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LES METIERS DU BATIMENTS

Les métiers du bâtiment regroupent les corps de métiers de l'artisanat intervenant dans la
construction, la rénovation, la réhabilitation et la maintenance, de bâtiments privés ou publics. Dans le
cadre du marché, ils regroupent sous la maîtrise de l'architecte, toutes
les ingénieries,techniques et, tous les corps de métiers exécutants, nécessaires à
la construction, la réhabilitation, ou la rénovation d'un ouvrage d'habitation, tertiaire,
ou industriel.

La maîtrise d'œuvre
La maîtrised'œuvre est assurée en principe par l'architecte, éventuellement associé à
un bureau d'études techniques (BET). Par dérogation, elle peut être assurée sans le concours
d'un architecte par un bureau de maîtrise d'œuvre, par un bureau d'études techniques, ou même par
un entrepreneur du bâtiment. Dans la pratique, il s'agit de la réalisation des études d'un projet de
construction. La maîtrise d'œuvre consiste en la gestion des aspects techniques et esthétiques de
l'ouvrage.

Il arrive que la maîtrise d'œuvre soit assurée par le maître d'ouvrage lui-même.
L'économiste de la construction
Aujourd’hui, les opérations de construction, de réhabilitation ou de rénovation d’un bâtiment
deviennent de plus en plus complexes du fait de l’évolution permanente des techniques et des
réglementations. La maîtrise financière des études, de la réalisation et de l’exploitation de l’ouvrage
est donc indispensable à l’acte de bâtir.

De ce fait, la mission de l’économiste de la construction s’effectue en étroite collaboration avec les


architectes et les ingénieurs du projet. Pour cela, il doit comprendre et analyser le projet dans sa
globalité afin d’établir l’étude technique et financière la plus pertinente. Ce travail exige un véritable
dialogue au sein de la maîtrise d’œuvre et avec la maîtrise d’ouvrage pour que le projet soit traité de
manière exhaustive.

Le conducteur de travaux
Le conducteur de travaux est le chef d'orchestre des chantiers. Il assure la coordination,
l'approvisionnement, la conception, la réalisation, le suivi des travaux 1

Le pilote
C'est le technicien chargé de l'élaboration, du suivi et de la gestion du planning. Anciennement appelé
"maître de chantier", le pilote coordonne l'intervention des différentes entreprises dans la construction
de l'ouvrage. Il peut ainsi être chargé de la mission de direction des études techniques (DET) et/ou
ordonnancement, pilotage et coordination (OPC).

Le géotechnicien
Le géotechnicien est chargé de l'étude du sol au niveau mécanique. Il va conseiller le maître d'œuvre
dans le choix des fondations ou d'une chape. Cela pourra influencer la conception de l'ouvrage.

Son travail repose sur l'exploitation des données d'une campagne de reconnaissance du sol
(sondages, forages, identification des sols, infiltrations...).

Il s'agit d'un métier encore jeune, qui s'est particulièrement développé dans les années 1980.

L'ingénieur des sites et sols pollués


Un ingénieur des sites et sols pollués est chargé de l'étude du sol, de l’eau et de l’air afin d’évaluer les
risques sanitaires et environnementaux. Il doit établir un schéma conceptuel, qui synthétise la situation
sur le site, en prenant en compte les sources de pollution, les vecteurs de pollutions (sa mobilité et les
chemins qu’elle peut emprunter) et les cibles (l’environnement et les humains). Son travail repose sur
l'exploitation des données historiques (recensement des activités ayant eu lieu sur le site ou à
proximité) et des données de terrain acquises à partir de sondages, forages, échantillonnage et
analyses des sols, de l’eau et de l’air. Il s'agit d'un métier peu connu qui complète celui
des géotechniciens et des architectes. Les risques sanitaires liés à la pollution étant de plus en
plus pris en compte, notamment pour des questions de responsabilités et de coûts de dépollution, le
rôle de l’ingénieur sites et sols pollués prend de l’importance.

Le contrôle technique
Il s'agît de prévenir les aléas techniques susceptibles d'entraîner des sinistres, et de vérifier le respect
des règles de l'art en matière de construction.

Les techniques du bâtiment


Gros œuvre

L'exécution du gros-œuvre, étant à la base de toute édification d'un ouvrage doit être défini de la
manière la plus concise. Le gros œuvre d’un ouvrage consiste en la construction de son ossature.
Cette ossature se fait le plus souvent en béton armé ou en métal (profilés métalliques) mais aussi en
bois, en pierre, en terre cuite (briques), et pour certaines constructions régionales en terre crue
mélangée (pisé).

Le gros œuvre débute dès la réception des fondations profondes et/ou des terrassements. Les
fondations superficielles qui ne font pas appel à des techniques particulières sont construites par les
équipes de gros œuvre.
L’ossature des ouvrages se décompose généralement :

 en éléments verticaux : murs (voiles béton), poteaux pour les bâtiments et piles pour les
ponts,
 et horizontaux : radiers, poutres, planchers, paliers, balcons pour les bâtiments et tabliers
pour les ponts.

Des grues sont utilisées pour approvisionner les zones du chantier en matériaux, pour déplacer les
outils et machines. Pour respecter une enveloppe économique, un chantier doit optimiser son
planning, ses outils et ses dépenses de personnel.
Terrassement VRD
Il s'agit d'aplanir la zone de construction, ceci par le biais de 2 méthodes : remblai (ajout de paquets
de terre) et/ou déblai (enlèvement de paquets de terre)
Maçonnerie

Une structure d'édifice d'époque, en pierre, peut être reprise de façon traditionnelle avec mortier qui
est la maçonnerie historique. Peu de structures modernes sont faites ainsi. Sans technique
d'appareillage de pierre (disposition des éléments) mais avec des coffrages, le gros œuvre d’un
ouvrage se fait le plus souvent en béton armé. Une structure plus lourde pourra comporter des zones
de béton précontraint. Une structure plus légère sans coffrage pourra être faite en maçonnant des
parpaings, des briques creuses avec un appareil très simple, ou des briques pleines maçonnées
parfois avec motifs décoratifs.

Pour donner ses formes à un ouvrage béton, les équipes de gros œuvre utilisent des coffrages dans
lesquels ils mettent en place les armatures puis coulent le béton. Le béton peut être fourni par une
centrale sur place ou par des camions toupies qui n'ont pas forcément besoin de grue

Charpente Métallique
Second œuvre
Le second œuvre est ce qui n'est pas le gros œuvre ni les fondations ni la charpente toiture et qui
s'appuie sur la structure.

Métallerie

(Charpente métallique, bardage-couverture, serrurerie).

Après la révolution industrielle au XIXe siècle, où la construction métallique utilisa principalement du


fer puddlé (de Puddlage : MÉTALLURGIE. Ancien. Procédé que l'on utilisait pour obtenir du fer ou un
acier à basse teneur en carbone, par brassage d'une masse de fonte liquide avec une scorie oxydante
dans un four à réverbère.) 2(Tour Eiffel par exemple). L'acier laminé fit sa généralisation. Les gratte-
ciels américains furent parmi les premiers exemples à être construits sur une ossature métallique, sur
lesquels viennent se fixer les façades non porteuses.
De nos jours, la construction métallique va de la petite serrurerie jusqu'à la grosse charpente de
tablier de pont ou d'immeubles (ex. : Viaduc de Millau, structure mixte acier-béton des gratte-ciels),
tout en passant par les hangars industriels, agricoles, les bâtiments commerciaux, de bureaux, etc.

Les métiers, tout comme d'autres corps d'états, se résument à des techniciens et ingénieurs
en bureau d'études techniques (dessins, calculs de résistance des matériaux et des structures,
nomenclatures, etc.), les ateliers de fabrications (machines à commandes numériques, soudages,
conformage) et enfin les métiers de montages sur chantier.

Bois

La maîtrise d'œuvre veille sur la qualité du bois utilisée dans la construction. En général, il est
demandé de mettre en œuvre une qualité classée "1er choix". Ainsi le type du bois utilisé pour le
façonnage des cadres pour fenêtres, portes et ouvrants est le sapin rouge, en raison de sa résistance
et son esthétique. Les dimensions sont données par les études suivant les exigences techniques et
climatiques de la zone d'étude.
Composite
Toiture

L 'Abergement est une technique utilisée dans la fabrication des toits en zinc, très courants

Les toits en tuiles sont également très courants dans le sud de la France.

Aménagement

L'aménagement d'une maison, d'un point de vente ou de n'importe quel lieu est la disposition et la
mise en place des différentes pièces, mobilier, luminaires etc ... Ce sont les architectes qui traduisent
sur plans ou schémas l'aménagement désiré.

Cloisonnement

Il s'agit des séparations intérieures des différentes pièces d'un bâtiment sous forme de:

 Cloisons dites traditionnelles à base de briques plâtrière (technique peu utilisée aujourd'hui)
enduite de plâtre par la suite.

 Cloisons à base de plaques de plâtre à bords amincis (Ex:BA 13) qui peuvent être fixée sur
rails metalliques avec isolant type laine de verre/roche ou en sandwich sur complexe alvéolaire.
Le carreau de plâtre est aussi une technique de cloisonnement mais aujourd'hui plus utilisé pour
des travaux de rénovation de petite envergure (manutention aisée).

 Cloisons amovibles à base de structure métallique et de panneaux type bois, mélaminé,


stratifié, ou même verre essentiellement utilisées pour les cloisonnements de bureaux.
Faux plafond

Le faux plafond est utilisé dans la construction d'un bâtiment. Disposé à environ 60 cm de la toiture ou
du plancher supérieur, maintenu en place par différents rails, monture et ossature métallique, il est
utilisé pour des qualités d'isolation et par souci d'esthétisme. En effet, on ajoute dans l'espace entre
toiture et faux plafond (le plenum), de la laine de verre ou d'autres matériaux isolants. On peut
également y passer tous les réseaux des lots techniques (câbles électriques, canalisations, gaines de
ventilations, etc.) de façon à les masquer. Il existe différents types de faux plafond, soit en dur
(plaques de BA13 en général) ou en staff, soit avec des dalles de faux plafond, plus légères et
permettant un accès plus facile aux éventuelles installations techniques.

Revêtement de sol

Le revêtement de sol correspond au type de sol intérieur utilisé pour l'aménagement d'une pièce. Il
peut s'agir de carrelage, de moquette, de parquet, ou encore de PVC (stratifié, dalles etc.). Les
méthodes de pose et de préparation varient en fonction des différents métiers, et chacun des métiers
requièrent des compétences différentes. Néanmoins, quelques préparations communes sont
nécessaires pour un sol bien posé : une chape bien lisse, un ragréage si nécessaire lisse également,
une bonne coupe des matériaux (carrelage, bois ou moquette) et des compétences bien sûr !

Ventilation / Climatisation
Électricité

Les électriciens en bâtiment sont les professionnels incontournables en la matière. Ils maîtrisent
les techniques et sont au fait des dernières technologies, normes et règlements concernant
les installations électriques. D'autre part, ils sont les seuls légalement à pouvoir assurer la
conformité des installations qu'ils effectuent. Des contrôles réguliers sont effectués par des bureaux
de contrôle (SOCOTEC, DEKRA ou INOVI par exemple) concernant les installation électriques des
lieux publics.

Alimentation

Il s'agit de l'approvisionnement en énergie électrique auprès d'un fournisseur d'énergie ex. : EDF

Process Industriel
Tertiaire
Courants fort

Par opposition aux courants faibles, Il s'agit d'un terme définissant l'ensemble des alimentations
électriques nécessaires au bon fonctionnement d'une installation (éclairage, prises de courant,
alimentations diverses). La tension étant supérieure à 50 V.
Courant Faible

Il s'agit des travaux imputés à l'électricien concernant la téléphonie, la sécurité (détection et alarme
incendie, anti-intrusion, contrôle d'accès...), le réseau informatique et la domotique.

Le câble utilisé est généralement du multipaires SYT1 ou 4 paires catégorie 6 pour l'informatique.

Le métier de spécialiste en domotique commence à apparaître sous l'impulsion des nouvelles


technologies (intégration et convergence des médias de transport pour voix/données/image,
technologie de pilotage et contrôle...). Ce récent spécialiste peut être conduit à mettre en place des
systèmes de contrôle et de pilotage (chauffage et climatisation, délestage secteur, pilotage des petits
automatismes de la maison), des systèmes de réseau (type réseaux LAN/WiFi, coaxiaux TV/SAT/FM,
interphonie distribuée dans le bâtiment ...). Les compétences mises en œuvre sont multiples, ce qui
explique l'évolution d'une partie de ces professionnels à partir d'autres métiers comme électricien,
téléphoniste, installateur d'alarme ...
Chaudronnerie
Plomberie
Process Industriel
Sanitaire
Réseaux hydrauliques

Finition / Embellissement
Menuiserie
Aluminium
Fer
Papier muraux
Mobilier
Plafonnage
Sol
Parquet
Peinture
Moquette
Sol synthétique

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