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Code : AFFAIRES-17-008
Durée : 2 heures
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MISE EN ROUTE : DE NOUVELLES ENTREPRISES
Descriptif des activités : activités de mise en route visant à sensibiliser les apprenants au sujet de
l’extrait sonore en les familiarisant avec avec les nouvelles entreprises, starts-up, et les
accélérateurs de start-up.
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Activité 2 : De nouvelles manières d’entreprendre
Consigne : Connaissez-vous l’accélérateur de start-up fançais NUMA?
« Aujourd’hui, le NUMA, ce sont plusieurs activités liées entre elles. La première, c’est de proposer à de jeunes
entrepreneurs des espaces dans lesquels ils peuvent venir travailler, se rencontrer ou organiser des évènements et des
meet-ups.
La deuxième consiste à travailler en corps-à-corps avec des start-ups sélectionnées et de leur permettre d’atteindre
leurs objectifs, qu’il s’agisse de levée de fonds, de croissance ou d’acquisition de clients. C’est là qu’intervient notre
accélérateur où des start-ups françaises et étrangères viennent fixer leur roadmap et se développer. Pour cela, nous les
connectons avec nos ressources : des mentors – top entrepreneurs, chefs d’entreprises expérimentés ou experts de leur
domaine – qui pourront les conseiller mais aussi des corporates, c’est-à-dire des grands groupes avec lesquels les start-
ups vont pouvoir faire des tests, imaginer des collaborations ou même signer des marchés.
Enfin, nous travaillons avec des grands groupes sur la transformation digitale grâce à l’open innovation. Nous faisons
ainsi travailler ensemble deux pans de l’activité économique : les corporates et les start-ups. »
https://www.digitalforallnow.com/elise-nebout-numa-entreprendre-start-up/
Numa est une structure d’encadrement des entrepreneurs souhaitant monter une start-up.
Quelles activités propose NUMA ?
Un espace de coworking • • Des groupes de travail sur la transformation digitale
Un accélérateur • • Un endroit pour travailler, se rencontrer
Un open innovation • • Une aide pour se développer
Conseil aux enseignants : vous pouvez expliquer le sens du « NUMA », néologisme créé sur la
base de la contraction entre « numérique » et « humain ».
1. Consigne : Écoutez le début de l’extrait et complétez avec les mots que vous entendez.
Alors donc Afrobytes comme je vous le disais c’est un pont entre la tech africaine et la tech
européenne. L’idée pour nous est aussi de créer un pont équilibré, l’objectif étant en effet de
mettre la tech africaine au cœur des débats. Là par exemple, mon associé qui s’appelle Ammin
Youssouf, revient de Bamako. Il a aussi présenté les activités d’Afrobytes... Il part prochainement
aux États-Unis aussi pour sensibiliser un certain nombre d’acteurs là-bas. L’idée c’est en effet de…
En fait ce qui s’est passé, c’est qu’on est allés sur le terrain. On est vraiment des gens de terrain.
On est allés voir les tech hubs. Vous savez ce sont les structures d’encadrement, l’équivalent du
NUMA ici en France. On est allés les interroger, on a recensé leurs besoins.
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2. Consigne : Reliez les mots qui renvoient à leur définition.
1. un(e) associé(e) • • a) ensemble des acteurs de l’écosystème des starts-up innovantes
2. un investisseur • • b) s’installer, se fixer quelque part pour se développer
3. un acteur • • c) rendre réceptif à une idée, un projet
4. s’ancrer • • d) système d’investissement privé « Capital-Investissement »
5. s’implanter • • e) s’établir, se fixer solidement quelque part
6. sensibiliser • • f) récolter des financements
7. recenser • • g) identifier, faire l’inventaire de
8. se positionner • • h) apparaître
9. la visibilité • • i) fait de ne pas passer inaperçu
10. émerger • • j) personne qui partage une activité commune
11. la tech • • k) se définir dans un ensemble
12. un hub • • l) personne qui joue un rôle effectif dans un projet
13. lever des fonds • • m) personne qui réalise des placements financiers
14. Private Equity • • n) structure d’encadrement et de développement des start-up
15. sur le terrain • • o) jeune entreprise innovante, dans le secteur des nouvelles technologies
16. start-up • • p) lieu où les actions se passent réellement ( « dans les bureaux »)
Corrigé : 1.j/2.m/3.l/4.e/5.b/6.c/7.g/8.k/9.i/10.h/11.a/12.n/13.f/14.d/15.p/16.o
De la Silicon Valley, aux acteurs Tech des pays émergents asiatiques en passant par les acteurs
européens, le monde de la Tech prend aujourd’hui conscience des formidables opportunités qu’offre le
nouveau consommateur africain connecté. Afrobytes propose à tous ces acteurs d’accélérer leur stratégie
en Afrique en proposant une réelle « MarketPlace » sur toute la chaîne de valeur afin de leur permettre de
se positionner sur la transformation digitale du continent Africain.
Créé en novembre 2015 par Haweya Mohamed et Ammin Youssouf, Afrobytes est le premier Hub dédié à la
tech africaine à Paris.
Il s’articule autour de trois activités principales : une Startup studio, des conférences Tech sur l’innovation en
Afrique et un Laboratoire dédié aux usages de la diaspora africaine. Afrobytes accélère ainsi les startups
européennes à la recherche de croissance sur le continent africain.
Ammin Youssouf : « Ici à Paris nous avons joué notre place de relais car c’est ici que nous avons accès aux
médias et aux partenaires. C’est aussi le résultat logique issu de notre tournée en Afrique ou nous avons
recensé les besoins des personnes rencontrées, ces besoins donnent de la visibilité, du financement par
des investisseurs, et des partenaires solides. »
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COMPRENDRE LE RÉCIT DE LA GENÈSE D’UN PROJET
Descriptif de l’activité : activités de compréhension orale puis détaillée sur le document sonore
de RFI où Haweya Mohamed, co-fondatrice d’Afrobytes, présente ce hub numérique dédié à
l’innovation africaine.
1. Afrobytes vise à
renforcer les infrastructures en Afrique.
promouvoir la culture africaine dans le monde.
établir des liens entre les écosystèmes africains et européens.
2. Afrobytes a
tracé un business plan pour différentes entreprises africaines.
souhaité répondre aux attentes de plates-formes d’affaires africaines.
défini les priorités pour les exportations de différentes entreprises africaines.
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8. L’Afrique présente un potentiel intéressant pour l’Europe
parce qu’elle est en train de se développer.
parce que les fuseaux horaires et les langues sont communs.
parce que les relations sont intenses entre les deux continents.
9. Les institutions
vont devoir gérer l’augmentation de la population.
refusent de freiner l’augmentation de la population.
sont préoccupées par l’augmentation de la population.
Gens de terrain
Parcours et profil des dirigeants : Expérience de la communication au sein de grands groupes pour
la personne interviewée
- Créer des liens entre la tech africaine et la tech européenne
- Aider les start-up africaines à lever des fonds
Objectifs du lancement de ce nouveau - Aider les entreprises européennes à s’implanter en Afrique
service : - Améliorer l’image de marque du continent Africain auprès
des investisseurs potentiels
- Conseiller les institutions en termes de stratégie
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EXPLIQUER LE LANCEMENT D’UN PROJET
Descriptif des activités : les activités suivantes visent à donner les outils qui ont trait à la
présentation orale : comment présenter les objectifs d’un projet innovant, comment éviter les
répétitions, et comment, enfin, adapter son registre de langue dans le cadre d’une
communication orale attractive.
Activité 1 : Définir les objectifs d’un service et donner des exemples concrets.
Définir un objectif
L’idée est de...
L’idée, c’est de...
On veut... favoriser les échanges.
On tient à... (infinitif)
L’objectif est de...
On vise à...
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2. Consigne : Proposez une fin pour chaque phrase en utilisant le subjonctif ou l’infinitif.
Facebook WhatsApp
Linkedin
Trouver son chemin Consulter son compte en banque Trouver un resto ou se faire livrer
à manger
Cartes « Appli »
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Activité 2 : Faire une présentation en évitant les répétitions.
1. Consigne: Observez. Que remplacent les mots soulignés ?
N.B : quand on veut éviter de répéter deux noms, on utilise deux pronoms
compléments, dans l’ordre suivant :
le/la/les
lui/leur y en
l’ (devant voyelle)
Des financements? Aux investisseurs?
On leur en a proposé ! (proposer quelque chose à quelqu’un)
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2. Consigne : répondez aux questions suivantes en remplaçant les mots soulignés par des
pronoms personnels compléments (le, la, les, y …)
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PRÉSENTER LE LANCEMENT D’UN NOUVEAU SERVICE
Descriptif de l’activité : cette activité de réemploi permet de réinvestir tous les contenus travaillés dans le
cadre d’une simulation professionnelle.
Pour aller plus loin : Vous pouvez proposer de visionner des pitchs de présentation de start-up
« accélérées » par NUMA, par exemple sur le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=C_6OnY_bcFg
ou https://www.youtube.com/watch?v=7De7qCE9wfM
Consigne :
Jeune entrepreneur, vous avez conçu un nouveau service d’application mobile et vous souhaitez vous
faire encadrer par un Tech Hub pour vous accompagner dans le lancement de votre start-up.
Votre dossier a été retenu et vous devez maintenant présenter votre projet, sous la forme d’un pitch,
pour lever des fonds devant de jeunes investisseurs.
Première partie :
Dispositif :
Etat d’esprit qui sous-tend
la démarche :
Contexte
démographique :
Deuxième partie :
Pitch devant le groupe : les participants jouent le rôle des investisseurs et peuvent poser
des questions à la fin du pitch.
Faire valider et éventuellement compléter par le groupe les recommandations suivantes :
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Annexe : transcription
http://www.rfi.fr/emission/20161220-numerique-quand-femmes-prennent-le-pouvoir
21'24 à 25’32
Haweya Mohamed:
Alors donc Afrobytes comme je vous le disais c’est un pont entre la tech africaine et la tech
européenne. L’idée pour nous est aussi de créer un pont équilibré, l’objectif étant en effet de
mettre la tech africaine au cœur des débats. Là par exemple, mon associé qui s’appelle Ammin
Youssouf, revient de Bamako. Il a aussi présenté les activités d’Afrobytes... Il part prochainement
aux États-Unis aussi pour sensibiliser un certain nombre d’acteurs là-bas. L’idée c’est en effet de…
En fait ce qui s’est passé, c’est qu’on est allés sur le terrain. On est vraiment des gens de terrain.
On est allés voir les tech hubs. Vous savez ce sont les structures d’encadrement, l’équivalent du
NUMA ici en France. On est allés les interroger, on a recensé leurs besoins.
Sandrine Mercier:
Vous êtes allés où par exemple ? Par exemple il y a des tech hub à Dakar.
Haweya Mohamed:
Exactement, on est allés voir... On connaît bien le CCIC, on est allés au Kenya voir I Hub, qui est un
des plus grands hubs d’Afrique. On est allés au Rwanda, on est allés en Éthiopie. Donc on les a
interrogés, on a recensé leurs besoins et ce qui revenait très souvent c’était « on a besoin de
visibilité, on a besoin de fonds et on a aussi besoin de partenariats solides ».
C’est comme ça que l’idée d’Afrobytes est née, de cette dynamique et surtout de ces besoins. On
leur a dit, on va essayer de travailler pour vous. Et donc, Afrobytes est localisé donc en effet à
Paris. Parce qu’on est proches des médias, comme je vous le disais les médias ont un rôle très
important. Et on est plus proches aussi du Private Equity, de l’investissement, en tous cas des
investisseurs.
Sandrine Mercier:
Et donc vous êtes là pour les aider aussi à lever des fonds ?
Haweya Mohamed:
Tout à fait. L’idée c’est vraiment de créer le chemin parfait pour que ces gens se rencontrent.
Souvent, ils entendent parler des uns et des autres mais ils n’ont pas la possibilité de se rencontrer
donc nous on crée la rencontre, on crée une nouvelle forme de poignée de mains. Et la première
édition d’Afrobytes, ça a eu lieu en juin dernier et l’objectif c’est aussi de positionner le continent
africain aussi autrement. Parce que moi j’ai un parcours de communicante, j’ai travaillé dans des
grands groupes dans la communication. Et c’est vrai, qu’aujourd’hui, qu’Afrobytes m’a aussi
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menée à travailler la marque Afrique. Parce qu’on se rend compte que la marque Afrique est un
peu anxiogène.
Et nous on veut redresser un peu l’image du continent africain, on tient à créer un nouvel équilibre
médiatique sur ce sujet et faire émerger des nouveaux mots clés. Pour aussi créer l’envie d’aller
investir sur le continent africain. Parce qu’une marque est aussi une marque dans laquelle on
investit. Donc, nous on part de cette idée là pour faire en sorte que ces personnes-là se
rencontrent.
Nous donc on offre de la visibilité et l’opportunité aux tech hubs et aussi aux starts ups africaines
de rencontrer des fonds d’investissement. Là, par exemple en juin prochain, on réitère avec une
deuxième édition.
L’objectif pour nous c’est de faire venir des fonds d’investissement. Beaucoup de fonds,
notamment de la Silicon Valley beaucoup vont venir, notamment le fonds Draper, qui est un gros
fonds initié par Tim Draper, qui avait investi dans Skype, dans Tesla, des choses très importantes.
Sandrine Mercier:
C’est des rencontres de visu ? C’est-à-dire il faut se déplacer ?
Haweya Mohamed:
Tout à fait. Ils viennent, tout le monde vient à Paris, parce que Paris est aussi un hub aéroportuaire
intéressant. C’est plus facile de venir à Paris que de faire Naïrobi-Dakar. Donc on part du prédicat
que Paris est le point de passage-clé pour la tech africaine et donc voilà. Pour la tech africaine, on
leur offre de la visibilité, on leur offre la possibilité de rencontrer des investisseurs, on leur offre
aussi la possibilité de rencontrer des grands groupes français, qui sont déjà sur le continent
africain, où certains veulent s’ancrer, et qui n’ont aujourd’hui pas vraiment la bonne approche.
Donc nous on essaie aussi, à notre niveau, d’organiser la meilleure façon de s’y implanter.
Pour la tech européenne, on leur propose aussi de regarder vers le sud. Parce que le continent
africain, on se lève à la même heure, on parle la même langue. Donc il y a énormément de
possibilités. Pour les entreprises, vous savez que c’est difficile pour elles d’aller sur le continent
africain avec leurs structures existantes. Donc l’idée c’est vraiment de pouvoir y aller en mode
start-up. C’est un peu comme ça qu’on initie les choses. Et aussi avec autour d’elles des starts ups
qui les aideront à s’implanter ou en tous cas à s’ancrer de manière plus intensive sur le continent
africain. Et pour les institutions, elles vont être... devoir faire face à la croissance démographique.
En 2050, un habitant sur quatre sera sur le continent africain. Le temps est limité pour construire
des écoles, pour construire des aéroports etc… Donc l’idée pour nous c’est aussi de les conseiller
sur leurs stratégies de manière à ce qu’ils puissent en tous cas se préparer à cette croissance
démographique.
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