OCAM Convention OCAM

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 9

www.Droit-Afrique.

com Congo - Côte d’Ivoire - Gabon - Sénégal

OCAM
Convention fiscale
Convention signée le 29 juillet 1971

[NB - Bien que l’OCAM (Organisation Commune Africaine, Malgache et Mauricienne) ait été dissoute, le
Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon et le Sénégal qui faisaient partie de cette organisation continuent à appliquer
la convention fiscale qui en découlait.]

Convention générale de coopération fiscale entre Art.3.- Le terme « établissement stable » désigne
les Etats membres de l’Organisation Commune une installation fixe d’affaires ou une entreprise
Africaine, Malgache et Mauricienne (OCAM) exerce tout ou partie de son activité.

Constituent notamment des établissements stables :


Titre 1 - Dispositions Générales • un siège de direction ;
• une succursale ;
• un bureau ;
Art.1.- Pour l’application de la présente Conven- • une usine ;
tion, le terme « personne » désigne, • un atelier ;
• toute personne physique ; • une mine, carrière ou autre lieu d’extraction de
• toute personne morale ; ressources naturelles ;
• tout groupement de personnes physiques qui • un chantier de construction ou de montage ;
n’a pas de personnalité morale. • une installation fixe d’affaires utilisée aux fins
d’acheter des marchandises ou de réunir des
Art.2.- 1) Une personne physique est domiciliée, informations faisant l’objet même de
au sens de la présente convention, au lieu ou elle a l’entreprise ;
son « foyer permanent d’habitation », cette expres- • une installation fixe d’affaires utilisée a des
sion désignant le centre des intérêts vitaux, c’est-à- fins de publicité ;
dire le lieu avec lequel les relations personnelles
• un dépôt de marchandises appartenant a
sont les plus étroites.
l’entreprise, entreposées aux fins de stockage,
d’exposition et de livraison ;
Lorsqu’il n’est pas possible de déterminer le domi-
• une installation fixe d’affaires utilisées aux fins
cile d’après l’alinéa qui précède, la personne physi-
de stockage, d’exposition et de livraison de
que est réputée posséder son domicile dans celui
marchandises appartenant a l’entreprise.
des Etats contractants ou elle séjourne le plus long-
temps. En cas de séjour d’égale durée, dans deux
On ne considère pas qu’il y a un établissement sta-
ou plusieurs Etats contractants, elle est réputée
ble si :
avoir son domicile dans celui dont elle est ressortis-
• des marchandises appartenant a l’entreprise
sante. Si elle n’est ressortissante d’aucun d’eux, il
sont entreposées aux seules fins de transforma-
sera fait application des dispositions de l’article 26
tion par une autre entreprise ;
ci-après.
• une installation fixe d’affaires est utilisée aux
2) Pour l’application de la présente convention, le seules fins de fournitures d’information, de re-
domicile des personnes morales est au lieu du siège cherches scientifiques ou d’activités analogues
social statutaire ; celui des groupements de person- qui ont pour l’entreprise un caractère prépara-
nes physiques n’ayant pas la personnalité morale, toire.
au lieu du siège de leur direction effective.
Une personne agissant dans un Etat contractant
pour le compte d’une entreprise d’un autre Etat
contractant autre qu’un agent jouissant d’un statut

Convention fiscale OCAM 1/9


www.Droit-Afrique.com Congo - Côte d’Ivoire - Gabon - Sénégal

indépendant, visée a l’alinéa ci-après, est considé- l’accessoire d’un immeuble sera résolue d’après la
rée comme « établissement stable » dans le premier législation de l’état sur le territoire duquel est situe
Etat si elle dispose dans cet Etat de pouvoirs le bien considéré ou bien sur lequel porte le droit
qu’elle y exerce habituellement lui permettant de envisage.
conclure de contrats au nom de l’entreprise.
Art.5.- 1) Les ressortissants, les sociétés et autres
Est notamment considéré comme exerçant de tels groupements d’un Etat contractant ne seront pas
pouvoir l’agent qui dispose habituellement dans le soumis dans les autres Etats contractants a des im-
premier Etat contractant d’un stock de produits ou pôts autres ou plus élevés que ceux frappant les
marchandises appartenant a l’entreprise au moyen ressortissants, les sociétés, et autres groupements
duquel il exécute régulièrement les commandes de ces derniers Etats se trouvant places dans la
qu’il a reçues pour le compte de l’entreprise. même situation.

Une entreprise d’assurances de l’un des Etats 2) En particulier, les ressortissants d’un Etat
contractants est considérée comme ayant un éta- contractant qui sont imposables sur le territoire
blissement stable dans un autre Etat contractant des d’autres Etats contractants bénéficient dans les
l’instant que, par l’intermédiaire d’un représentant mêmes conditions que les ressortissants de ces der-
n’entrant pas dans la catégorie de personnes visées niers Etats, des exemptions, abattements a la base,
a l’alinéa ci-après, elle perçoit des prime sur le ter- déductions et réductions d’impôts ou taxes quel-
ritoire dudit Etat ou assure des risques situes sur ou conques accordées pour charges de famille.
territoire.
Art.6.- Pour l’application des dispositions conte-
On ne considère pas qu’une entreprise d’un Etat nues dans la présente convention, l’expression
contractant a un établissement stable dans un autre « autorités compétentes » désigne les Ministres des
Etat contractant du seul fait qu’elle y effectue des Finances des Etats contractants ou leurs représen-
opérations commerciales par l’entremise d’un cour- tants dûment autorises.
tier, d’un commissionnaire général ou de tout autre
intermédiaire jouissant d’un statut indépendant a Art.7.- Pour l’application de la présente convention
condition que ces personnes agissent dans le ordre par l’un des Etats contractants, tout terme non défi-
ordinaire de leur activité. ni dans cette convention recevra, a moins que le
contexte ne l’exige autrement, la signification que
Toutefois, si l’intermédiaire dont le concours est lui donnent les lois en vigueur dans l’état considéré
utilise dispose d’un stock de marchandises en en ce qui concerne les impôts vises dans cette
consignation a partir de quel sont effectuées les convention.
ventes et les livraisons, il est admis que ce stock est
caractéristique de l’existence d’un établissement
stable de l’entreprise. Titre 2 -

Le fait qu’une société domiciliée dans un Etat


contractant contrôle ou soit contrôlée par une socié- Chapitre 1 - Impôts Sur Les Revenus
té qui est domiciliée dans un autre Etat contractant
ou qui y effectue des opérations commerciales (que
ce soit par l’intermédiaire d’un établissement stable Art.8.- 1) Le présent chapitre est applicable aux
ou non) ne suffit pas, en lui-même, a faire l’une impôts sur les revenus perçus pour le compte de
quelconque de ces deux sociétés un établissement chacun des Etats contractants et de ses collectivités
stable de l’autre. locales quel que soit le système de perception.

Art.4.- 1) Sont considérés comme biens immobi- Sont considérés comme impôts sur le revenu les
liers, pour l’application de la présente convention, impôts sur le revenu total ou sur les éléments du
les droits auxquels s’applique la législation fiscale revenu (y compris les plus-values).
concernant la propriété foncière ainsi que les droits
d’usufruit sur les biens immobiliers a l’exception 2) Les dispositions du présent chapitre ont pour
les créances de toute nature garanties par gage im- objet d’éviter les doubles impositions qui pour-
mobilier. raient résulter pour les personnes (entendues au
sens de l’article premier) dont le domicile fiscal
2) La question de savoir si un bien ou un droit a le déterminé conformément a l’article 2, est situe dans
caractère immobilier ou peut être considéré comme un des Etats contractants, de la perception simulta-

Convention fiscale OCAM 2/9


www.Droit-Afrique.com Congo - Côte d’Ivoire - Gabon - Sénégal

née ou successive dans cet Etat et dans les autres 4) Lorsque les contributions dont l’activité s’étend
Etats contractants des impôts vises au paragraphe 1 sur les territoires de plusieurs Etats contractants ne
ci-dessus. tiennent pas une comptabilité régulière faisant res-
sortir distinctement et exactement les bénéfices
3) Les impôts actuels auxquels s’applique le pré- afférents aux établissements stables situes dans
sent chapitre dans chacun des Etats contractants chacun des Etats intéressés, le bénéfice respective-
sont énumérés au protocole annexe a la présente ment imposable par ces Etats peut être déterminé
convention. en répartissant les résultats globaux au prorata du
chiffre d’affaires réalisé dans chacun d’eux ou,
4) La convention s’appliquera aussi aux impôts après accord des services fiscaux compétents, par
futurs de nature identique ou analogue qui tout autre procédé permettant une répartition équi-
s’ajouteraient aux impôts actuels ou qui les rempla- table.
ceraient. Les autorités compétentes des Etats
contractants se communiqueront, des leur promul- 5) Dans le cas ou un des établissements situes dans
gation, les modifications apportées a leur législa- l’un ou l’autre de ces Etats contractants ne réalise
tion fiscale. pas de chiffre d’affaires et dans le cas ou les activi-
tés exercées dans chaque Etat ne sont pas compara-
5) Si, en raison de modifications intervenues dans bles, les autorités compétentes des Etats intéressés
la législation fiscale de l’un des Etats contractants, se concertent pour arrêter les conditions
il apparaît opportun d’adapter certains articles de la d’application des paragraphes 3 et 4 ci-dessus.
convention sans affecter les principes généraux de
celle-ci, les ajustements nécessaires pourront être Art.11.- 1) Lorsqu’une entreprise de l’un des Etats
effectues, d’un commun accord, par voie de consul- contractants, du fait de sa participation a la gestion
tation entre autorités compétentes. ou au capital d’une entreprise d’un autre Etat
contractant, fait, ou impose a cette dernière, dans
Art.9.- Les revenus des biens immobiliers y com- leurs relations commerciales ou financiers, des
pris les bénéfices des exploitations agricoles et fo- conditions différentes de celles qui seraient faites a
restières, ne sont imposables que dans l’état ou ces une tierce entreprise, tous bénéfices qui auraient du
biens sont situes. normalement apparaître dans les comptes de l’une
des entreprises mais qui ont été de la sorte transfé-
Art.10.- 1) Les revenus des entreprises industriel- rés a l’autre entreprise, peuvent être incorpores aux
les, minières, commerciales ou financières ne sont bénéfices imposables de la première entreprise.
imposables que dans l’état sur le territoire duquel
se trouve un établissement stable. 2) Une entreprise est considérée comme participant
a la gestion ou au capital d’une autre entreprise,
2) Lorsqu’une entreprise possède des établisse- notamment lorsque les mêmes personnes partici-
ments stables dans plusieurs Etats contractants, pent directement ou indirectement a la gestion ou
chacun d’eux ne peut imposer que le revenu prove- au capital de chacune de ces deux entreprises.
nant de l’activité des établissements stables situes
sur son territoire. Art.12.- Sous réserve des dispositions des articles
14 et 16, les revenus des valeurs mobilières et les
3) Le bénéfice imposable ne peut excéder le mon- revenus assimiles (produits d’actions, de parts de
tant des bénéfices industriels, miniers, commer- fondateur, de parts d’intérêts et de commandites,
ciaux ou financiers réalisés par l’établissement sta- intérêts d’obligations ou de tous autres titres
ble y compris, s’il y a lieu, les bénéfices ou avanta- d’emprunts négociables) payes par des sociétés ou
ges retires indirectement de cet établissement ou des collectivités publiques ou privées ayant leur
qui auraient été attribues ou accordes a des tiers domicile fiscal sur le territoire de l’un des Etats
soit par voie de majoration ou de diminution des contractants sont imposables dans cet Etat.
prix d’achat ou de vente, soit par tout autre moyen.
Art.13.- Une société d’un Etat contractant ne peut
Une quote-part des frais généraux du siège de être assujettie sur le territoire d’un autre Etat
l’entreprise est imputée, dans les conditions pré- contractant au paiement d’un impôt sur les distribu-
vues par la législation interne de chaque Etat aux tions des revenus des valeurs mobilières et de reve-
résultats des différents établissements stables au nus assimiles qu’elle effectue du seul fait de sa
prorata du chiffre d’affaires réalise dans chacun participation dans la gestion ou dans capital de so-
d’eux. ciétés domiciliées dans cet autre Etat, ou a cause de
tout autre rapport avec ces sociétés ; mais les pro-

Convention fiscale OCAM 3/9


www.Droit-Afrique.com Congo - Côte d’Ivoire - Gabon - Sénégal

duits distribues par ces dernières sociétés et passi- sont soumises les sociétés affiliées, les conditions
bles de l’impôt sont, le cas échéant, augmentes de exigées en vertu de la législation interne soit de
tous les bénéfices ou avantages que la société du l’état du domicile fiscal de la société, soit de l’autre
premier Etat aurait indirectement retires desdites Etat, selon qu’elles figurent a l’actif du bilan
sociétés, soit par voie de majoration ou de diminu- concernant l’établissement stable situe dans le pre-
tion des prix d’achat ou de vente, soit par tout autre mier ou dans le second Etat, chacun desdits Etats
moyen. applique a ces bénéfices distribues, dans la mesure
ou ils proviennent du produit des participations
Art.14.- Lorsqu’une société ayant son domicile règles par sa législation interne, les dispositions de
fiscal dans l’un des Etats contractants s’y trouve cette législation en même temps qu’il taxe la partie
soumise au paiement d’un impôt frappant les dis- desdits bénéfices qui ne provient pas du produit de
tributions de revenus de valeurs mobilières et de participation, dans la mesure ou l’imposition lui en
revenus assimiles et qu’elle possède un ou plu- est attribuée suivant les modalités prévues au para-
sieurs établissements stables sur le territoire d’un graphe ci-dessus.
ou plusieurs Etats contractants a raison desquels
elle est également soumise dans ces derniers Etats Art.15.- 1) Quant a la suite de contrôle exerce par
au paiement d’un impôt, il est procédé a une répar- les administrations fiscales compétentes, il est ef-
tition entre les divers Etats intéressés, des revenus fectue sur le montant des bénéfices réalisés au
donnant ouverture audit impôt, afin d’éviter une cours d’un exercice, des redressements ayant pour
double imposition. résultat de modifier la proportion définie au para-
graphe 2 de l’article 14, il est tenu compte de ces
La répartition prévue au paragraphe qui précède se redressements pour la répartition, entre les Etats
calcule pour chaque exercice et pour chacun des contractants intéressés, des bases d’imposition affé-
Etats au prorata des bénéfices réputés réalisés par la rentes a l’exercice au cours duquel les redresse-
société dans l’ensemble de ces établissements sta- ments sont intervenus.
bles situes dans cet Etat, toute compensation étant
faite entre les résultats bénéficiaires et les résultats 2) Les redressements portant sur le montant des
déficitaires de ces établissements par rapport au revenus a repartir n’affectant pas la proportion des
bénéfice comptable total de la société tel qu’il ré- bénéfices réalisés dont il a été tenu compte pour la
sulte de son bilan général. répartition des revenus faisant l’objet desdits re-
dressements donnent lieu, selon les règles applica-
Les bénéfices comptables s’entendent de ceux qui bles dans chaque Etat, a une imposition supplémen-
sont réputés réalisés dans les établissements stables taire repartie suivant la même proportion que
au regard des dispositions des articles 10 et 11 de la l’imposition initiale.
présente Convention.
Art.16.- 1) La répartition des bases d’imposition
Pour la détermination du bénéfice comptable total, visée a l’article 14 est opérée par la société et noti-
il est fait abstraction des résultats de l’ensemble des fiée par elle a chacune des administrations fiscales
établissements stables de la société situes dans un compétentes, dans le délai qui lui est imparti par la
Etat quelconque lorsque ces résultats sont déficitai- législation de chaque Etat, pour déclarer les distri-
res, toutes compensations étant faites entre les ré- butions de produits imposables auxquelles elle pro-
sultats bénéficiaires et les résultats déficitaires de cède.
ces établissements.
A l’appui de cette répartition, la société fournit a
Dans le cas ou le résultat comptable total d’un chacune desdites administrations, outre les docu-
exercice est nui ou négatif, la répartition s’effectue ments qu’elle est tenue de produire ou de déposer
sur les bases antérieurement dégagées. en vertu de la législation interne, une copie de ceux
produits ou déposés auprès de l’administration des
En l’absence de bases antérieurement dégagées, la autres Etats.
répartition, s’effectue selon une quotité fixée par
communie entente entre les autorités compétentes 2) Les difficultés ou contestations qui peuvent sur-
des Etats contractants intéressés. gir au sujet de la répartition des bases d’imposition
sont réglées, d’une commune entente, entre les ad-
Lorsque les bénéfices comprennent des produits de ministrations fiscales compétentes.
participation détenus par la société dans le capital
d’autres sociétés et que ces participations remplis- A défaut d’accord, le différend est tranche par la
sent pour bénéficier des régimes spéciaux auxquels commission mixte prévue a l’article 41.

Convention fiscale OCAM 4/9


www.Droit-Afrique.com Congo - Côte d’Ivoire - Gabon - Sénégal

payées pour la location ou le droit d’utilisation des


Art.17.- Les tantièmes, jetons de présence et autres films cinématographiques, les droits de location et
rémunérations, attribues aux membres des conseils les rémunérations analogues pour l’usage ou le
d’administration ou de surveillance des sociétés droit a usage d’équipement industriel, commercial
anonymes, sociétés en commandite par actions ou ou scientifique et pour la fourniture d’informations
sociétés coopératives en leur dite qualité, sont im- concernant des expériences d’ordre industriel,
posables dans l’état contractant ou la société a son commercial ou scientifique. Bien entendu, les dis-
domicile fiscal, sous réserve de l’application des positions ci-dessus ne concernent pas les droits de
articles 21 et 22 ci-après en ce qui concerne les location d’immeubles ou d’installations industriel-
rémunérations perçues par les intéressés en leurs les.
autres qualités effectives.
4) Si une redevance (royalty) est supérieure a la
Si la société possède un ou plusieurs établissements valeur intrinsèque et normale des droits pour les-
stables sur le territoire d’un ou plusieurs autres quels elle est payée, l’exemption prévue aux para-
Etats contractants, les tantièmes, jetons de présence graphes 2 et 3 ne peut être appliquée qu’a la partie
et autres rémunérations vises ci-dessus sont impo- de cette redevance qui correspond a cette valeur
ses dans les conditions fixées aux articles 14 et 16. intrinsèque et normale.

Art.18.- 1) L’impôt sur le revenu des prêts, dépôts, 5) Les dispositions des paragraphes 2 et 3 ne
comptes de dépôts, bons de caisse et de toutes au- s’appliquent pas lorsque le bénéficiaire de redevan-
tres créances non représentées par des titres négo- ces ou autres rémunérations entretient dans l’état
ciables est perçu dans l’état du domicile fiscal du contractant d’ou proviennent ces revenus un éta-
créancier. blissement stable ou une installation fixe d’affaires
servant a l’exercice d’une profession libérale ou
2) Toutefois, chaque Etat contractant conserve le d’une autre activité indépendante et que ces rede-
droit d’imposer par vole de retenue a la source, si la vances ou autres rémunérations sont a attribuer a
législation interne le prévoit, les revenus vises au cet établissement stable ou a cette installation fixe
paragraphe 1 ci-dessus. d’affaires. Dans ce cas ledit Etat a le droit
d’imposer ces revenus conformément a sa législa-
3) Les dispositions des paragraphes 1 et 2 ci-dessus tion.
ne s’appliquent pas lorsque le bénéficiaire des inté-
rêts domicilie dans un Etat contractant possède Art.20.- Les pensions et les rentes viagères ne sont
dans un Etat ou des Etats contractants d’ou pro- imposables que dans l’état contractant ou le bénéfi-
viennent les intérêts, un établissement stable auquel ciaire a son domicile fiscal.
se rattache effectivement la créance qui les produit.
Dans ce cas, l’article 10 concernant l’imputation Art.21.- 1) Sauf accords particuliers prévoyant des
des bénéfices aux établissements stables est appli- régimes spéciaux en cette matière, les salaires, trai-
cable. tements et autres rémunérations similaires qu’une
personne domiciliée dans l’un des Etats contrac-
Art.19.- 1) Les redevances (royalties) versées pour tants reçoit au titre d’un emploi salarie ne son im-
la jouissance des biens immobiliers ou posables que dans cet Etat, a moins que l’emploi ne
l’exploitation des mines, carrières ou autres res- son exerce dans un autre Etat contractant ; les ré-
sources naturelles ne sont imposables que dans munérations reçues a ce titre sont imposables dans
celui des Etats contractants ou sont situes ces biens, cet autre Etat.
mines, carrières ou autres ressources naturelles.
2) Nonobstant les dispositions du paragraphe 1 ci-
2) Les droits d’auteur ou d’inventeur ainsi que les dessus, les rémunérations qu’une personne domici-
produits ou redevances (royalties) provenant de la liée dans un Etat contractant reçoit au titre d’un
vente ou de la concession de licences d’exploitation emploi salarie exerce dans un des autres Etats
de brevet, marques de fabrique, procédés et formu- contractants, ne sont imposables que dans le pre-
les secrets qui sont payes dans l’un des Etats mier Etat, si :
contractants a une personne ayant son domicile • le bénéficiaire séjourne dans cet autre Etat
fiscal dans un autre Etat contractant ne sont impo- contractant pendant une période ou des pério-
sables que dans ce dernier Etat. des n’excédant pas au total 183 jours au cours
de l’année fiscale considérée ;
3) Sont traites comme les redevances visées au pa-
ragraphe 2, les droits d’inventeur, les sommes

Convention fiscale OCAM 5/9


www.Droit-Afrique.com Congo - Côte d’Ivoire - Gabon - Sénégal

• les rémunérations sont payées par un em- 2) Les revenus vises aux articles 12, 14, 17 et 18
ployeur ou au nom d’un employeur qui n’est ayant leur source dans un autre Etat contractant et
pas domicilie dans cet autre Etat contractant ; perçus par des personnes domiciliées dans un ou
• les rémunérations ne sont pas déduites des bé- plusieurs autres Etat contractants ne peuvent être
néfices d’un établissement stable ou d’une base imposes dans le premier Etat qu’a l’impôt sur le
fixe que l’employeur a dans cet autre Etat revenu des capitaux mobiliers.
contractant.
Les revenus des capitaux mobiliers ou de prêts,
3. Nonobstant les dispositions précédentes du pré- dépôts comptes de dépôts, bons de caisse ou toutes
sent article, les rémunérations afférentes a une acti- autres créance non représentées par des titres négo-
vité exercée bord d’un navire ou d’un aéronef en ciables perçus par de personnes domiciliées dans
trafic international ne son imposables que dans un Etat contractant et provenant d’un ou plusieurs
l’état contractant ou l’entreprise a soit domicile. autres Etats contractants ne peuvent être assujettis a
un impôt sur le revenu global que dans l’état du
Art.22.- Les revenus qu’une personne domiciliée domicile.
dans un Etat contractant retire d’une profession
libérale ou d’autres activités indépendantes de ca- Art.26.- Lorsqu’une personne transfère au cours
ractère analogue ne sont imposables que dans cet d’une même année son domicile d’un Etat contrac-
Etat a moins que cette personne ne dispose de fa- tant dans un ou plusieurs autres Etats contractants,
çon habituelle dans l’un des autres Etats contrac- elle n’est imposée dans chacun décès Etats qu’a
tants d’une base fixe pour l’exercice de ses activi- raison des revenus dont elle y a eu la disposition
tés. Si elle dispose d’une telle base, la partie des conformément a la législation propre a chacun des
revenus qui peut être attribuée a cette base est im- Etats.
posable dans cet Etat.

Sont considérées comme professions libérales, au Chapitre 2 - Impôts Sur Les Successions
sens du présent article, notamment l’activité scien-
tifique, artistique, littéraire, enseignante ou péda-
gogique ainsi que celle des médecins, avocats, ar- Art.27.- 1) Le présent chapitre est applicable aux
chitectes ou ingénieurs. impôts sur les successions perçus pour le compte de
chacun des Etats contractants.
Art.23.- Les sommes qu’un étudiant ou stagiaire de
l’un des Etats contractants, séjournant dans un autre Sont considérés comme impôts sur les successions,
Etat contractant a seule fin d’y poursuivre ses étu- les impôts perçus par suite du décès sous forme
des ou sa formation, reçoit pour couvrir ses frais d’impôts sur la masse successorale, d’impôts sur
d’entretien, d’études ou de formation ne sont pas les parts héréditaires, de droits de mutation, ou
imposables dans cet autre Etat, a condition qu’elles d’impôts sur les donations pour cause de mort.
proviennent de sources situées en dehors de cet
autre Etat. 2) Les impôts actuels auxquels s’applique le pré-
sent chapitre dans chacun des Etats contractants
Art.24.- Les revenus non-mentionnés aux articles sont énumérés au protocole annexe a la présente
précédents ne sont imposables que dans l’état convention.
contractant du domicile fiscal du bénéficiaire, a
moins que ces revenus ne se rattachent a l’activité Art.28.- Les biens mobiliers (y compris les acces-
d’un établissement stable que ce bénéficiaire pos- soires) ne sont soumis a l’impôt sur les successions
séderait dans un autre Etat contractant. que dans l’état contractant ou ils sont situes ; le
cheptel mort ou vif servant a une exploitation agri-
Art.25.- 1) Il est entendu que la double imposition cole ou forestière n’est imposable que dans l’état
est évitée de la manière suivante : un Etat contrac- contractant ou l’exploitation est située.
tant ne peut comprendre dans les bases des impôts
sur le revenu vises a l’article 8 les revenus qui sont Art.29.- Les biens meubles corporels ou incorpo-
exclusivement imposables dans un ou plusieurs des rels laisses par un défunt ayant eu au moment de
autres Etats contractants en vertu de la présente son décès son domicile dans l’un des Etats contrac-
convention ; mais chaque Etat conserve le droit de tants et investis dans une entreprise commerciale,
calcule l’impôt au taux correspondant a l’ensemble industrielle ou artisanale de tout genre sont soumis
des revenus imposables d’après sa législation. a l’impôt sur les successions suivant la règle ci-
après :

Convention fiscale OCAM 6/9


www.Droit-Afrique.com Congo - Côte d’Ivoire - Gabon - Sénégal

l’article 29, sont imputables sur ces biens. Si la


Si l’entreprise ne possède un établissement stable même dette est garantie a la fois par des biens si-
que dans l’un des Etats contractants, les biens ne tues dans plusieurs Etats, l’imputation se fait sur les
sont soumis a l’impôt que dans cet Etat ; il en est biens situes dans chacun d’eux proportionnellement
ainsi même lorsque l’entreprise étend son activité a la valeur taxable de ces biens.
sur le territoire d’autres Etats contractants sans y
avoir un établissement stable. Cette disposition n’est applicable aux dettes visées
au paragraphe 1 que dans la mesure ou ces dettes
Si l’entreprise a un établissement stable dans plu- ne sont pas couvertes par l’imputation prévue a ce
sieurs Etats contractants, les biens sont soumis a paragraphe.
l’impôt dans chacun de ces Etats dans la mesure ou
ils sont affectes a un établissement stable situe sur 3) Les dettes non visées aux paragraphes 1 et 2 sont
le territoire de chacun d’eux. imputées sur les biens auxquels sont applicables les
dispositions de l’article 32.
Toutefois, les dispositions du présent article ne sont
pas applicables aux investissements effectues par le 4) Si l’imputation prévue aux trois paragraphes que
défunt dans les sociétés a base de capitaux (sociétés précèdent laisse subsister dans un Etat contractant
anonymes, sociétés en commandite par action), un solde couvert, ce solde est déduit des autres
sociétés a responsabilité limitée, sociétés coopéra- biens soumis a l’impôt sur les successions dans ce
tives, sociétés civiles soumises au régime fiscal des même Etat. S’il ne reste pas dans cet Etat d’autres
sociétés de capitaux ou sous forme de commandite biens soumis a l’impôt ou si la déduction laisse
dans les sociétés en commandite simple. encore un solde non couvert, ce solde est impute
proportionnellement sur les biens soumis a l’impôt
Art.30.- Les biens meubles corporels ou incorpo- dans les autres Etats contractants.
rels rattaches a des installations permanentes et
affectes a l’exercice d’une profession libérale dans Art.33.- Les biens de la succession auxquels les
l’un des Etats contractants ne sont soumis a l’impôt articles 28 a 31 ne sont pas applicables ne sont
sur les successions que dans l’état contractant ou se soumis aux impôts sur les successions que dans
trouvent les installations. l’état contractant ou le défunt avait son domicile au
moment de son décès.
Art.31.- Les biens meubles corporels y compris les
meubles meublants, le linge et les objets ménagers Art.34.- Nonobstant les dispositions des articles 28
ainsi que les objets et collections d’art autres que a 33, chaque Etat contractant conserve le droit de
les meubles vises aux articles 29 et 30 ne sont sou- calculer l’impôt sur les biens qui sont réservés a
mis a l’impôt sur les successions que dans celui des son imposition exclusive, d’après le taux moyen
Etats contractants ou ils se trouvent effectivement a qui serait applicable s’il était tenu compte de
la date du décès. l’ensemble des biens qui seraient imposables
d’après sa législation interne.
Toutefois les bateaux et les aéronefs ne sont impo-
sables que dans l’état contractant ou ils ont été im-
matricules. Chapitre 3 - Droits d’enregistrement autres que
les droits de successions droits de timbre
Art.32.- 1) Les dettes afférentes aux entreprises
visées aux articles 29 et 30 sont imputables sur les
biens affectes a ces entreprises. Si l’entreprise pos- Art.35.- Lorsqu’un acte ou un jugement établi dans
sédé selon le cas un établissement stable ou une l’un des Etats contractants est présente a
installation permanente dans plusieurs Etats l’enregistrement dans un autre Etat contractant, les
contractants, les dettes sont imputables sur les biens droits applicables dans ce dernier Etat sont déter-
affectes a l’établissement ou a l’installation dont minés suivant les règles prévues par sa législation
elles dépendent. interne, sauf imputation, le cas échéant, des droits
d’enregistrement qui ont été perçus dans le premier
2) Les dettes garanties soit par des immeubles ou Etat, sur les droits dus dans le second Etat.
des droits immobiliers, soit par des bateaux ou aé-
ronefs vises a l’article 31 soit par des biens affectes Toutefois, les actes ou jugements portant mutation
a l’exercice d’une profession libérale dans les de propriété, d’usufruit d’immeubles ou de fonds
conditions prévues a l’article 30, soit par des biens de commerce, ceux portant mutation de jouissance
affectes a une entreprise de la nature visée a d’immeubles, et les actes ou jugements constatant

Convention fiscale OCAM 7/9


www.Droit-Afrique.com Congo - Côte d’Ivoire - Gabon - Sénégal

une cession de droit a un bail ou au bénéfice d’une Les administrations fiscales des Etats contractants
promesse de bail portant sur tout ou partie d’un peuvent s’entendre également pour instituer une
immeuble ne peuvent être assujettis a un droit de procédure de vérification conjointe, entre deux ou
mutation que dans celui des Etats contractants sur plusieurs Etats contractants, lorsque certains impo-
le territoire duquel ces immeubles ou ces fonds de sables installes dans chacun des Etats intéressés
commerce sont situes. présentent dans leurs opérations des comptes de
liaison entre succursales ou filiales.
Les dispositions du 1 alinéa du présent article ne
sont pas applicables aux actes constitutifs de socié- Art.38.- 1) Les Etats contractants conviennent de
té ou modificatifs du pacte social. Ces actes ne se prêter mutuellement assistance et appui en vue
donnent lieu a la perception du droit proportionnel de recouvrer, suivant les règles propres a leur légi-
d’apport que dans l’état ou est situe le siège statu- slation ou réglementation respectives les impôts
taire de la société. S’il s’agit de fusion ou vises par la présente Convention ainsi que les majo-
d’opération assimilée, la perception est effectuée rations de droits, droits en sus, indemnités de re-
dans l’état ou est situe le siégé de la société absor- tard, intérêts et frais afférents a ces impôts lorsque
bante ou nouvelle. ces sommes sont définitivement dues en application
des lois ou règlements de l’état demandeur.
Art.36.- Les actes ou effets créés dans l’un des
Etats contractants ne sont pas soumis au timbre 2) La demande formulée a cette fin doit être ac-
dans un autre Etat contractant lorsqu’ils ont effecti- compagnée des documents exiges par les lois ou
vement supporte cet impôt au tarif applicable dans règlements de l’état requérant pour établir que les
le premier Etat ou lorsqu’ils en sont légalement sommes a recouvrer sont définitivement dues.
exonérée dans ledit Etat.
3) Au vu de ces documents, les significations et
mesures de recouvrement et de perception ont lieu
Titre 3 - Assistance Administrative dans l’état requis conformément aux lois ou règle-
ments applicables pour le recouvrement et la per-
ception de ses propres impôts.
Art.37.- 1) Les Administrations fiscales de chacun
des Etats contractants transmettent aux administra- 4) Les créances fiscales a recouvrer bénéficient des
tions fiscales des autres Etats contractants les ren- mêmes sûretés et privilèges que les créances fisca-
seignements d’ordre fiscal qu’elles ont a leur dis- les de même nature dans l’état de recouvrement.
position et qui sont utiles a ces dernières autorités
pour assurer l’établissement et le recouvrement Art.39.- En ce qui concerne les créances fiscales
régulier des impôts par la présente Convention ain- qui sont encore susceptibles de recours, les autori-
si que l’application en ce qui concerne les impôts tés fiscales de l’état créancier, pour la sauvegarde
des dispositions légales relatives a la répression de de ses droits, peuvent demander aux autorités fisca-
la fraude fiscale. les compétentes de l’autre Etat contractant de pren-
dre les mesures conservatoires que la législation ou
2) Les renseignements ainsi échangés qui conser- la réglementation de celui-ci autorise.
vent un caractère secret, ne sont pas communiques
a des personnes autres que celles qui sont chargées Art.40.- Les mesures d’assistance définies aux arti-
de l’assiette et du recouvrement des impôts vises cles 38 et 39 s’appliquent également au recouvre-
par la présente Convention. Aucun renseignement ment de tous impôts et taxes autres que ceux vises
n’est échangé qui révélerait un secret commercial, par la présente Convention ainsi que, d’une ma-
industriel ou professionnel. L’assistance peut ne nière générale, aux créances de toute nature des
pas être donnée lorsque l’état requis estime qu’elle Etats contractants.
est de nature a mettre en danger sa souveraineté ou
sa sécurité, ou a porter atteinte a ses intérêts géné-
raux. Titre 4 - Dispositions Diverses

3) L’échange de renseignements a lieu soit d’office,


soit sur demande visant des cas concrets. Les ad- Art.41.- 1) Tout contribuable qui prouve que les
ministrations fiscales des Etats contractants mesures prises par les autorités fiscales des Etats
s’entendent pour déterminer la liste des informa- contractants ont entraîné pour lui une double impo-
tions qui sont fournies d’office. sition en ce qui concerne les impôts vises par la
présente Convention, peut adresser une demande,

Convention fiscale OCAM 8/9


www.Droit-Afrique.com Congo - Côte d’Ivoire - Gabon - Sénégal

soit aux autorités compétentes de l’état sur le terri-


toire duquel il a son domicile fiscal, soit a celles de Art.44.- La Convention restera en vigueur sans
l’autre Etat. Si le bien fonde de cette demande est limitation de durée. Toutefois, a partir du 1er janvier
reconnu, les autorités compétentes des deux Etats 1977, chaque Gouvernement pourra, moyennant un
s’entendent pour éviter de façon équitable la double préavis de six mois, notifie par voie diplomatique,
imposition. la dénoncer a compter du 1er janvier d’une année
civile. En ce cas la Convention cessera de produire
2) Les autorités compétentes des Etats contractants effet a partir du 1er janvier de l’année suivant la
peuvent également s’entendre pour supprimer la date de la notification, étant entendu qua les effets
double imposition dans les cas non réglés par la seront limites :
présente Convention, ainsi que dans les cas ou • en ce qui concerne l’assistance administrative,
l’application de la présente Convention donnerait immédiatement ;
lieu a des difficultés ou a des doutes. • en ce qui concerne l’imposition, aux revenus
acquis ou mis en paiement dans l’année au
3) S’il apparaît que, pour parvenir a une entente, cours de laquelle la notification sera interve-
des pourparlers soient opportuns, l’affaire est défé- nue ;
rée a une commission mixte, composée de repré- • en ce qui concerne l’imposition des succes-
sentants, en nombre égal, des Etats contractants sions aux successions ouvertes au plus tard le
intéressés désignés par les Ministères des Finances. 31 décembre de ladite année.
La présidence de la commission est exercée alter- • en ce qui concerne les droits d’enregistrement
nativement par un membre de chaque délégation. et les droits de timbre, aux actes et aux juge-
ments intervenus au plus tard le 31 décembre
4) En cas de désaccord persistant, les Etats intéres- de ladite année.
sés désignent d’un commun accord un arbitre dont
la décision s’impose aux parties. Art.45.- La présente Convention sera approuvée
suivant les dispositions constitutionnelles en vi-
Art.42.- Les autorités compétentes des Etats gueur dans chacun des Etats contractants.
contractants se concerteront pour déterminer, d’un
commun accord et dans la mesure utile, les modali-
tés d’application de la présente Convention. En foi de quoi les soussignés ont signe la présente
Convention établie en un seul exemplaire qui reste-
Art.43.- La présente Convention entrera en vigueur ra déposé aux archives du Gouvernement et de la
la premier janvier de l’année qui suit la date de République du Tchad qui en communiquera copie
signature par les Etats contractants. Elle produira certifiée conforme a tous les Etats signataires.
ses effets pour la première fois :
• en ce qui concerne l’assistance administrative, Pays signataires de la convention en 1971 :
des la date de sa signature. • la République fédérale du Cameroun ;
• en ce qui concerne les impôts sur les revenus • la République Centrafricaine ;
pour l’imposition des revenus afférents a • la République populaire du Congo ;
l’année civile 1971 ou aux exercices clos au • la République Démocratique du Congo ;
cours de cette année. Toutefois, pour ce qui est
• la République de Cote d’Ivoire ;
des revenus de valeurs mobilières dont
• la République du Dahomey (Bénin) ;
l’imposition est réglée par les articles 14 et 16,
• la République Gabonaise ;
la Convention s’appliquera aux distributions
qui auraient lieu postérieurement a son entrée • la République de Haute Volta (Burkina Faso) ;
en vigueur. • la République malgache ;
• en ce qui concerne les impôts sur les succes- • l’Ile Maurice ;
sions, pour les successions des personnes dont • la République du Niger ;
le décès se produira depuis et y compris le jour • la République Rwandaise ;
de l’entrée en vigueur de la Convention. • la République du Sénégal ;
• en ce qui concerne les autres droits • la République du Tchad ;
d’enregistrement et les droits de timbre, pour • la République togolaise.
les actes et les jugements postérieurs a l’entrée
en vigueur de la Convention.

Convention fiscale OCAM 9/9

Vous aimerez peut-être aussi