OCAM Convention OCAM
OCAM Convention OCAM
OCAM Convention OCAM
OCAM
Convention fiscale
Convention signée le 29 juillet 1971
[NB - Bien que l’OCAM (Organisation Commune Africaine, Malgache et Mauricienne) ait été dissoute, le
Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon et le Sénégal qui faisaient partie de cette organisation continuent à appliquer
la convention fiscale qui en découlait.]
Convention générale de coopération fiscale entre Art.3.- Le terme « établissement stable » désigne
les Etats membres de l’Organisation Commune une installation fixe d’affaires ou une entreprise
Africaine, Malgache et Mauricienne (OCAM) exerce tout ou partie de son activité.
indépendant, visée a l’alinéa ci-après, est considé- l’accessoire d’un immeuble sera résolue d’après la
rée comme « établissement stable » dans le premier législation de l’état sur le territoire duquel est situe
Etat si elle dispose dans cet Etat de pouvoirs le bien considéré ou bien sur lequel porte le droit
qu’elle y exerce habituellement lui permettant de envisage.
conclure de contrats au nom de l’entreprise.
Art.5.- 1) Les ressortissants, les sociétés et autres
Est notamment considéré comme exerçant de tels groupements d’un Etat contractant ne seront pas
pouvoir l’agent qui dispose habituellement dans le soumis dans les autres Etats contractants a des im-
premier Etat contractant d’un stock de produits ou pôts autres ou plus élevés que ceux frappant les
marchandises appartenant a l’entreprise au moyen ressortissants, les sociétés, et autres groupements
duquel il exécute régulièrement les commandes de ces derniers Etats se trouvant places dans la
qu’il a reçues pour le compte de l’entreprise. même situation.
Une entreprise d’assurances de l’un des Etats 2) En particulier, les ressortissants d’un Etat
contractants est considérée comme ayant un éta- contractant qui sont imposables sur le territoire
blissement stable dans un autre Etat contractant des d’autres Etats contractants bénéficient dans les
l’instant que, par l’intermédiaire d’un représentant mêmes conditions que les ressortissants de ces der-
n’entrant pas dans la catégorie de personnes visées niers Etats, des exemptions, abattements a la base,
a l’alinéa ci-après, elle perçoit des prime sur le ter- déductions et réductions d’impôts ou taxes quel-
ritoire dudit Etat ou assure des risques situes sur ou conques accordées pour charges de famille.
territoire.
Art.6.- Pour l’application des dispositions conte-
On ne considère pas qu’une entreprise d’un Etat nues dans la présente convention, l’expression
contractant a un établissement stable dans un autre « autorités compétentes » désigne les Ministres des
Etat contractant du seul fait qu’elle y effectue des Finances des Etats contractants ou leurs représen-
opérations commerciales par l’entremise d’un cour- tants dûment autorises.
tier, d’un commissionnaire général ou de tout autre
intermédiaire jouissant d’un statut indépendant a Art.7.- Pour l’application de la présente convention
condition que ces personnes agissent dans le ordre par l’un des Etats contractants, tout terme non défi-
ordinaire de leur activité. ni dans cette convention recevra, a moins que le
contexte ne l’exige autrement, la signification que
Toutefois, si l’intermédiaire dont le concours est lui donnent les lois en vigueur dans l’état considéré
utilise dispose d’un stock de marchandises en en ce qui concerne les impôts vises dans cette
consignation a partir de quel sont effectuées les convention.
ventes et les livraisons, il est admis que ce stock est
caractéristique de l’existence d’un établissement
stable de l’entreprise. Titre 2 -
Art.4.- 1) Sont considérés comme biens immobi- Sont considérés comme impôts sur le revenu les
liers, pour l’application de la présente convention, impôts sur le revenu total ou sur les éléments du
les droits auxquels s’applique la législation fiscale revenu (y compris les plus-values).
concernant la propriété foncière ainsi que les droits
d’usufruit sur les biens immobiliers a l’exception 2) Les dispositions du présent chapitre ont pour
les créances de toute nature garanties par gage im- objet d’éviter les doubles impositions qui pour-
mobilier. raient résulter pour les personnes (entendues au
sens de l’article premier) dont le domicile fiscal
2) La question de savoir si un bien ou un droit a le déterminé conformément a l’article 2, est situe dans
caractère immobilier ou peut être considéré comme un des Etats contractants, de la perception simulta-
née ou successive dans cet Etat et dans les autres 4) Lorsque les contributions dont l’activité s’étend
Etats contractants des impôts vises au paragraphe 1 sur les territoires de plusieurs Etats contractants ne
ci-dessus. tiennent pas une comptabilité régulière faisant res-
sortir distinctement et exactement les bénéfices
3) Les impôts actuels auxquels s’applique le pré- afférents aux établissements stables situes dans
sent chapitre dans chacun des Etats contractants chacun des Etats intéressés, le bénéfice respective-
sont énumérés au protocole annexe a la présente ment imposable par ces Etats peut être déterminé
convention. en répartissant les résultats globaux au prorata du
chiffre d’affaires réalisé dans chacun d’eux ou,
4) La convention s’appliquera aussi aux impôts après accord des services fiscaux compétents, par
futurs de nature identique ou analogue qui tout autre procédé permettant une répartition équi-
s’ajouteraient aux impôts actuels ou qui les rempla- table.
ceraient. Les autorités compétentes des Etats
contractants se communiqueront, des leur promul- 5) Dans le cas ou un des établissements situes dans
gation, les modifications apportées a leur législa- l’un ou l’autre de ces Etats contractants ne réalise
tion fiscale. pas de chiffre d’affaires et dans le cas ou les activi-
tés exercées dans chaque Etat ne sont pas compara-
5) Si, en raison de modifications intervenues dans bles, les autorités compétentes des Etats intéressés
la législation fiscale de l’un des Etats contractants, se concertent pour arrêter les conditions
il apparaît opportun d’adapter certains articles de la d’application des paragraphes 3 et 4 ci-dessus.
convention sans affecter les principes généraux de
celle-ci, les ajustements nécessaires pourront être Art.11.- 1) Lorsqu’une entreprise de l’un des Etats
effectues, d’un commun accord, par voie de consul- contractants, du fait de sa participation a la gestion
tation entre autorités compétentes. ou au capital d’une entreprise d’un autre Etat
contractant, fait, ou impose a cette dernière, dans
Art.9.- Les revenus des biens immobiliers y com- leurs relations commerciales ou financiers, des
pris les bénéfices des exploitations agricoles et fo- conditions différentes de celles qui seraient faites a
restières, ne sont imposables que dans l’état ou ces une tierce entreprise, tous bénéfices qui auraient du
biens sont situes. normalement apparaître dans les comptes de l’une
des entreprises mais qui ont été de la sorte transfé-
Art.10.- 1) Les revenus des entreprises industriel- rés a l’autre entreprise, peuvent être incorpores aux
les, minières, commerciales ou financières ne sont bénéfices imposables de la première entreprise.
imposables que dans l’état sur le territoire duquel
se trouve un établissement stable. 2) Une entreprise est considérée comme participant
a la gestion ou au capital d’une autre entreprise,
2) Lorsqu’une entreprise possède des établisse- notamment lorsque les mêmes personnes partici-
ments stables dans plusieurs Etats contractants, pent directement ou indirectement a la gestion ou
chacun d’eux ne peut imposer que le revenu prove- au capital de chacune de ces deux entreprises.
nant de l’activité des établissements stables situes
sur son territoire. Art.12.- Sous réserve des dispositions des articles
14 et 16, les revenus des valeurs mobilières et les
3) Le bénéfice imposable ne peut excéder le mon- revenus assimiles (produits d’actions, de parts de
tant des bénéfices industriels, miniers, commer- fondateur, de parts d’intérêts et de commandites,
ciaux ou financiers réalisés par l’établissement sta- intérêts d’obligations ou de tous autres titres
ble y compris, s’il y a lieu, les bénéfices ou avanta- d’emprunts négociables) payes par des sociétés ou
ges retires indirectement de cet établissement ou des collectivités publiques ou privées ayant leur
qui auraient été attribues ou accordes a des tiers domicile fiscal sur le territoire de l’un des Etats
soit par voie de majoration ou de diminution des contractants sont imposables dans cet Etat.
prix d’achat ou de vente, soit par tout autre moyen.
Art.13.- Une société d’un Etat contractant ne peut
Une quote-part des frais généraux du siège de être assujettie sur le territoire d’un autre Etat
l’entreprise est imputée, dans les conditions pré- contractant au paiement d’un impôt sur les distribu-
vues par la législation interne de chaque Etat aux tions des revenus des valeurs mobilières et de reve-
résultats des différents établissements stables au nus assimiles qu’elle effectue du seul fait de sa
prorata du chiffre d’affaires réalise dans chacun participation dans la gestion ou dans capital de so-
d’eux. ciétés domiciliées dans cet autre Etat, ou a cause de
tout autre rapport avec ces sociétés ; mais les pro-
duits distribues par ces dernières sociétés et passi- sont soumises les sociétés affiliées, les conditions
bles de l’impôt sont, le cas échéant, augmentes de exigées en vertu de la législation interne soit de
tous les bénéfices ou avantages que la société du l’état du domicile fiscal de la société, soit de l’autre
premier Etat aurait indirectement retires desdites Etat, selon qu’elles figurent a l’actif du bilan
sociétés, soit par voie de majoration ou de diminu- concernant l’établissement stable situe dans le pre-
tion des prix d’achat ou de vente, soit par tout autre mier ou dans le second Etat, chacun desdits Etats
moyen. applique a ces bénéfices distribues, dans la mesure
ou ils proviennent du produit des participations
Art.14.- Lorsqu’une société ayant son domicile règles par sa législation interne, les dispositions de
fiscal dans l’un des Etats contractants s’y trouve cette législation en même temps qu’il taxe la partie
soumise au paiement d’un impôt frappant les dis- desdits bénéfices qui ne provient pas du produit de
tributions de revenus de valeurs mobilières et de participation, dans la mesure ou l’imposition lui en
revenus assimiles et qu’elle possède un ou plu- est attribuée suivant les modalités prévues au para-
sieurs établissements stables sur le territoire d’un graphe ci-dessus.
ou plusieurs Etats contractants a raison desquels
elle est également soumise dans ces derniers Etats Art.15.- 1) Quant a la suite de contrôle exerce par
au paiement d’un impôt, il est procédé a une répar- les administrations fiscales compétentes, il est ef-
tition entre les divers Etats intéressés, des revenus fectue sur le montant des bénéfices réalisés au
donnant ouverture audit impôt, afin d’éviter une cours d’un exercice, des redressements ayant pour
double imposition. résultat de modifier la proportion définie au para-
graphe 2 de l’article 14, il est tenu compte de ces
La répartition prévue au paragraphe qui précède se redressements pour la répartition, entre les Etats
calcule pour chaque exercice et pour chacun des contractants intéressés, des bases d’imposition affé-
Etats au prorata des bénéfices réputés réalisés par la rentes a l’exercice au cours duquel les redresse-
société dans l’ensemble de ces établissements sta- ments sont intervenus.
bles situes dans cet Etat, toute compensation étant
faite entre les résultats bénéficiaires et les résultats 2) Les redressements portant sur le montant des
déficitaires de ces établissements par rapport au revenus a repartir n’affectant pas la proportion des
bénéfice comptable total de la société tel qu’il ré- bénéfices réalisés dont il a été tenu compte pour la
sulte de son bilan général. répartition des revenus faisant l’objet desdits re-
dressements donnent lieu, selon les règles applica-
Les bénéfices comptables s’entendent de ceux qui bles dans chaque Etat, a une imposition supplémen-
sont réputés réalisés dans les établissements stables taire repartie suivant la même proportion que
au regard des dispositions des articles 10 et 11 de la l’imposition initiale.
présente Convention.
Art.16.- 1) La répartition des bases d’imposition
Pour la détermination du bénéfice comptable total, visée a l’article 14 est opérée par la société et noti-
il est fait abstraction des résultats de l’ensemble des fiée par elle a chacune des administrations fiscales
établissements stables de la société situes dans un compétentes, dans le délai qui lui est imparti par la
Etat quelconque lorsque ces résultats sont déficitai- législation de chaque Etat, pour déclarer les distri-
res, toutes compensations étant faites entre les ré- butions de produits imposables auxquelles elle pro-
sultats bénéficiaires et les résultats déficitaires de cède.
ces établissements.
A l’appui de cette répartition, la société fournit a
Dans le cas ou le résultat comptable total d’un chacune desdites administrations, outre les docu-
exercice est nui ou négatif, la répartition s’effectue ments qu’elle est tenue de produire ou de déposer
sur les bases antérieurement dégagées. en vertu de la législation interne, une copie de ceux
produits ou déposés auprès de l’administration des
En l’absence de bases antérieurement dégagées, la autres Etats.
répartition, s’effectue selon une quotité fixée par
communie entente entre les autorités compétentes 2) Les difficultés ou contestations qui peuvent sur-
des Etats contractants intéressés. gir au sujet de la répartition des bases d’imposition
sont réglées, d’une commune entente, entre les ad-
Lorsque les bénéfices comprennent des produits de ministrations fiscales compétentes.
participation détenus par la société dans le capital
d’autres sociétés et que ces participations remplis- A défaut d’accord, le différend est tranche par la
sent pour bénéficier des régimes spéciaux auxquels commission mixte prévue a l’article 41.
Art.18.- 1) L’impôt sur le revenu des prêts, dépôts, 5) Les dispositions des paragraphes 2 et 3 ne
comptes de dépôts, bons de caisse et de toutes au- s’appliquent pas lorsque le bénéficiaire de redevan-
tres créances non représentées par des titres négo- ces ou autres rémunérations entretient dans l’état
ciables est perçu dans l’état du domicile fiscal du contractant d’ou proviennent ces revenus un éta-
créancier. blissement stable ou une installation fixe d’affaires
servant a l’exercice d’une profession libérale ou
2) Toutefois, chaque Etat contractant conserve le d’une autre activité indépendante et que ces rede-
droit d’imposer par vole de retenue a la source, si la vances ou autres rémunérations sont a attribuer a
législation interne le prévoit, les revenus vises au cet établissement stable ou a cette installation fixe
paragraphe 1 ci-dessus. d’affaires. Dans ce cas ledit Etat a le droit
d’imposer ces revenus conformément a sa législa-
3) Les dispositions des paragraphes 1 et 2 ci-dessus tion.
ne s’appliquent pas lorsque le bénéficiaire des inté-
rêts domicilie dans un Etat contractant possède Art.20.- Les pensions et les rentes viagères ne sont
dans un Etat ou des Etats contractants d’ou pro- imposables que dans l’état contractant ou le bénéfi-
viennent les intérêts, un établissement stable auquel ciaire a son domicile fiscal.
se rattache effectivement la créance qui les produit.
Dans ce cas, l’article 10 concernant l’imputation Art.21.- 1) Sauf accords particuliers prévoyant des
des bénéfices aux établissements stables est appli- régimes spéciaux en cette matière, les salaires, trai-
cable. tements et autres rémunérations similaires qu’une
personne domiciliée dans l’un des Etats contrac-
Art.19.- 1) Les redevances (royalties) versées pour tants reçoit au titre d’un emploi salarie ne son im-
la jouissance des biens immobiliers ou posables que dans cet Etat, a moins que l’emploi ne
l’exploitation des mines, carrières ou autres res- son exerce dans un autre Etat contractant ; les ré-
sources naturelles ne sont imposables que dans munérations reçues a ce titre sont imposables dans
celui des Etats contractants ou sont situes ces biens, cet autre Etat.
mines, carrières ou autres ressources naturelles.
2) Nonobstant les dispositions du paragraphe 1 ci-
2) Les droits d’auteur ou d’inventeur ainsi que les dessus, les rémunérations qu’une personne domici-
produits ou redevances (royalties) provenant de la liée dans un Etat contractant reçoit au titre d’un
vente ou de la concession de licences d’exploitation emploi salarie exerce dans un des autres Etats
de brevet, marques de fabrique, procédés et formu- contractants, ne sont imposables que dans le pre-
les secrets qui sont payes dans l’un des Etats mier Etat, si :
contractants a une personne ayant son domicile • le bénéficiaire séjourne dans cet autre Etat
fiscal dans un autre Etat contractant ne sont impo- contractant pendant une période ou des pério-
sables que dans ce dernier Etat. des n’excédant pas au total 183 jours au cours
de l’année fiscale considérée ;
3) Sont traites comme les redevances visées au pa-
ragraphe 2, les droits d’inventeur, les sommes
• les rémunérations sont payées par un em- 2) Les revenus vises aux articles 12, 14, 17 et 18
ployeur ou au nom d’un employeur qui n’est ayant leur source dans un autre Etat contractant et
pas domicilie dans cet autre Etat contractant ; perçus par des personnes domiciliées dans un ou
• les rémunérations ne sont pas déduites des bé- plusieurs autres Etat contractants ne peuvent être
néfices d’un établissement stable ou d’une base imposes dans le premier Etat qu’a l’impôt sur le
fixe que l’employeur a dans cet autre Etat revenu des capitaux mobiliers.
contractant.
Les revenus des capitaux mobiliers ou de prêts,
3. Nonobstant les dispositions précédentes du pré- dépôts comptes de dépôts, bons de caisse ou toutes
sent article, les rémunérations afférentes a une acti- autres créance non représentées par des titres négo-
vité exercée bord d’un navire ou d’un aéronef en ciables perçus par de personnes domiciliées dans
trafic international ne son imposables que dans un Etat contractant et provenant d’un ou plusieurs
l’état contractant ou l’entreprise a soit domicile. autres Etats contractants ne peuvent être assujettis a
un impôt sur le revenu global que dans l’état du
Art.22.- Les revenus qu’une personne domiciliée domicile.
dans un Etat contractant retire d’une profession
libérale ou d’autres activités indépendantes de ca- Art.26.- Lorsqu’une personne transfère au cours
ractère analogue ne sont imposables que dans cet d’une même année son domicile d’un Etat contrac-
Etat a moins que cette personne ne dispose de fa- tant dans un ou plusieurs autres Etats contractants,
çon habituelle dans l’un des autres Etats contrac- elle n’est imposée dans chacun décès Etats qu’a
tants d’une base fixe pour l’exercice de ses activi- raison des revenus dont elle y a eu la disposition
tés. Si elle dispose d’une telle base, la partie des conformément a la législation propre a chacun des
revenus qui peut être attribuée a cette base est im- Etats.
posable dans cet Etat.
Sont considérées comme professions libérales, au Chapitre 2 - Impôts Sur Les Successions
sens du présent article, notamment l’activité scien-
tifique, artistique, littéraire, enseignante ou péda-
gogique ainsi que celle des médecins, avocats, ar- Art.27.- 1) Le présent chapitre est applicable aux
chitectes ou ingénieurs. impôts sur les successions perçus pour le compte de
chacun des Etats contractants.
Art.23.- Les sommes qu’un étudiant ou stagiaire de
l’un des Etats contractants, séjournant dans un autre Sont considérés comme impôts sur les successions,
Etat contractant a seule fin d’y poursuivre ses étu- les impôts perçus par suite du décès sous forme
des ou sa formation, reçoit pour couvrir ses frais d’impôts sur la masse successorale, d’impôts sur
d’entretien, d’études ou de formation ne sont pas les parts héréditaires, de droits de mutation, ou
imposables dans cet autre Etat, a condition qu’elles d’impôts sur les donations pour cause de mort.
proviennent de sources situées en dehors de cet
autre Etat. 2) Les impôts actuels auxquels s’applique le pré-
sent chapitre dans chacun des Etats contractants
Art.24.- Les revenus non-mentionnés aux articles sont énumérés au protocole annexe a la présente
précédents ne sont imposables que dans l’état convention.
contractant du domicile fiscal du bénéficiaire, a
moins que ces revenus ne se rattachent a l’activité Art.28.- Les biens mobiliers (y compris les acces-
d’un établissement stable que ce bénéficiaire pos- soires) ne sont soumis a l’impôt sur les successions
séderait dans un autre Etat contractant. que dans l’état contractant ou ils sont situes ; le
cheptel mort ou vif servant a une exploitation agri-
Art.25.- 1) Il est entendu que la double imposition cole ou forestière n’est imposable que dans l’état
est évitée de la manière suivante : un Etat contrac- contractant ou l’exploitation est située.
tant ne peut comprendre dans les bases des impôts
sur le revenu vises a l’article 8 les revenus qui sont Art.29.- Les biens meubles corporels ou incorpo-
exclusivement imposables dans un ou plusieurs des rels laisses par un défunt ayant eu au moment de
autres Etats contractants en vertu de la présente son décès son domicile dans l’un des Etats contrac-
convention ; mais chaque Etat conserve le droit de tants et investis dans une entreprise commerciale,
calcule l’impôt au taux correspondant a l’ensemble industrielle ou artisanale de tout genre sont soumis
des revenus imposables d’après sa législation. a l’impôt sur les successions suivant la règle ci-
après :
une cession de droit a un bail ou au bénéfice d’une Les administrations fiscales des Etats contractants
promesse de bail portant sur tout ou partie d’un peuvent s’entendre également pour instituer une
immeuble ne peuvent être assujettis a un droit de procédure de vérification conjointe, entre deux ou
mutation que dans celui des Etats contractants sur plusieurs Etats contractants, lorsque certains impo-
le territoire duquel ces immeubles ou ces fonds de sables installes dans chacun des Etats intéressés
commerce sont situes. présentent dans leurs opérations des comptes de
liaison entre succursales ou filiales.
Les dispositions du 1 alinéa du présent article ne
sont pas applicables aux actes constitutifs de socié- Art.38.- 1) Les Etats contractants conviennent de
té ou modificatifs du pacte social. Ces actes ne se prêter mutuellement assistance et appui en vue
donnent lieu a la perception du droit proportionnel de recouvrer, suivant les règles propres a leur légi-
d’apport que dans l’état ou est situe le siège statu- slation ou réglementation respectives les impôts
taire de la société. S’il s’agit de fusion ou vises par la présente Convention ainsi que les majo-
d’opération assimilée, la perception est effectuée rations de droits, droits en sus, indemnités de re-
dans l’état ou est situe le siégé de la société absor- tard, intérêts et frais afférents a ces impôts lorsque
bante ou nouvelle. ces sommes sont définitivement dues en application
des lois ou règlements de l’état demandeur.
Art.36.- Les actes ou effets créés dans l’un des
Etats contractants ne sont pas soumis au timbre 2) La demande formulée a cette fin doit être ac-
dans un autre Etat contractant lorsqu’ils ont effecti- compagnée des documents exiges par les lois ou
vement supporte cet impôt au tarif applicable dans règlements de l’état requérant pour établir que les
le premier Etat ou lorsqu’ils en sont légalement sommes a recouvrer sont définitivement dues.
exonérée dans ledit Etat.
3) Au vu de ces documents, les significations et
mesures de recouvrement et de perception ont lieu
Titre 3 - Assistance Administrative dans l’état requis conformément aux lois ou règle-
ments applicables pour le recouvrement et la per-
ception de ses propres impôts.
Art.37.- 1) Les Administrations fiscales de chacun
des Etats contractants transmettent aux administra- 4) Les créances fiscales a recouvrer bénéficient des
tions fiscales des autres Etats contractants les ren- mêmes sûretés et privilèges que les créances fisca-
seignements d’ordre fiscal qu’elles ont a leur dis- les de même nature dans l’état de recouvrement.
position et qui sont utiles a ces dernières autorités
pour assurer l’établissement et le recouvrement Art.39.- En ce qui concerne les créances fiscales
régulier des impôts par la présente Convention ain- qui sont encore susceptibles de recours, les autori-
si que l’application en ce qui concerne les impôts tés fiscales de l’état créancier, pour la sauvegarde
des dispositions légales relatives a la répression de de ses droits, peuvent demander aux autorités fisca-
la fraude fiscale. les compétentes de l’autre Etat contractant de pren-
dre les mesures conservatoires que la législation ou
2) Les renseignements ainsi échangés qui conser- la réglementation de celui-ci autorise.
vent un caractère secret, ne sont pas communiques
a des personnes autres que celles qui sont chargées Art.40.- Les mesures d’assistance définies aux arti-
de l’assiette et du recouvrement des impôts vises cles 38 et 39 s’appliquent également au recouvre-
par la présente Convention. Aucun renseignement ment de tous impôts et taxes autres que ceux vises
n’est échangé qui révélerait un secret commercial, par la présente Convention ainsi que, d’une ma-
industriel ou professionnel. L’assistance peut ne nière générale, aux créances de toute nature des
pas être donnée lorsque l’état requis estime qu’elle Etats contractants.
est de nature a mettre en danger sa souveraineté ou
sa sécurité, ou a porter atteinte a ses intérêts géné-
raux. Titre 4 - Dispositions Diverses