TFC Mutwika Final
TFC Mutwika Final
TFC Mutwika Final
DEDICACE
REMERCIEMENTS
« Mieux vaut tard que jamais » dit-on. Nous voici à la fin du premier cycle de
nos études universitaires. Il s’agit bien sû r d’une étape que nous venons de franchir et
un aboutissement ici nous sommes arrivés à ce niveau, ce n’est pas de nos propres
forces.
Le concours de tous ceux qui nous aiment et que nous aimons, a été d’une
importance capitale. Qu’il nous soit permis de leur exprimer notre profonde gratitude à
travers ces quelques lignes.
Nous remercions le Dieu tout puissant pour sa faveur immérité et qui nous a
donné la force et le courage. Il est aussi pourvu à tous nos besoins pendant tout le temps
que nous avons passé sur les « bancs » de l’école.
Nous exprimons aussi notre gratitude à la sœur pour nous avoir fournir du
matériel nécessaire pour nos activités académiques, nous vous en sommes très
reconnaissant.
En fin, nos remerciement à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la
réalisation de ce travail.
SIGLES ET ABREVIATIONS
S : Surface
B.A : Béton Armé
U.L.D : Université Libre de Développement
R.D.C : République Démocratique du Congo
O.M : Ordures Ménagères
D.I.S : Déchets Industriels Spéciaux
D.A.S : Déchets d’Activités de Soin
D.H.R : Déchets Haut Risque
D.T.Q.D : Déchets Toxiques en Quantités Dispersées
P.C.S : Pouvoir Calorifique Supérieur
P.C.I : Pouvoir Calorifique Inférieur
C.E.T : Centre d’Enfouissement Technique
C.I.C.R : Comité International de la Croix-Rouge
O.M.S : Organisation Mondiale de la Santé
P.H : Potassium D’Hydrogène
1
INTRODUCTION GENERALE
0.1. PROBLEMATIQUE
Nul n’est censé ignoré la loi. Dans notre pays, des nombreuses personnes
foulent au pied les décisions des autorités et commettent des actes violents,
traumatisants, tels que le meurtre, le viol, l’injure public, exposant la population à des
conséquences graves, rendant la communauté fragile et sans dignité humaine.
La prison centrale de Butembo a une capacité d’accueille de 150 détenus,
mais elle accueille aujourd’hui plus de 600 détenus. Ces derniers vivent dans une
mauvaise condition de détention. Ils n’ont pas les soins de qualité, ils prennent bain
rarement voire une fois par semaine, la nourriture est un problème majeur, ils ne
jouissent pas de leur droit, la saleté n’en parlons même pas, ils sont abandonnés à leur
triste sort et c’est ce qui cause la mort d’hommes dans la prison ainsi que les évasions
massives. Compte tenu de tous ces éléments, nous nous sommes posé question :
Pour quoi il ya des morts et des ces maladies dans la prison de KAKWANGURA ?
Vu que notre pays, la République Démocratique du Congo, dans les années
passées à partir de cette question susmentionnée, une idée nous arrive en tête celle du
président honoraire JOSEPH KABILA KABANGE selon laquelle il doit réaliser certaines
infrastructures en République Démocratique du Congo. Il sied de rappeler qu’il n’avait
pas fait allusion aux maisons de correction c’est-à -dire les prisons. Et pourtant celles-ci
jouent les rô les prépondérants dans le pays. C’est dans cette perspective que nous
demandons aux autorités tant nationales que locales de s’impliquer dans l’affaire afin de
trouver une solution durable au sein de prison qui fait objet de notre recherche
scientifique. Le gouvernement avait promis les cinq chantiers, dans sa phase de la
modernisation, nous étudiants de l’Université Libre de Développement, en général,
faculté des sciences Appliqués en particulier, se trouvent dans l’obligation de proposer
aux autorités étatiques de la ville de Butembo un certain nombre de projets
d’infrastructures publics.
0.2. HYPOTHESE
L’hypothèse est une proposition à partir de laquelle on raisonne pour
résoudre un problème. C’est ainsi qu’au terme de notre premier cycle d’études en Génie-
Civil, nous pensons que les cas de maladies et de morts seraient causés par la saleté,
donc le non assainissement de la prison. Pour surmonter ce défi nous avons proposé
assainir la prison.
1
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4
I.2.1. LA PRISON
a) Définitions
La prison : - est une institution publique régie par la loi
- est une maison de Correction pour les personnes qui vont hors la loi (les
personnes qui commettent les infractions).
KATALIKO avait envisagé la construction de la prison qui pouvait loger 100 prisonniers
dont le CICR a été bayeur des fonds. Cette institution fonctionnait au parquet dans
l’actuelle salle d'audience. Un bâ timent abandonné par la colonie Belge (actuel Tribunal
de grande instance).
Vu les conditions aux quelles les détenus sont soumises, certains cas de maladies ont
été observés notamment :
Les maladies Pathogènes
- Grippe
- Parasitose
- Angine
-Gastrite
Les maladies chroniques
- Infection respiratoire
- Infection urinaire
8
Objectifs de l’emprisonnement
1. Les prisons existent dans la plupart des sociétés depuis des siècles. Elles servent
habituellement à incarcérer des individus jusqu’à leur comparution devant telle ou
telle instance judiciaire, ils peuvent y attendre la tenue de leur procès, l’exécution
d’un jugement, le prononcé d’une peine d’exil ou encore le versement d’une caution
2
Déclaration Universelle de Droit de l’homme et la prison.
9
ou le paiement d’une amande ou d’une dette, parfois aussi, la prison prive de liberté
pour longtemps des personnes qui ont représenté une menace particulière pour un
régime ou un dirigeant en place. Le recours à l’emprisonnement en tant que peine
immédiatement ordonnée par un tribunal a été adopté en Europe de l’Ouest et en
Amérique du Nord au XVIIIème siècle, il s’est étendu progressivement à la plupart des
pays, souvent comme une manifestation de l’oppression coloniale. Dans certains pays,
le principe de l’emprisonnement des êtres humains s’intègre mal à la culture locale.
2. Au fil des années, la finalité de l’emprisonnement a suscité une vive controverse, qui
se poursuit de nos jours pour certains. Cette solutions devrait servir exclusivement à
sanctionner les malfaiteurs : d’autres font valoir qu’elle a essentiellement pour objet
de dissuader aussi bien les individus en prison de commettre de nouveaux délits à
leur libération que ceux qui pourraient avoir une propension à perpétrer un crime
selon un autre point de vue, l’incarcération des individus vise à les reformer ou à les
réadapter autrement dit, une fois en prison ils finirons par reconnaitre l’erreur à
l’origine d’un comportement délictueux et acquerront les compétences qui leur
permettront de mener une existence conforme à la loi une fois remis en liberté.
Parfois, la réadaptation des individus intervient grâ ce au travail dans certains cas, les
gens peuvent être emprisonnés parce que les délits commis prouvent qu’ils
constituent un danger grave pour la sécurité publique.
3. Concrètement, les objectifs de l’emprisonnement seront interprétés comme une
combinaison de toutes ces justifications ou d’une partie d’entre elles, dont le dosage
particulier dépendra des circonstances propres à chaque détenu or, selon une opinion
de plus en plus rependue, la prison est une solution couteuse adoptée en dernier
recours et à laquelle il conviendrait de faire appel uniquement lorsque le caractère
inadéquat d’une peine non privative de liberté apparait manifestement au tribunal.
4. La détention est une question très préoccupante ; En effet, la situation des prévenus
est tout a fait différente de celle des personnes condamnées pour un délit, puisqu’ils
n’ont pas encore été jugés coupables d’un délit quelconque et sont donc présumés
innocents aux yeux de la loi. En fait, ces personnes sont détenues dans des conditions
de forces particulièrement strictes, qui portent 3 parfois atteinte à la dignité humaine.
Dans nombre de pays, la majorité de la population carcérale est constituée de
prévenus dans une proportion pouvant atteindre 60%. Le traitement qui leur réserve
des problèmes particuliers, notamment lorsqu’une autre autorité que les autorités
carcérales est incarcérée, par exemple le Ministère public détermine les droits de
visite des familles ou de consultation d’un avocat.
Après les objectifs cités ci-haut citons d’autres objets primordiaux d’une
prison dans pays sont cités ci-dessous :
Punir les personnes reconnues coupables d’une faute des certaines gravité.
Protéger la société des personnes dangereuses ;
Décourager les gens de commettre des actes interdits par la loi ;
D’obliger le détenu à faire leurs pénitences ;
10
Acte de torture
Le terme torture désigne tout acte par lequel une douleur ou des souffrances
aigues, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne, en
dehors des souffrances inhérentes à des sanctions légitimes ou occasionnées par elles.
3
Droit de l’homme, partant de la loi de République Démocratique du Congo
11
4
Droit de l’homme, partant de la loi de République Démocratique du Congo.
13
CHAPITRE DEUXIEME :
NOTIONS ET GENERALITES SUR LES DECHETS
B. Communes
· Balayeurs des rues, des marchés ;
· Déchets verts des parcs ;
· Boues de traitement des eaux.
C. Commerces, services et industrie
· Déchets hospitaliers ;
· Déchets de la production industrielle ;
· Déchets de chantiers ;
· Déchets du secteur énergie et mines ;
· Déchets agricoles.
Classification réglementaire et législative des déchets6
Dans l’article 1-10, la loi 28/00 classe les déchets en trois grandes classes :
· Les déchets spéciaux y compris les déchets spéciaux dangereux ;
· Les déchets ménagers et assimilés ;
· Les déchets inertes.
Les déchets sont de plus en plus: Abondants - Variés - Complexes - Nocifs,
Académiquement les déchets produits peuvent être classés en cinq catégories :
Ordures ménagères;
Déchets industriels banals;
Les déchets industriels spéciaux;
Les déchets d’activités de soin;
Les déchets inertes.
Les Ordures ménagères ce sont les déchets produits par les activités des
ménages, les commerces, les collectivités et autres. Elles se composent
essentiellement de :
Matières organiques ;
Matières minérales (porcelaine, verre, métaux, cendres, etc.) ;
Déchets de cantine, de jardinage, des commerces, des administrations, des écoles,
balayures de la voie publique ;
Les déchets de l'industrie alimentaire assimilés aux ordures ménagères.
Déchets Industriels Banals
Les DIB ou Déchets Industriels Banals, sont définis comme étant des déchets
issus des entreprises (commerce, artisanat, industrie, service) qui, par leur nature,
peuvent être traités ou stockés dans les mêmes installations que les déchets ménagers
ou OM. Ils contiennent les mêmes composantes mais dans des proportions différentes.
Les déchets industriels spéciaux
Définition : On appelle Déchets Industriels Spéciaux, DIS, les déchets spécifiques
potentiellement polluants pouvant contenir des éléments toxiques en quantités
6
Loi de la RDC relative à la gestion des déchets et à leur élimination. N° 28-00
15
variables et présenter de ce fait des risques pour l'environnement s'ils ne sont pas
traités ou stockés correctement.
a) Les déchets toxiques en quantités dispersées
Au sein de la famille des (DTQD), on trouve :
Les acides, les sels métalliques, les peintures ;
Les piles, les batteries, les tubes fluorescents ;
Les médicaments périmés, les produits chimiques de laboratoire ;
Les insecticides, les désherbants, les produits de nettoyage, les bains ;
photographiques, etc.
b) Les déchets à haut risque
Les DHR sont constitués pour l'essentiel des huiles contenant des (PCB) et
des farines de viandes contaminées. Cette catégorie de déchets fait l'objet de contraintes.
Les déchets d'activité de soins
Les champs opératoires.
Les seringues.
Les gants et autre matériel à usage unique.
Les déchets ultimes : déchets de l’incinération (cendres et mâ chefer et autres
déchets prétraités).
Les déchets inertes : Tous déchets provenant notamment de l’exploitation des
carrières , des mines, des travaux de démolition, de construction, ou de rénovation,
qui ne subissent aucune modification physique, chimique, ou biologique lors de leurs
mise en décharge, et qui ne sont pas contamines par des substances dangereuses ou
autres éléments générateurs de nuisances, susceptibles de nuire a la sante et / ou a
l’environnement.
Selon la nature de déchet
Le guide des techniques communales pour la gestion des déchets ménagers
et assimilés du ministère d’aménagement du territoire et environnement en 2003,
présente une classification des déchets selon leur nature physique en 03 catégories :
Déchets solides : ordures ménagères, emballages, gravats, etc.
Déchets liquides : huiles usagés, peintures, rejet de lavage, etc.
Déchets gazeux : biogaz, fumées d’incinération, etc.
II.3.1 Définition
La grande majorité des services chargés de la gestion des déchets des
différents pays définissent les ordures ménagères comme un ensemble de résidus
hétérogènes dans lesquelles on trouve.
16
Les détritus de toute nature générés par les ménages (déchets de nourriture, de
préparation de repas, balayures, textile, journaux .... Etc.)
Les déchets de bureaux, commerces, industries et administrations, déchets des cours
et jardins dans la mesure où ces déchets peuvent prendre place dans une limite à
fixer, dans les récipients individuels ou collectifs aux fins d’enlèvement par les
services municipaux ;
Les crottins, fumier, feuilles mortes, bois résidu du nettoiement et du balayage de la
voirie, jardins, cimetières, parcs, etc., rassemblés aux fins d’évacuation.
Les détritus de foires, Souks et marchés, etc.
Les résidus des collectivités (cantines, écoles, casernes, hospices, prisons ...etc.), ainsi
que les résidus des hô pitaux ayant un caractère ménager que l’on rassemble dans des
récipients appropriés.
Tout objet abandonné sur la voie publique, ainsi que les cadavres des petits animaux.
II.3.2. Composition
La connaissance de la production d'ordures ménagères est essentielle dans la
planification d'un système de gestion. La quantité produite par collectivité est variable
en fonction de plusieurs éléments. Elle dépend essentiellement, du niveau de vie de la
population, de la saison, du mode de vie des habitants, du mouvement des populations
pendant la période des vacances, les fins de semaines et les jours fériés, du climat. Elle
peut être exprimée En poids ou en volume, seul le poids constitue une donnée précise et
facilement mesurable.
Composition physico-chimique des déchets ménagers
La connaissance de la composition des déchets est indispensable pour leur
gestion. Elle permet de choisir et de dimensionner correctement les outils de collecte, de
traitement et d’élimination, et aussi de connaitre la destination des :
Parts pouvant être recyclées.
Parts appropriés au compostage.
Types et quantités appropriés à une valorisation matérielle ou énergétique ;
Quantités de déchets ultimes destinées à l’incinération ou à la décharge.
Composition physique
La composition physique des ordures ménagères est la répartition selon des
catégories spécifiques comme les plastiques, papiers, cartons, textiles, verres, métaux, …
etc.
Les variations de composition peuvent provenir de la méthode même
d'évaluation de la production des déchets : évaluation au sein de foyers, ou évaluation à
l'année sur le site de regroupement, de transfert ou de traitement, dans ce cas il faut
tenir compte du secteur informel, qui recycle une partie des déchets produits.
Composition chimique
17
II.3.3 Caractéristiques
Caractéristiques physico-chimique
La densité (ou masse volumique) : La densité met en évidence la relation qui
existe entre la masse des déchets ménagers et le volume qu’elle occupe. Sa
connaissance est essentielle pour le choix comme les ordures ménagères sont
essentiellement compressibles, leur densité varie au cours des différentes
manipulations auxquelles elles sont soumises.
Remarque : En règle générale, la densité en poubelle est d’autant moins grande que les
Ordures proviennent de quartiers ou le standard de vie est plus élevé.
L’humidité et le pouvoir calorifique
L’humidité (H en%):
L’eau est le plus important facteur d’influence de la sensibilisation des
déchets, le taux d’humidité affecte particulièrement la vitesse de la dégradation du
massif la circulation de l’eau dans les déchets joue aussi un rô le prépondérant en
assurant la dispersion des micro-organismes et des nutriments. Dans les régions arides
et semi-arides dans lesquelles sont couples un manque d’eau et une forte chaleur, le
temps de dégradation est augmenté car la dégradation des déchets est limitée aux
périodes humides.
Le pouvoir calorifique : En matière de déchets ménagers considérés comme
Combustibles, on utilise soit:
Le pouvoir calorifique supérieur: qui prend en compte la chaleur de vaporisation de
l’eau contenue dans les déchets ménagers pendant la combustion.
Le pouvoir calorifique inférieur: qui ne tient pas compte de la chaleur de vaporisation de
cette eau pendant la combustion.
C’est ce dernier le pouvoir calorifique inférieur qui est d’usage dans les pays
méditerranéens.
18
destination finale des déchets. Et dépend aussi des caractéristiques de la ville desservie,
du type de pré-collecte et des ressources financières de la municipalité.
La mise en décharge
Le recyclage
Le « recyclage » est la création de nouvelles matières, ou le renouvellement
des matières initiales, par le biais du traitement des déchets, (cela comprend le
22
recyclage organique mais pas le recyclage énergétique).Le recyclage des produits en fin
de vie passe par l’organisation de filières Spécialisées permettant à toutes les
entreprises et/ou tous les particuliers de Permettre la récupération des déchets. Ci-
dessous est représenté un schéma simplifié du processus de recyclage, qui va de la
collecte à la fabrication d’un nouveau produit issu des déchets.
7
Loi de la RDC, n° 28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination. BO n°
5480 du 7 décembre 2006.
23
Article 4 : Les produits conçus, fabriqués et importés par les générateurs des déchets
doivent présenter des caractéristiques de manière à ce que, lors de leur cycle de vie, la
quantité et la nocivité des déchets engendrés par ces produits soient réduites en
utilisant la technique disponible économiquement viable et appropriée.
Les générateurs des déchets sont tenus également de fournir à l’administration toutes
les informations sur les caractéristiques des déchets qu’ils fabriquent, distribuent ou
importent.
Des conditions et des mesures peuvent être imposées à certains produits lors de leur
fabrication ou leur importation ou leur distribution en vue de réduire la quantité et la
nocivité des déchets issus de ces produits.
Les modalités d’application des alinéas 2 et 3 de cet article sont fixées par voie
réglementaire.
Article 5 : L’utilisation de produits issus du recyclage des déchets dans la fabrication des
produits destinés à être mis en contact direct avec les produits alimentaires est
interdite.
Article 6 : Toute personne qui détient ou produit des déchets, dans des conditions de
nature à produire des effets nocifs sur le sol, la faune et la flore, à dégrader les sites ou
les paysages, à polluer l’air ou les eaux, à engendrer des odeurs, ou d’une façon générale,
à porter atteinte à la santé de l’homme et à l’environnement, est tenue d’en assurer ou
d’en faire assurer l’élimination dans les conditions propres à éviter lesdits effets, et ce,
conformément aux dispositions de la présente loi et ses textes d’application.
Article 7 : L’incinération des déchets en plein air est interdite, à l’exception des déchets
végétaux issus des jardins et du brû lis qui se pratique sur les chaumes dans les champs. 8
8
Loi de la RDC, n° 28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination. BO n°
5480 du 7 décembre 2006.
24
9
Loi de la RDC, n° 28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination. Dahir n°
1-06-153 du 30 chaoual 1427 (22 novembre 2006).
25
CHAPITRE TROIXIEME :
ASSAINISSEMENT ET HYGIÈNE DE LA PRISON
Ce chapitre traite des infrastructures sanitaires nécessaires pour atteindre et
maintenir des normes efficaces en matière d'assainissement et d'hygiène de la prison;
les implications opérationnelles pertinentes sont également présentées.10
Les fosses septiques sont des réservoirs dans lesquels la matière organique
se décompose biologiquement, et d'où les liquides, retirés de la matière solide,
s'évacuent soit vers un puits perdu, soit vers un système d'égout municipal. Il est
cependant fréquent que des fosses septique soient aménagés comme des citernes de
rétention et doivent donc être régulièrement vidangées.
Les problèmes qui se produisent sous terre sont habituellement les plus
compliqués à résoudre. Il peut être difficile de déboucher des canalisations, particulier
dans les vieilles prisons, ou quand des modifications ont été apportés au système sans
être enregistrées. Parfois, le nombre de visite a été réduit par souci d'économies et les
inspections ne sont pas possibles. Les directeurs de prison doivent connaître les
infrastructures <<cachées>> de la prison s'ils veulent pouvoir gérer correctement les
contrats des réparations ou de maintenance ses systèmes d'assainissement. De plus, le
10
Cours d’hygiène et assainissement, 2015
26
logement devrait toujours être telle qu’un accès soit possible à tout moment assurer un
accès correct des détenus aux toilettes, une attention spéciale doit être portée ou
déploiement du personnel, aux modalités de fonctionnement des bureaux ainsi qu’aux
routines de surveillance, et cela 24 heures sur 24.
Les toilettes doivent être culturellement appropriées (en d’autres termes, elles doivent
être identiques à celles qui sont habituellement utilisés dans la communauté). L’emplacement
des toilettes et le types de cloisons posées devraient d’assurer aux détenus le niveau d’intimité le
plus élevé possible les occupants des toilettes ne devraient pas être en pleine vue des autres
détenus. Un système permettant de rincer ou de laver à grande eau les toilettes immédiatement
après l’utilisation doit être installé et entretenu ; En cas de panne du système de rinçage des
mesures d’urgence connues du personnel et des détenus devraient être activées. Un programme
régulier de nettoyage et de maintenance est requis pour maximiser la durée de vie des
infrastructures, en particulier en cas d’utilisation de matériel qui permet être facilement cassé.
Le CIRC recommande qu’il y ait au minimum une douche pour 600 détenus cependant
comme dans le cas de la spécification minimale concernant les toilettes, cette recommandation
est à considérer avec une grande prudence. Une douche ne sera pas suffisante pour 50 détenus.
Si les routines opérationnelles et le temps accordé à chacun pour rendre une douche sont
inadéquats. Par exemples, là où il existe une douche pour 600 détenus, ce sont plus de 4 heures
qu’il faudra compte pour le déroulement de l’ensemble du processus (si l’on considère qu’il faut
au minimum 5 minutes à chacun pour se déshabiller, se laver et se rhabiller). La
recommandation part du principe qu’un temps suffisamment long sera accordé aux douches
doit donc s’étaler sur une période assez longue. Quand différentes groupes de détenus sont
logés dans de zones séparées, il peut être nécessaire d’ajouter une pomme de douche par groupe
comptant jusqu’à 50 prisonniers.
Les zones de douche (et éventuellement de bain) doivent permettre le respect des
normes d’hygiène de base. Tant les personnes chargées d’établir le plan que les directeurs
doivent également faire en sorte que les zones et l’aménagement des douches offrent
suffisamment d’intimité et de sécurité aux détenus, en particulier aux plus vulnérables.
En l’absence d’une intimité adéquate, les détenus ont tendance à improviser des
solutions pour protéger leur dignité. Sans pratiques d’évaluation des risques et sans mesures
adéquats en termes d’affectation du personnel, les détenues ne seront pas en sécurité. Par mi les
configurations possibles figurent celles qui sont indiquée ci-dessous.
Des points d’eau devraient être installés partout dans la prison, à des endroits qui
permettent aux détenus d’avoir un accès et fréquent (et préférablement ininterrompu) à ces
points d’eau dans des buts d’hygiène, d’assainissement et d’hydratation. Du savon devrait être
fourni pour l’hygiène personnelle et pour la propreté en général, de même que des quantités
adéquates d’autres produits et matériel de nettoyage, y compris des seaux et des balais. La
promotion de l’hygiène devrait être un élément standard de l’éducation et de
l’instruction des détenus. Il faut notamment expliquer la relation entre l’hygiène de base
et la transmission des maladies ainsi que les risques inhérents à la vie dans la
promiscuité. Certains détenus peuvent recevoir une formation pour ensuite animer ces
sessions dans le cadre des programmes d’orientation des détenus, mais ils devraient
être encadrés par du personnel de santé par des personnes appartement à des
organismes extrêmes (y compris des organisations non gouvernementales).
ne devrait être vidangée (tous les un à trois ans) que lorsque le contenu de matière
organique demi-solide atteint un tiers de la hauteur de la fosse. Or, les entreprises
spécialisées n'enlèvent souvent que la portion liquide (fait, une telle intervention
requirent moins de travail et soumet le matériel de pompage à moins rude épreuve); le
fait de ne retirer que le liquide conduit, à terme, à l'engagement complet de la fosse
septique. Le personnel chargé de l'entretien de la prison devrait être au courant d'une
telle pratique et conséquent, superviser le travail des vidangeurs, et s'assurer que les
déchets contenus dans les fosses septiques sont correctement enlevés. É tant donné qu'il
existe des idées erronées à propos des fosses septiques, le personnel chargé de
l'entretien devrait indiquer aux personnes concernées la bonne manière de gérer ces
équipements et d'en assurer la maintenance.
Des alternatives aux fosses septiques traditionnelles ont été construites avec
succès dans quelques prisons en utilisant des systèmes à biogaz : le principal avantage
de ces systèmes est de traiter les effluents de manière plus efficace et pendant plus
longtemps. De plus, le biogaz constitue une source d'énergie supplémentaire sous forme
de gaz inflammable qui peut être utilisé dans les cuisines (ce qui réduit les coû ts
opérationnel liés à la cuisson des aliments).
L'utilisation de biogaz exige une évaluation attentive ; il convient notamment
de s'assurer que ce système est connu le sur le plan local. La construction de ces
installations doit obéir à des critiques de qualité élevés, que les entreprises locales ne
peuvent pas toujours respecter12.
12
www.radiookapi.com
30
possible de réduire de manière significative les risques liés aux déchets médicaux
dangereux en prenant des mesures simples et adaptées.
É tant donné la complexité de la gestion effective des déchets médicaux, les lecteurs sont
invités à se reporter au manuel de gestion des déchets médicaux publiée récemment par
le CICR (disponible en anglais et en français). Des fiches techniques complètent le texte
explicatif.
III.3.1. GENERALITES
Les eaux provenant de plusieurs sources :
- Les toilettes à base d’eau ;
- Les bassins ou endroits de lavage ;
- La cuisine
Les eaux provenant de la toilette sont plus dangereuses cas elles contiennent
les vecteurs de maladies, il faut donc les évacuer d’une manière sur celle de la cuisine
peuvent contenir beaucoup de graisse et celle de bassin de lavage beaucoup de savons.
Ces matières ne sont pas bien.
III.3.2. Les douches
Pour avoir une douche dans une maison ou dans un abri à part prévoit
d’abord un grand bassin (90X90cm) à l’intérieur, avec des bords de 20cm sur le
pavement ce bassin doit être étanche : crépissage riche en ciment ou revêtement à
carreau.
La douche est alimenté par un réservoir d’eau placée à un niveau assez élevé
un plus, de deux mètre de hauteur ; cela demande donc une toiture élevée.
Si la douche se trouve dans un bâ timent annexe, il est possible de la
comprimée avec les latrines, pour économiser la construction.
Réservoir
Douche
Pavement
40 à 60
32
Mur en
élévation
Lavabo à
se laver
Evacuation
40Cm
60Cm
A B C D E F a b c d e H L M
5 65 55 100 100 100 10 20 20 20 10 10 120 310 160
0
10 60 60 125 125 125 11 20 20 20 10 10 130 335 185
0
Usagers
S= 2.00 (0.10+0.35+1.60+0.10+3.00+0.06+0.13)+4.10(0.35+0.10+3.30+0.35+0.10)
S= 27.9m2
Volume à construire = Surface X Epaisseur
= 27.9 X 0.15 = 4.185m3
Qté Sable 1m3 → 400L ou 0.4 m3
Qté Sable = Và Constr X 0.4= 4.185 X 0.4
= 1.674 m3
= 1674L ≅ 34Brouettes de 50L
Qté Gravier 1 m → 800L ou 0.8 m3
3
Commentaire : Ce devis ci-haut est pour une fosse septique, alors pour assurer un
assainissement commode dans la prison, nous avons proposé de
construire 6fosse-septiques dont les dimensions sont représentées sur
la figure ci-haut.
Et sure ce, nous avons proposé d’augmenté au nombre de toilettes qui
est 7toilettes se trouvant dans la prison, donc on aura 7 toilettes
existantes plus 17 toilettes proposées qui donne au total 24 toilettes.
Mêmement aux douches 7douches existantes plus 17 douches
proposées qui donne 24 douches.
40
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre recherche scientifique qui parle de
« L’assainissement et hygiène de la prison centrale de Butembo ».
Pour atteindre notre objectif, nous avons eu à emprunter une méthode dite
méthode descriptive qui a paru impérieux. Celle-ci quia consisté à analyser un
phénomène et à présenter convenablement tous les éléments possible pour rendre
notre travail scientifique. En outre, elle nous a permis d’étudier la prison de Butembo
dans tous ses aspects. Cette méthode a été appuyée par certaines techniques comme
l’interview, la technique documentaire pour ne citer que celle-ci.
Il est logique de préciser que nous nous sommes posé une question de
savoir : Pourquoi y a-t-il des morts et des malades au sein de la prison centrale de
Butembo. A partir de cette question une réponse anticipative a surgi selon laquelle les
cas des morts des maladies seraient causés par la saleté. D’où notre hypothèse est
confirmée à partir des résultats qui nous avons pu trouver.
Outre l’introduction et la conclusion générales, ce présent travail scientifique
est composé de trois chapitres à savoir :
Le premier chapitre qui porte sur les généralités sur l’assainissement de la
prison centrale de Butembo. C’est dans ce chapitre où nous avons parlé des données de
base sur le milieu d’étude. Ici, on a également parlé de l’historique de la ville de
Butembo, de sa situation géographique, de quelques coordonnées géographiques, de
l’hydrographie et du relief de la ville sans autant oublier le climat de la ville de Butembo.
Il convient de préciser que la situation géographique de la prison urbaine de Butembo
n’a pas manqué au rendez-vous dans laquelle on a traité de la prison, du droit de
l’intégrité physique et morale dans la prison, du droit à des conditions de vie
appropriées, de l’étude et activités culturelles, de la femme en prison mais aussi de la
peine à longue vie.
Le deuxième chapitre sur les notions et généralités sur les déchets. C’est dans cette
partie où nous avons défini les déchets ménagers et ses classifications, sans oublier les
déchets ménagers, le devenir des déchets ménagers et l’impacte des déchets sur
l’environnement et la santé publique a bouclé ce chapitre.
Le troisième chapitre a parlé de l’assainissement et hygiène de la prison.
Certains points ont été à l’ordre du jour entre autres les spécification techniques, les
bonnes pratiques et implications opérationnelles. C’est dans ce point où nous avons
traité des l’approvisionnement en eau, Hygiène et assainissement, du nettoyage des
toilettes, de l’accès aux installations sanitaires et de ka gestion des eaux usées. Dans ce
chapitre on a également parlé des installations sanitaires et nous avons fait le devis
estimatif pour une fosse septique que nous allons multiplier six, car nous allons en
construire six pour rendre la prison saine et hygiénique.
Nous ne prétendons pas épuiser le sujet, les futurs chercheurs peuvent encore
apporter leurs idées dans la perspective d’améliorer davantage l’assainissement de la
maison de correction.
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BIBLIOGRAPHIE
COURS
INTERNET
www.google.com
www.radiookapi.com
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Recommandation Et Suggestion
Comptent tenu de notre travail qui est intitulé « Assainissements et hygiène
de la Prison Centrale de Butembo dénommé KAKWANGURA » et de nos descentes sur
terrain, nous recommandons ce qui suit :
De laisser libre accès à la prison aux futures cadre de demain, chercheurs pour
leurs travaux de cycle ;
A notre gouvernement central que local, de moderniser la structure de la prison
ainsi leurs installations sanitaires ;
Engager un personnel de sanitaire bien rodé et spécialiste à la matière ;
DEDICACE.............................................................................................................................................................................i
REMERCIEMENTS...........................................................................................................................................................ii
SIGLES ET ABREVIATIONS........................................................................................................................................iii
INTRODUCTION GENERALE......................................................................................................................................1
0.1. PROBLEMATIQUE............................................................................................................................................................ 1
0.2. HYPOTHESE....................................................................................................................................................................... 1
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET..................................................................................................................................... 1
0.4. DELIMITATION DU TRAVAIL....................................................................................................................................... 2
0.5. METHODOLOGIE TRAVAIL........................................................................................................................................... 2
0.6. DIFFICULTES RENCONTREES..................................................................................................................................... 2
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL........................................................................................................................................... 2
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR L’ASSAINISSEMENT DE LA PRISON DE BUTEMBO
KAKWANGURA................................................................................................................................................................................ 3
I.1. DONNEES DE BASE SUR LE MILIEU D’ETUDE......................................................................................................... 3
I.1.1. Historique de la ville de Butembo..................................................................................................................................... 3
I.1.2. De sa situation géographique............................................................................................................................................. 3
I.1.3. Quelques coordonnées géographiques........................................................................................................................... 4
I.1.4. De l’hydrographie et le relief de la ville.......................................................................................................................... 4
I.1.5. Le climat de la ville de Butembo........................................................................................................................................ 4
I.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA PRISON URBAINE DE BUTEMBO......................................................6
I.2.1. LA PRISON........................................................................................................................................................................ 6
I.2.2. DROIT A L’INTEGRITE PHYSIQUE ET MORALE DANS LA PRISON...............................................................10
I.2.3. DROIT A DES CONDITIONS DE VIE APPROPRIEES PRINCIPES ESSENTIELS...........................................10
I.2.4. ETUDES ET ACTIVITES CULTURELLES.......................................................................................................................... 12
I.2.5. LA FEMME EN PRISON...................................................................................................................................................... 12
I.2.6. PEINE A LONGUE VIE........................................................................................................................................................ 12
CHAPITRE DEUXIEME : NOTIONS ET GENERALITES SUR LES DECHETS......................................... 13
II.1 Définition de déchet........................................................................................................................................................ 13
II.2. Classification des déchets............................................................................................................................................ 13
II.3. Déchets ménagers........................................................................................................................................................... 15
II.3.1 Définition......................................................................................................................................................................... 15
II.3.2. Composition................................................................................................................................................................... 16
II.3.3 Caractéristiques............................................................................................................................................................ 17
II.3.4 Gestion des déchets ménagers.................................................................................................................................. 18
II.3.5 Le devenir des déchets ménagers............................................................................................................................ 19
II.3.6. Le contexte réglementaire........................................................................................................................................ 22
II.4 L’impact des déchets sur l’environnement et la santé publique.............................................................23
I.4.1. Sur l’environnement..................................................................................................................................................... 23
II.4.2. Sur la santé publique.................................................................................................................................................. 24
CHAPITRE TROIXIEME : ASSAINISSEMENT ET HYGIÈNE DE LA PRISON.............................................25
III.1. Spécifications techniques.......................................................................................................................................... 26
III.2. Bonnes pratiques et implications opérationnelles......................................................................................26
III.2.1. APPROVISIONNEMENT EN EAU, HYGIENE ET ASSAINISSEMENT..........................................................27
III.2.2. NETTOYAGE DES TOILETTES................................................................................................................................ 28
III.2.3. Accès aux installations sanitaires......................................................................................................................... 28
III.2.4. Gestion des eaux usées.............................................................................................................................................. 28
III.3. INSTALLATION SANITAIRES..................................................................................................................................... 31
III.3.1. GENERALITES............................................................................................................................................................. 31
III.3.2. Les douches.................................................................................................................................................................. 31
III.3.3. Les bassins pour se laver.......................................................................................................................................... 32
III.4. Les toilettes....................................................................................................................................................................... 34
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