Sujet AII 2003

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COMPOSITION D'AUTOMATIQUE

ET D'INFORMATIQUE INDUSTRIELLE :
automatisation d'une maquette de magasin vertical
Épreuve commune aux options A et B. - Durée 6 h - Coeff. 3

Vous trouverez ci-après :


- un avertissement et des recommandations aux candidats ;
- la présentation du sujet ;
- le questionnaire proprement-dit.

Les documents techniques et les documents réponses font l'objet de fichiers séparés.
Il en est de même des éléments de corrigé et des remarques du jury.

Avertissement et recommandations aux candidats


L'épreuve d'automatique et d'informatique industrielle, qui vous est proposée, s'appuie sur un objet technique qui se
veut très proche de la réalité industrielle. Il est évident, que la nature "académique" de l'épreuve constitue un
handicap par rapport à la phase d'appropriation de cet objet technique, notamment à cause du manque évident
d'interactivité. Le candidat doit cependant être conscient que, même si la présentation technique ne saurait être
exhaustive, les différents éléments nécessaires à l'élaboration des réponses aux questions posées sont, a priori1,
disponibles au travers des différents documents fournis.

Les problèmes d'automatique et d'informatique industrielle ne conduisent que très rarement à une solution unique et
l'évaluation des solutions proposées s'avère généralement assez difficile. Afin de guider le candidat et d'apprécier
au plus juste sa prestation, il lui est proposé de répondre aux questions en complétant ou en renseignant les
rubriques d'un document préétabli (document réponse). Cela peut paraître quelque peu contraignant, mais le
candidat doit comprendre que la façon dont est élaboré ce document réponse lui donne des indications, souvent
précieuses, sur ce qui est lui est demandé : degré de détail exigé en fonction de la place réservée à la réponse, type
de présentation pour un document à compléter… Si toutefois, le candidat éprouvait des difficultés à rester dans le
cadre strict du document réponse ; il lui est toujours possible de compléter ou de reprendre sa réponse au verso des
feuilles du document réponse, voir à la limite, d'utiliser des feuillets supplémentaires. Il devra, dans ce dernier cas,
l'indiquer sur le document réponse et préciser clairement dans les feuillets d'extension le numéro de la question
traitée.
Le document réponse n'est pas une feuille de calcul. L'espace proposé pour la réponse oblige parfois à ne donner
que les points essentiels d'un calcul ou d'une démonstration. Le candidat devra estimer le degré de détail attendu.

Des figures sont parfois utilisées dans le document réponse. Lorsqu'elles sont la réduction de documents donnés en
annexe, il conviendra de se reporter à l'annexe correspondante pour la lisibilité du document.
Si un candidat veut faire référence à une figure, il peut la désigner par le numéro de la question où elle est intégrée.

En ce qui concerne la partie traitant de l'automatique linéaire, des notations abrégées seront admises lorsqu'aucune
ambiguïté n'est possible. Il sera toléré, par exemple, de représenter Gi(p) par Gi ou u(t) par u. Cette entorse à la
rigueur a pour objectif d'alléger les calculs et la présentation.

Enfin, l'agrégation se veut un concours de haut niveau. Les candidats doivent donc prouver leurs connaissances
techniques et scientifiques. Mais, cela ne les dispense pas de faire preuve de pragmatisme et de bon sens. Ainsi,
certaines précisions, remarques ou exigences ne seront pas forcément explicitées dans le texte lorsqu'elles relèvent
des évidences, des standards ou de raisonnements simples (indiquer les unités, mettre en évidence les résultats,…).
1
Si le candidat était amené à considérer qu'il ne dispose pas des éléments nécessaires ou s'il croit déceler des incohérences ou des contradictions,
il lui appartient de le noter sur sa copie, de prendre des options et de poursuivre son travail. Les correcteurs apprécieront bien sûr, le bien
fondé de la démarche.
Présentation générale du dispositif technologique support de l'épreuve
L'épreuve d'automatique et d'informatique industrielle qui vous est proposée s'appuie sur une maquette d'installation
industrielle dont les éléments constitutifs sont représentés ci-après :

Partie Opérative

Nacelles
Partie Commande
Courroie
crantée

Porte de
Chargement
déchargement
Automate
programmable Moteur/ réducteur

Panier

Charges

Aperçu global du dispositif support

Comme tout système de type "automatismes", elle peut se décomposer en deux sous-sytèmes communicants :

‰ Une partie opérative :

La partie opérative est constituée d'un ensemble de 15 nacelles oscillantes suspendues sur deux courroies crantées
en boucle et entraînées par un moteur à courant continu doté d'un réducteur.

Il est possible d'intervenir sur les nacelles (chargement/déchargement) au travers d'une porte coulissante à action
manuelle, équipée d'interrupteurs de fin de course et d'un verrou électromagnétique.

Un capteur inductif détecte la présence de chaque nacelle devant la porte. Un deuxième capteur inductif permet de
repérer une nacelle particulière dite "n° 1".
Caractéristiques techniques générales

9 Moteur : 24 Vcc -1500 tr/ mn – 2,4 A – 0,3 Nm


9 Résistance d'induit Ra = 2 Ω
9 Inductance d'induit d'induit La = 0,8 mH
9 Variateur : 4 quadrants à transistors
9 Dynamo tachymétrique : 10V à 1000 tr/mn
9 Réducteur : 1/20 réversible
9 Poulies : 48 dents – pas de 10 mm - Φ 160 mm – épaisseur 21 mm – Aluminium de masse volumique
2700 Kg/m3
9 Courroies : en boucle – 180 dents – pas de 10 mm – 15 points équidistants de fixation des nacelles
9 Charge : Maxi 1kg par nacelle
9 Frein : 24 Vcc à manque de courant
9 Sécurité parois : 4 interrupteurs
9 Sécurité porte : 2 interrupteurs fin de course
9 Détection nacelle : 2 détecteurs inductifs
9 Détection charges : 1 cellule photoélectrique
9 Clavier (portier) : 12 touches ( 10 chiffres + A + B )
9 Voyants : 3 ( Rouge, jaune, vert )
9 Commande manuelle : 2 boutons poussoirs

‰ Une partie commande :

La partie commande est constituée d'un coffret électrique industriel comportant les alimentations, les protections
électriques, un certain nombre de dispositifs de sélection ainsi qu'un automate programmable industriel.

Caractéristiques techniques générales

9 Automate programmable industriel TSX 37-21 équipé de 32 entrées et 12 sorties TOR (Tout Ou Rien),
module de comptage, entrées et soties analogiques
9 Commandes sur porte : Marche/Arrêt, Arrêt d'urgence, acquittement défaut, sélecteur Manuel/Auto

Questionnaire
Partie A : Analyse de quelques éléments du dispositif
Partie B : Automatisme de commande
Partie C : Étude de la partie continue
Partie D : Logique de sécurité

Partie A : Analyse de quelques éléments du dispositif


Nous nous proposons, dans cette première partie, d'étudier un certain nombre de sous-ensembles qui constituent le dispositif
objet de l'étude. Cette analyse, bien qu'indépendante des autres parties du problème, constitue une bonne approche pour la
compréhension globale du système et donc pour le positionnement dans leur contexte technologique des différentes questions
posées par la suite.
L’objectif essentiel de cette partie est d’apprécier le spectre de connaissances scientifiques des candidats, leur "culture"
technologique et leur capacité à analyser des documents techniques(présentation générale du dispositif technologique support
de l'épreuve, annexes techniques).

A. 1. Capteurs et actionneurs
9 À partir des différents schémas, photos et documentations constructeurs donnés en annexe, compléter le
document réponse de façon à donner pour chacune des fonctions capteurs, actionneurs et DHM (Dialogue
Homme Machine), les dénominations, les références et les repères des constituants qui les réalisent.
A. 2. Caractérisation de l'ensemble mécanique
9 Les applications numériques seront faites pour l'ensemble des réponses de cette partie A.2.

A. 2. 1 Vitesses et couples
9 Pour une vitesse de rotation nominale du moteur (Nn), calculer la vitesse de déplacement linéaire des nacelles
(V).

9 Quelle est la tension délivrée par la génératrice tachymétrique pour la vitesse de rotation nominale du moteur
(Nn) ? Donner le coefficient de proportionnalité de la génératrice tachymétrique (ktach).

9 Calculer le couple moteur nécessaire pour déplacer une nacelle chargée d'une masse de 1 kg (la masse
propre de la nacelle sera négligée).

A. 2. 2 Inerties
En considérant que la partie mécanique peut être représentée par le schéma simplifié ci-après et que le système est chargé par
un cylindre plein de masse 3 kg (ch) :
Jph

Jch

n
o Jpb

9 Calculer, en négligeant l'inertie des courroies mais pas celle des poulies, l'inertie de charge aval (Jtch) ramenée à
l'axe n

9 Sachant que l'inertie du moteur est de 1,8. 10–4 Kg.m2 donner la valeur de l'inertie totale Jm ramenée sur l'arbre
du moteur o.

A. 3. Étude de la partie électrique


La mise sous tension du dispositif s'effectue à partir du coffret de commande. Elle met en œuvre un certain nombre de
procédures à la fois de traitement de l'énergie ( adaptation de tension, de fréquence, régulation…) ainsi que des logiques de
contrôle.

A. 3. 1 Différentes alimentations
9 À partir notamment de l'examen du dossier électrique du coffret automate du magasin vertical (partie
commande) donné en annexe (folio 3 et nomenclature), indiquer la constitution et la distribution des
différentes alimentations nécessaires au fonctionnement de l'ensemble. A cet effet, compléter le
document réponse.

A. 3. 2 Logique de commande de KM1


KM1 est un élément de commande électrique dont l'agencement est essentiellement précisé sur le folio 4 du dossier électrique
de la partie commande (documents techniques).

9 Indiquer les fonctions et caractéristiques principales de l'élément KM1.

9 Expliciter la procédure de mise sous tension du dispositif.


9 À partir du schéma électrique reproduit dans le document réponse, préciser l'équation logique déterminant l'état
de KM1. Visualiser les différents termes de cette équation et préciser succinctement leur rôle.

A. 4. Système moteur - variateur


Comme indiqué dans les documents constructeur, le moteur est alimenté par un variateur de vitesse mono-axe de type
INFRANOR MS. On se propose de dresser un schéma fonctionnel de cet ensemble suivant le modèle ci-après :

Ωm
ucons n uc εV o ic εI p ua
+ Correcteur + Correcteur
MCC ia
vitesse courant
- -

ucons(t) désigne la tension image de la vitesse de consigne Ωc, uc(t) la tension de consigne de la boucle de vitesse, εV(t) l'erreur
de vitesse, ic(t) le courant de consigne de la boucle de courant et εI(t) l'erreur de courant.

A. 4. 1 Précisions fonctionnelles
9 À l'instar de ce qui est proposé, sur le document réponse, pour l'étage n°1, décrire brièvement, les fonctions, les
éléments constitutifs et les modèles simplifiés élémentaires des étages 2, 3, 4 et 5.

A. 4. 2 Correcteurs
9 Représenter les fonctions de transfert des correcteurs de vitesse et de courant mis en œuvre. On désignera
respectivement ces correcteurs par CV(p) et CI(p) et on précisera les valeurs numériques ou les plages de
valeurs numériques accordées aux différents paramètres.

4. 3 Verrouillage
9 Justifier la présence des dispositifs de verrouillage des condensateurs utilisés dans la réalisation analogique de
ces correcteurs. De même, indiquer pourquoi le gain du correcteur de courant est fixé a priori.

Partie B : Automatisme de commande


La deuxième partie de l'étude est consacrée à la détermination d'un automatisme de commande implanté sur l'automate
programmable industriel.

B. 1. Procédure de prise d'origine machine


Le sélecteur de mode de fonctionnement étant sur "Auto", lorsque l'on appuie sur le bouton poussoir "BP+" le moteur doit être
mis en marche à vitesse constante, dans le sens considéré comme positif (sens horaire). Lorsque le détecteur inductif "S1"
(POM) signale le passage du panier n°1, l'alimentation du moteur est coupée et le dispositif est considéré dans sa position
initiale. Les différents problèmes de logique de mise sous tension et de sécurité seront considérés traités par ailleurs et ne
seront donc pas pris en compte dans la présente procédure.

B. 1. 1 Entrées/sortie
9 Compléter le schéma du document réponse de façon à préciser les entrées et la sortie mises en jeu par le cahier
des charges ci-avant. Ces variables seront repérées sous leur aspect fonctionnel (niveau I de description) et par
rapport à leur implantation normalisée (Niveau II). Montrer que le moteur peut être totalement contrôlé à partir
de la consigne de vitesse appliquée au variateur.
B. 1. 2 Formalisation fonctionnelle
Le GRAFCET fonctionnel ci-après (GRA_POM) est sensé formaliser le cahier des charges précédent :

GRA_POM 0
t0,1 Auto . BP+

1 Marche sens +, Vitesse Cte.

t1,0 POM

9 Indiquer sur le document réponse les différents éléments graphiques qui composent un GRAFCET en prenant
exemple sur la notion d'étape initiale.

9 La flèche montante dans la boucle de retour est-elle nécessaire? Pourquoi?

B. 1. 3 Formalisation logique
La prise en compte des spécifications technologiques peut conduire au GRAFCET suivant :

GRA_POM 0 P % QW6. 0 = 0

t0,1 % I1. 8 . % I1. 5

1 P % QW6. 0 = n

t1,0 % I 3. 5

9 Compléter les chronogrammes du document réponse pour indiquer l'évolution des variables de situation et de la
sortie en fonction de la séquence d'entrée appliquée.

B. 1. 4 Problèmes
À partir du GRAFCET précédent, on suppose que le bouton poussoir BP+ est maintenu appuyé alors que le capteur d'origine
POM est atteint :

9 Quels sont les problèmes qui peuvent apparaître et quelles sont les questions que l'on doit se poser par rapport
aux options d'interprétation du GRAFCET ?

9 Proposer une solution.


B. 2. Procédure de recherche de nacelle vide
Une variable Nact désigne le numéro de la nacelle présente devant la porte de chargement/déchargement.

B. 2. 1 Cahier des charges


Le GRAFCET ci-après modélise la procédure de demande d'une nacelle vide pour y stocker un panier :

GRA_CHARGEMENT
10
t10,11 % I1. 6

11 P % QW6. 0 = -m
t11,12 % I3. 6

12 P Nact = Nact - 1

t12,20 % I1. 11 t12,13 % I1. 11

20 13 % Q2. 8 P % QW6. 0 = 0
t20,21 % I3. 6 t13,14 % I1. 14

21 14 % Q2. 8

t21,12 % I3. 6 t14,10 % I1. 15

9 Expliciter le cahier des charges de cette procédure sous forme littérale.

B. 2. 2 Analyses complémentaires
Le GRAFCET précédent ne tient pas compte de la numérotation de 1 à 15 des nacelles.

9 Modifier ce GRAFCET pour tenir compte de cette numérotation (modulo 15).

La procédure de poursuite de recherche lorsque la nacelle détectée n'est pas vide semble pouvoir être simplifiée de la façon
suivante :

10
t 10,11 % I1. 6

11 P % QW6. 0 = -m

t 11,12 % I3. 6

12 P Nact = Nact - 1

t 12,10 % I1. 11 t 12,13 % I1. 11

9 Montrer que cette simplification n'est pas correcte.


B. 2. 3 Verrouillage/déverrouillage
Le verrouillage de la porte de chargement/déchargement est assuré par une ventouse électromagnétique Y2 contrôlée par la
sortie d'automate % Q2. 8. Cette variable apparaît explicitement dans les actions de type continu associées aux étapes 13 et 14
du GRAFCET donné en B. 2. 1.

9 Compléter les chronogrammes du document réponse précisant l'évolution dans le temps de cette variable % Q2.
8.

9 En considérant que les actions sont programmées au moyen d'un langage de type LD (Ladder Diagram),
compléter le schéma d'implantation en remarquant que la variable % Q2. 8 est affectée sous sa forme vraie.

B. 2. 4 Optimisation de trajet

14
15 „„„
13 „„„ On désire, à présent, amener une nacelle donnée devant la porte de
„„„
1 „„„ chargement/déchargement en tapant son numéro sur le clavier codé. Nact
Sens +

12
désigne toujours le numéro de la nacelle présente devant la porte de
Ndem

2
11 chargement/déchargement et Ndem désigne le numéro de la nacelle demandée.
3
10
Sens -

4
9 5 Nact
8 6

9 Établir un programme en langage littéral structuré (ST [Structured Text] de la norme CEI 1131-3) permettant
de choisir le sens de rotation du moteur qui minimise le trajet pour amener la nacelle demandée devant la porte
de chargement/déchargement. On pourra utilement noter que le langage de programmation ST du TSX propose
en plus des stuctures traditionnelles de type IF, WHILE et autres REPEAT, la fonction REM définie par :
r := A REM B ⇒ r est le reste de la division de A par B

Partie C : Étude de la partie continue


Cette partie est consacrée à l'étude du dispositif de motorisation sous son aspect contrôle/commande

C. 1. Modélisation générale
Le moteur est une machine à courant continu fonctionnant à flux constant et à commande d'induit. Les hypothèses
simplificatrices classiques seront admises : hystérésis et chutes de tension négligées, non saturation magnétique,
comportement linéaire… Le moteur pourra alors être décrit par un modèle stationnaire du 2ème ordre à partir des paramètres
suivants :
• Jm : moment d'inertie total des masses tournantes
• f : coefficient de frottements visqueux
• km : coefficient de couple du moteur
• ke : coefficient de force contre-électromotrice du moteur
• Ra , La : résistance et inductance de l'induit

C. 1. 1 Schéma-bloc moteur
Le moteur est représenté sur le schéma-bloc ci-après où ua(t), ia(t). et Ωm(t) désignent respectivement la tension d'induit, le
courant d'induit et la vitesse de l'arbre du moteur à l'instant t.
Cd

Ua + ia Cm + - Cc Ωm

-
G3 G4 G5

H3
En complétant le document réponse :

9 Caractériser les couples Cm(t), Cd(t) et Cc(t).

9 Donner les expressions des fonctions de transfert G3(p), G4(p), G5(p) et H3(p) à partir des coefficients
prédéfinis.

C. 1. 2 Fonction de transfert Ωm(p) / ua(p).


9 Déterminer, en l'absence de signal perturbateur Cd(t), la fonction de transfert entrée – sortie de ce système :

G(p) = Ωm(p) / ua(p).

On l'exprimera tout d'abord, à partir des fonctions de transfert G3(p), G4(p), G5(p) et H3(p). Il est rappelé que
pour des questions de concision de rédaction il est admis de remplacer Fi(p) par Fi .
On donnera ensuite l'expression de G(p) en fonction des différents paramètres électromécaniques du système et
des constantes de temps électrique (Te ) et mécanique (Tm ) du système en boucle ouverte. Caractériser ces
constantes de temps.

9 Déterminer le gain statique de G(p), que l'on désignera par kem.

C. 1. 3 Détermination des paramètres


On se propose d'estimer les paramètres du modèle établi à la question C. 1. 2 à partir des différentes données précisées dans
la présentation générale du dispositif technologique. On considère en outre que Jm = 3 . 10 – 4 kg.m2 et que les constantes km en
Nm/A et ke en Vs/rad ont la même valeur numérique que l'on prendra égale à 0,125 compte tenu des approximations des
données constructeur.

9 Calculer les différents paramètres impliqués dans l'expression de G(p).


9 Mettre le résultat sous la forme : G( p) =
kem avec T1 < T2. Calculer numériquement T1 et
( 1 + T1 p ) ( 1 + T2 p )
T2.

C. 1. 4 Simplification
On admet que la réponse du circuit électrique est infiniment plus rapide que celle de la partie mécanique.
En d'autres termes, on considère que l'établissement du courant est instantané.

9 Montrer que la fonction de transfert G(p) = Ωm(p) / ua(p) peut se simplifier sous la forme :
Ωm (p) kem
G (p) = =
ua (p) 1 + T em . p

9 Donner les valeurs numériques de kem et de Tem .


On propose pour la suite de représenter l'ensemble du système moteur-variateur analysé en A. 4, à partir d'une modélisation
simplifiée des différents étages par fonction de transfert selon le schéma-bloc ci-après :
Cd

ucons uc εV uV ic εI uI ua ia Cm -
Cc Ωm Ω
+ + + +
G0 CV G1 CI G2 G3 G4 G5 G6
- - -

H3
H2
H1

C. 2. Réglage du courant d'induit


On considère le problème de poursuite – régulation associé au maintien du courant moteur ia(t) proche du courant de
consigne ic(t) en dépit des perturbations non déterministes du couple Cd(t).

C. 2. 1. Modélisation
La relation existant entre les transformées de Laplace des trois signaux précédemment évoqués, peut être
exprimée sous la forme :
ia(p) = Sp(p) . ic(p) + Sr(p) . Cd(p)
avec :
CI (p) . G’(p) G’’(p)
Sp(p) = Sr(p) =
1 + CI(p) . G’(p). H2(p) 1 + CI(p) . G’(p). H2(p)

9 Donner les expressions de G'(p) et de G''(p) en fonction des transmittances Gi(p) et Hj(p).
Il est rappelé que pour des questions de concision de rédaction il est admis de remplacer Fi(p) par Fi

C. 2. 2. Expression de G'(p) et G''(p)


9 Exprimer G'(p) et G''(p) en fonction de G(p) (définie au C. 1. 2) et de transmittances Gi(p) et Hj(p).

C. 2. 3. Performances statiques et dynamiques


9 Caractériser les objectifs de la correction de la boucle de courant, en terme de comportement statique et
dynamique des fonctions de transfert Sp(p) et Sr(p).

APPROCHE ALGÉBRIQUE DU PROBLÈME DE RÉGULATION

On se propose de rechercher un modèle de correcteur CI(p) visant à satisfaire la relation :

ia(t) = K . ic(t)

dans laquelle K désigne un facteur de gain constant.

C. 2. 4. Modèle de correcteur
9 Déterminer algébriquement un modèle de correcteur CI(p) visant à satisfaire cet objectif en l'absence de
perturbation [Cd(t)=0].

9 Calculer CI(p) dans le cas simplifié où la dynamique du circuit induit peut être négligée et où les fonctions
G2(p) et H2(p) sont respectivement assimilées à de simples facteurs de gain kG2 et kH2 .
On exprimera CI(p) en fonction des paramètres kG2 et kH2, du gain K, de la résistance d'induit Ra et des
constantes de temps mécanique et électromécanique (Tm et Tem ).
C. 2. 5 Relation entre ia(p), ic(p) et Cd(p)
9 En déduire, dans le cas simplifié, la relation existant entre ia(p), ic(p) et Cd(p) .

C. 2. 6 Conclusion
9 Quel est le type de correcteur obtenu ?
9 Que peut-on conclure quant au correcteur envisagé ?
9 Quelles sont les limitations de ce type de correcteur ?

APPROCHE FRÉQUENTIELLE DU PROBLÈME DE RÉGULATION

C. 2. 7 Étude de la dynamique de poursuite


On se propose d'analyser la dynamique de poursuite de la boucle de courant à partir de l'analyse de la
réponse fréquentielle de la fonction de transfert en boucle ouverte GBOI(p), mise en évidence par la
réécriture de SP(p) sous la forme :

Sp (p) =
GBOI (p)
1 + GBOI(p)
. 1
HI (p)

9 Identifier les fonctions de transfert GBOI(p) et HI(p) à partir de CI(p), H2(p) et G'(p).
On reprend le modèle simplifié de G(p) déterminé question C. 1. 4. On assimile toujours les fonctions de transfert G2(p) et
H2(p) à de simples gains désignés respectivement par kG2 et kH2.

9 Exprimer les fonctions de transfert G(p) , G'(p) et G''(p) à partir des différents paramètres électromécaniques,
sous une forme explicitant les différentes constantes de temps mises en jeu.

C. 2. 8 Analyse qualitative du correcteur installé


On se propose maintenant d'analyser le correcteur CI (p) à gain ( kI ) et facteur d'intégration ( TI ) fixés, mis en place par le
constructeur (voir question A. 4. 2) :

kI
CI (p) = . ( 1 + TI . p )
TI . p

9 Indiquer de manière qualitative en quoi ce correcteur est adapté aux objectifs précédemment définis.

9 Préciser aussi en quoi il est limité.

C. 2. 9 Réponse fréquentielle de GB0I(p).(cas simplifié)


On donne : kG2 =1,5 et kH2 = 10 -5

9 Donner, sur le document réponse, une représentation asymptotique de la réponse en amplitude et une esquisse
de la réponse en phase, en indiquant clairement les pulsations de cassure concernées ainsi que leur évaluation
numérique.

C. 2. 10 Estimation de la bande passante


On considère la fonction de transfert :
GBOI (p)
1 + GBOI(p)
9 Montrer qu'elle peut se mettre sous la forme :
( 1 + TI . p ) ( 1 + Tm . p )
( 1 + T1I . p ) ( 1 + T2I . p )
à partir des constantes de temps TI et Tm et des constantes de temps T1I et T2I que l'on calculera. On choisira
T1I < T2I.

9 Calculer la bande passante à –3dB de cette fonction de transfert. Vérifier que celle-ci est bien inférieure à la
pulsation de cassure du circuit induit.

C. 2. 11 Réponse fréquentielle de GB0I(p).(cas général)


L'hypothèse simplificatrice, consistant à négliger la constante de temps électrique, peut se révéler hasardeuse et est souvent
déconseillée à ce niveau. On désire évaluer les limites de la démarche adoptée ici:

9 Reprendre l'analyse de la réponse fréquentielle de GBOI(p) (question C. 2. 9) en considérant cette fois-ci le


modèle initial du second ordre déterminé à la question C. 1. 3.

C. 2. 12 Validité du réglage
9 Déduire de cette analyse (C.2.11), une limite inférieure pour la constante d'intégration TI, supposée ici non
fixée, en dessous de laquelle la marge de stabilité du système peut se révéler insuffisante.

9 Illustrer graphiquement par un tracé sommaire un cas de figure critique. On pourra, par exemple, exagérer en
prenant TI = 15 µs.

C. 2. 13 Modélisation de l'étage de puissance


On souhaite évaluer la robustesse de cette analyse vis-à-vis de la modélisation de l'étage de puissance. On introduit, pour
-τ p
cela, dans G2(p) un opérateur de retard e r défini à partir du concept de "retard statistique"

9 Quelle partie de l'étage de puissance se propose-t-on de modéliser ainsi ?

On considère pour notre analyse l'approximation au premier ordre de Padé d'un tel opérateur. Cette approximation est définie
de la manière suivante :
τr p
1-
e -τr p
≈ 2
τr p
1+
2

et conduit au modèle suivant de G2(p) :


τr p
1-
2
G2(p) = kG2 τr p
1+
2
9 Déterminer, à partir de la valeur affichée de la fréquence de découpage, un domaine fréquentiel de validité de
cette approximation. On admettra l'approximation x # tg x pour x < π/6.

9 Quelle est l'incidence de cette modélisation sur les analyses fréquentielles de GB0I(p) développées dans les
questions C. 2. 9 et C. 2. 11 ?

C. 3. Réglage de la boucle de vitesse


On considère le problème de poursuite – régulation associé à l'asservissement de vitesse Ωm(t) du rotor à une valeur de
consigne Ωc(t) en dépit des perturbations Cd(t). La tension ucons(t) représentée dans le schéma-bloc (page 10) est l'image de
cette consigne de vitesse.
C. 3. 1. Modélisation
9 Établir la relation existant entre les transformées de Laplace des différents signaux Ωm(t), ucs(t) et Cd(t)sous la
forme : Ωm (p) = Tp(p) .uc(p) + Tr(p) . Cd(p) dans laquelle les fonctions de transfert Tp(p) et Tr(p) sont
exprimées à partir des fonctions de transfert CV(p) , Sp(p), Sr(p), Gi(p) et Hj(p).

C. 3. 2. Performances statiques et dynamiques


9 Caractériser, en terme de comportement statique et dynamique des fonctions de transfert Tp(p) et Tr(p), les
objectifs de la correction de la boucle de vitesse.

9 Indiquer en quoi les objectifs sont satisfaits par le correcteur CV(p) installé par le constructeur (voir question
A. 4. 2).

9 En quoi peuvent-ils être limités ?

C. 3. 3. Étude de la dynamique de poursuite


9 Exprimer Tp(p) sous une forme "boucle ouverte / boucle fermée" de type :

Tp (p) =
GBOV (p)
1 + GBOV (p)
. 1
HV (p)
On considère à nouveau le modèle simplifié de G(p), G2(p) et H2(p), de même que l'on assimile les fonctions de transfert G1(p)
et H1(p) à des gains statiques, respectivement kG1 et kH1 .

9 Exprimer GBOV(p) sous une forme paramétrique explicitant les différentes constantes de temps mises en jeu.

C. 3. 4. Modélisation de H1(p)
On admet le modèle simplifié suivant de la chaîne de retour de la boucle de vitesse :

H1(p) = kH1 = ktach . kD . kS

où ktach désigne le gain de la génératrice tachimétrique, kD le gain d'un amplificateur différentiel non détaillé ici et kS le gain
potentiométrique de mise à l'échelle du signal de sortie.

9 Justifier cette mise à l'échelle et identifier sur le schéma de fonctionnement joint en annexe technique le
potentiomètre utilisé à cette fin.

9 Déterminer, en fonction des données communiquées et de kD la valeur du gain kS.On admettra la modélisation
simplifiée de l'amplificateur différentiel d'entrée : G0(p) = kG0 = 0,5. Calculer kH1.
ANALYSE DE LA DYNAMIQUE DE VITESSE

La correction de vitesse mise en place par le constructeur implique un correcteur de type PI (Proportionnel-Intégral) à facteur
d'intégration Tv fixé et à gain variable kV.
On se propose d'analyser la dynamique d'asservissement en vitesse à partir de l'enregistrement du lieu des racines de
l'équation caractéristique 1 + GBOV(p) = 0, représenté ci-après lorsque le gain kV du correcteur CV (p) varie de 0 à l'infini.
Rappelons que les points de départ (kV =0) y sont représentés de manière conventionnelle par des x tandis que les points
d'arrivée à distance finie (kV →:) sont eux représentés par des o.
C. 3. 5. Analyse du lieu
9 Retrouver sur ce lieu, les valeurs approchées des différentes constantes de temps TV, TI, T1I et T2I déterminées
précédemment.

C. 3. 6. Pôles de la boucle de vitesse


9 Positionner sur ce lieu les pôles de l'équation caractéristique de la dynamique d'asservissement en vitesse
correspondant à un amortissement de la dynamique propre oscillatoire ξ = 2 / 2 . Évaluer ces pôles.

C. 3. 7. Évaluation graphique du gain


9 Proposer une méthode graphique d'évaluation du gain kv sur le lieu des racines.

C. 3. 8. Application numérique
9 Appliquer cette méthode à la détermination du gain kV assurant le positionnement des pôles déterminés à la
question C. 3. 6. On considèrera l'approximation G1(p) = kG1 = 10-5 Ω-1.

C. 3. 9. Correction algébrique
9 Exprimer l'équation caractéristique 1 + GBOV(p) = 0 associée à la correction en courant déterminée à la question
C. 2. 4.

9 Déterminer en fonction du facteur de gain K, le gain kv du correcteur de vitesse installé impliquant une
dynamique propre oscillatoire d'amortissement ξ = 2 / 2 . En déduire les racines de l'équation caractéristique
associées. Commenter les résultats obtenus.

Partie D : Logique de sécurité


Afin de sécuriser le fonctionnement de la partie opérative, on désire adjoindre aux dispositifs
précédemment étudiés (logique de mise sous tension, programmes automate…) un système basé sur une
séquence particulière de manipulation de deux interrupteurs A et B. L'objectif de cette partie sera de faire
l'analyse du cahier des charges proposé, sa formalisation à partir des méthodes formelles de la logique
séquentielle et d'en envisager sa mise en œuvre au moyen de différents circuits intégrés logiques.
Le schéma de principe du dispositif de contrôle est donné ci-après :

Partie Opérative
S

Partie Commande

A B

Le cahier des charges peut être décrit de la façon suivante :


Pour déverrouiller la partie opérative, il faut appuyer sur A puis relâcher A sachant que :
• L'évolution de l'entrée A de 0 à 1 n'est prise en compte que si l'entrée B est active (B=1).
• L'évolution de l'entrée A de 1 à 0 n'est prise en compte que si l'entrée B est inactive (B=0).
• Toute évolution de A, dans des conditions autres que celles décrites ci-dessus, entraîne l'arrêt d'une
séquence de déverrouillage et l'obligation de repasser par l'état (A=0, B=0 et S=0) avant la prise en
compte d'une nouvelle séquence.
• La partie opérative étant déverrouillée (A=0, B=0, S=1) ; l'action sur l'un quelconque des boutons A ou
B entraîne son verrouillage.
Les chronogrammes de la figure ci-après représentent des séquences possibles d'évolution de la sortie S en
fonction des évolutions des deux entrées A et B :

On se propose de synthétiser une machine logique séquentielle asynchrone répondant au cahier des
charges établi ci-avant.

D. 1. Établissement du graphe de fluence


Le cahier des charges d'une machine séquentielle asynchrone peut être représenté par un graphe visualisant les
états séquentiels du système par des cercles et les séquences de passage d'un état à un autre par des arcs orientés.

9 Compléter le graphe de fluence du document réponse en rajoutant les combinaisons d'entrées, les valeurs de
sorties et les arcs d'évolution nécessaires.

D. 2. Table des phases primitive


Les mêmes informations peuvent être représentées sous forme tabulaire.

9 Compléter sur le document réponse la table des phases primitive en visualisant les états stables.

9 Donner une condition suffisante prouvant que le système est séquentiel.

D. 3. Réduction
La table des phases primitive comportant 8 états distincts, il semble indispensable de disposer de trois
variables secondaires pour coder ces états. Toutefois, les variables d'entrée peuvent aussi servir à
distinguer ces états. Ces remarques se traduisent par la mise en œuvre d'une procédure de réduction dont
l'objectif est d'éliminer les états stables redondants et de fusionner des états qui peuvent être distingués à
partir des valeurs des entrées.

D. 3. 1 Fusionnement : définitions et conditions


9 Donner la définition de la compatibilité de deux états d'une machine séquentielle.

9 Donner les conditions nécessaires et suffisantes de compatibilité de deux états.

D. 3. 2 Fusionnement : graphe
9 Compléter le graphe de fusionnement du document réponse.

D. 3. 3 Fusionnement : Table
9 Compléter la table de fusionnement du document réponse.

9 Visualiser et expliquer la propagation des incompatibilités.

D. 3. 4 Table des phases réduite : Machine de Moore


Une machine séquentielle est dite de Moore si l'état des variables de sortie ne dépend que de l'état séquentiel de la machine.

9 À partir des calculs de compatibilité précédents, compléter la table des phases réduite du document réponse.
D. 4. Codage
On considère que la table des phases a été réduite à la machine de Mealy ci-après. Les sorties sont ici fonction de l'état total
de la machine séquentielle (état séquentiel + vecteur d'entrée ).

B
A

1 7 3 2
5 4 3 8
5 7 6 8
1 7 6 8
La table précédente est censée être codée au moyen de deux variables secondaires comme indiqué ci-après :

B
Y XA
yx
00 10 01 00
11 01 01 10
11 10 11 10
00 10 11 10

D. 4. 1 Analyse des transitoires


Partant de l'état total stable 3 on considère que l'entrée A passe à 0.

9 Compléter les tables et les chronogrammes du document réponse afin de visualiser le comportement de la
machine séquentielle.

9 Préciser la nature du problème rencontré.

D. 4. 2 Organisation
9 Montrer en quoi la table des excitations secondaires ci-après résout le problème précédent

B
Y XA
yx
00 10 01 00
11 01 01 11
11 10 11 10
00 10 11 10
D. 5. Excitations secondaires
9 À partir des tables de Karnaugh relatives aux excitations secondaires x et y donner la (ou les) expressions
minimales de ces deux fonctions en explicitant le raisonnement simple, mais rigoureux, qui conduit à la
solution.

D. 6. Sortie
9 Établir la table de Karnaugh définissant la fonction de sortie et donner son expression minimale.

9 Expliquer en détail la valeur à donner à la sortie dans l'état transitoire YXBA = 0100 et dans l'état transitoire
YXBA = 1110.

D. 7. Mise en oeuvre

D. 7. 1 Réalisation à partir de portes élémentaires


On désire implanter la machine séquentielle définie précédemment au moyen de simples portes ET, OU à deux entrées. et de la
fonction négation.

9 Compléter le schéma du document réponse.

D.7. 2 Réalisation à partir de portes NON ET (NAND) à 2 entrées


9 Donner les théorèmes de De Morgan et leur représentation graphique.

9 Donner le principe de modification du schéma de la question précédente en supposant que l'on ne dispose que
de portes NON ET (NAND) à 2 entrées.

9 Donner le schéma de réalisation de la fonction x en NON ET (NAND) à 2 entrées.

D.7. 3 Mise en œuvre au moyen de CI SN 74151


On considère que l'on ne dispose que :
• de Circuits Intégrés SN 74151A dont les caractéristiques techniques( "datasheet") sont données dans les documents
techniques joints,
• des variables A et B sous leur forme normale (non complémentée),
• des constantes logiques 0 et 1.

9 Donner le principe de réalisation des fonctions combinatoires nécessaires à l'implantation de la machine


séquentielle. Expliquer pour cela la mise en œuvre de la variable x.

9 Compléter le schéma de réalisation de la machine séquentielle.

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