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    Chapitre 2 Les Suites Numériques

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    Ce document présente différents types de suites numériques, notamment les suites monotones, convergentes, adjacentes, de Cauchy, arithmétiques, géométriques, arithmético-géométriques et récurrentes. Il donne des définitions, propriétés et exemples pour chaque type de suite.

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    Chapitre 2 les suites numériques

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    Ecole Superieure de Commerce-Kolea- 2021/2022

    Première année Clas.Prép.en Sc. Eco. Com. et Sc. de Gest.


    Chapitre 2: les suites numériques

    2.1 Généralités

    2.1.1 Définition et propriétés


    Définition 1: Une suite numérique est une fonction à valeurs réelles, dont l’ensemble de
    U : N→R
    définition est l’ensemble N des entiers naturels. souvent noté Un .
    n → U (n)
    Un s’appelle le terme général de la suite.
    Exemples 1. (Un )n∈N∗ une suite numérique définie par Un = n1 , n ∈ N∗
    U1 = 1, U2 = 21 ,
    Cette suite est définie par une formule explicite du terme général Un .
    2. (Un )n∈N∗ définie par:
    (
    U0 = 1
    Un+1 = 2Un + 1
    U1 = 3, U2 = 7, U3 = 15.
    Cette suite est définie par une relation ressurente.
    On ne peut pas calculer Un à partir de n, pour calculer Un , il faut auparavant calculer tout
    les termes qui le précedent en sachant le premier terme.
    Définition 2
    Une suite numérique est dite bornée ⇔ ∃M > 0, ∀n ∈ N, |Un | ≤ M .
    Exemples
    1. Un = (−1)n est bornée par 1
    (
    1 si n est paire
    Un =
    −1 si n est impaire
    2.2. Suites monotones

    2. Un = cos n
    −1 ≤ cos n ≤ 1
    Définition 3
    - (Un )n∈N est dite majorée ⇔ ∃m ∈ R, ∀n ∈ N, Un ≤ m.

    - (Un )n∈N est dite minorée ⇔ ∃m0 ∈ R, ∀n ∈ N, Un ≤ m0 .

    Exemples
    - Un = n, minorée par 0, non majorée.
    - Un = −n, majorée par 0, non minorée.

    2.2 Suites monotones


    Définition
    Soit (Un )n ∈ N une suite numérique.
    On dit que (Un )n ∈ N est:
    1. Croissante ⇔ ∀n ∈ N, Un+1 ≥ Un
    2. Décroissante ⇔ ∀n ∈ N, Un+1 ≤ Un
    3. Monotonne ⇔ elle est croissante ou décroissante.
    Exemples:
    1
    - Un = n
    √
    - Un = n
    - Un = (−1)n

    2.3 Convergence d’une suite


    Une suite est dite convergente si lim Un = α avec α ∈ Ret elle est dite divergente si elle ne
    n→∞
    converge pas.
    Remarques

    2
    2.4. Suites adjacentes
    n o
    - lim Un = +∞ ⇔ ∀ > 0, ∃k ∈ N, n ≥ k ⇒ Un ≥ 
    nn→∞ o
    - lim Un = −∞ ⇔ ∀ > 0, ∃k ∈ N, n ≥ k ⇒ Un ≤ 
    nn→∞ o
    - lim Un = α ⇔ ∀ > 0, ∃k ∈ N, n ≥ k ⇒ |Un − α| ≤ 
    n→∞
    Exemples
    - Un = 2n + 3
    - Vn = 2n2 + 3n + 5
    -wn = e2n .
    Théorèmes

     Unn pour n ≥ k
    1. Si alors lim Un = +∞.
     lim Vn = +∞ n→∞
     n→∞
     Unn pour n ≥ k
    2. Si alors lim Un = −∞.
     lim Vn = −∞ n→∞
     n→∞
     Vn ≤ Un ≤ Vn pour n ≥ k
    3. Si alors lim Un = α.
     lim Un = lim Vn = α n→∞
    n→∞ n→∞
    (
    ∀n ∈ N, Un ≥ M ∈ R
    4. Si alors (Un ) est convergente.
    (Un ) est decroissante
    (
    ∀n ∈ N, Un ≤ m ∈ R
    5.Si alors (Un ) est convergente.
    (Un ) est croissante
    Exercice 5

    2.4 Suites adjacentes


    Soient (Un )n∈N et (Vn )n∈N deux suites, elles sont adjacentes⇔ l’une est croissante, l’autre
    est decroissante et lim Un − Vn = 0, et elles convergent vers la mème limite.
    n→∞
    Exemple
    1 1 1 2
    Un = 1 + 2!
    + 3!
    + ... + (n−1)!
    + n!
    1 1 1 1
    Vn = 1 + 2!
    + 3!
    + ... + (n−1)!
    + nn!

    3
    2.5. Suite de cauchy

    2.5 Suite de cauchy

     suite Un est dite de


    Une  Cauchy si
    lim Up − Uq = 0 ⇔ (∀a > 0, ∃k ∈ N tels quep > q, q > k ⇒ |Up − Uq | < a
    p→∞q→∞
    Proposition: Toute suite de Cquchy est convergente dans R.
    Exemple
    Sn = nk=1 1
    P
    k

    2.6 Quelques suites particulières


    Suite arithmétique

    Définition:
    Une suite (Un )n∈n est dite arithmétique de raison r ⇔ ∃r ∈ R/Un+1 = Un + r.
    L’expression du terme général est d’une suite arithmétique est ∀n ∈ N, Un = Up + (n − p)r.

    Remarques - Si r = 0 la suite est constante.


    - Si r > 0 la suite est croissante.
    - Si r < 0 la suite est décroissante.
    Proposition
    Pn n+1
    
    Sn = U0 + U1 + ... + Un = k=0 Un = 2
    (U0 + Un ).

    Suite géométrique

    Définition
    Une suite (Un )n∈N est dite géométrique de raison q ⇔ ∃q ∈ R/Un+1 = qUn .
    L’expression du terme général est d’une suite géométrique est ∀n ∈ N, Un = U0 .q n .
    Remarques
    - q = 0, (Un )n∈N est dite stationnaire nulle à partir de U1 .
    - q = 1, (Un )n∈N est constante.

    4
    2.6. Quelques suites particulières

    - (
    U0 > 0, q > 1, (Un )n∈N est positive strictement croissante
    q>0
    U0 > 0, 0 < q < 1, (Un )n∈N est positive strictement décroissante

    - U0 < 0, q > 1, (Un )n∈N est négative strictement décroissante.


    - U0 < 0, 0 < q < 1, (Un )n∈N est négative strictement croissante.
    q < 0, (Un )n∈N n’est pas monotonne.
    Proposiotion
    Soit (Un )n∈N une suite géométrique, U0 6= 0 est de raison q.
    1. |q| < 1 ⇒ lim Un = 0
    n→∞
    2. |q| > 1 ⇒ lim Un = +∞
    n→∞
    3. q = 1 ⇒ lim Un = U0
    n→∞
    4. q = −1(Un )n∈N n’a pas de limite.

    suite arithmético-géométrique

    Définition
    Une suite (Un )n∈N est dite arithmético-géométrique ⇔ ∃a, b ∈ R, ∀n ∈ NUn+1 = aUn + b, U0
    est donné.
    - a = 1 ⇒ (Un )n∈N est arithmétique.
    - b = 0 ⇒ (Un )n∈N est géométrique.
    - Lorsque a est différent de 1, il suffit d’étudier la suite auxiliaire définie par Vn = Un − l où
    l désigne la limite eventuelle de Un , c’est à dire vérifiant l = al + b.
    b
    Soit l = 1−a
    La suite Vn est géométrique:
    On a Vn = Un − l ∀n ∈ N
    b
    Vn+1 = Un+1 − 1−a
    b
    Vn+1 = aUn + b − 1−a
    b−ab−b
    Vn+1 = aUn + 1−a
    b
    Vn+1 = aUn − a 1−a
    Vn+1 = aVn .
    La suite (Vn ) est bien géométrique de raison a.

    5
    2.6. Quelques suites particulières

    Par conséquent on a:
    Vn = (U0 − l)an car V0 = U0 − l
    Ce qui nous permet de déduire l’expression explicite du terme général de la suite arithmético-
    géométrique
    ∀n ∈ N : Un = (U0 − l)an + l.

    suite réccurente d’ordre 2

    Une suite (Un )n∈N est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 s’il existe deux nombres a et b
    tels que:
    ∀n ∈ N, Un+2 = aUn+1 + bUn , avec U0 et U1 sont donnés.
    On étudie ces suites en introduisant l’équation caractéristique: q 2 = aq + b et on étudie
    les suites vérifiant une telle relation de récurrence en fonction des racines de cette équation
    caractéristique.
    - 1er cas : Si δ > 0, l’équation caractéristique admet 2 racines distinctes q1 et q2 . Il existe
    alors deux réels λ et µ tels que ∀n ∈ N on Un = λq1n + µq2n
    Les réels λ et µ peuvent ètre déterminer à partir de la valeur de U0 et U1 .
    - 2me cas : Siδ = 0, l’équation caractéristique admet une racine double q. Il existe alors deux
    réels λ et µ tels que ∀n ∈ N on: Un = λq n + nµq n .
    Exemples
    Donner l’expression du terme général des suites suivantes:

    (
    U0 = 1, U1 = −1
    ∀n ∈ N, 2Un+2 = 3Un+1 − Un
    (
    V0 = 1, V1 = 1
    ∀n ∈ N, Vn+2 = 4Vn+1 − 4Vn

    2.6.1 La suite de Fibonnacci


    La suite des entiers de Fibonnacci s’écrit 1 1 2 3 5 8 13 21 .... Chaque terme s’obtient en
    additionnant les deux nombres précédents. Donc la suite de Fibonnacci est définie par la

    6
    2.6. Quelques suites particulières

    relation:
    (
    F0 = 0, F1 = 1
    ∀n ∈ N, Fn+2 = Fn+1 + Fn
    L’équation caractéristique est q 2 = q + 1 L’expréssion du terme général...

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