 9585 9449,54 9685 9239,66 8085
Taux de disponibilité 77,45% 79,15% 88,76% 90,15% 87,94% 88,87% 87,54% 89,63% 85,99% 75,17%
Temps net (N) 8155 8309,5 9364,72 9525 9289,83 9410 9304,54 9515 9056,66 7882
Taux de performance 97,72% 97,71% 97,96% 98,15% 98,00% 98,17% 98,47% 98,24% 98,02% 97,49%
Temps utile (U) 7830 8009,5 9364,72 9525 9144,83 9310 9144,54 9303 9056,66 7700
Taux de qualité 96,01% 96,39% 100,00% 100,00% 98,44% 98,94% 98,28% 97,77% 100,00% 97,69%
TRS 72,67% 74,54% 86,95% 88,48% 84,83% 86,32% 84,71% 86,10% 84,29% 71,59%
Réunion 105 105 105 105 105 105 105 105 105 105
Arrêts non
2770,53 2460,48 1115,00 1000,47 1530,00 1350,38 1220,00 1248,20 1665,00 3380,14
programmés :
Pannes 1320 1190 0 0 450 240 0 120 60 1270
Temps de changement
1450,53 1250,48 1100,00 1000,47 1080,00 1100,38 1220,00 1120,20 1600,00 2100,14
de fabrication
Manque de matière
0 20 15 0 0 10 0 8 5 10
première
Carence des machines : 200 195 198 174 196 175 180 210 205 210
Pertes dû au
100 100 102 90 100 90 85 100 105 100
démarrage
Micro arrêts 100 95 96 84 96 85 95 110 100 110
Temps de non qualité : 120 255 120 160 223 200 126 0 180 200
Temps requis (R) 9815 9820 9835 9795 9815 9850 9805 9825 9815 9795
Temps brut (B) 7044,47 7359,52 8720 8794,53 8285 8499,62 8585 8576,8 8150 6414,86
Taux de disponibilité 71,77% 74,94% 88,66% 89,79% 84,41% 86,29% 87,56% 87,30% 83,04% 65,49%
Temps net (N) 6844,47 7164,52 8522 8620,53 8089 8324,62 8405 8366,8 7945 6204,86
Taux de performance 97,16% 97,35% 97,73% 98,02% 97,63% 97,94% 97,90% 97,55% 97,48% 96,73%
Temps utile (U) 6724,47 6909,52 8402 8460,53 7866 8124,62 8279 8366,8 7765 6004,86
Taux de qualité 98,25% 96,44% 98,59% 98,14% 97,24% 97,60% 98,50% 100,00% 97,73% 96,78%
TRS 68,51% 70,36% 85,43% 86,38% 80,14% 82,48% 84,44% 85,16% 79,11% 61,31%
Temps d’ouverture 10080 10080 10080 10080 10080 10080 10080 10080 10080 10080
Arrêts programmés : 285 265 285 255 270 285 225 290 255 235
Maintenance
180 160 180 150 165 180 120 185 150 130
préventive
Réunion 105 105 105 105 105 105 105 105 105 105
Arrêts non
2705,12 2000,54 1280,00 1240,38 1188,07 1120,00 1230,08 1290,18 1295,00 3015,55
programmés :
Pannes 1340 1100 60 0 240 120 240 0 300 1150
Temps de changement
1350,12 900,54 1200,00 1240,38 940,07 1000,00 980,08 1280,18 995,00 1850,55
de fabrication
Manque de matière
15 0 20 0 8 0 10 10 0 15
première
Carence des machines : 188 197 190 170 195 175 178 198 185 185
Pertes dû au
98 102 96 85 105 95 92 96 85 92
démarrage
Micro arrêts 90 95 94 85 90 80 86 102 100 93
Temps de non qualité : 225 234 195 200 165 125 126 250 120 128
Temps requis (R) 9795 9815 9795 9825 9810 9795 9855 9790 9825 9845
Temps brut (B) 7089,88 7814,46 8515 8584,62 8621,93 8675 8624,92 8499,82 8530 6829,45
Taux de disponibilité 72,38% 79,62% 86,93% 87,38% 87,89% 88,57% 87,52% 86,82% 86,82% 69,37%
Temps net (N) 6901,88 7617,46 8325 8414,62 8426,93 8500 8446,92 8301,82 8345 6644,45
Taux de performance 97,35% 97,48% 97,77% 98,02% 97,74% 97,98% 97,94% 97,67% 97,83% 97,29%
Temps utile (U) 6676,88 7383,46 8130 8214,62 8261,93 8375 8320,92 8051,82 8225 6516,45
Taux de qualité 96,74% 96,93% 97,66% 97,62% 98,04% 98,53% 98,51% 96,99% 98,56% 98,07%
TRS 68,17% 75,23% 83,00% 83,61% 84,22% 85,50% 84,43% 82,25% 83,72% 66,19%
Temps requis (R) 10775 10775 10770 10755 10775 10775 10775 10775 10775 10765
Temps brut (B) 8365 8514,5 9579,72 9395 9494,83 9575 9144,54 9655 9254,66 8205
Taux de disponibilité 77,63% 79,02% 88,95% 87,35% 88,12% 88,86% 84,87% 89,61% 85,89% 76,22%
Temps net (N) 8175 8314,5 9384,72 9215 9284,83 9395 8989,54 9490 9074,66 7990
Taux de performance 97,73% 97,65% 97,96% 98,08% 97,79% 98,12% 98,30% 98,29% 98,06% 97,38%
Temps utile (U) 7850 8014,5 9384,72 9215 9139,83 9295 8829,54 9278 9074,66 7808
Taux de qualité 96,02% 96,39% 100,00% 100,00% 98,44% 98,94% 98,22% 97,77% 100,00% 97,72%
TRS 72,85% 74,38% 87,14% 85,68% 84,82% 86,26% 81,94% 86,11% 84,22% 72,53%
Chronométrage
Les références Temps de changement de série (min) Min Max Moyenne
GA71168-6 406,83 425,56 434,39 424,56 432,58 426,96 422,02 425,58 435,20 434,77 401,32 448,88 426,84
C73877 270,58 277,27 275,46 280,12 288,47 275,23 270,16 272,00 278,42 285,08 270,16 288,47 277,28
C74220 220,36 225,47 230,00 225,30 235,40 238,32 240,40 245,47 235,52 225,20 220,36 245,47 232,14
C74219 250,40 255,56 265,35 260,18 258,37 268,23 265,48 260,10 258,06 256,00 250,40 268,23 259,77
A88190-1 240,54 245,00 255,10 258,18 242,42 256,30 248,09 250,00 267,52 266,00 240,54 267,52 252,92
C73878 190,20 200,00 215,35 195,32 210,40 208,00 198,55 212,22 210,14 215,00 190,20 215,35 205,52
A88163-3 250,18 245,25 255,37 265,30 244,04 260,15 254,00 250,40 250,30 260,28 244,04 265,30 253,53
A88168 255,32 265,26 250,29 248,48 260,00 250,17 255,34 264,40 258,55 262,09 248,48 265,26 256,99
A88169 280,10 275,54 285,00 278,44 290,00 288,37 285,00 295,00 290,00 286,19 275,54 295,00 285,36
A88175-1 230,00 245,20 242,45 235,30 248,00 233,10 244,08 235,48 237,00 240,55 230,00 248,00 239,12
A88179 260,38 255,46 258,48 262,00 260,14 268,00 270,18 266,00 278,28 264,00 255,46 278,28 264,29
Annexe 6
SMED-Phase 2
Identification et chronométrage des opération L'état actuel
N° Opération élémentaire Moyenne (min) Interne Externe Muda
11 Déplacement vers le magasin externe des outils de coupe pour leurs stockage 3,67 *
12 Récupération des outils de coupe nécessaires du magasin externe 6,62 *
13 Vérifier si l'outil est affuté 1,12 *
14 Retour vers le banc de jaugeage 1,50 *
15 Jaugeage (prise des dimensions) de tous les outils de coupe 35,10 *
16 Retour vers la machine 1,28 *
17 Montage des outils de coupe sur le corps d'outil 32,09 *
18 Pose de la palette 19,03 *
19 Pose du l'étau (outils de fixation des pièces bruts sur la palette) 6,06 *
3 14 Retour vers le banc de jaugeage 1,35 1,48 2,00 2,05 1,37 1,52 1,27 1,00 1,52 1,47 1,00 2,05 1,50
Jaugeage (prise des dimensions) de
4 15 33,08 35,10 35,28 34,00 35,40 36,07 35,58 35,42 35,48 35,55 33,08 36,07 35,10
tous les outils de coupe
5 16 Retour vers la machine 1,28 1,20 1,38 1,34 1,26 1,12 1,20 1,35 1,45 1,24 1,12 1,45 1,28
6 24 Vérification de pièce Brut 0,55 1,00 0,58 1,10 0,56 0,55 1,00 1,20 1,00 1,00 0,55 1,20 0,85
Vérifier le niveau et la concentration
7* 4 8,24 8,23 8,25 8,26 8,23 8,23 8,22 8,23 8,23 8,22 8,22 8,26 8,23
de lubrifiant
Déplacement pour le chargement de la
nouvelle palette (support de fixation
8 - 7,45 7,28 7,00 7,30 7,18 8,08 7,55 7,14 7,42 7,40 7,00 8,08 7,38
des bruts) sur la grue N°1 et retour
vers la machine
62,08
Démontage de la dernière pièce bonne
9 1 3,40 3,25 3,28 3,38 3,00 3,52 3,47 3,30 3,12 3,26 3,00 3,52 3,30
fabriquée de la série précédente
Démontage de la palette de la série
10 8 précédente, et chargement sur la grue 30,48 30,31 30,19 30,22 30,45 30,10 30,15 30,20 31,00 30,53 30,10 31,00 30,36
N°2
Déchargement des outils de coupes du
11 10 magasin machine sur le chariot de 13,27 14,00 14,06 13,30 14,00 13,32 14,09 13,42 13,10 13,00 13,00 14,09 13,56
transport à roulettes
12* 3 Nettoyage de l'intérieur de la machine 10,37 10,29 10,48 10,26 10,16 10,58 10,20 10,38 10,42 10,35 10,16 10,58 10,35
Opérations internes
21 26 2,18 1,55 2,30 1,45 2,12 2,00 1,34 1,50 1,42 1,40 1,34 2,30 1,73
et démarrage de l'usinage
Usinage et validation de la première 110,2 111,0 110,3 110,2 110,0 109,4 109,1 110,0 110,1 110,3 109,1 111,0
22* 27 5 0 6 0 0 5 5 0 8 0 5 0
110,09
pièce bonne après contrôle
Déplacement vers le magasin
maintenance pour le stockage de
23 - l'ancienne palette puis vers le magasin 6,35 6,22 6,34 6,42 6,00 6,18 6,45 6,42 6,34 6,29 6,00 6,45 6,30
d'outils pour le stockage des outils de
coupe
118,12
347,7 352,6 354,7 350,5 354,1 351,1 348,5 351,1 355,0 351,5 339,1 363,4
Total en minute : 3 7 4 6 5 9 1 3 8 0 9 4
351,73
Total en heure : 5,80 5,88 5,91 5,84 5,90 5,85 5,81 5,85 5,92 5,86 5,65 6,06 5,86
Annexe 10
Annexe (10) Résultat obtenu après SMED
Nouveau Durée
ordre
Opération élémentaire Les outils
(min)
1 Récupération des outils de coupe nécessaires du magasin externe Chariot de transport à roulettes 6,62
4 Jaugeage (prise des dimensions) de tous les outils de coupe Goupille, Clé Allen 35,10
62,08
Visseuse pneumatique, Clé Allen, Clé
9 Démontage de la dernière pièce bonne fabriquée de la série précédente 3,30
plate
Démontage de la palette de la série précédente, et chargement sur la grue Visseuse pneumatique, Clé Allen, Clé
10 30,36
N°2 plate
Déchargement des outils de coupes du magasin machine sur le chariot de Clé Allen, Chariot de transport à
11 13,56
transport à roulettes roulettes
13 Montage des outils de coupe sur le corps d'outil Clé allen 29,20
Visseuse pneumatique, Clé Allen, Clé
15 Pose du l'étau (outils de fixation des pièces bruts sur la palette) 4,25
plate
171,53
Opérations
externes
22* Usinage et validation de la première pièce bonne après contrôle Voir notes 110,09
Déplacement vers le magasin maintenance pour le stockage de l'ancienne
23 Grue de levage 6,30
palette puis vers le magasin d'outils pour le stockage des outils de coupe
118,12
Total en minute : 351,73
Total en heure : 5,86
Note :
Tirer le levier complétement vers le haut puis vers le bas doucement et suivre
Main gantée 1.22
la réaction du contrôleur au même temp
Vérifier la concentration du lubrifiant entre 6-8 % Main gantée, refractomètre étalonnée 2.18
Faire l'appoint si nécessaire avec l'huile (HOUGTHON4940) Main gantée, Eau, papier, poubelle 1.20
Total : 8.23
Nettoyage journaliers
Contrôler l’aspect générale et les dimensions de la pièces Tampon, pied à coulisse étalonnée 4.45
Total : 110.09
Annexe 12
AUDIT 5S
Cotation Désignation
1 Mauvaise
2 Passable
3 Bon
4 Très bon
Eliminer
Eléments Note Observations
Salissure 1 Présence de salissures autour des postes
Copeaux et bavure 1 Présence de déchets dans l’atelier
Huiles 2 Fuite excessive du liquide de coupe
Elimination de l’inutile 1 Manque de formation
Autres déchets 1 Poussières, gants inutiles
Ranger
Eléments Note Observations
Documents 2 Documents mal rangés dans les armoires
Emplacement inapproprié des outils de
Outils 1 fabrication
Les bacs 1 Bacs mal rangés et non identifiés
Moyens de sécurité 1 Manque des moyens de sécurité
Nettoyer
Eléments Note Observations
Matériels de nettoyage 2 Manque de matériels de nettoyage
Sac d’aspirateurs 1 Manque des sacs d’aspirateurs
Intervention de nettoyage 1 Manque d’efficacité /aléatoire
Standardiser
Eléments Note Observations
Maintenir
Eléments Note Observations
Etats des équipements 2 Détérioration des équipements
Suivi des 5S 2 Insuffisance des audits
Procédures de travail 1 Manque des procédures d’inspection et de
nettoyage.
Formation personnels 1 Manque de formation d’inspection et de
nettoyage
Boite de suggestion 1 Manque de boite de suggestion /Manque de
créativité
Annexe 13
Check-list d'inspection
3.3 Tirer le levier complétement vers le haut puis vers le bas Main ganté
doucement et suivre
la réaction du contrôleur au même temp
3.4 Remonter l’ensemble de flottation du réservoir Main gantée , Tour-
vis
14 Vérifier qu'il n'y a aucune fissure sur les tuyaux flexibles et les Visuel,Auditif,Kinesthé
tubes de graissage. sique
,Olfactif
Tâches anuelle
Visuel,Auditif,Kinesthé
15 Vérifier les cames du changeur d'outils sique
,Olfactif
Annexe 14
Annexe 15
Annexe 16