Sujet AII 2003
Sujet AII 2003
Sujet AII 2003
ET D'INFORMATIQUE INDUSTRIELLE :
automatisation d'une maquette de magasin vertical
Épreuve commune aux options A et B. - Durée 6 h - Coeff. 3
Les documents techniques et les documents réponses font l'objet de fichiers séparés.
Il en est de même des éléments de corrigé et des remarques du jury.
Les problèmes d'automatique et d'informatique industrielle ne conduisent que très rarement à une solution unique et
l'évaluation des solutions proposées s'avère généralement assez difficile. Afin de guider le candidat et d'apprécier
au plus juste sa prestation, il lui est proposé de répondre aux questions en complétant ou en renseignant les
rubriques d'un document préétabli (document réponse). Cela peut paraître quelque peu contraignant, mais le
candidat doit comprendre que la façon dont est élaboré ce document réponse lui donne des indications, souvent
précieuses, sur ce qui est lui est demandé : degré de détail exigé en fonction de la place réservée à la réponse, type
de présentation pour un document à compléter… Si toutefois, le candidat éprouvait des difficultés à rester dans le
cadre strict du document réponse ; il lui est toujours possible de compléter ou de reprendre sa réponse au verso des
feuilles du document réponse, voir à la limite, d'utiliser des feuillets supplémentaires. Il devra, dans ce dernier cas,
l'indiquer sur le document réponse et préciser clairement dans les feuillets d'extension le numéro de la question
traitée.
Le document réponse n'est pas une feuille de calcul. L'espace proposé pour la réponse oblige parfois à ne donner
que les points essentiels d'un calcul ou d'une démonstration. Le candidat devra estimer le degré de détail attendu.
Des figures sont parfois utilisées dans le document réponse. Lorsqu'elles sont la réduction de documents donnés en
annexe, il conviendra de se reporter à l'annexe correspondante pour la lisibilité du document.
Si un candidat veut faire référence à une figure, il peut la désigner par le numéro de la question où elle est intégrée.
En ce qui concerne la partie traitant de l'automatique linéaire, des notations abrégées seront admises lorsqu'aucune
ambiguïté n'est possible. Il sera toléré, par exemple, de représenter Gi(p) par Gi ou u(t) par u. Cette entorse à la
rigueur a pour objectif d'alléger les calculs et la présentation.
Enfin, l'agrégation se veut un concours de haut niveau. Les candidats doivent donc prouver leurs connaissances
techniques et scientifiques. Mais, cela ne les dispense pas de faire preuve de pragmatisme et de bon sens. Ainsi,
certaines précisions, remarques ou exigences ne seront pas forcément explicitées dans le texte lorsqu'elles relèvent
des évidences, des standards ou de raisonnements simples (indiquer les unités, mettre en évidence les résultats,…).
1
Si le candidat était amené à considérer qu'il ne dispose pas des éléments nécessaires ou s'il croit déceler des incohérences ou des contradictions,
il lui appartient de le noter sur sa copie, de prendre des options et de poursuivre son travail. Les correcteurs apprécieront bien sûr, le bien
fondé de la démarche.
Présentation générale du dispositif technologique support de l'épreuve
L'épreuve d'automatique et d'informatique industrielle qui vous est proposée s'appuie sur une maquette d'installation
industrielle dont les éléments constitutifs sont représentés ci-après :
Partie Opérative
Nacelles
Partie Commande
Courroie
crantée
Porte de
Chargement
déchargement
Automate
programmable Moteur/ réducteur
Panier
Charges
Comme tout système de type "automatismes", elle peut se décomposer en deux sous-sytèmes communicants :
La partie opérative est constituée d'un ensemble de 15 nacelles oscillantes suspendues sur deux courroies crantées
en boucle et entraînées par un moteur à courant continu doté d'un réducteur.
Il est possible d'intervenir sur les nacelles (chargement/déchargement) au travers d'une porte coulissante à action
manuelle, équipée d'interrupteurs de fin de course et d'un verrou électromagnétique.
Un capteur inductif détecte la présence de chaque nacelle devant la porte. Un deuxième capteur inductif permet de
repérer une nacelle particulière dite "n° 1".
Caractéristiques techniques générales
La partie commande est constituée d'un coffret électrique industriel comportant les alimentations, les protections
électriques, un certain nombre de dispositifs de sélection ainsi qu'un automate programmable industriel.
9 Automate programmable industriel TSX 37-21 équipé de 32 entrées et 12 sorties TOR (Tout Ou Rien),
module de comptage, entrées et soties analogiques
9 Commandes sur porte : Marche/Arrêt, Arrêt d'urgence, acquittement défaut, sélecteur Manuel/Auto
Questionnaire
Partie A : Analyse de quelques éléments du dispositif
Partie B : Automatisme de commande
Partie C : Étude de la partie continue
Partie D : Logique de sécurité
A. 1. Capteurs et actionneurs
9 À partir des différents schémas, photos et documentations constructeurs donnés en annexe, compléter le
document réponse de façon à donner pour chacune des fonctions capteurs, actionneurs et DHM (Dialogue
Homme Machine), les dénominations, les références et les repères des constituants qui les réalisent.
A. 2. Caractérisation de l'ensemble mécanique
9 Les applications numériques seront faites pour l'ensemble des réponses de cette partie A.2.
A. 2. 1 Vitesses et couples
9 Pour une vitesse de rotation nominale du moteur (Nn), calculer la vitesse de déplacement linéaire des nacelles
(V).
9 Quelle est la tension délivrée par la génératrice tachymétrique pour la vitesse de rotation nominale du moteur
(Nn) ? Donner le coefficient de proportionnalité de la génératrice tachymétrique (ktach).
9 Calculer le couple moteur nécessaire pour déplacer une nacelle chargée d'une masse de 1 kg (la masse
propre de la nacelle sera négligée).
A. 2. 2 Inerties
En considérant que la partie mécanique peut être représentée par le schéma simplifié ci-après et que le système est chargé par
un cylindre plein de masse 3 kg (ch) :
Jph
Jch
n
o Jpb
9 Calculer, en négligeant l'inertie des courroies mais pas celle des poulies, l'inertie de charge aval (Jtch) ramenée à
l'axe n
9 Sachant que l'inertie du moteur est de 1,8. 10–4 Kg.m2 donner la valeur de l'inertie totale Jm ramenée sur l'arbre
du moteur o.
A. 3. 1 Différentes alimentations
9 À partir notamment de l'examen du dossier électrique du coffret automate du magasin vertical (partie
commande) donné en annexe (folio 3 et nomenclature), indiquer la constitution et la distribution des
différentes alimentations nécessaires au fonctionnement de l'ensemble. A cet effet, compléter le
document réponse.
Ωm
ucons n uc εV o ic εI p ua
+ Correcteur + Correcteur
MCC ia
vitesse courant
- -
ucons(t) désigne la tension image de la vitesse de consigne Ωc, uc(t) la tension de consigne de la boucle de vitesse, εV(t) l'erreur
de vitesse, ic(t) le courant de consigne de la boucle de courant et εI(t) l'erreur de courant.
A. 4. 1 Précisions fonctionnelles
9 À l'instar de ce qui est proposé, sur le document réponse, pour l'étage n°1, décrire brièvement, les fonctions, les
éléments constitutifs et les modèles simplifiés élémentaires des étages 2, 3, 4 et 5.
A. 4. 2 Correcteurs
9 Représenter les fonctions de transfert des correcteurs de vitesse et de courant mis en œuvre. On désignera
respectivement ces correcteurs par CV(p) et CI(p) et on précisera les valeurs numériques ou les plages de
valeurs numériques accordées aux différents paramètres.
4. 3 Verrouillage
9 Justifier la présence des dispositifs de verrouillage des condensateurs utilisés dans la réalisation analogique de
ces correcteurs. De même, indiquer pourquoi le gain du correcteur de courant est fixé a priori.
B. 1. 1 Entrées/sortie
9 Compléter le schéma du document réponse de façon à préciser les entrées et la sortie mises en jeu par le cahier
des charges ci-avant. Ces variables seront repérées sous leur aspect fonctionnel (niveau I de description) et par
rapport à leur implantation normalisée (Niveau II). Montrer que le moteur peut être totalement contrôlé à partir
de la consigne de vitesse appliquée au variateur.
B. 1. 2 Formalisation fonctionnelle
Le GRAFCET fonctionnel ci-après (GRA_POM) est sensé formaliser le cahier des charges précédent :
GRA_POM 0
t0,1 Auto . BP+
t1,0 POM
9 Indiquer sur le document réponse les différents éléments graphiques qui composent un GRAFCET en prenant
exemple sur la notion d'étape initiale.
B. 1. 3 Formalisation logique
La prise en compte des spécifications technologiques peut conduire au GRAFCET suivant :
GRA_POM 0 P % QW6. 0 = 0
1 P % QW6. 0 = n
t1,0 % I 3. 5
9 Compléter les chronogrammes du document réponse pour indiquer l'évolution des variables de situation et de la
sortie en fonction de la séquence d'entrée appliquée.
B. 1. 4 Problèmes
À partir du GRAFCET précédent, on suppose que le bouton poussoir BP+ est maintenu appuyé alors que le capteur d'origine
POM est atteint :
9 Quels sont les problèmes qui peuvent apparaître et quelles sont les questions que l'on doit se poser par rapport
aux options d'interprétation du GRAFCET ?
GRA_CHARGEMENT
10
t10,11 % I1. 6
11 P % QW6. 0 = -m
t11,12 % I3. 6
12 P Nact = Nact - 1
20 13 % Q2. 8 P % QW6. 0 = 0
t20,21 % I3. 6 t13,14 % I1. 14
21 14 % Q2. 8
B. 2. 2 Analyses complémentaires
Le GRAFCET précédent ne tient pas compte de la numérotation de 1 à 15 des nacelles.
La procédure de poursuite de recherche lorsque la nacelle détectée n'est pas vide semble pouvoir être simplifiée de la façon
suivante :
10
t 10,11 % I1. 6
11 P % QW6. 0 = -m
t 11,12 % I3. 6
12 P Nact = Nact - 1
9 Compléter les chronogrammes du document réponse précisant l'évolution dans le temps de cette variable % Q2.
8.
9 En considérant que les actions sont programmées au moyen d'un langage de type LD (Ladder Diagram),
compléter le schéma d'implantation en remarquant que la variable % Q2. 8 est affectée sous sa forme vraie.
B. 2. 4 Optimisation de trajet
14
15
13 On désire, à présent, amener une nacelle donnée devant la porte de
1 chargement/déchargement en tapant son numéro sur le clavier codé. Nact
Sens +
12
désigne toujours le numéro de la nacelle présente devant la porte de
Ndem
2
11 chargement/déchargement et Ndem désigne le numéro de la nacelle demandée.
3
10
Sens -
4
9 5 Nact
8 6
9 Établir un programme en langage littéral structuré (ST [Structured Text] de la norme CEI 1131-3) permettant
de choisir le sens de rotation du moteur qui minimise le trajet pour amener la nacelle demandée devant la porte
de chargement/déchargement. On pourra utilement noter que le langage de programmation ST du TSX propose
en plus des stuctures traditionnelles de type IF, WHILE et autres REPEAT, la fonction REM définie par :
r := A REM B ⇒ r est le reste de la division de A par B
C. 1. Modélisation générale
Le moteur est une machine à courant continu fonctionnant à flux constant et à commande d'induit. Les hypothèses
simplificatrices classiques seront admises : hystérésis et chutes de tension négligées, non saturation magnétique,
comportement linéaire… Le moteur pourra alors être décrit par un modèle stationnaire du 2ème ordre à partir des paramètres
suivants :
• Jm : moment d'inertie total des masses tournantes
• f : coefficient de frottements visqueux
• km : coefficient de couple du moteur
• ke : coefficient de force contre-électromotrice du moteur
• Ra , La : résistance et inductance de l'induit
C. 1. 1 Schéma-bloc moteur
Le moteur est représenté sur le schéma-bloc ci-après où ua(t), ia(t). et Ωm(t) désignent respectivement la tension d'induit, le
courant d'induit et la vitesse de l'arbre du moteur à l'instant t.
Cd
Ua + ia Cm + - Cc Ωm
-
G3 G4 G5
H3
En complétant le document réponse :
9 Donner les expressions des fonctions de transfert G3(p), G4(p), G5(p) et H3(p) à partir des coefficients
prédéfinis.
On l'exprimera tout d'abord, à partir des fonctions de transfert G3(p), G4(p), G5(p) et H3(p). Il est rappelé que
pour des questions de concision de rédaction il est admis de remplacer Fi(p) par Fi .
On donnera ensuite l'expression de G(p) en fonction des différents paramètres électromécaniques du système et
des constantes de temps électrique (Te ) et mécanique (Tm ) du système en boucle ouverte. Caractériser ces
constantes de temps.
C. 1. 4 Simplification
On admet que la réponse du circuit électrique est infiniment plus rapide que celle de la partie mécanique.
En d'autres termes, on considère que l'établissement du courant est instantané.
9 Montrer que la fonction de transfert G(p) = Ωm(p) / ua(p) peut se simplifier sous la forme :
Ωm (p) kem
G (p) = =
ua (p) 1 + T em . p
ucons uc εV uV ic εI uI ua ia Cm -
Cc Ωm Ω
+ + + +
G0 CV G1 CI G2 G3 G4 G5 G6
- - -
H3
H2
H1
C. 2. 1. Modélisation
La relation existant entre les transformées de Laplace des trois signaux précédemment évoqués, peut être
exprimée sous la forme :
ia(p) = Sp(p) . ic(p) + Sr(p) . Cd(p)
avec :
CI (p) . G’(p) G’’(p)
Sp(p) = Sr(p) =
1 + CI(p) . G’(p). H2(p) 1 + CI(p) . G’(p). H2(p)
9 Donner les expressions de G'(p) et de G''(p) en fonction des transmittances Gi(p) et Hj(p).
Il est rappelé que pour des questions de concision de rédaction il est admis de remplacer Fi(p) par Fi
ia(t) = K . ic(t)
C. 2. 4. Modèle de correcteur
9 Déterminer algébriquement un modèle de correcteur CI(p) visant à satisfaire cet objectif en l'absence de
perturbation [Cd(t)=0].
9 Calculer CI(p) dans le cas simplifié où la dynamique du circuit induit peut être négligée et où les fonctions
G2(p) et H2(p) sont respectivement assimilées à de simples facteurs de gain kG2 et kH2 .
On exprimera CI(p) en fonction des paramètres kG2 et kH2, du gain K, de la résistance d'induit Ra et des
constantes de temps mécanique et électromécanique (Tm et Tem ).
C. 2. 5 Relation entre ia(p), ic(p) et Cd(p)
9 En déduire, dans le cas simplifié, la relation existant entre ia(p), ic(p) et Cd(p) .
C. 2. 6 Conclusion
9 Quel est le type de correcteur obtenu ?
9 Que peut-on conclure quant au correcteur envisagé ?
9 Quelles sont les limitations de ce type de correcteur ?
Sp (p) =
GBOI (p)
1 + GBOI(p)
. 1
HI (p)
9 Identifier les fonctions de transfert GBOI(p) et HI(p) à partir de CI(p), H2(p) et G'(p).
On reprend le modèle simplifié de G(p) déterminé question C. 1. 4. On assimile toujours les fonctions de transfert G2(p) et
H2(p) à de simples gains désignés respectivement par kG2 et kH2.
9 Exprimer les fonctions de transfert G(p) , G'(p) et G''(p) à partir des différents paramètres électromécaniques,
sous une forme explicitant les différentes constantes de temps mises en jeu.
kI
CI (p) = . ( 1 + TI . p )
TI . p
9 Indiquer de manière qualitative en quoi ce correcteur est adapté aux objectifs précédemment définis.
9 Donner, sur le document réponse, une représentation asymptotique de la réponse en amplitude et une esquisse
de la réponse en phase, en indiquant clairement les pulsations de cassure concernées ainsi que leur évaluation
numérique.
9 Calculer la bande passante à –3dB de cette fonction de transfert. Vérifier que celle-ci est bien inférieure à la
pulsation de cassure du circuit induit.
C. 2. 12 Validité du réglage
9 Déduire de cette analyse (C.2.11), une limite inférieure pour la constante d'intégration TI, supposée ici non
fixée, en dessous de laquelle la marge de stabilité du système peut se révéler insuffisante.
9 Illustrer graphiquement par un tracé sommaire un cas de figure critique. On pourra, par exemple, exagérer en
prenant TI = 15 µs.
On considère pour notre analyse l'approximation au premier ordre de Padé d'un tel opérateur. Cette approximation est définie
de la manière suivante :
τr p
1-
e -τr p
≈ 2
τr p
1+
2
9 Quelle est l'incidence de cette modélisation sur les analyses fréquentielles de GB0I(p) développées dans les
questions C. 2. 9 et C. 2. 11 ?
9 Indiquer en quoi les objectifs sont satisfaits par le correcteur CV(p) installé par le constructeur (voir question
A. 4. 2).
Tp (p) =
GBOV (p)
1 + GBOV (p)
. 1
HV (p)
On considère à nouveau le modèle simplifié de G(p), G2(p) et H2(p), de même que l'on assimile les fonctions de transfert G1(p)
et H1(p) à des gains statiques, respectivement kG1 et kH1 .
9 Exprimer GBOV(p) sous une forme paramétrique explicitant les différentes constantes de temps mises en jeu.
C. 3. 4. Modélisation de H1(p)
On admet le modèle simplifié suivant de la chaîne de retour de la boucle de vitesse :
où ktach désigne le gain de la génératrice tachimétrique, kD le gain d'un amplificateur différentiel non détaillé ici et kS le gain
potentiométrique de mise à l'échelle du signal de sortie.
9 Justifier cette mise à l'échelle et identifier sur le schéma de fonctionnement joint en annexe technique le
potentiomètre utilisé à cette fin.
9 Déterminer, en fonction des données communiquées et de kD la valeur du gain kS.On admettra la modélisation
simplifiée de l'amplificateur différentiel d'entrée : G0(p) = kG0 = 0,5. Calculer kH1.
ANALYSE DE LA DYNAMIQUE DE VITESSE
La correction de vitesse mise en place par le constructeur implique un correcteur de type PI (Proportionnel-Intégral) à facteur
d'intégration Tv fixé et à gain variable kV.
On se propose d'analyser la dynamique d'asservissement en vitesse à partir de l'enregistrement du lieu des racines de
l'équation caractéristique 1 + GBOV(p) = 0, représenté ci-après lorsque le gain kV du correcteur CV (p) varie de 0 à l'infini.
Rappelons que les points de départ (kV =0) y sont représentés de manière conventionnelle par des x tandis que les points
d'arrivée à distance finie (kV →:) sont eux représentés par des o.
C. 3. 5. Analyse du lieu
9 Retrouver sur ce lieu, les valeurs approchées des différentes constantes de temps TV, TI, T1I et T2I déterminées
précédemment.
C. 3. 8. Application numérique
9 Appliquer cette méthode à la détermination du gain kV assurant le positionnement des pôles déterminés à la
question C. 3. 6. On considèrera l'approximation G1(p) = kG1 = 10-5 Ω-1.
C. 3. 9. Correction algébrique
9 Exprimer l'équation caractéristique 1 + GBOV(p) = 0 associée à la correction en courant déterminée à la question
C. 2. 4.
9 Déterminer en fonction du facteur de gain K, le gain kv du correcteur de vitesse installé impliquant une
dynamique propre oscillatoire d'amortissement ξ = 2 / 2 . En déduire les racines de l'équation caractéristique
associées. Commenter les résultats obtenus.
Partie Opérative
S
Partie Commande
A B
On se propose de synthétiser une machine logique séquentielle asynchrone répondant au cahier des
charges établi ci-avant.
9 Compléter le graphe de fluence du document réponse en rajoutant les combinaisons d'entrées, les valeurs de
sorties et les arcs d'évolution nécessaires.
9 Compléter sur le document réponse la table des phases primitive en visualisant les états stables.
D. 3. Réduction
La table des phases primitive comportant 8 états distincts, il semble indispensable de disposer de trois
variables secondaires pour coder ces états. Toutefois, les variables d'entrée peuvent aussi servir à
distinguer ces états. Ces remarques se traduisent par la mise en œuvre d'une procédure de réduction dont
l'objectif est d'éliminer les états stables redondants et de fusionner des états qui peuvent être distingués à
partir des valeurs des entrées.
D. 3. 2 Fusionnement : graphe
9 Compléter le graphe de fusionnement du document réponse.
D. 3. 3 Fusionnement : Table
9 Compléter la table de fusionnement du document réponse.
9 À partir des calculs de compatibilité précédents, compléter la table des phases réduite du document réponse.
D. 4. Codage
On considère que la table des phases a été réduite à la machine de Mealy ci-après. Les sorties sont ici fonction de l'état total
de la machine séquentielle (état séquentiel + vecteur d'entrée ).
B
A
1 7 3 2
5 4 3 8
5 7 6 8
1 7 6 8
La table précédente est censée être codée au moyen de deux variables secondaires comme indiqué ci-après :
B
Y XA
yx
00 10 01 00
11 01 01 10
11 10 11 10
00 10 11 10
9 Compléter les tables et les chronogrammes du document réponse afin de visualiser le comportement de la
machine séquentielle.
D. 4. 2 Organisation
9 Montrer en quoi la table des excitations secondaires ci-après résout le problème précédent
B
Y XA
yx
00 10 01 00
11 01 01 11
11 10 11 10
00 10 11 10
D. 5. Excitations secondaires
9 À partir des tables de Karnaugh relatives aux excitations secondaires x et y donner la (ou les) expressions
minimales de ces deux fonctions en explicitant le raisonnement simple, mais rigoureux, qui conduit à la
solution.
D. 6. Sortie
9 Établir la table de Karnaugh définissant la fonction de sortie et donner son expression minimale.
9 Expliquer en détail la valeur à donner à la sortie dans l'état transitoire YXBA = 0100 et dans l'état transitoire
YXBA = 1110.
D. 7. Mise en oeuvre
9 Donner le principe de modification du schéma de la question précédente en supposant que l'on ne dispose que
de portes NON ET (NAND) à 2 entrées.