Droit Des Collectivités Locales 1
Droit Des Collectivités Locales 1
Droit Des Collectivités Locales 1
Introduction :
L’histoire de la décentralisation du Sénégal remonte à 1872 avec l’érection en commune de plein
exercice des villes de Gorée et de Saint louis. Elle s’est poursuivie en 1880 avec la création de la
commune de Rufisque et celle de Dakar en 1887. Cependant, le processus de décentralisation s’est
accéléré au lendemain des indépendances ; le gouvernement a ainsi engagé une reforme
administrative et territoriale de plus en plus adaptée. Pour rendre claire cette adaptation, il y a lieu
de mettre en exergue trois périodes :
De 1960 à 1990, une option pour la décentralisation s’est manifestée et a connu une première
phase caractérisée par la création progressive du cadre institutionnel des collectivités locales.
De 1990 à 1996, c’est la deuxième phase qui couvre la période de consolidation de cette importante
réforme, avec l’augmentation du nombre de communes et de communautés rurales et la
responsabilisation des maires des communes chefs lieux de régions et des présidents de conseil
rural dans la gestion de leurs collectivités locales.
1-1 le premier livre détermine le cadre organisationnel et financier des collectivités locales
1-2 le second livre met l’accent sur le transfert des compétences
Cette réforme a plusieurs enjeux qu’il importe de préciser : Après l’analyse de la pratique de la
politique de la décentralisation, il est ressorti que le développement local a du mal à afficher des
résultats à la hauteur des espoirs suscités. Les limites aux changements attendus sont d’ordre
institutionnel, politique, social et technique. Elles sont liées aux:
Face à toutes ces limites il urge selon le chef de l’État Macky SALL de « s’arrêter et apprécier
objectivement la dynamique de décentralisation, dans tous ses contours » et de « construire,
dans le cadre d’un dialogue, consensuel et prospectif, le renouveau de la modernisation de l’État,
à travers une décentralisation cohérente dans ses principes, et performante dans sa mise en
œuvre ». Aussi, le Gouvernement opte-t-il pour « la refondation majeure de l’action territoriale de
l’État, à travers le projet de réforme dénommé « Acte III de la décentralisation » ». Le projet
s’adosse ainsi à « l’option de territorialisation qui, en revisitant la démarche de conception et de
mise en œuvre des politiques publiques, va permettre de bâtir le développement du Sénégal à
partir des opportunités, atouts et potentialités de chaque terroir ».
Il faut par ailleurs préciser que l’acte 3 a eu beaucoup de liens avec les autres réformes enclenchées.
Ainsi, elle s’inscrit dans une dynamique constructive d’un développement harmonieux et durable
à l’instar des autres réformes telles que: la réforme des institutions de la République, la réforme
foncière, la charte de la déconcentration, la réforme de la gestion des finances publiques,
conformément au cadre harmonisé de l’Union économique et monétaire Ouest africain (UEMOA).
Ainsi, il y’a une réforme qui est en adéquation avec celle de l’acte III: il s’agit du PSE
Le PSE est la stratégie nationale conçue pour le développement économique et social du Sénégal à
l’horizon 2035. A ce titre, il se veut d’«organiser le Sénégal en territoires viables, compétitifs et
porteurs de développement durable ».il a développé des mécanismes en vue de permettre une
territorialisation des politiques publiques ainsi qu’une préparation des changements majeurs dans
le champ du développement local et territorial.
En outre, le PSE partage les mêmes objectifs stratégiques que l’acte 3. Ce sont :
- assurer la lisibilité des échelles de la gouvernance territoriale par une claire répartition
des responsabilités et des compétences
Il faut signaler que l’acte 3 a apporté plusieurs correctifs : ils sont nombreux et divers
- Sur le plan institutionnel, il faut noter l’érection des départements en collectivité locale et la
création du pole territoire qui constitue l’échelon de mise en cohérence des outils de planification
des actions de développement dans un espace socio-économique et culturel approprié par ses
habitants. Il forme, ainsi, un espace homogène au plan éco-géographique, historique, socioculturel
et économique.
3- Sur le plan des rapports entre Collectivités locales et l’État, il faut signaler:
- une simplification et un meilleur suivi des conventions d’utilisation des services de l’État.
Agriculture
Pêche ;
Hydraulique et Assainissement ;
Tourisme.
Certes, à l’instar des pays nouvellement indépendants soucieux d’édifier un État fort capable
d’assurer la cohésion sociale et l’unité nationale, le Sénégal a opté pour une concentration des
pouvoirs qui s’est d’ailleurs accentuées au sortir de la crise de 1962 entre le Président de la
République et le Président du Conseil d’alors.
Cependant à cette concentration du pouvoir exécutif s’est toujours ajoutée une dose de
déconcentration ayant comme support une décentralisation qui a vu récemment un de ses aspects
importants consacré, en l’occurrence la régionalisation dont l’avènement est le fruit d’une longue
évolution :
- En 1960, le statut de la commune de plein exercice qui régissait les quatre communes de Saint-
Louis, Gorée, Rufisque et Dakar est étendu aux vingt neuf communes mixtes qui existaient ;
- En 1966, fut promulguée la loi n°66-64 du 30 Juin 1966 portant code de l’administration
communale et réunissant en un texte unique de référence, les différents textes qui régissaient les
institutions municipales à savoir : communes de plein exercice, communes de moyen exercice,
communes mixtes de premier, deuxième et troisième degré ;
- En 1972 : la loi n°72-25 du 19 Avril 1972 crée les communautés rurales et confie leur gestion aux
sous-préfets ; La loi du 25 Avril 1972 fixe le régime municipal de la commune de Dakar ; la loi n°72-
63 du 26 Juillet 1972 fixe le régime municipal des communes chefs-lieux de région autres que la
commune de Dakar dénommées communes à statut spécial et confie leur gestion d’abord aux
Gouverneurs de région, puis à des Administrateurs municipaux.
- En 1990 : la loi 90-35 du 8 Octobre 1990 modifie le code de l’Administration communale et verse
les communes à statut spécial dans le droit commun ; la loi 90-37 du 8 octobre 1990 dessaisit les
sous-préfets du pouvoir de gestion des communautés rurales, l’attribue aux Présidents de Conseil
Rural et supprime les fonctions d’administrateurs municipaux dépositaires des pouvoirs de gestion
dans les communes à statut spécial au profit des Maires.
- Enfin à la suite de l’annonce faite par le Chef de l’Etat en 1992 d’une réforme institutionnelle de
la région : la constitution a été révisée en 1994 et le titre VI relatif aux collectivités locales y a été
inséré ; et le principe de la libre administration des collectivités locales a été par la même occasion
érigé en principe constitutionnel (loi 94-55 du 13 Juin 1994 portant révision de la constitution). De
même l’Assemblée Nationale, au cours de sa séance plénière du 5 Février 1996 a adopté à
l’unanimité de ses différentes sensibilités politiques, un train de textes constituant le dispositif
juridique de la régionalisation. Il s’agit de : la loi 96-06 du 22 Mars 1996 portant code des
collectivités locales (CCL) avec la création d’un nouvel ordre de collectivités locales intermédiaires
entre l’État et les collectivités de base que sont la commune et la communauté rurale; la loi 96-07
du 22 Mars 1996 portant transfert de compétences aux régions, aux communes et aux
communautés rurales; la loi 96-09 fixant l’organisation administrative et financière de la commune
d’arrondissement et ses rapports avec la ville; . La loi 96-10 du 22 Mars modifiant la loi 72-02 du 1er
Février 1972 relative à l’organisation de l’Administration Territoriale ; la loi 96-11 du 22 Mars 1996
relative à la limitation du cumul des mandats électifs et de certaines fonctions.
1990 : Pouvoir de gestion des CR transféré des Sous-préfets au Président de conseil rural
FONCTIONS:
* Renforcement de la démocratie
Décentralisation: Installation au niveau régional ou local d’une partie des services centraux de
l ’État.
RESSOURCES:
• Budgétaires:
Pour les besoins du présent manuel, en vue de bien mettre l’accent sur les concepts et définitions
de la décentralisation, il nous paraît tout à fait souhaitable de faire état d’abord de la notion même
de centralisation.
1. la centralisation
Elle suppose l’existence d’un centre administratif uni, et compte deux variantes : la concentration
et la déconcentration.
La concentration, forme d’organisation adoptée au sortir des années 1960, rejaillissait avec
l’existence d’un exécutif central bicéphal (jusqu’en 1962) et monocéphal (après la crise de 1962)
détenteur de l’ensemble du pouvoir de décision : tout part du centre pour revenir vers le centre.
Par conséquent les autorités locales n’avaient aucun pouvoir propre pour prendre la moindre
décision. Face aux nombreux inconvénients de ce système (lourdeur et lenteur des activités
administratives et surtout l’éloignement de l’administration des administrés), les autorités ont dû
le combiner avec la déconcentration qui consiste à répartir les pouvoirs de décision au sein d’un
même appareil administratif qu’est l’appareil d’Etat.
Ainsi toutes les deux formes de la déconcentration ont été adoptées :
-la déconcentration technique ou par service consistant à confier le pouvoir de décision à une
autorité ou à un organe spécialisé techniquement (départements ministériels, directions de
services, services techniques départementaux, etc..).
2. La décentralisation
Présentée actuellement comme étant un élément déterminant pour l’instauration de la
démocratie, de la bonne gouvernance, de la transparence et du développement économique, la
décentralisation est la fille la plus courtisée par les pays voulant véhiculer une image de modernité
(notamment ceux en développement prétendant aux fonds internationaux). Pour le cas du Sénégal,
toutefois, il est plus judicieux de parler de consolidation de la décentralisation du fait de la longue
expérience de décentralisation (avant même les indépendances) dont a bénéficié le Sénégal, a un
rythme souvent dicté par les contextes socio-politiques prévalent.
- La reconnaissance d’intérêt propre: la collectivité doit avoir vocation à gérer ses propres
affaires en fonction de ses intérêts propres : c’est pourquoi la notion d’affaires locales constitue un
élément important du droit de la décentralisation ;
- existence d’organes propres : la collectivité doit être administrée par des autorités qui lui
sont propres et qui sont désignées le plus souvent par voie d’élection par les populations elles-
mêmes ;
Le statut juridique se matérialisait véritablement que dans les années 90 avec le dessaisissement
des sous-préfets du pouvoir de gestion des CR, la suppression des fonctions d’administrateurs
municipaux dépositaires des pouvoirs de gestion dans les communes à statut spécial au profit des
maires, l’élection au suffrage universel de tous les conseillers des collectivités décentralisées. Un
pas décisif sera franchi en 1996 avec la création de la région, le transfert de compétences et
la suppression du contrôle à priori exercé par le représentant de l’exécutif central au
niveau local sur les actes des dirigeants locaux, etc..
3. La Déconcentration
C’est une technique d’organisation administrative permettant d’alléger les rigueurs d’une
centralisation. Par ce procédé, on recherche une plus grande efficacité de l’action administrative
par le rapprochement de l’administration des administrés.
L’autorité déconcentrée est le relais du pouvoir central au niveau local. Ses attributions peuvent
ainsi varier en fonction des compétences qui lui sont reconnues :
Elle peut soit se limiter à la vulgarisation et à l’application des décisions centrales dans sa sphère de
compétence et transmettre les besoins et suggestions de la base aux autorités centrales, soit
Etre détenteur de compétences propres dans des domaines et des conditions déterminés.
4. La Délégation
Elle intéresse surtout la répartition des compétences à l’intérieur d’une structure. En effet, au lieu
de concentrer l’essentiel des pouvoirs au niveau de l’autorité supérieure, il est souvent souhaitable
pour cette autorité, afin de bien mener sa mission, de déléguer une partie de ses compétences à
ses collaborateurs. Toutefois, la délégation ne doit pas avoir pour conséquence de permettre au
supérieur hiérarchique de se décharger de toutes ses compétences sur ses subordonnés. Ainsi elle
est organisée par les textes et produit des effets juridiques variables selon qu’il s’agit d’une
délégation de signature ou de pouvoirs. Dans tous les cas, la délégation n’est possible que si elle est
prévue par le texte attribuant compétence à l’autorité supérieure.
* l’autorité supérieure n’est pas dessaisie de son pouvoir d’intervention dans les affaires déléguées.
* l’acte signé par le subordonné est réputé être pris par le supérieur hiérarchique
* la délégation de signature cesse avec le changement des autorités concernées parce qu’étant faite
intuitu personae.
* l’autorité supérieure ne peut plus intervenir dans les matières déléguées tant que dure la
délégation de compétence
* la délégation de pouvoir ne s’arrête pas avec le changement des autorités concernées parce
qu’étant impersonnelle, mais plutôt par abrogation expresse du texte l’autorisant.
5. La Démocratisation
Le mot « Démocratie » dérivé du grec dêmokratia, de dêmos (« peuple ») et kratos («
puissance, pouvoir ») est diversement appréhendé selon les régimes politiques : démocraties
populaires libérales. Toutefois, le consensus semble être trouvé sur le fait que la démocratie qui
doit se traduire par la souveraineté du peuple coïncide avec l’état de droit où les rapports d’égalités
entre l’administration et les particuliers sont assurés.
CONCEPTS ET DEFINITION
Centralisation : Centre de décision unique, la décision émanant du haut vers le bas
Décentralisation : Transfert d’une partie du pouvoir et des ressources de l ’Etat central à des
instances aux niveaux régional et local
Dévolution : Transfert de pourvoir vers une institution ou une association locale jouissant d’une
autonomie (organisation de la société civile, organisations mixtes, privées etc.)
Secteur informel: Secteur économique non déclaré officiellement et donc qui échappe au contrôle
du fiscale
Partenariat : Accord d’association nécessitant d’une part un engagement collectif autour d’objectifs
et d ’un projet communs et d ’autre part une complémentarité pour atteindre ces objectifs ou
réaliser ce projet commun.
Partenariat horizontal (ou territorial): Accord d’association entre plusieurs acteurs publics et/ou
privés d’un même territoire se traduisant par une entité juridique qui regroupe ces partenaires
- la personnalité juridique : les collectivités locales sont les personnes morales de droit public.
Parler de personne morale c’est considérer qu’un groupe possède en tant que tel,
indépendamment des membres qui le composent un certain nombre de droits et
d’obligations. Même si elle soulève beaucoup de controverses doctrinales, la personnalité
morale est une technique juridique permettant de distinguer les intérêts du groupe des
intérêts de chaque membre du groupe pris isolément. Donc sans personnalité juridique, il
ne peut y avoir de décentralisation.
- Les affaires propres : la notion d’affaires locales peut s’appliquer à d’autres groupements
que les collectivités locales. Mais concernant les collectivités locales, la notion d’affaires
propres signifie en premier lieu la distinction des intérêts nationaux et des intérêts locaux.
Elle repose sur l’idée que les intérêts d’un groupement local ne sont pas les mêmes que les
intérêts de la collectivité tout entière. La notion d’affaires propres signifie en second lieu
que chaque collectivité doit gérer les affaires qui lui sont propres. La notion d’affaires
propres est une condition de décentralisation.
- Une certaine indépendance à l’égard du pouvoir central : l’indépendance par rapport au
pouvoir central n’est pas l’indépendance au sens ou l’on applique ce terme aux Etats. Les
collectivités locales font partie de l’Etat, sont soumises aux règles de l’Etat, ne possèdent
pas de pouvoir normatif distinct de celui de l’Etat l’indépendance par rapport au pouvoir
central ne peut que signifier la non dépendance à l’égard de ce dernier. C’est donc une
condition de la décentralisation. Il s’agit d’une indépendance organique obtenue par le
procédé de l’élection des autorités locales qui permet d’éviter l’emprise du pouvoir central
sur les autorités décentralisées.
- Le pouvoir de décision : la décentralisation suppose que soit reconnu aux autorités
décentralisées un pouvoir de décision. C’est l’aptitude juridiquement reconnu à une
personne d’édicter des actes qui produisent des effets à l’encontre des autres personnes.
En droit public, le pouvoir de décision signifie la possibilité de prendre des actes exécutoires
créant une situation juridique nouvelle. Les autorités locales décentralisées sont considérées
comme les autorités administratives.
- le nom : comme pour l’individu, le nom est ce qui permet de singulariser la personne. les
noms des communes sont exclusivement diversifiés. Ils sont souvent très anciens et
résultent soit d’un événement historique marquant , soit d’un personnage illustre par
exemple Richard TOLL, Linguére, Keur samba Kane etc. les collectivités locales peuvent
changer de nom prévu par le CGCL
En premier lieu, ce qui caractérise fondamentalement le statut du pouvoir local et qui est d’ailleurs
une condition minimale pour que l’on puisse parler d’une véritable décentralisation, c’est le
principe même de l’élection. En effet, les organes locaux ont une origine élective. Cela est
consacré par l’article 102 de la constitution du 22 janvier 2001 en vigueur qui dispose que «les
collectivités locales s’administrent librement par les conseillers élus». De même les exécutifs
ont également tous, une origine élective même s’il est vrai que leur élection est indirecte puisque
les maires et président du conseil départemental sont élus par l’assemblée délibérante.
B/ Les élections locales
En deuxième lieu, les élections locales sont des élections démocratiques c’est dire ont lieu au
suffrage universel
En troisième lieu, les modes de scrutin pour les élections locales ne différent plus selon la catégorie
de collectivité concernée. Depuis la régionalisation, tous les élus locaux seront élus au suffrage
universel. Ainsi pour l’élection municipale la moitié est élue majoritaire et l’autre à la
proportionnelle. Pour le conseil départemental 55 pour cent sera élue proportionnelle et 45 pour
cent à la majoritaire et pour les conseillers de ville ils seront désignés respectivement par les
communes composantes.
Ce qui apparait en premier lieu c’est la prédominance statutaire des assemblées parce qu’elles sont
élues directement et parce que la constitution confie le pouvoir local à des conseils. Le CGCL
reconnait aux assemblées locales des compétences essentielles. I est vrai que les exécutifs disposent
de pouvoirs propres importants en matière de police, ils dirigent les services et gèrent le patrimoine
des collectivités mais il n’en demeure pas moins que les décisions fondamentales notamment celles
qui ont des incidences financières sont confiées aux assemblées.
Dans le régime politique local, il existe une absence de responsabilité des exécutifs devant les
assemblées. Cette absence de responsabilité trouve sa justification dans la nécessité d’éviter que
des changements d’alliances personnelles ne se traduisent par des remises en cause d’exécutif,
source d’instabilité dans la gestion des affaires locales.
C/ l’absence de responsabilité des exécutifs locaux
Cette absence de responsabilité des exécutifs devant les assemblées n’exclut pas la collaboration
des pouvoirs. A cet effet, on constate que si les exécutifs locaux mettent en œuvre le budget en
tant que qu’ordonnateurs de la collectivité, c’est au conseil municipal, départemental et de ville
qu’il appartient d’arrêter le budget
Le droit prévoit un certain degré d’exercice collégial de la fonction exécutive. C’est ainsi que le CGCL
prévoit l’existence auprès du titulaire principal du pouvoir exécutif des structures intermédiaires
que sont les bureaux. Dans les communes, le bureau est composé du maire et des adjoints, dans les
départements, le bureau est composé du président, des vices présidents et des secrétaires élus.
Au total, ces bureaux ont des pouvoirs propres. Ils peuvent recevoir des délégations en toute
matière à l’exception des décisions relatives au budget.
- Au niveau du département
-
- Au niveau de la commune