Document 9
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préventive des ressources humaines, en fonction des contraintes de l’environnement et des choix
stratégiques de l’entreprise. C'est aussi une obligation de négociation triennale permettant d'éviter
les. restructurations brutales La GPEC (en anglais : "strategic workforce planning») est composée par
l'ensemble des démarches et outils ayant pour objectif de décrire et d'analyser les divers avenirs
possibles de l'entreprise en vue d'éclairer, d'analyser et d'anticiper les décisions concernant les
ressources humaines 5.
La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences relève d’une démarche normative. Elle se
décline en trois étapes principales:
Deuxième étape : Définition d’un plan d’action et politiques d’ajustement : Quels sont les moyens
à mettre en œuvre pour prévenir, ou à défaut réduire les écarts identifiés entre besoins et
ressources ? Sur quelles variables, internes et/ou externes, est-il possible d’agir ? Cette deuxième
étape du processus GPEC conduit à la rédaction d’un plan d’action dans le domaine de l’emploi et de
la gestion des compétences. Ce plan d’action organise le niveau collectif de la gestion des ressources
humaines (évaluation, formation :en vue de promotions de reconversions ou bien d’ accroissement
de la polyvalence, recrutement : effectifs, statut, CDI ,CDD , mobilité : ce qui suppose d’organiser en
interne les canaux de promotions de communiquer et impliquer les collaborateurs, etc.) et le niveau
individuel (bilan de compétences, congés individuel de formation, validation des acquis de
l’expérience (VAE), etc.)
CONCLUSION:
Comment conclure ce thème sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences sans tenter
d’éclairer l’avenir de celle-ci ? La question d’actualité celle de la diffusion de la gestion des
compétences. l’idée selon laquelle la diffusion du modèle de la compétence est une œuvre de
longue haleine et que son avenir n’est en rien assuré, voire « il est 16 d’ailleurs parfaitement
possible qu’il soit étouffé dans l’œuf. Il est et sera ce que les sujets et les acteurs en feront. » Sa mise
en application implique des « prises de risques ». Mais il faut savoir ce que l’on veut : si ce modèle
est bel et bien une condition de valorisation des salariés et le développement et la mobilisation des
compétences constituent bel et bien de réels moyens de faire la différence au sein de la
compétitivité économique, alors il devient urgent de s’en parer de cette modalité de gestion et de la
traduire en actes.