1 2 RDP TomeB Explication Choix
1 2 RDP TomeB Explication Choix
1 2 RDP TomeB Explication Choix
1.2
RAPPORT DE PRÉSENTATION
TOME B
EXPLICATION DES CHOIX
Le Président,
Pour le Président, le 1er vice-Président,
Pierre PRIBETICH
1
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
L’EXPLICATION DES CHOIX
2
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 1
LES OBJECTIFS DU PROJET D’AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLES 4
FICHE EXPLICATIVE 2
DES SCÉNARIOS DÉMOGRAPHIQUES AUX OBJECTIFS DE PRODUCTION DE LOGEMENTS 10
FICHE EXPLICATIVE 3
LES CAPACITÉS DE DENSIFICATION ET DE MUTATION DES ESPACES URBAINS EXISTANTS 13
FICHE EXPLICATIVE 4
LA TERRITORIALISATION DE L’HABITAT ET LES SITES DE PROJET 16
FICHE EXPLICATIVE 5
LES SITES DE PROJET ÉCONOMIQUES ET MÉTROPOLITAINS 28
FICHE EXPLICATIVE 6
L’ARMATURE DU VOLET RÉGLEMENTAIRE ET PROGRAMMATIQUE 30
FICHE EXPLICATIVE 7
LE ZONAGE 32
FICHE EXPLICATIVE 8
LES ZONES À URBANISER ET LA CONSOMMATION D’ESPACE 34
FICHE EXPLICATIVE 9
LES ZONES AGRICOLES ET NATURELLES 40
FICHE EXPLICATIVE 10
LES FONCTIONS URBAINES 43
FICHE EXPLICATIVE 11
LA MIXITÉ DE L’HABITAT 47
FICHE EXPLICATIVE 12
LE STATIONNEMENT 50
FICHE EXPLICATIVE 13
LES ESPACES VERTS 52
FICHE EXPLICATIVE 14
LES IMPLANTATIONS 58
FICHE EXPLICATIVE 15
LES HAUTEURS 60
FICHE EXPLICATIVE 16
LA QUALITÉ URBAINE ARCHITECTURALE, ENVIRONNEMENTALE ET PAYSAGÈRE 62
FICHE EXPLICATIVE 17
LES SITES DE PROJET ET LES OAP AMÉNAGEMENT 63
FICHE EXPLICATIVE 18
LE PATRIMOINE D’INTÉRÊT LOCAL 65
FICHE EXPLICATIVE 19
LES PRESCRIPTIONS GRAPHIQUES RELATIVES AUX PAYSAGES ET CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES 66
FICHE EXPLICATIVE 20
LES AUTRES PRESCRIPTIONS GRAPHIQUES DU RÈGLEMENT 67
FICHE EXPLICATIVE 21
LE POA HABITAT 68
FICHE EXPLICATIVE 22
LE POA DÉPLACEMENTS 69
ANNEXE
LES ETUDES «ENTRÉES DE VILLE» 71
3
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 1
• Etablir un nouvel équilibre entre l’homme, la ville Talant 11 346 2 278 13 624
et la nature : Inscrire le développement du territoire
dans une démarche environnementale ambitieuse,
Les objectifs retenus par le PADD s’apprécient ainsi
soucieuse de la gestion des ressources naturelles, de la
au regard de ces fils conducteurs mais également au
qualité du cadre de vie et de la santé de ses habitants.
travers :
• Construire la métropole des proximités et des
- des synthèses et enjeux établis dans le diagnostic
solidarités : Conforter la ville des courtes distances
territorial et environnemental (Rapport de présentation
et des circuits courts pour répondre aux défis
Tome A) reportés de manière synthétique dans les
environnementaux mais aussi pour mieux organiser
pages suivantes ;
le vivre ensemble à l’échelle de la Métropole, de ses
communes et de ses quartiers, dans un souci d’équité - des propos introductifs à chacune des 9 grandes
et de bien-être de la population au quotidien. Ce fil orientations du PADD mettant en perspective les
conducteur conduit à la définition d’une armature enjeux thématiques ;
urbaine permettant d’assurer les équilibres territoriaux,
- des travaux complémentaires réalisés concomitamment
support de certaines déclinaisons réglementaires et de
à l’élaboration du PADD, expliqués dans les fiches 2 à 5
l’élaboration de la territorialisation de l’habitat :
du présent document.
4
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
Le PADD s’organise autour de 3 axes et 9 orientations • Des points de vigilance et des enjeux :
thématiques déclinées en objectifs.
- Un mouvement en périphérie des lieux d’activités en
AXE 1 / METROPOLE ATTRACTIVE projet qui pose questions vis-à-vis des enjeux urbains
ORIENTATION 1 et environnementaux (déplacements, consommation
RELATIVE AU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE d’espace) et du devenir des zones d’activités moins
ET AU RAYONNEMENT MÉTROPOLITAIN attractives, notamment le long de l’entrée Sud.
A Activer les supports du rayonnement - Une présence commerciale très affirmée, au travers
métropolitain : accessibilité, grands équipements, de grands formats périphériques et d’un mitage des
valorisation du territoire moyennes surfaces dans les parcs d’activités les
plus anciens. Une sur-offre entrant en conflit avec
B Conforter les locomotives économiques et les
les nouveaux comportements des consommateurs,
filières d’excellence
pouvant déstabiliser les polarités commerciales
C Renforcer l’offre tertiaire et de services au sein existantes et nuire au maintien du commerce de
des espaces urbains proximité.
D Optimiser le foncier des zones d’activités - Des filières émergentes et innovantes à
accompagner dans leur développement.
E Satisfaire aux besoins des activités artisanales
- Des besoins en foncier adaptés pour les petites
F Faire évoluer l’urbanisme commercial
industries artisanales.
G Améliorer les conditions d’accueil des entreprises,
- Le maintien et le développement des activités «en
la fonctionnalité et la qualité des zones d’activités
ville», notamment le renforcement de l’offre tertiaire.
Ces objectifs visent à affirmer le rôle moteur et le
rayonnement de Dijon Métropole sur l’espace régional
et au-delà. Ils s’appuient sur les supports d’attractivité ORIENTATION 2
RELATIVE À LA DÉMOGRAPHIE,
et les leviers économiques du territoire et apportent
L’ATTRACTIVITÉ RÉSIDENTIELLE ET L’HABITAT
des réponses aux besoins identifiés en termes d’accueil
d’entreprises et de développement de l’emploi, A Produire et mobiliser plus de 15 000 logements
DIAGNOSTIC
D Diversifier la production de logements
1. LES DYNAMIQUES DE DÉVELOPPEMENT E Accompagner la qualité résidentielle et l’innovation
• Des supports de développement et d’attractivité Les objectifs de production de logements sont établis
identifiés, composés d’acquis à valoriser et de sur la base d’un scénario démographique «Effet
perpectives à concrétiser : Métropole» d’une croissance annuelle moyenne
minimum de +0,5% sur la période 2020/2030.
- Un bassin d’emploi conséquent (429 240 hab.) et
Ils impliquent la mise en oeuvre d’une politique
une polarisation de l’espace régional.
volontariste de production de logements, notamment
- Une localisation stratégique, au centre d’un triangle en direction des familles, des jeunes ménages et
Paris-Lyon-Stasbourg, à l’articulation de grands axes des actifs, pour limiter les mouvements vers les
d’échanges à l’échelle nationale et européenne. périphéries, fidéliser et attirer sur le territoire ces
populations. Les questions des typologies, des
- Un bon niveau des indicateurs économiques,
formes urbaines et du développement d’une offre en
sociaux et environnementaux comparé aux autres
logement abordable et adapté aux âges de la vie sont
agglomérations de taille similaire.
également au coeur d’une politique d’habitat attractive
- Des équipements et établissements de rang et satisfaisant les besoins diversifiés des ménages. Les
métropolitain (enseignement supérieur, santé, objectifs du PADD préfigurent la territorialisation des
culture, sports et loisirs). logements du Programme d’Orientations et d’Actions
- Le classement Unesco des Climats du vignoble de Habitat au travers de la recherche d’une cohérence
Bourgogne et la Cité Internationale de la Gastronomie avec l’armature urbaine et des déplacements et de la
et du Vin : des retombées attendues sur le tourisme lutte contre l’étalement urbain et les fragmentations
et la visibilité du territoire à l’international. sociales de l’espace. Ils répondent notamment aux
constats et enjeux identifiés dans le chapitre 1, partie
- De nouvelles synergies autour des filières 2 du diagnostic territorial et environnemental.
d’excellence, santé et alimentation notamment.
- Une offre foncière significative dédiée aux activités
avec des opérations récentes et en développement.
5
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
DIAGNOSTIC dans le cadre de la définition des besoins en foncier
2. LES DYNAMIQUES SOCIO-DÉMOGRAPHIQUES ET économique et des capacités de densification et de
RÉSIDENTIELLES mutation des espaces urbains existants s’agissant
de l’habitat. Les nouvelles extensions résidentielles
• Une dynamique démographique positive, permise par
sont ainsi limitées à une enveloppe d’environ 20 ha, la
un rythme soutenu et volontariste de production de
priorité étant donnée au renouvellement urbain.
logements, qui repose sur un solde naturel et un solde
migratoire positifs. Elle est en progression constante : Pour mémoire, le diagnostic territorial et
un taux de croissance annuel de 0,1% pour la période environnemental dressait le constat suivant :
2007-2012 ; 0,3% entre 2008 et 2013 et 0,55% entre DIAGNOSTIC
2010 et 2015. • Une consommation des espaces agricoles, naturels
et forestiers évaluée à 381 ha pour la période 2010-
• La poursuite d’un phénomène de migrations
2020, dont 155 ha pour les activités, 168 ha pour
résidentielles de jeunes ménages primo-accédants
les extensions résidentielles et 55 ha «autres»,
et, plus globalement, de familles d’actifs vers les
notamment liés aux travaux d’équipements et
territoires limitrophes qui s’explique notamment par
d’infrastructures (LiNO). Cette consommation d’espace,
une inadéquation des produits proposés sur le marché
importante en volume, connaît néanmoins un rythme
en termes de formes d’habitat (typologies) et de prix
inférieur à la période précédente. Ainsi, entre 2006 et
par rapport aux capacités financières.
2010 (4 ans), la consommation d’espace était de 190
• Les actions volontaristes sur le développement du ha, soit 47,5 ha/an, contre 38,1 ha/an entre 2010 et
logement à loyer modéré qui ont porté leurs fruits mais 2020.
un rééquilibrage territorial de l’offre reste à poursuivre,
Par ailleurs, l’objectif B vise à assurer une cohérence
avec une exigence particulière dans les communes
des localisations et des aménagements au regard des
déficitaires au titre de l’article 55 de la loi SRU, pour
enjeux environnementaux, agricoles, paysagers et
être en capacité d’atteindre le taux de 20% à fin 2025.
urbains, identifiés dans le diagnostic et relatifs à la
• Différentes actions / interventions ont permis préservation et à la mise en oeuvre de la trame verte et
d’apporter des réponses diversifiées aux publics ayant bleue, à la valorisation des paysages du territoire, ainsi
des besoins « spécifiques » (jeunes, séniors, ménages qu’aux enjeux issus du diagnostic agricole.
défavorisés, gens du voyage...) avec une diversification
des solutions et des expérimentations à poursuivre.
AXE 2 / TRANSITIONS URBAINES
• Une rénovation du parc de logements existants, privés
et publics, notamment pour accompagner la transition ORIENTATION 4
énergétique du territoire. RELATIVE À L‘ARMATURE URBAINE ET AUX PROJETS
URBAINS
• Une production de logements montrant des
constrastes importants selon les localisations avec : A Favoriser l’intensification urbaine autour des
transports en commun et des axes urbains
- une offre exclusivement en renouvellement urbain
sur Dijon et concentrée majoritairement «en diffus» B Renforcer les centralités au travers d’un urbanisme
par des programmes collectifs dans les tissus de adapté à leurs caractéristiques
faubourgs alors que plusieurs opérations publiques C Amorcer une recomposition urbaine sur le long
de type «écoquartiers» sont à finaliser.
terme autour des portes urbaines et des axes
- des formes urbaines qui évoluent dans les autres stratégiques
communes avec une plus grande recherche de D Adapter l’existant / s’adapter à l’existant pour
compacité au travers de formats intermédiaires
concilier densité, qualité urbaine et environnementale
et individuels denses mais une production
essentiellement en extension urbaine au travers de Ces objectifs visent à orienter la stratégie de
grandes opérations. renouvellement urbain de la Métropole en cohérence
avec l’armature urbaine et des déplacements et la
ORIENTATION 3 proximité aux services et équipements (centralités).
RELATIVE À LA CONSOMMATION D’ESPACE Ils s’appuient sur la finalisation des grandes opérations
en cours, la mise en oeuvre de nouveaux sites de
A Limiter les extensions urbaines aux besoins
projet, l’adaptation des constructions existantes et la
identifiés et à la finalisation des opérations en cours
mutation de certains secteurs d’activités. L’évolutivité
B Assurer la cohérence des extensions urbaines de la ville doit permettre de réduire les coupures et
au regard des enjeux environnementaux, agricoles, fragmentations de l’espace et valoriser l’identité des
paysagers et urbains quartiers dans leur diversité. Elle est ainsi l’occasion
d’améliorer le fonctionnement et les paysages urbains
Un objectif de modération de la consommation
et d’engager le territoire vers sa transition énergétique
d’espace et de lutte contre l’étalement urbain de l’ordre
et écologique. Ces objectifs répondent à la fois :
de 30% par rapport à la période 2010-2020 (soit -100
ha environ) est établi, sur la base des travaux menés - aux constats et enjeux identifiés dans le chapitre 2,
partie 4 du diagnostic territorial et environnemental ;
6
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
- mais également aux enjeux d’articulation entre depuis les années 2000 (mise en services du tramway,
urbanisme et mobilités, identifiés au sein du chapitre aménagements pour les modes doux, LiNO,...) avec
3, partie 5, relative aux déplacements ; une bonne desserte du territoire par les transports
- ainsi qu’aux enjeux liés à l’intégration des collectifs.
démarches environnementales et énergétiques dans
• Des répartitions modales (53% pour la voiture
l’urbanisme, identifiés dans les sections relatives à
la nature en ville et à la transition énergétique du individuelle ; 13% pour les transports collectifs ; 33%
territoire. pour les modes actifs, dont 30% pour la marche et 3%
pour le vélo) à orienter vers d’autres usages que la
DIAGNOSTIC
voiture individuelle, avec des marges de progression
4. LES FRAGMENTS URBAINS s’agissant des transports collectifs et du vélo.
7
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
• Des consommations énergétiques et des émissions 4. LES FRAGMENTS URBAINS
de gaz à effet de serre (GES) à réduire pour répondre
• Des outils de protection et de valorisation du
aux objectifs de la COP21.
patrimoine qui évoluent (mise en place du site
• Une précarité énergétique principalement liée au parc patrimonial remarquable intercommunal -SPR- en lien
bâti ancien. avec le classement UNESCO) et un petit patrimoine
local diversifié à préserver.
• Un enjeu de réduction de la vulnérabilité face aux
risques naturels dans un contexte de changement • Une diversité des formes urbaines qui témoigne de la
climatique. richesse des espaces urbains
8
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
ORIENTATION 9
RELATIVE À LA TRAME VERTE ET BLEUE
DIAGNOSTIC
3. LE SOCLE PAYSAGER
9
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 2
Les enjeux : un double défi à relever au travers du L’estimation des besoins prospectifs au titre du seuil
choix d’un scénario démographique d’équilibre pour la période 2020-2030 repose sur les
hypothèses et principes suivants :
Deux défis sont à relever :
- Des besoins liés à la réduction de la taille moyenne
• Le défi de la « métropolisation ». La tendance
des ménages moins importants, dans la continuité des
actuelle au niveau national est celle d’un renforcement
tendances constatées depuis 1999.
de l’attractivité économique et résidentielle des
Métropoles. Dans ce jeu concurrentiel, Dijon démontre En 2007, l’Insee prévoyait une poursuite de la
une capacité à attirer davantage que les autres grands diminution de la taille des ménages pour atteindre
centres urbains de l’Est de la France, exception faite de 1,88 à l’horizon 2030. Ces projections se révèlent
Strasbourg. peu réalistes au regard des évolutions récentes et
notamment du ralentissement de la réduction de la
• Le défi de la « périurbanisation ». Le renforcement
taille moyenne des ménages constatée ces dernières
de l’attractivité métropolitaine bénéficie du point de
années. L’asymptotisation de la courbe de la taille
vue résidentiel et démographique davantage aux
des ménages devrait se faire plutôt autour d’une
territoires voisins périurbains, du fait d’un desserrement
taille des ménages de 2 personnes, d’autant plus que
résidentiel de profils de ménages familiaux à la
l’ambition de la Métropole est de fidéliser les familles
recherche de logements financièrement abordables.
sur le territoire, au travers d’une offre de logements
Méthodologie d’estimation des besoins en financièrement abordables et adaptés.
logement
- Un accroissement des besoins liés au renouvellement
La définition d’un objectif de production de logements du parc.
à l’échelle métropolitaine repose sur le croisement de
L’hypothèse retenue pour la période 2020-2030 est
plusieurs ambitions et paramètres :
celle d’une poursuite de la diminution des besoins
- Les ambitions socio-démographiques portées par en logement au titre du seuil d’équilibre. Le besoin
les élus de la Métropole. estimé au titre du seuil d’équilibre (pour maintenir
la population actuelle) peut être estimé à 800
- Les besoins en logement liés aux évolutions
logements par an sur la période 2020-2030.
sociétales (réduction de la taille moyenne des
ménages) et aux transformations du parc de Ce seuil d’équilibre est différencié selon les secteurs du
logements (démolitions, remise sur le marché de territoire, soit environ :
logements vacants, restructurations des typologies).
- 400 logements par an pour la commune de Dijon.
- Les potentialités immobilières et foncières
- 375 logements par an pour les communes de
mobilisables sur le territoire.
première couronne.
L’estimation des besoins en logement au titre du seuil
- 25 logements par an pour les communes de seconde
d’équilibre (« point mort » = nombre de logements
couronne en moyenne.
nouveaux à produire pour répondre aux besoins de la
population actuelle)
Le choix d’un scénario démographique
L’évolution observée depuis 1999 est celle d’une
Le choix d’un scénario démographique ambitieux et
diminution des besoins en logement au titre du seuil
réaliste implique de porter un double regard, rétrospectif
d’équilibre, liée principalement à un ralentissement de
et prospectif (projections démographiques).
la diminution de la taille des ménages.
Les projections démographiques réalisées par l’Insee
L’évolution du seuil d’équilibre : en 2007 à l’échelle de Dijon Métropole prévoyaient une
1990 > 1999 1999 > 2007 2008 > 2013 croissance :
- Forte jusqu’au début des années 2000.
1 300 1 021 930
logements/an logements/an - Ralentie entre 2000 et 2012 (effet du vieillissement
logements/an
et d’une diminution du solde naturel).
- Reprenant de la vigueur à partir de 2012.
10
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
Les projections démographiques de l’Insee de 2007 Dans ce scénario, les besoins en logements nouveaux
s’agissant du nombre d’habitants s’avèrent dépassées. seraient d’environ 1 200 logements par an (800
En effet, l’Insee prévoyait une population de 247 000 logements au titre du seuil d’équilibre et 400 logements
habitants en 2020. Or, ce volume est déjà largement pour la croissance de la population).
dépassé, la Métropole comptant 251 650 habitants en
A noter que le volume de nouveaux logements à
2015.
produire serait inférieur à l’objectif fixé dans le PLH
Projection INSEE 2007 (1 800 logements par an), du fait d’une diminution des
besoins au titre du seuil d’équilibre (objectif de maintien
d’une taille moyenne de 2 personnes par ménage).
12
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 3
L’analyse des capacités de densification et de mutation que privés. Les capacités en logement recensées
des espaces urbains existants a fait l’objet d’une prennent en compte les configurations parcellaires et
démarche collaborative avec les communes qui s’est les caractéristiques morphologiques du tissu urbain
déroulée du printemps 2017 à fin janvier 2018. Elle environnant.
a consisté en l’élaboration de «fiches communales» Ces espaces présentent un potentiel d’urbanisation
conçues comme un support de discussion avec les «sous réserve», car ils sont généralement constitués
communes pour identifier l’ensemble des terrains d’espaces verts, d’espaces de respiration, qui
susceptibles d’accueillir de nouveaux logements, en participent à la qualité paysagère et urbaine des
lien avec le scénario démographique retenu et vis-à- communes. Les échanges avec les communes ont à ce
vis de la définition des objectifs de modération de la titre permis de cibler des espaces libres dont la forte
consommation d’espace. qualité paysagère et végétale est à préserver.
Cet exercice a ainsi été l’occasion de réinterroger les - les parcelles d’activités insérées dans le
zones à urbaniser encore présentes dans les documents tissu résidentiel qui présentent un potentiel
d’urbanisme communaux en vigueur au regard des de mutation à moyen/long terme. Elles sont
capacités de renouvellement urbain. majoritairement composées d’activités artisanales
mais peuvent également concerner un potentiel
L’objectif de cette analyse étant, dans un premier
de restructuration d’unités commerciales, incluant
temps, d’alimenter la réflexion autour des grandes
une mixité activités/habitat et ponctuellement
orientations du Projet d’Aménagement et de
des équipements publics dont le foncier pourrait
Développement Durables, puis, de manière plus précise,
être optimisé. Le nombre de logements estimés
de contribuer à la territorialisation de la programmation
s’appuie généralement sur des formes urbaines plus
globale en logement du POA Habitat. Enfin, elle a
denses que la maison individuelle ou groupée : plots
permis de préfigurer les outils réglementaires à mettre
intermédiaires, collectifs, etc...
en place pour favoriser la réalisation des projets.
- Le bâti existant présentant un potentiel
Les fiches communales sont composées d’une
de réinvestissement par réhabilitation ou
cartographie et des tableaux correspondants qui
restructuration, principalement composé du bâti
recensent :
ancien des bourgs, garages, granges, hangars, y
- les opérations en cours en renouvellement compris par mutation du bâti agricole. Les capacités
urbain et les terrains d’ores et déjà identifiés par des estimées s’appuient sur la création de logements au
études préalables qui présentent une capacité réelle sein de l’enveloppe bâtie existante, parfois assortie
de mise en oeuvre ; d’unités en extension/nouvelle construction lorsque
les espaces libres sur la parcelle le permettent.
- les projets en cours en extension urbaine
- Le potentiel de densification des tissus
- les périmètres d’OAP dans les documents
pavillonnaires permettant de créer un logement
d’urbanisme en vigueur qui n’ont pas encore été mis
supplémentaire par recomposition parcellaire ou
en oeuvre, pour lesquels les capacités d’accueil ont
construction d’un deuxième logement à la parcelle.
été réanalysées.
- Le potentiel de restructuration des tissus urbains
Sur ce «potentiel connu», un travail a été mené
présents autour des grands axes (entrées de ville,
avec les communes, les opérateurs et les services
faubourgs, etc..) par recomposition du tissu d’activités
de la Métropole en charge du suivi des projets pour
ou évolution progressive des typologies d’habitat les
déterminer le volume de logements qui serait livré
moins denses, autant en démolition/reconstruction,
entre janvier 2017 et décembre 2019 afin d’estimer la
qu’en recomposition autour de l’existant (densification
part restante qui contribuera à la territorialisation des
à la parcelle). Est notamment identifié dans cette
logements pour la période 2020-2030 du PLUi-HD.
catégorie, le potentiel de mutation le long de l’axe
A ce «potentiel connu» se sont ajoutées des Dijon-Beaune à Chenôve et Marsannay-la-Côte pour
propositions de localisations supplémentaires lequel l’estimation en logement prend en compte le
identifiées par une analyse précise du tissu urbain et processus à long terme sur cet axe dépassant l’horizon
sur lesquelles a été évalué un nombre de logements 2030. Le nombre de logement correspondant n’est
potentiellement réalisables. Ce potentiel a été réparti donc pas une potentialité globale mais une estimation
au travers des catégories suivantes : plus resserrée sur la capacité de transformation de
- les terrains non bâtis, principalement composés cet axe entre 2020 et 2030.
des coeurs d’îlots, grands jardins et des espaces
libres résiduels, situés sur des terrains publics autant
13
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
L’ensemble des potentialités constitue ainsi démolition-reconstruction au sein de la trame des
un «champ des possibles» qui a fait l’objet d’une maisons de ville. Soit un potentiel «d’opportunité»
analyse par les communes afin de déterminer les difficilement localisable. Ce potentiel à prendre en
secteurs qui semblaient les plus pertinents à retenir compte a été évalué par extrapolation des projets de
pour le PLUi-HD, au regard du contexte urbain et des petits collectifs (< 30 logements) venant densifier le
faisabilités de mise en oeuvre des projets (complexité tissu urbain en dehors des périmètres opérationnels
parcellaire et rétention foncière à prévoir). et qui seront livrés sur la période 2017- fin 2019.
Un dernier item vient s’ajouter aux propositions Ces «fiches communales», partagées avec les
faites aux communes : les extensions urbaines communes et retravaillées à la suite des échanges
prévues dans les documents d’urbanisme des et observations, aboutissent à l’identification de
communes qui seraient à déclasser dans le cadre du 18 400 logements potentiels pour la période
PLUi-HD, à la fois au regard des capacités présentes 2020-2030 dont :
en renouvellement urbain et par croisement avec les
- 1 550 logements dans les extensions urbaines en
enjeux environnementaux et agricoles (potentiel
cours,
agronomique).
- 10 381 dans les opérations en cours et les sites
Une méthodologie sensiblement différente a été
d’ores et déjà identifiés au sein du tissu urbain,
mise en place pour la commune de Dijon en raison :
- un potentiel de densification et de mutation
- du volume conséquent de logements d’ores et déjà
supplémentaire théorique de 6 469 logements.
identifiés dans les opérations en cours et dans les
études de faisabilité déjà réalisées. A ces potentiels Par ailleurs, cet exercice collaboratif a été l’occasion
connus, sont venus s’ajouter les secteurs de mutation d’acter auprès des communes la suppression de
proposés sur les parcs tertiaires et technologiques zones à urbaniser existantes et de recueillir, parfois,
à l’entrée Nord de la ville, ainsi que l’identification des souhaits d’extensions nouvelles qui ont été par
de sites de projet supplémentaires par mobilisation la suite étudiés au regard des enjeux et objectifs de
envisageable de fonciers institutionnels publics ou la territorialisation des logements et de la qualité
parapublics ; environnementale, agricole et paysagère des sites.
Nombre de PC Nombre de PC 3
Population 2008 14 481 Parc de logements 2013 6 563 486 Population 2008 1 391 Parc de logements 2013 573 110
autorisés 2009-2015 autorisés 2009-2015
dont résidences Pourcentage de LLM dont résidences Pourcentage de LLM 4
Population 2013 13 982 6 121 43,05 Population 2013 1 427 548 3,67 26
principales en 2015 90 principales en 2015
17
Taille moyenne des Taille moyenne des 2
2,28 dont logements vacants 424 2,60 dont logements vacants 20
ménages 2013 ménages 2013
14 148 2
4
Seuils d’équilibre (annuel) Seuils d’équilibre (annuel) 4
6 2
1999 / 2007 2008 / 2013 Estimation 2017 / 2030 1999 / 2007 2008 / 2013 Estimation 2017/ 2030
30 60
113 67 environ 80 8 9 environ 6
Soit environ 1050 logements sur la période 306 15 Soit environ 80 logements sur la période
3
Démographie et parc de logements Démographie et parc de logements
7
Nombre de PC Nombre de PC
Population 2008 814 Parc de logements 2013 320 12 Population 2008 2 254 Parc de logements 2013 810 39
autorisés 2009-2015 autorisés 2009-2015
dont résidences Pourcentage de LLM dont résidences Pourcentage de LLM
Population 2013 847 302 1,62 Population 2013 2 146 788 9,37
principales en 2015 principales en 2015
4
Taille moyenne des Taille moyenne des
PEB ZONE C
ménages 2013
2,80 dont logements vacants 16
ménages 2013
2,72 dont logements vacants 21 200 222 10
1999 / 2007 2008 / 2013 Estimation 2017/ 2030 1999 / 2007 2008 / 2013 Estimation 2017 / 2030
B
PEB ZONE
-2 4 autour de 3 10 10 autour de 7
soit environ 40 logements sur la période 75 Soit environ 90 logements sur la période
6
Capacités connues et potentiel de densification 6 Capacités connues et potentiel de densification
18 8 2 2
Nombre de logements identifiés au sein du Projets en cours en extension 1 =
Nombre de logements identifiés au sein du + Projets en cours en extension
tissu urbain (2020/2030) + urbaine (2020 / 2030) = Total 2020 Total
/ 20302020 / 2030
Total 2020 Total
/ 20302020 / 2030 6
tissu urbain (2020/2030) urbaine (2020 / 2030)
14
0 0 0 0 1
1 0 200 200 200
88 5
+
+ 2
Potentiel supplémentaire 2
au sein du tissu urbain 32
Potentiel supplémentaire 4
6 au sein du tissu urbain
4 2
Terrains non bâtis,
20 Terrains non bâtis, 6 4
coeurs d’îlot, espaces
coeurs d’îlot, espaces
libres résiduels
libres résiduels
Parcelles d’activités 2
Parcelles d’activités 0
insérées dans le tissu 0 insérées dans le tissu
résidentiel / potentiel de
résidentiel / potentiel de
mutation
Terrains non bâtis, coeurs d’îlots, espaces libres résiduels mutation Terrains non bâtis, coeurs d’îlots, espaces libres résiduels (+28 en zone C du PEB)
20 6
35 Réinvestissement du bâti existant (mutation du bâti agricole, réhabilitation, restructuration) 4 Réinvestissement du bâti existant (mutation du bâti agricole, réhabilitation, restructuration)
Réinvestissement du 4 Programmation 2017 / 2020 229 (+26 en zone C du PEB)
35 Programmation 2017 / 2020 32 Réinvestissement du
bâti existant 19 Densification pavillonnaire (recomposition parcellaire, deuxième logement à la parcelle) et 2 Densification pavillonnaire (recomposition parcellaire, deuxième logement à la parcelle) (+2 en zone C du PEB)
bâti existant 24 en zone C Projet en cours en extension urbaine
Projet en cours en extension urbaine 200
0 (2020/2030)
(2020/2030)
Nombre de logements identifiés au sein Projet en cours en extension urbaine
Densification Nombre de logements identifiés au sein Projet en cours en extension urbaine (2017-2020) 2 0
19 0 Densification du tissu urbain (2020/2030)
pavillonnaire du tissu urbain (2020/2030) et
pavillonnaire 2 en zone C Potentiel supplémentaire au sein du
Potentiel supplémentaire au sein du Extensions urbaines à déclasser 12
74 tissu urbain (hors PEB) 229 Opérations sur la période 2017-2020
tissu urbain
Extensions souhaitées par la commune 12 TOTAL 2020 / 2030 (hors PEB) 212
Total 74 TOTAL 2020 / 2030 74 Total et 200 Nombre de logements sur la période 2020-2030 dans les opérations identifiées
26 en zone C TOTAL 2017 / 2030 (hors PEB) 441
TOTAL 2017 / 2030 106
32 Opérations sur la période 2017-2020 = Secteurs de réflexion globale (opération d’ensemble, OAP sectorielle, stratégie urbaine et foncière...)
=
Total mutation / densification du tissu Logements supplémentaires dans les extensions
Total mutation / densification du tissu Logements supplémentaires dans les extensions 171 Extensions souhaitées par la commune 20 Extensions souhaitées par la commune
urbain existant souhaitées par la commune
urbain existant souhaitées par la commune
12 hors PEB
20 Potentiel de restructuration de la zone d’activités du Fort à long terme.
74 171 et 26 dans zones du PEB
14
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
Tableau de synthèse des capacités de densification et de mutation des espaces urbains existants
TOTAL
OPÉRATIONS
PROGRAM- Terrains POTENTIEL
EN COURS TOTAL Potentiel
MATION non bâtis, Densification SUPPLÉ-
ET CONNUES OPERATIONS de mutation Réinvestis-
CONNUE EN cœurs Densification / mutation MENTAIRE TOTAL
COMMUNE AU SEIN EN COURS ET des tissus sement du
EXTENSION d'îlots, pavillonnaire autour des AU SEIN 2020-2030
DU TISSU IDENTIFIÉES d'activités et bâti existant
URBAINE espaces axes DU TISSU
URBAIN 2020-2030 résidentiels
2020-2030 résiduels URBAIN
2020-2030
2020-2030
BRESSEY-SUR-
5 5 5
TILLE
BRETENIERE 25 9 34 34
CHENÔVE 706 706 35 35 35 390 495 1201
CHEVIGNY-
353 353 175 60 20 255 608
SAINT-SAUVEUR
CORCELLES-
10 10 7 7 9 23 33
LES-MONTS
CRIMOLOIS 14 14 28 28
DAIX 60 10 70 33 8 13 54 124
DIJON 7 425 7 425 3 360 3 360 10 785
FÉNAY 63 80 143 52 2 49 103 246
FLAVIGNEROT 5 6 7 18 18
FONTAINE-LÈS-
437 437 87 80 10 28 250 455 892
DIJON
HAUTEVILLE-
20 4 4 29 57 57
LÈS-DIJON
LONGVIC 230 410 640 10 155 10 175 815
MAGNY-SUR-
20 29 19 68 68
TILLE
MARSANNAY-LA-
100 100 67 55 20 150 292 392
CÔTE
NEUILLY-LÈS-
52 40 92 22 3 25 117
DIJON
OUGES 41 22 11 74 74
PERRIGNY-LÈS-
315 315 40 12 0 16 68 383
DIJON
PLOMBIERES-
200 200 70 60 0 14 144 344
LÈS- DIJON
QUETIGNY 350 350 8 210 10 7 235 585
SAINT-
150 150 80 15 95 245
APOLLINAIRE
SENNECEY-LÈS-
350 350 21 30 19 2 72 422
DIJON
TALANT 120 120 88 65 50 27 230 350
TOTAL 1 550 10 381 11 931 868 876 193 382 790 6 469 18 400
ORIENTATION 2 ORIENTATION 4
A B A B C D
ORIENTATION 3
A B
15
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 4
Après la définition des grandes orientations du PADD, Les sites de projet proposés au sein des fiches
la démarche d’élaboration de PLUi-HD a consisté communales du POA Habitat sont ainsi :
à préfigurer l’armature du volet réglementaire et
- soit des opérations en cours ou engagées pour
programmatique et de définir des outils permettant à
lesquelles des logements seront livrés post-2020,
la Métropole d’atteindre ses objectifs.
- soit des propositions établies à partir des sites
S’agissant des développements urbains et de l’équilibre
identifiés dans les fiches communales de l’étude du
de l’habitat, il a été proposé :
potentiel de densification et de mutation des tissus
- d’une part, la réalisation du Programme d’Orientations urbains existants.
et d’Actions Habitat (POA). A la différence des
Cette sélection s’est déroulée en articulant 2 logiques :
Orientations d’Aménagement et de Programmation
(OAP) et du règlement, le POA Habitat n’est pas • Une logique «descendante», celle des grands
opposable aux autorisations d’urbanisme. Il s’agit équilibres métropolitains actés dans le cadre du Projet
d’un document programmatique, dans la lignée des d’Aménagement et de Développement Durables (PADD)
PLH, qui affirme les ambitions et actions à poursuivre. qui s’applique autant au territoire métropolitain dans
A noter que le code de l’urbanisme offre la possibilité son ensemble qu’à l’échelle des communes en fonction
pour les PLU intercommunaux comportant un volet de leurs caractéristiques.
habitat de décliner les orientations thématiques au
A savoir :
travers d’un POA Habitat (non opposable) ou d’une
OAP Habitat (opposable). - Produire au moins 15 000 logements, dont 1000
par mobilisation du parc existant (réhabilitation,
- d’autre part, de renforcer ce volet programmatique
diminution de la vacance, changement de destination,
au travers d’outils réglementaires permettant
surélévation, etc....).
d’encadrer la production de logements sur les
secteurs opérationnels pertinents et stratégiques, - Conforter le rôle de la ville centre avec environ 60%
à l’échelle métropolitaine autant qu’à l’échelle de l’offre nouvelle en logement.
communale. Cela a conduit à la délimitation de «sites - Répartir l’offre en logement de manière équilibrée
de projet» renvoyant à des obligations en matière entre les communes au regard de leur position dans
de mixité de l’habitat, d’OAP aménagement ou de l’armature urbaine, de leur niveau d’équipements
dispositions spécifiques relatives à la constructibilité et de desserte par les transports collectifs, avec un
(hauteurs, % d’espaces verts) permettant d’assouplir objectif renforcé pour les communes de Chenôve et
la règle générale et de favoriser la mise en oeuvre Longvic.
opérationnelle des projets.
- Limiter les nouvelles extensions urbaines à
Les sites de projet figureront à la fois dans les vocation résidentielle à 20 ha environ (en dehors des
documents graphiques du règlement et dans le volet projets déjà engagés).
territorial du POA Habitat. Ce dernier est composé de
fiches communales, déclinaisons par commune des - Développer l’offre abordable pour attirer et fidéliser
objectifs pour la production de logements sur la période les familles, les jeunes ménages et les actifs sur le
2020/2030. Leur élaboration s’inscrit ainsi dans la suite territoire.
logique de l’analyse des capacités de densification - Poursuivre le rééquilibrage territorial de l’offre en
et de mutation et dans une démarche collaborative logement à loyer modéré (LLM), avec une priorité
avec les communes du premier trimestre 2018 jusqu’à pour les communes déficitaires au titre de la loi SRU.
leur retranscription dans le volet réglementaire et
les OAP. Elles ont permis d’acter la territorialisation Cette logique «descendante» a notamment conduit :
des logements, soit la déclinaison par commune des
objectifs. - à ne pas considérer comme stratégique l’ensemble
des potentiels identifiés en renouvellement urbain
Si les « fiches densification » étaient un exercice de dans les communes de seconde couronne dans
recensement de l’ensemble des potentialités au sein lesquelles des grandes opérations en extension
du tissu urbain, les « fiches POA » ont pour vocation urbaine étaient en cours et dont les volumes
de calibrer en volume les objectifs en logement par conséquents des livraisons attendues pour 2020-
commune et d’identifier les sites les plus à même à être 2030, non remis en cause dans le cadre du PLUi,
mis en œuvre. dépassent le principe d’équilibre de l’armature
territoriale (par exemple à Ahuy ou Perrigny-lès-
Dijon).
16
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
- à intégrer la grande majorité des potentialités • Un tableau récapitulatif de la programmation
de Longvic et Chenôve comme sites de projet au envisagée sur les sites opérationnels proposés, ainsi
titre des objectifs de regain démographique et de que le nombre de logements estimés en « diffus ». Ces
requalification urbaine. tableaux détaillés font également apparaître par site
des objectifs de production abordable (LLM, accession
- à considérer, que le poids dans l’armature urbaine
abordable...) et les outils PLUi proposés.
de Fontaine-lès-Dijon, Marsannay-la-Côte et Saint-
Apollinaire ainsi que leurs besoins en rattrapage • Une cartographie qui localise et délimite les
en logement à loyer modéré (LLM) au titre des sites de projet, faisant apparaitre des données
obligations relatives à l’article 55 de la loi SRU complémentaires (localisation des logements livrés
nécessitaient une prise en considération et une entre janvier 2017 et janvier 2020 issus des fiches
traduction réglementaire de la grande majorité des densification, localisation des LLM et des transports
potentiels identifiés. collectifs).
- à considérer que les potentiels de densification Les résultats de la territorialisation
limités de certaines communes ne leur permettaient
Le travail « commune par commune » a été mené de
pas de maintenir un équilibre de leur population ou
manière à répondre aux grands objectifs précédemment
de participer au développement du territoire. Dans
énoncés et a abouti aux résultats suivants :
ces communes, de nouveaux projets en extension
urbaine ont ainsi été proposés. Il s’agit de Bressey- • Un total de 16 200 logements pour la période
sur-Tille, Chevigny-Saint-Sauveur, Hauteville-lès- 2020/2030, dont 9 765 à Dijon.
Dijon, Magny-sur-Tille, Neuilly-Crimolois, Ouges et
• Une production de logements qui se concentre sur des
Saint-Apollinaire.
sites opérationnels, notamment à Dijon pour répondre
à la volonté de finaliser les opérations engagées et de
• Une logique « ascendante», à partir du terrain et
mieux encadrer la production dans le « diffus ».
de la pertinence des sites au regard :
• Un objectif de 1000 logements en mobilisation de
- de leur faisabilité opérationnelle, par exemple
l’existant, principalement au sein de certains sites
certains sites présentant des complexités parcellaires
opérationnels dijonnais mais aussi dans le diffus
et des risques importants de rétention foncière ont
(logements vacants, changements de destination…).
été écartés.
• 18,5 ha d’artificialisation supplémentaire aux projets
- de leur intérêt par rapport à la mise en valeur des
engagés, dans les communes peu dotées en capacité de
espaces urbains, par exemple certains sites ont
renouvellement urbain, au travers d’opérations de taille
été retirés lorsque l’insertion de nouveaux projets
raisonnable (entre 15 et 45 logements), à l’exception
dans les tissus urbains environnants n’était pas
du site plus conséquent de Saint-Apollinaire (250
particulièrement souhaitable.
logements).
- du nombre de logements réalisables, les plus petits
• Un objectif renforcé en offre abordable (LLM et
potentiels identifiés (densification pavillonnaire,
accession) avec la proposition d’un principe fondateur :
réinvestissement du bâti existant...), étant intégrés
tendre vers 50% des nouveaux logements en offre
pour partie à un volume de production théorique
libre et en logement abordable, avec au global 25% en
dans le «diffus».
LLM et 25% en accession abordable.
- du souhait de maintenir certains sites d’activités
• S’agissant des objectifs en logement en accession
lorsqu’une mutation avait été envisagée.
abordable, il est fait état de la nécessité d’une
- de la proximité des sites avec les points d’arrêts des définition locale à mettre en place dans le cadre du
transports collectifs existants. PLUi-HD, notamment en raison des incertitudes et
évolutions attendues des dispositifs nationaux. Il s’agit
- de la pertinence et la capacité des sites à accueillir
ainsi d’intégrer des produits (appartements, maisons,
une production renforcée en termes de produits
terrains à bâtir) pouvant être considérés comme
abordables (LLM et accession).
abordables au regard des capacités financières des
acquéreurs.
Les fiches du POA Habitat ont en effet une deuxième
vocation : au-delà de l’objectif en volume, il s’agit de
répartir et de programmer l’offre en logement abordable LIENS VERS LES OBJECTIFS DU PADD
sur le potentiel foncier sélectionné.
ORIENTATION 2 ORIENTATION 5
Les fiches communales du POA Habitat sont ainsi B
A C D A
conçues sur le modèle suivant :
ORIENTATION 3 ORIENTATION 6
• Des éléments de cadrage, les chiffres-clés relatifs à la
A B C
démographie et à la production de logements.
ORIENTATION 4 ORIENTATION 7
• Un tableau d’objectif de production de l’offre nouvelle
A B C D B
en logement, avec une déclinaison en termes de
typologies (LLM, accession abordable)
17
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
RAPPEL / Les objectifs territorialisés du POA Habitat
DONT
SITES
COMMUNE DIFFUS TOTAL MOBILISATION DONT LLM DONT AA
OPÉRATIONNELS
DE L‘EXISTANT
BRESSEY-SUR-TILLE 30 0 30 0 0 10
BRETENIERE 5 5 10 2 0 5
CHEVIGNY-SAINT-
433 27 460 5 102 107
SAUVEUR
CORCELLES-LES-
10 5 15 3 0 0
MONTS
DAIX 90 10 100 5 20 20
FLAVIGNEROT 0 5 5 3 0 0
FONTAINE LES
535 75 610 5 411 0
DIJON
HAUTEVILLE-LES-
62 8 70 2 10 16
DIJON
MAGNY-SUR-TILLE 53 17 70 5 7 20
MARSANNAY-LA-
160 30 200 5 100 30
COTE
NEUILLY -
91 24 115 4 16 30
CRIMOLOIS
OUGES 75 10 85 4 18 30
PERRIGNY LES
315 10 325 5 65 65
DIJON
PLOMBIERES LES
315 10 325 15 35 100
DIJON
SENNECEY LES
410 10 420 5 57 40
DIJON
4 070 4 048
TOTAL 13 271 2 919 16 200 1 000
25% 25%
18
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
LA SÉLECTION DES SITES PAR COMMUNE BRETENIÈRE
20
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
de la population communale mais également dans une sa globalité pour atteindre un objectif d’environ 10 000
perspective de rééquilibrage à l’échelle de la Métropole. logements, notamment dans certains quartiers où le
tissu faubourien de maisons de ville serait à préserver.
Si le programme prévionnel de la ZAC Le Parc compte
Dans la territorialisation proposée, la part du diffus « fil
12 LLM, un objectif plus volontariste est proposé dans
de l’eau» est ainsi réduite d’environ 25%.
le POA-H (20 LLM) compte tenu du faible taux de
logements à vocation sociale dans le parc de logements Compte tenu de l’objectif de 1000 logements en
de la commune. mobilisation de l’existant à l‘échelle métropolitaine
et des 400 logements identifiés au sein des sites
La commune mène également une réflexion pour
opérationnels dijonnais, il est fixé un objectif de 472
l’accueil d’une structure à destination des séniors sur
logements en mobilisation de l’existant au sein du
l’un des sites de projet.
diffus (soit 20% du diffus).
Un autre secteur contribue à la réponse des objectifs en Si la commune dispose d’un potentiel théorique en
logement : la mutation des parcs tertiaires de l’entrée densification pavillonnaire sur les différents hameaux
Nord (Technoparc, parc de l’Europe). Une estimation qui la composent, avec un tissu pavillonnaire caractérisé
du nombre de logements réalisables à l’horizon 2030 par de grandes parcelles, les sites opérationnels sont
est incluse dans la territorialisation. Cette mutation limités à :
«diffuse» non ciblée à la parcelle ne fait pas l’objet d’un
- des terrains libres aux abords de la mairie, avec
site de projet délimité au document graphique.
une grande parcelle d’angle au centre du hameau
Au cours des dernières années, la production au sein (l’exploitation agricole attenante a cessé son activité,
du diffus a été importante, parfois au détriment entraînant la suppression du périmètre sanitaire
de la finalisation de ces grandes opérations. Par affectant le site).
extrapolation des projets de petits collectifs (< 30
- sur la route de Dijon, face au site précédent, sur une
logements) venant densifier le tissu urbain en dehors
parcelle libre et non cultivée, intercalée entre deux
des périmètres opérationnels sur la période 2017-
parcelles bâties.
2019, environ 3 360 logements pourraient être
réalisés en diffus entre 2020 et 2030. Il apparaît Ces sites permettent la reconstitution d’une centralité
souhaitable d’atténuer ce volume, non nécessaire dans de proximité sur le hameau de Chevigny, en lien avec
21
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
la mairie et la salle de la Fédinoise par un programme - sur le site de la Clinique, nouvellement libéré et
comprenant espaces publics et commerces éventuels. qui constitue un gisement important pour renforcer
Une résidence séniors est également envisagée. l’offre en logement à proximité immédiate du centre
bourg.
- sur des terrains agricoles cultivés enserrés dans le
tissu urbain au nord du hameau, représentant une - dans le secteur Grande Fin à l’entrée Nord de la
consommation d’espace potentiel d’environ 2 ha, et ville pour lequel la mutation d’une partie de la zone
déjà fléchée dans le PLU communal. d’activités est engagée. Ce secteur représente
un potentiel de logements conséquent qui pourra
Aucun site opérationnel n’est proposé sur le hameau de
contribuer aux volumes importants à produire
Domois.
sur la commune. Une relocalisation d’une partie
des entreprises artisanales peut être par ailleurs
FLAVIGNEROT
envisagée sur le secteur des Cortots. Si ce site est
Le projet en extension urbaine de la commune est en stratégique pour répondre aux objectifs, la part de
cours d’achèvement avec la livraison de 16 logements. LLM proposée est limitée à 50% des logements pour
Compte tenu de la réalisation de cette opération privilégier un équilibre de la répartition LLM entre les
conséquente à l’échelle de la commune et des objectifs différents quartiers de la commune.
de modération de la consommation d’espace du PADD, il - une production complémentaire «en diffus», portée
n’est pas identifié de nouveaux sites opérationnels sur par l’application de servitudes de mixité sociale au
la commune dans le cadre du PLUi-HD. sein du règlement.
La commune dispose d’un potentiel en renouvellement - dans le quartier de la Champagne Haute par la
urbain limité au sein de quelques dents creuses reconfiguration de l’école Langevin.
ainsi que sur un site de recomposition autour du bâti Les autres sites de projet correspondent à la
ancien du coeur de village, avec un projet en cours stratégie de mutation autour de l’axe Dijon-Beaune,
d’élaboration à l‘arrière de la mairie proposant une sur des parcelles estimées mutables à court terme.
programmation en logement libre et abordable assortie La requalification du secteur de la Rente Logerot
de locaux professionnels (ex : professions médicales). permettra par ailleurs d’organiser des continuités
Une extension urbaine complémentaire permettant urbaines depuis le quartier de la Champagne Haute en
de produire un nombre de logements nécessaires au direction des équipements sportifs.
maintien de la population et des effectifs scolaires a Un potentiel «diffus» de mutation à plus long terme
dans un premier temps été envisagée en surépaisseur autour de cet axe est également identifié et intégré à
du centre bourg, en lien avec un bâti agricole dont l’objectif de production de logements de la commune.
l’exploitation devrait cesser dans les années à venir. La production de logements dans le diffus comporte
La publication de nouvelles cartes d’aléa inondation aussi un potentiel de mobilisation du parc ancien du
a cependant remis en question ce choix. Il est alors centre-bourg.
proposé 2 sites d’extension sur des terrains classés
23
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
Il est proposé une production intégralement dédiée OUGES
aux LLM sur les sites Pièce Cornue, Langevin et
La commune, sous le régime du POS, dispose dans
centre technique, ainsi que l’amorce des projets de
son document d’urbanisme communal de nombreuses
recomposition urbaine autour de la route de Beaune,
extensions urbaines qui n’ont pas été mises en oeuvre.
pour permettre un rattrapage du déficit à l’horizon
Elle a par ailleurs connu un déclin démographique ces
2025. Le développement d’une offre en accession
dernières années.
abordable apparaît également pertinent sur ces sites
en mutation d’un foncier économique vers l’habitat. Les sites potentiels identifiés en renouvellement
urbain sont constitués de petites dents creuses et
NEUILLY-CRIMOLOIS terrains privés non bâtis permettant des opérations de
logements de taille limitée. Sont également identifiés 2
CRIMOLOIS
sites en reconfiguration du bâti ancien situé au centre
Le projet Combe 2 en extension urbaine d’une superficie du bourg.
de 2,8 ha et accueillant plus de 80 logements livrés à
L’ensemble de ces sites est potentiellement soumis à
l’horizon 2020, constitue le principal développement
une certaine rétention foncière, à l’exception du site
récent de la commune.
«Centre 1» pour lequel des réflexions sont déjà en
Par ailleurs, Crimolois dispose de nombreuses cours, permettant la réalisation d’un peu moins de 10
possibilités en densification pavillonnaire avec de logements.
grandes parcelles privées disséminées au sein du tissu
Ainsi, un site d’extension urbaine de 0,94 ha sur un
urbain existant mais dont la mobilisation est complexe
foncier parapublique (CHU) est proposé en surépaisseur
et aléatoire. Hormis ce potentiel «diffus», peu de sites
de l’urbanisation existante et en lien avec le Canal de
permettent la réalisation d’une opération d’ensemble.
Bourgogne pour la réalisation d’une opération d’environ
Il est ainsi proposé l’identification d’un site de projet
25 logements. Les zones à urbaniser du POS communal
sur de grandes parcelles en lanière situées le long de
sont ainsi restituées aux zones agricoles.
la rue Nationale. Cette extension urbaine d’un peu plus
d’1 ha pourrait permettre la réalisation d’une vingtaine La nouvelle zone à urbaniser est la plus à même à
de logements, en privilégiant des formats individuels répondre aux besoins en logement, notamment vis-
denses en accession abordable à la propriété. à-vis d’un rééquilibrage du parc communal vers le
logement abordable.
NEUILLY-LÈS-DIJON
- sur l’emprise de l’ancien Maximarché, qui pourrait l’identité particulière de «cité jardin» de la commune.
- une mutation du site de la Poste en entrée de bourg depuis le milieu des années 2010 une augmentation
26
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
Localisation des sites de projet du POA Habitat, extensions urbaines et articulation avec le réseau actuel de transports collectifs
réinvestissement urbain
extensions en cours
nouvelles extensions
27
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 5
28
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
filières d’excellence et de l’innovation, les activités Ce dispositif établi en réponse aux choix des extensions
productives structurantes. En résulte le choix d’une urbaines à vocation économique est complété par
part, de maintenir l’extension au Nord de Valmy, du l’identification de sites stratégiques à vocation
secteur «Nord Piscine», prolongement naturel du métropolitaine au coeur de Dijon :
secteur Mazen-Sully et de la zone Agronov, d’autre
- autour du palais des congrès / Clemenceau.
part de proposer une nouvelle extension de la
zone Excellence 2000 à Chevigny-Saint-Sauveur. - autour de la gare de Dijon ville dans l’hypothèse
Pour compenser l’ouverture à l’urbanisation de ce d’un projet de revalorisation de cette «porte
nouveau secteur, les extensions dijonnaises ont vu métropolitaine» à moyen/long terme.
leurs périmètres fortement réduits (de 44 à 16 ha
- autour du faisceau ferré Porte Neuve, disposant
pour Valmy, de 25 à 12 ha pour Nord Piscine). Les
de grandes emprises potentiellement mutables et
sites du secteur des Longènes à Saint Apollinaire,
bénéficiant d’une localisation stratégique au regard
enserrés entre le tissu urbain existant et la rocade
de l’armature des déplacements.
sont maintenus.
- une offre supplémentaire à destination des
activités artisanales, en réponse aux besoins
locaux dans la logique de la «ville des proximité»,
pouvant par ailleurs répondre aux enjeux de
relocalisation des secteurs de mutation urbaine.
Sont ainsi sélectionnées l’extension des Cortots
(Ahuy, Fontaine-lès-Dijon) et de la ZA de la Rente du LIENS VERS LES OBJECTIFS DU PADD
Bassin (Sennecey-lès-Dijon). Ces 2 secteurs devront
par ailleurs faire preuve d’une vigilance paysagère ORIENTATION 1 ORIENTATION 5
B
pour limiter leur impact visuel. Des possibilités A C D E G A
d’implantations nouvelles pour l’artisanat et les
ORIENTATION 3 ORIENTATION 6
petites industries sont également recensées « en
dents creuses» dans le secteur de Bois Guillaume à A B C
réinvestissement urbain
nouvelles extensions
secteur spécifique Europa
29
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 6
L’ensemble des travaux préalables expliqués dans les • Un règlement écrit commun pour l’ensemble des
fiches 1 à 4 a permis d’affiner les objectifs du PADD communes structuré autour d’une zone urbaine (U)
et de préfigurer l’armature du volet réglementaire et unique, de zones à urbaniser (AU), de zones agricoles
programmatique. Celui-ci est composé des documents (A) et naturelles (N) comportant une déclinaison entre
suivants : zones classiques et zones « de proximité » à l’interface
avec les espaces urbains.
• Un Programme d’Orientations et d’Actions Habitat
(POA-H), déclinant la feuille de route des actions La nouvelle nomenclature des articles du règlement
thématiques à mener pour répondre aux objectifs proposée dans le cadre du PLUi-HD de Dijon Métropole
relatifs aux logements et comportant dans un second (Cf. ci-contre), organisée selon les grandes thématiques
chapitre, les «fiches communales» de territorialisation régissant les autorisations d’urbanisme, renvoie à des
de l’offre à produire. plans thématiques par commune, regoupés dans des
cahiers communaux. Ils permettent de spatialiser des
• Un Programme d’Orientations et d’Actions
règles différenciées au sein des zones U et AU, en
Déplacements (POA-D), détaillant, à partir des
fonction des tissus urbains et des enjeux. Ils apportent
orientations du PADD, les actions à poursuivre
une nouvelle clé de lecture de la règle d’urbanisme,
s’agissant de la politique des déplacements de la
non segmentée en sous-secteurs et permettent de
Métropole.
développer une interface interactive à l’heure des
Ces 2 documents, non opposables aux autorisations informations d’urbanisme numérisées.
d’urbanisme, développent les outils, les partenariats,
Ces plans thématiques sont au nombre de 5 :
le calendrier et les financements envisagés de ces
politiques sectorielles, dans la poursuite de ce que - le plan des fonctions urbaines (article 1) définit
comportaient les anciens Programme Local de l’Habitat les zones d’habitat, d’activités, de centralité ou de
(PLH) et Plan de Déplacements Urbains (PDU). mutation en encadrant les destinations autorisées,
interdites ou soumises à conditions,
• Un document Orientations d’Aménagement et de
Programmation (OAP) comportant 2 volets : - le plan de la mixité de l’habitat (article 2) définit
différents pourcentages de logements abordables à
- une OAP Environnement et paysage, affirmant les
réaliser dans les projets,
ambitions de la Métropole pour la mise en oeuvre de
la trame verte et bleue, le respect des sensibilités - le plan des espaces verts (article 4) décline les
écologiques et paysagères des espaces et les surfaces imposées en pleine terre et aménagements
objectifs de valorisation des terres agricoles. Au- favorables à la biodiversité, au regard des tissus
delà de la déclinaison des grandes orientations, ce bâtis et des enjeux environnementaux,
document comporte des sections «compatibilité des
- Le plan des implantations (article 5) et le plan
projets» qui précisent les conditions d’aménagement
des hauteurs (article 6) permettent de moduler les
apportées aux autorisations d’urbanisme. Cette OAP
gabarits constructibles en fonction des quartiers.
est ainsi conçue comme un outil complémentaire au
règlement et aux prescriptions graphiques relatives Ces plans complètent les documents graphiques sur
à la préservation du cadre naturel et paysager, lesquels sont reportés les zonages et prescriptions
notamment s’agissant des zones agricoles et graphiques du règlement (patrimoine d’intérêt local,
naturelles, pour traduire des principes de vigilance emplacements réservés, espaces boisés classés...). Dans
paysagère et environnementale. un souci de lisibilité, un document graphique spécifique
concerne les risques et secteurs de protection.
- Des OAP Aménagement, principalement localisées
au droit des sites de projet et regroupées, soit par Au sein de cette armature, les sites de projet jouent un
commune ou ensemble géographique s’agissant rôle pivot. Ils sont délimités aux documents graphiques
des OAP «sectorielles», soit dans le cadre de 3 OAP à plusieurs titres :
Métropolitaines au droit d’axes stratégiques. Il s’agit
- en tant que secteur spécifique de mixité de
de l’Entrée Sud, de l’Axe de l’Ouche dans sa traversée
l’habitat, afin de poursuivre les objectifs établis dans
du coeur d’agglomération et du Corridor Est, le long du
la territorialisation du POA Habitat,
faisceau ferré Porte Neuve. Ces OAP Métropolitaines
permettent d’établir de grandes orientations - en tant que secteurs disposant de règles alternatives
générales sur les axes concernés, d’assurer une au sein du règlement favorisant leur constructibilité
cohérence urbaine entre les nombreux sites de et mise en oeuvre opérationnelle,
projet et d’affirmer des orientations spécifiques pour
l’urbanisation de ces secteurs, hors sites de projet.
30
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
- ou en tant que délimitation d’une OAP - la possibilité de définir des règles minimales de
Aménagement, afin d’établir des orientations hauteur
permettant leur insertion urbaine dans le respect des
- un nouvel outil : le Coefficient de Biotope par Surface
objectifs de la collectivité.
(CBS) pour associer constructibilité et intégration
Ils assurent ainsi une complémentarité entre les des aménagements favorables à l’environnement
différentes pièces du PLUi-HD, mais au-delà, permettent (pleine terre, revêtements perméables, toitures
de canaliser et orienter l’urbanisation future. Ainsi, le végétalisées…)
règlement, en dehors des nouveaux outils qu’il apporte
- la possibilité d’établir des bonus de constructibilité
pour répondre à des enjeux spécifiques, s’inscrit en
en matière de performances énergétiques et
dehors des sites de projet, davantage dans une logique
environnementales.
de préservation et d’évolution douce des morphologies
urbaines existantes. La nomenclature des articles du règlement évolue
également au travers de deux chapitres :
Les enjeux du PLUi-HD dans un contexte
d’évolution de l’urbanisme réglementaire • Un premier chapitre «Programmation» qui encadre
le contenu programmatique des projets, s‘agissant
L’élaboration d’un document d’urbanisme
des destinations des constructions, des obligations en
intercommunal nécessite d’harmoniser les zonages
matière de mixité sociale de l’habitat et de normes de
et le règlement autour d’une armature, d’outils et
d’un vocabulaire commun. Toutes les dispositions stationnement.
spécifiques des documents communaux ne peuvent - ARTICLE 1 : Fonctions urbaines
se retrouver dans le PLUi qui utilise d’autres outils en
complément. L’objectif est notamment de produire un - ARTICLE 2 : Mixité de l’habitat
document efficace et applicable. Les outils sont donc
- ARTICLE 3 : Stationnement
concentrés sur les enjeux, en évitant les doublons
avec d’autres dispositions (par exemple les documents • Ce second chapitre «Formes urbaines» encadre
de norme supérieure). L’objectif est également une les morphologies, les qualités environnementales,
certaine souplesse pour favoriser le dialogue autour
paysagères et architecturales des projets
des projets. Par exemple, l’OAP Environnement et
paysage, apporte des réponses complémentaires au - ARTICLE 4 : Biodiversité et espaces partagés
règlement pour assurer la qualité des projets et leur
adaptation en fonction des milieux concernés. - ARTICLE 5 : Implantation des constructions
Le PLUi-HD de Dijon Métropole s’appuie ainsi sur les - ARTICLE 6 : Hauteur des constructions
évolutions du code de l’urbanisme issues de l’application
- ARTICLE 7 : Qualité urbaine, architecturale,
de la loi pour l’Accès au logement et un urbanisme
rénové du 24 mars 2014, qui répondent notamment environnementale et paysagère
aux objectifs suivants :
Les dispositions relatives à la desserte et aux réseaux
• Un équilibre entre la norme et la mise en oeuvre figurent dans les dispositions générales.
opérationnelle des projets afin d’apporter plus de
souplesse et de privilégier le dialogue.
• Une évolutivité de la ville selon un principe de
renouvellement urbain, de mixité des fonctions et de
proximité.
• Une co-production de la ville avec la nature afin de
mettre en oeuvre une politique de transition écologique.
Le règlement utilise ainsi de nouveaux outils et des
dispositions sécurisées par l’évolution du code de
l’urbanisme :
- la possibilité de recourir à des règles qualitatives et
contextualisées
- la possibilité d’établir des règles différenciées pour
les constructions nouvelles et existantes
- la publication d’une nouvelle liste des
«destinations» et «sous-destinations» et la
possibilité d’établir des règles différenciées entre
rez-de-chaussée et étages
- la possibilité de définir des « secteurs de projet»
avec des règles alternatives
31
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 7
LE ZONAGE
L’évolution des zonages entre les documents plus importante que plus de 300 ha de terres cultivés
d’urbanisme communaux et le PLUi-HD montre : étaient classés en N dans le POS d’Ouges (en lien
avec le PEB). Ces surfaces sont restituées aux zones
• Une hausse sensible des surfaces classées en
agricoles.
zones urbaines. Elle est principalement liée aux
opérations en extensions achevées qui basculent d’un • Une hausse des surfaces classées en zone
zonage «à urbaniser» à la zone U, principalement à agricole.
Chevigny-Saint-Sauveur qui disposait d’un POS, alors
Outre le cas d’Ouges évoqué précédemment,
que d’autres communes dont les PLU approuvés ou
l’augmentation des zones agricoles, malgré une
révisés plus récemment avaient d’ores et déjà intégré
part significative basculée en N, est liée à l’abandon
les zones AU à la zone urbaine. Plus minoritairement,
des zones à urbaniser des documents d’urbanisme
l’augmentation des surfaces en U est liée à l’intégration
communaux à la suite du travail de préfiguration
des grands équipements qui ont été réalisés au sein
des objectifs de modération de la consommation
d’un zonage agricole ou naturel (funérarium, centre
d’espace. Plus ponctuellement, la création de secteurs
d’incinération des déchets, station de traitement des
Apv, viticoles et inconstructibles, sur l’ensemble des
eaux). Ces équipements sont désormais classés en zone
parcelles AOC, a pu s’effectuer sur des zones N (à Talant
urbaine («activités S»). En revanche, une restitution
notamment) en lien avec la stratégie de replantation du
aux espaces naturels et agricoles a été effectuée
vignoble de la Métropole.
pour les constructions ou groupements résidentiels
en discontinuité avec les tissus urbains qui existaient • Une baisse significative des zones à urbaniser.
dans les documents d’urbanisme communaux dans
Elle correspond d’une part, à la restitution des
une logique de pastillage des zones N et A au travers
extensions urbaines achevées à la zone U et d’autre
de secteurs spécifiques. Les nouvelles dispositions
part, à l’important «rétrozonage» vers les zones
réglementaires nationales permettent une évolution
agricoles ou naturelles. Les rétrozonages des zones à
modérée de ces constructions (possibilité d’extension
urbaniser sont effectués sur les secteurs d’extension
limitée à 30m² d’emprise au sol dans le PLUi-HD)
non retenus par le PLUi-HD et ponctuellement, sur les
pour permettre leur évolution tout en respectant les
espaces verts et semi-naturels en lisière des opérations
principes d’intégrité des zones naturelles.
achevées et en cours au travers d’un zonage N ou Np
• Une hausse des surfaces classées en zone (Chevigny-Saint-Sauveur).
naturelle. Cette extension du zonage N s’est
principalement effectuée au droit des zones agricoles : Rétrozonage des zones à urbaniser des documents
d’urbanisme communaux en A et N
- pour assurer une continuité de la trame verte au
droit des axes écologiques identifiés des cours d’eau BRESSEY-SUR-TILLE 22,65 ha
32
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
Les surfaces des zones du PLUi-HD
A / 4 947 ha
ZONES
Ap / 3 210 ha AGRICOLES
Ap / 3 791 ha 8 728 ha
Apv / 571 ha
N / 6 380 ha
Nc / 47 ha ZONES
NATURELLES
Np / 203 ha
7 203 ha
Npe / 382 ha Np / 776 ha
Npj / 191 ha
33
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 8
B C
La délimitation des zones à urbaniser a suivi 4 logiques de son droit de préemption afin de mettre en place un
ORIENTATION 9
différentes : projet métropolitain orienté vers l’agriculture durable et
A
de proximité. En ce sens, ce secteur spécifique n’est pas
• Le classement de nouvelles zones à urbaniser ou de
à considérer comme une extension urbaine à réaliser
maintien des zones à urbaniser non commencées à
au détriment de sa vocation agricole initiale. Comme
la suite des travaux de territorialisation de l’offre en
le précise le règlement, seuls y sont autorisés les
logement, de la définition de la stratégie économique
constructions à destination agricole, les équipements
métropolitaine et de la poursuite du développement
d’intérêt collectif et services publics compatibles avec
des infrastructures environnementales.
l’exercice d’une activité agricole et ne portant pas
• Le maintien en zones à urbaniser des grandes atteinte aux espaces naturels et aux paysages, ainsi
opérations résidentielles ou économiques en cours de que les ensembles de jardins familiaux.
réalisation. Cela concerne, les AFUA de Perrigny-lès-
Les 531 ha de zones à urbaniser (AU) du PLUi-HD sont
Dijon et Ahuy, l’Ecocité Jardins des Maraîchers à Dijon,
ainsi répartis de la manière suivante :
la ZAC des Fontaines à Sennecey-lès-Dijon, l’opération
Derrière les Jardins à Corcelles-les-Monts, l’écoquartier - 127,09 ha pour les zones à urbaniser «habitat».
Pommerets-Poussots à Longvic, le Clos des Genêts à
- 366,6 ha pour les zones à urbaniser «activités».
Neuilly-Crimolois pour les zones «habitat». Les grandes
opérations en cours Ecopôle Valmy, Ecoparc Dijon- - 3 ha pour le secteur spécifique en cas d’implantation
Bourgogne et Beauregard pour les zones d’activités. de l’unité de méthanisation à Ahuy.
34
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
Evolution des zones AU entre le PLUi-HD et les documents d’urbanisme communaux
MAINTIEN EN AU
NOUVELLE ZONE AU
PASSAGE EN U
RETROZONAGE EN A OU N
Valmy
Clos des Aiges
Cortots
Zac le Parc
Ecoparc
Dijon-Bourgogne
Longènes
Nord Piscine
extension
Ecocité Jardins ZA Bressey
des Maraîchers Mont Blanc Terres Rousses Clair Bois
Derrière les
Jardins Pommerets ZAC des Quartiers
Poussots Fontaines Ouest
ZA Magny
Europa Excellence
2000
extension
aeroport extension
En Saint Urbain
Ouest de Magny
Les Charmes Beauregard
du Petit Bois
extension
Ouges Sud
extension
Agronov
d’espace 2010-2020. S’ajoute ponctuellement au • Sur les 404 ha de zones à urbaniser «activités», sont
calcul de la consommation d’espace 2020-2030, déduits de la consommation d’espace 2020-2030 :
des espaces en dents creuses, cultivés et classés en
- 96 ha de surfaces d’ores et déjà comptabilisées dans
zone urbaine.
la consommation d’espace 2010-2020, aménagées
L’estimation brute de la consommation d’espace ou en cours d’aménagement,
potentielle au regard des surfaces à urbaniser est ainsi
- 20,82 ha occupés par des infrastructures routières
la suivante :
existantes (principalement l’Arc au droit de l’EcoParc),
• Sur les 127,09 ha de zones à urbaniser «habitat» sont
- les 34,35 ha de la zone Europa dédiée au maraîchage.
déduits de la consommation d’espace 2020-2030 :
En revanche, 3,2 ha de terres cultivées sont classés
- 88,37 ha de surfaces d’ores et déjà comptabilisées
en U (Bois Guillaume à Saint-Apollinaire, ZA de Fénay)
dans la consommation d’espace 2010-2020,
et sont comptabilisés dans la consommation d’espace
aménagées ou en cours d’aménagement,
2020-2030.
- 5,93 ha sont des dents creuses non cultivées au
Il en résulte une nouvelle consommation
sein de l’espace urbain,
potentielle «économie» de 256,09 ha, comprenant
- 17,33 ha de surfaces déjà artificalisées ou occupées également le projet d’usine de méthanisation,
par des infrastructures routières existantes. éventuellement localisé à Ahuy (surface de la zone à
urbaniser d’environ 3 ha).
En revanche, 3,23 ha de terres agricoles cultivées sont
classés en U (Fénay, Magny-sur-Tille, Hauteville-lès- Au total, la consommation potentielle estimée
Dijon) et sont comptabilisées dans la consommation représente 274,55 ha, soit une baisse de l’ordre de
d’espace 2020-2030. 105 ha comparée à la période précédente 2010-2020,
conforme à l’objectif établi au PADD s’agissant de la
Il en résulte une nouvelle consommation
modération de la consommation d’espace globale sur le
potentielle «habitat» de 18,46 ha, conforme à
territoire.
l’objectif établi au PADD s’agissant des extensions
résidentielles. La cartographie et les tableaux récapitilatifs des
surfaces sont présentés sur les pages suivantes.
35
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
Zones AU et consommation d’espaces
ZONE AU SPÉCIFIQUE
EUROPA
RETROZONAGE EN A OU N
TOTAL 366,63 37,37 404 95,97 34,35 20,82 252,86 3,23 256,09
36
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
Tableau récapitulatif des zones à urbaniser «habitat»
et calcul de la consommation d’espace correspondante 2020-2030 (en ha)
CHEVIGNY-SAINT-SAUVEUR
5,68 3,48 2,2 0,00 0,00
Zac des Poètes
CHEVIGNY-SAINT-SAUVEUR
1,59 1,59 1,59
Cimetière
CORCELLES-LES-MONTS
3,72 3,72 0,00 0,00
Derrière les Jardins
DAIX Zac le Parc 2,06 2,06 2,06
DIJON Route d'Ahuy 3,73 3,73 0,00 0,00
DIJON Ecocité Jardin
21,93 6,64 15,29 0,00 0,00
des Maraîchers
FENAY Rue Basse Lavoir 0,00 2,10 2,10
HAUTEVILLE-LES-DIJON
2,36 2,36 2,36
Rue du Fort
HAUTEVILLE-LES-DIJON
0,00 0,29 0,29
Route de Changey
LONGVIC
6,54 5,57 0,97 0,00 0,00
Pommerets-Poussots
MAGNY-SUR-TILLE Château 0,00 0,29 0,29
MAGNY-SUR-TILLE
0,67 0,67 0,67
Corvée Verte Nord
MAGNY-SUR-TILLE
0,47 0,47 0,47
Rue de Malte
MAGNY-SUR-TILLE
0,00 0,32 0,32
Abbayotte
NEUILLY-CRIMOLOIS
4,44 4,44 0,00 0,00
Clos des Genêts
NEUILLY-CRIMOLOIS
1,04 0,09 0,95 0,95
Rue Nationale
OUGES Cornouiller Canal 0,95 0,95 0,95
PERRIGNY-LES-DIJON
28,58 28,58 0,00 0,00
Les Charmes du Petit Bois
SAINT-APOLLINAIRE
6,27 0,98 5,29 5,29
SDIS SAFER
SENNECEY-LES-DIJON
13,67 13,67 0,00 0,00
ZAC des Fontaines
Note : les surfaces des zones à urbaniser sont parfois plus vastes que les surfaces des «sites de
projet» reportées dans le POA-H, les zones à urbaniser étant généralement délimitées en milieu de
voie, alors que la délimitation des sites de projet suit le parcellaire.
37
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FOCUS / ARTICULATION AVEC LE SCOT DU pas les opérations en cours d’aménagement,
DIJONNAIS : DÉLIMITATION DES ENVELOPPES actées préalablement à l’élaboration du PLUi-HD.
URBAINES En revanche les enveloppes urbaines du SCoT
et du PLUi-HD intègrent des zones naturelles et
Dans l’objectif 1 de l’orientation 3 du SCoT
agricoles enserrées dans le tissu urbain (golf de
« Donner priorité au développement au sein de
Mirande, abords de l’Ouche entre Dijon et Longvic).
l’enveloppe urbaine » il est demandé aux auteurs
des PLU de mobiliser en priorité les espaces
Le PLUi-HD ayant développé des outils favorisant
disponibles à l’intérieur de l’enveloppe urbaine
le renouvellement urbain (sites de projet) sur la
pour répondre aux besoins de foncier pour les
base du travail d’identification des capacités de
nouveaux aménagements.
densification et de mutation des espaces urbains
Dans l’objectif 3 de l’orientation 2 du SCoT il est existants, il limite fortement les extensions
demandé aux auteurs de PLU de délimiter les urbaines en dehors de l’enveloppe urbaine.
enveloppes urbaines et de mobiliser en priorité les Ainsi, sur les 16 200 logements intégrés à la
capacités foncières dans le tissu urbain existant territorialisation de l’habitat, 485 sont localisés
pour atteindre les objectifs de logements. au sein des nouvelles extensions hors enveloppe
urbaine (soit près de 3% du total des logements
Il est ainsi proposé de délimiter l’enveloppe urbaine
programmés). Il est à noter que les zones AU en
du PLUi-HD par l’ensemble des zones U, complétées
cours d’aménagement en extension, intégrées
par les zones AU en dents creuses et des terrains
dans l’enveloppe urbaine, représentent 1 599
en cours d’aménagement comptabilisés dans
logements au sein de la programmation 2020-
la consommation d’espace 2010-2020. Il est à
2030.
noter que l’enveloppe urbaine du SCoT n’intègre
ZONES U
URBANISATION «HABITAT»
45 et nombre de logements correspondant dans la
programmation 2020-2030
URBANISATION
«ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES»
60
ZONE AU SPÉCIFIQUE
EUROPA
ZONE AU SPÉCIFIQUE
250 UNITÉ DE MÉTHANISATION
30
30
10
15
20
25
38
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FOCUS / ARTICULATION AVEC LE SCOT DU - les zones concernées par des projets engagés,
DIJONNAIS : DÉLIMITATION DES ENVELOPPES comptabilisées dans la consommation d’espace
URBAINES 2010-2020 (Ecopôle Valmy, premières phases
de l’Ecoparc Dijon-Bourgogne et de la zone
Dans sa partie 3 «Soutenir l’excellence et la
d’activités de Beauragard)
diversité économiques pour affirmer la place du
territoire», l’objectif 3 de l’orientation 1 «Offrir - les terrains au sein des zones à urbaniser
un foncier à vocation économique opérant selon aujourd’hui occupés par des infrastructures
les spécificités des territoires et favorisant le routières et ferrées existantes.
développement de l’emploi» limite les nouveaux
L’urbanisation hors enveloppe urbaine destinée
espaces économiques à aménager en extension
aux activités économiques figure sur la carte
pour la période 2020-2030 à 250 ha pour le
de la page précédente et le tableau ci-dessous
territoire de la Métropole.
récapitule les surfaces dédiées au développement
Si le PLUi-HD délimite 366 ha des zones AU économique hors enveloppe urbaine du PLUi-
«activités», il convient d’en déduire : HD pour la période 2020-2030. Ces dernières
représentent un total de 249,84 ha, s’incrivant
- le secteur Europa, zone à urbaniser dont la
dans l’objectif maximum de 250 ha du SCOT.
vocation restera agricole ;
Il est à noter que les dents creuses cultivées de
- la réserve foncière pour une unité de
la zone artisanale de Fénay et du secteur Bois
méthanisation à Ahuy, projet d’équipement
Guillaume à Saint-Apollinaire sont comprises
d’intérêt général, qui ne peut être considérée
dans l’enveloppe urbaine du PLUi-HD.
comme une extension à usage d’activités
économiques ;
AHUY/FONTAINE
7,75 8 7,75
Ext.Cortots
AHUY
3,02 NON : équipement d’intérêt général
Methanisation
BRETENIÈRE
9,55 9 9,55
Ext. Agronov
CHENÔVE
NON : projet agricole
Europa
CHEVIGNY-SAINT
-SAUVEUR 24,63 24 24,63
Ext. Excellence 2000
DIJON NON : projet en cours, comptabilisé
Ecopole Valmy pour la période 2010-2020
DIJON
16,85 16 16,85
Valmy 4
DIJON
12,01 12 12,01
Nord Piscine
FÉNAY NON : dent creuse
1,23
ZA artisanale (U) dans l’enveloppe urbaine
LONGVIC/OUGES Beauregard 51,44 51 51,44
QUETIGNY/ST-APOLLINAIRE
123,07 121 123,07
Ecoparc
NON : dent creuse
ST-APOLLINAIRE Bois Guillaume (U) 2
dans l’enveloppe urbaine
SENNECEY-
LES-DIJON 4,54 5 4,54
Ext Rente du Bassin
246
TOTAL 256,09 arrondie à une enveloppe maximum 249,84
de 250 ha
39
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 9
Les limites apportées à la consommation d’espace l’agriculture de proximité. Les installations de serres
LIENS VERS LES
s’inscrivent dans un projet global de valorisation de sont autorisées ainsi que les ensembles de jardins
OBJECTIFS DU
l’agriculture et de préservation de la trame écologique familiaux et partagés.
PADD
du territoire. Pour poursuivre cette dynamique
- d’encadrer la constructibilité pour maintenir des
sur le long terme, le PLUi-HD propose d’une part, ORIENTATION 3
interfaces paysagères qualitatives et limiter les
une délimitation de zones agricoles et naturelles
conflits d’usages à proximité des zones urbaines. A B
«générales», pour lesquelles les occupations du
Les constructions agricoles sont limitées à 500m² ORIENTATION 7
sol autorisées répondent strictement aux objectifs
d’emprise au sol et 7m de hauteur. Elles doivent
de protection du potentiel agronomique (A) ou de B C D
par ailleurs respecter un recul minimal vis-à-vis
la biodiversité (N), d’autre part, la délimitation de
des zones urbaines (25m). L’OAP Environnement ORIENTATION 8
zones paysagère et de proximité, qui participent au
et paysage précise également que les nouvelles A B C D
développement des interactions entre usages urbains
implantations seront adaptées, par leur emprise et
et nature, au travers de l’agriculture vivrière, des ORIENTATION 9
leur gabarit, au strict besoin nécessaire à la gestion
activités de plein air et à la qualité et la découverte des
des espaces exploités à proximité ou aux activités de A B C D
sites.
diversification. Une occupation raisonnée du sol est
Aux dispositions normatives du règlement s’ajoutent ainsi requise. Les constructions doivent limiter, par
des orientations dans l’OAP Environnement et paysage leur implantation, leur empreinte visuelle sur le grand
pour lesquelles une compatibilité des projets est paysage et les lisières urbaines en entrée de ville et
requise. Comparativement aux documents d’urbanisme contribuer, dans leurs aménagements associés, au
antérieurs, la constructibilité des zones Np et Ap peut développement des structures végétales au sein de
s’avérer légèrement augmentée, l’OAP Environnement l’espace agricole.
et Paysage vient ainsi apporter des dispositions
Un secteur Ap viticole (Apv) vise à préserver les
complémentaires afin de garantir la préservation
qualités paysagères, économiques et agronomiques
des paysages, l’insertion des constructions et le
des coteaux viticoles. Les constructions y sont
développement de la trame végétale.
interdites. Ce secteur est délimité au droit des parcelles
• Les zones agricoles (A) regroupent les espaces AOC, qu’elles soient actuellement occupées par la vigne
à protéger en raison du potentiel agronomique, ou non, dans une stratégie de développement et de
biologique ou économique des terres agricoles. Dans replantation du vignoble. Suite aux entretiens réalisés
la zone agricole «générale», il est recherché une avec les viticulteurs dans le cadre du diagnostic agricole,
fonctionnalité permettant aux exploitants d’assurer certains terrains AOC en lisière de Marsannay-la-Côte,
leur activité et de se développer : ont été classés en A et Ap pour permettre l’implantation
d’installations nécessaires à l’exploitation.
- les constructions nécessaires aux exploitations
sont autorisées sans limitation de surface. Dans l’ensemble de la zone A, des dispositions
permettent une évolution mesurée des constructions
- les activités de diversification sont également
existantes (possibilité d’extension pour l’habitat,
autorisées, à condition d’être accessoires et dans
changement de destination lorsque le bâti revêt un
le prolongement de l’acte de production, afin de
caractère patrimonial).
limiter les possibilités de contournement entraînant
l’installation de petites industries agroalimentaires ou • La zone naturelle (N) regroupe les secteurs à
de commerce sans relation direct avec l’exploitation protéger en raison de la qualité des sites, des milieux
sur lesquelles elles seraient situées. naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment
du point de vue esthétique, historique ou écologique.
- la réalisation d’un logement destiné aux personnes
dont la présence permanente est nécessaire est L’ensemble des zones naturelles est à considérer comme
autorisée, sous conditions de distance et de surface. participant à la qualité de vie et au développement de
la trame verte et bleue sur le territoire en poursuivant
- les gabarits possibles sont adaptés aux évolutions
des objectifs :
en cours des conditions d’exercice des activités
agricoles. - de préservation des réservoirs de biodiversité,
La zone agricole comporte un secteur Ap, paysager - de maintien ou de restauration des continuités
et de proximité, localisé aux interfaces avec les zones écologiques,
urbaines et à urbaniser ou sur les secteurs particuliers
- d’accès à la nature de la population et de découverte
de vigilance paysagère (plateaux cultivés en clairière et
des sites et paysages.
coteaux jardinés de l’Ouest du territoire), pour lesquels
il s’agit à la fois : La constructibilité de la zone N générale, correspondant
aux réservoirs et corridors majeurs de la trame verte du
- de favoriser le développement du maraîchage et de
territoire, est ainsi fortement limitée.
40
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
A noter que le secteur spécifique Nc, situé à Plombières- Ces secteurs concernent également :
lès-Dijon et relatif à l’exploitation de carrières, a été
- les grands parcs et espaces de loisirs, stratégiques
réduit d’environ 30 ha par rapport au PLU communal.
dans l’armature de la trame verte et bleue urbaine
La zone naturelle dispose d’un secteur naturel de (parc de la Colombière, lac Kir, parc urbain du Polygone
proximité Np, localisé aux interfaces avec l’espace à Chevigny-Saint-Sauveur) ;
urbain sur lequel un développement des ensembles de
- les forts qui entourent l’agglomération, afin de
jardins familiaux et partagés est possible. Il comporte
permettre d’éventuels projets de reconversion et
des sous-secteurs spécifiques délimités au droit
d’ouverture au public. A cet égard les changements
d’espaces particuliers :
de destination (hébergement hôtelier, restauration,
• les secteurs Npj, majoritairement situés dans la équipement) sont autorisés pour les constructions
vallée jardinée de l’Ouche, sur lesquels des jardins existantes dans le secteur Npe.
privés cultivés sont installés et forment un paysage
remarquable à préserver. Néanmoins, le mitage des
parcelles par les abris de jardins est limité par le
règlement.
• les secteurs Npe, dédiés principalement aux
installations sportives et de loisirs de frange urbaine, qui
permettent une constructibilité pour les équipements.
41
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
Tableau de synthèse des travaux et occupations du sol autorisés en zone A et N
En Apv
> Inconstructible
> Projet d’ensemble
de jardins familiaux ou
partagés
> Aménagements et > Projet d’ensemble de jardins
+ En Npe familiaux ou partagés
installations légères
> Les extensions et
liés à la valorisation > Aménagements et installations
constructions nouvelles > Équipements compatibles avec
des sites légères liés à la valorisation des
nécessaires aux services l’exercice d’une activité agricole
sites
> Constructions publics ou d’intérêt collectif à proximité et limités à 150 m²
Equipements compatibles avec > Toute installation > Constructions compatibles d’emprise au sol
la préservation et nécessaire aux loisirs, à avec l’exercice d’une activité
En Apv
la fonctionnalité la pratique sportive et à la agricole à proximité et limitées à
écologique des sites découverte des sites 50 m² d’emprise au sol > Uniquement aménagements et
et limités à 50 m² > Camping et habitations installations légères nécessaires à
d’emprise au sol légères de loisirs à la découverte des sites
condition d’être situés sur
des terrains spécifiquement
aménagés à cet effet
> Annexes, travaux de rénovation
> Annexes, travaux de rénovation
> Annexes, travaux et extensions des constructions
et extensions des constructions
de rénovation et existantes à usage d’habitation,
> Annexes, travaux de existantes à usage d’habitation,
extensions des dans la limite de 30m² d’emprise
rénovation et extensions dans la limite de 30 m² d’emprise
constructions au sol et sans augmentation
des constructions au sol et sans augmentation
existantes à usage significative du nombre de
existantes à usage significative du nombre de
d’habitation, dans logements.
Habitation d’habitation, dans la limite logements.
la limite de 30 m²
de 30 m² d’emprise au > Un logement destiné aux En Apv
d’emprise au sol et
sol et sans augmentation personnes dont la présence
sans augmentation
significative du nombre de permanente est nécessaire > Uniquement travaux de
significative du nombre
logements. dans la limite de 150m² et situé rénovation et surélévation à
de logements
à moins de 50m d’un bâtiment emprise au sol constante
d’exploitation
> Exploitations
forestières, à condition
d’être localisées en
dehors des zones
humides et réservoirs
de pelouses sèches + En Npj
identifiés sur le plan > Abris de jardins (hors
des protections aménagement d’ensemble)
> Changement de destination > Changement de destination
> Changement dans la limite d’un abri par (hébergement hôtelier,
(hébergement hôtelier,
de destination tènement. restauration, équipement) des
restauration, équipement) des
Autres (hébergement + En Npe constructions existantes disposant constructions existantes disposant
hôtelier, restauration, > Changement de d’un intérêt patrimonial d’un intérêt patrimonial
équipement) des destination (hébergement
constructions hôtelier, restauration,
existantes disposant équipement) des
d’un intérêt patrimonial constructions existantes
En Nc
> Exploitation de
carrières en Nc
42
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 10
L’ESPRIT DE LA RÈGLE
L’article 1 «Fonctions urbaines» encadre les
L’article 1 « Fonctions urbaines » vise à réglementer les
autorisations d’urbanisme au sein des zones U et AU
occupations du sol et les destinations des constructions
au regard de la nouvelle nomenclature des destinations
au travers de la délimitation de secteurs spécifiques au
et sous-destinations. Le plan thématique «Fonctions
plan des fonctions urbaines :
urbaines» organise le territoire en 4 grands secteurs
• les secteurs de mixité correspondent aux tissus (Cf. ci-contre) délimités à partir des zonages existants
urbains à dominante résidentielle sur lesquels une des documents d’urbanisme communaux, généralement
mixité des fonctions est possible dans l’optique de découpés en zones fonctionnelles «habitat» (UA, UB,
rapprocher emplois, habitat et services de proximité. UC) ou à vocation économique ou d’équipements (UE,
Certaines activités y sont toutefois admises sous UZ) qui respectaient les occupations du sol constatées.
conditions pour limiter les conflits d’usages et assurer Le PLUi-HD propose néanmoins de nouveaux outils et
un cadre de vie agréable aux riverains. délimitations au travers :
• les secteurs de centralité sur lesquels une mixité des - des secteurs de mutation, nouvelle sectorisation
fonctions, un développement des services de proximité établie par le PLUi-HD pour répondre aux enjeux de
et une animation commerciale sont recherchés. Ils transformation urbaine,
correspondent aux centres-villes et centres-bourgs,
- d’une définition plus précise des vocations des
aux quartiers de grands ensembles équipés et aux
zones économiques au regard de la nouvelle liste des
faubourgs animés de Dijon.
destinations et afin de conforter les vocations des
• les secteurs de mutation, correspondent aux tissus zones existantes,
d’entrées de villes orientés principalement vers l’activité
- des secteurs de centralité, qui regroupent à la fois
et pour lesquels une évolution vers un tissu mixte,
des bourgs anciens et grands quartiers équipés. A la
comprenant de l’habitat, est souhaitée. Afin d’assurer
notion de polarité urbaine, en termes d’équipements
des transitions qualitatives, les opérations d’ensemble
et services s’ajoutent dès lors des caractéristiques
sont privilégiées et l’urbanisation individuelle diffuse
morphologiques particulières (tissus historique
limitée. La création de grands formats commerciaux y
ou dense). Les secteurs de centralité du plan des
est limitée.
fonctions urbaines renvoient ainsi à d’autres articles
• les secteurs d’activités correspondent aux zones du règlement :
d’activités et de grands équipements. Le règlement
> des normes de stationnement spécifiques pour
prévoit des dispositions spécifiques au regard de la
Dijon et les communes de première couronne, avec
vocation principale des secteurs :
des ratios atténués correspondant aux normes des
- d’équipements métropolitains, tertiaires et secteurs de desserte par le tramway, en raison de la
technologiques indicés E, pour lesquels des synergies présence de services de proximité et le bon niveau
entre activités et équipements sont recherchées, de desserte par les bus urbains,
notamment autour des filières d’excellence.
> une souplesse dans l’application des normes de
- à vocation mixte, indicés M, regroupant moyennes stationnement pour l’adaptation des constructions
surfaces commerciales, artisanat, petites industries, existantes,
bureaux et services.
> une souplesse dans l’application des surfaces
- à dominante industrielle et de production, indicés d’espaces verts imposées sur les parcelles
I, ou commerciale indicés C, pour lesquels les comportant des constructions existantes, afin
spécificités des zones sont à préserver en évitant le de s’adapter aux configurations et parcellaires
mitage et les conflits d’usages entre les différents contraints des secteurs denses ou anciens.
secteurs d’activités.
De manière générale, une mixité des fonctions est
- spécifiques, indicés S, regroupant les équipements
recherchée.
et installations nécessaires aux grandes
infrastructures de transport ou au fonctionnement La délimitation des secteurs évite par exemple les
urbain (gestion des déchets, des eaux, de l’énergie...). «micro-zonages» fonctionnels au sein de la trame
urbaine constituée (secteurs mixité et centralité),
par exemple le classement en secteur «activité» de
parcelles qui seraient aujourd’hui occupées par des
activités au sein du tissu urbain. Cela répond à un
principe d’évolutivité de la ville (possibilité de mutation
43
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
Plan des fonctions urbaines
MIXITÉ
CENTRALITÉ
MUTATION
ACTIVITÉS
I INDUSTRIELLE ET DE PRODUCTION
C COMMERCIALE
M MIXTE
ÉQUIPEMENTS MÉTROPOLITAINS /
E
TERTIAIRE
S SPÉCIFIQUE
à la parcelle) autant que de proximité entre lieux de travail dispositions liées au commerce (Cf. ci-après), le règlement
et espaces résidentiels. n’autorise les centres de congrès et les établissements
cinématographiques (commerciaux) qu’à Dijon. Il s’agit
Une cohabitation entre logements et activités compatibles
notamment pour cette dernière catégorie de conforter l’offre
avec la présence d’habitations est ainsi possible. Cela
culturelle de centre-ville et limiter les développements
concerne notamment les bureaux, commerces et services
périphériques au sein des zones commerciales. Une
qui ont de fait leur place en ville mais également les activités
distinction est également effectuée au sein des secteurs
industrielles, artisanales ou agricoles dès lors qu’elles
résidentiels mixité et centralité, s’agissant des surfaces
n’entraînent pas de nuisances et conflits d’usages avérés sur
commerciales autorisées pour limiter les grandes surfaces en
le voisinage (bruit lié à l’activité de production, circulation
dehors des polarités urbaines (interdiction des commerces
de poids lourds...). S’agissant des activités agricoles, leur
de plus de 600m² ou de 1200m² à Dijon en dehors des
autorisation au sein des tissus résidentiels répond aux
centralités).
évolutions en cours d’un développement de l’agriculture
urbaine ou innovante (exemple : cultures hors-sol). 3/ Pour assurer un urbanisme qualitatif dans les
secteurs de mutation. Les secteurs concernés sont
En revanche, les équipements d’intérêt collectif et services
aujourd’hui à vocation économique : les abords de l’axe
publics, les activités de service où s’effectue l’accueil d’une
Dijon-Beaune, les parcs tertiaires et technologiques
clientèle, les bureaux et les hébergements hôteliers et
du Nord de Dijon, la zone artisanale de la Grande Fin à
touristiques sont admis, sans condition particulière, dans
Fontaine-lès-Dijon, la zone artisanale du fort de Sennecey-
l’ensemble des secteurs.
lès-Dijon et la zone mixte En Nachey à Talant. Demain,
Néanmoins, des dispositions limitatives sont édictées : l’ouverture à l’habitat ne doit pas entraîner un mitage
individuel et pavillonnaire. Il s’agit de répondre aux objectifs
1/ Pour éviter les conflits d’usages et risques et
métropolitains de production de logements et de permettre
nuisances. Ainsi, il est fait exception aux principes de mixité
une requalification urbaine. Les constructions d’habitation
des fonctions pour les installations portant périmètres de
sont ainsi autorisées à partir du seuil de 5 logements et de
recul (sanitaire ou de protection).
150 m2 (seuil de recours obligatoire à un architecte). Il s’agit
2/ Pour conforter les polarités existantes. Outre les notamment d’éviter des transformations de locaux d’activité
44
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
en habitation qui ne permettraient pas des conditions - freiner les développements périphériques et conforter
d’habitat de qualité. les grandes polarités commerciales existantes pour
limiter les risques de développement de friches
De même, afin de ne pas reproduire les typologies
commerciales.
bâties commerciales d’entrée de ville peu qualitatives
(de type «boîte à chaussure»), les commerces sont À cet effet, 4 polarités commerciales métropolitaines
autorisés à condition de s’insérer dans un projet mixte ont ainsi été définies, autour des centres commerciaux
(habitat ou bureau), avec une implantation en rez-de- et hypermarchés stratégiques au regard de leur
chaussée à privilégier. envergure et localisation :
4/ Pour éviter le mitage des zones d’activités, tant - L’entrée Nord de Dijon, autour du centre commercial
par l’habitat (seul le gardiennage est autorisé sous de la Toison d’or.
réserve), qu’entre certaines destinations économiques
- Les équipements commerciaux au Nord de la rue de
pour préserver la lisibilité et la cohérence des zones.
Cracovie à Dijon.
Les entrepôts, restaurants et implantations
- Les secteurs commerciaux de Quetigny autour de la
industrielles sont ainsi soumis à conditions dans
zone du Grand Marché;
les secteurs d’activités E, à dominante tertiaire ou
orientés vers les filières d’excellence et équipements - Les grandes surfaces présentes autour de la D122A
métropolitains. Ces secteurs sont majoritairement à Chenôve et Marsannay-la-Côte.
composés de grandes emprises institutionnelles
Ces polarités sont classées en secteurs d’activités
(université, recherche, santé) ou d’opérations récentes
commerciales, indicés C. Aucune nouvelle zone
venant conforter l’offre tertiaire et technologique
strictement commerciale n’est prévue dans le PLUi-HD.
(Valmy, Mazen-Sully, Agronov...). Plus ponctuellement,
ils sont localisés sur de petits secteurs intercalés entre Des surfaces commerciales sont aujourd’hui
tissus résidentiels et zones d’activités artisanales ou également présentes dans les zones mixtes, indicées
industrielles, afin de maintenir une interface limitant M qui regroupent les zones d’activités dans lesquels
les confits d’usage. s’entremêle une diversité d’activités (moyennes
surfaces commerciales, petites industries artisanales,
Ces secteurs bénéficient par ailleurs d’une souplesse
bureaux et services), ainsi que des polarités
pour l’implantation des hébergements à destination
commerciales secondaires jugées non stratégiques à
de publics spécifiques en lien avec les équipements
l’échelle métropolitaine, composées de locomotives
présents à proximité (par exemple, une résidence
commerciales de moindre ampleur ou isolées (Cortots,
médicalisée autour d’un pôle santé, des résidences
Allobroges, Perrigny-lès-Dijon).
étudiantes ou pour chercheurs à proximité du campus).
Les commerces sont limités aux petites surfaces Dans tous les cas, en secteur d’activités M ou C, les
en pieds d’immeuble pour répondre aux besoins de nouvelles implantations sont limitées :
fonctionnement et aux services de proximité. - dans leur localisation, avec une implantation
Les secteurs indicés I, à vocation industrielle et de permise exclusivement sur les tènements
production, incluant les grandes zones industrielles, actuellement occupés par des surfaces commerciales
et petites zones artisanales existantes ainsi que les (en démolition reconstruction, avec regroupement
grandes opérations de zones d’activités en cours de parcellaire possible). Par exemple, une parcelle
réalisation (Beauregard, Ecoparc Dijon-Bourgogne...) occupée par des services ou de l’artisanat productif
permettent une plus grande mixité des tissus ne peut pas muter vers du commerce.
économiques. Seul le commerce y est fortement limité, - dans leur surface, avec une implantation
avec des implantations nouvelles conditionnées par conditionnée à une surface maximale équivalente
le caractère accessoire du commerce en lien avec une à la surface commerciale précédemment présente
activité productive et des extensions autorisées sous sur le tènement, à laquelle s’ajoute un seuil maximal
condition de seuil. Le secteur des Terres Rousses, en de 1200m² dans les secteurs d’activités à vocation
cours d’urbanisation et pour lequel un développement mixte. Ce seuil, exprimé en surface de plancher
des cellules commerciales n’est pas souhaité est ainsi correspond au seuil de surface de vente de 1000m²
classé en secteur I afin de renforcer l’appareil productif imposant un passage en CDAC, augmenté de 20%
métropolitain. pour être exprimé en surface de plancher et faciliter
5/ Pour encadrer le développement de l’offre l’instruction des autorisations d’urbanisme. Ce seuil
commerciale limitatif s’applique également aux secteurs de
mutation.
La stratégie portée par la Métropole en matière de
développement commercial consiste à : Le PLUi-HD entend ainsi limiter l’augmentation des
surfaces commerciales périphériques. Néanmoins,
- orienter le commerce vers les centralités (pas
pour répondre aux besoins d’adaptations des locaux
de conditions relatives à la surface commerciale)
existants (mise aux normes, diversification, stockage...)
conformément à l’objectif d’une «ville des courtes
une possibilité d’extension est autorisée dans la limite
distances» et qui correspond aux évolutions en cours
de 20% de la surface plancher existante et de 300m²
des stratégies de localisation des grands opérateurs
pour les secteurs M, de 500m² dans les secteurs C.
commerciaux,
45
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
6/ Pour assurer la fonctionnalité et le
LIENS VERS LES
développement des infrastructures, équipements
OBJECTIFS DU PADD
et activités spécifiques localisés en périphérie
urbaine ou au sein des espaces agricoles. De ORIENTATION 1
nombreux équipements métropolitains étaient en B
A C D E F
effet présents au sein de la zone agricole ou de
zones naturelles spécifiques dans les documents ORIENTATION 2
B
d’urbanisme communaux (stations de traitement des A
eaux, usine d’incinération des déchets, funérarium...).
ORIENTATION 4
Ils sont désormais intégrés dans les secteurs d’activités
indicés S du plan des fonctions urbaines. Ces secteurs A B C D
MUTATION
SECTEURS ACTIVITÉS
46
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 11
L’ESPRIT DE LA RÈGLE aux objectifs, une mixité dans les programmes serait
assurée.
L’article 2 « Mixité de l’habitat» institue des secteurs
La déclinaison spatiale de la servitude contribue
de mixité sociale au titre de l’article L.151-15 du code
également à améliorer la mixité à des échelles
de l’urbanisme, soit un pourcentage de logements
territoriales infra-communales dans une logique de
financièrement abordables, en location et en accession,
rééquilibrage interquartier. Elle est également adaptée,
à respecter au sein des opérations résidentielles afin
au travers des seuils d’application et des ratios imposés,
de poursuivre les objectifs suivants :
aux différents contextes locaux du marché immobilier.
• Répondre à la pluralité des besoins des ménages,
au travers du développement de l’offre en logements Les seuils d’application
à loyer modéré (LLM) et en accession abordable à la
propriété (AA).
• Développer l’accession abordable à la propriété pour
maintenir et attirer les jeunes ménages et les familles
afin de limiter les mouvements de périurbanisation
vers l’extérieur du territoire.
• Lutter contre les ségrégations sociales et spatiales,
au travers d’un rééquilibrage du parc à loyer modéré
entre les communes et les quartiers de la Métropole.
Cela implique des ratios différenciés selon les
caractéristiques du parc de logements, mais aussi en
fonction de la proximité aux équipements et services
de proximité et aux transports collectifs. Ainsi, les
secteurs disposant d’un parc à loyer modéré élevé ne Note : la commune
nouvelle de Neuilly-
sont pas concernés par les secteurs de mixité sociale. Crimolois est intégrée au
En revanche, les communes ou quartiers déficitaires secteur 4
au titre de l’article 55 de la loi SRU font l’objet d’une
servitude renforcée.
Les seuils d’application sont ainsi différenciés en
Ces dispositions réglementaires sont des seuils fonction des zones de financement du logement social
minimums à respecter. Elles viennent compléter des (zones 4 et 5), du fait du resserrement des agréments
objectifs généraux établis dans les fiches communales et des financements délégués de l’Etat sur la zone 4,
du Programme d’Actions et d’Orientations Habitat, à avec au sein de la zone 4, un abaissement du seuil
l’échelle des communes et des sites de projet. d’application sur les communes déficitaires au titre de
l’article 55 de la loi SRU, soit :
- 12 logements ou 800 m² de surface de plancher
Les secteurs de mixité de l’habitat sont des outils et
consacrés à l’habitation pour les communes
leviers réglementaires pour mettre en œuvre une
déficitaires au titre de l’article 55 de la loi SRU,
programmation de logements répondant aux objectifs
en s’appuyant sur le seuil s’appliquant pour
de la politique locale de l’habitat et contribuent à la
les communes carencées, afin d’optimiser les
régulation du marché immobilier et foncier.
possibilités de réalisation de logements abordables
La mise en place de ces secteurs doit permettre dans les opérations en diffus.
d’encadrer la programmation de logements pour être
- 15 logements ou 1000 m² de surface de plancher
en capacité d’atteindre les objectifs fixés (25% de LLM
consacrés à l’habitation dans les 10 autres
et 25% d’accession abordable à la propriété dans la
communes du secteur 4.
production globale de logements).
- 20 logements ou 1300 m² de plancher consacrés
Si des servitudes spécifiques sont établies au sein des
à l’habitation dans les 9 communes du secteur 5,
sites de projet délimités aux documents graphiques,
pour lesquels les tailles des opérations nécessitent
dans la poursuite de la déclinaison des objectifs, site par
d’être plus importantes au regard des agréments qui
site, de la territorialisation du POA Habitat, les secteurs
risquent d’être moins nombreux dans les années à
institués au plan de la mixité de l’habitat permettent
venir.
de réguler la production de logements dans le «diffus».
Ainsi, en cas de non mise en oeuvre des sites de Ces seuils d’application sont exprimés à la fois en
projet ou si la part du «diffus» se révélait supérieure nombre de logements, mais aussi en m² de surface de
47
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
NON RÉGLEMENTÉ
MAINTIEN DE LA MIXITÉ
1
20%
DÉVELOPPEMENT DE LA MIXITÉ
2
35% DONT 20 % LLM
RENFORCEMENT DE LA MIXITÉ
3
50% DONT 25 % LLM
DÉVELOPPEMENT DE
4 L’ACCESSION ABORDABLE
75% DONT 50 % ACC. ABORDABLE
SITES DE PROJET
plancher pour éviter un contournement possible de la Les opérateurs devront attester que la
règle par les opérateurs, en « jouant » sur la surface et commercialisation correspond à ces catégories pour
/ ou le nombre de logements. obtenir le certificat de conformité.
Ces seuils de déclenchement ne s’appliquent pas Une définition étendue aux plafonds de ressources du LI
aux sites de projet pour lesquels des dispositions Accession permet de s’appuyer sur une réglementation
spécifiques sont établies sur chacun des sites pour officielle (donc opposable), actualisée chaque année et
l’intégralité de leur périmètre. tenant compte des réalités de marché, les plafonds
de ressources étant déclinés selon le zonage ABC.
L’intégration de l’accession abordable au dispositif Par ailleurs, les plafonds de ressources sont ceux de
l’accession sécurisée du mouvement HLM dont les
L’évolution attendue des conditions de financement et
cibles à l’échelle du marché de la métropole dijonnaise
des dispositifs d’aides à l’accession implique d’établir
ne constituent pas un frein pour la commercialisation
une définition élargie de l’accession abordable à
des logements. Cette définition contribuera également
la propriété dans le PLUi-HD afin de lui donner un
à assurer une part de propriétaires occupants
cadre réglementaire opposable aux autorisations
comparativement aux produits d’investissement
d’urbanisme. L’accession abordable à la propriété
locatifs.
intègre ainsi :
Un cumul d’une servitude relative au logement à
– Les produits « réglementés ». Il s’agit actuellement
loyer modéré et d’une servitude relative à l’accession
des produits suivants : Prêt Social Location Accession
abordable s’avèrerait trop contraignant et risquerait
(PSLA), accession sécurisée réalisée par les bailleurs
de bloquer la sortie de certaines opérations. Il est ainsi
sociaux et les coopératives d’accession sociale,
proposé de combiner les deux dispositifs, avec une
acquisitions bénéficiant d’un prêt aidé de l’Etat ou
part incompressible de LLM au sein de la proportion de
d’un taux de TVA réduit dont celles éligibles au titre
logements « abordables » à réaliser dans les secteurs
des dispositions de l’ANRU, vente de logements
où le LLM est à développer pour s’assurer qu’une part
conventionnés des bailleurs sociaux.
minimum sera produite dans les opérations.
– Les produits privés, promotion et lots de terrain à bâtir,
vendus à des ménages sous les plafonds de ressources
du locatif intermédiaire (LI) Accession en vigueur.
48
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
La déclinaison spatiale des ratios de logements
abordables à respecter
Le plan de la mixité de l’habitat répartit les ratios
imposés en 4 secteurs :
• Secteur 1 / Maintien de la mixité : Il s’agit de consacrer
au moins 20% du volume total de logements au
logement abordable, «au choix» entre LLM et accession
abordable. Ces secteurs concernent principalement les
communes de 2nde couronne, les tissus résidentiels
des communes de 1ère couronne dont la part actuelle
du LLM à l’échelle communale est importante, ainsi
que les secteurs plus éloignés des centralités dans les
communes déficitaires SRU.
ORIENTATION 2
B
C D
ORIENTATION 4
A B
49
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 12
50
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
cas, le règlement prend en compte la réglementation «stationnement» importants : autour de l’entrée Nord
à l’échelle nationale s’agissant des secteurs desservis de Dijon et du secteur université, CHU, Mirande.
par les transports collectifs structurants, à savoir, un
L’article 3 du PLUi-HD renvoie également, pour rappel,
rayon de 500m autour des gares et des stations du
aux dispositions nationales relatives aux places en
tramway. La gare d’Ouges n’est pas concernée par ce
autopartage et au pré-équipement des places pour
secteur, compte tenu de son niveau de desserte.
l’installation ultérieure de points de recharge des
Les normes minorées applicables aux secteurs de véhicules hybrides et électriques.
desserte par les TCSP sont étendues dans le cadre du
Aux normes quantitatives s’ajoutent des dispositions
PLUi-HD aux centralités de Dijon et des communes de
«qualitatives» :
première couronne délimitées au plan des fonctions
urbaines en raison du bon niveau de desserte par les - sur le dimensionnement et l’accessibilité des places
bus urbains, la présence de services de proximité et du réalisées ;
profil des ménages.
- sur l’insertion urbaine des aires de stationnement
Les seuils de déclenchement des places et la qualité écologique des aménagements. Ainsi,
supplémentaires à réaliser, exprimées en surface le stationnement en surface est limité pour les
de plancher complète, sont ainsi différenciés opérations conséquentes d’habitat et de bureaux,
selon les localisations précédemment énoncées et et une part obligatoire des stationnements en
par destination des constructions. Cela entraîne surface devra être aménagée avec des revêtements
globalement, mais de manière raisonnée, une baisse perméables ou semi-perméables. Ces dispositions
des obligations par rapport aux documents d’urbanisme s’articulent d’une part, avec les exigences fixées par
communaux, dans le respect des objectifs de report l’instauration d’un Coefficient de Biotope par Surface,
modal vers d’autres moyens de déplacement (ne pas et d’autre part, dans une logique d’optimisation de
encourager la motorisation des ménages). Par ailleurs, l’occupation du sol et de réduction de la visibilité de
il est fait constat que le bon usage des places de l’automobile pour favoriser la qualité résidentielle.
stationnement résidentiel sur l’espace privé n’est pas
garanti (ex : transformation des garages privés pour du S’agissant du stationnement des cycles
stockage ou autre). L’analyse de l’application des normes édictées dans
Le PLUi-HD diminue également les normes en matière l’Eco-PLU de Dijon, à l’époque très volontariste
de stationnement des véhicules lorsqu’ils peuvent par rapport aux règlements d’autres grandes
constituer un frein : agglomérations, a confirmé que la présence
d’emplacements sur les espaces privés contribuait au
- à l’implantation de commerces et services de
développement de la pratique du vélo. Néanmoins,
proximité, ainsi le déclenchement des obligations
des adaptations sont apportées :
est établi à partir du seuil de 300m² ;
- s’agissant des implantations et conditions
- à l’amélioration et à la reconquête des constructions
d’accès afin de limiter les locaux vélos en sous-
existantes, avec une norme assouplie pour le
sol, permettre un stationnement extérieur abrité,
réinvestissement à destination de logement dans
plus facile à l’usage, ainsi qu’une segmentation
les centralités.
des aires et locaux dédiés afin d’éviter les grands
- à l’extension des entrepôts et industries, qui regroupements en un seul local ;
n’implique pas nécessairement un accroissement de
- un abaissement des normes pour les commerces
la fréquentation des sites,
et industries ;
- à la création d’hébergement à vocation sociale et
- un resserrement des exigences pour les bureaux,
pour les équipements publics et d’intérêt collectif,
logements ainsi que les résidences étudiantes.
pour lesquels le stationnement n’est pas réglementé,
la réalisation de places étant dimensionnée et Ces nouvelles dispositions s’intègrent dans la
intégrée «de fait» dans les réflexions sur la stratégie globale de la Métropole d’une augmentation
programmation des projets. significative de la part modale des déplacements à
vélo.
Une minoration (foisonnement) des normes générales
est également possible en cas de mixité des fonctions
à l’échelle du programme pour prendre en compte la LIENS VERS LES OBJECTIFS DU PADD
mutualisation possible des places en fonction des
horaires d’utilisation. ORIENTATION 2 ORIENTATION 6
51
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 13
52
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
1 PLT 0,1 / CBS 0,2
SITES DE PROJET
techniques complexes, mais plus qualitatives à l’aide des projets, mais qui peut contribuer à la qualité
de substrat en façade ou par simple départ au sol à résidentielle.
l’aide de dispositifs d’accompagnement ;
Par ailleurs, le règlement prévoit des dispositions
- l’aménagement des surfaces ouvertes non spécifiques pour l’évolution des constructions
bâties avec des revêtements perméables ou semi- existantes, par une prise en compte des aménagements
perméables et correspondant principalement existants sur les tènements avant projet dans les
aux revêtements employés pour les circulations, secteurs de centralité.
cheminements et stationnements.
La déclinaison spatiale des surfaces d’espaces
- la plantation d’arbres au-delà du nombre d’arbres
verts à réaliser
minimum imposé (un arbre pour 100m² de pleine
terre), qui donne droit à une majoration du CBS de Les taux d’espaces verts à réaliser, déclinés d’une part,
0,02 par arbre planté (soit +0,1 pour 5 arbres). Ce en surface de pleine terre et d’autre part, au travers du
«bonus» arbre ne peut être majoritaire dans le calcul CBS sont fixés :
du CBS ;
- après analyse des surfaces d’espaces verts imposés
- la prise en compte des espaces extérieurs partagés. dans les PLU communaux, généralement associées
A la valeur environnementale est ainsi associée à une morphologie ou à une occupation des sols
une valeur sociale et d’usage. Cette disposition particulière (exemple : zone d’activités),
aura principalement un effet sur les opérations
- par la prise en compte des stratégies de renaturation
d’ensemble ou nécessitant une certaine importance
de l’espace urbain ou de préservation des trames
pour être mis en oeuvre. Les surfaces accessibles,
jardinées existantes contribuant à la trame verte et
végétalisées et communes pourront être prises
à la qualité paysagère des quartiers,
en compte, par exemple la réalisation d’un coeur
d’îlot partagé pouvant comprendre des surfaces - au regard de test effectués sur des projets récents
minéralisées mais qui ont une valeur d’usage et et en cours.
sociale. Sont également pris en compte le potentiel
5 secteurs sont ainsi délimités au plan des espaces
développement de l’agriculture en toiture ainsi que
verts.
les aires de jeux, dont la qualité des revêtements ne
participe pas nécessairement à la qualité écologique
53
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
• Secteur 1: PLT 0,1 / CBS 0,2 et pour lesquels une articulation de la trame végétale
Il concerne les zones d’activités industrielles et avec les espaces naturels limitrophes est recherchée.
anciennes, parfois non soumises à des surfaces
L’application de l’article 4 comporte des dispositions
d’espaces verts dans les PLU communaux et pour
spécifiques :
lesquels une stratégie végétale est plus difficilement
applicable. Néanmoins l’instauration du CBS devrait - s’agissant des constructions relevant des services
contribuer à renforcer progressivement la qualité publics ou d’intérêt collectif, non soumis à la règle
écologique des aménagements. en raison de la diversité des équipements et de leurs
besoins de fonctionnement ;
• Secteur 2 : PLT 0,1 / CBS 0,3
Il concerne d’une part, les tissus anciens et les - s’agissant des travaux portant sur les constructions
faubourgs denses au parcellaire resserré et pour existantes, non soumise au CBS et à la pleine terre
lesquels le développement de la pleine terre et de pour les extensions, les annexes et les travaux sur
supports pérennes de végétalisation du bâti peut être espaces extérieurs (terrasse, piscine...) inférieurs à
complexe, et d’autre part, les zones d’activités récentes, 30 m². Il s’agit de permettre l’évolution et l’adaptation
disposant généralement d’espaces verts qualitatifs sur du parc existant au travers d’une constructibilité
les espaces publics et à leur interface sur les parcelles limitée préservant néanmoins les trames jardinées.
privées. Au-delà du seuil de 30m², les projets d’adaptation
• Secteur 3 : PLT 0,3 / CBS 0,4 devront respecter les taux imposés sur le tènement,
Il concerne majoritairement les tissus pavillonnaires sauf lorsque la part initiale des espaces verts est
constitués des faubourgs «jardinés» de maisons de inférieure aux taux imposés. Les projets devront
ville ou les lotissements. Pour ces secteurs composés dans ce cas améliorer la végétalisation de la parcelle
principalement d’habitat individuel, les espaces de en préservant les surfaces de pleine terre initiale
jardins en pleine terre sont à privilégier, le CBS ne et en augmentant le CBS, par exemple, par des
venant qu’en complément. travaux de désimperméabilisation. Dans tous les
cas, les constructions nouvelles (hors extensions et
• Secteur 4 : PLT 0,2 / CBS 0,6 annexes) devront respecter la règle du secteur, avec
Il concerne principalement les secteurs stratégiques néanmoins une disposition spécifique aux secteurs
conciliant densité, générosité de la trame végétale et de centralité pour lesquels l’emprise au sol des
objectifs de renaturation avec un CBS élevé de 0,6. bâtiments existants préservés pourra être déduite
Sa délimitation organise de grandes continuités de la du CBS.
trame verte traversant l’espace urbain : le long de l’axe
de l’Ouche, aux abords de l’entrée Sud et du faisceau Par ailleurs, les dispositions générales relatives à
ferroviaire «Porte Neuve» jusqu’aux secteurs de la gestion des eaux pluviales viennent renforcer
mutation de l’entrée Nord de Dijon. les dispositions favorables aux espaces verts et
à la perméabilité des sols au travers d’un principe
• Secteur 4 : PLT 0,4 / CBS 0,6
d’infiltration à la parcelle et de prise en compte des
Il concerne les secteurs de frange urbaine et tissus
surfaces imperméabilisées.
«aérés», généralement composés de grandes parcelles
PLEINE TERRE : 1
1 068 m² ORIENTATION 4
ESPACE VERT SUR DALLE : 0,7 B C D
336 m²
54
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FOCUS / CALCUL DE LA PLEINE TERRE (PLT) ET DU COEFFICIENT DE BIOTOPE PAR SURFACE (CBS)
A1/ La règle peut être mutualisée dans le cadre La possibilité de mutualiser la règle des espaces verts
d’opération d’ensemble. La PLT et le CBS s’apprécient dans le cadre d’opération d’ensemble vise à permettre
alors au travers de deux dénominateurs : la création d’espaces verts collectifs généreux au sein
des périmètres d’aménagement favorisant d’une part,
- le périmètre de l’opération d’ensemble, en cumulant
la fonction «sociale» de la nature en ville et évitant
les surfaces en pleine terre et éco-aménagées des
d’autre part, une trop grande fragmentation des
espaces publics ou collectifs avec les espaces verts
espaces végétalisés au sein des projets. Par exemple,
ou éco-aménagés des lots constructibles.
au sein d’un permis d’aménager, les lots constructibles
- à l’échelle du lot constructible, par exemple lors peuvent être de taille réduite avec peu d’espaces
du dépôt de permis de construire sur une parcelle verts privatifs (dépôt de PC sur les lots post-permis
intégrée à une opération d’ensemble, au regard de d’aménager) si en contrepartie des espaces verts
la part résiduelle en espaces verts à aménager sur collectifs généreux sont aménagés.
le lot compte tenu des espaces verts aménagés au
sein des autres lots et sur les espaces publics ou
collectifs.
gé
jardin parta
lot
ou coeur d’i
bosquets
stationnements
mutualisés
Exemple 1 : application de la règle des espaces verts à Exemple 2 : application de la règle des espaces verts
la parcelle, sans mutualisation à l’échelle de l’opération mutualisée à l’échelle de l’opération d’ensemble avec
d’ensemble parcellaire plus compact et espaces verts collectifs
A2/ La règle ne s’applique pas aux équipements autres fonctions (bureau, logement...) Exemple 1 : surface de
plancher «équipement
d’intérêt collectif et services publics afin de répondre d’intérêt collectif»
à leurs besoins fonctionnels spécifiques et à leur minoritaire, la règle des
diversité. Néanmoins le règlement précise le calcul du espaces verts s’applique
Le règlement précise que les espaces de pleine terre devront obligatoirement comporter une partie plantée
d’essences de la strate arbustive (bosquet ou massif d’arbustes, haie...). Par ailleurs, 1 arbre pour 100 m² de
pleine terre est imposé. Soit ici 4 arbres minimum, plantés au droit des espaces de pleine terre ou non.
Le coefficient de biotope par surface (CBS) s’obtient par toiture végétalisée semi-intensive = 250m²
le calcul de la somme des surfaces éco-aménagées et toiture végétalisée extensive = 300m²
des éventuels espaces partagés, pondérés par un ratio,
façade végétalisée = 200m²
à laquelle s’ajoute un bonus pour plantation d’arbres en
supplément des arbres imposés. Les surfaces de pleine pleine terre = 400m²
terre sont également intégrées dans les surfaces éco-
aménagées.
aire de jeux = 80 m²
parvis
2 arbres
végétalisé
supplémentaires
= 60m²
stationnements semi-
perméables = 150 m²
espace vert sur dalle
(épaisseur > 30cm) = 80m²
56
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
Dans l’exemple présenté ci-avant, la somme des surfaces éco-aménagées et le CBS sont les suivants :
Par ailleurs il est précisé dans l’OAP Environnement et paysage que les projets devront s’appuyer sur un projet de
végétalisation cohérent pour répondre aux surfaces en pleine terre et au CBS à respecter sur l’unité foncière en
motivant dans la notice explicative du projet :
- la localisation des espaces verts au regard de la qualité résidentielle souhaitée, de l’insertion paysagère des
projets dans leur contexte urbain environnant ou des continuités de la trame végétale créée au sein du projet ou
vis-à-vis des parcelles avoisinantes ;
- le choix des dispositifs et procédés employés au regard de leurs bénéfices écosystémiques (gestion des
eaux, performances énergétiques, îlots de fraîcheur, espaces partagés,...) et de leur pertinence vis-à-vis de leur
entretien, du développement et de la pérennité des végétaux, de leur articulation avec les choix architecturaux
et le fonctionnement interne de la construction ou du projet.
Ainsi, si le pétitionnaire propose, par exemple, une façade végétalisée dont les conditions d’un bon développement
des végétaux ne sont pas assurées, par un substrat jugé non suffisant ou une implantation défavorable, celle-ci ne
sera pas acceptée dans le calcul des surfaces éco-aménagées.
57
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 14
- une souplesse pour l’adaptation des constructions • Les reculs imposés en fond de parcelles au-delà de
existantes, à la fois au regard des objectifs de la bande de constructibilité principale de 21m (r=H)
«densification douce» et de transition énergétique. reprennent les règles de prospect généralement
édictées dans les documents d’urbanisme communaux
et qui permettent de limiter les vis-à-vis et préserver
Le plan des implantations délimite les espaces urbains
l’ensoleillement des jardins en coeur d’îlots.
en 3 secteurs selon les enjeux et caractéristiques
expliquées ci-dessus. • Dans les tissus urbains aérés composés des espaces
résidentiels de frange urbaine qui ne présentent pas
Les cotes édictées dans le règlement, autorisant ou
d’enjeux au regard de l’évolution de la ville, les reculs
limitant les implantations possibles en front de rue,
imposés permettent de maintenir les morphologies
limites séparatives et fonds de parcelles ont été définis
existantes et des porosités de la trame bâtie au contact
comme suit.
avec les espaces naturels et agricoles.
• L’instauration d’une bande de constructibilité
principale, de 21 mètres à compter de la voie, pour
58
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
Les tissus urbains aérés au droit des zones d’activités Un principe d’exception est également apposé à la
poursuivent la logique de recul recherchée par les règle générale pour les configurations urbaines et
entreprises et la possibilité de constituer des interfaces paysagères particulières. Les exceptions à la règle
végétalisées qualitatives au droit des axes traversant générale ne pourront
Dijon métropole
être autorisées que lorsqu’une
Plan local d’Urbanisme intercommUnal
les zones. Contrairement aux tissus résidentiels, les implantation différente s’avère nécessaire
Habitat déPlacements pour
implantations en limite séparative y sont possibles. garantir la qualité du paysage urbain, contribuer aux
objectifs de développement durable ou à la mise aux
A ces normes métriques et quantitatives, le règlement
normes des constructions existantes.
du PLUi-HD intègre une souplesse pour l’adaptation à
l’évolution des constructions existantes ou au contexte Par ailleurs, la volonté de préserver des interfaces
environnant : végétalisées et qualitatives entre lesGRAPHIQUE
DOCUMENT constructions et
la rue est traduite par un CBS minimal de 0,5 appliqué
- pour permettre une évolution des constructions
existantes dont l’implantation initiale ne respecte
PLAN DES
aux espaces libres de construction dans une bande de
0 à 6 mètres à compter de la voie. il s’agit également
IMPLANTATIONS
pas les nouvelles dispositions du PLUi-HD ;
de limiter la visibilité des stationnements
A0 /en
1 surface
: 25000 en
- dans le cadre de l’amélioration des performances pied d’immeuble et aulcontact direct de l’espace public.
énergétiques et environnementales des A i
constructions existantes, par la réalisation d’une AV
tr
LIENS VERS LES OBJECTIFS DU PADD
isolation par l’extérieur ou l’installation d’un
dispositif de végétalisation verticale ;
De ORIENTATION 2
docUmentORIENTATION
de travail7
t D E
en
- lorsqu’un mur pignon voisin est implanté sur la A 20/09/2018
B D E
limite séparative.
Um ORIENTATION 4 ORIENTATION 9
D oC A B D D
ORIENTATION 6
A B
bressey
sur tille
cHevigny
sAint sAuveur
mAgny
sur tille
59
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 15
60
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
Dans la bande de
constructibilité principale
/ au-delà de la bande de
constructibilité principale
7m / 7m
9m / 7m
12m / 7m
15m / 9m
18m / 9m
21m
B BONUS
M HAUTEUR MINIMUM
SITES DE PROJET
Les principes d’un développement urbain durable sont Par ailleurs une adaptation au risque et au changement
également pris en compte : climatique est prise en compte avec une possibilité
de rehausse dans les secteurs concernés par un aléa
- par la dérogation au calcul de la hauteur des
inondation.
dispositifs contribuant à la production d’énergie
renouvelable ou au développement de la L’instauration de secteurs avec une hauteur minimale
biodiversité ; s’inscrit dans une logique d’optimisation du sol et de
valorisation des profils urbains. Ces secteurs sont
- des possibilités de surélévation des constructions
présents soit dans les espaces de mutation stratégiques,
existantes réalisées dans le cadre de travaux
soit dans les zones d’activités métropolitaines en cours
généraux d’amélioration des performances
d’aménagement, sur lesquelles des typologies basses
environnementales et énergétiques. Cette
ne sont pas recherchées.
possibilité ne concerne que les secteurs où la
hauteur maximale est «élevée». Elle ne remet pas
en cause les principes de préservation des tissus
moins denses.
LIENS VERS LES OBJECTIFS DU PADD
ORIENTATION 1 ORIENTATION 6
B D
A A
ORIENTATION 2 ORIENTATION 7
B D E
A B
ORIENTATION 4
A B C D
61
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 16
62
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 17
Les sites de projet sélectionnés à la suite de règles préservant globalement les caractéristiques
LIENS VERS LES
l’élaboration du POA-Habitat et de la définition de la morphologiques des communes et des quartiers, tout
OBJECTIFS DU PADD
stratégie économique de la Métropole permettent de en permettant leur évolution douce,
ORIENTATION 1 mettre en place des outils réglementaires favorisant - d’orienter les porteurs de projet vers les sites
B leur mise en oeuvre. Ils sont complémentaires aux stratégiques identifiés.
A D G
orientations d’aménagement et de programmation
Les règles différenciées par rapport au plan des espaces
ORIENTATION 2 établies au droit des sites de projet afin d’assurer que
B verts et au plan des hauteurs sont ainsi établies :
A D E leur réalisation contribue aux objectifs de la collectivité.
- lorsque les caractéristiques foncières nécessitent
ORIENTATION 4 Les sites de projet figurent ainsi :
une minoration des % des espaces verts afin
A B C D - dans le volet territorial du POA Habitat, avec des d’assurer la constructibilité et la programmation
ORIENTATION 5
objectifs en termes de production de logements et prévues,
de mixité de l’habitat, - lorsqu’il est fait application d’une possibilité
A B
- sur les documents graphiques et au sein du de bonus de hauteur pour concilier intensité et
ORIENTATION 6 règlement littéral avec des dispositions spécifiques performances environnementales et lorsqu’une
B associées (règles mutualisées, règles de hauteur et hauteur plus élevée ne vient pas perturber de
d’espaces verts spécifiques, servitude de mixité de manière significative les morphologies urbaines
ORIENTATION 7
l’habitat le cas échéant), présentes à proximité.
C D E
- au sein des Orientations d’Aménagement et de - lorsque les sites de projet font l’objet d’une
ORIENTATION 9 Programmation (OAP) avec des objectifs à respecter opération en cours, notamment lorsqu’un permis
D en termes de production de logement, d’insertion d’aménager ou de construire a été délivré. Cet
urbaine et paysagère ou de continuités de la trame allègement du dispositif règlementaire pour
viaire. les projets engagés vaut également dans leur
En dehors des zones AU, les outils juridiques permettant transposition dans les OAP, avec en particulier
d’imposer la réalisation d’opérations d’ensemble sont la non-application d’un objectif en nombre de
limités. Les outils développés dans le PLUi-HD visent logements pour les programmes en cours en raison
alors à : de l’impossibilité d’évaluer précisemment le nombre
de logements restants à livrer à la date d’approbation
- encourager à la réalisation d’opérations d’ensemble du PLUi-HD.
au travers d’une mutualisation des dispositions
Cette souplesse opérationnelle s’applique notamment
réglementaires (implantation par rapport aux limites,
pour les grandes opérations en cours ou amenées à faire
stationnements...) ou par des règles alternatives
l’objet de dispositifs opérationnels concertés, dans une
favorables à la constructibilité (hauteur, % d’espaces
logique d’urbanisme de projet et de co-construction.
verts). Ces possibilités ne s’appliquent pas en cas
de permis isolés ne s’insérant pas dans un parti En revanche, des critères renforcés en matière de
d’aménagement et une programmation d’ensemble mixité de l’habitat sont appliqués aux sites de projet,
sur le site de projet ; dans la poursuite des programmations établies
- limiter les opérations isolées en fixant un objectif aux fiches d’objectifs du POA-Habitat. Les grandes
de logements à atteindre au sein des OAP. Les opérations publiques en cours d’aménagement ne sont
permis isolés ne pourront être autorisés que s’ils pas soumises à la servitude, la programmation initiale
ne viennent pas porter atteinte à la réalisation d’un s’appliquant, avec un effort porté par la collectivité
objectif global à l’échelle du site de projet. Il est à pour venir conforter les programmations en logement
noter que ces objectifs en logements ne figurent abordable, notamment s’agissant de l’accession à la
pas, dans les OAP, sur les sites de projet constitués propriété. Par ailleurs, une souplesse est apportée
d’opérations d’aménagement en cours. En effet, les lorsque les opérations font l’objet de pourcentages
programmations initiales s’appliquant et le nombre cumulés de logements abordables en location ou en
précis de logements restants à livrer à la date accession à réaliser (marge de tolérance). Cela vaut
d’approbation du PLUi-HD peuvent être soumis à également pour les petites opérations pour lesquelles la
aléas. Plus ponctuellement, cet objectif quantitatif servitude s’applique «au choix» entre les 2 dispositifs.
n’est pas renseigné pour les sites de projet sur Il s’agit principalement de ne pas bloquer la réalisation
lesquels des réflexions sont en cours pour orienter des programmes.
leur programmation vers une opération mixte ou En dehors des dispositions relatives aux objectifs
tertiaire. quantitatifs en logement, les OAP déclinent des
S’agissant des règles de constructibilité différenciées, orientations sur les sites de projet :
elles correspondent à l’ambition générale :
- affirmant les formes urbaines et typologies bâties
- de maîtrise de l’urbanisation dans le «diffus» par des recherchées, dans une logique d’insertion dans
63
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
l’environnement proche ou de structuration des - un potentiel en mutation urbaine à préfigurer,
profils urbains ; - des enjeux de requalification des espaces publics et
- assurant des coutures urbaines avec les trames de valorisation des paysages,
viaires et de cheminements contigüs, dans une - des enjeux de mobilité urbaine à anticiper,
logique de porosité des tissus urbains et de
- une ambition pour coproduire la ville avec la nature
développement des modes doux et circulations
et organiser des continuités de la trame verte et
apaisées ;
bleue en ville.
- recherchant des continuités de la trame verte
urbaine, par des aménagements linéaires ou en pas Elles concernent :
japonnais. A cet égard, les interfaces paysagères - l’Entrée Sud, en lien avec la mutation vers un
imposées au droit des sites d’extension urbaine font quartier mixte des abords de l’axe Dijon-Beaune et la
l’objet de prescriptions spécifiques au sein de l’OAP valorisation urbaine et paysagère liée au classement
Environnement et paysage. UNESCO. Des orientations complémentaires sont
La collectivité fait également état, notamment sur les ainsi définies pour encadrer l’urbanisation «diffuse»
sites de projet à vocation économique et métropolitaine, en dehors des sites de projet délimités et assurer la
des objectifs en termes de programmation, aménités cohérence urbaine le long de cet axe.
et structuration envisagées lors de la conception des - l’axe de l’Ouche depuis Plombières-lès-Dijon
projets. jusqu’au parc de la Colombière, autour des sites de
Les OAP sont conçues comme un outil de «co- projet situés de part et d’autre de cet axe stratégique
production» de la ville entre les acteurs de de valorisation de la trame verte et bleue urbaine.
l’aménagement. Elles sont un outil de discussion établi Des orientations complémentaires sont ainsi définies
dans un rapport de compatibilité et non de stricte pour encadrer l’urbanisation «diffuse» dans la vallée
conformité. La rédaction des orientations permet jardinée de l’Ouche le long de l’axe Dijon-Plombières,
généralement une certaine souplesse et l’objectif à à haute valeur paysagère et pour lequel une stratégie
atteindre prime sur une déclinaison spatiale précise des de requalification est amorcée.
schémas graphiques. - le corridor Est, qui organise les interfaces urbaines
Si les OAP sectorielles permettent d’aborder les sites d’entrée dans le coeur d’agglomération depuis Longvic
de projet par commune, secteurs ou quartiers, les OAP jusqu’à l’entrée Nord de Dijon. Des orientations
Métropolitaines entendent assurer un développement complémentaires sont définies au droit des secteurs
cohérent sur les 3 axes stratégiques de recomposition de mutation des parcs technologiques pour préserver
urbaine à long terme autour desquels s’articulent : les acquis des compositions paysagères existantes
et favoriser les formes urbaines innovantes.
- de nombreux sites de projet en cours ou à mettre
en oeuvre,
FOCUS / LES OBJECTIFS EN LOGEMENT ET LES par hectare dépasse l’objectif de densité brute
DENSITÉS DU SCoT POUR LES EXTENSIONS moyenne minimale du SCoT établi à 18 logements
URBAINES
par hectare.
Les objectifs de production de logements sur les Pour les communes de première couronne, la
zones à urbaniser en extension urbaine (zones densité prévisionnelle de 40,6 logements/ha, bien
non commencées, intégrées dans la consommation qu’inférieure aux objectifs de 45 logements/ha
d’espace 2020-2030) sont déclinés dans le tableaux du SCoT, s’inscrit en compatibilité avec ce dernier.
ci-dessous. Pour mémoire les objectifs minimaux Le site «Cimetière» de Chevigny-Saint-Sauveur
de densité du SCoT constituent des moyennes par dispose en effet d’une configuration particulière.
niveau de polarité sur l’ensemble des extensions Le périmètre opérationnel intègre une vaste lanière
urbaines à l’échelle du document d’urbanisme au Nord du cimetière, difficilement urbanisable et
intercommunal. sur laquelle sont prévus un aménagement paysager
La densité prévisionnelle moyenne dans les ainsi qu’une liaison douce au sein de l’OAP.
communes de seconde couronne de 26,5 logements
Zones AU Habitat Objectifs logements Densité Objectifs du SCOT
en extension et non des OAP prévisionnelle
commencée par commune
BRESSEY-SUR-TILLE 1,12 ha 30 27 logts/ha
NEUILLY-CRIMOLOIS 1,04 ha 20 20 logts/ha
DAIX 2,06 ha 60 30 logts/ha
HAUTEVILLE-LÈS-DIJON 2,36 ha 45 19 logts/ha
MAGNY-SUR-TILLE 1,14 ha 25 22 logts/ha
OUGES 0,95 ha 25 26,5 logts/ha
TOTAL 2nde couronne 8,67 230 26,5 logts/ha 18 logements / ha
SAINT-APOLLINAIRE 5,3 ha (hors voirie adjacente) 250 47 logts/ha
CHEVIGNY-SAINT-SAUVEUR 1,59 ha 30 19 logts/ha
TOTAL 1ère couronne 6,89 280 40,6 logts/ha 45 logements / ha
64
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 18
• Les dispositions de niveau national, régies par les Sont ainsi exclus des ensembles urbains et éléments
dispositions du code du patrimoine : bâtis répertoriés au titre du patrimoine d’intérêt local
dans le cadre du PLUi-HD, les éléments bénéficiant
– les monuments historiques, comprenant les d’autres régimes de protection (local et national). Cette
éléments classés et les éléments inscrits ; harmonisation des outils pour éviter les différences
– les sites classés et les monuments naturels. Sur d’appréciation a également conduit à retirer des fiches
le vignoble de la zone centrale des Climats de préexistantes :
Bourgogne, qui s’étend sur Marsannay-la-Côte et
- les éléments qui font l’objet d’autres outils de
Chenôve, un site classé, dit des Côtes de Nuits, est en protection au sein du PLUi dans les prescriptions
cours d’élaboration ; graphiques relatives aux paysages (espace d’intérêt
– le site patrimonial remarquable (SPR) du centre paysager et écologique, EBC, etc...) ;
historique de Dijon (ex. secteur sauvegardé), régi par - les murs en pierre traditionnelle, pour lesquels des
un plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) dispositions figurent au sein du règlement littéral ;
et partie intégrante de la zone centrale du bien - certains édifices publics pour lesquels les objectifs
des Climats du vignoble de Bourgogne, inscrit au de protection sont assurés «de fait» par la collectivité.
patrimoine mondial de l’Humanité ; Le règlement du PLUi-HD comporte lui-même, en
– les périmètres délimités de protection des abords particulier par ses articles définissant la forme urbaine,
(PDA) des monuments historiques. l’aspect des constructions et le traitement des espaces
non bâtis et des clôtures, des dispositions visant à
la préservation et/ou à la mise en valeur des formes
urbaines et des paysages de la Métropole.
65
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 19
- lorsque les marges de recul entrent en conflit avec • Les cheminements à conserver, à créer
d’autres prescriptions graphiques (emplacements
Ils entraînent une servitude de passage sur les terrains
réservés),
concernés. Les espaces publics ne sont donc pas pris en
- sur l’axe Dijon-Beaune, où l’OAP métropolitaine considération dans leur délimitation. Ils sont localisés
«Entrée Sud» définit des principes d’implantation et sur des terrains privés :
d’aménagement,
- au droit des cheminements existants et accessibles à
- lorsque les marges de recul entrent en conflit avec tous, au sein de copropriétés en ville et lotissements,
les dispositions «Loi Barnier» sur les routes classées lorsque la porosité piétonne s’inscrit dans l’armature
à grandes circulation hors zone urbaine ou en des circulations douces du quartier,
l’absence d’étude d’entrée de ville. Ainsi les marges
- au droit des chemins ruraux stratégiques pour les
de recul parfois présentes au droit des axes en zones
axes de promenades, notamment pour relier entre
agricole et naturelle sont supprimées, les reculs «loi
elles les communes ou accéder aux espaces de
Barnier», plus contraignants s’appliquent alors.
nature.
D’autres marges ont été réadaptées ou ajoutées dans
• Les périmètres de protection
un souci d’harmonisation et de cohérence :
En complément des servitudes d’utilité publique liées
- de part et d’autres des frontières communales (ex :
aux risques technologiques et industriels, le PLUi-
Cap Nord à Saint Apollinaire, axe Neuilly-Crimolois,...),
HD reprend les périmètres de protection établis dans
- pour être prolongées, lorsque les marges existantes les documents communaux et leurs prescriptions
s’interrompaient sans justification particulière dans associées, au droit d’un silo à Bretenière, d’un
les documents en vigueur. établissement industriel à Chevigny-Saint-Sauveur et
de la chaufferie urbaine de Quetigny.
Enfin des grands principes sont proposés pour établir
de nouvelles marges : Sont également reportés les zones de danger au
droit des infrastructures de transport du gaz et
- en zone urbaine et à urbaniser pour les voies
d’hydrocarbures, ainsi que les secteurs de contraintes
express (LiNO, rocade, …) avec une marge de 10m
relatives aux lignes électriques à haute tension.
depuis les emprises sur les tronçons qui n’étaient
pas concernés par des marges de recul auparavant et • La prise en compte des risques naturels
bordés par des activités. La marge est portée à 25 m
sur des secteurs d’urbanisation futurs résidentiels. Les périmètres d’application des Plans de Prévention
des Risques en vigueur sont reportés aux documents
- au droit du Suzon et de l’Ouche, cours d’eau
graphiques (plans des secteurs de protection liés aux
structurants où les marges présentes dans les
PLU de Dijon et Longvic (généralement 20m) sont risques et aux nuisances) ainsi que les secteurs d’aléas
maintenues hors «sites de projet» et prolongées sur inondation identifiés dans les études complémentaires
les autres communes (10m en zone urbaine, 20m en menées par les services de l’Etat sur les communes ne
zones agricole et naturelle). disposant pas de Plan de Prévention des Risques.
67
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 21
POA HABITAT
TABLEAU RÉCAPITULATIF DES CHOIX RETENUS
• Mobiliser le bâti existant pour Action n°5 : Poursuivre les interventions sur
Agir sur l’habitat pour maîtriser contribuer aux objectifs de la le parc de logements à loyer modéré.
l’empreinte environnementale du dynamique habitat.
secteur résidentiel et améliorer la Action n°6 : Poursuivre la transition
performance environnementale et • Accompagner les travaux de énergétique dans l’habitat privé.
énergétique. réinvestissement de l’habitat public
et privé. Axe transversal : Expérimenter et innover
68
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE EXPLICATIVE 22
POA DÉPLACEMENTS
TABLEAU RÉCAPITULATIF DES CHOIX RETENUS
• Une articulation entre urbanisme et politique de Action n°A1 : Accompagner les mutations et les
déplacements. transformations urbaines.
• Une amélioration des performances des lignes de • Maintenir des réseaux Action n°A2 : Valoriser l’étoile ferroviaire sur le
bus et une optimisation/adaptation de l’offre de de transports collectifs territoire de Dijon Métropole.
transports collectifs. attractifs et accompagner Action n°A3 : Tendre vers une offre de mobilité
les transformations urbaines intégrée à l’échelle de l’aire urbaine.
• Une complémentarité des types de services et des
sur le long terme.
modes de déplacements à développer et à adapter aux Action n°A4 : Améliorer la qualité et la
différents territoires. performance des bus.
• Une valorisation des gares pour les déplacements en Action n°A5 : Accroître l’accès aux transports
liaison avec Dijon et avec l’extérieur du territoire. collectifs.
• Poursuivre la maîtrise du trafic automobile dans les Action n°C1 : Etudier les effets de la
secteurs denses et urbains. hiérarchisation des réseaux routiers à l’échelle de
la Métropole.
• Valoriser la rocade comme axe de distribution du
• Structurer le réseau
trafic et protection des secteurs à l’intérieur de celle-ci Action n°C2 : Mettre en cohérence les besoins
routier au profit de
et entamer une réflexion sur la hiérarchisation du locaux et la vision métropolitaine des circulations.
déplacements plus durables.
réseau routier à l’échelle de Dijon Métropole.
Action n°C3 : Renforcer l’accessibilité et l’usage
• Organiser les flux de circulation pour protéger les de la rocade
centres-villes des communes.
Action n°C4 : Mettre en oeuvre une politique
globale d’organisation des flux de marchandises.
69
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
70
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
ANNEXE :
ETUDES «ENTRÉES DE VILLE»
Cette annexe au rapport de présentation tome B regroupe les études «entrées de ville» nécessaires
à la réduction des marges de recul applicables au regard de la loi Barnier :
« En dehors des espaces urbanisés des communes, les constructions ou implantations sont interdites
dans une bande de 100 mètres de part et d’autre de l’axe des autoroutes, des routes express et des
déviations au sens du code de la voirie routière et de 75 mètres de part et d’autre de l’axe des autres
routes classées à grande circulation ».
La réduction des marges de recul s’intègre dans la philosophie du PLUi-HD de recherche d’une
cohérence urbaine et paysagère à l’échelle intercommunale, autant qu’à la lecture spécifique des sites,
pour assurer une qualité aux implantations nouvelles le long des grands axes et entrées de ville.
FICHE 1
VALMY 4 / D 974 72
FICHE 2
CORTOTS / N 274 73
FICHE 3
LONGÈNES / N 274 74
FICHE 4
NORD PISCINE / N 274 75
FICHE 5
MONT BLANC / N 274 76
FICHE 6
POMMERETS POUSSOTS / N 274 77
FICHE 7
BEAUREGARD / D 122A 78
FICHE 8
ÉCOPARC DIJON-BOURGOGNE / D70 ET D700 80
FICHE 9
SDIS - SAFER / D70 82
FICHE 10
EXTENSION EXCELLENCE 2000 / A39 83
71
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE ENTRÉE DE VILLE 1
VALMY 4 / RD 974
Classement RD 974 route classée à grande La zone à urbaniser du site Valmy 4 s’inscrit dans la
circulation continuité des phases précédentes du projet Valmy,
visant à la réalisation d’un parc tertiaire de dimension
Recul loi Barnier 75m métropolitaine à l’entrée Nord de Dijon.
Recul PLUi-HD 35m par rapport à l’axe de Ce secteur fera l’objet d’un aménagement d’ensemble,
la voie comportant la programmation d’infrastructures et
Zonage PLUi-HD AU - activités E d’espaces publics ainsi que des prescriptions urbaines,
architecturales et paysagères assurant la cohérence
Etat du terrain partiellement urbanisé et la qualité du projet.
Etat du projet non commencé Il est ainsi proposé de réduire la marge de recul à 35m
par rapport à l’axe de la voie, soit une implantation
Dijon entrée nord / extension ValmY
possible des constructions similaire aux implantations
oAp présentes sur les phases précédentes au Sud de la
zone.
n°4
ngres
VaLMy 4
35 m
ute de La
ZONE AU
D 974 ro
RD 974
VUE DU SITE
SECTEuR SERViCES uRBaiNS secteur dédié aux
ET iNFRaSTuCTuRES infrastructures
environnementales
ZONE AU
ECoPôLE
VaLMy
VERS DIJON
site 4
72 > réaliser une nouvelle phase de l’opération Valmy au nord du secteur dans la poursuite des aménagements engagés pour accueillir
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
une diversité d’activités, orientées principalement vers le secteur tertiaire, les filières d’excellence et les équipements métropolitains.
> créer une interface végétalisée en lisière du projet le long de la route de langres, le long de la route rural en direction de ruffey,
FICHE ENTRÉE DE VILLE 2
CORTOTS / N 274
Classement N 274 route express La zone à urbaniser des Cortots constitue une
LiNO extension de la zone d’activités existante, classée
en secteur d’activité I, à vocation industrielle et
Recul loi Barnier 100m de production, pour orienter principalement son
Recul PLUi-HD 10m par rapport à développement vers les entreprises artisanales. Ce
l’emprise de la voie prévue, secteur fera l’objet d’un aménagement d’ensemble,
accotements compris comportant la programmation d’infrastructures et
Zonage PLUi-HD AU - activités I d’espaces publics. Une reconfiguration de la N 274 est
envisagée au droit du site avec la mise à 2x2 voies.
Etat du terrain non urbanisé
Il est proposé de réduire la marge de recul à 10m par
Etat du projet non commencé rapport à l’emprise prévue de la voie, accotements
compris, selon un retrait similaire à la marge de recul
EXTRAIT DU PLAN DE ZONAGE instaurée sur la grande majorité de la traversée de la
rocade en milieu urbain. Le recul minimum imposé sera
ainsi en cohérence avec celui existant sur les parcs
N 274 tertiaires limitrophes et le secteur de la Toison d’Or.
10 m
ZONE AU
Circulations, nuisances et sécurité
L’OAP prévoit un accès principal au site dans le
prolongement de la rue des Prés Potets, venant
desservir de nouveaux lots constructibles. Il s’agit
également de préserver des espaces libres au Nord-
Ouest du site dans l’hypothèse d’un réaménagement
FONTAINE-LÈS-DIJON GRANDE FIN de l’embranchement sur la LiNO depuis la route d’Ahuy,
AHUY / FONTAINE-LÈS-DIJON EXTENSION
EXTRAIT DES CORTOTS
DE L’OAP avec une nouvelle connexion potentielle permettant
OAP
d’accéder au site, limitant les circulations internes.
La configuration du site et des accès impliquent un
positionnement des constructions avec des «arrières»
côté LiNO, atténuant les nuisances potentielles.
N°14
Qualité architecturale, urbaine et paysagère
route
SITE 6
> Poursuivre la mutation de la zone artisanale de la Grande Fin par un aménagement d’ensemble ou des opérations isolées compactes,
privilégiant des formats intermédiaires ou collectifs afin de maximiser la présence d’espaces verts sur les parcelles et assurer des
ZONE AU
interfaces paysagers avec les tènements voisins encore occupés par des activités.
> Développer la trame viaire existante pour retrouver des îlots urbains et des continuités entre les rues de la Grande Fin, des Champs
aux Fèves, Georges Bourgoin et la route d’Ahuy. Maintenir une possibilité de maillage ultérieur dans le prolongement de la rue des
Champs aux Fèves vers le Nord.
> Végétaliser les fronts de rue en pied d’immeuble et réaliser un espace vert de proximité.
73
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
Classement N 274 route express Le site de projet Longènes est situé à Saint-Apollinaire
(rocade) sur un terrain libre en zone urbaine en entrée de Dijon,
le long de la façade Ouest de la rocade. Ce secteur a
Recul loi Barnier 100m
DIJON NORDvocation
PISCINE à accueillir des activités tertiaires ou liées aux
Recul PLUi-HD 10m par rapport à l’emprise filières d’excellence dans une stratégie de valorisation
SAINT-APOLLINAIRE
de la voie, accotements LONGÈNES
générale de la Porte des Longènes.
compris Il est proposé de réduire la marge de recul à 10m par
Zonage PLUi-HD U - activités E
N°16rapport à l’emprise de la voie et de la bretelle d’accès,
Etat du terrain partiellement urbanisé accotements compris, selon un retrait similaire à la
marge de recul instaurée sur la grande majorité de la
Etat du projet non commencé traversée de la rocade en milieu urbain.
Porte
des Longènes
ZONE U
m
SITE DE PROJET 10
chemin de Mirande
N 27
LONGÈNES
N°8
4
t
Dr.Scmit
rue du
Roca
de
VUE DU SITE
SITE DE PROJET
LONGÈNES
N°6
talus la
ès à
d’acc
elle
bret rocade
Classement N 274 route express La zone à urbaniser du site Nord Piscine s’inscrit dans
(rocade) la stratégie de valorisation des Portes de Mirande, avec
l’accueil d’activités à dominante tertiaire ou liées aux
Recul loi Barnier 100m filières d’excellence. Par ailleurs, la zone à urbaniser
Recul PLUi-HD 50m par rapport à l’axe est localisée au droit d’une des dernières «fenêtres
de la voie, puis 10m par agricoles» visibles depuis la rocade, classée en Np et
rapport à l’emprise de la Ap, permettant entre autres la réalisation d’ensemble
voie, accotements compris de jardins familiaux. Il est ainsi proposé d’instaurer une
au niveau de la bretelle marge de recul de 50m par rapport à l’axe de la voie,
Zonage PLUi-HD AU - activités E ; Np ; Ap y compris au niveau des zones Ap et Np au nord du
N NORD PISCINE site, puis se réduisant à 10m par rapport à l’emprise
Etat du terrain non urbanisé
T-APOLLINAIRE LONGÈNES de la voie, accotements compris, au droit de la bretelle
Etat du projet non commencé d’entrée sur la rocade en direction du Nord. La marge
N°16 de recul se trouverait ainsi dans une configuration
similaire à la marge figurant au PLU de Dijon à
EXTRAIT DU PLAN DE ZONAGE l’Ouest de la rocade et qui a guidé l’implantation des
constructions lors de la réalisation du projet Mazen-
Sully.
Porte
50 m
des Longènes Circulations, nuisances et sécurité
ARC
MAZEN L’OAP prévoit des accès au site par la rue Alain
SULLY ZONE AU Bombard à l’arrière de la piscine. Par ailleurs, le site est
N 274
N°8
m l’objet d’une norme maximale de stationnement au
t
10
Dr.Scmit
Roca
VUE DU SITE
DE PROJET ÉCONOMIQUES ET MÉTROPOLITAINS construction réalisée
dans le cadre du projet
Mazen Sully
ZONE
lopper une opération d’ensemble à vocation tertiaire ou AUavec les filières d’excellence et les équipements métropolitains.
en lien
erver le caractère du chemin rural de Mirande en conservant des espaces verts attenants permettant d’organiser des vues vers
e agricole et d’assurer une continuité de nature au travers du site.
orcer les fonctions écologiques du Cromois par le développement d’espaces verts attenants et de cheminements.
lopper une opération d’ensemble à vocation tertiaire ou en lien avec les filières d’excellence et les équipements métropolitains.
ser un accès au site depuis le giratoire ou la rue du Docteur Schmitt en étudiant également les possibilités de mutualisation 75
PLUi-HD
ès avec l’actuel site APPR, notamment pour assurer la desserte de laDIJON
partieMETROPOLE
Sud du site. / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
lopper une continuité douce Nord-Sud au travers du site, avec un accès au droit du square rue du Cromois
FICHE ENTRÉE DE VILLE 5
MONT BLANC / N 274
Classement N 274 route express Le secteur Mont Blanc est situé au niveau de
(rocade) l’échangeur entre la rocade et l’A39. Il est composé
de terrains partiellement urbanisés et occupés,
Recul loi Barnier 100m
classés en zone urbaine «activités E» relative aux
Recul PLUi-HD 10m par rapport à l’emprise activités tertiaires et aux équipements métropolitains,
de la voie, accotements à l’exception du site de projet «Pointe Mont Blanc»,
compris au droit du secteur classé en mixité et sur lequel un projet résidentiel est
«activités», porté à 25m au envisagé. Il est proposé de réduire la marge de recul à
droit du secteur «Mixité»
10m par rapport à l’emprise de la voie et de la bretelle
Zonage PLUi-HD U - activités E / Mixité d’accès, accotements compris, selon un retrait similaire
Etat du terrain partiellement urbanisé à la marge de recul instaurée sur la grande majorité de
la traversée de la rocade en milieu urbain (activités),
Etat du projet non commencé
puis de porter le recul à 25m au droit du secteur mixité
et du site de projet «Pointe Mont Blanc»..
VUE D’ENSEMBLE
EXTRAIT DU PLAN DE ZONAGE EXTRAIT DE L’OAP
10m
N°17
ZONE U
ACTIVITÉS E
74
10m
N2
ZONE U
N°18
SITE DE PROJET
«POINTE MONT BLANC»
25
m
VUE DU SITE
N°1 N°2 SITE DE PROJET
POINTE MONT BLANC
raccord de potentiel de
Circulations, nuisances et sécurité
La Chapelle Qualité architecturale, urbaine et paysagère
raccordement N°1
à présever
L’OAP «Pointe Mont Blanc» prévoit des dessertes L’OAP prévoit une interface végétalisée au droit de la
depuis l’avenue du Mont-Blanc et la rue de Neuilly, rocade, dans une logique de préservation des structures
axes non connectés à la rocade et qui la franchissent végétales existantes, ainsi qu’une bande plantée le long
N°7
par l’ouvrage existant de la D 905B. du chemin Edmé Beguillet, en limite de zone urbaine,
permettant d’atténuer la visibilité des constructions
Au Nord, les secteurs «activités E» sont desservis
depuis la rocade.
par le boulevard du Docteur Petitjean.
Dans les deux cas, les accès n’impactent pas les
N°4
conditions de circulation sur la rocade. ZOOM SITE 4
76
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE ENTRÉE DE VILLE 6
POMMERETS POUSSOTS / N 274
N°3
N°7 Z
1
ZONE AU 50
m
raccord de potentiel de
La Chapelle raccordement
à présever
VUE DU SITE
N°4
ZO
ZONE AU
77
> Préserver les possibilités deDIJON
PLUi-HD desserte urbaine
METROPOLE parDEla
/ RAPPORT voie ferrée
PRÉSENTATION etB /laEXPLICATION
TOME créationDES
deCHOIX
haltes ferroviaire
Jardins des Maraîchers et à Longvic. Les constructions ne devront pas empêcher par leur implantation
FICHE ENTRÉE DE VILLE 7
BEAUREGARD / D 122A
Classement D 122A route classée à grande Le projet du parc d’activités de Beauregard en cours
circulation d’aménagement s’implante au Sud de la D122A,
après son franchissement des voies ferrées à la
Recul loi Barnier 75m
sortie de la zone industrielle de Longvic et avant sa
Recul PLUi-HD 25m par rapport à l’emprise connexion à l’autoroute A11. Entre l’échangeur et le
de la voie, accotements franchissement de la voie ferrée, la voie épouse la
compris. topographie du terrain qui, à cet endroit, se creuse du
La marge de recul de 25m
fait de la forme vallonnée du site naturel. La marge de
se prolonge le long de la
rue de Beauregard au droit recul proposée à 25m de l’emprise de la voie reprend
des hôtels. les dispositions du PLU communal au sein duquel une
une étude d’entrée de ville était intégrée pour ce
Zonage PLUi-HD AU - activités I
projet.
Etat
2. du terrain
PRESENTATION partiellement urbanisé
DES DIFFERENTES MESURES
Circulations, nuisances et sécurité
PRISES POUR LIMITER
Etat du projet en coursL’IMPACT DU PROJET DE
Le parc d’activités de Beauregard prévoit que la totalité
PARC DU
EXTRAIT D’ACTIVITES
PLAN DE ZONAGE des accès à la zone d’activités s’effectue à partir
2.1. Présentation du Parc d’activités de Beauregard
d’une nouvelle voie (barreau de Beauregard) reliant
L’aménagement du Parc d’activités répond à un objectif majeur pour le développement
économique de l’Agglomération dijonnaise. En effet, cet aménagement doit permettre la D122A de et la D996, lequel barreau se connectera
25
constituer une offre de terrains pour les dix prochaines années à destination d’entreprises dont
à la D122A par un giratoire aménagé permettant de
m légère et l’artisanat.
l’activité sera majoritairement tournée vers l’industrie
A noter que la création du Parc est conforme aux orientations du SCOT du Grand Dijonsécuriser
et au PLU la circulation et les accès. Il est à noter que
A
de Longvic.
1 22 l’organisation de la desserte interne du parc d’activités
D
ard
de Beauregard fait qu’aucune des activités qui s’y
2.2. Les nuisances r e g
B eau implanteront n’accèdera directement depuis le barreau
de
rue visuelles
Nuisances
de liaison (cf. ci-contre) mais par des voies secondaires
Le projet d’aménagement du Parc d’activités
ZONE AUprévoit que les bâtiments s’implanteront à une
internes.
distance comprise 27 m et 52 m par rapport à la limite publique le long de la voie. Ce recul permet Ce fonctionnement «en peigne» implique
une végétalisation qui créera un écran diminuant les nuisances visuelles concernant la perception
des constructions depuis la route départementale. En outre, le Cahier des prescriptions que les façades principales des bâtiments seront
architecturales du Parc impose que les toitures des bâtiments soient traitées avec orientées
un soin
particulier (par exemple par une végétalisation) pour éviter que la vue en surplomb depuis la
vers ces voies.
RD112A soit en dysharmonie avec le paysage.
L’impact de cette organisation sur le fonctionnement
Nuisances sonores signifie qu’en termes de stationnement, celui-ci
L’écran végétal évoqué précédemment contribuera à atténuer les nuisances sonores engendréess’effectuera exclusivement, soit à l’intérieur des
par la circulation sur la RD112A dont auraient à souffrir les bâtiments d’activités situés le long de
parcelles, soit sur les voies de desserte interne. Ainsi,
la voie. On observera toutefois que les locaux d’activités orientant leur façade principale à l’opposé
de la voie (voir ci-après), les nuisances acoustiques créées par la circulation serontil de n’y a pas à craindre que le stationnement affecte
faible
incidence sur l’activité.
visuellement la perception actuelle de la D112A.
COUPE DE PRINCIPE DU PROJET
VUE DU SITE
Etude d’entrée de ville – RD122A 7
Hôtels existants
ZONE AU
78
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
départementale. En outre, le cahier des prescriptions De même, le traitement des franges du parc d’activités
architecturales du parc d’activités impose que les fait l’objet d’un soin particulier, toutes les limites du
toitures des bâtiments soient traitées avec un soin parc étant traitées par un aménagement paysager
particulier (par exemple par une végétalisation) pour adapté. Ainsi, la bordure Nord, en relation visuelle
éviter que la vue en surplomb depuis la D112A soit en directe avec la D122A, fait l’objet d’un traitement
disharmonie avec le paysage. paysager soutenu constitué d’arbres de haute tige
filtrant la vue sur les constructions industrielles. Cet
Le projet intègre un volet paysager important (écran
écran végétal contribuera par ailleurs à atténuer les
arboré, noues paysagères, alignements d’arbres). Le
nuisances sonores et visuelles.
maillage végétal ainsi créé constitue une armature
verte du projet et sera bien perceptible en vision
lointaine, notamment depuis la D122A.
79
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE ENTRÉE DE VILLE 8
Contexte et objet
Le projet Écoparc Dijon-Bourgogne vise au
développement d’activités stratégiques et
diversifiées, principalement à vocation industrielle et
de production, mais également tertiaire. Il est bordé au
Nord par la D 70 et traversé en son centre par l’Arc (D
700) avec un échangeur et un barreau de liaison vers
la D 70.
avec une part généreuse réservée aux espaces verts,
Des orientations d’aménagement spécifiques sont
le cahier des prescriptions architecturales, paysagères
définies dans le dossier de réalisation de la ZAC de
et environnementales du dossier de ZAC encadre les
ce projet avec des ambitions fortes et novatrices
implantations et le paysage du projet au sein des lots
en matière de respect de l’environnement, de
privés.
déplacements et d’intégration urbaine. Au-delà du
Ainsi, il est proposé la suppression des marges de recul
programme des infrastructures et équipements publics,
sur ce site.
ZONE AU ZONE AU
ZONE AU
80
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
Circulations, nuisances et sécurité Qualité architecturale, urbaine et paysagère
• La desserte du projet sera réalisée par une avenue • Le dossier de ZAC intègre des prescriptions visant
principale Nord/Sud, puis des voies structurantes Est/ à la qualité des aménagements et une insertion des
Ouest et des voies secondaires qui seront traitées en constructions en relation avec leur environnement
voies urbaines. Aucun accès direct ne sera créé depuis immédiat (typologie et volumétrie du bâti, échelles,
la D 70 ou la D 700 et toutes les mesures seront prises couleurs, ambiances,...) et en fonction de son
afin d’assurer la sécurité routière au sein de l’Écoparc. positionnement dans l’organisation générale du parc
d’activités. La composition urbaine de l’Écoparc s’appuie
• Le projet entend promouvoir l’utilisation de modes
sur une distinction entre :
de déplacement alternatifs à la voiture, afin de réduire
l’impact de ces nuisances, en conjuguant plusieurs - les rives de l’avenue principale Nord-Sud, d’aspect
actions : plus urbain qui constitueront le front bâti de l’Écoparc,
- développement des aménagements favorables aux - les franges des voies structurantes et des voies
modes doux, secondaires, d’aspect plus végétalisé.
- mutualisation des parkings (réduire l’impact
Ainsi les constructions devront observer un retrait
en termes de voiries d’accès nécessaires,
minimum de 10m au droit des voies structurantes Est /
foisonnement issu du regroupement des besoins de
Ouest, de 5m minimum au droit des voies secondaires,
stationnement...),
des limites séparatives et venelles. D’une manière
- développement de services pour les employés, afin générale, la volumétrie des constructions sera sobre,
de limiter les circulations vers l’extérieur, notamment basée sur l’association de volumes simples.
pendant la pause méridienne.
Par ailleurs, la trame verte du projet associe larges
Par ailleurs, le PLUi-HD intègre sur ce secteur, dans le
coulées vertes, plantation d’arbres d’alignements,
PADD, le POA-Déplacements et l’OAP Aménagement,
traitement des lisières au contact de l’espace agricole
une réflexion à mener pour développer de nouveaux
Sanitaire (FDES). L’emploi et la mise en œuvre d’ isolantsetprojetés
végétalisation des parcelles et clôtures.
est interdite.
services en mobilités, intégrant l’enjeu du report modal
pour les flux venant de l’extérieur. Ainsi, le projet contribuera d’une part, à la valorisation
c) Sécurité routière
de l’entrée de ville de Saint-Apollinaire (D 70 / Cours
La desserte de cette nouvelle zone d'urbanisation se réalisera par une avenue principale Nord/Sud,
des voies structurantes Est/Ouest et des voies secondaires quide Gray),
seront d’autre
traitées part, signalera
en voies urbaines. l’entrée de l’espace
métropolitain sur l’Arc (D700)
Aucun accès direct ne sera créé depuis la RD 70 ou la RD 700, et toutes les mesures seront prises par des constructions et
afin d'assurer la sécurité routière au sein de l'Ecoparc. aménagements qualitatifs.
HIÉRARCHISATION DES VOIES ET TRAME VERTE DU PROJET
rue de Dijon
permettant de végétaliser les pieds
Commune Saint-Apollinaire ContexteN°1
et objet
Ce front bâti le long du cours de Gray
Classement D 70 route classée à grande La zone à urbaniser à vocation résidentielle (250 et de transparences vers la profon
circulation logements) est située en entrée de ville de Saint- (jeu de volumes, discontinuités...).
Apollinaire, à l’intersection entre la D 70 (Cours de > Réaliser l’accès automobile aux
Recul loi Barnier 75m Gray) et la D125D. Ce carrefour marque de Gra
y
Cours l’entrée de de Dijon, en laissant un passage p
Recul PLUi-HD 10m par rapport à l’emprise ville, avec une limitation de la vitesse (50km/h) des constructions riveraines.
de la voie, accotements aménagements récents qualitatifs et des alignements > Envisager la réalisation de fonctio
compris d’arbres de part et d’autre de la voie. Il est proposé de chaussée (commerces, services...).
Zonage PLUi-HD AU - Mixité réduire la marge de recul à 10m par rapport à l’emprise
> Assurer une transition bâtie
de la voie, accotements compris, selon un retrait
Etat du terrain non urbanisé pavillonnaire adjacent en fond de
similaire à la marge de recul instaurée sur le tissu libres...).
Etat du projet non commencé urbain limitrophe (activités) et faisant face au site
(pavillonnaire).
VUE DU SITE
ZONE AU
L’OAP prévoit des accès et une traversée du L’OAP prévoit une interface végétalisée sur les pourtours
quartier depuis les différentes voies qui bordent du site, y compris au droit de la D 70, en renfort des
le site, dans l’objectif d’assurer une porosité alignements d’arbres existants. La volonté de réaliser
urbaine et des continuités avec le tissu urbain une opération de type «écoquartier», avec des espaces
existant. L’opportunité de créer un accès circulé verts et une mixité des typologies bâties permettra un
depuis la D 70 sera évaluée lors des études développement urbain participant à la qualité de l’entrée
préopérationnelles du projet. Néanmoins, la de ville.
structure de la voie (aménagements doux, arbres
d’alignement) et la vitesse limitée impliquent peu
d’impacts et nuisances du projet sur les conditions
de circulation.
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PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
FICHE ENTRÉE DE VILLE 10
EXTENSION EXCELLENCE 2000 / A39
CHEVIGNY-SAINT-SAUVEUR SUD
OAP Contexte et objet
Commune Chevigny-Saint-Sauveur
Classement A 39 autoroute La zone à urbaniser à vocation économique vient
en extension du parc d’activités Excellence 2000 à
vocation industrielleN°4
et de production. La frange Sud
Recul loi Barnier 100m de la zone d’activités est marquée par la présence d’un
Recul PLUi-HD 75m par rapport à l’axe de échangeur, ainsi que des aménagements paysagers
la voie liés au bassin de rétention des eaux.
Zonage PLUi-HD AU - activités I Il est proposé de réduire la marge de recul à 75m par
rapport à l’axe de la voie, selon un retrait similaire
Etat du terrain non urbanisé à la marge de recul instaurée sur la zone d’activités
Etat du projet non commencé existante qui a conditionné l’implantation d’une
activité existante.
N°5
ZONE AU
N°10
75 m
A 39
VUE DU SITE
SITES DE PROJET
Construction existante
ZONE AU Excellence 2000
SITE 4
> Finaliser l’aménagement du secteur par la mise en oeuvre de la ZAC des Poètes, en assurant des con
cheminements et des espaces verts avec les opérations récentes limitrophes.
> Diversifier les typologies et les formes urbaines, avec une part conséquente de formats individuel
formats intermédiaires,...) et une transition harmonieuse avec les quartiers pavillonnaires adjacents.
> Développer une interface végétalisée et arborée avec l’espace agricole contigu.
SITE et
Circulations, nuisances 5 sécurité Qualité architecturale, urbaine et paysagère
La desserte du site>est
Réaliser un aménagement
privilégiée d’ensemble
en continuité avecminimum
Le recul des typologies individuelles denses
des constructions s’inscrira(individuels
dans la groupé
de la voie Est/Ouest existante au centre de la continuité de la zone existante permettant une cohérence
conservant une bande végétalisée qualitative à l’arrière du cimetière, support d’un éventuel cheminem
zone (avenue de Strasbourg). L’avenue de l’Égalité d’ensemble des implantations.
> Etudier
bordant la façade Ouest de l’opportunité d’un accès
la zone existante a au site sur sa limite Sud en cas de réalisation d’une voie nouvelle, perm
Par ailleurs, l’OAP fixe un principe d’interface paysagère
de la desserte
vocation à être supprimée. du secteur
Néanmoins, par les transports collectifs.
le projet
sur l’ensemble des pourtours du site, au droit de
devra intégrer la question des circulations et
l’autoroute comme en lisière avec l’espace agricole.
accès agricoles, potentiellement
SITES DE PROJET le long de l’axe
ÉCONOMIQUE ET MÉTROPOLITAIN
Cette lisière devra comprendre des plantations arborées
autoroutier dans le prolongement des chemins
SITE 10 et arbustives conformément à l’OAP Environnement
existants.
et paysage, permettant de constituer un écrin végétal
> Etudier une reconfiguration du maillage viaire du site en assurant d’une part l’accès aux parcel
assurant l’insertion des constructions dans le paysage
Sennecey ou par la réalisation d’un chemin contournant le site au droit d’une interface paysagère
lointain.
préservant les possibilités d’évolution sur le long terme de la desserte du secteur par les transports col
végétalisée avec la lisière résidentielle de la commune est à préserver en direcion de Sennecey-lès-D 83
PLUi-HD DIJON METROPOLE / RAPPORT DE PRÉSENTATION TOME B / EXPLICATION DES CHOIX
doit par ailleurs contribuer à limiter les nuisances et les conflits d’usage entre habitat et activités.
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