Chapitre 10: Courbes Paramétrées (Planes) : Généralités

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 8

Ce document est mis à disposition selon les termes de la licence

Creative Commons « Attribution – Partage dans les mêmes conditions


4.0 International ». https://www.immae.eu/cours/

Chapitre 10 : Courbes paramétrées


(planes)
I désigne ici un intervalle infini de R.
P désigne un plan affine de direction P , euclidien orienté quand il le faut, et R = (O,⃗i, ⃗j) en est un
repère (orthonormé direct si nécessaire)

I Généralités

A) Préliminaire

Soit γ : I ÝÑ P
t ÞÝÑ M (t)
Soit A P P, posons F⃗A : I ÝÑ P
ÝÝÝÝÑ
t ÞÝÑ AM (t)
( F⃗A est une fonction vectorielle)

Proposition :
La classe de la fonction vectorielle F⃗A , ainsi que les vecteurs de ses éventuelles dérivées d’ordre ě 1 ne
dépendent pas du choix de A.

En effet : Si B est un autre point de P :


ÝÝÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÝÝÑ ÝÝÑ
F⃗B (t) = BM (t) = BA + AM (t) = BA + F⃗A (t) (10.1)

Donc F⃗B et F⃗A sont bien de même classe, et sont égales à une constante près, donc les dérivées successives
sont bien égales.
Définition :
ÝÝÝÝÑ
La classe de γ, c’est-à-dire de t ÞÑ M (t) est, par définition, la classe de F⃗A : t ÞÑ AM (t) (qui ne dépend
ÝÝkÝÑ
pas de A). Et, si cette fonction est de classe C k , avec k ě 1, pour tout t P I, ddtFkA (t) est noté ddtM
k⃗
k (t).

B) Définition

Définition :
Soit k ě 1. Un arc paramétré de classe C k du plan P, c’est une fonction γ : I ÝÑ P de classe
t ÞÝÑ M (t)
C k sur un intervalle I de R.

Vocabulaire :
Si γ : I ÝÑ P est un arc paramétré de classe C k (k ě 1) :
t ÞÝÑ M (t)

MPSI Mathématiques 1 Ismaël Bouya


Analyse
II. TANGENTE CHAPITRE 10. COURBES PARAMÉTRÉES (PLANES)

‚ tM (t), t P Iu s’appelle le support de l’arc paramétré γ, ou aussi la trajectoire du mobile (tel que,
pour tout t P I, M (t) soit la position du mobile « à l’instant t »)
ÝÝÑ
‚ dM v (t) : vecteur vitesse à l’instant t.
dt (t) = ⃗
ÝÝ2ÝÑ
‚ Si k ě 2 : ddtM a(t) est le vecteur accélération à l’instant t.
2 (t) = ⃗

‚ On dit que le point de paramètre t est stationnaire lorsque ⃗v (t) = ⃗0.


‚ Un point A du support est dit multiple (ou plus précisément double, triple…) lorsqu’il existe t1 , t2
distincts de I tels que M (t1 ) = M (t2 ) = A
Finalement, la donnée d’un arc paramétré correspond à la donnée d’un mouvement d’un point mobile.
Exemple :  
t(t + 1)
Construire le support de l’arc paramétré t ÞÑ M (t) où M (t)   dans R.
t2 (t + 1)

x(t) = t2 + t x1 (t) = 2t + 1 (10.2)


y(t) = t3 + t2 y 1 (t) = 3t2 + 2t (10.3)

t ´ 32 ´ 12 0
1
x (t) ´ ´ 0 + +
H *

HH
j 
x(t) 0
HH *
Hj´ 1 
4
4
27 HH
 Hj 
y(t) HH
Hj0
y 1 (t) + 0 ´ ´ 0 +

II Tangente
Dans tout ce paragraphe, γ : I ÝÑ P est un arc paramétré de classe C k , avec k ě 1.
t ÞÝÑ M (t)

A) Définition

Définition :
‚ Soit t0 P ˚
I.
ÝÝÝÝÝÑ
M0 M (t)
On dit que l’arc γ présente une tangente au point M0 = M (t0 ) lorsque la fonction t ÞÑ ››ÝÝÝÝÝÑ››
›M0 M (t)›
est définie au voisinage épointé (c’est-à-dire en retirant t0 ) de t0 , admet une limite à droite et une
limite à gauche en t0 , ces deux limites étant égales ou opposées.
Dans ce cas, on note T⃗ (t0 ) la limite à droite, et la tangente à la courbe au point M0 est par
définition la droite passant par M0 et dirigée par T⃗ (t0 ) (appelé vecteur unitaire de sur la tangente
orientée)
ÝÝÝÝÝÑ
M M (t)›
› 0 ⃗
› ÝÝÝÝÑ› est de norme 1 au voisinage épointé de t0 , donc }T (t0 )} = 1.
Ý
›M0 M (t)›
› ›

‚ Si t0 est une extrémité de I, on adapte la définition…

MPSI Mathématiques 2
Analyse
CHAPITRE 10. COURBES PARAMÉTRÉES (PLANES)III. ÉTUDE LOCALE « PLUS POUSSÉE »

B) Cas d’un point régulier

Définition :
M (t0 ) est régulier ðñ ⃗v (t0 ) ‰ ⃗0
M (t0 ) est stationnaire ðñ ⃗v (t0 ) = ⃗0

Supposons ici que ⃗v (t0 ) ‰ ⃗0, notons M0 = M (t0 ), ⃗v0 = ⃗v (t0 ).


ÝÝÝÝÑ
Le DL à l’ordre 1 en t0 de la fonction vectorielle F⃗ : t ÞÑ OM (t) donne :
F⃗ (t) = F⃗ (t0 ) + (t ´ t0 )F⃗ 1 (t0 ) + (t ´ t0 )⃗ε(t) où limtÑt0 ⃗ε(t) = ⃗0
ÝÝÑ ÝÝÑ
Ou encore : OM (t) = OM (t0 ) + (t ´ t0 )⃗v (t0 ) + (t ´ t0 )⃗ε(t)
ÝÝÝÝÝÑ
C’est-à-dire M0 M (t) = (t ´ t0 )(⃗v0 + ⃗ε(t))
›ÝÝÝÝÝÑ›
› ›
Donc ›M0 M (t)› = |t ´ t0 | }⃗ v0 + ⃗ε(t)}
looooomooooon
tend vers ⃗
v0
lorsque tÑt0
ÝÝÝÝÝÑ
M M (t) t´t0 ⃗ v0 +⃗
ε(t)
Donc ››ÝÝ0ÝÝÝÑ›› = v0 +⃗
|t´t0 | }⃗ ε(t)} est définie au voisinage épointé de t0 , tend vers ⃗
v0
v0 }
}⃗ à droite et ´⃗v0
v0 }
}⃗
›M0 M (t)›
› ›
à gauche.
Ainsi, en un point non stationnaire, T⃗ (t0 ) = ⃗
v0
v0 } .
}⃗

Équation de la tangente ˇ ˇ
ˇ ˇ 1
ˇx(t) ˇx (t)
M (t) ˇˇ , ⃗v (t) ˇˇ (10.4)
ˇy(t) ˇy 1 (t)

Tangente en M0 = M (t0 ) :

y 1 (t0 )(x ´ x0 ) ´ x1 (t0 )(y ´ y0 ) = 0, (avec x0 = x(t0 ), y0 = y(t0 )) (10.5)

y 1 (t0 )
Donc si x1 (t0 ) = 0, on a une tangente verticale, sinon de pente x1 (t0 ) .

C) Cas d’un point stationnaire « pas méchant »


" ÝÝiÝÑ *
On suppose que ⃗v (t0 ) = ⃗0, mais que i ě 2, γ est de classe C i et ddtMi (t 0 ) ‰ ⃗
0 ‰H
C’est donc une partie non vide de N, on note p son plus petit élément.
Le DL à l’ordre p de F⃗ donne alors :
( ÝÝÝÑ )
ÝÝÝÝÝÑ (t ´ t0 )p dp M
M0 M (t) = (t0 ) + ⃗ε(t) , où ⃗ε(t) ÝÝÝÑ ⃗0 (10.6)
p! dtp tÑt0

Il en résulte comme pour un point régulier qu’il y a une tangente en M (t0 ), et qu’elle est dirigée par
ÝÝpÝÑ
d M (t ).
dtp 0

Cas particulier :
Si γ est de classe C 2 , si ⃗v (t0 ) = ⃗0 et ⃗a(t0 ) ‰ ⃗0, il y a alors une tangente en M (t0 ), dirigée par ⃗a(t0 ).

III Étude locale « plus poussée »


On prend les mêmes notations qu’au paragraphe précédent, et l’arc est supposé ici de classe C k , avec
k ě 2.

MPSI Mathématiques 3
Analyse
III. ÉTUDE LOCALE « PLUS POUSSÉE »CHAPITRE 10. COURBES PARAMÉTRÉES (PLANES)

A) Cas d’un point birégulier

On suppose que M (t0 ) est birégulier, c’est-à-dire que ⃗v (t0 ) ‰ ⃗0 et (⃗v (t0 ), ⃗a(t0 )) est libre.
Le DL de F⃗ en t0 à l’ordre 2 donne :
ÝÝÝÝÝÑ (t ´ t0 )2
M0 M (t) = (t ´ t0 )⃗v0 + ⃗a0 + (t ´ t0 )2 ε(t), où lim ⃗ε(t) = ⃗0 (10.7)
2 tÑt0

On se place dans le repère (M0 , ⃗v0 , ⃗a0 ) :


⃗a0

M0
⃗v0
Dans
ˇ ce repère :
ˇ(t ´ t0 ) + (t ´ t0 )2 α(t)
ˇ
M ˇˇ (t´t )2 où ⃗ε(t) = α(t)⃗v0 + β(t)⃗a0 (donc α(t), β(t) ÝÝÝÑ 0)
ˇ 20 + (t ´ t0 )2 β(t) tÑt0

D’où l’aspect de la courbe :


⃗a0

M0
⃗v0
On dit alors qu’on a un point ordinaire.

B) Cas plus général

On suppose qu’il existe p, q P N˚ avec p ă q tels que :


ÝÝpÝÑ ÝÝqÝÑ
‚ γ est de classe C q ; on note ⃗r0 = ddtM s0 = ddtM
p (t0 ), ⃗ p (t0 )
" ÝÝiÝÑ *
‚ ⃗r0 ‰ ⃗0 et p = min i P N˚ , ddtM ⃗
i (t0 ) ‰ 0

" ( ÝÝÝÑ ÝÝjÝÑ ) *


p
‚ (⃗r0 , ⃗s0 ) est libre, et q = min j ě p + 1, d M d M est libre
dtp (t0 ), dtj (t0 )

Le DL à l’ordre q de F⃗ en t0 donne :

ÝÝÝÝÝÑ (t ´ t0 )p (t ´ t0 )p+1 (t ´ t0 )q
M0 M (t) = ⃗r0 + λ1⃗r0 + ¨ ¨ ¨ + ⃗s0 + (t ´ t0 )q ⃗ε(t) (10.8)
p! (p + 1)! q!

Où limtÑt0 ⃗ε(t) = ⃗0
Dans le repère (M0 , ⃗r0 , ⃗s0 ) :
⃗s0

M0 ⃗r0

On a :
( )
ÝÝÝÝÝÑ (t ´ t0 )p p (t ´ t0 ) q´p
M0 M (t) = ⃗r0 + (t ´ t0 ) λ1 + ¨ ¨ ¨ + (t ´ t0 ) α(t) ⃗r0
p! (p + 1)!
(10.9)
(t ´ t0 )q
+ ⃗s0 + (t ´ t0 )q β(t)⃗s0
q!

MPSI Mathématiques 4
Analyse
CHAPITRE 10. COURBES PARAMÉTRÉES (PLANES) IV. BRANCHES INFINIES

Avec ⃗ε(t) = α(t)⃗r0 + β(t)⃗s0 , donc α(t), β(t) ÝÝÝÑ 0


tÑt0
ˇ
ˇ (t´t0 )p p
ˇ p! + o((t ´ t0 ) )
Donc M (t) ˇˇ (t´t )q
ˇ q!0 + o((t ´ t0 )q )
⃗s0 ⃗s0

M0 ⃗r0 M0 ⃗r0

p impair q pair p impair q impair


point ordinaire point d’inflexion
⃗s0 ⃗s0

M0 ⃗r0 M0 ⃗r0

p pair q impair p pair q pair


point de rebroussement point de rebroussement
de première espèce de deuxième espèce

IV Branches infinies
Quelques situations, pour un arc γ : I ÝÑ P ˇ .
ˇx(t)
t Þ Ñ M (t) ˇˇ
Ý
y(t)
Soit a P R̄, adhérent à I.
On suppose que x(t) et y(t) ont une limite dans R̄ lorsque t Ñ a, et que l’une de ces limites est
infinie.

‚ 1er cas : x(t) Ñ ˘8, y(t) Ñ y0 P R :


y

y0

‚ 2ème cas : x(t) Ñ x0 P R, y(t) Ñ ˘8 :


y

x0 x

MPSI Mathématiques 5
Analyse
V. MARCHE À SUIVRE POUR LA CONSTRUCTION
CHAPITRE 10.
DU COURBES
SUPPORT PARAMÉTRÉES
D’UN ARC PARAMÉTRÉ
(PLANES)

‚ 3ème cas : x(t) Ñ ˘8, y(t) Ñ ˘8 :


y(t)
˛ Si x(t) Ñ α P R, on a une direction asymptotique de pente α.
— Si y(t) ´ αx(t) Ñ β P R, on a une asymptote d’équation y = αx + β
— Si y(t) ´ αx(t) Ñ ˘8, on a une branche parabolique de direction de pente α.
— Si y(t) ´ αx(t) n’a pas de limite, on n’a rien de mieux qu’une direction asymptotique.
y(t)
˛ Si x(t) Ñ ˘8, on a une branche parabolique verticale.
y(t)
˛ Si x(t) n’a pas de limite, on n’a rien à dire…

Remarque :
Si une courbe C a pour équation une équation de la forme C : y = f (x), x P I, alors elle admet le
$
& x=t
paramétrage évident ,t P I
%y = f (t)

V Marche à suivre pour la construction du support d’un arc


paramétré
Soit γ : I ÝÑ P ˇ , de support C.
ˇx(t)
t Þ Ñ M (t) ˇˇ
Ý dans R
y(t)
1. Étude du domaine de définition, de la classe…
2. Réduction de l’intervalle d’étude :
Exemples, dans le cas I = R :
$
&x(´t) = x(t)
(a) @t P R, . On peut se limiter à R+ , et on obtient tout C.
% y(´t) = y(t)
$
&x(´t) = ´x(t)
(b) @t P R, . On peut se limiter à R+ , et on obtient C en faisant la symétrie par
% y(´t) = ´y(t)
rapport à O.
$
& x(´t) = x(t)
(c) @t P R, . On peut se limiter à R+ , et on obtient C en faisant la symétrie par
%y(´t) = ´y(t)
rapport à (Ox selon (Oy.
$
&x(´t) = ´x(t)
(d) @t P R, . On peut se limiter à R+ , et on obtient C en faisant la symétrie par
% y(´t) = y(t)
rapport à (Oy selon (Ox.
$
&x(t + T ) = x(t)
(e) @t P R, . L’étude entre 0 et T donne toute la courbe.
% y(t + T ) = y(t)
$
&x(t + T ) = x(t) + α
(f) @t P R, . On fait l’étude entre 0 et T , puis on fait les translations n⃗u, n P
% y(t + T ) = y(t) + β
 
α
Z où ⃗u  .
β
3. Tableau de variations, limites.
4. Points particuliers, stationnaires, branches infinies…

MPSI Mathématiques 6
Analyse
CHAPITRE 10. COURBES PARAMÉTRÉES (PLANES)
VI. PARAMÉTRAGES CLASSIQUES, CONIQUES

VI Paramétrages classiques, coniques


x2 y2
‚ E : a2 + b2 =1
$
&x = a cos t
Alors E est le support de l’arc paramétré , t P R.
% y = b sin t
x2 y2
‚ H : a2 ´ b2 =1
Paramétrage
$ :
&x = a ch t
, t P R pour la branche des x ą 0.
% y = b sh t
$
&x = ´a ch t
, t P R pour l’autre branche.
% y = b sh t

‚ P : y 2 = 2px Ñ$
& y=y
Paramétrage : , y P R.
%x = y2
2px
‚ Tangente à une ellipse :
Soit E une ellipse de foyers F et F 1 et de ½grand axe a.
Soit t ÞÑ M (t) un paramétrage de l’ellipse, de classe C 1 au moins et sans point stationnaire.
›ÝÝÝÝÑ› ›ÝÝÝÝÝÑ›
› › › ›
On a : @t P I, ›F M (t)› + ›F 1 M (t)› = 2a
ÝÝÝÝÑ ÝÝ1ÝÝÝÑ
F›M (t)¨⃗v(t) F M (t)¨⃗v(t)
Ainsi, en dérivant, @t P I, ›ÝÝÝÝÑ› + ››ÝÝ1ÝÝÝÑ›› = 0

›F M (t)› ›F M (t)›
 
› › › ›

ÝÝÝÝÑ ÝÝ1ÝÝÝÑ
F M (t) F M (t)
C’est-à-dire @t P I, ⃗v (t) K  ››ÝÝÝÝÑ›› + ››ÝÝ1ÝÝÝÑ›› 
›F M (t)› ›F M (t)›
› › › ›

a a

F F1

Ainsi, ⃗v (t) est dans la direction de la bissectrice extérieure.


Définition :
La bissectrice de deux droites D, D 1 , c’est la réunion de deux droites qui sont l’ensemble des points
équidistants à D et D 1 .

Bissectrice extérieure

D D1

Bissectrice intérieure

MPSI Mathématiques 7
Analyse
VI. PARAMÉTRAGES CLASSIQUES, CONIQUES
CHAPITRE 10. COURBES PARAMÉTRÉES (PLANES)

‚ Tangente à une hyperbole : ⃗v (t) est dirigé selon la bissectrice intérieure…(C’est la même chose que
pour l’ellipse, mais on remplace les + par des ´).

‚ Cas d’une parabole :


Soit P une parabole de foyer F et de directrice D.
Alors P = tM P P, M F = M Hu, où H est le projeté orthogonal de M sur D.
Soit K le projeté orthogonal de F sur D, ∆ la droite orthogonale à D passant par K.
ÝÝÑ ÝÝÑ
Ainsi, HM est le projeté orthogonal de KM sur dir(∆).
ÝÝÑ ÝÝÑ
Soit ⃗u le vecteur unitaire sur ∆ de même sens que KF . Alors HM = KM ¨ ⃗u.
D M
H

K ⃗u F ∆
›ÝÝÝÝÑ›
ÝÝÑ
Donc @t P I, ›F M (t)› = M F = M H = KM ¨ ⃗u.
› ›
ÝÝÑ
Donc, en dérivant, @t P I, ⃗v››(t)¨ F M (t)
Ý ÝÝÝÑ›› = ⃗v (t) ¨ ⃗u
›F M (t)›
 
› ›

ÝÝÝÝÑ
F M (t)
Soit @t P I, ⃗v (t) K  ››ÝÝÝÝÑ›› ´ ⃗u
›F M (t)›
› ›

La tangente en M est donc la bissectrice des ½droites [M F ) et [M H)

MPSI Mathématiques 8
Analyse

Vous aimerez peut-être aussi