Les médias en France entre 1950 et 1970 ont connu une évolution importante, avec l'apparition de la télévision qui est devenue un média de masse, tandis que la presse, le cinéma et la radio ont dû faire face à de nouvelles concurrences et difficultés.
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Les médias en France entre 1950 et 1970 ont connu une évolution importante, avec l'apparition de la télévision qui est devenue un média de masse, tandis que la presse, le cinéma et la radio ont dû faire face à de nouvelles concurrences et difficultés.
Les médias en France entre 1950 et 1970 ont connu une évolution importante, avec l'apparition de la télévision qui est devenue un média de masse, tandis que la presse, le cinéma et la radio ont dû faire face à de nouvelles concurrences et difficultés.
Les médias en France entre 1950 et 1970 ont connu une évolution importante, avec l'apparition de la télévision qui est devenue un média de masse, tandis que la presse, le cinéma et la radio ont dû faire face à de nouvelles concurrences et difficultés.
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EXPOSE SUR: HISTOIRE
DES MEDIAS EN FRANCE
Membres du groupe 4:
1. ADJRAKOU Kodjo Norbert (chef)
2. KOUASSI Rose 3. SOMALI Delphine 4. AZAGLO Akossixa Yayra 5. DOUTI D ’Avila 6. AMEHOUENOU Béatrice SOMMAIRE A- INTRODUCTION………………………………………………………………Page 3 B- LES MEDIAS EN FRANCE (1950-1970)………………………………Page 4 1- Etat des médias 2- La presse: évolution…………………………………………………………Page 5 2-1- Les difficultés de la presse…………………………………………….Page 7 3-Le cinéma évolution………………………………………………………….Page 8 3-1- Les crises du cinéma……………………………………………………..Page 9 4- La radio……………………………………………………………………………Page 10 4-1- Les difficultés de la radio………………………………………………Page 11 5- La télévision……………………………………………………………………..Page 12 6- Impact d’un nouveau média………………………………………………Page 13 7- Interaction entre presse, cinéma, radio, télévision…………….Page 14 7-1- Concurrence 7-2- Complémentarité……………………………………………………………Page 15 C- CONCLUSION……………………………………………………………………..Page 16 INTRODUCTION Les medias peuvent être définis comme des supports d’information et des moyens de communication. Nous nous sommes particulièrement intéressé à ceux des années 1957 et 1970: la presse, le cinéma, la radio et la télévision. Comme il se dit, les moyens d’informations sont le reflet de l’organisation politique et sociale d’un pays, la France des années cinquante soixante-dix n’échappe pas à cette vision des choses. Nous décrirons dans un premier temps l’état des médias en France pendant la période suscitée, suivie d’une analyse sur l’évolution de chacun des moyens d’information et nous parlerons un peu de leur interaction. B- LES MEDIAS EN FRANCE 1- Etat des medias en France (1950-1970) La guerre est terminée depuis quelques temps déjà mais les blessures profondes qu’elle a laissées sont encore ressenties au travers des médias, surtout dans le domaine de la presse écrite. Quant à l’audiovisuel, la création de la radiodiffusion télévision française en 1949 sera régie par un certain nombre de principes parmi lesquels celui de l’égalité des usagers. Entre 1956 et 1958, alors que le cinéma et la radio connaissent une certaine stabilité, la télévision reste un spectacle, une attraction, une curiosité. A la fin de 1959, les programmes de la télévision seront accessibles à près de 95% de la population. Cette situation crée ce que les anglo-saxons ont appelé « mass média » considéré en France comme « communication de masse » qui désigne pendant les années 60-68 les effets nombreux et équivoques de la concurrence entre les grands médias. Francis BALLE a fait savoir que la presse, le cinéma, la radio et la télévision font tous des incursions dans les actualités chacun à sa manière. Ainsi un même produit est massivement mis à disposition sur l’ensemble du territoire, et il appartient en suite au consommateur de faire son choix. En sommes, qu’il s’agisse de la presse, le cinéma, la radio ou de la télévision, tous ont connu des crises plus ou moins importantes dues à différents maux, et, s’ils s’en sont sortis, est ce avec l’aide de l’Etat qui oriente le système médiatique français? 2-LA PRESSE: EVOLUTION Seul moyen de diffusion collectif pendant plus de trois siècles servant à recueillir, traiter et diffuser les informations, on peut facilement comprendre sa vieillesse quand ses redoutables concurrents la radio et la télévision apparaissaient. En effet, entre 1950 et 1970, la presse française est très abondante et très diversifiée et pour la qualifier on fait appelle à des notions empruntées soit au temps, à la géographie, soit au destinataire ou au sujet traité. On parle ainsi de la presse quotidienne, de la presse périodique. En ce qui concerne la presse magazine on fait appel soit à la cible ou au sujet traité. A côté de cette presse nous pouvons ajouter la presse audiovisuelle. Au moment où commence à s’implanter la télévision, les auditeurs de la radio commence à avoir à leur disposition radio 50 qui est une organe de la RTF et la RTC créée en 1950 qui devient Télérama. Alors que les auditeurs de la radio augmente régulièrement, le tirage de la presse radiophonique à tendance à baisser contrairement à la presse de la télévision qui ne cesse de progresser toutes les années et qui au début des années 70 se porte très bien particulièrement télé 7 et télé poche. 2-1- LES DIFFICULTES DE LA PRESSE La presse écrite ne représente plus le principal moyen d’information: la concurrence de l’audiovisuel est importante à deux points de vue: tout d’abord les lecteurs changent leurs habitudes avec la radio et la télévision la presse est dorénavant battue sur le terrain de l’information immédiate et doit susciter chez le lecteur un autre intérêt que celui pour les nouvelles. Un autre problème qui ne joue pas en faveur de ma presse, le problème de la censure. En effet « la censure appliquée le 1 Août fut de plus en plus sévère en France, souvent critiquée, elle restera tout de même en vigueur ». 3-LE CINEMA: EVOLUTION Au début des années cinquante, le cinéma n’est plus un art nouveau mais une industrie en bonne En 1959, la rivalité est très nette entre les santé qui sera cependant perturbée de crises profondes. Deux divisions sont sensibles. anciens et les nouveaux. Ainsi, alors que les 1950-1958: le cinéma français conserve pendant anciens de la « vieille vague » se retirent, « la cette période une certaine continuité. nouvelle vague » occupe sans partage le devant L’exploitation connaît son âge d’or tant dans le de la scène, et le cinéaste commence à chercher domaine de la production que dans le domaine de la fréquentation. Le cinéma est un spectacle à s’exprimer qu’à atteindre un grand public. populaire, il a sa presse, ses clubs de films Bernard EINSENSCHITZ dit dans une remarque américains qui ne posent pas encore de problème. Les anciens cinéastes qui n’ont connu que la nouvelle vague va représenter un concept ni la guerre, ni l’occupation, ni la libération artistique et idéologique. choisissent d’approfondir leur esthétique personnelle. Alors on parle de la vieille vague et la nouvelle vague. La formule « nouvelle vague » est de François GIROUD qui lui sert de qualifier les jeunes des années cinquante dans leur ensemble. 3-1-LA CRISE DU CINEMA FRANCAIS Plusieurs articles de revues consultés se sont penchés sur les difficultés du cinéma comme en témoignant les mesures nouvelles présentées par la fédération nationale du spectacle pour l’élaboration d’une véritable politique française de l’art et de l’industrie cinématographe en janvier 1955 regroupés en 7 chapitres: 1. Réforme fiscale 2. Soutien de financement de la production 3. Modernisation des moyens techniques 4. Liberté d’expression, suppression totale de la censure 5. Soutien de la distribution des films français sur le marché étranger 6. Expansion du film français à l’étranger 7. Création d’un ministère des arts et lettres Par la suite, la peur de la télévision, l’opposition entre « vielle vague » et nouvelle vague », baisse de production, sont autant de problèmes qu’il a fallu gérer. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à la fin des années 70, le fossé se creuse davantage dans le cinéma entre art et industries, cinéma et télévision, auteurs et collaborateurs publics et créateur. Qu’en est-il de la radio? 4-LA RADIO La France avant 1950, possède déjà des radios privées et des radios publiques. Les ordonnances des 23 octobre, 30 décembre 1944 et 23 mars 1945 confirment la suppression des stations privées et instaurent le monopole de la radiodiffusion française devenue Radio Télévision Française en 1949 avec sa tête un directeur général nommé par le gouvernement. En ce qui concerne son contenu, il y a beaucoup de neufs dans les catégories populaires. Cette radio doit toucher un large public. Il se manifeste une grande vitalité dans l’invention radiophonique et dans la mise en scène théâtrale. C’est aussi le moment des grandes interviews littéraires. Avec les années 60 la notoriété de la radio s’accélère comme l’atteste cette allocution prononcée le 14 Décembre par le Général de GAULLE lors de l’inauguration de la maison de la radio « l’imprimerie, la photo, le cinéma, voici qu’à son tour la radio s’est saisie du contact direct avec les intelligences, les sensibilités, les volontés. Par tout ce qu’elle projette de vivant et d’émouvant, elle est le moyen d’information adapté par excellence à notre époque mécanisée, agglomérée et précipitée ». Avec l’avènement de la télévision, beaucoup avaient pensé que les prestiges de la télévision allaient balayer ceux de la radio. S’il est vrai que la radio a souffert de la concurrence de la télévision il est tout aussi vrai que dans la circulation de l’information la radio conserve un rôle, une utilité, et de nombreux atouts spécifiques. 4-1-LES DIFFICULTES DE LA RADIO • « La tribune de Paris », une émission de débats confrontant des journalistes de diverses tendances est à l’époques l’une des fenêtre rares sur une vraie liberté d’information et elle rencontre d’ailleurs beaucoup de problèmes et est fréquemment suspendue, déprogrammée et repoussée. Comme la presse, la radio connaît aussi les problèmes de censure comme en témoignent de diverses interdictions à l’exemple de « la boîte à sel » une émission animée par les chansonniers, vite ressentie comme impertinente et supprimée par le Général de GAULLE au début des années 60. 5-LA TELEVISION Si la télévision arrive en France, un peu plus tard qu’aux Etats-Unis par exemple, il faut reconnaître que non seulement les premières expériences des années trente ont été ralenties par la deuxième guerre mondiale, « mais la télévision a fonctionné entre 1943 et 1944 à Paris sous l’occupation allemande dans des condition pittoresque? L’idée était de distraire les blessés allemands hospitalisés dans la région parisienne ». On installa 300 téléviseurs dans les hôpitaux et on réquisitionna un immeuble de la rue Cognacq-Jay qui appartenait à la caisse de retraite des combattants. La télévision y est restée toute la période qui concerne notre recherche. Bien évidemment, l »’année cinquante marque le début de la télévision comme « media de masse » en France. Cependant, elle est encore une nouveauté et un émerveillement. On est habitué au cinéma qui a déjà cinquante ans mais on est stupéfait par cette petite image qui bouge à la place d’honneur dans le salon: on s’étonne presque plus du fonctionnement du poste que du spectacle qui s’y déroule. C’est un objet fascinant. On peut dire que l’histoire de la télévision commence en France le 2 juin 1953. Combinant la lumière, le son et le mouvement, associant les possibilités de la radio et celles du cinéma, la télévision introduit à un domicile un spectacle complet. 6-IMPACT D’UN NOUVEAU MEDIA Entre 1950 et 19700, la télévision française ne connaît pas de difficultés majeures, hormis celles imposées par les adaptations techniques, le monopole de l’Etat, et sa remise en cause à partir de l’année 1968. La fabrication des programmes et la gestion de la grille assurées par l’office de la Radiodiffusion Télévisons Française, la télévision des années 60 est une télévision de rendez-vous: feuilleton de début de soirée, rendez- vous national des informations et les programmes distractifs de la soirée. Les émissions commencent de plus en plus tôt dans l’après midi et sont diversifiées et très caractérisées. 7-INTERACTION: PRESSE, CINEMA, RADIO ET TELEVISION 7-1Concurrence: Il a été dit que la télévision menaçait le cinéma dans son existence même, comme on avait dit que le cinéma risquait de supplanter le théâtre. La concurrence existe, c’est un fait mais rien ne pourrait être aussi fécond précisément que cette compétition. Le cinéma et la télévision peuvent en dégager une idée plus précise de leur génie respectif. La grande particularité de la télévision, ce qui fait son caractère unique, reste bien l’apparition du spectacle à domicile. A cet effet, elle a été accusée tour à tour de contribuer à la désertion des salles de spectacle en retenant les français chez eux, de provoquer la mort du livre et des journaux. Un arrêté ministériel a jugé ce problème de la concurrence du cinéma et de la télévision suffisamment sérieux pour créer une commission officielle chargée de l’étudier.( 23 janvier 1957) 7-2Complémentarité: On ne peut nier l’existence d’une certaine concurrence entre les différents moyens de communications. Mais d’après différentes enquêtes, il semble qu’il y ait corrélation positive entre l’audition et la radio, la fréquentation du cinéma et de la lecture des journaux. Celui qui va au cinéma est en général apte de lire le journal ou d’écouter la radio. Les enquêtes montrent que chaque moyen de communication stimule l’intérêt pour les autres: on achète un journal pour avoir des nouvelles plus détaillées sur ce dont la radio a parlé, pour avoir les programmes du cinéma ou de la radio. On peut aller au cinéma pour avoir lu ou entendu une critique favorable. Analysant l’expansion de l’auditoire radiophonique, Roger Veille est arrivé à découvrir la source de cette expansion. Pour lui, « le cinéma et la radio dépendent des mêmes facteurs, et ayant tous deux achevé leur expansion initiale, leur développement est désormais parallèle et leur antagonisme est moins visible que leur solidarité ». La règle d’or entre la presse, le cinéma, la radio et la télévision tout au long de cette période a été celle de la complémentarité préférée à la concurrence: la presse se réservant l’information, tandis que la radio et la télévision accordaient la priorité l’une à la musique et aux variétés, l’autre aux films. CONCLUSION La radio a le pouvoir d’agir sur les masses, de les sensibiliser, de leur forger une âme commune. La télévision s’inscrit dans la même lignée, elle a conquis un auditoire qui s’accroît sans cesse par la diffusion de la culture de masse qui apparaît comme l’une des caractéristiques de l’époque. Qu’il s'agisse de la presse, du cinéma, de la radio ou de la télévision, l’homme doit leur porter un intérêt soutenu et reconnaître leurs mérites réels et justifiés. La France a connu une période très marquée par l’avènement de tous ces moyens de communication, chacun dans son rôle et surtout leur évolution explosive. Voici un peu la question des médias en France de 1950 à 1970.