Resistance Des Materiaux L1 Archi - 220506 - 143520

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RESISTANCE DES MATERIAUX 1

Dr Yrié Denis TRA BI


COURS DE RESISTANCE DES MATERIAUX L1 ARCHI

PROGRAMME
GENERALITES (travail personnel)
I. RDM (Définition, objet, limites, Applications, etc.)
II. Caractéristiques géométriques des surfaces planes

THEORIE DES POUTRES


I. Définitions
II. Hypothèses fondamentales
1. Hypothèses générales
2. Hypothèses spécifiques
3. Conséquences

EFFORTS INTERNES DANS UNE POUTRE


I. Définitions
II. Applications

SYSTEMES RETICULES
I. Définitions
II. Hypothèses
III. Isostaticité intérieure
1. Conditions nécessaires d’isostaticité intérieure
2. Système globalement isostatique
IV. Evaluation des efforts dans les barres
1. Méthode de l’équilibre des nœuds (méthode algébrique, méthode
graphique de Cremona
2. Méthode de l’équilibre des sections (‘’RITTER’’)
V. Applications

CONTRAINTES ET DEFORMATIONS EN TRACTION ET COMPRESSION SIMPLE


I. Généralités-Définitions
• Traction
• compression simple
II. Contrainte due à un effort normal et traction et de compression simple
III. Déformation due à un effort normal et traction et de compression simple
IV. Applications

CONTRAINTES ET DEFORMATIONS EN CISAILLEMENT PUR


I. Généralités
II. Contrainte
III. Déformation (distorsion)

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CONTRAINTES DE CISAILLEMENT ET DEFORMATIONS DUES A UN EFFORT


TRANCHANT EN FLEXION
I. Généralités
II. Contrainte
III. Déformation (distorsion)
IV. Applications

CONTRAINTES ET DEFORMATIONS EN FLEXION


I. Généralités-Définitions
• Flexion pure
• Flexion simple
• Flexion déviée
• Flexion composée

II. Contraintes et déformations en flexion simple


1. Contrainte normale
2. Contraintes extrêmes
3. Axe neutre
4. Déformations
• Rotation
• Flèche

III. Contraintes et déformations en flexion déviée


1. Contrainte normale
2. Déformation
3. Axe neutre

IV. Contraintes et déformations en flexion composée


1. Contrainte normale
2. Axe neutre
3. Centre de pression

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BIBLIOGRAPHIE
1) Précis de statique
René Mettavant
Edition Eyrolles

2) Résistance des Matériaux


Cours et exercices corrigés
J Doubrère
Edition Eyrolles

3) Formulaire de Résistance des Matériaux


Y Xiong
Edition Eyrolles

4) Toute le Résistance des Matériaux


Formulaire Pratique, rappels et cours méthodes
Y Xiong

5) Formulaire de Résistance des matériaux


D. IZABEL
Ed Eyrolles

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ALPHABET GREC

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GENERALITES SUR LA RESISTANCE DES MATERIAUX

En guise d’intro
En général, il est de la responsabilité de l'architecte de choisir le système structurel d'un
bâtiment, les spécialistes (Ingénieurs, Techniciens Supérieurs) n'intervenant qu'à
posteriori, pour dimensionner de façon détaillée les éléments de structure projetés. Il peut
être nécessaire d’opérer, par la suite, une mise en conformité par l'ingénieur d'un système
de structure qui n’est pas très rationnel.

La Résistance des Matériaux (RDM) donne les outils, à cet effet. Elle est complétée, par la
suite, par les règlements s’appliquant aux éléments de constructions réalisés dans
différents matériaux (béton armé, acier, bois, etc.).

I. Objet de la résistance des matériaux


La Résistance des Matériaux (RDM) est une science dont l’objet est de déterminer les
dimensions d’un élément de construction de sorte qu’il soit capable de résister, dans les
meilleures conditions de sécurité, d’économie, et d’esthétique aux efforts qu’il est censé
recevoir compte tenu de la fonction qu’il possède dans cette construction.

La RDM est une science qui s’appuie sur la statique et la complète :


− la statique s’intéresse aux forces extérieures sollicitant un solide
− la RDM va plus loin en s’occupant également des forces intérieures et des
déformations résultant de l’application sur le solide étudié d’actions extérieures.

Pour l’étude d’une construction (bâtiment, ouvrage d’art, etc.), ou d’un élément de
construction (poteau, poutre, dalle, etc.), la RDM intervient à 3 niveaux :
• Stabilité : chaque élément doit être en équilibre et l’ensemble de la construction doit
être également en équilibre (stabilité d’ensemble)
• Résistance : chaque élément de la construction doit pourvoir supporter les charges
prévues sans risque de rupture
• Déformation : les éléments de la construction doivent avoir une rigidité suffisante de
façon à supporter les charges sans déformations excessives.

La résistance des matériaux permet de traiter les 2 problèmes suivants :


• le dimensionnement
Déterminer les dimensions d’une structure de sorte qu’en tout point de celle-ci, les
contraintes et déformations produits par les charges qu'ils sont censé recevoir, restent dans
des limites conformes au règlement spécifique aux matériaux utilisés (BAEL, BPEL, CM66,
Eurocodes, etc.).
• la vérification
Connaissant les dimensions de la pièce ainsi les charges qui lui sont appliquées, on doit
s’assurer, qu’en tout point, les contraintes et les déformations restent inférieurs aux limites
fixées par les différents règlements.

II. Les méthodes de la RDM


La résistance des matériaux comporte deux parties distinctes :
− l’étude des propriétés mécaniques des matériaux réels (et des modèles)
− les méthodes de calcul des contraintes de la RDM classique utilisent des
hypothèses simplificatrices

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C’est ainsi que l’hypothèse matériau utilisé est élastique se vérifie tout à fait pour l’acier,
dans son domaine courant d’utilisateur.

Les constructions métalliques font donc appel, dans leur étude, à de nombreux résultats
directs de RDM.

Par contre, le béton armé présente un caractère hétérogène et discontinu (fissuration)


l’éloignant ainsi les hypothèses habituelles de la RDM. Il nécessite donc l’emploi
d’hypothèses spécifiques sous tendus par de nombreux essais et expériences et donnant
lieu à des règles particulières (BAEL, BPEL)

III. Les limites de la RDM


Ce sont celles imposées par les hypothèses de travail de la RDM classique concernant
notamment la nature du matériau et la forme des pièces étudiées ; les hypothèses
classiques de la RDM concernent essentiellement deux types de solides.
• les poutres : solide dont une des dimensions est très grande par rapport aux deux
autres : poutre ; poteau, arc

• les plaques et les enveloppes : solide dont l’une est très petite par rapport aux
deux autres : dalle, hourdis de pont, voile de réservoir.

De plus celles-ci n’envisagent que trois types de liaisons idéales entre les différents
éléments : l’appui simple, l’articulation et l’encastrement parfait.

Dans la réalité les éléments d’une construction ne correspondent pas toujours tout à fait à
ces modèles de calcul et il ne faut pas perdre de vue que la précision des résultats obtenus
dépend essentiellement de l’adéquation du modèle choisis à l’élément étudié.

Enfin lorsqu’un élément à étudier sort du cadre habituel de la RDM classique, on a alors
recours à d’autres méthodes plus puissantes mais bien plus compliquées s’appuyant sur la
mécanique des milieux continus et la mécanique du solide déformable. C’est par exemple
la méthode des éléments finis utilisant les moyens informatiques.

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THEORIES DES POUTRES

I. Définitions
Une poutre est un volume ou un solide engendré par une surface plane Σ appelée section
droite dont le centre de gravité G décrit une courbe (C) appelée fibre moyenne, la section
Σ restant toujours orthogonale à (C).

Si (C)  plan → poutre à plan moyen, sinon poutre gauche.


Si C est une droite → poutre droite
Si Σ cste → poutre à section ou inertie constante.
Si Σ variable → poutre à section ou inertie variable.

II. hypothèses fondamentales de la théorie des poutres


II.1. Hypothèses générales
• domaine : Elasticité linéaire
• Dimensions transversales

l : longueur de la poutre
h : hauteur de le section droite
1 h 1
− Poutres droites :   valeurs fréquentes 1/15 à 1/10
30 l 5
1 h 1
− Arcs :   , et le rayon de courbure doit être grand R  5h
100 l 5
− Variation des dimensions transversales doivent être lentes et progressives

• Matériau
Le matériau doit être homogène, isotrope et élastique.

• Déformations et déplacements

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Les Déformations et déplacements doivent être petits et négligeables vis à vis dimensions
transversales.

II.2. Hypothèses spécifiques

• Principes de St Venant
Les contraintes dans une section éloignée des points d’application des forces extérieures
ne dépendent que des éléments de réduction (moment résultant, résultante générale) du
système des forces extérieures appliquées d’un seul côté de la section. (à gauche ou à
droite)

• Principe de Navier – Bernoulli


Au cours de la déformation d’une poutre, ses sections droites restent planes (vrai dans le
cas des efforts axiaux).

• Principe de Navier – Bernoulli généralisée


Les contraintes de cisaillement engendrent un léger gauchissement de la section.
deux sections Σ et Σ ‘ infiniment voisines deviennent, après déformation, deux sections Σ1
et Σ2 gauches mais superposables par déplacement.

II.3. Conséquences
C1 : Cause 1 provoque effet E1
• Principe de superposition
C1 → E1 Ci : Cause i provoque effet Ei

Ci → Ei Cn : Cause n provoque effet En

Cn → En C Somme des causes provoque


E la somme des effets
C =  Ci → E =  Ei

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• Principe d’équivalence

S(F) = Sg + Sd

Equilibre du solide
S(F) = 0 = Sg + Sd, Sg  Sd

Sg : système de forces de gauche


Sd : système de forces de droite
S1 : système des forces intérieures exercées par la partie de gauche sur la partie de
droite .
S2 : système des forces intérieures exercées à travers Σ par la partie droite sur la partie
de gauche.

S1 + Sd  0
S2 + Sg  0
( S1 + S 2) + ( Sd + Sg )  0 → S1  S 2

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EFFORTS INTERNES DANS UNE POUTRE

I. Définitions

Soit une poutre G0 G1, soumise un système de charges extérieures S (charges, réactions
d’appuis)

Soit une section courante ∑ de la poutre G0 G1, et G son centre de gravité : la section ∑
subdivise la poutre en 2 parties G (de gauche) et D (de droite)
Soit Sg le système de forces extérieures appliquées à gauche de la section ∑ : Sg est
appelée système de force de gauche relatif à la section ∑
Soit Sd le système de forces extérieures appliquées à droite de la section ∑ : Sd est
appelée système de force de droite relatif à la section ∑

S  Sg  Sd

- A l’équilibre S  0  S  Sg  Sd  0

Soit S1 = forces intérieures exercée par la partie gauche sur la partie droite à travers la
section ∑
et S2 = forces intérieures exercée par la partie droite sur la partie gauche à travers la
section ∑

équilibre de la sectio n  S1  S 2  0  S1  S 2

équilibre de la partie de gauche G Sg  S 2  0  Sg  S 2

équilibre de la partie de droite D Sd  S1  0  Sd  S1

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𝑅1 ∶ 𝑅é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝐺é𝑛é𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑆1


S1∶ {
𝑀𝑟1 ∶ 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑆1

Le système de forces de gauche relatif à la section ∑ Sg a pour élément de réduction :

𝑅g ∶ 𝑅é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝐺é𝑛é𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑓 à 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 ∑


{
𝑀𝑟g ∶ 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑓 à 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 ∑

S1 ≡ Sg ====➔ {

S 2  Sg Rg résultante générale

Mrg moment résultant

// Gx effort normal

effort tranchant // Gy

// Gz

C couple de torsion moment autour de l’axe Gx

Mrg M 
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moment fléchissant
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My moment autour Gy
12

Mz moment autour Gz
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▪ Pour une poutre à plan moyen chargée dans son plan (o,x,y )

// Gx effort normal

= // Gy effort tranchant

moment autour Gz

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II. Récapitulatif

Plan : poutre à plan moyen


Espace 3D
Désignation chargée dans son plan
(Gx, Gy, Gz)
(Gx,Gy)
Effort Normal (suivant l’axe Gx) N N
Effort Tranchant suivant l’axe Gy Ty Ty
Effort Tranchant suivant l’axe Gz Tz
Moment de Torsion (% à l’axe Gx) C

Moment Fléchissant % à l’axe Gy My

Moment Fléchissant % à l’axe Gz Mz Mz


6 efforts internes 3 efforts internes

III. Procédure de détermination des efforts internes (poutres à plans moyens


chargées dans leurs plans)
1) Représenter la fibre moyenne de la poutre et y positionner les forces extérieures
(charges et les réactions d’appuis)
2) Calculer les réactions d’appuis en écrivant les conditions d’équilibre
3) Découper la poutre en tronçons, deux tronçons étant séparés par le point
d’application d’une charge ponctuelle ou par un point de changement des charges
réparties, ou par un point de changement de section ou de forme de la structure, ou
par tout autre point singulier, etc.
4) Calculer les efforts internes en écrivant que, dans chaque section  (de centre de
gravité G) d’un tronçon donné, :
i. l’effort normal N (x) dans la section  est égale à la somme algébrique des
composantes suivant Gx, (axe de la poutre ou tangente à l’axe de la poutre) de
toutes les forces situées à gauche (ou à droite) de la section 
ii. l’effort tranchant T (x) dans la section  est égale à la somme algébrique des
composantes suivant Gy, (perpendiculaire à l’axe de la poutre ou à la tangente
à l’axe de la poutre) de toutes les forces situées à gauche (ou à droite) de la
section 
iii. le moment fléchissant M (x) dans la section  égale à la somme algébrique des
moments par rapport à l’axe Gz, de toutes les forces situées à gauche (ou à
droite) de la section 

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IV. Conventions de signe (dans le plan)

II. Applications

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SYSTEMES RETICULES

I. Définitions
• système réticulé (ou treillis ou système triangulé) : structure composée de barres, en
général, droites, reliées (articulées) entre elles à leurs extrémités
• nœuds : points de concours des barres
• membrures : barres situées sur le pourtour de la poutre
• diagonales : barres inclinée situées à l’intérieur du pourtour
• montants : barres verticale situées à l’intérieur du pourtour (diagonales verticales)
Remarque
Le système est dit plan si toutes les barres ainsi que les forces appliquées sont dans un
même plan.

montant

noeud
membrures

diagonale

Remarque : Ce type de structure se rencontre essentiellement dans les charpentes en bois


et en construction métallique : poutres treillis, fermes etc.

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II. Hypothèses
• les nœuds sont considérés comme des articulations
• Les charges sont constituées par des forces concentrées appliquées uniquement
aux nœuds ; dans la réalité, le poids propre des barres intervient en tant que charge
répartie mais généralement la légèreté des barres permet de le négliger devant les
autres actions. On peut tenir compte des charges sur les barres en les répartissant,
entre les différents nœuds de la structure.

Conséquence de cette hypothèse

Chaque barre du système n’est soumise qu’à un effort normal (de traction ou de
compression).
En effet, soit une barre reliant deux nœuds 𝐴𝑖 et 𝐴𝑗

Elle est soumise uniquement aux forces 𝐹⃗𝑖𝑗 et 𝐹⃗𝑗𝑖 transmises par les nœuds 𝐴𝑖 et 𝐴𝑗

Aj

𝐹⃗𝑖𝑗
𝐹⃗𝑗𝑖

Ai

L’équilibre de la barre exige : 𝐹⃗𝑖𝑗 = - 𝐹⃗𝑗𝑖 et 𝑀𝐴𝑖 (𝐹⃗𝑗𝑖 ) = 𝐹⃗𝑗𝑖 .d = 0

− soit 𝐹⃗𝑗𝑖 = 0 (sans intérêt)

− soit d = 0 c’est-à-dire que 𝐹⃗𝑗𝑖 passe donc par le point 𝐴𝑖 donc 𝐹⃗𝑖𝑗 et 𝐹⃗𝑗𝑖 agissent
alors selon l’axe de la barre.

Dans ces conditions toute section droite  de la barre n’est soumise qu’à un effort normal
⃗⃗𝑖𝑗 = 𝑁
𝑁 ⃗⃗𝑗𝑖 avec :

Ai Aj
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𝑁𝑖𝑗 > 0 = Barre comprimée

𝑁𝑖𝑗 < 0 = Barre tendue


Ai Aj

III. Isostaticité intérieure

On peut rappeler qu’un système est isostatique intérieurement si les efforts dans chaque
barre, peuvent se calculer à partir des équations de la statique, et des réactions d’appui
préalablement déterminées.

Dans le cas contraire, le système est intérieurement hyperstatique : il possède un certain


nombre de barres surabondantes non strictement nécessaires à sa stabilité.

Exemple :

Système isostatique intérieurement ;


si l’on supprime une barre, il se déforme et s’écroule.

Remarque : 2n – 3 = 8 – 3 = 5 et b = 5

Système hyperstatique intérieurement


si l’on supprime une barre, il conserve son équilibre car
il possède une barre surabondante : la deuxième
diagonale

Remarque : b = 6  2𝑛 – 3 = 5

Conditions nécessaire d’isostaticité intérieure


Soit un système réticulé plan à :
− n nœuds
− b barres
− r composantes de réactions d’appuis

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Ai
𝐹⃗𝑖𝑗

Chaque nœud 𝐴𝑖 est en équilibre sous l’action des forces 𝐹⃗𝑖𝑗 qui lui sont appliquées :
− actions des barres aboutissant à ce nœud
− charges (forces extérieures) directement appliquées

L’équilibre de chaque nœud donne deux relations. L’équilibre des n nœuds nécessite donc
2n relations d’équilibre.
Mais ces relations ne sont pas toutes indépendantes car elles comprennent les trois
équations nécessaires à l’équilibre global du système sous l’action des forces extérieures.

Il reste donc 2n – 3 relations indépendantes.

Le système sera isostatique intérieurement si le nombre de relations d’équilibre est égal


au nombre d’inconnues, à savoir les efforts normaux dans les b barres (b efforts internes
inconnus). D’où la condition nécessaire : b = 2n – 3.

Si b  2n – 3, le système est hyperstatique intérieurement.


Cette relation n’est pas, en général suffisante pour que le système soit strictement
indéformable. En effet, le système peut comporter dans une région donnée, des barres
surabondantes et, dans une autre région, un nombre insuffisant de barres, ce qui le rend
déformable. (Instable)

Panneau déformable
Une barre surabondante

Le système ci-dessus est déformable bien que 2n-3 = 13=b

La condition n’est suffisante que si le système est triangulé c’est-à-dire constitué de


triangles accolés les uns aux autres.

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Système globalement isostatique

N=5 ; b=6 ; r =4

Ce système est hyperstatique extérieurement (quatre réactions inconnues).


Cependant si l’on supprime, soit une barre, soit une liaison extérieure, il se déforme et
s’écroule. Il apparait donc comme isostatique globalement.

En effet, l’absence de la barre qui lui fait défaut pour être isostatique intérieurement (2n-3
= 7 or b = 6), est compensée par la liaison extérieure surabondante.

On peut remarquer que : Nombre total d’inconnues : r + b = 4+6 =10


Nombre de relations d’équations : 2n = 10

IV. Evaluation des efforts dans les barres des systèmes isostatiques
Pour la détermination des efforts dans les barres l’on dispose de deux familles de méthodes
1) Les méthodes exprimant l’équilibre des nœuds :
− La méthode algébrique
− La méthode graphique de Cremona
2) La méthode de l’équilibre des sections : la méthode de Ritter

V.1. Méthode analytique de l’équilibre des nœuds


Elle consiste à traduire algébriquement l’équilibre de chaque nœud sous l’effet des charges
et des forces intérieures appliqués par les barres

⃗⃗
ᶲ𝑖

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Soit un système réticulé isostatique plan chargé dans son plan à n nœuds et b barres ;

Chaque nœud 𝐴𝑖 est soumis :


− aux forces 𝑓⃗𝑖𝑗 transmises par les barres 𝐴𝑖 𝐴𝑗 y aboutissant :

− éventuellement à une force extérieure ⃗⃗


ᶲ𝑖 (charge ou réaction).

L’équilibre du nœud 𝐴𝑖 implique : ⃗⃗


ᶲ𝑖 + ∑ 𝑓⃗𝑖𝑗 = ⃗0⃗

En projetant sur deux axes Ox, Oy, on obtient 2n équations permettant le calcul des 𝑓𝑖𝑗
donc des efforts 𝑁𝑖𝑗 ainsi que les réactions d’appui.

V1 5 kN

Y
H1 1
2
𝑓12 30°
X
𝑓23
O

b=3
2n – 3 = 2×3 – 3 = 3
H3
3 Système isostatique intérieurement et extérieurement
Réactions d’appui :
𝑓13 𝑉1 – 5 = 0 = 𝑉1 = 5 kN
𝐻1 + 𝐻3 = 0 Et 𝑀1 = 0 = −5 + 𝐻3 𝑡𝑔 30
D’où 𝐻3 = 5√3 et 𝐻1 = −5√3

Equilibre du nœud (1)


• Selon Ox : −5√3 + 𝑓12 = 0 = 𝑓12 = 5√3 ;

Barre 12 : 𝑓12 = −5√3 ; la barre 12 tire sur le nœud 1 : la barre est alors en traction

• Selon OY : 5 − 𝑓13 = 0 = 𝑓13 = 5 kN

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Barre 13 : la barre 13 tire sur le nœud 1 : la barre est alors en traction traction

• Equilibre du nœud (2)


Selon OY: 𝑓23 sin 30 − 5 = 0
Barre 22 : 𝑓23 = 10 𝑘𝑁 : la barre 23 pousse sur le nœud 2 : la barre est alors en
compression

Remarque : Cette méthode assez lourde ne s’utilise manuellement, que pour traiter des
problèmes relativement simples, c’est-à-dire, faisant intervenir un nombre restreint de
nœuds donc d’inconnues.

V.2. Méthode graphique de CREMONA


Lorsque le nombre de nœuds est important, l’épure de CREMONA s’impose si l’on veut
résoudre le problème manuellement. C’est la traduction graphique de la méthode
précédente. On trace pour chaque nœud, le polygone des forces qui lui sont appliquées.
Limite de cette méthode : Elle n’étudie qu’un cas de charges donné. Si les forces
appliquées varient, l’épure en est modifiée.

V.2.1. Notations
On numérote les nœuds du système puis on divise le plan du système en régions, chaque
région étant délimitée par une barre ou une force extérieure.

c
1 2 3

h b
g
d
f i

H4 6

4 5
e
V4 a
V6

Soit un nœud quelconque, par exemple le nœud 3.

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Si l’on tourne autour du nœud, dans le sens trigonométrique (par exemple), on rencontre
une force à chaque fois que l’on passe d’une région à une autre. Cette force est soit une
force extérieure directement appliquée au nœud (bc), soit une force correspondant à
l’action d’une barre sur le nœud (ch, hi, ib).
La force est notée par les deux lettres correspondant aux régions qu’elle sépare ; la
première définissant l’origine de la force.

V.2.2. Equilibre d’un nœud


Soient bc, ch, et ib les forces transmises au nœud (3).
Supposons qu’elles soient toutes connues à l’exception de deux d’entre elles. L’équilibre
du nœud exige que le polygone de toutes les forces y aboutissant soit fermé.
On peut le tracer car les directions des deux forces recherchées sont connues à savoir
celles des barres.
On trace ib, bc (connues) or :
ch parallèle à la barre 23
hi parallèle à la barre 53
Il en résulte que h est l’intersection de la droite parallèle à 23 passant par le point c et de la
droite parallèle à 53 passant par i

c
i
La fermeture du polygone impose que les forces obtenues soient orientées de c vers h et
de h vers i. (soit la convention adoptée précédemment)
La force ch ‘’pousse’’ le nœud (3) ==== la barre 23 est comprimée
La force hi ‘’tire’’ le nœud (3) ======= la barre 53 est tendue.
Enfin le polygone ayant été tracé à une échelle fixée la longueur des segments ch et hi
donne l’intensité des forces recherchées.

V.2.3. Méthode générale

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1) On numérote les nœuds et les régions


2) On détermine les réactions d’appui et l’on trace le polygone des forces extérieures.
(en tournant dans le sens trigonométrique)
3) On commence par l’étude d’un nœud présentant au plus deux forces inconnues.
(nœud d’appui par exemple)
4) On étudie successivement les nœuds, de proche en proche, en s’arrangeant pour
avoir au plus deux inconnues.
5) On termine en vérifiant la fermeture de l’épure, au niveau du dernier nœud.

V.3. Méthode de l’équilibre des sections (ou des coupures)

1
N23
2 3

N53
partie (D)

H4 N56 6

4 5

V4 partie (G) section de coupure
V6

Si l’on partage le système en 2 parties (G) et (D) au moyen d’une section  (Ou coupure)
le principe d’équivalence permet d’affirmer que le système de gauche relatif à cette coupure
est équivalent au système des forces intérieures agissant sur les sections coupées des
barres rencontrées par la coupure.
Or au niveau de chaque barre, ces forces intérieures se réduisent à l’effort normal 𝑁𝑖𝑗 dans
la barre (voir I, 2). Il en résulte :
(Sg)  S (forces intérieures dans les barres coupées)
(Sg)  S (𝑁𝑖𝑗 )
L’équivalence des deux systèmes de forces fait intervenir trois relations. S’il n’y a donc que
trois barres, au plus, coupées par la section, ces trois relations permettent de déterminer
les trois efforts normaux agissant dans les barres coupées.
La méthode de RITTER permet de simplifier l’écriture des relations d’équivalence.

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Il suffit d’égaler les moments résultants des deux systèmes de forces, moments pris par
rapport au point de rencontre de deux des barres coupées ; on obtient ainsi l’effort normal
dans la troisième barre.
Au niveau de la coupure, on oriente les efforts normaux ‘’de la gauche sur la droite’’. Ils
sont comptés positivement lorsque la barre est comprimée (la partie gauche pousse, alors
la partie droite).
Sur l’exemple précédent, la section  rencontre les trois barres 23, 53 et 56 d’où les trois
efforts 𝑁23 𝑁53 et 𝑁56 choisis dans le sens d’une compression. Si les calculs donnent 𝑁𝑖𝑗
négatif, c’est que la barre est, en réalité, en traction.
Équivalence au nœud (3) : 𝑀3 (𝑆𝑔) = 𝑀3 (𝑁56 ) = ℎ. 𝑁56 ====== 𝑁56 = 𝑀3 /ℎ
Équivalence au nœud (5) : 𝑀5 (𝑆𝑔) = 𝑀5 (𝑁23 ) = −ℎ. 𝑁23 ===== 𝑁23 = −𝑀5 /ℎ

Remarque importante :
Si deux des barres rencontrées sont parallèles, cette méthode n’est plus applicable. Il faut
alors exprimer l’équivalence des deux systèmes e forces au point de vue résultante
générale et, en particulier, selon la direction perpendiculaire à celle des deux barres
parallèles entre elles.

𝑅𝑦 (𝑆𝑔) = 𝑅𝑦 (𝑁23 , 𝑁56 , 𝑁53 ) = 𝑁53 cos θ ======= 𝑁53 = 𝑅𝑦 (𝑆𝑔)/ cos θ .

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CONTRAINTES ET DEFORMATIONS EN TRACTION


ET EN COMPRESSION SIMPLE
I. Généralités – Définitions

1. Traction

2. Compression simple

• Compression simple : barres courtes


• Barre élancée  longueur 15 fois plus grande que la plus petite dimension
transversale.

Dans ce cas on a le phénomène de flambement.

Si L > 15 fois la plus petite dimension


transversale  Barre élancée
Compression avec flambement
N  Nc : charge critique

sinon  barre courte : compression est


une compression simple

II. Contrainte due à un effort normal de traction et de compression simple

σ : contrainte normale
N
N : effort normal  =
S
S : aire de la section

Compression : N > 0  σ>0; Traction : N < 0  σ<0

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σ est uniformément répartie sur la section de l’élément (chargement parfaitement centrée).

III. Déformation due à l’effort normal de traction ou de compression simple

 : déformation
l : variation de longueur de la barre (en compression : raccourcissement ; en traction :
allongement)
E : module d’Young ou module d’élasticité longitudinale

l  N
= =− =−
l E ES {Loi de Hooke  = - E }

Traction de l’acier doux

contrainte

E : pente (module d’Young) l


O =
l déformation

OA : élasticité linéaire → σ = -E ε AB : palier plastique


BC : adaptation C : striction D : rupture

IV. Applications

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Câble en acier :
- section Φ = 32 mm
- L=6m
- E = 21 000 daN/mm²
Calculer
1. La contrainte dans le câble (module, nature)
2. La déformation du câble (module, nature)

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bgb

CONTRAINTES ET DEFORMATIONS EN CISAILLEMENT PUR

I. Généralités
M = N = 0, et T existe (seul)

II. Contrainte de cisaillement 

Sa : section cisaillée
T : effort de cisaillement
 : Contrainte de cisaillement
T
=
Sa

III. Déformation (distorsion) 


 =−
G
E
G=
Avec G : module d’élasticité transversale 2(1 +  )

 : coefficient de Poisson

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CONTRAINTE DE CISAILLEMENT ET DEFORMATION DUES A


UN EFFORT TRANCHANT EN FLEXION SIMPLE

I. Généralités
T existe, N = 0, M existe

- Iz : moment d’inertie de la section par rapport à (Gz)


- b (y) : largeur de la section de la côte y
- mz (y) : moment statique de la partie du dessus de la côte y (hachurée par rapport à Gz)

II. Contrainte
T
 ( y) =  m ( y)
b( y ).Iz z

III. Déformation

 =−
Distorsion : G

IV. Applications

- effort de cisaillement dû au poids propre


- contrainte de cisaillement dans la section d’appui A ou B

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Données :
b=45 cm ; h=60 cm ; d=2,5 t/m3 ; L=6m

Mêmes questions dans le cas des sections suivantes.

R = 30 cm R= 30 cm

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CONTRAINTES ET DEFORMATIONS EN FLEXION

I. Généralités-Définitions

• Flexion pure

Quelque soit x, M(x)= Mo = constante T= N=0


Le vecteur moment est porté par l’un des
axes principaux d’inertie

• Flexion simple

M et T existent, N =0.
Le vecteur moment est porté par un des axes
principaux d’inertie

• Flexion déviée

M et T existent, N = 0.
Le vecteur moment n’est pas porté par un des
axes principaux d’inertie

M = M y . y + M z .z

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• Flexion composée
Une des flexions précédentes (pure, simple ou déviée) + l’effort normal ;
M, T, N existent.

My

Mz
N

II. Contraintes et déformations en flexion simple

1. Contrainte normale

σ(y, z)= a + b.y +c.z

M .y
 ( y, z ) = z
I
soit z

2. Contraintes extrêmes
Sur la fibre supérieure
M .v M
s = z = z
I I
z z
v

Sur la fibre inférieure


M .v' M
i = − z =− z
I I
z z
v'
I I
z et z
v v' : Modules d’inertie ou modules résistants

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1. Axe neutre

C’est le lieu géométrique des contraintes nulles ;  = 0  y = 0 . Axe neutre = axe Gz


2. Déformations
• Rotation

- Rotation relative de section : dω


- Variation de longueur d’une fibre située à la côte y : dl.

dl  M .y
 = =− =−
dx E EI dl M
− M .y
z
dω = − = dx
or dl = dx y EI
EI
z On a alors z
Alors on obtient que

dω M
= Équation différentielle de la rotation
dx EI z

• Flèche

dy d d ² y M z
=  = =
Soit y la flèche ;
dx dx dx² EI z
D’où l’équation différentielle de la flèche

d²y = M
Application dx² EI z
Application : Toujours la même poutre :
l
x= =3
• Calculer les rotations des sections en A et en B : 2
l'
x= =3
• Calculer les flèches en A, et en B : 2

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III. Contraintes et déformations en flexion déviée

• Moments fléchissants Mz et My existent,


• Efforts tranchants Ty et Tz existent,
• Moment de torsion Mt = 0
• Effort normal N =0 ;
• le vecteur moment n’est pas porté par un des axes principaux d’inertie

1. Contrainte normale
Extension de la convention de signe : les moments sont comptés positivement
lorsque les vecteurs moments sont orientés vers les abscisses négatives

P → M →  // Gx  Contraintes
1 z 1 
P → M →  // Gx 
normales
2 y 2 

M M
y z .y
 ( y, z ) = − .z +
I I
La contrainte normale : y z
2. Déformation
Les déformations sont dans les plans Gy et Gz (perpendiculaires l’un à

f et f  f = f 2 + f 2
y z y z
 
l’autre) : flèches

3. Axe neutre
M M
y z .y = 0
− .z +
I I
y z
−B
Ay + Bz = 0  y = z
A

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IV. Contraintes et déformations en flexion composée

• Moments fléchissants Mz et My existent,


• Efforts tranchants Ty et Tz existent,
• Effort normal N existe
• Moment de torsion Mt = 0
• Le vecteur moment peut ne pas être porté par un des axes principaux
d’inertie de la section droite (ou peut être portés par n’importe quel axe
de la section droite).

1. Contrainte normale


M 
y

M → = − .z 
y 1 I  
y  // Gx 

M  
M → = z .y  Contrainte s normales
z 2 
I
z 
 
N 
N → = 
3 S 
La contrainte normale
M M
N y
 ( y, z ) = − .z + z . y
S I I
: y z

2. Axe neutre
Dans ce cas l’axe neutre est une droite affine suivant l’équation :
M M
N y z .y = 0
− .z +
S I I
y z

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3. Centre de pression P

Les coordonnées du centre de pression P sont :

M −M
z ;z y
y = =
p N p N

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