Bonda Tiemo Dorian
Bonda Tiemo Dorian
Bonda Tiemo Dorian
Promotion [2019/2020]
DEDICACES
A mes parents :
TIENTCHEU Marcel
Et
BUEKAM Justine
A mon tuteur :
REMERCIEMENTS
Je ne pourrai finir ce travail sans dire merci une fois de plus, toujours et en tout temps à
l’Eternel DIEU Tout Puissant de m’avoir donné la foi, la force et le courage et sans qui rien
n’aurait été possible.
Aussi, depuis de belles lurettes, la science est une œuvre collective. Sur ce, c’est avec un
immense plaisir que je m’acquitte des premières pages de ce rapport pour signaler toute ma
gratitude à aux personnes physiques ou morales qui, de près ou de loin, ont contribué à la
réalisation de ce mémoire.
RESUME
L’objet de notre étude s’inscrit dans la stratégie de développement du secteur de transport
prôné depuis une dizaine d’années par le gouvernement du Cameroun et ses partenaires
stratégiques. Ainsi, après Appel d’Offre National Restreint, l’État du Cameroun représenté par
le Ministère délégué à la présidence de la république chargée des Marchés Publiques, a confié
à l’Entreprise CHEC LTD, sous la maitrise d’œuvre du Groupement STUDI
INTERNATIONAL ; INTEG Maitrise d’œuvre, le Projet de Construction de l’Autoroute
"Kribi-Lolabe" d’une longueur de 38.5 km, et pour un délai d’exécution des travaux de 36 mois.
Ainsi pour le tronçon d’autoroute, nous avons tout d’abord défini les éléments et normes
de conception géométrique puis à partir de l’interprétation et résultats géotechniques, du
dimensionnement de la structure de chaussée de façon manuelle d’une part et à l’aide du logiciel
"Alize LCPC" d’autre part avec pour structure calculée "5BB (Rev) + 14GB3 (C.B) + 35GC3
(C.F) + PF2". Nous avons callé le "Profil en travers type soit une chaussée de 2x2 voies
élargissable en 2x3 voies" et ensuite effectué le tracé routier à l’aide du logiciel "Piste 05".
Par ailleurs, l’étude de l’ouvrage d’art c’est fait dans un premier temps par la conception
de l’ouvrage suivant les documents techniques de référence et dans un second temps par le
dimensionnement des éléments constitutifs de l’ouvrage d’art dont la variante retenue est un
VIPP (Viaduc à travées Indépendantes à Poutres Préfabriquées précontraintes par post tension).
Le dimensionnement de l’ouvrage s’est porté sur les éléments de la superstructure et des
éléments de l’infrastructure. Les calculs développés ainsi que les différents plans des éléments
étudiés sont présentés en annexes du document.
Le cout total des travaux de ce tronçon d’autoroute est estimé à "35 301 627 765 FCFA
TTC".
Mots Clés :
1- Autoroute
2- Dimensionnement de la chaussée
3- Tracé autoroutier
4- Dimensionnement du passage supérieur
5- Kribi – Lolabe
ABSTRACT
The purpose of our study falls within the development strategy of the transport sector
advocated since the last ten years by the government of Cameroon and its strategic partners.
Thus, after the National Restricted Call for proposals, the State of Cameroun entrusted the
company “CHEC LTD” under the control of the groupmate of INTERNATIONAL; INTEG
Control mission, the construction of the “Kribi – Lolabe Highway project” having a length of
38.5 km Long for a period of execution of 36-month.
This report concerns the design drawing of 10 km of the Highway from « PK5+000 to
PK10+000 » and also the PK6+350 overbridged calculations.
So, about the concerned highway section, we firstly defined the geometrical design
elements and standards then from the geotechnical interpretation and results, the sizing of the
roadway structure was firstly done manually and later on by the aid of a software called "Alize
LCPC" on the other hand with a calculated structure "5BB (Rev) + 14GB3 (C.B) + 35GC3
(C.F) + PF2", we stalled on the "Cross type profile as a highway with 2x2 ways extensible in
2x3 ways " and then made the road layout using the software "Piste 05".
Moreover, the study of the structure is done initially by the design of the book following
the technical reference documents and on the other hand by the sizing of the constituent
elements of the structure of the bridge with the choise of “VIPP”. The designing and sizing of
the structure concerned the elements of the superstructure and elements of the infrastructure.
The calculations developed as well as the different plans of the studied elements are presented
in appendices of the document.
The total cost of this highway section is estimated at "35 301 627 765 CFAF TTC".
Key words :
1- Highway
2- Dimensioning of Carriageway or Pathway
3- Highway design
4- Dimensioning of Overpass
5- Kribi – Lolabe
SOMMAIRE
Dédicaces ....................................................................................................................................... i
Remerciements............................................................................................................................. ii
Abstract....................................................................................................................................... iv
Introduction ..................................................................................................................................1
3. Méthodologie de conception...........................................................................................6
Bibliographie ....................................................................................................................... 58
Annexes ............................................................................................................................... 60
INTRODUCTION
Les infrastructures de transport sont le principal vecteur de communication, d'échange
entre les populations et apparaissent comme fondamentales dans la réalisation du
développement d’un pays. En Afrique en général et au Cameroun en particulier, le transport
terrestre reste le principal moyen d’échanges, d’acheminement des biens et de communication
entre les hommes, les villes et même les pays voisins.
La volonté de faire du Cameroun un pays émergent s’affirme résolument à travers les
projets structurants, tels que la construction du Port en Eau Profonde de Kribi et aussi de
l’autoroute "Kribi – Lolabe" (comprenant des ouvrages d’arts) qui devra desservir les activités
de la zone portuaire et dans la même optique de fluidifier la circulation tout en connectant les
deux principaux pôles économiques que constituent les villes de Yaoundé et de Douala à la
ville de Kribi qui vient s’inscrire dans la liste des pôles économique du Cameroun.
Toutefois, il est important de noter que la construction d’une autoroute nécessite souvent
le franchissement d’obstacles tels que les vallées, les cours d’eau, les montagnes, les chemins
de fer ou même d’autres routes.
Le tracé de l’autoroute "Kribi – Lolabe" croise (coupe) au PK6+350, une route dont la
continuité est assurée par l’intermédiaire d’un passage supérieur franchissant l’autoroute. Et
c’est dans ce sens que le travail qui nous incombe consiste donc en « l’étude technique d’un
tronçon de l’autoroute "KRIBI-LOLABE" (du PK5 au PK15) et d’un passage supérieur
de 60m au PK6+350 ».
Ainsi pour mener à bien cette étude et atteindre les objectifs fixés, ce mémoire sera
structuré comme suit partant d’un chapitre à un autre :
▪ La présentation de la structure d’accueil et du projet ;
▪ La méthodologie d’étude ainsi que les études de base ;
▪ L’étude géométrique de l’autoroute et le dimensionnement de la structure de chaussée ;
▪ Le Recueil des données et hypothèses de calcul de l’ouvrage d’art ;
▪ Une Analyse multicritère pour le choix du type d’ouvrage ;
▪ Conception et pré-dimensionnement de l’ouvrage choisi ;
▪ Modélisation et calcul des sollicitations de façon manuel d’une part mais aussi avec le
logiciel "Pybar" d’autre part et le calcul des sections d’aciers ;
▪ L’étude d’impact environnement et social ;
▪ L’établissement du devis quantitatif et estimatif du projet ;
▪ L’élaboration des différents plans.
1.1. HISTORIQUE
Fondée en 1980, China Harbour Engineering Company Ltd. (CHEC) est une branche de
la China Communications Construction Company Ltd "CCC", la toute première entreprise
publique de chine. CHEC c’est ainsi fait une place dans le monde des affaires particulièrement
des BTP. CHEC est implanté dans au moins 80 pays dans le monde entier et compte à nos jours
plus de 10 000 collaborateurs à travers le monde et pour un chiffre d’affaire de 10 Milliards de
dollar américain de projets globaux.
▪ L’ingénierie marine ;
▪ les infrastructures portuaires ;
▪ Les routes, les autoroutes et les ouvrages d’art ;
▪ Les Chemins de fer, ligne de métro ;
▪ Les aéroports ;
▪ Les Equipements connexes ;
L’entreprise a un sens d’expertise et d’expérience aussi élargi dans d’autres domaines tels
que :
The Company has abundant expertise and experiences in other industries as well, such
as:
▪ La construction (genie civil) ;
▪ Les travaux municipaux ;
▪ Le domaine environmental ;
▪ L’ingénierie hydraulique ;
▪ Les centrales hydrau-électrique (énergie) ;
▪ L’exploration des ressources ;
2. PRESENTATION DU PROJET
Lolabé" vient dans l’optique de combler le déficit logistique de la route actuellement utilisée.
L’autoroute "Kribi-Lolabe" vient desservir plus efficacement le port en eau profonde de Kribi
situé dans la région du Sud du pays.
Le coût global de ce projet autoroutier est officiellement estimé à 250 milliards de francs
CFA, financés à 85% par "Exim Bank of China", et à 15% par l’Etat du Cameroun.
Selon les projections du gouvernement, l’autoroute "Kribi-Lolabé" rejoindra plus tard
l’autoroute Edéa-Kribi qui permettra de rallier aisément le port en eau profonde de Kribi à partir
de Douala, la capitale économique du pays.
Pour accompagner et representer le maitre d’ouvrage dans ce projet nous avons :
l’assistant au maitre d’ouvrage "EGIS" et la mission de contrôle retenue dont le Groupement
"Studi International/Integ Maitrise d’œuvre".
Le projet est situé dans les zones côtières du sud-ouest de la République du Cameroun,
où les précipitations annuelles régionales dépassent "4300 mm". Il pleut tous les mois.
Néanmoins, la période allant de mars à mai correspond à la saison des pluies, de juin à août à
la saison sèche, de septembre à novembre à la saison des pluies abondante et de décembre à
février de la saison sèche.
La complexité des forêts tropicales locales et denses forme un phénomène hydrologique
unique de forêt pluviale. Les fortes précipitations ne contribuent pas directement au
ruissellement de surface. La majeure partie de la pluie est interceptée par le feuillage de la
végétation et la pluie tombe sur le reste de surface. En raison de la bonne et de la forte
perméabilité du sol, une partie considérable de l’eau s’infiltre immédiatement dans le sol et
seule une petite partie contribue au ruissellement. L'eau s'infiltre dans le sol le long de la couche
perméable dans les vallées basses.
Les précipitations sont rares pendant la saison sèche. Le long de la végétation, il y a de
grands arbres, de hauteur d'environ 30 mètres et de diamètre d’environ 20 cm ~ 50 cm, espacé
d'environ 5 à 10 m. La distribution des arbres à arbustes bas est irrégulière, la cime est grande
et chaque cime est étroitement liée. La palmeraie est répartie dans la culture artificielle de la
route locale. La température moyenne annuelle est de "27,1°", où se situe le projet. En août, la
température moyenne est comprise entre "24°C" et "28°C". La température moyenne la plus
chaude est comprise entre "25°C" et "32°C" les jours secs de février.
➢ Sol
Le sud du Cameroun est classé parmi les régions du pays les mieux pourvues en bons sols
et constitués de latérites et de zones riches en sable. Pour ce qui est de la zone d’étude en
particulier, les sols sont constitués essentiellement d’association de sols, des sols ferralitiques,
des sols hydromorphes et d’association de sols. La zone est donc pourvue de matériau de bonne
qualité et en quantité pour les travaux. C’est ainsi que "d’Ebome" à "Lende", s’étend une zone
de plateaux et collines, dont l’altitude ne dépasse pas 70 m et qui sont souvent fortement
découpés par le réseau hydrographique. Cette zone est essentiellement formée de roches
sédimentaires allant du Crétacé au Quaternaire (du nord vers le sud) : ces formations, ou tout
au moins celles qui affleurent sur les plus grandes surfaces, sont principalement formées de
sables et de grès.
➢ La végétation et la flore
Ici, la strate supérieure de cette forêt polyspécifique atteint 45-50 m. Certaines espèces
sont présentes, en particulier des mimosacées (Piptadeniastron africanum) et Baillonnella
toxisperma (Sapotacées). Les méliacées du genre Entendrophagma sont peu fréquentes. Le
sous-bois est généralement dominé par des zingibéracées et comme linacées.
Cette formation existe au fond des interfluves. Il s’agit de peuplement de Raphia Sp. La
Commune en est vraiment bondée et ceci constitue un réel potentiel pour la mise en valeur par
la pratique de la pisciculture.
➢ La faune
La faune est surtout constituée du petit gibier regorgeant des animaux tels que les lièvres,
les chats tigres, les porcs épics, les hérissons, les singes, les biches, les vipères, les rats
palmistes, les varans etc. Les zones de pêche que sont les cours d’eau regorgent du poisson, des
crevettes, et des crabes.
➢ Activités économiques
3. METHODOLOGIE DE CONCEPTION
La méthodologie et les matériels utilisés diffèrent les uns des autres en fonctions des
objectifs à atteindre. Pour mieux répondre aux exigences du travail scientifique et avoir des
éléments de réponses fiables mentionnées dans les termes de référence (TDR), il a été adopté
une démarche scientifique.
3.1. METHODOLOGIE
3.2. MATERIELS
Afin de mener à bien notre étude, des matériels ont été utilisés en fonction des objectifs à
atteindre. Ainsi :
La base du matériel étant l’ordinateur portable ;
S’imprégner du projet : un appareil photo a été utilisé afin de mieux visualiser plus tard
des éléments du projet in situ qui n’aurons pas été perçus sur le terrain immédiatement. Le
ruban a permis de prendre des mesures sur le terrain pour vérifier la géométrie de la chaussée
et de la structure de chaussée en conformité avec le projet d’exécution. Un bloc note et un stylo
pour noter les impressions immédiates.
Les calculs et la rédaction : à travers Excel il a été créé des programmes pour faciliter
les calculs et la rédaction s’est faite sur Word.
De même, le logiciel « ALIZE LCPC » nous a été utile pour le calcul de la structure de
chaussée, « Pybar » nous a été utile pour le calcul des sollicitations de certains éléments de
structure du pont, le logiciel « Autocad » à l’élaboration des plans d’architecture et de structure,
le Logiciel « Piste » à l’élaboration du tracé routier tels des profils en long et des profils en
travers. Etc…
4. ETUDES DE BASE
L’ensemble des levés et tous les détails rencontrés sur le site et dans son voisinage proche
ont été réalisés en cordonnées X, Y, Z. Il s’agit entre autres :
▪ Du terrain naturel ;
▪ Des passages d’eaux ;
▪ Des arbres ;
▪ Des bornes topographiques de toute natures existants ;
▪ Etc…
L’ensemble des levés a été rattaché au nivellement général du Cameroun et traité sur
ordinateur avec les logiciels Covadis, Autocad et Piste.
Dans un souci économique, on réutilisera autant que possible les matériaux en déblais qui
satisfont aux critères de spécifications techniques pour les remblais courants de manière à
équilibrer le remblai-déblai et à minimiser les distances de transport. On n’aura recours aux
emprunts que quand les possibilités de réutilisation des matériaux de déblais sont épuisées.
Ces choix, dont certains peuvent avoir déjà été faits lors d’études antérieures, dépendent
des objectifs que se fixe le maître d’ouvrage concernant la nature des fonctions et le niveau de
service assignés à la voie. Ils requièrent une approche globale et se fondent sur des études
préalables prenant en compte les contraintes environnementales, les aspects socio-économiques
et les sujétions financières.
Ainsi, d’après les études préliminaires menées sur le site, notre autoroute sera de
"Catégorie L2" avec une vitesse maximale appropriée et autorisée de « 110 km/h ».
5.1.3. Le trafic
Le mot trafic signifie conventionnellement « La demande de transport ». C’est la densité
d'une circulation.
On distingue plusieurs types de trafic et celui retenu pour notre étude est « le trafic
projeté : c’est la projection du trafic à l’année d’exploitation ».
Les données du trafic qui nous ont été transmis sont présentées en annexe (confère
"Annexe 11 : INFORMATIONS RELATIVE AU TRAFIC").
L’action répétée des poids lourds sur la chaussée fait apparaître quatre types de dommages :
Poids Lourd (Norme NF P 98-082) : véhicule dont le poids total autorisé en charge (PTAC) est
supérieur à 35 kN ;
Ainsi donc, nous avons le récapitulatif des données de base projetées tels du trafic (TMJA)
poids lourds, du taux d’accroissement moyen et de la durée de vie de la chaussée dans le
"Tableau 1" ci-dessous :
5.1.5. Visibilité
Les niveaux élevés de sécurité et de confort impliquent de bonnes conditions de visibilité
permettant au conducteur d’anticiper les événements survenant sur l’autoroute.
Ainsi, les éléments qui nous permettrons d’appliquer des règles de visibilité sont :
▪ Les dispositions conventionnelles : Vitesses, Point d’observation, Point observé ;
▪ Règles de visibilité : Visibilité en section courante, Visibilité à l’approche des points
d’accès, Visibilité dans un échangeur, Visibilité sur un refuge, Visibilité sur un lit
d’arrêt ;
▪ Vérification des règles de visibilité ;
permettent de traiter les éléments de base d’un projet routier/ autoroutier : à savoir le tracé en
plan, le profil en long et les profils en travers, tout en assurant une certaine coordination entre
ces différents éléments.
Ils permettent aussi de calculer les volumes de terrassements (remblais et déblais), de
déterminer le volume structure de la chaussée selon le niveau d’aménagement et la vitesse de
référence retenue.
L’avantage apprécié de ces logiciels consiste aussi en leurs interactivités vis-à-vis de
l’utilisateur ainsi qu’à la possibilité d’apporter au projet à chaque instant de la conception les
rectifications nécessaires.
➢ Le tracé en plan
Le tracé en plan est la représentation longitudinale de l’axe de la chaussée sur un plan
horizontal. Il est composé de lignes droites raccordées par des courbes à grands rayons de
courbures pour éviter l’effet des forces centrifuges sur le véhicule.
Le choix de notre tracé prend en compte certains critères dans le but de :
▪ Respecter les normes (les rayons et alignements droits) imposées par la vitesse de
référence de 110 Km/h ;
▪ Eviter de très longs alignements droits favorables à l’éblouissement par les phares (≤
2km) ;
➢ Profil en long
Par convention, la ligne de référence du profil en long de l’autoroute est l’axe de la plate-
forme si le T.P.C. est revêtu ou sinon, celui du bord gauche des chaussées.
Sauf difficulté d’insertion dans le site, un profil en long en remblai, adapté à la réalisation
des terrassements, des chaussées et au maintien des écoulements naturels, est préférable à un
profil en long rasant.
➢ Paramètres cinématiques
Ils dépendent exclusivement de la vitesse de référence et sont régis par les normes
"SETRA" et "CERTU".
Résultats Norme
Vitesse de référence Vr (km/h) 110 110
Distance de freinage d0 (m) 135 135
Distance d’arrêt en alignement droit d1 (m) 195 190
Distance d’arrêt en alignement en courbe d2 (m) 229 195
Minimale dd (m) 550 625
Distance de visibilité de dépassement
Normale dD (m) 770 715
Distance de sécurité de 30 66
Distances minimales de visibilité d’anticipation ou de
dp 370
perception
(Source valeurs minimales de la norme : ICTAVRU, page 33 et ICTAAL 200, page 57)
➢ Paramètres fondamentaux
Tableau 4 : Valeurs minimales des rayons du tracé en plan
Ainsi, à partir de cette première étude, nous avons effectué le tracé de notre projet dont
les plans sont présentés en "Annexe 13 : PLANS DU TRACE ROUTIER : PROFILS EN
TRAVERS TYPE, TRACE COMBINE, PROFILS EN TRAVERS COURANTS".
Le trafic pris en compte pour le dimensionnement est celui du poids lourd, c'est-à-dire des
véhicules dont le poids total est supérieur à "3,5 tonnes".
Ainsi, nous allons utiliser deux (02) méthodes de dimensionnement des chaussées pour
notre étude à savoir :
▪ La Méthode empirique : L’approche empirique est basée sur l’observation sous trafic des
chaussées réelles ou expérimentales et le suivi de leur évolution dans le temps.
La caractérisation du sol de plateforme rencontré ainsi que le choix retenu pour la suite
de l’étude sont données dans le tableau ci-dessous (Confère "Annexe 12") :
Classe de trafic
Type de trafic T5 Nbre moyen de poids lourds 1.93 x 107
Classe du sol de plateforme
CBR 10 - 15 Classe de portance du sol S3
Donnée de base : Sol support (type de plate-forme support de chaussée)
Module 50 Classe de portance de la plateforme Pf2
(Source "Classes" : Guide pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux.
p 24 et du Guide du Terrassement Routier. p 69).
Collée
CF :
Mpa 1,3 2,51*107 0,514
GAC
Pf2 µdef 1 1,93*107 289,59
Ces résultats ont été obtenus par itération (car la structure de base "CEBTP" ne vérifiait
pas les contraintes admissibles) tout en faisant varier les épaisseurs des couches de l’ordre de
"1 cm".
Conclusion partielle
Il a été question dans cette partie d’établir la conception géométrique de notre autoroute
et de dimensionner la structure de la chaussée. En respectant les normes "SETRA et CEBTP",
nous avons pu établir un tracé en plan, un profil en long et des profils en travers types et le
dimensionnement de la structure de chaussée. Le choix définitif de la structure de chaussée
retenue ainsi que de l’épaisseur des couches de chaussée s’est fait après plusieurs itérations tout
en préconisant les critères cout et disponibilité des matériaux dans la zone d’étude.
Les règlements et normes pris en compte sont listés dans le tableau ci-dessous :
Désignation Description
Setra : Le guide de
Ponts à poutres préfabriquées précontraintes par post tension (DT400)
conception VIPP
Désignation Description
Fascicule 61 - Titre
Conception, calcul et épreuves des ouvrages d’art ;
II
Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
Fascicule 62 - Titre
constructions en béton armé suivant la méthode des états limites – BAEL
I – Section 1
91 révisée 99 [y compris les mises à jour 08/97 et 10/98 (révision 99)]
Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
Fascicule n° 62 -
constructions en béton précontraint suivant la méthode des états limites -
Titre I - Section II
BPEL 91 révisé 99 ;
Fascicule 62 – Titre Règles techniques de conception et de calcul des fondations des ouvrages
V de génie civil ;
Fascicule 65 –A du
Exécution des ouvrages en génie civil en béton armé ou précontraint ;
CCTG et son additif
Bulletin technique
Relatif au calcul des hourdis de ponts ;
N°1 du SETRA
Bulletin technique
Relatif à l’environnement des appareils d’appui-recueil des règles d’art ;
N°4 LCPC-SETRA
Nature Description
Permanente Le poids propre des éléments du tablier ;
Le système de charges A ;
Le système de charges B ;
Les charges militaires Mc 120 ;
Les surcharges sur remblai ;
Exploitation
Les efforts de freinage ;
Les surcharges de chantier ;
Les surcharges exceptionnelles de type D et E ;
Les charges accidentelles : Choc des véhicules routiers ;
ELU ELS
Etat limite
Coefficient Coefficient Coefficient Coefficient
Action pour valeur du Produit pour valeur du Produit
nominale B.A.E.L nominale B.A.E.L
Gmax 1,35 1,35 1 1
Gmin 1 1 1 1
Trottoirs 1,07 1,5 1,605 1 1 1
A(l) 1,07 1,5 1,605 1,2 1 1,2
Bc, Bt, Br 1,07 1,5 1,605 1,2 1 1,2
M, D, E 1 1,35 1,35 1 1 1
➢ Matériaux
Tableau 15 : Matériaux
garantie "fprg" = 1860 MPa ; force élastique garantie "fpeg"= 1650 MPa ; diamètre d'un toron
Øt= 15,7 mm ; diamètre de la gaine de précontrainte Øg= 80 mm ; section d'un toron Ap= 150
mm2 ; coefficient de frottement linéaire ϕ = 0,002 m-1 ; module d'élasticité de l'acier de
précontrainte Ep = 195000 MPa.
LA VARIANTE CHOISIE
Hauteur m 0,9
Epaisseur m 0,30
About m 0,5
Prédalle pour coffrage
Epaisseur cm 6
Portée m 1,00
Dimensions
Distance
larg / Pente
Désignation Long haut / entre
diam Ф (%)
(m) ep (m) axe (m)
(m)
Chevêtres des piles intermédiaires 10,00 1,90 1,50 2,5
Les supports de chevêtre (voiles) 1,30 1,20 5,00
Piles : les colonnes de fondation adoptées 1,50 5,00
Le sommier d’appui 10,00 1,70 1,40 2,5
Mur garde-grève 10,00 2,20 0,30
Mur en retour 3,50 0,30 2,20
Culées : les colonnes de fondation adoptées 1,20 5,50
Semelle de liaison 8,00 3,00 1,80
Dalle de transition 3,9 10,00 0,30
DESIGNATION VALEUR
Poids propre (structure en béton armé) 25 KN/m3
Revêtement en enrobé (béton bitumineux) 24 KN/m3
Chappe d’étanchéité 24 KN/m3
DESIGNATION VALEUR
Corniche et contre corniche 25 KN/m3
Séparateurs en béton type GBA et DBA 25 KN/m3
BN4 0,65KN/ml
Équipements Divers (tout équipement divers) 1,50KN/ml
➢ Charges d’exploitation
Conformément aux exigences du maitre d’ouvrage consignées dans le « cahier des
prescriptions techniques » du présent projet de construction de l’Autoroute "Kribi-Lolabe"
actuellement en cours d’exécution par l’entreprise « CHEC », les charges d’exploitations à
prendre en compte pour le dimensionnement des différents éléments de l’ouvrage sont :
➢ Le système de charges A ;
➢ Le système de charges B ;
➢ Les charges militaires Mc 120 ;
➢ Les surcharges sur remblai ;
➢ Les efforts de freinage ;
➢ Les surcharges de chantier ;
➢ Les surcharges exceptionnelles de type D et E ;
➢ Les charges accidentelles : Choc des véhicules routiers ;
Remarque :
La position et la diffusion des charges, les majorations dynamiques, les efforts de freinage
et les forces centrifuges sont conformes au "fascicule 61-titre II".
➢ Modélisation du hourdis
Avant de calculer les sollicitations dans le hourdis, on les étudie pour un panneau de la
dalle simplement appuyée sur les poutres principales et sur les entretoises, ensuite on considère
la continuité à travers des coefficients forfaitaires.
Les travées de l'ouvrage ne sont pas entretoisées en zone courante. Les efforts dans le
hourdis sont alors surtout donnés par les moments transversaux. Le hourdis jouant ainsi le rôle
d'entretoisement va être calculé comme une entretoise. Donc il supporte en plus de la flexion
locale la flexion globale.
Ferraillage (cm2)
Moment
Orientation Localisation fléchissant Section
Choix des Section
(MN.m) d'acier
Aciers d'acier réel
théorique
Appuis 0,0115 2,897 6 HA10 4,71
Suivant Lx
Travée 0,0184 4,635 6 HA10 4,71
Suivant Ly Travée 0,0064 1,62 6 HA10 4,71
Ferraillage (cm2)
Effort Moment
tranchant fléchissant Section d'acier Section d'acier
(MN) (MN.m) Choix des Aciers
théorique réel
0,24 < 4 Ok
5,95 ˃ 0,4 Ok
p: constante;
L: portée du pont.
Les calculs peuvent être affinés en développant la charge en série de Fourier, en fonction
de l'abscisse longitudinale.
Paramètres fondamentaux :
On considère une travée indépendante, de portée "L", de largeur "2b", dont l'ossature est
constituée par une poutraison croisée de n poutres longitudinales (portée "L", espacement "b1")
et de "m" entretoises (portées "2b", et espacement "L1") intermédiaires, disposées
transversalement (Figure 10).
Le paramètre de torsion "α" prend en compte en plus des rigidités de flexion " ρp et ρE "
celles de la torsion "γE et γP ". Il caractérise donc l'influence de la torsion et varie entre « 0 et
1 ».
Ainsi, pour le calcul d'un tablier des ponts dalles, on suppose que la dalle est isotrope et
par conséquent on prend "α" = 1. Les structures réelles d'un pont à poutres ont un comportement
intermédiaire entre ces 2 cas particuliers.
Lorsque le pont est très allongé ou les entretoises sont très rigides, le paramètre
d'entretoisement "θ" est voisin de zéro. Pour "θ < 0,3" , on peut admettre que les entretoises
sont infiniment rigides, ce qui correspond à "θ = 0". Dans ce cas, on utilise la méthode de
Courbon.
N° de B H S d Igx
M/ox IGxi
section (Cm) (Cm) (Cm2) (Cm) (cm4)
1 80 20 1600,00 40,00 64000,000 53333,333 67,90 7429989,3333
𝐺𝑏 34179,558
γE = KP x = 0,1774 x = 561,47 (Rigidité de torsion du hourdis)
𝑏 2∗5,40
1 1 1 1
γP = * * hd3 x Gb = x x (0,20)3 x 34179,558 = 45,57 (Rigidité de torsion de la poutre)
2 3 2 3
𝐼𝐺𝑍
ρp = ,Eb = 0,0939Eb = 0,0939 x 34179,558 = 3209,46 (Rigidité de flexion de la poutre)
𝑏
(ℎ𝑑 )3 (0,20)3
ρE = Ih x Eb avec Ih = =˃ 𝑥 34179,558 = 22,79 (Rigidité de flexion du hourdis)
12 12
𝑏 4 ρ 5,00 4 3209,46
θ= * √ρ𝑃 = = *√ = 0,57 (Paramètre d'entretoisement)
𝐿 𝐸 30,00 22,79
on a :
θ = 0,57 ˃ 0,30 =˃ d’où l’utilisation de la méthode de Guyon-Massonnet pour la détermination
des coefficients de répartition transversal.
Le Coefficient de Répartition Transversale (CRT), "η" est donnée par (Ben Ouézdou,
Tome 2, Octobre 2012) :
Avec :
Pi : Charge sinusoïdale appliquée sur le pont. On remarque ici que p se simplifie et on n'a donc
pas besoin d'écrire son expression sinusoïdale.
𝑲
=˃ η=
𝒏
Avec :
n : Nombre de poutres (n = 4).
K : Coefficient déterminé par les tableaux de Guyon-Massonnet.
"K" dépend de :
- la valeur du paramètre de torsion "α" ;
- la valeur du paramètre d'entretoisement "θ" ;
- l'excentricité de la charge "e".
- l'ordonnée de la poutre considérée "y".
Pour "α" quelconque, l'interpolation n'est pas linéaire. Elle est donnée par "Massonnet" :
"K0 et K1" sont données par les tables de "Guyon-Massonnet" en fonction de "θ, e" et "y".
Caractéristiques géométriques
Ig/z (m4) 0,5068
Caractéristiques géométriques
V (m) 1,221
V’ (m) 0,779
YG (m) 1,221
B (m2) (section) 1,06
➢ Contraintes limites
Les contraintes limites en traction et en compression sont données par la norme Française
et ont été calculées conformément aux prescriptions du "Fascicule 65 A" portant l’exécution
des ouvrages génie civil en béton armé ou en béton précontraint.
fc28 = 40𝑀𝑝𝑎
Classe de Combinaison
calcul Contrainte Rare (2) Nature des contraintes
Contrainte admissible en
̅̅̅:
𝜎1 section hors enrobage -1,5ftj = - 4,50 Mpa
traction sur la fibre inférieure
CLASSE II Contrainte admissible en
𝜎2 section enrobage
̅̅̅': -ftj = -3,00 Mpa
traction sur la fibre supérieure
̅̅̅′
𝜎1 = ̅̅̅
𝜎2 0,6fcj = 24 Mpa
➢ Calcul de la précontrainte
A cause de leur bonne capacité d’absorption par rotation, par distorsion des déformations,
par translation du tablier et de leur déformabilité vis-à-vis des efforts qui les sollicitent et de
leur couut, nous avons opté pour des appareils d’appuis en élastomères frettés pour notre projet.
3 15 2 5,57
αt = 0,00125 rad ≤ x( ) x = 0,00191 rad Condition vérifiée
8,73 500 0,9
Dimensions
Longueur (cm) Largeur (cm) Epaisseur (cm)
65 60 5
Ferraillage (cm2)
Section d'acier théorique Choix des Aciers Section d'acier réel
10 7 HA14 10,78
Le souffle d’un joint est le déplacement relatif maximal prévisible des deux éléments en
regard, mesuré entre les positions extrêmes.
NB : les détails de calcul ainsi que les vérifications sont présentés en annexes 5.
En flexion :
En torsion :
Ferraillage (cm2)
Effort tranchant Moment Torsion
"Tu" (MN) "MT" (MN.m) Section d'acier Choix des
Section d'acier réel
théorique Aciers
Armatures
0.5775 0.2296 35.4 8 HA25 39.27
Armatures de peau
Ap 20.4 8 HA20 25.13
Armatures transversales
HA 12
"St" 25 cm
NB : Confère "Annexe 5 : NOTE DE CALCUL DU DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
DE L’INFRASTRUCTURE DU PASSAGE SUPERIEUR– partie relative aux détails de calcul
du chevetre"
Remarque :
Les aciers calculés en torsion sont nettement inférieurs à ceux calculés en flexion simple.
On retiendra pour les armatures du chevêtre le cas de figure où ce dernier travaille en flexion
simple.
7.7.5. Dimensionnement Des Eléments De Culée
Appuis de rive :
Les appuis de rive ou encore culées du pont, sont des éléments verticaux du pont disposés
en travée permettant de transmettre le poids du tablier au sol.
Les cullées sont constituées d’une superstructure qui est la partie visible et d’une
fondation enterrée dans le sol.
Néanmoins, notons qu’un calcul en flexion simple considérant les poussées des terres et
l’effort de freinage conduirait à des résultats très similaires. Nous allons faire une étude
comparative pour calculer selon les sollicitations citées par les recommandations du SETRA.
Toutefois, nous trouvons un moment "MTotal" compris dans la fourchette donnée par le
SETRA (entre 71 et 84 kN.m), de ce fait nous gardons le ferraillage type proposé par le SETRA.
NB : les détails de calcul ainsi que les vérifications sont présentés en annexes 6 (Annexe 6 :
NOTE DE CALCUL DU DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DE CULEES ET DE PILE
– partie relative au calcul du mur garde greve).
Toutefois, la dalle de transition est coulée sur un béton de propreté dosé à 150 kg/m3 de
ciment d’épaisseur égale à 10 cm. La mise en œuvre de ce béton est précédée d’un compactage
du remblai sous-jacent.
NB : Le ferraillage type des dalles de transition de longueur "LDT ≤ 5,00 m" proposé par le
"SETRA" est présenté en annexe 6 (Annexe 6 : NOTE DE CALCUL DU DIMENSIONNEMENT
DES ELEMENTS DE CULEES ET DE PILE – partie relative au calcul de la dalle de
transition).
Appuis intermédiaire :
➢ Vérification au flambement :
𝑙𝑓
𝜆=
𝑖
Avec :
𝑙𝑓 : Longueur de flambement ;
i : Rayon de giration ;
Pour les piles de pont : 𝑙𝑓 = 𝑙0 = 5,00 m
𝑏 √3 1,20√3
𝑖= = = 0,35
6 6
Le voile doit avoir un ferraillage minimal Asmin = 0,002 fois à l’aire du béton "SETRA"
(PP73 – 1.3.2 – 1.1 – ferraillage minimal des voiles).
On a : Amin = 31,20 cm2 < Amax = 780 cm2, d’où la condition est vérifiée.
Choix des armatures :
Soit 24HA25 tel que "As" = 117,82 cm2 avec un espacement de "e=20cm".
NB : les détails de calcul ainsi que les vérifications sont présentés en annexes 6 (Annexe 6 :
NOTE DE CALCUL DU DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DE CULEES ET DE PILE
– partie relative au calcul des futs des appuis).
Avec :
▪ Qu : Effort tranchant admissible de la semelle à l’ELU :
, Pfx et Pfy sont les ratios moyens respectifs des directions "x et y". pour la
simplification, on prend le ratio minimal comme "0.15% ou 0.1%" pour Pfx.
▪ d : Hauteur utile de la semelle ;
Avec : "h" comme la hauteur de la semelle, "D" comme le diamètre des pieux, "a" comme
distance entre le côté extérieur des pieux et la rive de la semelle :
16,074 Mpa < 19,921 Mpa , l’inégalité est bel et bien vérifiée.
Des essais tels que l’essai de "Sondage Pressiométrique Menard suivant la norme NF P94
110" ont été effectués nous donnant ainsi fonction de la profondeur les différentes couches de
la zone d’implantation de notre projet.
Au vu des résultats de ces essais, nous constatons que selon le côté gauche ou le côté droit,
nous avons une certaine stabilité et grande portance du sol "sable argileux sur consolidé (en
roche décomposée)" à 16,00 m.
La profondeur d’encrage étant supérieur à "3,00 m" nous optons pour des fondations
profondes (sur pieux).
Profondes si : De > 5B ;
➢ Nombre de pieux
Qg = Ce × n × Q a
Avec
n : nombre de pieux ;
2𝐴𝑟𝑐ℎ tan(𝐵⁄𝑑) 1 1
Et on a aussi : Ce = 1 - x (2 - − )
𝜋 𝑚 𝑛
m : nombre de rangées ;
Pour la pile :
2𝐴𝑟𝑐ℎ tan(1,5⁄5,0) 1 1
Ce = 1 - x (2 - − )
𝜋 1 2
Ce = 0,90
Pour la culée :
2𝐴𝑟𝑐ℎ tan(1,2⁄5,5) 1 1
Ce = 1 - x (2 - − )
𝜋 1 2
Ce = 0,93
Pour la pile :
Qg = 0,90 x 2 x 8,62 = 15,525 MN ˃ 10,39 MN (charge en tête de pieux)
Nous pouvons dire que l’effet de pieux est vérifié pour les piles.
Pour la culée
D’après le "S.E.T.R.A", le tassement d’un pieu peut être estimé simplement par la formule
suivante :
Pour le tassement d’un groupe de pieux, (Vesic, 1970) propose la relation suivante :
𝐵
Sgroupe = Sp √
𝑏
Avec :
B : largeur du groupe de pieux (B = 3,00 m)
On a :
3,00
Sgroupe = 9 x √ = 12,73 mm
1,50
Sgroupe ≈ 13 mm
Remarque :
Dans l’optique de contrer tout tassement prévisionnel, les pieux ont été encastrés dans une
couche de gros béton (par injection après forage de l’assise des pieux).
1
ASL ≥ 0,005 x √ avec un minimum de : ASmin = 35 cm2
𝐵
Et
B : diamètre du pieu
Pour la pile :
1
ASL ≥ 0,005 x √ = 40,82 cm2
1,5
Nous prenons pour ferraillage minimale "16 HA20 de section 50,27 cm²" on installera le
ferraillage minimal tout le long du pieu avec un espacement de "26 cm".
Pour la culée :
1
ASL ≥ 0,005 x √ = 45,64 cm2
1,2
Nous prenons pour ferraillage minimale "16 HA20 de section 50,27 cm²" on installera le
ferraillage minimal tout le long du pieu avec un espacement de "20 cm".
D’où :
Øtransv =12 mm
Conclusion partielle :
Il a été question dans cette partie de concevoir un passage supérieur devant permettre aux
usagers de traverser l’autoroute en toute sécurité pour vaquer à leur occupation habituelle. Pour
cela, nous avons dans un premier temps effectué une analyse multicritère afin de caller la nature
et le type d’ouvrage approprié pour le franchissement de l’autoroute d’où notre choix s’est porté
sur un "VIPP". Dans un second temps, nous avons effectué le prédimensionnement de l’ouvrage
retenu ensuite dans un troisième temps, nous avons effectué son dimensionnement suivant les
documents et normes de référence puis élaboré les plans de coffrages et de ferraillages.
A ces textes nationaux, il faut ajouter les conventions, les accords et les traités
internationaux relatifs à l'environnement signés et ratifiés par le Cameroun.
Il ressort de l’analyse et des traitements des données collectées que les principaux impacts
négatifs potentiels liés aux travaux de construction de l’autoroute "Kribi – Lolabe" sont :
▪ Les ateliers seront implantés et orientés de façon à limiter les bruits aux éventuels
riverains ;
▪ L’entreprise utilisera des engins et équipements au niveau sonore conforme (le bruit
émis par ces engins sera limité conformément à la réglementation) ;
▪ Afin de limiter les émissions de poussières à proximité des zones habitées, l’entreprise
procédera à un arrosage fréquent de la plate-forme sur les sites des travaux, en période sèche ;
▪ Promouvoir le port des EPI et notamment les masques à poussières de protection par les
travailleurs sur le site des travaux ;
▪ La vitesse de circulation des véhicules sera modulée sur l’ensemble du site de travaux,
30 km/h pour zone de forte agglomération d’habitat ;
▪ Sensibiliser les populations sur les symptômes des maladies respiratoires pouvant
survenir afin de permettre une prise en charge rapide.
▪ La plantation d’arbre ainsi que le traitement des zones d’emprunt conformément aux
spécificités de la règlementation en vigueur.
L’entreprise doit s’engager à mettre en place les mesures de protection contre les
IST/SIDA, les maladies hydriques et autres maladies ci-dessous :
▪ Port obligatoire par les employés des EPI et remplacement immédiat des EPI
endommagés ; chaque ouvrier recevra un kit complet d’EPI, constitué au minimum d’un
casque, d’une paire de gang, d’une paire de chaussure de sécurité et d’une tenue ;
▪ Les panneaux de signalisation seront fabriqués et mis en place pour indiquer les zones
de travaux et les zones à risques ;
▪ Pour la délimitation de la zone des travaux, mettre des panneaux « chantier interdit à
toutes personnes non autorisée », « attention travaux » ;
ESTIMATIF
Le devis quantitatif donne des renseignements sur les quantités de travaux à effectuer
pourque les soumissions puissent être établies avec efficacité, précision et sur une même base ;
Il permet de fournir un devis estimatif qui servira à l'évaluation périodique des travaux
exécutés lors de l’exécution du marché.
Pour atteindre ces objectifs, les travaux sont suffisamment détaillés dans le devis
quantitatif pour permettre une distinction entre les différents types de travaux ou entre les
travaux de même natures effectuées à différents endroits ou dans d'autres circonstances pouvant
donner lieu à différentes considérations de coût. En harmonie avec ces exigences, la
présentation et le contenu du devis quantitatif sont aussi simples et concis que possible.
Le cout total des travaux de ce tronçon d’autoroute est estimé à "Trente-cinq milliards
trois cent un millions six cent vingt-sept mille sept cent soixante-cinq Franc CFA (35 301
627 765 FCFA TTC)".
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
Du fait que les projets autoroutiers et particulièrement les ouvrages d’art représentent des
investissements couteux, il est très important que leur construction fait suite à de nombreuses
études d’avant-projet sommaire et détaillé. Ce mémoire a été consacré « aux études techniques
détaillées d’un tronçon de l’autoroute "Kribi – Lolabe" et d’un passage supérieur de 60m au
PK6+350 ». Ces études techniques se sont basées sur les résultats et hypothèses des études
hydrauliques, hydrologiques, géotechniques et topographiques réalisées sur le site du projet.
Pour ce mémoire, notre étude c’est dans un premier temps porté sur l’étude et la
conception géométrique suivant les règles du tracé routier d’une part (à l’aide du logiciel de
tracé routier "Piste 05") d’une part, puis du dimensionnement de la structure de chaussée de ce
tronçon d’autoroute qui nous permet d’avoir une structure de chaussée du type "5BB (Rev) +
14GB3 (C.B) + 35GC3 (C.F) + PF2" sous une déflexion de "24,7 mm < 50mm"
Dans un deuxième temps, il a été question de l’étude d’un passage supérieur, nous avons
envisagé trois variantes de pont : Passage supérieur ou inférieur en dalle nervurée (PSI-DN) ;
Viaduc à travée indépendantes à poutre précontrainte préfabriqué (VI-PP) et Passage supérieur
ou inférieur à ossature mixte (PSI-OM). Après une analyse comparative multicritère, la
deuxième solution a été retenue comme étant la plus adaptée. Il s’agit d’un pont à deux travées
isostatiques de 30 m de portée maximale chacune, reposant sur une pile constituée de deux
voiles en béton armé et sur deux culées à deux pieux de diamètre "1,20 m" chacun.
La méthodologie d’étude d’ouvrage adoptée a été celle d’une étude manuelle. Les études
détaillées ont permis d’avoir un tablier de "22 cm" d’hourdis reposant sur "4 poutres" en béton
précontraint de "2,00 m" de hauteur et "30 cm" d’épaisseur d’âme, espacées de "2,70 m" sans
entretoises intermédiaires. Le sol de fondation offrant de mauvaises propriétés mécaniques,
l’ouvrage projeté est donc sur fondations profondes sur pieux forés encastrés dans la couche de
roche altérée. Plusieurs équipements ont été prévus sur cet ouvrage parmi lesquels des appareils
d’appui en élastomère fretté type "B" et des joints de chaussée de type "CIPEC Wd110" ; en
vue de garantir le bon fonctionnement de celui-ci ainsi que la sécurité des usagers.
Ainsi, une surveillance et un entretien périodique permettront de conserver le niveau de
BIBLIOGRAPHIE
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H3. Collection Du Guide Technique GC. (Septembre 1999).
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[23] SETRA, I. (Mars 2009). Instruction Sur Les Conditions Techniques D’aménagement
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[24] SETRA-LCPC. (Décembre 1994). Conception Et Dimensionnement Des Structures De
Chaussée « Guide Technique ».
[25] SETRA-LCPC. (Edition 1998). Catalogue Des Structures Types De Chaussée Neuves,
Service d'Études Techniques Des Routes Et Autoroutes, (Risques Page 22).
Polycopiés De Cours
ANNEXES
I. Caractérisation de l’autoroute
1. Le trafic
Tn = T0 (1+τ)n
Avec :
On a :
τ = 5.07%
NB : la suite des calculs se fera à partir du taux d’accroissement "4" (τ) de "5.07%" qui
correspond au trafic projeté à l’année horizon "2038".
𝑇2019 1824
=> T2018 = 1 <=> T2018 = = 1735.98 v/j
(1+τ𝑚 ) (1+0.0507)1
1668
=> Tmj/PL 2018 = = 1587.51 v/j
(1+0.0507)1
Avec :
Tn, T0, τ, n : Sont définis précédemment.
Coefficient d'équivalence
Routes E1 E2 E3
2 Voies 3 6 12
3 Voies 2.5 5 10
4 Voies et plus 2 4 8
Q= (1/n).Teff
Avec :
Qadm = K1.K2.Cth
Avec :
Valeurs de K1
Environnement E1 E2 E3
K1 0.75 0.85 0.90 à 0.95
Valeurs de K2
Catégorie
Environnement 1 2 3 4 5
E1 1 1 1 1 1
E2 0.99 0.99 0.99 0.98 0.98
E3 0.91 0.95 0.97 0.96 0.96
Ici, les profils en travers sont déterminés à partir du tableau ci-dessous, où interviennent
à la fois le trafic de pointe (Td ou Q/2), le trafic annuel (TMJA ou Teff) et le niveau de service.
Domaines d’utilisation d’un profil en travers donné (avec BAU) en fonction des débits
horaires Dn (en uvp/h par sens) et du TMJA (en véh./j/2 sens).
P : Coefficient d’équivalence pour le poids lourds. Pour une route à bonne caractéristiques et
un environnement E3, on a "P = 12".
Z : Pourcentage des poids lourds est égale à 91.45%.
=> Teff = [(1 – 0.9145) + 12 x .0.9145] x 4668 = 51 625.746 (uvp/j)
Teff ≈ 51 626 (uvp/j)
Avec :
Q ≈ 6 454 (uvp/h)
On a :
Q = 6 454 > Qadm = 1 625 <=> Chaussée unidirectionnelle
➢ Le nombre de voies
n = S. Q/Qadm
Avec :
S : Coefficient de dissymétrie, en général égale à 2/3.
Nous avons :
Le trafic annuel : TMJA = 51 626 (uvp/j/2sens)
Le débit horaire par sens : Dn = Q/2 = 6 454 /2 = 3 227 (uvp/h/sens)
Par lecture sur le tableau, nous avons une chaussée séparée de 2x3 voies.
Remarque :
L’autoroute Kribi-Lolabe s’inscrit dans la politique de développement du réseau
autoroutier du Cameroun ceci dans l’optique de son émergence à l’horizon 2035.
Ainsi, dans la vision d’un trafic projeté, nous prévoyons d’ici à l’année horizon :
Un profil en travers de 2x2 voies élargissable en 2x3 voies.
4. Visibilité
a. Les dispositions conventionnelles
➢ Vitesses :
Pour rendre compte des vitesses effectivement pratiquées par les usagers, on utilise par
convention la vitesse "V85", écrêtée au niveau de la vitesse maximale autorisée, notée "V85é".
➢ Point d’observation :
C’est l’œil d’un conducteur de véhicule léger, positionné à une hauteur de 1.00 m du sol,
et distant de 2.00 m du bord droit de sa voie.
➢ Point observé :
Les règles de visibilité ci-après précisent la nature et la position du point observé.
S’agissant d’un véhicule, le point observé est le moins contraignant des deux feux arrière,
positionnés à une hauteur de 0.60 m du sol et distants respectivement de 1.00 m et 2.50 m du
bord droit de la voie considérée.
b. Règles de visibilité :
Compte tenu des vitesses élevées pratiquées sur autoroute, les règles de visibilité
conduisent à des distances de visibilité importantes.
Il est le plus souvent possible de respecter les règles de visibilité en soignant la
coordination du tracé en plan, du profil en long et de l’implantation des points singuliers (accès,
péages…), et en adaptant le traitement des accotements ou du terre-plein central (distance du
talus de déblais, position des équipements, hauteur des plantations…).
Dans ce cadre, l’interruption de la visibilité sur un point donné pendant moins de deux
secondes est acceptable.
V : en m/s ;
ℽ(v) : décélération moyenne exprimée en fraction de g ; elle dépend de V (voir tableau A-1) ;
p : la déclivité, en valeur algébrique.
a. Distance de visibilité
Avec :
s ≈ 62 m
➢ La distance de freinage d0 :
𝟒𝑽𝟐
d0 =
𝟏𝟎𝟎𝟎𝑭𝒍
Avec :
𝟒 𝐱 𝟏𝟏𝟎𝟐
=> d0 = = 134.44 m
𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐱 𝟎.𝟑𝟔
d0 ≈ 135 m
de = 0.2 Vr + 8 => de = 30 m
▪ Les longs alignements droits sont favorables aux éblouissements par les phares la nuit ;
▪ Ils créent chez le conducteur une certaine torpeur (ralentissement des fonctions vitales,
diminution de la sensibilité et de l’activité sans perte de conscience).
Il est conseillé de remplacer les longs alignements droits par des grands rayons. L’emploi
de rayons supérieurs ou égaux à 1,5 Rhnd est souhaitable, dans la mesure où cela n’induit pas
de surcoût sensible, afin d’améliorer le confort et faciliter le respect des règles de visibilité.
L’utilisation de rayons supérieurs aux rayons minimaux est préconisée si cela n’induit pas
de surcoût sensible.
2. Le tracé en plan
Des courbes circulaires de rayon modéré (<1,5 Rnd) sont utilisées en respectant les règles
d’enchaînement du tracé en plan ci-après :
▪ Introduire de telles courbes sur une longueur de 500 à 1 000 m à l’aide de courbes de
plus grand rayon. En ce cas, deux courbes successives doivent satisfaire à la condition :
R1 ≤ 1,5R2, où R1 est le rayon de la première courbe rencontrée et R2 (<1,5Rnd) celui de
la seconde.
▪ Séparer deux courbes successives par un alignement droit d’au moins 200 m, sauf pour
deux courbes de sens contraire introduites par des raccordements progressifs.
▪ Les courbes de rayon inférieur à 1,5Rnd sont introduites par des raccordements
progressifs (clothoïdes).
b. Démarche
Pour ce faire le topographe nous fournit le fond de plan topographique sous format dwg
(format Autocad). Nous allons par la suite dans Autocad :
▪ Ressortir les coordonnées, les rayons et les courbures de l’axe du tracé en plan, les
traiter dans excel et l’enregistrer sous l’extension « Texte (séparateur ; tabulation) ;
La création du fond de plan du terrain naturel s’arrête à ce niveau. Nous venons ainsi de
finir avec la création du fond de plan. On donne un nom à notre fichier puis on l’enregistre dans
le répertoire de travail.
Il s’agit pour nous ici de sortir le tracé de l’axe de la route en tenant compte des diverses
contraintes.
▪ Déroulement de la méthode sur piste 5.10
▪ Fichier nouveau - conception plane - puis on donne le nom et on l’enregistre dans le
répertoire de travail ;
▪ Ensuite nous faisons venir le fond de plan : fichier – fond de plan- Ouvrir puis. Le fond
de plan apparait et nous pouvons continuer avec la définition des éléments ;
▪ Définition d’un point : la commande permettant de définir un point est : POI Nom point
▪ Définition de la droite : DRO_ Nom de la droite _nom point 1_ nom point 2 ;
▪ Définition des rayons de raccordement : DIS_ nom rayon_ valeur du rayon ;
▪ Définition des raccordements simples : CER_ Nom du raccordement _1ère droite _2
ème droite_ nom du rayon ;
▪ Ensuite on créé l’axe avec la commande : AXE_ Nom de l’axe _P1 _AUTO ;
▪ Après avoir définit les différents profils tous les 25m en alignement droit et 15m en
courba, on fait la tabulation de l’axe avec la commande : TAB_ Nom de l’axe _PIS ;
▪ Ouvrir le fichier piste précédemment créé par : Fichier- Ouvrir- Conception transversale
puis choisir le fichier à ouvrir ;
▪ Calcul- Terrain-Outils- Interpoler- semi TPL, on choisit le fichier de fond de plan puis
on remplit le tableau sorti au besoin puis on valide et les profils en long et en travers du terrain
naturel sont générés.
Dans le mode de conception transversale, il faut aller dans le menu « Calcul/dévers » dans
la fenêtre apparue, il faut prendre dans le menu « Calculer/Recherche auto » puis choisir les
caractéristiques de la voie. Nous avons aussi la possibilité d’entrer les valeurs des dévers pour
chaque rayon. On quittera cette fenêtre à l’aide du menu « Fichier/ Fermer »
Le profil en travers type définit le profil transversal que l’on donne à la route en projet.
Il porte tous les renseignements communs à tous les profils en travers, notamment le
nombre et la largeur des chaussées, la largeur du terre-plein central, la largeur et la forme des
accotements, la forme, les dimensions et la disposition des fossés, les pentes de talus des
remblais, les pentes de talus des déblais.
▪ Dans le menu déroulant, cliquer sur "Fichier > Nouveau" et choisir le module « Profils
type » puis donner un nom pour créer le nouveau fichier. Le fichier vide de profils en travers
type est créé. Dans ce fichier, on peut créer plusieurs profils en travers types. On a créé deux
types de profils : le type PT1 et PT2 ;
▪ Ensuite il suffit de créer les lignes nécessaires à l’obtention du modèle. Il suffit pour ce
faire de juste indiquer les longueurs et les pentes correspondantes ;
▪ La dernière partie consiste à définir les différentes couches (base, fondation forme) ;
▪ On fait calcul projet : Cette partie permet de faire tous les calculs nécessaires à
l’exploitation des résultats.
On fait clique sur calcul perspective, une fenêtre apparait ensuite on clique sur ok et on
obtient une vue en perspective de notre autoroute.
𝒕𝒏 = 𝒕𝟏 (𝟏 + 𝒊)𝒏−𝟏
On a :
(1+𝑖)𝑛 −1
365 x ∑𝑛
𝑖 𝑡𝑛 = 365 x 𝑖
Avec :
t1 : trafic moyen journalier de la première année ;
tn : trafic moyen journalier de l’année n ;
n : nombre d’années ;
i : taux d’accroissement annuel du trafic ;
Taux d’accroissement annuel du trafic i = 5,07%
TMJA= t1 = 1588PL/j ;
N = 1.93 * 107 PL
On a :
107 < N = 1.93 x 107 PL < 2 x 107 → T5
Le trafic est du type : T5
Source : Guide pratique du dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux. p 50-53
Choix retenu :
Classe / Trafic
Couche de Fondation Normes de références
T5
Dimension de la grave NF.P. 98-116 0/14 - 0/20
Dureté NF.P. 18-101 / NF.P. 18-540 E
Granularité des gravillons NF.P. 18-101 / NF.P. 18-540 III
Granularité et propreté des sables NF.P. 18-101 / NF.P. 18-540 b
Classe granulométrique NF.P. 98-116 n°2
Indice de concassage Ic ≥ 30
En plus des normes de références sur les granulats citées haut, nous avons : NF P 18-321 et
NF P 98-138 :
Tableau 40 : Spécifications des caractéristiques de la Grave Bitume
10 mm 35 ~ 50
6 mm 45 ~ 50
2 mm 20 ~ 35 15 ~ 30
0.6 mm 14 ~ 25 11 ~ 22
80 um 6~9 6~9
Granulats
Indice de concassage 100%
Los angeles < 35
Equivalent de Sable (ES) du 0/2 > 40
Bitume
Classe de Bitume 60/70 ou 80/100
Teneur en bitume 3.5 à 5 %
Module de richesse 2.5 à 3
Essai Marshall à 60°C : Bitume 80/100
Stabilité Marshall > 500 kg
Compacité > 90 %
Fluage < 4 mm
Essai Duriez dilaté à 18°C
Résistance à la compression Rc > 30 bars
Rapport R'c
> 0.6 (> 0.5 pour les graves émulsions)
Rc
Compacité Duriez 88 à 95 %
Source : Guide pratique du dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux. p 82.
En plus des normes de références sur les granulats citées haut, nous avons : NF P98-139
Tableau 41 : Spécifications des caractéristiques du Béton Bitumineux
▪ Rappel :
L’étude de la structure de notre chaussée se fera sur la base des hypothèses suivantes :
Notons cependant que d’après la méthode CEBTP, nous avons la structure de chaussée
suivante : 7BB + 17GB + 20GC3
Pf2
Module E
nu CAM A (fort trafic) Pente (b)
(MPa)
0.35 1 12000 -0.222 50
N = 365 x MAJ x C
Avec :
"C" : Le facteur de cumul dépend de la période "n" de la chaussée et du taux de croissance
géométrique annuel "τ" du trafic.
(1+τ)𝑛 − 1) (1+0,0507)20 − 1)
C= => C= = 33.31 => C= 33.31
τ 0,0507
On a :
N = 365 x 1588 x 33.31 = 1.93 *107 PL
N = 1.93 * 107 PL
(𝑁𝐸)𝑏
ɛt,adm = ɛ6 (10°C ; 25hz) x 106
x KӨ x Kr x Kc x Ks
Avec :
▪ Kr = 10−𝒖𝒃𝜹
u : Pour notre étude et des matériaux bitumineux, nous avons un risque de 2% pour un trafic
"T0", correspond à une valeur de u, variable aléatoire centrée réduite, égale à -2.054.
b : La pente de la courbe de fatigue du matériau est de -1/5 = -0.2
𝜹 : C’est la dispersion à retenir pour prendre en compte les écarts sur les épaisseurs et les
variations sur les caractéristiques mécaniques des matériaux :
𝑠ℎ 2 1/2
𝜹 = (SN2 + (c x ))
𝑏
𝐸(10°𝐶) 7200
▪ KӨ = √
𝐸(𝜃𝑒𝑞 )
= √1990 = 1.902
D’où
7 1
ɛt,adm = 100 x (1.5446∗10
106
)-0.2 x 1.902 x 0.775 x 1.1 x
1.1
= 85.26 µdef
(𝑁𝐸)𝑏
ɛt,adm = ɛ6 (10°C ; 25hz) x 106
x KӨ x Kr x Kc x Ks
Avec :
▪ Kr = 10−𝒖𝒃𝜹
u : Pour notre étude et des matériaux bitumineux, nous avons un risque de 2% pour un trafic
"T0", correspond à une valeur de u, variable aléatoire centrée réduite, égale à -2.054.
b : La pente de la courbe de fatigue du matériau est de -1/5 = -0.2
𝜹 : C’est la dispersion à retenir pour prendre en compte les écarts sur les épaisseurs et les
variations sur les caractéristiques mécaniques des matériaux :
𝑠ℎ 2 1/2
𝜹 = (SN2 + (c x ))
𝑏
𝐸(10°𝐶) 12300
▪ KӨ = √
𝐸(𝜃𝑒𝑞 )
= √ 3780 = 1.804
D’où
7 1
ɛt,adm = 90 x (1.5446∗10
106
)-0.2 x 1.804 x 0.691 x 1.3 x
1.1
= 76.69 µdef
(𝑁𝐸)𝑏
σt,adm = σ6 x 106
x Kr x Kc x Kd x Ks
Avec :
▪ Kr = 10−𝒖𝒃𝜹
u : Pour notre étude et des MTLH, nous avons un risque de 2.5% pour un trafic "T0", correspond
à une valeur de u, variable aléatoire centrée réduite, égale à -1.960 ;
b : La pente de la courbe de fatigue du matériau est de -1/15 = 0.067 ;
𝜹 : C’est la dispersion à retenir pour prendre en compte les écarts sur les épaisseurs et les
variations sur les caractéristiques mécaniques des matériaux :
𝑠ℎ 2 1/2
𝜹 = (SN2 + (c x ))
𝑏
D’où
7 1
σt,adm = 0.75 x (2.51∗10
106
)-0.067 x 0.667 x 1.4 x 1 x
1.1
= 0.514 Mpa
D’où
La couche de fondation ne vérifiant pas les conditions requises, nous allons procéder par
itération tout en faisant varier les hauteurs des couches jusqu’à obtention d’un résultat
satisfaisant.
Ainsi :
Nous avons :
Le pont sera muni d’équipements latéraux qui représentent l'ensemble des dispositifs dont
le but est de rendre un tablier de pont capable d'assurer sa fonction et d'assurer la durabilité de
l'ouvrage. Pour que le tablier soit dans une bonne situation d'usage, il faut la prémunir des
équipements suivants (CALGARO, 2000) :
▪ Des barrières de retenue modernes à lisses horizontales de type BN4 ;
Le poids propre des éléments du tablier sont consignés dans le tableau suivant :
Poids propre des éléments du tablier
DESIGNATION VALEUR
2. Charges d’exploitation
Avec :
l : longueur chargée de l’ouvrage
b. Système de charges B :
c. Efforts de freinage
Les efforts de freinage n’intéressent généralement pas la stabilité des tabliers. Ils ne sont
pris en compte que pour la vérification de la stabilité des appuis (piles et
culées) et la résistance des appareils d´appui. Ils ne concernent que
les charges du système A et Bc (Fascicule 61 Titre 2, chapitre 1 Article 6). Ils valent :
▪ Pour la charge du système A, S étant la surface chargée en m².
Selon le cahier des prescriptions techniques du marché, les surcharges sur remblai seront
prises égales à "1 t/m²" soit "10 kN/m²" (Fascicule 61 Titre 2, chapitre 1 Article 8).
e. Charges militaires
Le système de charges militaire est constitué de deux classes de convois. Chaque classe
se compose de deux systèmes distincts Me et Mc, donc il y a lieu d’examiner indépendamment
les effets pour chaque élément du pont, chaque système étant exclusif de toute autre charge
routière (Fascicule 61 Titre 2, chapitre 1 Article 9) :
➢ Le système Me se compose d’un groupe de deux essieux ;
➢ Le système Mc se compose véhicules type à chenilles ;
Remarque :
Conformément aux prescriptions du marché, il ne sera envisagé que le système de charge
Mc120.
Un véhicule type du système Mc120 comporte deux chenilles et répond aux
caractéristiques suivantes :
▪ Masse totale 110 t.
▪ Longueur d´une chenille 6,10 m.
▪ Largeur d´une chenille 1 m.
▪ Distance d´axe en axe des deux chenilles 3,30 m.
Le rectangle d´impact de chaque chenille est supposé uniformément chargé.
f. Surcharges de chantier
Les surcharges de chantier ne sont pas prises en compte dans le « fascicule 61 », toutefois,
selon le cahier des prescriptions techniques du marché, elles seront prises égales à "0.5t/m² soit
5KN/m²".
Les véhicules types D ou E sont souvent plus défavorables que les systèmes A et B pour
les éléments de couverture ou d´ossature des tabliers (dalles, entretoises, longerons et pièces de
pont). Sur les itinéraires classés pour permettre la circulation de convois lourds exceptionnels
de l´un des types D ou E, les ponts doivent être calculés pour supporter le véhicule-type
correspondant (Fascicule 61 Titre 2, chapitre 1 Article 9).
Figure 39 : Convoi-type D
➢ Convoi-type D : Comporte deux remorques de 200 t chacune. La surface
d'impact d'une remorque est un rectangle uniformément chargé de 3,30 m de large et de 15 m
de long. La distance entre axes des deux rectangles est de 33 m.
Figure 40 : Convoi-type E
3. Combinaisons d’actions
(Confère : Fascicule 62 Titre 1, chapitre A.3 Article A.3/ Fascicule 61 Titre 2, section I Annexe
D, rubrique D.1.1)
Formulation symbolique :
Formulation symbolique :
Où :
= Valeur fréquente d’une action variable ;
= Valeur quasi permanente d’une autre action variable.
Gmax + Gmin + FA + 0,6 Qr
Gmax + Gmin + FA + 0,2 W
Gmax + Gmin + FA + 0,5 T
Gmax + Gmin + FA + 0,5
▪ En construction
▪ En service
Gmax + Gmin + Qr
Gmax + Gmin + Qrp
Gmax + Gmin + W
Gmax + Gmin + T
Gmax + Gmin +
Gmax + Gmin + Qr + [0,6 T + 0,5 ]
0.85 ×𝑓𝑐28
▪ À l’ELU : fbu = = 22.67 Mpa
𝜃×𝛾𝑏
3
➢ Module d’élasticité instantanée du béton : Ei = 11000√𝑓𝑐28 = 37619.47 Mpa
𝑓𝑐28
➢ Contrainte tangentielle limite : 𝜏𝑙𝑖𝑚 = min(0.15 × ; 4 𝑀𝑝𝑎) = 4 Mpa
𝛾𝑏
Le béton destiné aux éléments d’infrastructure est un "Q400", c’est-à-dire un béton dosé
à 400 Kg/m3. Les caractéristiques du béton utilisé seront les suivantes :
➢
0.85 ×𝑓𝑐28
▪ À l’ELU : fbu = = 22.67 Mpa
𝜃×𝛾𝑏
2. Ciment
Avec :
η : Coefficient de fissuration dépendant de l’adhérence
▪ Pour les HAFeE500,
▪ Pour les ronds lisses,
Avec :
: Coefficient de scellement
▪ Pour les barres HA courantes,
▪ Pour les ronds lisses bruts de laminage,
➢ Module d’élasticité longitudinal :
ES = 200000 Mpa
Avec :
η : Coefficient de fissuration dépendant de l’adhérence
▪ Pour les HAFeE500,
▪ Pour les ronds lisses,
➢ Contrainte limite d’adhérence :
Avec :
: Coefficient de scellement
▪ Pour les barres HA courantes,
▪ Pour les ronds lisses bruts de laminage,
➢ Module d’élasticité longitudinal :
ES = 200000 Mpa
Le T15S 1860 MPa est le plus utilisé à l’heure actuelle en post-tension : force de rupture
garantie "fprg" = 1860 MPa ; force élastique garantie "fpeg"= 1650 MPa ; diamètre d'un toron
Øt= 15.7 mm ; diamètre de la gaine de précontrainte Øg= 80 mm ; section d'un toron Ap= 150
mm2 ; coefficient de frottement linéaire ϕ = 0,002 m-1 ; module d'élasticité de l'acier de
précontrainte Ep = 195000 MPa.
5. Sol support
Les études du sol support ont été effectué par le laboratoire de Géotechniques
"BHYGRAPH GEOTECHNIQUE S.A" à travers des sondages carottés, sondages
pressiométriques (NF P 94-110), sondages au pénétromètre dynamique lourd (NF P 94-202),
sondages scissométriques (NF P 91-112), et des essais de laboratoires (Essais d’identification,
de compressibilité à l’œdomètre, de cisaillement rectiligne à la boite de Casagrande, de
résistance à la compression).
Les études menées au PK6350 montrent que le sol support est constitué de :
▪ Argile sableuse : entre 0.00 et 2.00 m ;
▪ Sable argileux sur-consolidé (en roche décomposée) : entre 2.00 et 35.00 m
Les détails de la coupe lithologique du sol support sont présenté en "annexe 12" du présent
mémoire
Pour franchir une brèche donnée, le concepteur recherche normalement la solution la plus
économique respectant les contraintes imposées dont la nature peut être très diverse. Pour
aboutir au meilleur choix, il doit d'une part bien connaître l'éventail des solutions possibles,
avec leurs sujétions, leurs limites et leur coût, et d'autre part être en mesure de recenser et
d'évaluer les contraintes avec la plus grande précision possible, afin de limiter au maximum les
aléas pendant l'exécution.
La brèche à franchir étant au moins de 60 m, les tableaux "43 à 44" ci-après résument les
domaines d’emploi des différents types d’ouvrages.
Tableau 44 : Domaine d'emploi des principaux types d'ouvrages courant
➢ Variante 1
Passage supérieur ou inférieur en dalle nervurée : PSI-DN : Il est question ici d’un
pont en dalle nervurée à 2 travées continues (2x30m).
➢ Variante 2
Viaduc à travée indépendantes à poutre précontrainte préfabriqué : VI-PP : Il est
question ici d’un viaduc à 2 travées Indépendantes (2x30m).
➢ Variante 3
Passage supérieur ou inférieur à ossature mixte : PSI-OM : Il est question ici d’une
structure composite monolithique (Acier-Béton) à 1 travée de 60m.
Ainsi, la variante retenue pour la suite de notre étude est la variante 2 dont la structure à
poutres en béton précontraint (VI-PP) à deux travées indépendantes de 30m de portée chacune.
Toutefois pour augmenter l'inertie des poutres, nous allons prendre : Ht = 2.22m
Dans le cas d’un coffrage bois, la vibration est assurée par des aiguilles de pervibration
pour lesquelles il convient de ménager des cheminées permettant une bonne mise en place du
béton entre le ferraillage passif et les conduits des câbles de précontrainte. Dans la pratique,
cette contrainte amène à une épaisseur minimale voisine de "30 cm", compte tenu des diamètres
des conduits utilisés, épaisseur généralement suffisante vis-à-vis des cisaillements.
Dans le cas d’un coffrage métallique, la vibration est externe et est effectuée par le fond
de moule et les joues de coffrage. L'épaisseur des âmes peut donc être réduite au strict minimum
et descend couramment à "20 cm ou 22 cm" en zone courante. Il ne nous paraît pas prudent de
concevoir des âmes plus minces pour ce type de poutres, pour des raisons liées à une bonne
mise en œuvre du béton et à la résistance de l'âme elle-même.
Ainsi, pour des prévisions d’utilisation des coffrages en bois, nous allons prendre comme
épaisseur pour l’âme :
epâme = 30cm
3. Tables de compression
Pour alléger les poutres, dans le but d'en faciliter la manutention, on serait tenté de réduire
le plus possible la largeur des tables de compression. Toutefois, pour prévenir tout risque de
déversement pendant les opérations de manutention, on ne descendra pas en dessous d'une
largeur voisine de 60% de la hauteur.
➢ ltc > 0.6Ht , <=> ltc > 0.6 x 2.22 <=> ltc > 1.33m
Pour pouvoir placer les poutres directement en rive ou pour diminuer la portée libre des
coffrages du hourdis, on prendra une largeur courante de :
ltc = 1.90m
La face inférieure de la membrure présente une légère pente variant de "1/10 à 1/15", de
sorte que l'épaisseur de la table à la jonction avec le gousset d'âme est majorée d'environ "5 cm"
par rapport à l'épaisseur d'extrémité.
L’épaisseur de la table de compression est supérieure ou égale à "10 cm" dans le cas d’un
hourdis général.
4. Talons (bt)
Avec :
▪ l : Largeur du tablier ;
▪ L : Portée de la travée ;
▪ Ht : Hauteur totale du tablier.
▪ On prendra « K= 1300.
On a donc :
10∗302
bt = = 1.40m
2.222 ∗1300
Nous constatons que cette formule empirique nous donne des valeurs peu raisonnables,
car dans le cas courant, la largeur des « Talons » ne doit dépasser 1.00m,
Par ailleurs, pour un ouvrage normalement élancé au 1/17, la largeur des talons varie de
0,60 à 0,90 m lorsque la distance entre axes des poutres varie de 2,50 m à 4,00 m.
La partie verticale du talon ou pied de talon est généralement comprise entre 0,10 m et
0,20 m pour des largeurs de talons variant de 0,60 m à 0,90 m.
La relation suivante nous permet de déterminer le nombre de poutres sous chaussée et par
travée :
(Np - 1) x d = Lu
Avec :
▪ Np : Nombre de poutres sous chaussée
▪ d : L’entraxe des poutres (d = 2.70m)
▪ Lu : Largeur totale du pont (Lu = 10m)
On a donc :
𝐿𝑢 10
(Np - 1) x d = Lu =˃ Np = +1 =˃ Np = +1
𝑑 2.7
=˃ Np = 3.70 Poutres
Soit 4 Poutres par travée.
5. About (La)
C’est la partie de la poutre où se trouve la jonction des poutres avec les entretoises,
l’ancrage des câbles de précontrainte et la Zone d’appui sur le chevêtre via l’appareil d’appui.
La longueur d’about est souvent voisine de 0,5m.
6. Entretoises (be)
be = 30cm
Pour faciliter l’accès aux appareils d’appui, il convient mieux de laisser une distance entre
chevêtre d’appui et entretoise d’au moins "50 cm".
7. Hourdis
Le hourdis est d'épaisseur sensiblement constante. Cette épaisseur est directement liée à
la portée transversale du hourdis et donc à l'espacement des poutres.
"0.16 m" pour "e< 2.75 m" avec "e = espacement des poutres".
Une surépaisseur peut également se révéler nécessaire pour s’adapter à des particularités
liées aux superstructures (ancrage de barrière BN4 par exemple nécessitant une épaisseur de
"0.22 m").
Nous aurons donc : ephourdis = 22cm
8. Le type de coffrage
On distingue deux catégories courantes de types de piles pour les ponts usuels :
▪ Piles de type voile en béton armé ;
▪ Piles de type poteau ou colonne en béton armé ;
Les piles de type colonnes sont plus économiques et présentent un coffrage et un
ferraillage plus simples que les voiles. Ces derniers nous fournissent également une grande
robustesse vis-à-vis des chocs des véhicules.
Les supports de chevêtre (partie supérieure de l’appuis de pile reposante sur la semelle de
liaison) adoptés pour ce projet sont de section rectangulaire "1.30 x 1.20" et la distance entre
axe est de "5.00m". Pour les piles, les colonnes de fondation adoptées pour ce pont sont de
diamètre "Ф1.50m".
Culées Les autres sont des éléments latéraux appelés murs en ailes ou murs en retour
remblayées selon qu’ils sont parallèle ou pas à l’axe longitudinale de l’ouvrage.
Ce type de culée se conçoit essentiellement avec des fondations
superficielles, ce qui impose un sol de bonne capacité portante.
Ce type de culée comporte un mur de front, des murs en retour et platelages
supérieurs, formant ainsi une boite renversée dans laquelle le remblai est
Culées creuses taluté de manière à ne pas exercer de poussée sur le mur de front.
Il s’agit d’une construction complexe que l’on conçoit uniquement dans des
cas exceptionnels.
Ainsi, notre choix c’est porté sur l’adoption des culées enterrées à futs circulaires,
transmettant les efforts dans le sol.
➢ Caractéristiques géométriques des culées
Le sommier d’appui
Il joue le rôle de chevêtre en constituant l’appui du tablier et il repose sur des fûts
transmettant les charges au sol. Il permet l’implantation des appareils d’appui et la mise en
place des vérins pour le changement de ces derniers. Il assure également l’évacuation des eaux,
du moins en phase de construction du tablier, d’où la nécessité de donner une pente d’au moins
2% à l’arase supérieure du sommier et de réaliser une cuvette contre le mur garde-grève pour
recueillir les eaux.
Sa longueur dépend essentiellement de la largeur du tablier.
Le sommier d’appui étant un élément porteur, il doit être rigide vis-à-vis du tablier, ce qui
implique que sa hauteur soit suffisante. Si "ht" est la hauteur du tablier et "hc" celle du sommier,
la condition de rigidité a pour expression :
hc ≥ 1.25ht [14]
Avec :
𝑎 ≥ 10𝑐𝑚 ;
b : largeur des plaques d’appui ;
c : longueur d’about du tablier ;
𝑑 ≥ 1𝑐𝑚 (2cm si le joint le permet) ;
e : épaisseur du mur garde-grève ;
ET : excentricité de l’axe d’appui par rapport à l’axe du fût 𝑙
𝑙𝑐 : Largeur du sommier d’appui
Mur garde-grève
Il a pour fonction de séparer physiquement le remblai de l’ouvrage. Il s’agit d’un voile en
béton armé construit après achèvement du tablier par reprise de bétonnage sur le sommier.
Cet élément doit résister aux efforts des poussées des terres, aux efforts de freinage dû
aux charges d’exploitation et aux efforts transmis par la dalle de transition.
▪ Sa hauteur est variable, égale à la hauteur du tablier ajouté de la hauteur libre entre
l’arase supérieur du sommier et la face inférieure du tablier. Dans le cas de notre
ouvrage, cette hauteur varie de 2.22m (axe du tablier) à 1.88m (extrémité du
tablier) ;
▪ Son épaisseur est fonction des efforts qu’il doit supporter. A titre de pré
dimensionnement, si h désigne sa hauteur, son épaisseur e (en m) peut être prise
égale à :
ℎ
e = max (0.3 ; )
8
Mur en retour
Ce sont des voiles en béton armé, liés au mur garde-grève, conçus pour retenir
latéralement les terres en tête de culées enterrées. Leur dimensionnement est fonction des efforts
contre lesquels ils doivent résister, et la formule suivante lie la longueur à l’épaisseur :
Avec : 2𝑚 ≤ 𝐿≤ 6𝑚 et 𝐸 ≥ 20𝑐𝑚 [14].
En prenant 𝐿= 3.00 𝑚, nous avons 𝐸= 30𝑐𝑚
Fûts
Ils ont pour rôle de transmettre les charges issues du sommier vers le système de
fondation.
Etant donné que notre ouvrage devra être fondé sur des pieux, ces fûts ont été étudiés de
la même manière que les pieux des piles car ils constitueront le système de fondation des culées.
Ainsi, les futs adoptés pour ce projet sont de diamètre "Ф1.20m" et la distance entre axe est de
"5.50m".
Dalle de transition
La dalle de transition est un élément de prévention car les rampes d'accès peuvent, au
cours du temps, subir un tassement qui conduit à une dénivellation entre la chaussée courante
de l'ouvrage et les rampes d'accès. Ces dénivellations sont intolérables aux abords des ouvrages
puisqu'elles sont dangereuses pour les usagers circulant à grande vitesse. D'où la nécessité de
bien adapter une dalle de transition pour éviter le problème de tassement.
Toutefois, sa longueur doit être suffisante et le remblai sélectionné situé derrière les
culées doit être minutieusement compacté, ce qui rend possible d'éviter à la dalle de transition
toute rotation nuisible à la tenue du revêtement de chaussée.
La longueur de la dalle de transition ne devra pas dépasser six mètres ni descendre au-
dessous de trois mètres pour une voie autoroutière. Elle est déterminée par la formule suivante
(CALGARO, 2000) :
LDT = min 6.00m ; sup (3.00m ; 0.6H) [15]
Avec :
H : Hauteur totale de remblai (H= Hculée = 6.50m)
LDT = min [6.00m; sup (3.00m; 0.6 x 6.50) =˃ LDT = min [6.00m; sup (3.00m; 3.90m)]
La dalle doit contribuer à supporter la chaussée sous les zones circulées. Elle régnera donc
au droit de la chaussée au sens géométrique et sa largeur sera au moins égale à celle de la
chaussée augmentée de chaque côté d’un débord variable.
Soit une largeur totale lDT= 10.00 m par tablier.
La dalle de transition est coulée sur un béton de propreté dosé à 150 kg/m3 de ciment
d’épaisseur égale à 10 cm. La mise en œuvre de ce béton est précédée d’un compactage du
remblai sous-jacent.
5. La fondation
Nous rappelons que le système de fondation profonde sera constitué de pieux de 1.5m de
diamètre, forés à la boue, dont la capacité portante en fonction de la profondeur d’encrage est
donnée en "Annexe 12".
Il s’agira donc principalement dans cette partie, de l’étude de la semelle de liaison des
pieux.
D’après les résultats des études géotechniques, nous disposerons une fille de deux pieux
de 1.5m de diamètre, parallèlement à la ligne d’appui, et les caractéristiques de la semelle de
liaison sont les suivantes.
La distance entre axe de deux pieux consécutifs doit être pris égale à : 𝑙 ′ ≥ 3∅ [14].
Nous avons alors 𝑙 ′ ≥ 4.50𝑚
Nous retiendrons : 𝑙 ′= 5.00m
La longueur de la semelle est déterminée dans le cas d’un voile unique par la formule
suivante : 𝐿𝑠 = (3𝑛− 1)∅ si 𝑙 ′ ≥ 3∅ , où "n" est le nombre de pieux. [14]
Nous avons alors : 𝐿𝑠 = (3×2 − 1)1.5 = 7.50𝑚
Nous retiendrons : Ls= 8.00m
Dimensions
Distance
larg / Pente
Désignation Long haut / ep entre
diam Ф (%)
(m) (m) axe (m)
(m)
Chevêtres des piles intermédiaires 10.00 1.90 1.50
Les supports de chevêtre (voiles) 1.30 1.20 5.00
Piles : les colonnes de fondation adoptées 1.50 5.00
Culées : les colonnes de fondation adoptées 1.20 5.50
Le sommier d’appui 10.00 1.70 1.40 2.5
Mur garde-grève 10.00 2.20 0.30
Mur en retour 3.00 0.30 2.20
Semelle de liaison 8.00 3.00 2.00
Dalle de transition 3..9 10.00 0.30
L'ouvrage étudié comporte un hourdis en béton armé, coulé sur place. Sa fonction
essentielle consiste à transmettre les charges aux poutres et aux entretoises.
Les calculs seront faits suivant une méthode issue d'un modèle élastique et linéaire, plus
précisément les résultats de calcul des plaques minces et éléments finis.
Le hourdis repose sur des poutres rigides à la torsion (dalle reposant sur des poutres en
"I" à âme épaisse). Nous considérons alors que le hourdis est simplement appuyé sur les poutres
puis nous tiendront compte de sa continuité d’une manière forfaitaire
a. Modélisation du hourdis
Avant de calculer les sollicitations dans le hourdis, on les étudie pour un panneau de la
dalle simplement appuyée sur les poutres principales et sur les entretoises, ensuite on considère
la continuité à travers des coefficients forfaitaires.
Les travées de l'ouvrage ne sont pas entretoisées en zone courante. Les efforts dans le
hourdis sont alors surtout donnés par les moments transversaux. Le hourdis jouant ainsi le rôle
d'entretoisement va être calculé comme une entretoise. Donc il supporte en plus de la flexion
locale la flexion globale.
Avec :
- 𝛾𝑖(1≤𝑖≤4) : Poids volumique de l’élément concerné ;
- 𝑒𝑖(1≤𝑖≤4) : Épaisseur de l’élément concerné.
Dans notre cas d’étude, nous avons un pont de première classe ayant deux voies chargées
par tablier, donc on a : a1 = 1,00
Avec :
𝐿𝑟
- V : La largeur d’une voie : ( );
3
- V0 : Fonction de la classe du pont.
On a donc :
𝐿𝑟 10
V= == = 3.33
3 3
V0 = 3.50
3.50
➢ a2 = = 1.05
3.33
a2 = 1.05
➢ bt : Coefficient de pondération
Pour les ponts de première classe, bt=1,00 ;
➢ br : Le sous-système Br est frappé du même coefficient de majoration dynamique que "Bt"
On a donc : br = bt =1,00
Les charges des systèmes B et militaires sont affectées d’un coefficient de majoration
dynamique. Le coefficient de majoration est applicable aux trois sous-systèmes "Bc, Br, Bt" et
est le même pour chaque élément d´ouvrage. Le coefficient de majoration dynamique est
déterminé par la formule suivante :
0.4 0.6
δ=1+α+β=1+ + 𝐺
1+0.2 𝐿 1+4
𝑆
Avec :
L : longueur chargée de la couverture correspondant à la plus petite des valeurs entre la largeur
chargeable et la portée de la travée (Fascicule 61-Titre II, chapitre 1, Article 5.5). On aura donc
L = 10 m.
G : charge permanente sur une longueur chargée ou encore c’est le poids du hourdis seul (ne
pas tenir compte des poutres et des entretoises et des superstructures).
On a : G = gT x L2 = 9.63 x 102 = 963kN, où (gT représente la charge permanente supportée
par le hourdis par mètre carré calculé précédemment).
G = 963kN
S : charge maximale du système en question pouvant être placée sur la longueur chargée "L" ;
pour le système "B, S" est obtenue en plaçant un camion sur chaque voie. La charge obtenue
est donc multipliée par "bc". On a alors :
S = bc x [2 x (60 + 120 + 120)] =˃ S = 1.10 x 600 = 660kN
S = 660kN
D’ou :
0.4 0.6
δ=1+α+β=1+ + 963 =˃ δ = 1 + 0.133 + 0.0877 = 1.22
1+0.2∗10 1+4∗
660
δ = 1.22
Pour le système Mc, S correspond au poids d’un véhicule Mc 120, soit 1100KN. On a
donc :
0.4 0.6
δ=1+α+β=1+ + 963 =˃ δ = 1 + 0.133 + 0.133 = 1.27
1+0.2∗10 1+4∗
1100
δ = 1.27
Il est nécessaire de vérifier le non poinçonnement du hourdis sous les roues "Bc, Bt" et
"Br" afin de ne pas disposer d’armatures d’effort tranchant. Une roue est supposée être centrée
sur une plaque de dalle. La partie de roue en contact avec la dalle a pour surface "a0 x b0" ;
L’effet de diffusion de la charge à "45°" sous cette roue engendre au niveau du feuillet moyen
de l’hourdis une charge poinçonnant s’exerçant une surface "a x b".
𝑄𝑢
h0 ≥ hmin = 𝑓𝑐28
0.045 × 𝑈𝑐 ×
𝛾𝑏
Avec :
- Qu : Charge poinçonnante à l’ELU, multipliée par les coefficients "δ, bt et bc"
Roues Bt Bc Br Unités
Poids (P) 80 60 100 KN
bt ou bc 1.00 1.10 1.00 -
δ 1.22 1.22 1.22 -
Qu 156.65 129.23 195.81 KN
h0 0.22 0.22 0.22 m
h1 0.10 0.10 0.10 m
a0 0.60 0.25 0.60 m
b0 0.25 0.20 0.30 m
a 0.97 0.51 0.97 m
b 0.62 0.57 0.67 m
Uc 3.18 2.16 3.28 m
hmin 0.0547 0.0665 0.0663 m
Conclusion h0 ˃ hmin, OK! h0 ˃ hmin, OK! h0 ˃ hmin, OK! -
Alors, Le panneau de dalle est appuyé sur deux côtés (la dalle repose dans un seul sens,
celui de sa petite portée lx).
Tableau 50 : Sens du travail du panneau de dalle
𝒍𝒙
ρ=
𝒍𝒚
Remarque :
D'après l'article "A.3.2.5 des règles BAEL 83", on admet que les charges localisées
appliquées à la surface de la dalle se diffusant suivant un angle de 45° jusqu'au plan moyen de
la dalle. En ce qui concerne le revêtement qui est en général composé de matériaux moins
résistant que le béton (asphalte coulé, béton bitumineux, enrobés), l'angle de diffusion des
charges localisées diminue à 37°.
Soit une charge localisée "P" s'appliquant suivant une aire rectangulaire de dimension (u0,
v0).
Figure 53 : Diffusion d'une charge "P" localisée sur le plan moyen du panneau de dalle
9.63 ∗ 2.702
Moment fléchissant : Mx = = = 8.775 KN.m / ml
8
My = 0
9.63 ∗2.70
Effort tranchant : Vx = = = 13.00 KN / ml
2
Vy = 0
Figure 54 : Moment fléchissant d'une dalle portant dans une seule direction sous l'effet de la
charge permanente
My = 0
𝑄𝐴 ∗ 𝑙 13.044 ∗2.70
Effort tranchant : Vx = == = 17.609 kN/ ml
2 2
Vy = 0
Sollicitations dues aux charges du système Br
La roue isolée "Br" est supposée centrée sur le panneau de dalle et les sollicitations sont
déterminées à l’aide des abaques de « PIGEAUD » [tous retrouvables dans le livre cours
d’ouvrage d’art "Ben Ouézdou, Tome 2, Octobre 2012"]. Le rectangle d’impact est disposé
normalement à l’axe de la chaussée.
On obtient donc les dimensions "a x b" du rectangle chargé au niveau du feuillet moyen
données par :
a = h0 + a0 + 2ξh1
b = h0 + b0 + 2ξh1
Avec :
- h1 : Épaisseur de la couche de revêtement y compris l’étanchéité (0.10m) ;
- h0 : Épaisseur du hourdis (0.22m ) ;
- ξ : Coefficient qui dépend de la nature du revêtement (ξ = 0.75) ;
Dans ces différentes expressions, le rectangle d’impact a pour dimensions "a0 x b0 :
a0 = 60cm
b0 = 30cm
On a donc :
a = 0.97m
b = 0.67m
𝑄𝐴 ∗ 𝑙 2 13.044 ∗ 2.702
Moment fléchissant : Mx = = = 11.886 kN.m/ ml
8 8
L’évaluation des moments au centre de la dalle sera faite à partir des abaques de
"PIGEAUD".
u =0.404
Courbe : v = 0.01 =˃ M1 = 0.08187
v = 0.046 =˃
Courbe : v = 0.05 =˃ M1 = 0.07899
ρ = 0.1633
De même,
u =0.404
Courbe : v = 0.01 =˃ M1 = 0.0225
v = 0.046 =˃
Courbe : v = 0.05 =˃ M1 = 0.0112
ρ = 0.1633
M1 = 0.0806 ≈ 0.081
M2 = 0.0415 ≈ 0.042
Soit :
Où "η" = coefficient de poisson qui est égale à zéro (η = 0) pour le béton armé en calcul
des sollicitations conformément à « l’article A.2.1.3 du BAEL 91 ».
On a donc :
Mox = 0.081 x 100 x 1.22 = 9.882 kN.m/ ml
Moy = 0.042 x 100 x 1.22 = 5.368 kN.m/ ml
Effort tranchant :
Suivant "x" (sens de "a") :
𝑃 100
Vx.max = ( )δB = ( ) x 1.22 = 46.74 kN/ ml
2𝑎+𝑏 2∗0.97+0.67
𝑃 100
Vy.max = ( )δB = ( ) x 1.22 = 41.92 kN/ ml
3𝑎 3∗0.97
panneau de dalle.
Le calcul comme précédemment est à l’aide des abaques de "PIGRAUD". On utilisera ici
le principe de superposition : les sollicitations dues au chargement seront obtenues en
soustrayant celles dues au rectangle 1 (grand rectangle) de celles dues au rectangle 2 (petit
rectangle). Les résultats sont consignés dans le tableau suivant :
Tableau 51 : Sollicitations dues aux charges du système "Bt"
U = U0 + 1.5h1 + h0
V = V0 + 1.5h1 + h0
Avec :
- h1 : Épaisseur de la couche de revêtement y compris l’étanchéité (0.10m) ;
- h0 : Épaisseur du hourdis (0.22m ) ;
Surface A1B2C3D4
Moment fléchissant :
On a :
𝑈 1.12
α= = = 0.467 ;
𝑙𝑥 2.4 Courbe : β = 0.10 =˃ M1 = 0.0445
=˃
𝑉 2.12 Courbe : β = 0.15 =˃ M1 = 0.0413
β= = = 0.144 ;
𝑙𝑦 14.7
De même,
𝑈 1.12
α= = = 0.467 ;
𝑙𝑥 2.4 Courbe : β = 0.10 =˃ M2 = 0.0017
=˃
𝑉 2.12 Courbe : β = 0.15 =˃ M2 = 0.0010
β= = = 0.144 ;
𝑙𝑦 14.7
M1 = 0.01482 ≈ 0.0148
M2 = 0.00435 ≈ 0.0044
Soit :
Où "η" = coefficient de poisson qui est égale à zéro (η = 0) pour le béton armé en calcul
des sollicitations conformément à « l’article A.2.1.3 du BAEL 91 ».
𝑆∗ 𝑃′
P=
𝐴
Avec
S = U0 x V0 = 0.75x1.75 = 1.3125m2
P’ = 6t = 60kN =˃ P = 1260kN
A = 0.25 x 0.25 = 0.0625m2
On a donc :
Mox (A1B2C3D4) = 0.0148 x 1260 x 1.22 = 22.751 kN.m/ ml
Moy (A1B2C3D4) = 0.0044 x 1260 x 1.22 = 6.764 kN.m/ ml
Effort tranchant :
Suivant "x" (sens de "U") :
𝑃 1260
Vx.max (A1B2C3D4) = ( )δB = ( ) x 1.22 = 352.568 kN/ ml
2𝑈+𝑉 2∗1.12+2.12
𝑃 1260
Vy.max (A1B2C3D4) = ( )δB = ( ) x 1.22 = 375 kN/ ml
3𝑈 3∗1.12
Surface A2B1C4D3
Moment fléchissant :
On a :
𝑈 0.62
α= = = 0.258 ;
𝑙𝑥 2.4 Courbe : β = 0.10 =˃ M1 = 0.0468
=˃
𝑉 2.12 Courbe : β = 0.15 =˃ M1 = 0.0445
β= = = 0.144 ;
𝑙𝑦 14.7
De même,
𝑈 0.62
α= = = 0.258 ;
𝑙𝑥 2.4 Courbe : β = 0.10 =˃ M2 = 0.0016
=˃
𝑉 2.12 Courbe : β = 0.15 =˃ M2 = 0.0011
β= = = 0.144 ;
𝑙𝑦 14.7
M1 = 0.01238 ≈ 0.0124
M2 = 0.00514 ≈ 0.0051
Soit :
Où "η" = coefficient de poisson qui est égale à zéro (η = 0) pour le béton armé en calcul
des sollicitations conformément à « l’article A.2.1.3 du BAEL 91 ».
𝑆∗ 𝑃′
P=
𝐴
Avec
S = U0 x V0 = 0.25x1.75 = 0.4375m2
P’ = 6t = 60kN =˃ P = 420kN
A = 0.25 x 0.25 = 0.0625m2
On a donc :
Mox (A2B1C4D3) = 0.0124 x 420 x 1.22 = 6.354 kN.m/ ml
Moy (A2B1C4D3) = 0.0051 x 420 x 1.22 = 2.613 kN.m/ ml
Effort tranchant :
Suivant "x" (sens de "U") :
𝑃 420
Vx.max (A2B1C4D3) = ( )δB = ( ) x 1.22 = 152.50 kN/ ml
2𝑈+𝑉 2∗0.62+2.12
𝑃 420
Vy.max (A2B1C4D3) = ( )δB = ( ) x 1.22 = 275.48 kN/ ml
3𝑈 3∗0.62
Surface A4B3C2D1
Moment fléchissant :
On a :
𝑈 1.12
α= = = 0.467 ;
𝑙𝑥 2.4 Courbe : β = 0.10 =˃ M1 = 0.0614
=˃
𝑉 1.62 Courbe : β = 0.15 =˃ M1 = 0.0563
β= = = 0.110 ;
𝑙𝑦 14.7
De même,
M1 = 0.02177 ≈ 0.0218
M2 = 0.00878 ≈ 0.0088
Soit :
Où "η" = coefficient de poisson qui est égale à zéro (η = 0) pour le béton armé en calcul
des sollicitations conformément à « l’article A.2.1.3 du BAEL 91 ».
𝑆∗ 𝑃′
P=
𝐴
Avec
S = U0 x V0 = 0.75x1.25 = 0.9375m2
P’ = 6t = 60kN =˃ P = 900kN
A = 0.25 x 0.25 = 0.0625m2
On a donc :
Mox (A4B3C2D1) = 0.0218 x 900 x 1.22 = 23.9364 kN.m/ ml
Moy (A4B3C2D1) = 0.0088 x 900 x 1.22 = 9.662 kN.m/ ml
Effort tranchant :
Suivant "x" (sens de "U") :
𝑃 900
Vx.max (A4B3C2D1) = ( )δB = ( ) x 1.22 = 284.46 kN/ ml
2𝑈+𝑉 2∗1.12+1.62
𝑃 900
Vy.max (A4B3C2D1) = ( )δB = ( ) x 1.22 = 490.18 kN/ ml
3𝑈 3∗1.12
Surface A3B4C1D2
Moment fléchissant :
On a :
𝑈 0.62
α= = = 0.258 ;
𝑙𝑥 2.4 Courbe : β = 0.10 =˃ M1 = 0.06501
=˃
𝑉 1.62 Courbe : β = 0.15 =˃ M1 = 0.06063
β= = = 0.110 ;
𝑙𝑦 14.7
De même,
𝑈 1.12
α= = = 0.258 ;
𝑙𝑥 2.4 Courbe : β = 0.10 =˃ M2 = 0.0086
=˃
𝑉 1.62 Courbe : β = 0.15 =˃ M2 = 0.0054
β= = = 0.110 ;
𝑙𝑦 14.7
M1 = 0.02044 ≈ 0.0204
M2 = 0.01045 ≈ 0.0104
Soit :
Où "η" = coefficient de poisson qui est égale à zéro (η = 0) pour le béton armé en calcul
des sollicitations conformément à « l’article A.2.1.3 du BAEL 91 ».
𝑆∗ 𝑃′
P=
𝐴
Avec
S = U0 x V0 = 0.25x1.25 = 0.3125m2
P’ = 6t = 60kN =˃ P = 300kN
A = 0.25 x 0.25 = 0.0625m2
On a donc :
Mox (A3B4C1D2) = 0.0204 x 300 x 1.22 = 7.466 kN.m/ ml
Moy (A3B4C1D2) = 0.0104 x 300 x 1.22 = 3.806 kN.m/ ml
Effort tranchant :
Suivant "x" (sens de "U") :
𝑃 300
Vx.max (A3B4C1D2) = ( )δB = ( ) x 1.22 = 127.97 kN/ ml
2𝑈+𝑉 2∗0.62+1.62
𝑃 300
Vy.max (A3B4C1D2) = ( )δB = ( ) x 1.22 = 295.16 kN/ ml
3𝑈 3∗0.62
Moment fléchissant :
Effort tranchant :
Charges d'exploitation
Charges
Charges Systeme
permanentes A Bc Br Bt Mc120 Max
défavorable
Mox (kN.m/ml) 8.775 11.89 0.07 9.88 4.09 1.09 11.89 Al
Moy (kN.m/ml) 0 0.00 1.71 5.37 0.95 1.250 5.37 Br
Vox (kN/ml) 13 17.61 43.58 46.74 101.23 133.82 133.82 Mc120
Voy (kN/ml) 0 0.00 95.50 41.92 67.08 59.72 95.50 Bc
▪ Moment fléchissant :
𝑔𝑒 ∗ 𝑙2 10.50∗ 0.952
MG = +Pxl= + 17.2 x 0.95 = 21.08 kN.m/ ml
2 2
▪ Effort tranchant (l’effort tranchant est obtenue en dérivant l’expression du moment par rapport à
"x" ; comme ici "x = l", alors l’expression du moment sera dérivée par rapport à "l") :
TG = ge x l + P = 10.50 x 0.95 + 17.20 = 27.175 kN.m
Le calcul des armatures est mené à l’ELS en fissuration préjudiciable sur "1 mètre linéaire
de dalle".
Tableau 57 : Calcul des armatures de l’hourdis
Suiv. Lx Suiv. Ly
BETON ARME AUX ETATS LIMITES Unités
Appuis Travée Travée
Données
Largeur b 1.00 m
Hauteur h0 0.22 m
Hauteur utile des
d= 0.9h0 0.198 m
acier tendus
Limite d'élasticité
Fe 500 Mpa
des aciers
Limite de
fc28 40 Mpa
résistance du béton
Calcul des aciers
Résistance à la
ft28= 0.6+0.06fc28 3.00 Mpa
traction du béton
Contrainte de
24.00 Mpa
calcul du béton
Contrainte de
250.00 Mpa
calcul des aciers
Coefficient
0.59 Mpa
Moment résistant
0.223 MN.m
du béton
2. Etude de la prédalle.
➢ Moment fléchissant :
𝑞 × 𝑙2
Le moment maximal en travée est : Mt =
8
gp = (5 + 1.5) x 1m = 6.50 kN/ml
qp = 1 kN/ml
ELS : q = gp + qp = 6.5 + 1 = 7.50 kN/ml
7.50 × 2.802
Mt = = 7.35 kN.m
8
ELU : q = 1.35gp + 1.5qp = 1.35 x 6.5 + 1.5 x 1 = 10.28 kN/ml
10.28 × 2.802
Mt = = 10.07 kN.m
8
Données
Hauteur prédalle hpred 0.06 m
Largeur Larg (b) 1.10 m
Hauteur utile des acier
d= 0.9h 0.054 m
tendus
Hauteur utile des aciers
d'= 0.1h 0.006 m
comprimés
Limite de résistance du
fc28 40 Mpa
béton
Cas de fissuration FP
Effort tranch. de service Tser 0.0105 MN
Effort tranch. Ultime Tu 0.01439 MN
Limite d'élasticité des
Fe 500 Mpa
aciers
En Appuis
Moment de service Mser 0.00735 MN.m
Moment Ultime Mu 0.01007 MN.m
En Travée
Moment de service Mser 0.00735 MN.m
Moment Ultime Mu 0.01007 MN.m
Calcul des armatures longitudinales
Résistance à la traction du
ft28= 0.6+0.06fc28 3.00 Mpa
béton
Résistance à la traction des
fsu = fe/1.15 434.78 Mpa
aciers
Contrainte de calcul du
24.00 Mpa
béton
Contrainte de calcul des
250.00 Mpa
aciers
Section d'Aciers tendus
Paramètre de déformation
0.59
de la section
Contrainte de cisaillement
0.24 Mpa
conventionnelle
Contrainte de cisaillement
4.00 Mpa
limite
Comparaisons
Ok
(a) 1.19024
(b) 0.00138
Comparaisons
Ok
Comparaisons
Ok
Lorsque la rigidité torsionnelle des éléments d'un pont ne peut être négligée, la section
transversale du pont est considérée comme étant déformable. C'est alors qu'on utilise la méthode
de "Guyon-Massonnet" (développée originalement par Guyon en 1946 et mise sous forme de
tableaux numériques par Massonnet en 1954). Cette méthode est une méthode de calcul des
dalles ou de réseaux de poutres.
Principes fondamentaux de la méthode :
➢ Le premier principe fondamental est de substituer au pont réel un pont à structure
continue qui a les mêmes rigidités moyennes à la flexion et à la torsion que l'ouvrage réel. Ce
premier principe n'est nécessaire que pour les hypothèses mathématiques (continuité des
fonctions).
p: constante;
L: portée du pont.
Les calculs peuvent être affinés en développant la charge en série de Fourier, en fonction
de l'abscisse longitudinale.
Paramètres fondamentaux :
On considère une travée indépendante, de portée "L", de largeur "2b", dont l'ossature est
constituée par une poutraison croisée de n poutres longitudinales (portée "L", espacement "b1")
et de "m" entretoises (portées "2b", et espacement "L1") intermédiaires, disposées
transversalement (figure ci-dessous).
Le paramètre de torsion "α" prend en compte en plus des rigidités de flexion " ρp et ρE "
celles de la torsion "γE et γP ". Il caractérise donc l'influence de la torsion et varie entre « 0 et
1 ».
Ainsi, pour le calcul d'un tablier des ponts dalles, on suppose que la dalle est isotrope et
par conséquent on prend "α" = 1. Les structures réelles d'un pont à poutres ont un comportement
intermédiaire entre ces 2 cas particuliers.
Lorsque le pont est très allongé ou les entretoises sont très rigides, le paramètre
d'entretoisement "θ" est voisin de zéro. Pour "θ < 0,3" , on peut admettre que les entretoises
sont infiniment rigides [4], ce qui correspond à "θ = 0". Dans ce cas, on utilise la méthode de
Courbon [5].
a. Calcul de l’inertie propre de la poutre
Section de poutre en I
50 2∗800
S2 = (800x50)/2 = 20000mm2; Y2/OX = 2000 -200 - = 1783.33mm; X2/OY = = 533.33mm;
3 3
200 800
S3 = 800 x 200 = 160000mm2; Y3/OX = 2000 - = 1900mm; X3/OY =1100+ = 1500mm;
2 2
50 800
S4 = (800 x 50) /2 = 20000mm2; Y4/OX=2000 -200 - = 1783.33mm; X4/OY =1100+ = 1366.67mm;
3 3
2000 1900
S5 = 300 x 2000 = 600000mm2; Y5/OX = = 1000mm; X5/OY = = 950mm;
2 2
150 180
S6 = (180 x 150) /2 = 13500mm2; Y6/OX = 200 + = 250mm; X6/OY = 1100 + = 1160mm;
3 3
200 180
S7 = 180 x 200 = 36000mm2; Y7/OX = = 100mm; X7/OY = 1100 + = 1190mm;
2 2
150 180
S8 = (180 x 150) /2 = 13500mm2; Y8/OX = 200 + = 250mm; X8/OY =800 - = 740mm;
3 3
200 180
S9 = 180 x 200 = 36000mm2; Y9/OX = = 100mm; X9/OY = 800 - = 710mm;
2 2
XG = 950mmm
∑𝑛
𝑖=1(𝑆𝑖.∗𝑌𝑖) 𝑆1∗𝑌1+𝑆2∗𝑌2+𝑆3∗𝑌3+𝑆4∗𝑌4+𝑆5∗𝑌5+𝑆6∗𝑌6+𝑆7∗𝑌7+𝑆8∗𝑌8+𝑆9∗𝑌9
YG = =
∑𝑛
𝐼=1 𝑆𝑖 𝑆1+𝑆2+𝑆3+𝑆4+𝑆5+𝑆6+𝑆7+𝑆8+𝑆9
YG = 1221mmm
Dans notre cas la section en "T" avec talon est décomposée en trois éléments comme
l’illustre la figure ci-dessous :
ℎ1
hta = h2 +
2
b/a 1.0 1.2 1.5 1.8 2.0 2.3 2.5 3.0 4.0 5.0 10.0 ∞
k 0.141 0.166 0.196 0.213 0.229 0.240 0.249 0.263 0.281 0.292 0.312 0.333
on a :
1 1 1 1
ℾ1 = * *b0.hd3 = x x 1.90 x (0.20)3 = 0.00253
2 3 2 3
2(ℎ𝑝−ℎ𝑑) 2(2.00−0.2)
ℾ2 = k ( )*(hp – hd)*ba3 = 0.296 x ( ) x (2.00 – 0.2) x (0.30)3 = 0.17262
𝑏𝑎 0.3
𝑏𝑡𝑎−𝑏𝑎) (0.65−0.30)
ℾ3 = k ( )*(bta – ba)*hta3 = 0.243 x ( ) x (0.65 – 0.30) x (0.275)3 = 0.00225
ℎ𝑡𝑎 0.275
Moment d'inertie de torsion de la section est la somme des trois moments :
KP = ∑ ℾ1 + ℾ2 + ℾ3
KP = 0.1774
les rigidités à la fexion et à la torsion
𝐺𝑏 34179,558
γE = KP x = 0.1774 x = 561.47 (Rigidité de torsion du hourdis)
𝑏 2∗5.40
1 1 1 1
γP = * * hd3 x Gb = x x (0.20)3 x 34179,558 = 45.57 (Rigidité de torsion de la poutre)
2 3 2 3
𝐼𝐺𝑍
ρp = .Eb = 0.0939Eb = 0.0939 x 34179,558 = 3209.46 (Rigidité de flexion de la poutre)
𝑏
(ℎ𝑑 )3 (0.20)3
ρE = Ih x Eb avec Ih = =˃ 𝑥 34179,558 = 22.79 (Rigidité de flexion du hourdis)
12 12
𝑏 4 ρ 5.00 4 3209.46
θ = 𝐿 * √ ρ𝑃 = = 30.00 * √ = 0.57 (Paramètre d'entretoisement)
𝐸 22.79
on a :
θ = 0.57 ˃ 0.30 =˃ On utilisera la méthode de Guyon-Massonnet pour la détermination des
coefficients de répartition transversal.
Le Coefficient de Répartition Transversale (CRT), "η" est donnée par (Ben OUÉZDOU,
Tome 2, Octobre 2012) :
Avec :
Pi : Charge sinusoïdale appliquée sur le pont. On remarque ici que p se simplifie et on n'a donc
pas besoin d'écrire son expression sinusoïdale.
𝑲
=˃ η=
𝒏
Avec :
n : Nombre de poutres (n=4).
K : Coefficient déterminé par les tableaux de Guyon-Massonnet.
"K" dépend de :
- la valeur du paramètre de torsion "α" ;
- la valeur du paramètre d'entretoisement "θ" ;
- l'excentricité de la charge "e".
- l'ordonnée de la poutre considérée "y".
Pour "α" quelconque, l'interpolation n'est pas linéaire. Elle est donnée par "Massonnet" :
"K0 et K1" sont données par les tables de "Guyon-Massonnet" en fonction de "θ, e" et "y".
Kα = K0 + (K1 – K0) 1.12 (1-𝑒 −0.762 ) = K0 + (K1 – K0) x 0.597 = K0 – 0.597K0 + 0.597K1
K/α = 0.403K0 + 0.597K1
Interpolation sur θ
θ = 0,62, donc interpolation entre θ1 = 0,55 et θ2 = 0,60
𝜃− 𝜃1 0.57− 0.55
K/θ=0.57 = Kθ1 + (Kθ2 – Kθ1) = Kθ1 + (Kθ2 – Kθ1) = Kθ1 + 0.40(Kθ2 – Kθ1)
𝜃2 − 𝜃1 0.60− 0.55
0.75b ≤ y ≤ b
Les tableaux de Massonnet donnent les valeurs de K pour
K/y=0.75b = K/y=3b/4 et Kb = K/y=b
0.81− 0.75
K0.81b = K0.75b + (Kb – K0.75b) = K0.75b +0.24(Kb – K0.75b) = K0.75b + 0.24Kb – 0.24K0.75b
1− 0.75
K0.81b = 0.76 K0.75b + 0.24Kb
K/y=0.81b = 0.76 K/y=3b/4 + 0.24K/y=b
En résumé , on a trois interpolations à faire. On choisit par ordre:
1- K/y=0.81b = 0.76 K/y=3b/4 + 0.24K/y=b
2- K/α = 0.403K0 + 0.597K1
3- K/θ=0.57 = 0.60K/θ1=0.55 + 0.40K/θ2=0.60
Il ne reste plus qu'à retrouver "K =K(e)". On détermine tout d’abord un tableau pour "θ1=
0.55" et pour "θ1= 0.60".
O=0.55
e b 3b/4 b/2 b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
K (y=3b/4) -0.8871 -0.5279 -0.1538 0.2657 0.7666 1.3746 2.0885 2.8585 3.6081
K0 K (y=b) -1.2289 -0.8871 -0.5233 -0.0883 0.4848 1.2654 2.3046 3.6081 5.0997
K
-0.9691 -0.6141 -0.2425 0.1807 0.6990 1.3484 2.1404 3.0384 3.9661
(y=0.81b)
K (y=3b/4) 0.3922 0.4737 0.5777 0.7192 0.9069 1.1411 1.6611 1.8520 1.8520
K1 K (y=b) 0.3153 0.3922 0.4916 0.6309 0.8255 1.0889 1.8520 2.3314 2.3314
K
0.3737 0.4541 0.5570 0.6980 0.8874 1.1286 1.7069 1.9671 1.9671
(y=0.81b)
Kalpha K01 -0.1674 0.0236 0.2348 0.4895 0.8114 1.2172 1.8816 2.3988 2.7727
les valeurs de "K0" et de "K1" pour "K3b/4" et "Kb" sont directement recopiés à partir des
tableaux de "Massonnet" (les deux premières lignes pour chaque K) [Tableaux tous
retrouvables dans le livre "Ben Ouézdou, Tome 2, Octobre 2012"] ; Ensuite, on effectue
une première interpolation sur y pour obtenir "K0,81b", à savoir :
K0/y=0.81b = 0.76 K/y=3b/4 + 0.24K/y=b
"K" pour "θ2= 0.60" après 2 interpolations (sur "y" puis sur "α")
θ2 = 0.60
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
Ky=3b/4 -0.7808 -0.4806 -0.1615 0.2154 0.6968 1.3177 2.0778 2.9106 3.7122
K0 Ky=b -1.0112 -0.7808 -0.5241 -0.1808 0.3347 1.1155 2.2358 3.7122 5.4480
Ky=0.81b -0.8361 -0.5526 -0.2485 0.1203 0.6099 1.2692 2.1157 3.1030 4.1288
Ky=3b/4 0.3362 0.4171 0.5243 0.6761 0.8839 1.1510 1.4582 1.7518 1.9607
K1 Ky=b 0.2627 0.3362 0.4349 0.5792 0.7878 1.0792 1.4686 1.9607 2.5312
Ky=0.81b 0.3186 0.3977 0.5028 0.6528 0.8608 1.1338 1.4607 1.8019 2.0976
Kα Kθ2 -0.1468 0.0147 0.2000 0.4382 0.7597 1.1883 1.7247 2.3263 2.9162
les valeurs de "K0" et de "K1" pour "K3b/4" et "Kb" sont directement recopiés à partir des
tableaux de "Massonnet" (les deux premières lignes pour chaque K) [Tableaux tous
retrouvables dans le livre "Ben Ouézdou, Tome 2, Octobre 2012"] ; Ensuite, on effectue
une première interpolation sur y pour obtenir "K0,81b", à savoir :
K0/y=0.81b = 0.76 K/y=3b/4 + 0.24K/y=b
K1/y=0.81b = 0.76 K/y=3b/4 + 0.24K/y=b
La deuxième interpolation a été effectuée sur α en utilisant la 3ème ligne pour chaque
"K" pour obtenir la dernière ligne "Kθ2".
K/α = K/θ=0.57 = 0.403K0 + 0.597K1
θ = 0.57
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
K -0.1592 0.0201 0.2209 0.4690 0.7907 1.2056 1.8188 2.3698 2.8301
Les valeurs trouvées de "K" sont arrondies à "2 chiffres" après la virgule pour qu'on puisse
tracer la courbe de "K" :
θ = 0.57
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
K -0.16 0.02 0.22 0.47 0.79 1.21 1.82 2.37 2.83
On choisit une échelle pour tracer la courbe "K=K(e)", qui représente la ligne d'influence
(Li) de "K" pour la poutre de rive (N°1) (figure 10).On trace la courbe de "K" de préférence
sur un papier millimétrique.
A partir donc de ses valeurs et de la courbe tracée nous allons déterminer les valeurs du
"CRT" pour les différents cas de chargements.
On détermine les caractéristiques du pont d'après les règlements des charges . La largeur
chargeable "Lch", est la même que la largeur roulable, "Lr", puisqu'il n'y a pas de glissière
de sécurité sur la chaussée. =˃ Lch = Lr = 7,00 m.
𝐿𝑐ℎ 7.00
Le nombre de voie est : Nv = E( ) = E( ) = 2 voies
3 3
7.00
D'où la largeur d'une voie "V" est : V = = 3.50 m
2
Lr = 7,00 m ≥ 7.00 m =˃ alors Le pont est de la 1 ère classe.
▪ Charge AL
Figure 62 : Application de la charge "AL" et celle du trottoir "qtr" sur la "Li" de "K" pour la
poutre de rive.
b+Ltr=-3b/4" pour le trottoir de gauche (figure 59). De même que pour "Al", le cœfficient "K"
est le rapport entre l'aire "Ꞷtr" de la "Li" correspondant au chargement du trottoir par sa largeur
"Ltr".
Ꞷtr
Ktr =
𝐿𝑡𝑟
1 𝐿𝑡𝑟 1 𝐿𝑡𝑟
Ktr = [K(e=b) + K(e=b-Ltr)] + [K(e=-b+Ltr) + K(e=-b)]
2 𝐿𝑡𝑟 2 𝐿𝑡𝑟
1
Ktr = [K(e=b) + K(e=3b/4 – 0.25) + K(e=-3b/4 +0.25) + K(e=-b)]
2
1
Ktr = [2.83 + 2.27 + 0.06 -0.16]
2
Ktr = 2.50
Le CRT "ηtr" est :
𝐾𝑡𝑟 2.50
ηtr = = = 0.625
𝑛 4
ηtr = 0.625 avec Ltr = 1.50 m
▪ Charge Bc
Le cœfficient bc dépend du nombre de files de camions à placer. Pont de la 1 ère classe
1 file =˃ bc=1.2
2 files =˃ bc=1.1
A cause de la variation de "bc", on essaye 2 cas différents (1 file et 2 files Bc) (figure 60).
On place les différentes files de roues sur la largeur chargeable de la manière la plus
défavorable. Donc on place les convois de "Bc" décalées à droite en prenant soin de laisser
"0.25 m" entre le bord du trottoir et la première file de roues.
prend la charge d'un essieu et non pas d'une roue. Les "Ki" sont déterminées graphiquement sur
la figure (figure 60). Ainsi le CRT "ηBc" est :
𝐾𝐵𝑐 2.435
ηBc = = = 0.609
𝑛 4
Pour la comparaison, on utilise "bc.ηBc".
bc.ηBc = 1.1 x 0.609 = 0.669
▪ Charge Bt
Le système Bt étant composé de deux tandems à deux essieux de quatre roues chacun et le poids
de chaque essieu étant de 160 kN,
▪ Charge Mc120
1 Char, c.à.d., 2 chenilles avec LMc = 1.00 m; (voir figure 61)
1 1 1 LMc 1
KMc = [ (K5 + K6) + (K7 + K8)] = (K5 + K6 + K7 + K8)
2 2 2 LMc 4
1
KMc = (2.27 + 1.82 + 0.85 + 0.58) = 1.38
4
Le CRT "ηMc" est :
𝐾𝑀𝑐 1.38
ηMc = = = 0.345
𝑛 4
A retenir un CRT pour "Mc120" :
ηMc = 0.345 avec LMc = 1.00 m et longitudinalement P = 110t
Kα = K0 + (K1 – K0) 1.12 (1-𝑒 −0.762 ) = K0 + (K1 – K0) x 0.597 = K0 – 0.597K0 + 0.597K1
K/α = 0.403K0 + 0.597K1
Interpolation sur θ
θ = 0,62, donc interpolation entre θ1 = 0,55 et θ2 = 0,60
𝜃− 𝜃1 0.57− 0.55
K/θ=0.57 = Kθ1 + 𝜃 (Kθ2 – Kθ1) = Kθ1 + 0.60− 0.55(Kθ2 – Kθ1) = Kθ1 + 0.40(Kθ2 – Kθ1)
2 − 𝜃1
0.25b ≤ y ≤ 0.5b
Les tableaux de Massonnet donnent les valeurs de K pour
K/y=0.25b = K/y=b/4 et K0.5b = K/y=b/2
0.27− 0.25
K0.27b = K0.25b + (K0.5b – K0.25b) = K0.25b +0.08(K0.5b – K0.25b) = K0.25b + 0.08K0.5b –
0.50− 0.25
0.08K0.25b
K0.27b = 0.92 K0.25b + 0.08K0.5b
K/y=0.27b = 0.92 K/y=b/4 + 0.08K/y=b/2
En résumé , on a trois interpolations à faire. On choisit par ordre:
1- K/y=0.27b = 0.92 K/y=b/4 + 0.08K/y=b/2
2- K/α = 0.403K0 + 0.597K1
3- K/θ=0.57 = 0.60K/θ1=0.55 + 0.40K/θ2=0.60
Il ne reste plus qu'à retrouver "K =K(e)". On détermine tout d’abord un tableau pour "θ1=
0.55" et pour "θ1= 0.60".
O=0.55
e b 3b/4 b/2 b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
- - -
K (y=3b/4) 0.2657 0.7666 1.3746 2.0885 2.8585 3.6081
0.8871 0.5279 0.1538
K0 - - - -
K (y=b) 0.4848 1.2654 2.3046 3.6081 5.0997
1.2289 0.8871 0.5233 0.0883
K
-0.9691 -0.6141 -0.2425 0.1807 0.6990 1.3484 2.1404 3.0384 3.9661
(y=0.81b)
K (y=3b/4) 0.3922 0.4737 0.5777 0.7192 0.9069 1.1411 1.6611 1.8520 1.8520
K1 K (y=b) 0.3153 0.3922 0.4916 0.6309 0.8255 1.0889 1.8520 2.3314 2.3314
K
0.3737 0.4541 0.5570 0.6980 0.8874 1.1286 1.7069 1.9671 1.9671
(y=0.81b)
Kalpha K01 -0.1674 0.0236 0.2348 0.4895 0.8114 1.2172 1.8816 2.3988 2.7727
les valeurs de "K0" et de "K1" pour "Kb/4" et "Kb/2" sont directement recopiés à partir des
tableaux de "Massonnet" (les deux premières lignes pour chaque K) [Tableaux tous
retrouvables dans le livre "Ben OUÉZDOU, Tome 2, Octobre 2012"] ; Ensuite, on effectue
une première interpolation sur y pour obtenir "K0,27b", à savoir :
K0/y=0.27b = 0.92 K/y=b/4 + 0.08K/y=b/2
"K" pour "θ2= 0.60" après 2 interpolations (sur "y" puis sur "α")
θ2 = 0.60
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
Ky=b/4 -0.181 0.2154 0.6119 0.998 1.332 1.524 1.485 1.318 1.116
K0 Ky=b/2 -0.524 -0.162 0.2117 0.612 1.045 1.485 1.858 2.078 2.236
Ky=0.27b -0.2083 0.1852 0.5799 0.9668 1.3086 1.5206 1.5151 1.3785 1.2051
Ky=b/4 0.5792 0.6761 0.7992 0.955 1.122 1.236 1.221 1.151 1.079
K1 Ky=b/2 0.4349 0.5243 0.641 0.799 1 1.221 1.399 1.458 1.469
Ky=0.27b 0.5677 0.6640 0.7865 0.9421 1.1117 1.2349 1.2350 1.1756 1.1104
Kα Kθ2 0.2550 0.4710 0.7033 0.9521 1.1911 1.3500 1.3479 1.2574 1.1485
les valeurs de "K0" et de "K1" pour "Kb/4" et "Kb/2" sont directement recopiés à partir des
tableaux de "Massonnet" (les deux premières lignes pour chaque K) [Tableaux tous
retrouvables dans le livre "Ben OUÉZDOU, Tome 2, Octobre 2012"] ; Ensuite, on effectue
une première interpolation sur y pour obtenir "K0,27b", à savoir :
K0/y=0.27b = 0.92 K/y=b/4 + 0.08K/y=b/2
K1/y=0.27b = 0.76 K/y=b/4 + 0.08K/y=b/2
La deuxième interpolation a été effectuée sur "α" en utilisant la 3ème ligne pour chaque
"K" pour obtenir la dernière ligne "Kθ2".
K/α = K/θ=0.57 = 0.403K0 + 0.597K1
θ = 0.57
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
K 0.29 0.50 0.72 0.95 1.17 1.32 1.32 1.25 1.19
Les valeurs trouvées de "K" sont arrondies à "2 chiffres" après la virgule pour qu'on puisse
tracer la courbe de "K" :
θ = 0.57
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
K 0.29 0.50 0.72 0.95 1.17 1.32 1.32 1.25 1.19
On choisit une échelle pour tracer la courbe "K=K(e)", qui représente la ligne d'influence
(Li) de "K" pour les poutres intermédiaires (figure 63).On trace la courbe de "K" de préférence
sur un papier millimétrique.
▪ Charge Bc
C'est le cas le plus difficile à traiter. Tout d'abord, comme pour la poutre de rive, le
cœfficient bc dépend du nombre de files de camions à placer. Pont de la 1 ère classe,
1 file =˃ bc=1.2
2 files =˃ bc=1.1
En plus de cette variation de "bc", le choix de l'emplacement des files est essentiel pour
avoir le cas le plus défavorable parce que la maximum de la courbe de "K" est sur l'axe centrale
(e=0); dans chaque cas de "n" files de "Bc", il faut trouver la position la plus défavorable.
1ère disposition : 1 file de roues placée sur l'axe centrale, l'autre file distant de 2.00 m est placée
à droite (ou à gauche) de la première file.
1 1 1
KBc = ∑2𝑖=1 𝐾𝑖 = (K1 + K2) = (1.34 + 1.17) = 1.26
2 2 2
𝐾𝐵𝑐 1.26
ηBc = = = 0.315
𝑛 4
bc.ηBc = 1.2 x 0.315 = 0.378
2ème disposition: 2 files de roues placées symétriquement par rapport à l'axe centrale.
1 1 1
KBc = ∑2𝑖=1 𝐾𝑖 = (K3 + K4) = (1.30 + 1.00) = 1.15
2 2 2
𝐾𝐵𝑐 1.15
ηBc = = = 0.288
𝑛 4
1ère disposition : Une des files de roues adjacente au 2ème camion est placée sur l'axe central.
1 1 1
KBc = ∑2𝑖=1 𝐾𝑖 = (K5 + K6 + K7 + K8) = (1.32 + 1.25 + 1.17 + 0.81) = 2.275
2 2 2
𝐾𝐵𝑐 2.275
ηBc = = = 0.569
𝑛 4
bc.ηBc = 1.1 x 0.569 = 0.626
2ème disposition: Les 2 convois de Bc placés symétriquement par rapport à l'axe central
1 1 1
KBc = ∑2𝑖=1 𝐾𝑖 = (K9 + K10 + K11 + K12) = (1.33 + 1.21 + 1.13 + 0.77) = 2.22
2 2 2
𝐾𝐵𝑐 2.22
ηBc = = = 0.555
𝑛 4
bc.ηBc = 1.1 x 0.555 = 0.611
Donc le cas le plus défavorable est déterminé d'après le 2ème cas avec sa 1ère disposition
qui donne un CRT pour la charge Bc : ηBc = 0.569
▪ Charge Bt
Le système Bt étant composé de deux tandems à deux essieux de quatre roues chacun et le poids
de chaque essieu étant de 160 kN,
▪ Charge Mc120
1 Char, c.à.d., 2 chenilles avec LMc = 1.00 m; (voir figure 67)
1ère disposition : Une chenille dont l'extrémité est sur l'axe central, l'autre à 2.30 m.
1
KMc = (K1 + K2 + K3 + K4)
4
1
KMc = (1.28 + 1.33 + 1.17 + 1.00) = 1.38
4
Bt 0.536 Bt 0.574
Mc120 0.345 Mc120 0.299
Nous choisissons les valeurs les plus défavorables pour calculer une poutre unique (poutre
modèle). Ainsi, toutes les poutres auront le même ferraillage.
Ainsi nous avons pour la poutre modele de calcul :
CRT poutre modele de calcul
Poutre Modèle de calcul
Charge CRT
Al 0.280
qtr 0.823
Bc 0.609
Bt 0.574
Mc120 0.345
On a donc :
▪ Moment fléchissant :
La charge permanente est une charge répartie sur toute la poutre. Pour déterminer les
sollicitations dues à cette charge, on n'a pas besoin d'utiliser le principe des lignes d'influence.
Le problème se réduit à déterminer les sollicitations d'une charge répartie sur toute une poutre
sur appui simple.
𝐺𝑝∗𝐿𝑐 2
MGpmax = avec Lc = 30m
8
Valeur sans
Position
pondération (kN.m)
Lc/2 8420.06
▪ Effort tranchant :
Pour le calcul de l’effort tranchant, en plus du poids propre de la poutre, intervient le poids des
entretoises d’about appliqué sur les poutres au point d’appui.
𝐿𝑐 30
Tmax = Gp × = 72.665 x 1.03 × = 1122.6743 kN =˃ Tmax = 1122.67 kN
2 2
Valeur sans
Position
pondération (kN.m)
L = 0 et L = 30 m 1122.67
Avec :
L : portée de la travée la plus contraignante de l’ouvrage (L = 30m)
G : charges permanentes sur une travée de l'ouvrage.
On a : G = Gp x L = 72.665 x 30 = 2179.95 kN
S : charge maximale du système en question pouvant être placée sur la longueur chargée "L" ;
pour le système "B", "S" est obtenue en plaçant un camion sur chaque voie. La charge obtenue
est donc multipliée par "bc". On a alors :
S = bc x [2 x (60 + 120 + 120)] =˃ S = 1.10 x 600 = 660kN
D’ou :
0.4 0.6
δBc = 1 + α + β = 1 + + 2179.95 =˃ δBc = 1.09936
1+0.2∗30 1+4∗ 660
δBc = 1.10
Pour le système "Bt", "S" correspond au poids de "02 tandems à 02 essieux" de "160 kN"
chacun, soit 320 kN. On a donc :
0.4 0.6
δBt = 1 + α + β = 1 + + 2179.95 =˃ δBt = 1.078
1+0.2∗30 1+4∗ 320
δBt = 1.08
Pour le système "Mc", "S" correspond au poids d’un véhicule "Mc 120", soit "1100 kN".
On a donc :
0.4 0.6
δM = 1 + α + β = 1 + + 2179.95 =˃ δM = 1.12435
1+0.2∗30 1+4∗ 1100
δM = 1.12
𝟑𝟔𝟎
A(l) = 2.30 + , (kN/m2)
𝑳+𝟏𝟐
360
=˃ A(l) = 2.30 + = 10.87 kN/m2
30+12
a1 =1.00
a2 =1.00
Or nous avons dans ce cas d’étude, deux voies de 3.50 m chacune, chargées. D’où :
▪ Moment fléchissant :
La charge "Al" s’applique sur la poutre linéairement, donc le calcul du moment
fléchissant et de l’effort tranchant est analogue à celui de la charge permanente.
𝐴𝑙∗𝐿𝑝2
ML/2 = avec Lp = 30m
8
76.09 ∗302
=˃ ML/2 = = 8560.125 kN.m
8
Valeur sans
Position
pondération (kN.m)
Lc/2 8560.13
▪ Effort tranchant :
𝐿𝑝 30
T = Al × = 76.09 × = 1141.35 kN
2 2
Tmax = γQ1 x T
Valeur sans
Position
pondération (kN)
L = 0 et L = 30 m 1141.35
La charge linéairement repartie sur la poutre est : qtr = 7.50 kN/m et le coefficient de
pondération de la charge.
▪ Moment fléchissant :
𝒒𝒕𝒓 ∗ 𝑳𝒄𝟐 7.50 ∗ (30)2
ML/2 = = = 843.75 kN.
𝟖 8
Valeur sans
Position
pondération (kN.m)
Lc/2 843.75
▪ Effort tranchant :
𝒒𝒕𝒓 ∗ 𝑳𝒄 7.50 ∗ 30
Ttr = = = 112.50 kN
𝟐 2
Valeur sans
Position
pondération (kN)
L = 0 et L = 30 m 112.50
Pour les charges concentrées (ponctuelles) appliquées sur une poutre donnée, le moment
maximal est obtenu par les lignes d’influences de la poutre.
Soit une charge unitaire "P" mobile placée sur la poutre. Les lignes d’influences dues à
cette charge sont :
∑ 𝑀/𝐵 = 0 =˃ RA x L – P x (L – X) = 0
𝐿 −𝑋 X = 0, RA = P = 1
RA = P x × =˃
𝐿
X = L, RA = 0
∑ 𝑀/𝐴 = 0 =˃ RB x L – P x X = 0
𝑋 X = L, RB = P = 1
RB = P x × =˃
𝐿
X = 0, RB = 0
Si : X = 0, =˃ MSE = 0
Si : X = L, =˃ MSE = b
𝐿−𝑋
∑ 𝑀/𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 = 0 =˃ (RA x a) – MSE = 0 =˃ MSE = RA x a = xa
𝐿
Si : X = 0, =˃ MSE = a
Si : X = L, =˃ MSE = 0
𝐿−𝑋
∑ 𝑀/𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 = 0 =˃ RA – T g = 0 =˃ Tg = RA =
𝐿
Si : X = 0, =˃ Tg = 1
Si : X = L, =˃ Tg = 0
Si : X = 0, =˃ Tg = 0
Si : X = L, =˃ Tg = -1
▪ Moment fléchissant :
Théorème de Barré Saint venant :
Le moment fléchissant est maximum au droit d’un essieu lorsque cet essieu et la résultante
générale du convoi se trouvent dans des sections symétriques par rapport au milieu de la poutre.
Soit la charge "N° 3, P/2" symétrique à la résultante "R"par rapport au milieu de la travée.
𝐿 𝐿
∑ 𝑀/𝐵 = 0 =˃ RA x L – R [ – (∆ − 𝛿)] = RA x L – R ( – ∆ + 𝛿)
2 2
𝑅 𝐿
=˃ RA = ( – ∆ + 𝛿),
𝐿 2
𝐿
∑ 𝑀/𝑃3 = 0 =˃ RA x [ – 𝛿) – P2 x 4.50 – P1 x 6.00 − M = 0
2
𝐿
=˃ M = RA x ( – 𝛿) – P2 x 4.50 – P1 x 6.00
2
30
=˃ M = 28.95 x ( – 0.525) – 12 x 4.50 – 12 x 6.00 = 293.05 t.m
2
Une étude basée sur ce théorème a été faite pour le convoi réglementaire "Bc". Les
dispositions les plus défavorables des essieux pour différentes longueurs de travées et les
expressions des moments maximaux correspondants sont données dans le tableau ci-dessous
pour le cas de travée indépendante.
Tableau 60 : Expression du moment maximale sous l'effet du convoi "Bc" dans une poutre à
travée indépendante
Nous déduisons ainsi que notre moment maximal est : Lc = 30 m > 18.38 m
14.878
M = P (1.25Lc + – 13.125)
𝐿𝑐
14.878
=˃ M = 12 (1.25 x 30 + – 13.125) = 298.451 t.m
30
Mmax = δBc x bc x M
Valeur sans
Position
pondération (kN.m)
Lc/2 3611.26
▪ Effort tranchant :
Les efforts tranchants sont obtenus à partir de leur ligne d’influence et la position la plus
défavorable est telle que "2" essieux arrière sont sur le maximum de la ligne d’influence.
𝑇= ∑ 𝑃𝑖× 𝑦
Et
𝑥
y1 = (1 – ) = 1m
𝐿𝑐
20.053 ∗ 𝑦1
y2 = ≈ 0.931 m
21.525
15.625 ∗ 𝑦1
y3 = ≈ 0.726 m
21.525
11.06 ∗ 𝑦1
y4 = ≈ 0.514 m
21.525
9.525 ∗ 𝑦1
y5 = ≈ 0.442 m
21.525
T = 40.398 kN
Tmax = δB x bc x T
Valeur sans
Position
pondération (kN)
L = 0 et L = 30 m 48.88
Un essieu tandem de "32 tonnes" dans le sens longitudinal et deux essieux tandem dans
le sens transversal sont disposés de façon à produire l’effet le plus défavorable pour le
calcul des sollicitations.
▪ Moment fléchissant :
𝑃∗ 𝐿 𝑎
M= (1 - )2
2 2∗𝐿
320 ∗ 30 1.35
M= (1 - )2 = 3771.65 kN.m
2 2∗30
Mmax = δBt x bt x M
Valeur sans
Position
pondération (kN.m)
Lc/2 4073.38
▪ Effort tranchant :
𝑎
T = P (2 - )
𝐿
Tmax = δBt x bt x T
Valeur sans
Position
pondération (kN)
L = 0 et L = 30 m 312.34
▪ Moment fléchissant :
Lorsque la longueur de la poutre ne permet de disposer qu’un seul char sur la poutre, le
moment fléchissant maximal est obtenu en plaçant la charge à une distance "t" de l’appui
gauche.
𝒙
Pour la charge Mc120, t = (Lc – 6.10) en m
𝑳𝒄
M=𝑞x𝜔
𝒙 11.95
y0 = (Lc – x) = (30 – 11.95) = 7.19 m
𝑳𝒄 30
𝑡 ∗ 𝑦0 11.95 ∗ 7.19
y1 = 6.1 = ≈ 5.73 m
(𝑡+ 2 ) (11.95+3.05)
(𝒚𝟎 + 𝒚𝟏 )
ω=2[ x 3.05] = (y0 + y1) x 3.05 = (7.19 + 5.73) x 3.05 = 39.406 m2
𝟐
Alors,
Mmax = δM x M
Valeur sans
Position
pondération (kN.m)
Lc/2 7944.25
▪ Effort tranchant :
Tmax = γQ1 x δM x T
Valeur sans
Position
pondération (kN.m)
L = 0 et L = 30 m 614.88
La détermination des sollicitations dans chaque poutre consiste à diviser la charge totale
(moment fléchissant et effort tranchant) agissant sur le tablier par le nombre de poutre, la valeur
obtenu est ensuite multipliée par le coefficient de répartition transversale de la poutre
considérée calculée précédemment :
𝑀𝑇 𝑇𝑇
Mi = x CRT et Ti = x CRT
𝑛 𝑛
Le calcul des armatures de flexion est mené à l’ELS en fissuration préjudiciable et celui
des armatures de l’effort tranchant à l’ELU. Les combinaisons qui en résultent sont les suivantes
:
▪ ELS :
Cas de chargement : ELS M
Sollicitation (G; Al; (G; Bc; (G; Bt; (G; Mc120; M (kN.m) (MN.m)
Qtr) Qtr) Qtr) Qtr)
M (kN.m) 3083.75 2929.78 3014.77 2907.17 3083.75 3.08
T (kN) 411.17 316.79 362.23 354.41 411.17 0.41
▪ ELU :
Cas de chargement : ELU M
Sollicitation (G; Al; (G; Bc; (G; Bt; (G; Mc120; M (kN.m)
(MN.m)
Qtr) Qtr) Qtr) Qtr)
M (kN.m) 4150.82 3944.89 4058.56 3922.07 4150.82 4.15
T (kN) 553.44 427.21 487.99 478.10 553.44 0.55
Données
Largeur de la table de
b 1.90 m
compression
Largeur âme b0 0.30 m
Hauteur poutre h 2.00 m
Hauteur âme h0 1.40 m
Hauteur table de
hd 0.20 m
compression
Paramètre de déformation
0.59
de la section
Moment de résistance
35.02 MN.m
dans le béton "Mrb"
Comparaisons entre Donc, il n' y a pas nécessité
Mser et Mrb Mrb > Mser d'armature comprimés : A's =
0
Contrainte de cisaillement
0.16 Mpa
conventionnelle
Contrainte de cisaillement
4.00 Mpa
limite
Comparaisons
Ok
8.33333 mm
Dispositions constructives
De nos jours, les poutres dans le tablier des ponts à poutres sont préfabriquées. L’emploi
des entretoises complique l’exécution, puisque la technique de la préfabrication a pour but
d’éviter de mettre un échafaudage au sol (étaiement). Lorsque les poutres sont mises en place,
le coulage des entretoises sans étaiement n’est aisé que pour les entretoises sur appui (utilisation
de l’appui tel que le chevêtre pour l’exécution des entretoises). Ainsi, dans ce type de pont, on
ne conçoit que des entretoises d’appui.
Section transversale d’un tablier d’un pont à poutres montrant les entretoises d’appui
Il est vrai que ces entretoises d’appui solidarisent la section transversale, mais elles sont
nécessaires surtout lors de l’opération du vérinage. Cette opération est souvent effectuée pour
un changement des appareils d’appui. En effet les appareils d’appui les plus employés de nos
jours sont en élastomère fretté (ou en caoutchouc fretté). Leur durée de vie est assez limitée et
ils nécessitent souvent un changement. Cette opération demande un soulèvement du tablier à
l’aide des vérins. C’est pourquoi on l’appelle opération du vérinage. Des vérins sont placés sur
la tête des appuis (tel que chevêtre), et sous les entretoises d’appui. À ce moment, ces éléments
vont supporter le poids propre du tablier.
Le nombre et la répartition des vérins dépendent de leur puissance et du poids du tablier
à soulever. De nos jours des bossages frettés sont conçus pour indiquer l’emplacement des
vérins et éviter le poinçonnement des appuis.
Lors du vérinage, les vérins jouent un rôle d’appui provisoire pour les entretoises. Ainsi,
l’entretoise est calculée comme une poutre supportant son poids propre (répartie) et le poids
propre de la superstructure (équipement), des hourdis et des poutres principales à travers
ce dernier (charge concentrée).
Les entretoises du pont seront semi-encastrées sur les poutres principales. Après calcul
du moment isostatique "M0", la redistribution se fait en considérant « 0.8M0 en travée et 0.5M0
sur appuis » (CHARON, 1986). Le ferraillage des entretoises est continu sur toute la longueur
(pas d’arrêt de barres). On détermine le moment maximum positif (pour avoir le ferraillage
inférieur) et le moment maximum négatif (pour avoir le ferraillage supérieur). Le cas le plus
courant pour les ponts à poutres est celui de l’emploi de trois vérins ou plus.
▪ Moment fléchissant :
(𝛿𝐵𝑐 ∗𝐵𝑟)∗𝑙 (1.10 ∗ 100)∗2.40
MQ1 = = = 66 kN.m
4 4
▪ Effort tranchant :
(𝛿𝐵𝑐 ∗𝐵𝑟) (1.10 ∗ 100)
TQ1 = = = 55 kN.m
2 2
On supposera qu’il n’y a pas de surcharges lors du changement des appareils d’appui et
que le vérin est un appui simple. Le soulèvement du tablier pour le remplacement des appareils
d’appui se fait par un vérin entre chaque poutre qui induisent des sollicitations dont l’évaluation
permettra de calculer les armatures supérieures de l’entretoise. Dans ce cas, l’entretoise
Cas 2 : l’entretoise supporte son poids propre et les effets des vérins situés entre chaque
poutre (Tablier en vérinage) :
Gp : Charge permanente sur une poutre principale (III.3.A) réparties sur les deux entretoises
d'about :
1 72.665∗30
GP = ( )= 272.49 kN
4 2
La résolution est effectuée soit par la méthode des "3 moments", soit par des logiciels de
calcul de poutre continue. Pour ce qui concerne le projet actuel, nous évaluerons les
sollicitations sur l’entretoise à partir du logiciel de calcul de structure nommée « PYBAR ». On
obtient donc les résultats suivant :
➢ Chargement :
➢ Trace de la déformée:
On a :
Moment de calcul en travée à l’ELS : MTser = 127.30 kN.m
Moment de calcul sur appuis à l’ELS : MAser = 261.90 kN.m
Effort tranchant à l’ELU : TU = 278.90 kN
Données
Hauteur Entretoise hent 0.90 m
Epaisseur eent (b) 0.30 m
Hauteur utile des acier
d= 0.9h 0.81 m
tendus
Hauteur utile des aciers
d'= 0.1h 0.09 m
comprimés
Limite de résistance du
fc28 40 Mpa
béton
Cas de fissuration FP
Effort tranch de service Tser 0.2789 MN
Effort tranch Ultime Tu 0.44764 MN
Limite d'élasticité des
Fe 500 Mpa
aciers
En Appuis
Moment de service Mser 0.2619 MN.m
Moment Ultime Mu 0.42035 MN.m
En Travée
Moment de service Mser 0.1273 MN.m
Paramètre de déformation
0.59
de la section
Moment de résistance
1.12 MN.m
dans le béton "Mrb"
Comparaisons entre Donc, il n' y a pas nécessité
Mser et Mrb Mrb > Mser d'armature comprimés : A's
=0
Paramètre de déformation
0.59
de la section
Moment de résistance
1.12 MN.m
dans le béton "Mrb"
Comparaisons entre Donc, il n’y a pas nécessité
Mser et Mrb Mrb > Mser d'armature comprimés : A's
=0
Contrainte de cisaillement
1.84 Mpa
conventionnelle
Contrainte de cisaillement
4.00 Mpa
limite
Comparaisons
Ok
8.33333 mm
La mise en œuvre des poutres préfabriquées se fait au moyen des crochets de levage tel
qu’indiqué sur la figure ci-dessous :
Caractéristiques géométriques
Ig/z (m4) 0.5068
V (m) 1.221
V’ (m) 0.779
YG (m) 1.221
B (m2) (section) 1.06
Pendant cette phase, la poutre est soumise bien évidemment á son propre poids, le poids
du tablier et ses équipements et ainsi que les surcharges routières. Les sollicitations prise en
compte sont présentées ci-dessous :
Sollicitations de calcul
Symbole Valeurs (MN.m)
(ELS)
Moment due au poids propre de la poutre Mg1 2.97
Moment due au poids propre des éléments de
Mg2 5.20
la superstructure.
➢ Contraintes limites
Les contraintes limites en traction et en compression sont données par la norme Française
et ont été calculées conformément aux prescriptions du "Fascicule 65 A" portant l’exécution
des ouvrages génie civil en béton armé ou en béton précontraint.
𝑓𝑐28 = 40𝑀𝑝𝑎
Classe de Combinaison
calcul Contrainte Rare (2) Nature des contraintes
Contrainte admissible en
̅̅̅:
𝜎1 section hors enrobage -1.5ftj = - 4.50 Mpa
traction sur la fibre inférieure
CLASSE II Contrainte admissible en
𝜎2 section enrobage
̅̅̅': -ftj = -3.00 Mpa traction sur la fibre supérieure
̅̅̅′
𝜎1 = ̅̅̅
𝜎2 0.6fcj = 24 Mpa
➢ Combinaison
ELS :
Combinaison caractéristique (SC) :
M = Mg1 + Mg2 + Mq = 2.97 + 5.20 + 3.93 = 12.10 MN.m
Combinaison fréquente (SF) :
M = Mg1 + Mg2 + 0.75Mq = 2.97 + 5.20 + 0.75 x 3.93 = 11.12 MN.m
Combinaison quasi-permanente (SQP):
M = Mg1 + Mg2 = 2.97 + 5.20 = 8.17 MN.m
On a :
➢ Calcul de la précontrainte
La précontrainte sera calculée sous la combinaison caractéristique. Ensuite nous partirons
d’une hypothèse d’une section "Sous Critique" en calculant "PI" et si pas vérifié, la section sera
donc "Sur Critique" et nous calculerons donc "PII" et nous déduirons la valeur de la
précontrainte ceci en phase d’exploitation.
Avec :
ΔM = 12.10 – 8.17 = 3.93 MN.m
𝐼𝐺𝑍 0.5068
= = 0.415 m3
𝑣 1.221
𝐼𝐺𝑍 0.5068
= = 0.651 m3
𝑣′ 0.779
𝐼𝐺𝑍 0.5068
ρ= = = 0.50
𝐵.𝑣.𝑣′ 1.06 ∗1.221∗ 0.779
On a donc :
3.93 + 0.415 ∗(−4.50)+0.651∗(−3.00)
PI = = 0.874 MN
2.00 ∗ 0.5
PI = 0.1095 MN
On a : 𝜎𝑝0 = min (0.8 fprg ; 0.9fpeg) = min (0.8 x 1860 ; 0.9 x 1650) = min (1488 ;1485)
➢ Pertes instantanées
▪ Pertes par frottement à mis-travée (x = 15.00 m)
𝝈𝒑(𝒙) = 𝝈𝒑𝟎 (𝐞𝐱𝐩(−(𝒇𝜶 + 𝝋𝒙)));
Puisque nos poutres sont préfabriquées le flux est linéaire donc "𝜶" est nul, ainsi :
𝜎𝑝(𝑥) = 𝜎𝑝0 (exp(−(𝜑. 𝑥 )))
= 1485 x exp(0.0015*15)
𝜎𝑝(𝑥 ) = 1451.96 Mpa
∆𝜎𝑓 = 𝜎𝑝𝑜 − 𝜎𝑝 (𝑥 ) = 1485 − 1451.96 = 33.04 Mpa
∆𝝈𝒇 = 𝟑𝟑. 𝟎𝟒 𝑴𝒑𝒂
▪
Perte due à la déformation instantanée du béton
𝟏 𝑬𝒑 3
∆𝝈𝒏 = 𝝈 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐸𝑝 = 195000𝑀𝑃𝑎; 𝐸𝑐𝑚 = 11000√𝑓
𝟐 𝑬𝒄𝒎 𝒃 𝑐28
1 195000
∆𝜎𝑛 = ∗ * 21.89 = 56.73 Mpa
2 37619.47
∆𝝈𝒏 = 56.73 Mpa
Les pertes instantanées totales se résument à :
∆𝝈𝒑𝒊 = ∆𝝈𝒏 + ∆𝝈𝒈 + ∆𝝈𝒇
∆𝜎𝑝𝑖 = 33.04 + 60.05 + 56.73 = 149.82 Mpa
∆𝜎𝑝𝑖 =149.82 Mpa
On a donc la tension initiale dans le cable :
𝜎𝑝𝑖 = 𝜎𝑝𝑜 − ∆𝜎𝑝𝑖 = 1485 - 149.82 = 1335.18 Mpa
𝝈𝒑𝒊 = 1335.18 Mpa
➢ Pertes différées
▪ Retrait du béton
∆𝝈𝒓 = 𝜺𝒓 . 𝑬𝒑
▪ Fluage du béton
𝑬𝒑
∆𝝈𝒇𝒍 = (𝝈′𝒃 + 𝛔𝑴 )
𝑬𝒄𝒎
𝑷𝒇 𝑷𝒇 ∗𝒆𝟐𝒑 𝑴𝒈 ∗𝒆𝒑
𝝈′𝒃 = - + avec Pf = Ap*(𝜎𝑝𝑜 − ∆𝜎𝑝𝑖 − ∆𝝈𝒓 − ∆𝜎𝜑 )
𝑺 𝑰𝑮𝒁 𝑰𝑮𝒁
Pf = 150 x10 x (1485 - 149.82 -48.75 - 57.65) = 1.843 MN
1.843 −1.843∗1.05 8.17
𝝈′𝒃 = +( + )*1.05 = 14.66 Mpa
1.06 05068 0.5068
195000
∆𝜎𝑓𝑙 = (2 * 14.66) = 151.98 Mpa
37619.47
∆𝝈𝒇𝒍 = 151.98 Mpa
Nbt = 29.88 kN
Calcul de As
0.1992 0.02988 4.5
𝐴𝑠 = + × = 2.888 cm2
1000 500 3
As = 2.89 cm2
Le tablier reposera sur les piles et les culées par l’intermédiaire des appareils d’appui qui
sont conçus pour transmettre à la fois les efforts verticaux et horizontaux et permettre les
mouvements de rotation dus aux charges d’exploitation ou aux déformations imposées (SETRA,
2007). Il sera mis en place des appareils d’appui en "élastomère fretté de type B" avec frettage
intermédiaire. Les calculs seront effectués selon les recommandations du SETRA dans le guide
« appareils d’appui en élastomère fretté – Utilisation sur les ponts, viaducset structures
similaires de Juillet 2007 ».
Un appareil d'appui en élastomère fretté est un bloc d'élastomère vulcanisé renforcé
intérieurement par une ou plusieurs frettes en acier, collées chimiquement (adhérisation)
pendant la vulcanisation. L'élastomère est un matériau macromoléculaire qui reprend
approximativement sa forme et ses dimensions initiales après avoir subi une importante
déformation sous l'effet d'une faible variation de contrainte.
Le choix du type d'appareil d'appui dépend de nombreux facteurs : descente de charge,
rotation maximale, déplacements horizontaux, durabilité, coût, le type d'ouvrage, son
environnement et ses dispositions constructives.
Poutre principale :
Mmax (Elu) = 8420.06 x 1.35 = 11367.08 kN.m
𝑞𝑙2 8 ×𝑀𝑚𝑎𝑥
Nous avons : Mmax = =˃ q =
8 𝑙2
𝑞𝑙 2 × 𝑁𝑃𝑃
Or, NPP = =˃ q =
2 𝑙
2 × 𝑁𝑃𝑃 8 × 𝑀𝑚𝑎𝑥 4 × 𝑀𝑚𝑎𝑥 4 ×11367.08
<=˃ q = = =˃ NPP = = = 1515.61 kN
𝑙 𝑙2 𝑙 30
Entretoise :
1 1
Nent = (b x h x L x γb) = (0.30 x 0.90 x 10.00 x 25) = 16.88 kN
4 4
➢ Efforts horizontaux
Force de freinage :
𝐴𝑙 × 𝐿𝑐ℎ × 𝑙𝑐
Pour la charge uniformément repartie "Al" : FAl =
20+0.0035(𝐿𝑐ℎ ×𝑙𝑐 )
Avec :
Lch = 7.00 m : largeur roulable ;
lC = 30.00 m : portée de calcul ;
Al = 10.87 kN/m2 : charge surfacique uniformément repartie ;
On a donc :
10.87 × 7.00 × 30
FAl = = 110.09 kN
20+0.0035(7×30)
Retrait de fluage :
Ur = 𝜀𝑟 × 𝑙𝑐
Pour les ponts en béton précontraint : 𝜀𝑟 = 7 x10-4
Ur = 7 x10-4 x 30 = 0.021 = 2.1 x10-2 m
Rotation :
Cas de charge repartie "q" sur la poutre
𝑞 × 𝑙3
θ= 24𝐸𝐼
Avec :
l = longueur de l’élément ;
E : module d’élasticité :
3
Pour les surcharges, module instantané Ei= 11000 √f c28 =37619.47
={ 1
Pour les charges permanentes, module différé "Ev = 3 Ei = 3700 3√fc28 = 12653.82"
Dimension en plan :
𝑎 𝑎
Condition de non fragilité : <𝑇< et 𝑎≤𝑏
10 5
5T < 𝑎 < 10T =˃ 480 mm < 𝑎 < 960 mm =˃ prenons "a = 500 mm" et "b = 550 mm"
➢ Distorsion "γ1" :
Sous l’effet des déformations lentes de l’appareil (dilatation thermique de longue durée,
retrait et fluage).
𝑈1
L’angle de distorsion est : tg(γ1) =
𝑇
3
tg(γ1) = = 0.3125 =˃ γ1 = 17.35°
9.6
➢ Contrainte de cisaillement :
37.50 × 103
𝛕H2 = = 0.14 Mpa
500 ×550
𝛕H = 0.35 Mpa
➢ Rotation :
La contrainte maximale apparait généralement sur les bords parallèles à l’axe de rotation
et a pour valeur :
𝐺 𝑎
τα = ( )2 x αt
2 𝑡
On tient compte des défauts de pose en ajoutant à la rotation due aux charges une rotation
"α0" , telle que : "α0 = 10 x 10−3 rad = 0.57° pour les tabliers en béton préfabriqués.
𝛼𝑇 + 𝛼0
αt = : angle de rotation d’un feuillet élémentaire ;
𝑛
𝑁 × 𝑛 × 𝑡3 1532.49 × 103 × 8 × 153
αT = = = 2.67 x 10-6 rad
𝐺 × 𝑎5 × 𝑏 0.9 × 5005 ×550
2.67 × 10−6 + 10 × 10−3
=˃ αt = = 0.00125 rad
8
𝐺 𝑎 0.9 500 2
τα = ( )2 x αt = ( ) x 0.00125 = 0.63 Mpa
2 𝑡 2 15
3 15 2 5.57
αt = 0.00125 rad ≤ x( ) x = 0.00191 rad Condition vérifiée
8.73 500 0.9
Nous avons :
Longueur : L ≥ bapp + 10 cm
Largeur : l ≥ aapp + 10 cm
Hauteur : ℎ ≥ 5cm
Les bossages d’appui sont soumis à la compression simple sous la charge verticale du
tablier.
Calcul du ferraillage :
➢ Contrainte de compression du bossage :
𝑁= 1532.49 kN
S = 600 x 650 mm²
𝑁 1532.49 × 103
σ= = = 3.93 < σbéton = 40 Mpa , le bossage sera ferraillé avec les armatures
S 600 ×650
minimales.
➢ Armatures minimales
0.2𝐵
Amin = max [ ; 4% du périmètre] = max[7.8 cm2 ; 10 cm2]
100
Détermination du souffle :
Le souffle d’un joint est le déplacement relatif maximal prévisible des deux éléments en
regard, mesuré entre les positions extrêmes.
Sollicitations :
➢ Dilatation linéaire thermique :
➢ Retrait et fluage :
Ur = 2.1 x10-2 m
➢ Rotation :
4 ×𝑓
∆lrotation = x Hp
L
Avec :
HP : hauteur de la poutre ;
f : flèche maximale sous charges ;
L : portée de la travée ;
a : la distance de l’about à l’appareil d’appui
➢ Freinage :
La valeur maximale de force de freinage est celle du convoi "Bc" : FBc = 30t = 300kN
Le tablier repose sur "8" appareils d’appui en élastomère fretté de 500 x 550 x 8(15 +2.5).
Le déplacement longitudinal dû à l’effort de freinage est :
𝑓𝑥 × 𝑇𝑞
Vx =
(G × a ×b)
300 × 103
( )× 8 × 15
8
Vx = = 9.09 mm = 0.91 cm
(1.8 × 500 × 550)
Dans notre cas, les coefficients de pondération ont été déjà intégrés dans le calcul des
sollicitations (voir calcul des sollicitations de la poutre). Donc pour les déplacements
provoqués par la rotation due aux charges d’exploitation et permanente pas besoin de pondérer
les valeurs.
Le chevêtre est soumis sous l’action de son poids propre et des charges du tablier. Il sera
dimensionnement comme une poutre dont les appuis sont les colonnes d’appui.
➢ Poids propre :
ELS ELU
Mtravée Mappui Tmax Mtravée Mappui Tmax
(kN.m) (kN.m) (kN) (kN.m) (kN.m) (kN)
659 2553 1711 889.7 3446 2310
Données
Hauteur Chevêtre hchev 1.50 m
Epaisseur Echev (b) 1.90 m
Hauteur utile des acier
d= 0.9h 1.35 m
tendus
Hauteur utile des aciers
d'= 0.1h 0.15 m
comprimés
Limite de résistance du
fc28 40 Mpa
béton
Cas de fissuration FP
Moment de service Tser 1.711 MN
Moment Ultime Tu 2.31 MN
Résistance à la traction du
ft28= 0.6+0.06fc28 3.00 Mpa
béton
Résistance à la traction des
fsu = fe/1.15 434.78 Mpa
aciers
Contrainte de calcul du
24.00 Mpa
béton
Contrainte de calcul des
250.00 Mpa
aciers
Section d'Aciers tendus en Appuis
Paramètre de déformation
0.59
de la section
Paramètre de déformation
0.59
de la section
Contrainte de cisaillement
0.90 Mpa
conventionnelle
Contrainte de cisaillement
4.00 Mpa
limite
Comparaisons
Ok
(a) 0.36890
(b) 0.00138
Comparaisons
Ok
Comparaisons
Ok
8.33333 mm
En torsion :
Le moment de torsion quant à lui vaut :
Avec : "R" la réaction d’appui est maximale par bossage : R = 1711/4 = 427.75 kN
"b" la distance de l’effort "R" à l’encastrement, "l" la longueur de la travée et e
MT = 0.75 x 427.75 x (2.23/5) = 143.08 kN.m
MT = 143.08 kN.m
Le calcul des armatures en torsion se fera à l’Etat Limite Ultime avec un moment de
torsion ultime :
MTU = 1.605 MT = 229.64 kN.m
Données
Hauteur Chevetre hchev 1.50 m
Epaisseur Echev (b) 1.90 m
Hauteur utile des acier
d= 0.9h 1.35 m
tendus
hauteur utile des aciers
d'= 0.1h 0.15 m
comprimés
Moment de Torsion MT 0.22964 MN.m
Diamètre des aciers
Ø 0.012 m
transversaux
Nombre de barres dans un
n 2 Barres
cours d'armatures
Limite de résistance du
fc28 40 Mpa
béton
Cas de fissuration FP
Moment Ultime Tu 0.5775 MN
Limite d'élasticité des
Fe 500 Mpa
aciers
Calcul des armatures longitudinales
Résistance à la traction
fsu = fe/1.15 434.78 Mpa
des aciers
Résistance à la traction du
ft28= 0.6+0.06fc28 3.00 Mpa
béton
Contrainte de cisaillement
4.00 Mpa
limite
Surface de la fibre
36608.44 cm2
moyenne
Contrainte de cisaillement
0.23 Mpa
de torsion
Vérification du
cisaillement Ok
Remarque :
Les aciers calculés en torsion sont nettement inférieurs à ceux calculés en flexion. On retiendra
pour les armatures du chevêtre le cas de figure où ce dernier travaille en flexion simple.
Appuis de rive :
Les appuis de rive ou encore culées du pont, sont des éléments verticaux du pont disposés
en travée permettant de transmettre le poids du tablier au sol.
Les cullées sont constituées d’une superstructure qui est la partie visible et d’une
fondation enterrée dans le sol.
Il est soumis essentiellement à l’action des forces horizontales sur la face arrière de
contact avec les terres à savoir : poussée des terres, poussée des charges locales en arrière du
mur et des efforts de freinage. Pour les murs de hauteur de 2 à 3 m, le SETRA propose le
ferraillage type ci-dessous :
Néanmoins, notons qu’un calcul en flexion simple considérant les poussées des terres et
l’effort de freinage conduirait à des résultats très similaires. Nous allons faire une étude
comparative pour calculer selon les sollicitations citées par les recommandations du SETRA.
➢ Forces verticales
Il convient de noter que les effets des forces verticales sont plutôt favorables. On les
négligera dans la suite des calculs.
➢ Forces horizontales
Les sollicitations dues au camions de types Bc sont les plus défavorables pour le mur
garde grève (lorsque 0.5 < 𝐻 < 3𝑚).
Chargement considéré : deux roues de "60 kN" distant de "0.5 m" remplacées par une charge
uniforme de "120 KN" répartie sur un rectangle de "0.25 x 0.75m" circonscrit au carrée
d’impact de chacune des roues .la pression sur le rectangle se diffuse suivant un angle de "45°".
Le schéma si dessous explique le fonctionnement :
Avec : K = Ka x γ.qbc x δ x bc
Ka : coefficient de poussée ;
Le SETRA donne les valeurs suivantes du moment " Mp(t.m/ ml)" fonction de la hauteur "h" :
L’écartement des roues est de "2.00 m", à cet effet, on ne considère qu’une seule roue
avec une répartition des charges à "45°". Le moment à la base du mur soit donne par la formule
suivante :
6ℎ 6 × 2.20
MF = xγ => MF = x 1.20 = 3.4064 t.m = 34.06 kN.m
0.25 + 2ℎ 0.25 + 2 × 2.20
MF = 34.06 kN.m
Nous trouvons un moment "MTotal" compris dans la fourchette donnée par le SETRA
(entre 71 et 84 kN.m), de ce fait nous gardons le ferraillage type proposé par le SETRA.
Coupe longitudinale :
La dalle de transition est coulée sur un béton de propreté dosé à 150 kg/m3 de ciment
d’épaisseur égale à 10 cm. La mise en œuvre de ce béton est précédée d’un compactage du
remblai sous-jacent.
On adopte le ferraillage type défini au paragraphe 2.2.6 de la pièce 1.3.2 du PP73. Soit
des armatures horizontales "8 HA 10" et des armatures de peau "HA 10" espacées de "10 cm".
Pour les Goujons, on prendra des "∅25" tous les "2.00 m" de longueur "0.40 m". (plan de
ferraillage en annexe).
d. Mur en retour
Le mur de retour assure la tenue des terres dans les zones latérales du tablier. Il se
comportent donc comme un ouvrage de soutènement. Ils ont été préférés aux murs en ailes
désolidarisés de la culée parce que leur effet stabilisateur est plus grand (CALGARO, 2000). Ils
sont soumis aux charges provenant de leur propre poids y compris la superstructure, des
surcharges venant du remblai et des poussées horizontales reparties.
En prenant 𝐿= 3.00 𝑚, nous avons 𝐸= 30𝑐𝑚
➢ Forces verticales :
Les forces verticales s’exercent à l’encastrement sur le fut de la culée :
▪ Effort tranchant :
𝐿𝑚 × 𝐻𝑚
TV = 2.5 x x em + 0.30Lm + 4 = 7.375 t = 73.75 kN
2
TV = 73.75 kN
𝐿2𝑚 × 𝐻𝑚 𝐿2𝑚
MV = 2.5 x x em + 0.30 x + 4(Lm – 1) = 11.825 t.m = 118.25 kN.m
6 2
MV = 118.25 kN.m
➢ Forces horizontales
Les forces horizontales agissant au parement du mur produisent des moments d’axe
vertical qui sollicitent la section d’encastrement dans les pieux de la culée. Ces forces exercent
un :
▪ Effort tranchant :
𝐻𝑚 𝐿𝑚 × 𝐻𝑚
TV = ( + 0.5) x + 2 = 6.07 t = 60.70 kN
3 2
TV = 60.70 kN
𝐻𝑚 𝐿2𝑚 × 𝐻𝑚
MV = ( + 0.5) x + 2(Lm – 1) = 8.07 t.m = 80.70 kN.m
3 6
MV = 80.70 kN.m
Appuis intermédiaire :
Les futs d’appuis du pont sont dans la plupart des cas calculées comme des poteaux
rectangulaire en compression centrée à l’Etat limite Ultime. ils supportent en plus de leur poids
propre, les charges transmises par le chevêtre. Le calcul sera effectué pour un seul fut du fait
de la repartition symétrique des chargges sur les futs.
Les dimensions d’un fut d’appuis sont : L = 1.30m ; l = 1.20m ; hfr = 5.00m
Pour le chevêtre : gch = 9.45 x 1.90 x 1.50 x 25 = 673.32 kN soit = 336.66 kN/ fut.
Pour le fût : gfut = 1.30 x 1.20 x 5.00 x 25 = 195 kN
L’effort horizontal correspondant à la variation linéaire du tablier sur les appuis est donné
par la relation suivante :
𝑛 × 𝐺 × 𝐴𝑒𝑙𝑎𝑠𝑡 × ∆𝐿
H=
𝑇
Avec :
N : nombre d’appareil d’appui sur une ligne d’appui ;
G = 0.9 MPa : Module d’élasticité transversal de l’élastomère ;
Aelast : Surface de l’élastomère ;
∆L : Variations linéaires du tablier (retrait, fluage, température) ;
T : épaisseur de l’appareil d’appui (116 mm).
ELU :
C6 = 1.35C1 + 1.6(AL + FAL) + 0.78TLD
C7 = 1.35C1 + 1.6(Bc + FBc) + 0.78TLD
C8 = C1 + 1.35Mc120 + 0.78TLD
C9 = Gmin + Retrait + 1.35TCD
Récapitulatif des combinaisons d'action
ELS (kN) ELU (kN)
CHARGES
Valeurs C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 C8 C9
Gt (poids
propre du 2245.35 2245.35 2245.35 2245.35 2245.35 2245.35 2245.35 2245.35 2245.35 2245.35
tablier)
Gp (poids
propre 1063.32 1063.32 1063.32 1063.32 1063.32 1063.32 1063.32 1063.32 1063.32 1063.32
Colonne)
BC 660.00 660.00 660.00
FBc 150.00 150.00 150.00
Al 2282.70 2282.70 2282.70
Fal 110.09 110.09 110.09
Mc120 1100.00 1100.00 1100.00
TLD 38.41 38.41 38.41 38.41 38.41 38.41 38.41
TCD 51.21 51.21 51.21
Retrait 89.61 89.61 89.61 89.61 89.61 89.61 89.61 89.61 89.61 89.61
Somme des efforts
3398.28 6292.67 4393.32 4521.32 3449.48 8446.10 5913.63 4913.23 3467.41
verticaux (V)
Somme des efforts
89.61 244.76 292.65 112.65 140.82 327.07 390.93 119.57 158.74
horizontaux (H)
Les combinaisons "C2" (ELS) et "C6" (ELU) sont les plus défavorables. Donc la
vérification de la stabilité de l’appui se fera suivant ces deux combinaisons.
➢ Vérification au flambement :
𝑙𝑓
𝜆=
𝑖
Avec :
𝑙𝑓 : Longueur de flambement ;
i : Rayon de giration ;
Pour les piles de pont : 𝑙𝑓 = 𝑙0 = 5.00 m
𝑏 √3 1.20√3
𝑖= = = 0.35
6 6
5.00
=˃ 𝜆 = = 14.29
0.35
Charge horizontale :
Les charges horizontales déterminées dans le tableau ci-dessus sont prises en compte pour
la vérification de la stabilité de l’appui.
Choc des véhicules routiers poids lourds sur les piles de pont :
Les appuis de pont en bordure d’une chaussée soumise à une circulation importante
(autoroute dans notre cas) sont exposés à un risque notable de "choc" par des vehicules lourds.
Les valeurs nominales des choc de véhicule sont fonction de la vitesse autorisée des poids
louurds et de la présence éventuelle d’un dispositif de protection d’efficacité. Les valeurs de
choc frontal ou latéral dans notre cas sont définies dans le tableau ci-dessous :
Vitesse autorisée, ou très Chocs à considérer dans les calculs (en kN)
Voiries
fréquemment pratiquées,
concernées (à Sans protection des appuis Avec Protection des appuis
pour les poids lourds de
titre indicatif)
15 à 19t. (km/h) Choc Frontal Choc latéral Choc Frontal Choc Latéral
A.R. de liaison
et Routes
≥ 90 classées à 1000 500 600 300
grande
circulation
Autres voiries
75 importantes rase 800 400 400 200
campagne
Voiries urbaines
et voiries
60 ou 45 500 200 ** **
secondaire de
rase campagne
Le niveau d’application de l’effort de choc dans tous les cas est placé à "1.50 m" au
dessus du niveau de la chaussée.
Nous avons donc un choc frontal : H = 1000 kN appliquée à une hauteur libre de 1.50 m
de la chaussée.
▪ Le moment provoqué par le choc des véhicules poids lourd sur le voile est :
𝑀 2.025 × 10−3
e= = = 6.428 10−4 m
𝑁 3.15
▪ Calcul de l’effort de compression centré maximal supportable par le béton :
𝑁𝑢 3146.33 × 10−3
ψ1 = = = 0.09 < 0.81
𝑁𝑏𝑚𝑎𝑥 35.37
eNC = ξ x b = 0.164 x 1.20 = 0.197 m > 𝑒, la section est entièrement comprimée et l’état limite
n’est pas atteint. La section sera ferraillée avec la section d’armatures minimales.
Par ailleurs, conformément à l’exemple type du "SETRA" (PP73 – 1.3.3 – 6.2 – cas des
voiles moyens), la section de notre voile est suffisante pour repprendre les efforts due aux chocs
frontal et latéral (1000/500 kN). Toutefois, le voile doit avoir un ferraillage minimal Asmin =
0.002 fois à l’aire du béton "SETRA" (PP73 – 1.3.2 – 1.1 – ferraillage minimal des voiles).
On a : Amin = 31.20 cm2 < Amax = 780 cm2, d’où la condition est vérifiée.
Choix des armatures :
Soit 24HA25 tel que "As" = 117.82 cm2 avec un espacement de "e=20cm".
I. Semelle de liaison
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour le dimensionnement des semelles de
liaison des pieux parmi lesquelles nous avons : la méthode de bielle, la méthode de calcul de la
semelle sous forme de poutre renversé, etc. dans ce cas présent, nous allons utiliser la seconde
méthode pour déterminer les armatures de la semelle.
▪ Trace de la déformée :
On a :
Moment de calcul en travée à l’ELS : MTser = 543.00 kN.m
Moment de calcul sur appuis à l’ELS : MAser = 305.40 kN.m
Effort tranchant à l’ELU : TU = 678.70 kN
Soit le tableau récapitulatif des cas de sollicitation sur la semelle de liaison suivant :
Données
Hauteur Semelle hsemelle 2.00 m
Largeur Largeur (b) 3.00 m
Hauteur utile des acier tendus d= 0.9h 1.8 m
Cas de fissuration FP
Moment de service Tser 0.6787 MN
Moment Ultime Tu 0.9163 MN
Limite d'élasticité des aciers Fe 500 Mpa
En Appuis
Moment de service Mser 0.3054 MN.m
Moment Ultime Mu 0.4123 MN.m
En Travée
Moment de service Mser 0.543 MN.m
Moment Ultime Mu 0.733 MN.m
Calcul des armatures longitudinales
Résistance à la traction du
ft28= 0.6+0.06fc28 3.00 Mpa
béton
Résistance à la traction des
fsu = fe/1.15 434.78 Mpa
aciers
Paramètre de déformation de
0.59
la section
Paramètre de déformation de
0.59
la section
Contrainte de cisaillement
0.17 Mpa
conventionnelle
Contrainte de cisaillement
4.00 Mpa
limite
Comparaisons
Ok
(a) 0.14544
(b) 0.00138
Comparaisons
Ok
Comparaisons
Ok
8.33333 mm
La fondation se définit comme étant un élément architectural d’un ouvrage qui assure la
transmission et la répartition des charges de cet ouvrage dans le sol (poids propre de l’ouvrage,
forces climatiques et surcharges liées à son utilisation). Les fondations d’un ouvrage constituent
un enjeu essentiel de son architecture, car elles forment la partie structurelle qui s’oppose au
tassement et aux infiltrations, c’est pourquoi le choix du type de fondation est une étape
indispensable et incontournable lors d’une conception d’un ouvrage en général et surtout dans
le cas d’un ouvrage d’art en particulier.
Les fondations varient selon la qualité du sol d’assise sur lequel l’ouvrage doit être
implanté, ainsi que selon la nature et la taille de l’ouvrage. Il est préférable que le sol d’assise
soit de bonne portance et assujetti à des tassements moindres ou négligeables.
Des essais tels que l’essai de "Sondage Pressiométrique Menard suivant la norme NF P94
110" ont été effectués nous donnant ainsi fonction de la profondeur les différentes couches de
la zone d’implantation de notre projet.
Au vu des résultats de ces essais, nous constatons que selon le côté gauche ou le côté droit,
nous constatons une certaine stabilité et grande portance du sol "sable argileux sur consolidé
(en roche décomposée)" à 16.00 m.
La profondeur d’encrage étant supérieur à "3.00 m" nous optons pour des fondations
profondes (sur pieux).
du type du terrain et de l’encastrement. Celle d’un pieu est la somme de la capacité portante du
sol sous la pointe et de la capacité portante due au frottement latéral du pieu.
L’expression des charges limites en compression "Qu" et en traction "Qtu" d’un élément
de fondation profonde est la suivante :
▪ Compression : 𝐐𝐮 = 𝐐𝐩𝐮 + 𝐐s𝐮
▪ Traction : 𝐐𝐭𝐮 = 𝐐s𝐮
B (m) a (m) D (m) b (m) b+3a (m) D-b (m) D+3a (m)
1.50 0.75 16.00 1.50 3.75 14.50 18.25
On a :
D+3a 32.5
D’où : ∫D−b Pl∗ (Z). dZ = ∫27 Pl∗(Z). dZ = 18.07 Mpa
On a donc :
1 32.50 1
Ple* = ∫ Pl∗ (Z). dZ = x 18.07 = 4.82 Mpa
1.5 + 3 ×0.75 27 1.5 + 3 ×0.75
Avec :
Avec : 𝑞𝑢 = 𝐾𝑝 × 𝑃𝑙𝑒 ∗
A : section de la pointe
La valeur du facteur de portance "Kp" est obtenue par lecture sur la figure ci-dessous.
On a donc :
Pour Ø1500 : QPU = 1.77 x 5.78 = 10.23 MN
Avec :
Les "qs(zi)" seront lus en faisant la moyenne des P*le correspondant à chaque couche
Pl* moyen sera projeté sur le graphique du fascicule 62.
Pour Ø1500
Résultats du calcul de l’effort limite mobilisable par frottement latéral "Qsu"
Epaisseur
Z (m) Courbe Pl*moy qs qs*h P (m) Qsu
couche
0-1.8 1.8 Q1 1.62 0.040 0.072 4.71 0.339
1.8-16 14.2 Q2 4.20 0.088 1.254 4.71 5.906
Total (MN) 6.245
Qsu = 6.245 MN
Pour Ø1200
Résultats du calcul de l’effort limite mobilisable par frottement latéral "Qsu"
Epaisseur
Z (m) Courbe Pl*moy qs qs*h P (m) Qsu
couche
0-1.8 1.8 Q1 1.62 0.040 0.072 3.77 0.271
1.8-16 14.2 Q2 0 0.088 1.254 3.77 4.727
Total (MN) 4.998
Qsu = 4.998 MN
Charges permanentes
Les actions prises en compte dans le calcul des charges permanentes sont :
▪ Le poids propre de la semelle de liaison ;
▪ Poids du mur de front ;
▪ Poids du mur garde grève ;
▪ Le poids propre de l’hourdis ;
▪ Poids propre de la corniche ;
▪ Poids propre de la colonne (poteau rectangulaire) ;
▪ Poids propre de la prédalle ;
▪ Poids propre des corniches ;
▪ Poids propre des équipements "DBA" ;
▪ Poids propre du chevêtre ;
▪ Le poids du bossage d’appuis ;
Avec "Ce" le coefficient d’efficacité compris entre 0.7 et 0.9, nous prenons : Ce = 0.8
On a :
Pieux Ø1500 : n = 1.10 ≈ 2 pieux
Pieux Ø1200 : n = 1.28 ≈ 2 pieux
Qg = Ce × n × Q a
Avec
n : nombre de pieux ;
2𝐴𝑟𝑐ℎ tan(𝐵⁄𝑑) 1 1
Et on a aussi : Ce = 1 - x (2 - − )
𝜋 𝑚 𝑛
m : nombre de rangées ;
Pour la pile :
2𝐴𝑟𝑐ℎ tan(1.5⁄5.0) 1 1
Ce = 1 - x (2 - − )
𝜋 1 2
Ce = 0.90
Pour la culée :
2𝐴𝑟𝑐ℎ tan(1.2⁄5.5) 1 1
Ce = 1 - x (2 - − )
𝜋 1 2
Ce = 0.93
Pour la pile :
Nous pouvons dire que l’effet de pieux est vérifié pour les piles.
Pour la culée
Nous pouvons dire que l’effet de pieux est vérifié pour les culées.
D’après le "S.E.T.R.A", le tassement d’un pieu peut être estimé simplement par la formule
suivante :
Pour le tassement d’un groupe de pieux, (Vesic, 1970) propose la relation suivante :
𝐵
Sgroupe = Sp √
𝑏
Avec :
on a :
3.00
Sgroupe = 9 x √ = 12.73 mm
1.50
Sgroupe ≈ 13 mm
Remarque :
Dans l’optique de contrer tout tassement prévisionnel, les pieux ont été encastrés dans une
couche de gros béton (par injection après forage de l’assise des pieux).
1
ASL ≥ 0.005 x √ avec un minimum de : ASmin = 35 cm2
𝐵
Et
B : diamètre du pieu
Pour la pile :
1
ASL ≥ 0.005 x √ = 40.82 cm2
1.5
Nous prenons pour ferraillage minimale "16 HA20 de section 50.27 cm²" on installera le
ferraillage minimal tout le long du pieu avec un espacement de "26 cm".
Pour la culée :
1
ASL ≥ 0.005 x √ = 45.64 cm2
1.2
Nous prenons pour ferraillage minimale "16 HA20 de section 50.27 cm²" on installera le
ferraillage minimal tout le long du pieu avec un espacement de "20 cm".
D’où :
Øtransv =12 mm