La Partie Classique
La Partie Classique
La Partie Classique
La partie classique est la base du jeu de dames pour les débutants. La stratégie est la
suivante : jouer de telle manière qu’en fin de partie, l’adversaire soit bloquer…
Avant de commencer à étudier la partie classique, il est indispensable de connaître tous les
coups classiques (Coup Philippe, de Mazette, du Ricochet, de la Bombe, Coup Royal…).
Après avoir révisé certains coups classiques, nous nous intéresserons à l’aspect théorique de
la partie classique
Pour cela, plusieurs points sont à étudier :
- La notion des temps d’avance et de retard
- Le gain de l’espace
- Contraindre l’adversaire à prendre des positions faibles en le forçant à jouer.
- Débordement sur l’aile gauche
- Empêcher l’adversaire d’être en classique car lorsqu’un seul est en classique, celui-ci a
l’avantage
- Sortir de la partie classique à l’aide du pîonnage 33-29 24*22 27*29
- Et tant d’autres….
Le nombre de coup en parties classique étant assez important, nous nous sommes arrêtés sur
divers mécanismes qui reviennent dans ce style de parties.
Je ne mettrais pas exceptionnellement les solutions des problèmes suivants car ces
mécanismes et indispensable aux élèves et normalement assimilable par tous.
la
Comme il l’a été précisé auparavant, une manière de prendre l’avantage dans la partie
classique est d’avoir des temps de retard pour amener l’adversaire à se bloquer.
Une manière simple de le faire est de calculer les temps d’avance. Pour les calculer, il faut
procéder de la façon suivante : un pion sur la ligne 1 vaut 1 pts, un sur la ligne 2 vaut 2 points,
et ainsi de suite…
A la fin du calcul, le joueur ayant le total le plus élevé est le plus développé et ainsi risque
dans une partie classique de se bloquer
La seule manière d’augmenter ou de baisser ses temps est de pionner.
Bien sur, cette technique n’est valable que lorsque les 2 joueurs ont développé leur aile
gauche.
Toutefois, lorsque nous avons des temps d’avance, il ne faut pas pionner n’importe
comment !!!!
Application :
Réponse :
Sur le nombre de temps, les blancs ont 7 temps de retard (46 pour les noirs contre 36 temps
pour les blancs).
3. L’occupation de la Case 26
L’occupation de la case 26 peut être bonne mais aussi très néfaste pour les blancs. Il faut faire
très attention lors de sa mise en place.
D’un coté, le pion 26 bloque le développement des noirs ce qui est une très bonne chose
surtout en partie classique, mais d’un autre côté, si les noirs arrivent à former une colonne de
pionnages (un trèfle) 6-11-16-17. Le pion 26 est un jouet pour l’adversaire.
Ainsi, lors de sa mise en place il est préférable que l’adversaire ne puisse plus mettre un pion
à 6 et ainsi former sa colonne de pionnage.
D’ailleurs, dans ce cas, dès lors que l’adversaire aura son pion en 26, les noirs n’auront
qu’une envie, c’est d’enlever ce pion par exemple en pionnant par 17-21.
Dans la position suivante, le pion 26 est très fort puisqu’il va permettre de bloquer l’aile noir.
En gros, l’occupation de la case 26 est bonne si il n’est pas effectué trop tôt.
4. L’avancée GHESTEM
L’avancée Ghestem est un outil à ne pas oublier dans la partie classique. Certes, elle peut
s’avérer risqué mais elle permet de limiter la marge de manœuvre de l’adversaire tout en
augmentant la notre. Ainsi, l’adversaire cherchera lui à se donner une partie sur son autre aile.
Il y’a une règle essentiel à savoir sur l’avancée Ghestem, qui consiste à jouer 28-22 suivi de
33-28, c’est qu’elle n’est possible que si le trèfle adverse 16-21-26 est formé.
Toutefois, dans des positions comme celles-ci, la montée Ghestem peut s’avérer critique
puisqu’elle laisse l’opportunité de nombreuses combinaisons.
Après l’avancée Ghestem, l’avancée 27-22 est aussi une opportunité de gagner des temps et
développer son aile gauche.
Deux possibilités s’offrent à nous pour installer ce pion, soit le pionnage par la flèche 36-31-
27 soit directement par 27-22.
Une autre possibilité de se dégager pour les noirs est l’enchaînement du pion 22 par 12-17
Que jouez-vous ?
7. les forcings
Forcer son adversaire à jouer est sûrement la manière la plus simple d’obtenir un avantage,
car d’un côté on détruit son plan de jeu tout en consolidant le notre.
Pour obtenir le gain, le forcing est une des manières les plus efficaces, son objectif est simple,
jouer un ou plusieurs coup sans que l’adversaire n’ait le choix de répondre et de contourner
nos plans.
Une partie peut se perdre à cause des pions faibles, ceux sont les pions qui ne participent pas
aux jeux.
- le pion 36
- la position 25-30-34-35-40 sans pion 45 ou 50, les 5 pions ne pouvant plus rien faire.
- la position 31-27 sans pion en 36
9. la Sortie de la classique
Une solution pour obtenir l’avantage en partie classique est de sortir de celle-ci.
Voici un exemple, qui nous montrent comment sortir de la classique.
Les gambits ont pour but de surprendre l’adversaire en offrant un pion dans le but d’obtenir
l’avantage dans la partie soit dans un but positionnelle, soit dans un but de débordement.
En partie classique les gambits les plus courants sont les gambits commençant par perforer
par 35-30 ou 20-25 :
Conclusion :
La partie classique est sûrement l’un des style de partie les plus courant, de ce fait, il est
important de connaître les bases et le schéma de jeu à envisager dans le déroulement de la
partie.
Le résumé procurait par ce document ne montre pas toute les subtilité de la partie classique, il
ne donne que quelques idées à exploiter et quelques combinaisons à connaître pour ne pas se
faire avoir.
J’inviterais les joueurs à étudier les livres respectifs de Nicolas Guibert ( « La partie
Classique ») et de Philippe Jeanneret (« Jeu de dames Exercice de Style ») dans lesquels nous
avons puisé mes informations.