TFC Mutwika Final

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DEDICACE

A nos parents KASEREKA MBIRIKO et KAVIRA KAHIMBANI.


A nos frères et sœurs : Augustin MUSIENENE, Edwige, SYLVI, Héritier, Jerlance,
Bienvenu.
ii

REMERCIEMENTS

« Mieux vaut tard que jamais » dit-on. Nous voici à la fin du premier cycle de
nos études universitaires. Il s’agit bien sû r d’une étape que nous venons de franchir et
un aboutissement ici nous sommes arrivés à ce niveau, ce n’est pas de nos propres
forces.

Le concours de tous ceux qui nous aiment et que nous aimons, a été d’une
importance capitale. Qu’il nous soit permis de leur exprimer notre profonde gratitude à
travers ces quelques lignes.

Nous remercions le Dieu tout puissant pour sa faveur immérité et qui nous a
donné la force et le courage. Il est aussi pourvu à tous nos besoins pendant tout le temps
que nous avons passé sur les « bancs » de l’école.

Nous remercions du fond du cœur, notre Directeur du travail Ass. Ir


KASEREKA MASTAKI Jack, qui, pour avoir accepté de diriger ce travail, malgré ses
multiples occupations.

Nous remercions également KAHAMBU SYAYIKOMIA Lycie notre future


épouse pour tous les services qu’elle nous a rendus en nous consolant pendant nos
études.

Nos remerciements s’adressent également au couple KAMBALE MUSIENENE


et KAVIRA ANUARITE.

Nos remerciements s’adressent également aux frères et amis, Message


MITIME, Bienvenu SYAIKOMIA, Gracieux KATSUHIRE, Nadine LUKANDO, Ezéchiel
MUTAHYA, Trésor, et Patrick.

Nous exprimons aussi notre gratitude à la sœur pour nous avoir fournir du
matériel nécessaire pour nos activités académiques, nous vous en sommes très
reconnaissant.

En fin, nos remerciement à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la
réalisation de ce travail.

PALUKU MUTWIKALO Faustin


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SIGLES ET ABREVIATIONS

S  : Surface
B.A : Béton Armé
U.L.D  : Université Libre de Développement
R.D.C  : République Démocratique du Congo
O.M  : Ordures Ménagères
D.I.S  : Déchets Industriels Spéciaux
D.A.S  : Déchets d’Activités de Soin
D.H.R  : Déchets Haut Risque
D.T.Q.D  : Déchets Toxiques en Quantités Dispersées
P.C.S  : Pouvoir Calorifique Supérieur
P.C.I  : Pouvoir Calorifique Inférieur
C.E.T  : Centre d’Enfouissement Technique
C.I.C.R  : Comité International de la Croix-Rouge
O.M.S  : Organisation Mondiale de la Santé
P.H  : Potassium D’Hydrogène
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INTRODUCTION GENERALE

0.1. PROBLEMATIQUE
Nul n’est censé ignoré la loi. Dans notre pays, des nombreuses personnes
foulent au pied les décisions des autorités et commettent des actes violents,
traumatisants, tels que le meurtre, le viol, l’injure public, exposant la population à des
conséquences graves, rendant la communauté fragile et sans dignité humaine.
La prison centrale de Butembo a une capacité d’accueille de 150 détenus,
mais elle accueille aujourd’hui plus de 600 détenus. Ces derniers vivent dans une
mauvaise condition de détention. Ils n’ont pas les soins de qualité, ils prennent bain
rarement voire une fois par semaine, la nourriture est un problème majeur, ils ne
jouissent pas de leur droit, la saleté n’en parlons même pas, ils sont abandonnés à leur
triste sort et c’est ce qui cause la mort d’hommes dans la prison ainsi que les évasions
massives. Compte tenu de tous ces éléments, nous nous sommes posé question :
 Pour quoi il ya des morts et des ces maladies dans la prison de KAKWANGURA ?
Vu que notre pays, la République Démocratique du Congo, dans les années
passées à partir de cette question susmentionnée, une idée nous arrive en tête celle du
président honoraire JOSEPH KABILA KABANGE selon laquelle il doit réaliser certaines
infrastructures en République Démocratique du Congo. Il sied de rappeler qu’il n’avait
pas fait allusion aux maisons de correction c’est-à -dire les prisons. Et pourtant celles-ci
jouent les rô les prépondérants dans le pays. C’est dans cette perspective que nous
demandons aux autorités tant nationales que locales de s’impliquer dans l’affaire afin de
trouver une solution durable au sein de prison qui fait objet de notre recherche
scientifique. Le gouvernement avait promis les cinq chantiers, dans sa phase de la
modernisation, nous étudiants de l’Université Libre de Développement, en général,
faculté des sciences Appliqués en particulier, se trouvent dans l’obligation de proposer
aux autorités étatiques de la ville de Butembo un certain nombre de projets
d’infrastructures publics.

0.2. HYPOTHESE
L’hypothèse est une proposition à partir de laquelle on raisonne pour
résoudre un problème. C’est ainsi qu’au terme de notre premier cycle d’études en Génie-
Civil, nous pensons que les cas de maladies et de morts seraient causés par la saleté,
donc le non assainissement de la prison. Pour surmonter ce défi nous avons proposé
assainir la prison.

0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET


La motivation et l’intérêt du choix de ce sujet est d’assainir la prison centrale
de Butembo. Surtout la propreté à l’intérieur tout comme à l’extérieur de la prison.
2

0.4. DELIMITATION DU TRAVAIL


Ce présent travail s’étend dans l’espace sur le territoire de Lubero, en ville de
Butembo et dans le temps : de Janvier à Juillet 2019.

0.5. METHODOLOGIE TRAVAIL


Pour récolter et rassembler les données nécessaires de notre travail, il nous a
fallu utiliser l’une des méthodes et techniques reconnues scientifiquement pour
atteindre nos objectifs. Nous avons fait usage de la méthode descriptive détaillée.
Quant à la technique, nous avons utilisé :
L’interview : Elle nous a permis de récolter les données orales de la part des
responsables et agents chargés de différent service intervenant dans ce
domaine.
Documents : Nous aident à récolter les données à partir des archives, ouvrages rapports
et TFC (travail de fin de cycle) pour la constitution de notre travail.
Les medias : Nous a permis de récolter les données à partir des images, chaines de
Radio et Télé, Internet.

0.6. DIFFICULTES RENCONTREES


Tous au long de notre période de descente sur terrain, nous nous sommes
heurté contre certains difficultés que nous avons surmonté avec peine. Il s’agit par
exemple d’accéder à l’entrée au sein de la prison. Ici, les policiers nous demandaient
quelque chose pour que nous accédions à l’entrée de cette dernière. Il n’a été facile
d’accéder à toutes les données faute d’avoir les moyens financiers suffisant. En outre, il y
avait une coïncidence du point de vue programme de descente et programme des cours
au sein de l’Université Libre de Développement.

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL


Outre l’introduction et la conclusion, ce présent travail comprend trois
chapitres à savoir :
Le chapitre premier parle des généralités sur l’assainissement de la prison de
Butembo KAKWANGURA.
Le chapitre deuxième comprend les notions et les généralités sur les déchets.
Le chapitre troisième nous parle de l’assainissement et l’hygiène de la prison.
3

CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR L’ASSAINISSEMENT DE LA PRISON DE


BUTEMBO KAKWANGURA

I.1. DONNEES DE BASE SUR LE MILIEU D’ETUDE

I.1.1. Historique de la ville de Butembo1


Le village de Butembo avait été érigé en « cité indigène » par l’arrêté
N°21/503 du 23 septembre 1949 du ministère belge des colonies du Congo Belge et du
Rwanda-Burundi. Le 15 Mai 1956 par l’ordonnance N°97/138 du roi de Belge, la cité
indigène de Butembo fut transformée en «centre extra coutumier  » ou « cité »
dénomination qui sera conservée jusqu’au 30 Juin 1960, jour de l’accession de notre
pays la RDC à l’indépendance. Après cette dénomination fut changée en «  commune de
Butembo » et redevient de nouveau « cité de Butembo » jusqu’au 23 septembre 1999,
date à laquelle les politiciers de la RDC/Kis.M.L. Lui ont donné le statut de « ville de
Butembo » concept confirmé par le président de la RDC/Kis-ML par le décret
N°038/2001 du 22 Décembre 2001 portant « création et délimitation de la ville et des
communes de Butembo » en province du Nord-Kivu. Voilà en quelque sorte la brève
historique de la création de la ville de Butembo anciennement cité de Butembo.

I.1.2. De sa situation géographique

Elle est située à 18Km de la ligne de l’équateur dans l’hémisphère Nord, la


ville de Butembo se localise aux points qui suivent : 29°17’ longitude Est et 0°8’ latitude
Nord. Voici ses limites elle s’étend sur les territoires de Beni et Lubero.
 A la partie Est : elle est constituée des collines séparées par des cours d’eau. La
source de la rivière LOSOVOVU prend le nom de LWIRA sur toute sa longueur
jusqu'à son confluent avec la rivière KAMIKINGI. Ces deux rivières forment la
rivière LOHULO jusqu’au croisement avec la rivière KIMEMI.
 A la partie Ouest, la rivière KAGHENDA jusqu’au pont Kalwanga, la route qui
mène vers Mabambi jusqu’à MUSINGIRI, de la source de la rivière MUSUSA.
 A la partie Nord : le confluent des rivières KIMEMI et LOHULE sur l’axe soutier
Butembo-Beni, l’intersection du ruisseau KASIVIRO en longeant la conduite forcée

1
www.radiookapi.com
www.google.com
4

du barrage de Buhule en direction de l’Ouest jusqu’à son confluent avec le rivière


KAGHENDA
 A la partie Sud : L’axe routier à partir du rond point Cugeki jusqu’à l’intersection
de la rivière VIRENDI sur toute sa longueur jusqu’à son confluent avec la rivière
MUSUSA sur toute sa longueur jusqu’à son confluent avec la rivière KAKOLWE.
Notons qu’en 1998, la ville avait une superficie de 1529Ha dont 175 étaient dans le
territoire de Beni au Nord-est. Le fait de l’expansion due au besoin humain divers à
fait que la superficie croisse sensiblement à nos jours. Il est à noter que l’inexistence
d’un plan initial d’aménagement rend presque impossible la maîtrise de la
délimitation.

I.1.3. Quelques coordonnées géographiques

Nous avons comme coordonnées géographiques :


- Latitude : 00° 07’42,9’’ Nord
- Altitude : 1712
- Longitude : 029°17’34,5’’ Est
Ces coordonnées géographiques ont été enregistrées au niveau de la station  Tankenga,
les cotes altimétriques varient de 1700 à 1780 ; et le point le plus haut se situe à l’Ouest
précisément à Matembe là où se trouve le projet de l’aéroport.

I.1.4. De l’hydrographie et le relief de la ville


Il existe des petites rivières qui traversent la ville de Butembo sans oublier
un grand nombre de ruisseaux dont nous ignorons les noms. Parmi les rivières connues
citons : Makamba, Lukwaliha, Virendi, Lohule, Kayilevula, Mususa, Lwivuwa,
Kanyangoko, Kimemi, Kamikingi,….
Il existe aussi plusieurs vielles collines arrondies, érodées par l’érosion depuis
plusieurs milliards d’années. Pendant ce temps là , suite au manque de canalisation de
l’eau de pluie la ville connaît beaucoup de cas d’érosion qui rendent les vallées
accidentées. Aussi certaines parcelles situées dans des vallées menacées par l’érosion
ont déjà disparu de la carte, les vallées attaquées ne sont autres que : Ngule, Vutsundo,
Vukula, Kimeli, Kisingiri, Wayimirya,…

I.1.5. Le climat de la ville de Butembo


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Par définition, le climat est l’ensemble de phénomènes météorologiques


(température, précipitation, pression atmosphérique, vents, etc) qui caractérisent l’état
moyen de l’atmosphère en un lieu donné. Il est possible de connaitre la période
pluvieuse d’un milieu donné. Avec la production du gaz à effet de serre, nous assistons
aujourd’hui à une perturbation des jours de pluie sur toute l’étendue du globe terrestre.
Source : Station météo de l’ITAV
Pmax : Précipitation maximum
Pmin : Précipitation minimal
P : Haute de pluie
Pour en arriver, nous allons considérer une année au choix pour en déterminer la
température et la pluviosité annuelle illustrées dans le tableau ci-dessous.
La ville de Butembo à un climat du type équatorial caractérisé par deux
saisons de pluies abondantes toute l’année. Son ordre est perturbé par le déboisement
massif dû au phénomène d’urbanisation poussé et ma gérée. Pour comprendre le climat
dans notre milieu d’étude, voici ce qu’a donné la station météorologique de l’I.TAV/
BUTEMBO. (Pluviométrie décennale)
Année Plus forte pluies P Pmin Pluies/an Nombre de
max jours des
pluies par an
2007 Mars 358mm Janvier 81,4mm 2445,6mm 148 jours
2008 Mars 394,6mm Mai 82,8mm 2511,9mm 138jours
2009 Octobre 377,2mm Juillet 69,8mm 3133,5mm 151jours
2010 Septembre Novembre 45,8mm 2186,4mm 111jours
290,8mm
2011 Novembre Décembre 177,5mm 1287,6mm 66jours
377,0mm
2012 Septembre Janvier 37,8mm 3128,9mm 187jours
441,4mm
2013 Septembre Mai 142,9mm 2781,3mm 145jours
568,0mm
2014 Octobre 734,2mm Mai 19,4mm 3465,5mm 144jours
2015 Septembre Décembre 64,0mm 3757,8mm 164jours
618,7mm
2016 Avril 451,6mm Février 27,3mm 2587,1mm 141jours
2017 Juillet 373,0mm Janvier 40,7mm 2300,5mm 144jours
2018 Mars 394,6mm Mai 82,8mm 2511,9mm 138jours
6

Les données climatiques de Butembo température et pluviosité


annuelle de 2018).
Moi pluviosité Température Humidité relative Amplitude
Hauteur Moyenne moyenne
de pluie de jours
en mm de pluie
Janvier 40,7 8 19,88 91,45 11,3
Février 56 2 19,9 90,1 11,5
Mars 268,1 11 19,6 89,6 10,7
Avril 171,7 7 20,24 83,5 9,6
Mai 79,6 12 19,5 82,22 10,23
Juin 54,5 9 19,81 88,14 10,7
Juillet 373,0 16 18,88 92,68 8,94
Aoû t 315,9 19 19,17 93,0 8,83
Septembre 350,4 18 19,16 90,44 8,7
Octobre 368,5 21 19,11 81,1 9,07
Nov 181,1 16 18,8 86,57 9,0
Décembre 41,0 5 19,14 87,16 9,84
Total 2300,5 144jours

I.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA PRISON URBAINE DE BUTEMBO

La prison de Butembo se trouve en R.D.C, Province de Nord-Kivu, Territoire


de LUBER0 Ville de Butembo, Commune Vulamba, Quartier KAMBALI, Cellule Bel air,
Pseudo nom : KAKWANGURA
Elle est constituée de deux (2) bâ timents dont nous avons :
 Bâ timent chargé de la direction administrative et
 Bâ timent des prisonniers stratifié à 4 cellules dont chaque cellule a son capita.

I.2.1. LA PRISON
a) Définitions
La prison : - est une institution publique régie par la loi

- est une maison de Correction pour les personnes qui vont hors la loi (les
personnes qui commettent les infractions).

b) Historique de la prison existante à Butembo


Comme toute institution qui existe accuse un début la prison centrale de
Butembo. Dénommée KAKWANGURA a aussi sa date de fondation. C'est la raison pour la
quelle il nous est évident de présenter l’historique de la prison de la ville de Butembo.
Un service carcéral qui existait depuis longtemps à Butembo et fonctionnait dans
l’actuel salle d’audience du Parquet de Butemho mais l’histoire de la prison de
KAKWANGURA a commencé en 1996. Vu la manque de place et lieu de l’hébergement
des prisonniers et la situation que mène les prisonniers dans le cachot du tribunal de
grande instance qui était transformé en prison et lieu de détention. Le feu Mgr Emanuel
7

KATALIKO avait envisagé la construction de la prison qui pouvait loger 100 prisonniers
dont le CICR a été bayeur des fonds. Cette institution fonctionnait au parquet dans
l’actuelle salle d'audience. Un bâ timent abandonné par la colonie Belge (actuel Tribunal
de grande instance).

c) Capacité d'accueil de la Prison KWANGUKA


Dans le but de la perfection du milieu carcéral dans cette entité, il est
impérieux de faire une descente pour constat de la prison existante à Butembo afin de se
munir de la réalité au sein de cette institution carcérale. La capacité d'accueil de cette
prison était de 120 personnes après la construction, mais après l'augmentation de la
capacité d'accueil par comité International de la Croix-Rouge (CICR). La capacité
d’accueil était passée de 120 à 150 personnes. Aujourd'hui sa capacité d'accueil est de
150 personnes dont quatre cellules de 39.4m2 pour les hommes une cellule d’une
surface de 9.4m2 et deux autres cellules VIP appelées quartier spécial pour les deux chefs
des prisonniers et leurs gouvernements ainsi qu'une petite espace vide au carrefour de
ces cellules. Deux locaux sont situés à proximité qui abritent le bureau administratif de
la prison et d’infirmerie.

d) Les conditions de vie


Comme il a été signalé dans la partie précédente, la prison de KAKWANGURA a
actuellement une capacité d'accueil de l50 personnes, mais la population carcérale qui
regorge ce lieu s’élève à 600 personnes d’où le surpeuplement de la population carcérale au
sein de cette institution. Ce facteur de surpeuplement est l'un des grands facteurs qui font
que les conditions de vie de la prison KAKWANGURA deviennent difficiles voire même
critiques. D’autres facteurs qui rendent les conditions critiques dans cette maison sont à
citer.
Les facteurs comme les conditions d’hygiènes, d’alimentation et de santé.
La règle 20 de l’Ensemble de règles minime oblige toute administration pénitentiaire
d’accorder aux heures usuelles une alimentation de bonne qualité ; bien préparée et
servie avant une valeur nutritive suffisante au maintien de la santé et de ces forces
chaque détenu doit avoir la possibilité de se pourvoir d’eau potable lorsqu’il en a besoin.

Les cas des maladies les plus fréquentes et observées à la prison de


KAKWANGURA

Vu les conditions aux quelles les détenus sont soumises, certains cas de maladies ont
été observés notamment :
 Les maladies Pathogènes
- Grippe
- Parasitose
- Angine
-Gastrite
 Les maladies chroniques
- Infection respiratoire
- Infection urinaire
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- Infection sexuellement transmissible


- Fièvre typhoïde
- Diarrhée
- Tuberculose
- VIH SIDA
- Hypertension artérielle
- Malnutrition sévère
- Malnutrition aigu modérée
- Epilepsie
- Rhumatisme
- Traumatisme
- Affection des yeux
- Affection bucco-dentaire
- Lombago (mot de dos)
Par la Promiscuité de l’Etat de la prison ; la capacité d’accueil et nutrition non saine sont
à la base de plusieurs maladies fréquentes dans la prison de KAKWANGURA.

e) Conditions intellectuelles et religieuses de la détention


Les conditions intellectuelles et religieuses sont importantes du fait qu’il faut
donner la possibilité aux détenus d’exercer une préoccupation pendant la détention qui
pourra favoriser la dignité et le sentiment d’humanité. Signalons que la prison centrale
existante à Butembo est dépourvue d’une bibliothèque et une chapelle à l’usage des
détenus.

f) Condition récréatives et formation des prisonniers au sein de la prison


Par manque de lieu de la recréation les détenus sont victimes des maladies. A
cet effet nous signalons que la place prévue pour la recréation des prisonniers dans la
partie intérieur est au même moment utilisée pour la place de lessive et séchoir d’habits
des prisonniers, la vaisselle à la fois l’endroit de prise de bonne air pour les prisonniers.
Ils bénéficient en ce lieu le rayonnement solaire. Cette prison est minime et non adaptée.
Cela fait que cette institution carcérale n’atteint pas son objectif. Par manque de moyens
leurs facilitant la gestion. Certains prisonniers exigent aux autres qui ne remplissent pas
les exigences imposés, de passer nuit à l’extérieur de cellules dortoir. On signale que
dans la prison en place il ya absence de lieu et dispositifs de formation. Cela ne permet
pas que l’institution carcérale en place « Prison KAKWANGURA » d’atteigne ses objectifs
qui sont des détenus afin que ces derniers deviennent importants à la société à la fin de
leur délai carcérale et a leurs sorties de la prison2.

 Objectifs de l’emprisonnement
1. Les prisons existent dans la plupart des sociétés depuis des siècles. Elles servent
habituellement à incarcérer des individus jusqu’à leur comparution devant telle ou
telle instance judiciaire, ils peuvent y attendre la tenue de leur procès, l’exécution
d’un jugement, le prononcé d’une peine d’exil ou encore le versement d’une caution
2
Déclaration Universelle de Droit de l’homme et la prison.
9

ou le paiement d’une amande ou d’une dette, parfois aussi, la prison prive de liberté
pour longtemps des personnes qui ont représenté une menace particulière pour un
régime ou un dirigeant en place. Le recours à l’emprisonnement en tant que peine
immédiatement ordonnée par un tribunal a été adopté en Europe de l’Ouest et en
Amérique du Nord au XVIIIème siècle, il s’est étendu progressivement à la plupart des
pays, souvent comme une manifestation de l’oppression coloniale. Dans certains pays,
le principe de l’emprisonnement des êtres humains s’intègre mal à la culture locale.
2. Au fil des années, la finalité de l’emprisonnement a suscité une vive controverse, qui
se poursuit de nos jours pour certains. Cette solutions devrait servir exclusivement à
sanctionner les malfaiteurs : d’autres font valoir qu’elle a essentiellement pour objet
de dissuader aussi bien les individus en prison de commettre de nouveaux délits à
leur libération que ceux qui pourraient avoir une propension à perpétrer un crime
selon un autre point de vue, l’incarcération des individus vise à les reformer ou à les
réadapter autrement dit, une fois en prison ils finirons par reconnaitre l’erreur à
l’origine d’un comportement délictueux et acquerront les compétences qui leur
permettront de mener une existence conforme à la loi une fois remis en liberté.
Parfois, la réadaptation des individus intervient grâ ce au travail dans certains cas, les
gens peuvent être emprisonnés parce que les délits commis prouvent qu’ils
constituent un danger grave pour la sécurité publique.
3. Concrètement, les objectifs de l’emprisonnement seront interprétés comme une
combinaison de toutes ces justifications ou d’une partie d’entre elles, dont le dosage
particulier dépendra des circonstances propres à chaque détenu or, selon une opinion
de plus en plus rependue, la prison est une solution couteuse adoptée en dernier
recours et à laquelle il conviendrait de faire appel uniquement lorsque le caractère
inadéquat d’une peine non privative de liberté apparait manifestement au tribunal.
4. La détention est une question très préoccupante ; En effet, la situation des prévenus
est tout a fait différente de celle des personnes condamnées pour un délit, puisqu’ils
n’ont pas encore été jugés coupables d’un délit quelconque et sont donc présumés
innocents aux yeux de la loi. En fait, ces personnes sont détenues dans des conditions
de forces particulièrement strictes, qui portent 3 parfois atteinte à la dignité humaine.
Dans nombre de pays, la majorité de la population carcérale est constituée de
prévenus dans une proportion pouvant atteindre 60%. Le traitement qui leur réserve
des problèmes particuliers, notamment lorsqu’une autre autorité que les autorités
carcérales est incarcérée, par exemple le Ministère public détermine les droits de
visite des familles ou de consultation d’un avocat.
Après les objectifs cités ci-haut citons d’autres objets primordiaux d’une
prison dans pays sont cités ci-dessous :

 Punir les personnes reconnues coupables d’une faute des certaines gravité.
 Protéger la société des personnes dangereuses ;
 Décourager les gens de commettre des actes interdits par la loi ;
 D’obliger le détenu à faire leurs pénitences ;
10

 D’inciter les détenus à poursuivre des études ou une activité destinée de


réinsérer ou le réhabiliter ;
 Neutraliser les opposants politiques (dans les régimes historiaux ici on parle de
la détention provisoire ;
 Empêcher des prévenus de prendre la fuite ou de compromettre leur futur
procès.

I.2.2. DROIT A L’INTEGRITE PHYSIQUE ET MORALE DANS LA PRISON

Acte de torture

L’objectif du présent chapitre consiste a mettre en évidence le fait que les


actes de torture ou toute autre forme de peine ou de traitement inhumain ou dégradant
sont rigoureusement prohibés et en tout état de cause impardonnables. Partie
intégrante du droit coutumier international, l’interdiction de la torture a donc force de
loi, indépendamment de la ratification par un Etat des traités internationaux qui
l’interdisent cruel, inhumain ou dégradant, sans exception.

Le terme torture désigne tout acte par lequel une douleur ou des souffrances
aigues, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne, en
dehors des souffrances inhérentes à des sanctions légitimes ou occasionnées par elles.

Tout acte de torture commis dans le cadre d’une agression délibérée,


générale ou systématique contre la population civile est un crime contre l’humanité.
Aucun détenu ne sera soumis même avec son consentement à des expérimentations
médicales ou scientifiques susceptibles de nuire à sa santé. A l’instar des actes de torture
et des mauvais traitements, les disparitions forcées et les exécutions sommaires sont
sincèrement prohibées3.

I.2.3. DROIT A DES CONDITIONS DE VIE APPROPRIEES PRINCIPES ESSENTIELS


Toutes les personnes privées de liberté doivent être traitées humainement et
dans le respect de la dignité inhérente à la personne humaine. Toutes les personnes de
liberté ont droit à des conditions de vie adéquates, notamment en termes d’alimentation,
d’approvisionnement en eau potable, de logement, d’habillement et de literie.
 Logement
Toutes les personnes privées de liberté doivent être traitement et dans le
respect de la dignité inhérente à la personne humaine. Toutes les personnes privées de
liberté ont droit à des conditions de vie adéquates, notamment en termes d’alimentation,
approvisionnement en eau potable de logement d’habillement et de literie.
 Alimentation
Toutes les personnes privées de liberté doivent être traitées humainement et
dans le respect de dignité inhérente à la personne humaine. Toutes les personnes
privées de liberté ont droit à des conditions de vie adéquates, notamment en termes

3
Droit de l’homme, partant de la loi de République Démocratique du Congo
11

d’alimentation, approvisionnement en eau potable de logement d’habillement et de


literie.
 Habillement
L’habillement, en tant qu’élément du droit à un niveau de vie adéquat, figure
parmi les droits de l’homme.
Il faut fournir une tenue appropriée aux détenus qui ne sont pas autorisés à porter leurs
vêtements personnels ;
Il faut prévoir des installations permettant d’assurer la propreté des vêtements et de les
maintenir en bon état ;
Tous les détenus doivent avoir un lit individuel, ils doivent être dotés des moyens
d’assurer la propreté de leur literie.
Il faut des équipements permettant de procéder régulièrement au lavage et au séchage
des vêtements et de leur literie ;
Contrô le de sante et soins
L’exigence fondamentale veut que tout détenu fasse l’objet d’un examen médical dès son
entrée dans une prison ou un lieu de détention.
Tous les traitements médicaux nécessaires doivent alors être fournis gratuitement. Les
détenus doivent en principe avoir le droit de demander un deuxième avis médical. Tous
les prisonniers et tous les détenus ont droit au meilleur état de santé physique et
mentale qu’ils peuvent atteindre.
 Hygiène :
Tous les détenus doivent disposer des installations permettant de satisfaire
aux besoins naturels et de veiller conjointement à leur propreté personnelle et à leur
bonne présentation.
 Exercice physique
Tous les détenus doivent avoir au moins une heure d’exercice quotidien en plein air,
si le temps le permet. Les jeunes détenus et les autres détenus dont l’âge et la condition physique
le permettent doivent recevoir pendant la période réservée à l’exercice une éducation physique et
récréative. A cet effet, le terrain, les installations des équipements doivent être mises à leur
disposition afin de faciliter les exercices physique.
 Travail
Tous les prisonniers qui purgent des peines de réclusion et médicalement aptes, sont
tenus de travailler. Dans la mesure du possible, ce travail doit leur conférer des qualifications de
sorte qu’ils puissent gagner honnêtement leur libération.
La réglementation nationale de l’hygiène et de la sécurité du travail s’applique dans les prisons de
la même façon qu’au sein de la communauté.
Une formation professionnelle sera assurée, en particulier à l’intention des jeunes
détenus, ils doivent être rémunérés pour le travail qu’ils effectuent les détenus doivent être
autorisés à dépenser au moins une partie de leurs gains, à envoyer une partie à leur famille et à en
économisé une partie.
12

I.2.4. ETUDES ET ACTIVITES CULTURELLES


Il faut prévoir et envisage les activités éducatives et culturelles, notamment l’accès à
une bibliothèque adéquate. Les activités éducatives en prison doivent viser à développer la
totalité de la personnalité, compte tenu des antécédents sociaux, économiques et culturels des
détenus.
Les activités éducatives doivent être obligatoires pour les jeunes détenus et pour les illettrés. Il
incombe aux autorités pénitentiaires d’accorder un degré de priorité élevé à cet aspect des
activités éducatives. La communauté extérieure devrait participer autant que possible aux
activités éducatives et culturelles dans les prisons.
 CONDITION SPIRITUELLE
Tous les prisonniers ont droit d’observer les principes de leur religion et de consulter un
ministre de ce culte. Les détenus doivent être autorisés à consulter des représentants dument
habilités de toute religion.

I.2.5. LA FEMME EN PRISON4


Les femmes peuvent se prévaloir, sur un pied d’égalité, de la jouissance et de la protection de
tous les droits de l’homme dans les domaines politique, économique, social ; culturel, civil, comme
dans tout autre domaine. Les femmes emprisonnées ne doivent subir aucune discrimination et
être protégées contre toutes les formes de violence ou d’exploitation.
Les femmes emprisonnées doivent être détenues séparément des prisonniers masculins. Les
femmes emprisonnées doivent être surveillées et fouillées par des membres féminins du
personnel pénitentiaire. Les femmes enceintes et les mères allaitantes emprisonnées doivent être
dotées des facilités spéciales requises par leur état. Chaque fois que cela est possible, les
prisonnières enceintes doivent être emmenées dans des hôpitaux extérieurs pour y accoucher.

I.2.6. PEINE A LONGUE VIE


L’objectif essentiel du traitement des prisonniers doit être leur amendement et leur
réinsertion sociale. L’emprisonnement à vie, sans possibilité de libération ne doit pas être imposé
pour des délits commis par des personnes de moins de 18ans.
Le régime de l’établissement doit chercher à réduire les différences qui peuvent exister entre la
vie en prison et la vie en liberté, dans la mesure où ces différences tendent à établir le sens de la
responsabilité du détenu ou le respect de la dignité de sa personne.

4
Droit de l’homme, partant de la loi de République Démocratique du Congo.
13

CHAPITRE DEUXIEME :
NOTIONS ET GENERALITES SUR LES DECHETS

II.1 Définition de déchet


Un déchet peut être défini de différentes manières selon le domaine et
l’intérêt d’étude et parfois l’origine et l’état des déchets.
La loi de la République Démocratique du Congo N° 15/012 du premier Aout 2015,
définit le déchet comme tout résidu d’un processus de production, de transformation ou
d’utilisation, et plus généralement toute substance ou produit et tout bien meuble dont
le propriétaire ou le détenteur se défait, projette de se défaire, ou dont il a l’obligation de
se défaire ou de l’éliminer. La diversité des produits de consommation excède
maintenant la biodiversité 5.

II.2. Classification des déchets


 En fonction de l’origine des déchets
· Les déchets des collectivités locales ;
· Les déchets des ménages ;
· Les déchets industriels ;
· Les déchets hospitaliers, déchets d’activité de soins ou déchets infectieux ;
· Les déchets agricoles.
 En fonction de la nature physico-chimique des déchets
Cette première classification ne donne qu’une vision incomplète sur les déchets.
Ainsi, un autre classement peut également être fait, mais cette fois selon la nature
physicochimique des déchets :
· Les déchets inertes ;
· Les déchets organiques ;
· Les déchets banals ;
· Les déchets toxiques ou dangereux ;
 Les déchets ultimes.
Cette classification donne des informations plus précises que la première. Dès lors il
importe que la nature physico-chimique des déchets soit prise en compte au fur et à
mesure que l’on évoque la composition ainsi qu’il devenient des déchets.
 En fonction des sources des déchets
A. Ménage
· Ordures ménagères ;
· Déchets encombrants ;
· Déchets spéciaux.
5
La loi N° 15/026 du 12/12/ 2015 article 1-8 du journal officiel de la république
Démocratique du Congo.
14

B. Communes
· Balayeurs des rues, des marchés ;
· Déchets verts des parcs ;
· Boues de traitement des eaux.
C. Commerces, services et industrie
· Déchets hospitaliers ;
· Déchets de la production industrielle ;
· Déchets de chantiers ;
· Déchets du secteur énergie et mines ;
· Déchets agricoles.
 Classification réglementaire et législative des déchets6
Dans l’article 1-10, la loi 28/00 classe les déchets en trois grandes classes :
· Les déchets spéciaux y compris les déchets spéciaux dangereux ;
· Les déchets ménagers et assimilés ;
· Les déchets inertes.
Les déchets sont de plus en plus: Abondants - Variés - Complexes - Nocifs,
Académiquement les déchets produits peuvent être classés en cinq catégories :
 Ordures ménagères;
 Déchets industriels banals;
 Les déchets industriels spéciaux;
 Les déchets d’activités de soin;
 Les déchets inertes.
 Les Ordures ménagères ce sont les déchets produits par les activités des
ménages, les commerces, les collectivités et autres. Elles se composent
essentiellement de :
 Matières organiques ;
 Matières minérales (porcelaine, verre, métaux, cendres, etc.) ;
 Déchets de cantine, de jardinage, des commerces, des administrations, des écoles,
balayures de la voie publique ;
 Les déchets de l'industrie alimentaire assimilés aux ordures ménagères.
 Déchets Industriels Banals
Les DIB ou Déchets Industriels Banals, sont définis comme étant des déchets
issus des entreprises (commerce, artisanat, industrie, service) qui, par leur nature,
peuvent être traités ou stockés dans les mêmes installations que les déchets ménagers
ou OM. Ils contiennent les mêmes composantes mais dans des proportions différentes.
 Les déchets industriels spéciaux
Définition : On appelle Déchets Industriels Spéciaux, DIS, les déchets spécifiques
potentiellement polluants pouvant contenir des éléments toxiques en quantités

6
Loi de la RDC relative à la gestion des déchets et à leur élimination. N° 28-00
15

variables et présenter de ce fait des risques pour l'environnement s'ils ne sont pas
traités ou stockés correctement.
a) Les déchets toxiques en quantités dispersées
Au sein de la famille des (DTQD), on trouve :
 Les acides, les sels métalliques, les peintures ;
 Les piles, les batteries, les tubes fluorescents ;
 Les médicaments périmés, les produits chimiques de laboratoire ;
 Les insecticides, les désherbants, les produits de nettoyage, les bains ;
photographiques, etc.
b) Les déchets à haut risque
Les DHR sont constitués pour l'essentiel des huiles contenant des (PCB) et
des farines de viandes contaminées. Cette catégorie de déchets fait l'objet de contraintes.
 Les déchets d'activité de soins
 Les champs opératoires.
 Les seringues.
 Les gants et autre matériel à usage unique.
 Les déchets ultimes : déchets de l’incinération (cendres et mâ chefer et autres
déchets prétraités).
 Les déchets inertes : Tous déchets provenant notamment de l’exploitation des
carrières , des mines, des travaux de démolition, de construction, ou de rénovation,
qui ne subissent aucune modification physique, chimique, ou biologique lors de leurs
mise en décharge, et qui ne sont pas contamines par des substances dangereuses ou
autres éléments générateurs de nuisances, susceptibles de nuire a la sante et / ou a
l’environnement.
 Selon la nature de déchet
Le guide des techniques communales pour la gestion des déchets ménagers
et assimilés du ministère d’aménagement du territoire et environnement en 2003,
présente une classification des déchets selon leur nature physique en 03 catégories :
 Déchets solides : ordures ménagères, emballages, gravats, etc.
 Déchets liquides : huiles usagés, peintures, rejet de lavage, etc.
 Déchets gazeux : biogaz, fumées d’incinération, etc.

II.3. Déchets ménagers


Dans ce travail de recherche notre étude est centrée sur la problématique des
déchets ménagers et leur processus de transformation dans leur cycle de vie.

II.3.1 Définition
La grande majorité des services chargés de la gestion des déchets des
différents pays définissent les ordures ménagères comme un ensemble de résidus
hétérogènes dans lesquelles on trouve.
16

 Les détritus de toute nature générés par les ménages (déchets de nourriture, de
préparation de repas, balayures, textile, journaux .... Etc.)
 Les déchets de bureaux, commerces, industries et administrations, déchets des cours
et jardins dans la mesure où ces déchets peuvent prendre place dans une limite à
fixer, dans les récipients individuels ou collectifs aux fins d’enlèvement par les
services municipaux ;
 Les crottins, fumier, feuilles mortes, bois résidu du nettoiement et du balayage de la
voirie, jardins, cimetières, parcs, etc., rassemblés aux fins d’évacuation.
 Les détritus de foires, Souks et marchés, etc.
 Les résidus des collectivités (cantines, écoles, casernes, hospices, prisons ...etc.), ainsi
que les résidus des hô pitaux ayant un caractère ménager que l’on rassemble dans des
récipients appropriés.
 Tout objet abandonné sur la voie publique, ainsi que les cadavres des petits animaux.

II.3.2. Composition
La connaissance de la production d'ordures ménagères est essentielle dans la
planification d'un système de gestion. La quantité produite par collectivité est variable
en fonction de plusieurs éléments. Elle dépend essentiellement, du niveau de vie de la
population, de la saison, du mode de vie des habitants, du mouvement des populations
pendant la période des vacances, les fins de semaines et les jours fériés, du climat. Elle
peut être exprimée En poids ou en volume, seul le poids constitue une donnée précise et
facilement mesurable.
 Composition physico-chimique des déchets ménagers
La connaissance de la composition des déchets est indispensable pour leur
gestion. Elle permet de choisir et de dimensionner correctement les outils de collecte, de
traitement et d’élimination, et aussi de connaitre la destination des :
 Parts pouvant être recyclées.
 Parts appropriés au compostage.
 Types et quantités appropriés à une valorisation matérielle ou énergétique ;
 Quantités de déchets ultimes destinées à l’incinération ou à la décharge.
 Composition physique
La composition physique des ordures ménagères est la répartition selon des
catégories spécifiques comme les plastiques, papiers, cartons, textiles, verres, métaux, …
etc.
Les variations de composition peuvent provenir de la méthode même
d'évaluation de la production des déchets : évaluation au sein de foyers, ou évaluation à
l'année sur le site de regroupement, de transfert ou de traitement, dans ce cas il faut
tenir compte du secteur informel, qui recycle une partie des déchets produits.
 Composition chimique
17

La composition chimique, c'est-à -dire la teneur en eau et Celle en matière


organique déterminée respectivement par évaporation et par calcination. Ainsi les
teneurs en carbone et en azote, et le rapport C/N paramètres importants pour le
compostage.
 Composition en micro-organismes pathogènes
L’un des risques majeurs sur la santé humaine liés aux déchets est sans doute leur
contamination microbiologique par divers agents pathogènes tels que les bactéries, les
protozoaires, les virus et autres. Le suivi de certains paramètres microbiologiques dans
le compost, comme l’Aspergillus fumigateurs par exemple, permet de déterminer
rapidement son état sanitaire ; et il est démontré que la présence d’une grande quantité
de moisissures implique automatiquement la présence d’autres agents pathogènes.
D’autre part, il est important de mettre en relief cette caractéristique pour qu’elle puisse
être prise en compte dans d’éventuelles mises en place de programme de valorisation et
de recyclage des rejets atténuant ainsi leur impact sur la santé.

II.3.3 Caractéristiques

 Caractéristiques physico-chimique
 La densité (ou masse volumique) : La densité met en évidence la relation qui
existe entre la masse des déchets ménagers et le volume qu’elle occupe. Sa
connaissance est essentielle pour le choix comme les ordures ménagères sont
essentiellement compressibles, leur densité varie au cours des différentes
manipulations auxquelles elles sont soumises.
Remarque : En règle générale, la densité en poubelle est d’autant moins grande que les
Ordures proviennent de quartiers ou le standard de vie est plus élevé.
 L’humidité et le pouvoir calorifique
 L’humidité (H en%):
L’eau est le plus important facteur d’influence de la sensibilisation des
déchets, le taux d’humidité affecte particulièrement la vitesse de la dégradation du
massif la circulation de l’eau dans les déchets joue aussi un rô le prépondérant en
assurant la dispersion des micro-organismes et des nutriments. Dans les régions arides
et semi-arides dans lesquelles sont couples un manque d’eau et une forte chaleur, le
temps de dégradation est augmenté car la dégradation des déchets est limitée aux
périodes humides.
 Le pouvoir calorifique : En matière de déchets ménagers considérés comme
Combustibles, on utilise soit:
Le pouvoir calorifique supérieur: qui prend en compte la chaleur de vaporisation de
l’eau contenue dans les déchets ménagers pendant la combustion.
Le pouvoir calorifique inférieur: qui ne tient pas compte de la chaleur de vaporisation de
cette eau pendant la combustion.
C’est ce dernier le pouvoir calorifique inférieur qui est d’usage dans les pays
méditerranéens.
18

En règle générale, le pouvoir calorifique inférieur est inversement proportionnel à


l’humidité.
Les déchets ménagers n’ont jamais été un bon combustible, mais lorsqu’elles
contiennent plus de 50% d’humidité, elles sont réellement impropres à l’incinération et
c’est là le cas des déchets ménagers en Algérie. Donc la connaissance des deux
paramètres (P.C.I. et H%) sont étroitement liés et leur connaissance est essentielle pour
le choix du mode de traitement (incinération ou compostage…)
 Le rapport carbone/azote: Ce paramètre mesure la qualité des ordures
Ménagères pour leur valorisation en tant qu’amendements organiques, c’est à dire qu’il
permet d’apprécier aussi bien l’aptitude des ordures ménagères au compostage que la
qualité du composte obtenu. Un compost est valable à partir du rapport C/N < 35 au
départ de la fermentation aérobie et contrô lée et en obtenant un rapport de 18 ≤ C/N ≤
20.
La température : Elle influence également sur la vitesse de dégradation en effectuant le
développement des bactéries et des réactions chimiques, Etant donné que chaque micro-
organisme possède une température optimale de développement donc toute variation
de température peut engendrer un déclin de croissance.

II.3.4 Gestion des déchets ménagers


En entend par la gestion des déchets qui est définis comme étant : toute
opération relative à la collecte, au tri, au transport, au stockage, à la valorisation et à
l’élimination des déchets, y compris le contrô le de ces opérations.
La pré-collecte : c’est la phase qui consiste à amener les déchets de leur lieu de
production (ménages) au lieu de prise en charge par le service public. Elle est
généralement réalisée par l'habitant c'est-à -dire c’est un apport volontaire.
La collecte : c’est l’évacuation et /ou le ramassage des déchets en vue de leur transfert
vers un lieu de traitement (décharge, centre de tri, station de transfert,…etc.)
Les modes de collecte
 Collecte ordinaire : consiste à ramasser les déchets dans les poubelles.
 Collecte hermétique : présente une meilleure procédure en matière d’hygiène.
 Collecte sélective : c’est une opération qui vise certains flux de déchets et qui
demande la collaboration des habitants en vue d’une valorisation ou d’un
traitement spécifique.
L’élimination et le transport
Le transport est la phase au cours de laquelle les déchets sont achemines vers
une destination appropriées : décharge, usine de traitement, etc. Les différents types de
collecte urbains font intervenir des modes de transport différents, En commençant par
la brouette ou la charrette a traction animale, en passant par les différents types des
camions a benne basculante, a caissons a couvercles coulissante, etc., pour arriver a la
benne tasseuse moderne dans son état le plus sophistiqué. Nous étudierons ici les
différents moyens d’exécuter la phase de la collecte que nous avons appelée le transport,
ainsi que le choix à effectuer en fonction de distance séparant les chantiers de point de
19

destination finale des déchets. Et dépend aussi des caractéristiques de la ville desservie,
du type de pré-collecte et des ressources financières de la municipalité.

II.3.5 Le devenir des déchets ménagers


Après toutes les opérations que subissent les déchets ménagers dans leurs
cycle de vie arrivent alors a leurs étape finale plus exactement le devenir dans
l’environnent et/ou leurs traitement final ou le choix se fait selon plusieurs critères et
raisons économiques des services qui s’occupe de la prise en charge commençant par :
20

 La mise en décharge

A ce jour, la mise en décharge est la destination finale la plus privilège pour


l’élimination de ces derniers du fait, de son faible coû t par rapport aux autres filières
comme l’incinération ou le compostage. Il existe plusieurs types de décharge :
 La décharge brute : est celle qui est admise ou tolérée en un lieu qui se trouve
réserve à cet usage sur lequel les usagers viennent habituellement déposer leurs
déchets.
 La décharge sauvage : est celle qui se crée en violation des règlements régissant
la gestion des déchets, dans laquelle certains habitants déposent leurs déchets " à
la sauvette" a moins que ce ne soit au vu et au su des autres habitants qui font
aussi la même chose.
Dans le premier cas, les décharges sont mises en dépô t parfois avec un
semblant de précaution alors que dans le deuxième cas, aucune précaution n’est
observée. L’image de ces décharge est donnée par ces amoncellements d’immondices
que l’on rencontre si souvent et qui peuvent se développer jusqu'à former des
montagnes d’ordures fumantes et malodorantes, désastreuses pour l’environnement
génératrices des risques d’incendies, de prolifération des agents pathogène pour la sante
des êtres
vivants, avec toutes les conséquences connues.
 La décharge contrôlée : est différente de la décharge brute ou sauvage puisque
elle est implantée d’une façon légale et sur un site approprie â pres autorisation
de l’administration et tous les services concernées, cette dernière n’étant
accordée qu’après une étude approfondie de son impact sur l’environnement, et
en particuliers de tous les risques de pollution pouvant en résulter.
Son principe repose sur l’enfouissement des déchets effectues de façon
Rationnelle, dont le but est d’éviter toute nuisance.
 Le compostage
Les ordures ménagères contiennent des matières organiques utilisées depuis
de longue date, en raison de leur valeur humique, comme engrais pour amender les sols
cultivés. Les agriculteurs situés à la périphérie des villes récupéraient les déchets
urbains et les transformaient par fermentation naturelle en un produit qu'ils
répandaient sur leurs terrains.
Actuellement les ordures ménagères ont changées en termes de composition, elles
présentent des inconvénients, difficultés de manutention, gêne ou risque d'accidents
causés par des éléments coupants, et des objets tranchantes, salissure des terrains, etc.
Leur emploi sous cette forme n'est plus admis de nos jours par les cultivateurs, ces
derniers exigent des produits plus élaborés, possédant la valeur agronomique
recherchée, mais ne contenant pas d'éléments gênants ou nuisibles ou même
simplement susceptibles de salir leur terre. Le compostage des déchets urbains consiste
à préparer industriellement un produit répondant à ces conditions.
21

Le compost : provient de la transformation aérobie des déchets organiques par le biais


de Micro-organismes, le produit obtenu se transformera dans le sol en humus, très utile
en Agriculture.
Différentes étapes du compostage
Il comporte quatre (4) étapes :
-Etape1 : préparation ayant pour objectif d’obtenir une humidité et une porosité
Optimales (broyage, mélange, etc.).
-Etape2 : fermentation aérée ayant pour objectif la stabilisation, l’hygiènisation et le
Séchage.
-Etape 3 : criblage éventuelle, ayant pour objectif d’affiner le produit final et d’en
Recycler une partie.
-Etape4 : maturation et stockage, ayant pour objectif de conférer au produit une
Qualité agronomique.
 L’incinération :
L'incinération des déchets urbains est l'opération qui consiste à leur
destruction par le feu. Elle est très généralisée dans les pays industrialisés. Elle est
appliquée à des ordures ayant un pouvoir calorifique élevé et on pourra toutefois
diminuer le prix de revient à la tonne traité en récupérant la chaleur à des fins
domestiques (chauffage et production d'électricité) par exemple. Dans les pays africains,
la teneur en matière organique pour les déchets solides municipaux urbaine est
d'environ 56% et sa dégradation par incinération à l’air libre est un contributeur majeur
aux émissions de gaz à effet de serre.
 Centre D’enfouissement Technique
 En Algérie, la plupart des Centres d’enfouissements Techniques actuels peuvent
être classées comme décharge sauvage présentant de nombreux inconvénients
soit sur la sante publique ou l’environnement car la mise en Centre
d’enfouissements Technique les déchets est en mesure de répondre aux
exigences élémentaires en matière d’hygiène et de protection de l’environnement
comme elle explique la règle suivante :
« Un CET est conforme lorsque toutes les dispositions réalisables sont prises pour éviter
ou, ou au moins minimiser, les nuisances ».
Il y’a diverses méthodes pour classer les Centres d’enfouissements Techniques par
exemple :
 Par le type de déchets admis :
- les CET de classe 1 : pour les déchets inertes ;
- les CET de classe 2 : pour les déchets ménagers ;
- les CET de classe 3 : pour les déchets spéciaux.

 Le recyclage
Le « recyclage » est la création de nouvelles matières, ou le renouvellement
des matières initiales, par le biais du traitement des déchets, (cela comprend le
22

recyclage organique mais pas le recyclage énergétique).Le recyclage des produits en fin
de vie passe par l’organisation de filières Spécialisées permettant à toutes les
entreprises et/ou tous les particuliers de Permettre la récupération des déchets. Ci-
dessous est représenté un schéma simplifié du processus de recyclage, qui va de la
collecte à la fabrication d’un nouveau produit issu des déchets.

II.3.6. Le contexte réglementaire7


Article premier : La présente loi a pour objet de prévenir et de protéger la santé de
l’homme, la faune, la flore, les eaux, l'air, le sol, les écosystèmes, les sites et paysages et
l'environnement en général contre les effets nocifs des déchets. A cet effet, elle vise :
 La prévention de la nocivité des déchets et la réduction de leur production;
 l'organisation de la collecte, du transport, du stockage, du traitement des déchets
et de leur élimination de façon écologiquement rationnelle;
 la valorisation des déchets par le réemploi, le recyclage ou toute autre opération
visant à obtenir, à partir des déchets, des matériaux réutilisables ou de l’énergie;
 la planification nationale, régionale et locale en matière de gestion et
d’élimination des déchets;
 l'information du public sur les effets nocifs des déchets, sur la santé publique et
l'environnement ainsi que sur les mesures de prévention ou de compensation de
leurs effets préjudiciables;
 la mise en place d’un système de contrô le et de répression des infractions
commises dans ce domaine.
Article 2 : Les dispositions de la présente loi s’appliquent, sans préjudice de celles qui
régissent les établissements insalubres, incommodes ou dangereux, les ressources en
eaux, l’exploitation des carrières, l’hygiène publique, l’assainissement liquide urbain, les
bureaux municipaux d’hygiène, à toutes les catégories de déchets tels que définis à
l’article 3 ci- dessous.
Sont exclus du champ d'application de la présente loi : les déchets radioactifs, les épaves
des navires et toutes autres épaves maritimes, les effluents gazeux ainsi que les
déversements, écoulements, rejets, dépô ts directs ou indirects dans une eau superficielle
ou une nappe souterraine prévus par l’article 52 de la loi n°10-95 sur l’eau exceptés les
rejets qui sont contenus dans des récipients fermés.
Article 3 : Au sens de la présente loi, on entend par :
 Déchets: tous résidus résultant d'un processus d'extraction, exploitation,
transformation, production, consommation, utilisation, contrô le ou filtration, et
d'une manière générale, tout objet et matière abandonnés ou que le détenteur
doit éliminer pour ne pas porter atteinte à la santé, à la salubrité publique et à
l'environnement ;
 Déchets ménagers : tout déchet issu des activités des ménages ;
 Déchets assimilés aux déchets ménagers : tout déchet provenant des activités
économiques, commerciales ou artisanales et qui par leur nature, leur
composition et leurs caractéristiques, sont similaires aux déchets ménagers ;
 Déchets industriels : tout déchet résultant d’une activité industrielle,
agroindustrielle, artisanale ou d’une activité similaire ;

7
Loi de la RDC, n° 28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination. BO n°
5480 du 7 décembre 2006.
23

Article 4 : Les produits conçus, fabriqués et importés par les générateurs des déchets
doivent présenter des caractéristiques de manière à ce que, lors de leur cycle de vie, la
quantité et la nocivité des déchets engendrés par ces produits soient réduites en
utilisant la technique disponible économiquement viable et appropriée.
Les générateurs des déchets sont tenus également de fournir à l’administration toutes
les informations sur les caractéristiques des déchets qu’ils fabriquent, distribuent ou
importent.
Des conditions et des mesures peuvent être imposées à certains produits lors de leur
fabrication ou leur importation ou leur distribution en vue de réduire la quantité et la
nocivité des déchets issus de ces produits.
Les modalités d’application des alinéas 2 et 3 de cet article sont fixées par voie
réglementaire.
Article 5 : L’utilisation de produits issus du recyclage des déchets dans la fabrication des
produits destinés à être mis en contact direct avec les produits alimentaires est
interdite.
Article 6 : Toute personne qui détient ou produit des déchets, dans des conditions de
nature à produire des effets nocifs sur le sol, la faune et la flore, à dégrader les sites ou
les paysages, à polluer l’air ou les eaux, à engendrer des odeurs, ou d’une façon générale,
à porter atteinte à la santé de l’homme et à l’environnement, est tenue d’en assurer ou
d’en faire assurer l’élimination dans les conditions propres à éviter lesdits effets, et ce,
conformément aux dispositions de la présente loi et ses textes d’application.
Article 7 : L’incinération des déchets en plein air est interdite, à l’exception des déchets
végétaux issus des jardins et du brû lis qui se pratique sur les chaumes dans les champs. 8

II.4 L’impact des déchets sur l’environnement et la santé publique

I.4.1. Sur l’environnement


Les manifestations se caractérisent par la prolifération d’agents pathogènes
favorisés par la présence de résidus organiques en décomposition. Les pollutions de
cette espace ont existé de tous temps, mais elles sont devenues particulièrement
inquiétantes au cours des dernières décades du fait de l’écart de plus en plus grand qui
se creuse d’une part entre leur développement en relation direct avec l’accroissement
des populations, leur concentration dans les villes et l’évolution de leur mode de vie, et
d’autre part le développement à un rythme beaucoup plus lent des moyens mis en
œuvre pour les neutraliser.

8
Loi de la RDC, n° 28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination. BO n°
5480 du 7 décembre 2006.
24

Les pollutions physiques et chimiques :


Celles-ci constituant l’envers de la médaille en ce qui concerne le
développement et le perfectionnement des techniques scientifiques et
Industrielles. Si, bien souvent, les éléments polluants ne sont nuisibles qu’en raison de
leur caractère encombrant et inesthétique, il arrive parfois qu’ils soient toxiques, par
fois même radioactifs, a telle enseigne que leur rejet dans l’environnement constitue
pour l’homme et pour les animaux un danger qui justifie des mesures appropriées.

II.4.2. Sur la santé publique


Les déchets biodégradables sont les principaux responsables des maladies
causées par les pollutions biologiques, et en particulier par les ordures ménagères : les
animaux errants qui y trouvent leur nourriture véhiculent ensuite toutes sortes de
parasites ou autre agents pathogènes qui est les agents de transmission de maladies
contagieuses Et/ou mortelles dont nous mentionnerons les plus redoutables :
-Les maladies transmises par les chiens
-la rage, encore signalée récemment en Europe occidentale et dans le nord de l’Afrique ;
-la leptospirose et l’hépatite virale, transmis à partir des urines ;
- certaines cestodes provoquant notamment le kyste hydatique du foie.
 Les maladies transmises par les rats
 la typhoïde et la paratyphoïde et autre salmonelloses ;
 la dysenterie bactérienne et autre shigelloses ;
 la leptospirose.
 Les maladies transmises par les mouches et les cafards
 Le trachome ;
 le choléra ;
 De nombreuses dermatoses ;
Il est important de retenir que toute présence d’animaux qui hantent les
dépô ts ou décharges sauvages en quête de leur nourriture entraîne un risque grave de
transmission de maladies et épidémies9.

9
Loi de la RDC, n° 28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination. Dahir n°
1-06-153 du 30 chaoual 1427 (22 novembre 2006).
25

CHAPITRE TROIXIEME :
ASSAINISSEMENT ET HYGIÈNE DE LA PRISON
Ce chapitre traite des infrastructures sanitaires nécessaires pour atteindre et
maintenir des normes efficaces en matière d'assainissement et d'hygiène de la prison;
les implications opérationnelles pertinentes sont également présentées.10

La mise en place d'un système d'assainissement de base efficace constitue un


défi majeur dans un grand nombre d'établissement pénitentiaire. Il n'est pas rare que le
personnel et les détenus connaissent mal la façon correcte d'utiliser les toilettes ou
latrines. Ces derniers deviennent des foyers des maladies quand le personnel et les
détenus ont une connaissance limitée d'importance d'un nettoyage régulier et correct
ainsi que de la manière dont les maladies se transmettent. Le manque de fonds, des
installations inadaptées au nombre de détenus sont autant de facteurs constitutifs du
problème.

Les toilettes et les autres infrastructures d'assainissement sont la partie


visible du système d'évacuation des déchets liquides. Le débordement d’égouts est un
phénomène souvent observé dans les prisons. Il peut avoir de multiples causes:
infrastructures inadéquates, rinçage incorrect du système après des périodes de
manque d'eau ou même, dans quelque cas, sabotage délibéré. Il est fréquent que des
déblocages surviennent dans les fosses septiques et les puits perdus (puits d'infiltration)
qui constituent les points finaux du système d'évacuation. Le blocage des canalisations
peut être dû à des objets solides jetés dans le système d'évacuation (ce qui est fréquent
lorsque les détenus ne reçoivent pas suffisamment de produits d'hygiène personnelle et
qu'ils utilisent des objets tels que cailloux, tissus ou autre matériau solide). Les blocages
surviennent également quand la fosse septique est trop éloignée et quand le système
d'évacuation comprend un nombre trop élevé de tuyaux coudés et beaucoup trop de
changements de direction. En ce cas, il serait plus judicieux et moins onéreux à plus long
terme d'aménager une fosse septique supplémentaire plus près de la zone de latrines.

Les fosses septiques sont des réservoirs dans lesquels la matière organique
se décompose biologiquement, et d'où les liquides, retirés de la matière solide,
s'évacuent soit vers un puits perdu, soit vers un système d'égout municipal. Il est
cependant fréquent que des fosses septique soient aménagés comme des citernes de
rétention et doivent donc être régulièrement vidangées.

Les problèmes qui se produisent sous terre sont habituellement les plus
compliqués à résoudre. Il peut être difficile de déboucher des canalisations, particulier
dans les vieilles prisons, ou quand des modifications ont été apportés au système sans
être enregistrées. Parfois, le nombre de visite a été réduit par souci d'économies et les
inspections ne sont pas possibles. Les directeurs de prison doivent connaître les
infrastructures <<cachées>> de la prison s'ils veulent pouvoir gérer correctement les
contrats des réparations ou de maintenance ses systèmes d'assainissement. De plus, le
10
Cours d’hygiène et assainissement, 2015
26

système d'assainissement de la prison doit être organisé de manière à ne pas causer de


problèmes ni entrainer de conflits avec la population vivant aux alentours de la prison.

III.1. Spécifications techniques

 Douches:1pour 24personnes par semaine (au minimum, et en fonction des


conditions climatiques locales) robinets dans les latrines : 1 dans chaque bloc de
latrines pour le lavage des mains
 Toilettes : 1 pour 25 personnes, il devrait y avoir, au minimum ; une toilette dans
chaque zone de logement hébergeant jusqu’à 25 détenus. Si les détenus sont
logés dans des cellules individuelles, il devrait y avoir une toilette dans chaque
cellule. Dans les dortoirs, ou dans cellules hébergeant plusieurs occupants, il est
culturellement approprié qu’il y ait plus de toilettes et de douches.

III.2. Bonnes pratiques et implications opérationnelles


Etant donné que nous avons travaillé sur base de 600 détenus dans la prison
de KAKWANGURA. La spécification minimale une toilette pour 25 détenus par
l’hypothèse que les détenus ont libre accès à la zone des toilettes. Qu’il soit entièrement
libre ou accordé sur demande par personnel ; l’accès aux toilettes devrait être possible
24heures sur 24. De fait, les toilettes devraient toujours être situées à l’intérieur ou à
proximité d’une cellule ou d’une utilité de logement ; et maintenues en bon état de
fonctionnement. Des produits d’hygiène personnelle et de nettoyage devraient être à
disposition.
Dans certaines circonstances, il peut être nécessaire de modifier le ratio
toilettes/détenus. Par exemple, la recommandation « 1 toilette pour 25 détenus » peut
être opérationnellement ingérable si le logement se fait en cellules individuelle
dépourvues de toilettes et si les portes sont verrouillées la plupart du temps. En ce cas, il
faudra davantage de toilettes pour que l’accès des détenus soit conforme aux normes
internationales. Le caractère approprié ou inapproprié de la spécification dépend en fait
de deux éléments :
Le temps dont chaque détenu dispose pour se rendre aux toilettes et la fréquence à la
quelle il ya accès.
Le personnel doit parfois accompagner les détenus aux toilettes (par ex. dans les unités
de logement où les prisonniers sont considérés comme présentant un risque élevé en
termes de sécurité, ou comme étant eux-mêmes à risque). En ce cas les toilettes et les
installations prévues pour l’hygiène personnelle devraient être installées à l’intérieur
des cellules ou du bloc de cellules. Si cela n’est pas économiquement ou techniquement
réalisable, un système devrait permettre aux détenus de se rendre aux toilettes quand il
le faut. Le système mis en place peut consister, par exemple, à donner instruction au
personnel de répondre à un signal convenu, donné par le détenu, où à mette à
disposition assez de personnel pour celui-ci puisse répondre aussi souvent que possible
aux demandes d’accompagnement. Dans les blocs où le niveau de sécurité est plus bas,
si les détenus ont un accès limite aux toilettes, celles-ci sont parfois séparées des zones
de sommeil. En tout cas, la proximité des toilettes et des douches par rapports au
27

logement devrait toujours être telle qu’un accès soit possible à tout moment assurer un
accès correct des détenus aux toilettes, une attention spéciale doit être portée ou
déploiement du personnel, aux modalités de fonctionnement des bureaux ainsi qu’aux
routines de surveillance, et cela 24 heures sur 24.
Les toilettes doivent être culturellement appropriées (en d’autres termes, elles doivent
être identiques à celles qui sont habituellement utilisés dans la communauté). L’emplacement
des toilettes et le types de cloisons posées devraient d’assurer aux détenus le niveau d’intimité le
plus élevé possible les occupants des toilettes ne devraient pas être en pleine vue des autres
détenus. Un système permettant de rincer ou de laver à grande eau les toilettes immédiatement
après l’utilisation doit être installé et entretenu ; En cas de panne du système de rinçage des
mesures d’urgence connues du personnel et des détenus devraient être activées. Un programme
régulier de nettoyage et de maintenance est requis pour maximiser la durée de vie des
infrastructures, en particulier en cas d’utilisation de matériel qui permet être facilement cassé.
Le CIRC recommande qu’il y ait au minimum une douche pour 600 détenus cependant
comme dans le cas de la spécification minimale concernant les toilettes, cette recommandation
est à considérer avec une grande prudence. Une douche ne sera pas suffisante pour 50 détenus.
Si les routines opérationnelles et le temps accordé à chacun pour rendre une douche sont
inadéquats. Par exemples, là où il existe une douche pour 600 détenus, ce sont plus de 4 heures
qu’il faudra compte pour le déroulement de l’ensemble du processus (si l’on considère qu’il faut
au minimum 5 minutes à chacun pour se déshabiller, se laver et se rhabiller). La
recommandation part du principe qu’un temps suffisamment long sera accordé aux douches
doit donc s’étaler sur une période assez longue. Quand différentes groupes de détenus sont
logés dans de zones séparées, il peut être nécessaire d’ajouter une pomme de douche par groupe
comptant jusqu’à 50 prisonniers.
Les zones de douche (et éventuellement de bain) doivent permettre le respect des
normes d’hygiène de base. Tant les personnes chargées d’établir le plan que les directeurs
doivent également faire en sorte que les zones et l’aménagement des douches offrent
suffisamment d’intimité et de sécurité aux détenus, en particulier aux plus vulnérables.
En l’absence d’une intimité adéquate, les détenus ont tendance à improviser des
solutions pour protéger leur dignité. Sans pratiques d’évaluation des risques et sans mesures
adéquats en termes d’affectation du personnel, les détenues ne seront pas en sécurité. Par mi les
configurations possibles figurent celles qui sont indiquée ci-dessous.

III.2.1. APPROVISIONNEMENT EN EAU, HYGIENE ET ASSAINISSEMENT


L’approvisionnement en eau doit être suffisant pour assurer un débit d’eau adéquat
y compris dans les douches et les toilettes, tout au long de la journée, en particulier à des
moments de forte consommation. Les périodes de pointe pour l’utilisation des douches et des
toilettes se situent généralement le matin, peu à près le réveil ou au moment de l’ouverture des
cellules et dortoirs et plus tard, au moment de la fermeture des portes ou quand les prisonniers
vont dormir. Le débit d’eau doit être suffisant pour répondre aux besoins prévus en période de
forte consommation.
28

Des points d’eau devraient être installés partout dans la prison, à des endroits qui
permettent aux détenus d’avoir un accès et fréquent (et préférablement ininterrompu) à ces
points d’eau dans des buts d’hygiène, d’assainissement et d’hydratation. Du savon devrait être
fourni pour l’hygiène personnelle et pour la propreté en général, de même que des quantités
adéquates d’autres produits et matériel de nettoyage, y compris des seaux et des balais. La
promotion de l’hygiène devrait être un élément standard de l’éducation et de
l’instruction des détenus. Il faut notamment expliquer la relation entre l’hygiène de base
et la transmission des maladies ainsi que les risques inhérents à la vie dans la
promiscuité. Certains détenus peuvent recevoir une formation pour ensuite animer ces
sessions dans le cadre des programmes d’orientation des détenus, mais ils devraient
être encadrés par du personnel de santé par des personnes appartement à des
organismes extrêmes (y compris des organisations non gouvernementales).

III.2.2. NETTOYAGE DES TOILETTES11

Le nettoyage des toilettes et des zones alentour devrait être considéré


comme un travail essentiel dans les prisons. L’entretien des toilettes se fait de la
manière la plus efficace quand cette tache est spécifiquement attribuée à une équipe des
détenus. Les détenus affectés au nettoyage des toilette d'équipements recevoir
suffisamment d'équipements, et de matériel, ils devraient avoir accès à la zone des
toilettes toute au long de la journée afin de s'assurer que la zone reste propre. Ils
devraient par du personnel de santé, des instructions claires et spécifiques en ce qui
concerne les normes d'hygiène à respecter. Les équipements et matériel de nettoyage
devraient être gardés dans des zones de stockage fermées à clé.
Les détenus qui sont engagés dans ce type de travail devraient bénéficier du temps et
des locaux nécessaire pour et se changer.
Le personnel devrait veiller à ce que des objets étrangers, y compris des sacs en
plastique, des pierres et autres débris, ne soient pas jetés dans les latrines ou les
toilettes. Toute indication que des toilettes sont bloqués ou que le système d'égout je ne
fonctionne pas correctement devraient déclencher des investigations immédiates avant
que la situation se détériore et présente un risque pour la santé du personnel et des
détenus.

III.2.3. Accès aux installations sanitaires


Le temps d'accès aux installations sanitaires pour laver son linge et se laver
devrait s'ajouter au temps accordé en application de la norme selon laquelle les détenus
doivent passer au minimum une heure par jour au grand air.

III.2.4. Gestion des eaux usées


Des problèmes coû teux à résoudre surviennent quand les installations ne
sont pas gérées de manière conforme aux spécifications. Par exemple, une fosse septique
11
Cours d’assainissement et habitat, Ir MBUSA
29

ne devrait être vidangée (tous les un à trois ans) que lorsque le contenu de matière
organique demi-solide atteint un tiers de la hauteur de la fosse. Or, les entreprises
spécialisées n'enlèvent souvent que la portion liquide (fait, une telle intervention
requirent moins de travail et soumet le matériel de pompage à moins rude épreuve); le
fait de ne retirer que le liquide conduit, à terme, à l'engagement complet de la fosse
septique. Le personnel chargé de l'entretien de la prison devrait être au courant d'une
telle pratique et conséquent, superviser le travail des vidangeurs, et s'assurer que les
déchets contenus dans les fosses septiques sont correctement enlevés. É tant donné qu'il
existe des idées erronées à propos des fosses septiques, le personnel chargé de
l'entretien devrait indiquer aux personnes concernées la bonne manière de gérer ces
équipements et d'en assurer la maintenance.
Des alternatives aux fosses septiques traditionnelles ont été construites avec
succès dans quelques prisons en utilisant des systèmes à biogaz : le principal avantage
de ces systèmes est de traiter les effluents de manière plus efficace et pendant plus
longtemps. De plus, le biogaz constitue une source d'énergie supplémentaire sous forme
de gaz inflammable qui peut être utilisé dans les cuisines (ce qui réduit les coû ts
opérationnel liés à la cuisson des aliments).
L'utilisation de biogaz exige une évaluation attentive ; il convient notamment
de s'assurer que ce système est connu le sur le plan local. La construction de ces
installations doit obéir à des critiques de qualité élevés, que les entreprises locales ne
peuvent pas toujours respecter12.

12
www.radiookapi.com
30

Des connaissances et des compétences spécifiques requises pour exploiter et maintenir


de tels systèmes. Une évaluation des systèmes à biogaz conduit au Népal fournit des
informations utiles.

Des plans à l'échelle des systèmes d'alimentation en eau et d'assainissement


qui ont été installés à la fois au dessus du sol doivent être à la disposition de la direction
de l'établissement pour que les opérations de maintenance et les réparations puissent
être réalisées de manière efficace et sans coû t excessifs. Chaque fois que des
modifications sont apportées ou que de nouvelles infrastructures sont installées,
l'entrepreneur devrait remettre à toutes les autorités compétentes, y compris aux
autorités pénitentiaires, des plans du système d'alimentation en eau et d'assainissement.
La direction de la prison devrait où ces plans sont conservés.
Quand une augmentation de la population carcérale est envisagée, la direction de
l'établissement devrait consulter les autorités locales compétentes et contacter des
experts techniques afin d'obtenir divers conseils (y compris des élévations des coû ts)
quant à l'impact que l'augmentation de l'effectif pourrait avoir sur le système d'égout
local.
Il est essentiel de mettre en place un programme d'entretien de routine du
réseau d'égout qui bénéficie du financement nécessaire. L'entretien devrait inclure une
action immédiate quand des robinets qui gouttent ou des tuyaux qui fuient sont signalés.
Les détenus peuvent être formés pour effectuer des tâ ches d'entretien, mais ils
devraient être supervisés par le personnel concerné.
F. Gestion des déchets médicaux
Les activités médicales ont pour but de protéger la santé, de guérir les maladies et de
sauver des vies. Cependant, elles génèrent des déchets qui peuvent représenter un
risque infectieux, traumatique, ou radioactif.
Les risques liés aux déchets médicaux dangereux et les moyens de les gérer sont décrits
de façon exhaustive dans la littérature et sont relativement bien connus. Toutefois, les
méthodes de traitement et d'alimentation préconisées exigent un cadre juridique et
d'importantes ressources techniques et financières, rarement présents dans les
contextes où se déroule l'action du CICR. Les autorités nationales sont donc souvent
dépourvues de moyens adéquats pour gérer les déchets médicaux dangereux.
Or, une mauvaise gestion des risques peut mettre en péril la sécurité du
personnel soignant, des employés qui doivent manipuler les déchets médicaux, des
patients et de leur famille ainsi que de la population alentour. D'autre part, le traitement,
le dépô t ou l'alimentation inadéquate de ces déchets peuvent représenter un risque de
contamination ou de pollution du milieu naturel. Dans des contextes défavorisés, il est
31

possible de réduire de manière significative les risques liés aux déchets médicaux
dangereux en prenant des mesures simples et adaptées.
É tant donné la complexité de la gestion effective des déchets médicaux, les lecteurs sont
invités à se reporter au manuel de gestion des déchets médicaux publiée récemment par
le CICR (disponible en anglais et en français). Des fiches techniques complètent le texte
explicatif.

III.3. INSTALLATION SANITAIRES

III.3.1. GENERALITES
Les eaux provenant de plusieurs sources :
- Les toilettes à base d’eau ;
- Les bassins ou endroits de lavage ;
- La cuisine

Les eaux provenant de la toilette sont plus dangereuses cas elles contiennent
les vecteurs de maladies, il faut donc les évacuer d’une manière sur celle de la cuisine
peuvent contenir beaucoup de graisse et celle de bassin de lavage beaucoup de savons.
Ces matières ne sont pas bien.
III.3.2. Les douches
Pour avoir une douche dans une maison ou dans un abri à part prévoit
d’abord un grand bassin (90X90cm) à l’intérieur, avec des bords de 20cm sur le
pavement ce bassin doit être étanche : crépissage riche en ciment ou revêtement à
carreau.
La douche est alimenté par un réservoir d’eau placée à un niveau assez élevé
un plus, de deux mètre de hauteur ; cela demande donc une toiture élevée.
Si la douche se trouve dans un bâ timent annexe, il est possible de la
comprimée avec les latrines, pour économiser la construction.

Réservoir

Douche

Pavement

40 à 60
32

III.3.3. Les bassins pour se laver


Il existe de bassins mobile (par exemple un plastique), qu’on peut remplir
d’eau et emploie la où l’on veut.
Pour protéger la construction, il faut tenir compte de l’eau protéger sur le
mur pendant le service pour éviter la dégradation et d’autre dégâ ts on ne peut pas non
plus jeter l’eau usée a n’importe quel endroit, d’où la nécessité d’un bassin d’évacuation.
On peut construire ou acheter des bassins fixes, les eaux qui sont un métal à
la céramique coutent cher.
Il est plus économique de construire un bassin en maçonnerie (en brique
cuite de bonne qualité avec un crépi riche en ciment soit d’une part de ciment sur 2 à 2.5
de sable). Ces bassins sont installés une hauteur de 80cm du sol, ils sont généralement
de 40X60cm.
33

Ces dimensions peuvent varier à  :

Mur en
élévation

Lavabo à
se laver

Evacuation
40Cm

60Cm

Bassin à se laver étalage vue de dessus en


perspective
34

III.4. Les toilettes

III.4.1. Principes généraux


Les toilettes sont destinées à se débarrasser des déchets humains (solides et
liquides) le malade peut transmettre les microbes en travers les déchets plusieurs
maladies sont transmises par cette voie notamment :
 Diarrhée
 Dysenterie
 L’hépatite
 Les parasites vers,
 Le cholera
Il est très important de ne pas jeter les déchets n’importe où et surtout les
excréments qui sont les plus dangereux.
Ces déchets doivent être évacué en respectant les règles d’hyène pour ne pas
affecté le voisinage du toilette. Pour y arriver on peut mettre en place des toilettes et
vulgariser les règles de l’hygiène aux réalisateurs (nettoyer régulièrement, laver les maïs
après emploie etc.)
Il existe deux catégories principales de la toilette.
 Le système sec
 Le système humide

III.4.2. Toilette sur fosse profonde ou fosse arabe


C’est un système sec ; et moins cher, elle convient lorsque le sol possède une
capacité d’absorption satisfaisante.
Elle est en déconseille dans une agglomération dense où le sol est peut
perméable ou le niveau des eaux souterraines trop élevée ainsi que lorsque il ya une
nappe d’eau ou une source à proximité.

III.4.3. Toilette à compostée


C’est aussi un système sec, elle offre l’avantage de produire du composte
utilisable comme fumier et dont le vecteur de maladies sont éliminées et ne peuvent
plus pénétrer dans le sol.
Elle demande par contre de construire deux compartiments l’un est utilisé,
tans que l’autre est à compostage. En plus, l’habitant est chargé d’un vidage à
approximativement annuel.

III.4.4. Toilette sur réservoir d’eau


Elle est souvent adapter à la situation où la fosse profonde ne fonctionne pas
elle ne demande pas tellement d’eau : 5litres par utilisateur et par jour. Le réservoir doit
être étanche, avec un puits perdu qui y est branché.

III.4.5. Toilette sur fosse septique


Elle demande beaucoup d’eau pour évacuer les déchets et un réservoir plus
grand, à plusieurs compartiments, plus un puits perdu au champ de chainage. C’est un
système cher mais efficace.
35

III.4.6. Toilette sur fosse septique


La fosse septique est un réservoir à plusieurs compartiment où la
décomposition des excréments à lieu sous eau d’une façon très efficace.
Ce système est plus cher car l’évacuation des excréments demandent
beaucoup d’eau. La toilette model, « turque ou avec siège, peut et il faut alors prévoir un
tuyau de chute jusque dans le liquide de la fosse. On peut aussi la séparée, et les
excréments arrivent alors par un tuyau cette solution est la plus courante ». Il y aura une
ou plusieurs toilettes dans les maisons et une fosse dans le jardin, ainsi qu’un puits
perdu ou un champ chainage.
La fosse septique la plus simple possède d’eaux compartiments dont le
premier d’arriver est le plus grand.
Les excréments y arrivent par un coude plongé et la décomposition se faut
dans ces compartiments. L’effluant passe par un trou ou tuyau, parfois minus d’un coude
ainsi dans la chambre de sortie plus petite. Ils passent ensuite dans un tuyau
d’écoulement vers un puits perdu ou un champ de drainage.
La fosse avec un premier compartiment de 90X150cm, d’une profondeur de
2m et le second de 50X90cm suffit pour les toilettes de deux familles.
Ces toilettes peuvent se trouver dans un même abri ou peuvent séparer, elles
peuvent avoir une adduction d’eau avec réservoir un chasse d’eau ou bien du model
turque et on y verse de l’eau avec de seaux.
Le model de fosse septique généralement diffuser par le ministère de travaux
publics et d’énergie c’est plus complique est plus cher.
Il est composé de trois compartiment sont :
 Compartiment de décantation
 Compartiment de fermentation
 Le compartiment de clarification
Le troisième compartiment est remplie des caillons de taille diminuant de bas-à -haut en
travers lequel passe l’influant.
Certainement que des éléments de l’influant se dépassent sur ces cailloux.
Ces compartiment rempli donc une partie de tache de puits perdu et prolonge ainsi la vie
de ce dernier cette fosse septique est standardiser et ses dimensions sont en fonction de
nombre d’usagers (voir tableau).
36

III.5. Implantation des toilettes

III.6. Fosse septique


37

III.7. DIMENSION- USAGERS

A B C D E F a b c d e H L M
5 65 55 100 100 100 10 20 20 20 10 10 120 310 160
0
10 60 60 125 125 125 11 20 20 20 10 10 130 335 185
0
Usagers

15 50 70 120 140 140 13 30 20 20 12 12 154 360 200


0
20 50 80 130 150 150 15 30 20 20 15 12 177 380 210
0

III.8. Puits Perdu


38

METRE DE LA FOSSE SEPTIQUE


1. SEMELLE AU FOND EN BETON ARME

S= 2.00 (0.10+0.35+1.60+0.10+3.00+0.06+0.13)+4.10(0.35+0.10+3.30+0.35+0.10)
S= 27.9m2
Volume à construire = Surface X Epaisseur
= 27.9 X 0.15 = 4.185m3
 Qté Sable 1m3 → 400L ou 0.4 m3
Qté Sable = Và Constr X 0.4= 4.185 X 0.4
= 1.674 m3
= 1674L ≅ 34Brouettes de 50L
 Qté Gravier 1 m → 800L ou 0.8 m3
3

Qté Gravier = V à constr X 0.8


= 4.185 X 0.8 = 3.348 m3 = 3348L
≅ 67brouettes de 50L
 Qté Ciment (B350) = 4.185 X350 = 29sacs de ciment
50
 Les armatures
On sait que 1m3  100 à 150Kg d’acier
En moyenne on a : 1m3  125Kg
 4.185 X 125 = 523.125
≅ 524 Kg d’armature
2. Mur en élévation en briques cuites
LC
= 2.00 + 0.10+0.35+1.60+0.10+3.00+0.06+0.13+4.10
+0.35+0.10+3.30+0.35+0.10+160+1.60
LC = 18.84m pour le mur de 35 d’épaisseur
S à Construire = LC X Hauteur
= 18.84 X 1.65
S = 31.08m 2

Volume à Constr = S X Epaisseur


= 31.08 X 0.35
V à Construire = 10.878m3
LC = 1.60  S = 1.60 X 1.50 = 2.4m2
V à C = 2.4 X 0.10 = 0.24 m2
Volume total = 0.24 + 10.878 = 11.118m3
Volume unitaire = 0.10 X 0.07 X 21.00
0.00147m3
Nombre des briques = 11.118 = 7563.265  75700briques  31 bennes de briques
0.00147
3. Dalle à Béton armé comme couverture
S = 27.9m2
39

V à C = 27.9 X 0.15  V à C = 4.185m 3


Qté Sable = 34Brouettes de 50 Litres
Qté Gravier = 67Brouettes de 50 Litres
Qté Ciment = 29Sacs
Les armatures = 524Kg D’armatures
4. Regard de visite
On connait la longueur et la largeur mais pas la hauteur
1. Terrassement
Surface = 27.9m2
Hauteur = 1.60m
Volume = 27.9 X 1.60
Volume = 44.64m3
Avec un coefficient de foison 0.33
On a : Volume foisonné = 44.64 X 0.33
= 14.7312 m3
Le volume total = 44.64 + 14.7312 = 59.4m3  20 bennes de 3m3
DEVIS ESTIMATIQUE
Désignation Volume (m3) Qté Prix unit Prix tot Obs
Terrassement 59.4 20 Bennes
Semelle au fond 4.185
Sable 34brouettes
Gravier 67brouettes
Ciment 29sacs
Armature 524Kg
Mur en élévation 11.118 31Bennes
briq
DALLE EN BA 4.185
Sable 34Brouettes
Gravier 67brouettes
Ciment 29sacs
Armature 524Kg

Commentaire : Ce devis ci-haut est pour une fosse septique, alors pour assurer un
assainissement commode dans la prison, nous avons proposé de
construire 6fosse-septiques dont les dimensions sont représentées sur
la figure ci-haut.
Et sure ce, nous avons proposé d’augmenté au nombre de toilettes qui
est 7toilettes se trouvant dans la prison, donc on aura 7 toilettes
existantes plus 17 toilettes proposées qui donne au total 24 toilettes.
Mêmement aux douches 7douches existantes plus 17 douches
proposées qui donne 24 douches.
40

CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre recherche scientifique qui parle de
« L’assainissement et hygiène de la prison centrale de Butembo ».
Pour atteindre notre objectif, nous avons eu à emprunter une méthode dite
méthode descriptive qui a paru impérieux. Celle-ci quia consisté à analyser un
phénomène et à présenter convenablement tous les éléments possible pour rendre
notre travail scientifique. En outre, elle nous a permis d’étudier la prison de Butembo
dans tous ses aspects. Cette méthode a été appuyée par certaines techniques comme
l’interview, la technique documentaire pour ne citer que celle-ci.
Il est logique de préciser que nous nous sommes posé une question de
savoir : Pourquoi y a-t-il des morts et des malades au sein de la prison centrale de
Butembo. A partir de cette question une réponse anticipative a surgi selon laquelle les
cas des morts des maladies seraient causés par la saleté. D’où notre hypothèse est
confirmée à partir des résultats qui nous avons pu trouver.
Outre l’introduction et la conclusion générales, ce présent travail scientifique
est composé de trois chapitres à savoir :
Le premier chapitre qui porte sur les généralités sur l’assainissement de la
prison centrale de Butembo. C’est dans ce chapitre où nous avons parlé des données de
base sur le milieu d’étude. Ici, on a également parlé de l’historique de la ville de
Butembo, de sa situation géographique, de quelques coordonnées géographiques, de
l’hydrographie et du relief de la ville sans autant oublier le climat de la ville de Butembo.
Il convient de préciser que la situation géographique de la prison urbaine de Butembo
n’a pas manqué au rendez-vous dans laquelle on a traité de la prison, du droit de
l’intégrité physique et morale dans la prison, du droit à des conditions de vie
appropriées, de l’étude et activités culturelles, de la femme en prison mais aussi de la
peine à longue vie.
Le deuxième chapitre sur les notions et généralités sur les déchets. C’est dans cette
partie où nous avons défini les déchets ménagers et ses classifications, sans oublier les
déchets ménagers, le devenir des déchets ménagers et l’impacte des déchets sur
l’environnement et la santé publique a bouclé ce chapitre.
Le troisième chapitre a parlé de l’assainissement et hygiène de la prison.
Certains points ont été à l’ordre du jour entre autres les spécification techniques, les
bonnes pratiques et implications opérationnelles. C’est dans ce point où nous avons
traité des l’approvisionnement en eau, Hygiène et assainissement, du nettoyage des
toilettes, de l’accès aux installations sanitaires et de ka gestion des eaux usées. Dans ce
chapitre on a également parlé des installations sanitaires et nous avons fait le devis
estimatif pour une fosse septique que nous allons multiplier six, car nous allons en
construire six pour rendre la prison saine et hygiénique.
Nous ne prétendons pas épuiser le sujet, les futurs chercheurs peuvent encore
apporter leurs idées dans la perspective d’améliorer davantage l’assainissement de la
maison de correction.
41

PALUKU MUTWIKALO Faustin

BIBLIOGRAPHIE

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2005
 ADEME, compagne nationale de caractérisation des ordures ménagères résultats
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 Francou C, 2003 Stabilisation de la matière organique au cours du compostage
rechercher d’indicateurs. Thèse de doctorat de l’Institut National
Agronomique, paris pp 288
 Gillet E, 1985. Traité de gestion des déchets solides et son application aux pays
en voie de développement, les volume programme minimum de
gestion des ordures ménagères et des déchets assimilés (P 397,
P1,2,3)
 JORASP N°66, du 16 décembre 1984. Déchet n° 84-377 du 15 décembre 1984.
Fixant les conditions de nettoiement, d’enlèvement et du traitement des déchets
solides urbains. P15
 Ministère de l’Aménagement du territoire, de l’environnement et du déchet
ménagers et assimiles. P10-13.

Guide complémentaire : comité international de la Croix-Rouge 19, avenue de la paix


1202 Genève, suisse T+41227346001 F+41227372057
E-mail : [email protected]cicrjanvier2013

COURS

Cours de l’ISTM/Butembo D’HYGIENE ET ASSAINISSEMENT DE L’ENVIRONNEMENT


par le Chef de Travaux WANZUWITE
Cour de l’ASSAINISSEMENT de G3 GENIE-CIVIL par l’Ir MBUSA JUSTIN en l’ULD
Cour de Gestion et Traitement des déchets Auteur : Anne-France DIDIRE 2013.

INTERNET

www.google.com
www.radiookapi.com
42

Recommandation Et Suggestion
Comptent tenu de notre travail qui est intitulé « Assainissements et hygiène
de la Prison Centrale de Butembo dénommé KAKWANGURA » et de nos descentes sur
terrain, nous recommandons ce qui suit :
 De laisser libre accès à la prison aux futures cadre de demain, chercheurs pour
leurs travaux de cycle ;
 A notre gouvernement central que local, de moderniser la structure de la prison
ainsi leurs installations sanitaires ;
 Engager un personnel de sanitaire bien rodé et spécialiste à la matière ;

Pour un bon assainissement de la prison de KAKWANGURA nous suggérons


ce qui suit :
 La construction de toilettes ainsi douches pour qu’il est un assainissement et
hygiène dans la prison ;
 La construction d’augmenter au nombre de fosses septiques de la prison
KAKWANGURA pour évacuer la matière fécale de la population carcérale;
43

TABLE DES MATIERES

DEDICACE.............................................................................................................................................................................i
REMERCIEMENTS...........................................................................................................................................................ii
SIGLES ET ABREVIATIONS........................................................................................................................................iii
INTRODUCTION GENERALE......................................................................................................................................1
0.1. PROBLEMATIQUE............................................................................................................................................................ 1
0.2. HYPOTHESE....................................................................................................................................................................... 1
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET..................................................................................................................................... 1
0.4. DELIMITATION DU TRAVAIL....................................................................................................................................... 2
0.5. METHODOLOGIE TRAVAIL........................................................................................................................................... 2
0.6. DIFFICULTES RENCONTREES..................................................................................................................................... 2
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL........................................................................................................................................... 2
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR L’ASSAINISSEMENT DE LA PRISON DE BUTEMBO
KAKWANGURA................................................................................................................................................................................ 3
I.1. DONNEES DE BASE SUR LE MILIEU D’ETUDE......................................................................................................... 3
I.1.1. Historique de la ville de Butembo..................................................................................................................................... 3
I.1.2. De sa situation géographique............................................................................................................................................. 3
I.1.3. Quelques coordonnées géographiques........................................................................................................................... 4
I.1.4. De l’hydrographie et le relief de la ville.......................................................................................................................... 4
I.1.5. Le climat de la ville de Butembo........................................................................................................................................ 4
I.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA PRISON URBAINE DE BUTEMBO......................................................6
I.2.1. LA PRISON........................................................................................................................................................................ 6
I.2.2. DROIT A L’INTEGRITE PHYSIQUE ET MORALE DANS LA PRISON...............................................................10
I.2.3. DROIT A DES CONDITIONS DE VIE APPROPRIEES PRINCIPES ESSENTIELS...........................................10
I.2.4. ETUDES ET ACTIVITES CULTURELLES.......................................................................................................................... 12
I.2.5. LA FEMME EN PRISON...................................................................................................................................................... 12
I.2.6. PEINE A LONGUE VIE........................................................................................................................................................ 12
CHAPITRE DEUXIEME : NOTIONS ET GENERALITES SUR LES DECHETS......................................... 13
II.1 Définition de déchet........................................................................................................................................................ 13
II.2. Classification des déchets............................................................................................................................................ 13
II.3. Déchets ménagers........................................................................................................................................................... 15
II.3.1 Définition......................................................................................................................................................................... 15
II.3.2. Composition................................................................................................................................................................... 16
II.3.3 Caractéristiques............................................................................................................................................................ 17
II.3.4 Gestion des déchets ménagers.................................................................................................................................. 18
II.3.5 Le devenir des déchets ménagers............................................................................................................................ 19
II.3.6. Le contexte réglementaire........................................................................................................................................ 22
II.4 L’impact des déchets sur l’environnement et la santé publique.............................................................23
I.4.1. Sur l’environnement..................................................................................................................................................... 23
II.4.2. Sur la santé publique.................................................................................................................................................. 24
CHAPITRE TROIXIEME : ASSAINISSEMENT ET HYGIÈNE DE LA PRISON.............................................25
III.1. Spécifications techniques.......................................................................................................................................... 26
III.2. Bonnes pratiques et implications opérationnelles......................................................................................26
III.2.1. APPROVISIONNEMENT EN EAU, HYGIENE ET ASSAINISSEMENT..........................................................27
III.2.2. NETTOYAGE DES TOILETTES................................................................................................................................ 28
III.2.3. Accès aux installations sanitaires......................................................................................................................... 28
III.2.4. Gestion des eaux usées.............................................................................................................................................. 28
III.3. INSTALLATION SANITAIRES..................................................................................................................................... 31
III.3.1. GENERALITES............................................................................................................................................................. 31
III.3.2. Les douches.................................................................................................................................................................. 31
III.3.3. Les bassins pour se laver.......................................................................................................................................... 32
III.4. Les toilettes....................................................................................................................................................................... 34
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III.4.1. Principes généraux.................................................................................................................................................... 34


III.4.2. Toilette sur fosse profonde ou fosse arabe........................................................................................................ 34
III.4.3. Toilette à compostée................................................................................................................................................. 34
III.4.4. Toilette sur réservoir d’eau..................................................................................................................................... 34
III.4.5. Toilette sur fosse septique....................................................................................................................................... 34
III.4.6. Toilette sur fosse septique....................................................................................................................................... 35
III.5. Implantation des toilettes......................................................................................................................................... 36
III.6. Fosse septique................................................................................................................................................................. 36
III.7. DIMENSION- USAGERS................................................................................................................................................. 37
III.8. Puits Perdu........................................................................................................................................................................ 37
METRE DE LA FOSSE SEPTIQUE......................................................................................................................................... 38
CONCLUSION GENERALE..........................................................................................................................................40
BIBLIOGRAPHIE............................................................................................................................................................41
Recommandation Et Suggestion..........................................................................................................................42
TABLE DES MATIERES...............................................................................................................................................43

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