Synthese Sur Les Zeolite
Synthese Sur Les Zeolite
Synthese Sur Les Zeolite
UNIVERSITE D’ORAN
DEPARTEMENT DE CHIMIE
MEMOIRE DE MAGISTER
OPTION :
Intitulée :
Présenté par
BOUDIA ABDELKADER
Le / 2009
Pour leur soutien le long de toute ma vie et pendant les moments les plus
difficiles, ce mémoire est particulièrement dédié à mes très chers parents.
Mes remerciements les plus vifs vont à Madame DJELAD- SASSI AMEL pour
les analyses MEB, EDX, TG-ATD, RMN13C et RMN 29
Si. Je tiens à la
remercier pour le temps précieux qu’elle m’a consacré (malgré un emploi du
temps chargé…).
A mes très chers amis SEDDIK Miloud, HANIFI Oussama, BIKAIRI Amine,
ADJDIR Mehdi, BELLIL Abdelkader, BENOUMRANE Brahim,
BOUTERBAG Amine, MAHYEDDINE Ismaïl qui n’ont pas cessé de
m’encourager ; qu’ils trouvent ici toute ma considération et mes remerciements.
I. Introduction .............................................................................................................................. 39
silice.
I. Introduction ................................................................................................................................. 51
Conclusion ........................................................................................................................................ 65
Conclusion ........................................................................................................................................ 88
Introduction générale
1
Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE
La FAU-Y est l’une des zéolithes à larges pores qui possède des propriétés d'adsorption et
d'échange ionique remarquables. Elle a connu de larges applications et a été utilisée dans de
nombreux procédés industriels. La zéolithe Y possède un faible rapport Si/Al (1.5 -3) ,
l’obtention d’un matériau de type Y riche en silice stable ou ultrastable tel que la USY n’est
possible que par désalumination. Cependant, durant ces deux dernières décennies, de
nouvelles approches ont été mises au point pour l’obtention de zéolithes de type FAU riches
en silice par voie de synthèse directe. Celles-ci préconisent l’emploi d’agents structurants
organiques dans la réaction de synthèse. Ceci a pour conséquence non seulement
l’augmentation du rapport Si/Al de la charpente mais aussi une diminution de la taille des
cristaux des zéolithes obtenues et par conséquent une influence directe sur les propriétés
catalytique de ces matériaux.
2
Introduction générale
· Le premier chapitre donne une étude bibliographique exhaustive sur les zéolithes en
général et sur l a zéolithe de type Y en particulier.
· Le deuxième chapitre sera consacré à la description des méthodes d’analyses utilisées
dans ce travail. Ils seront aussi décrits dans ce chapitre les méthodes et protocoles de
synthèse ainsi que les réactifs utilisés.
· Dans le troisième chapitre seront donnés les résultats expérimentaux et discussions
concernant la zéolithe de type Y obtenue par voie de synthèse hydrothermale en
utilisant l’hydroxyde de tétraéthylammonium comme agent structurant organiques
· Le quatrième et dernier chapitre est consacré aux résultats concernant l’optimisation
de la synthèse de cette zéolithe, obtenus en étudiant l’influence des paramètres de
synthèse suivant :
- Durée de vieillissement des gels de synthèse sous agitation
- La source de silice utilisée
- La composition du mélange réactionnel de départ (influence des rapports Na2O/Al2O3,
TEA+/ Al2O3 et SiO2/Al2O3).
- Température et durée de cristallisation ( cinétiques de cristallisation à différentes
températures.
3
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Chapitre Ι
Etude bibliographique
4
CHAPITRE I. Etude bibliographique
5
CHAPITRE I. Etude bibliographique
6
CHAPITRE I. Etude bibliographique
La première zéolithe a était découverte par le baron suédois Axel Frederick Cronstedt en 1756,
après avoir constaté que certain minéraux semblent bouillir quand on les chauffe alors il les
appela zéolithes du grec zéo « bouillir » et lithos « pierres ».
Ces minéraux sont des aluminosilicates microporeux naturels ou synthétique, qui possède une
structure cristalline stable et régulière et dont le diamètre des pores d’après l’IUPAC est
inférieur à 20 Å. Leur charpente qui présente des canaux et des cavités est formée d’un
enchainement tridimensionnel de tétraèdres TO4 liés entre eux par des sommets d’atomes
oxygène, T est généralement un Si ou un Al. Cependant, on peut trouver d’autres éléments
tels que le B, Ge, Fe présents en petites quantités. Chaque tétraèdre AlO4 est porteur d’une
charge négative due à l’aluminium trivalent, alors des cations de compensations (alcalins,
alcalino-terreux) sont présent généralement au sein de la microporosité pour neutraliser la
charge de la charpente (Figure1).
Aujourd’hui, le terme zéolithe n’est plus spécifique aux aluminosilicates mais désigne tout
solide microporeux cristallisé à base de silice dans lequel une partie du silicium est substituée
7
CHAPITRE I. Etude bibliographique
par d’autres éléments tels que des éléments trivalents Al, Fe [6,7], B [6] ou tétravalents
comme Ge [1,2] Ga [1-4] Ti [5].
La structure des zéolithes résulte de l’assemblage des unités secondaires de construction ou
SBU (Secondary Building Units) représentées dans la Figure 2 ; les unités primaires (PBU)
sont des tétraèdres.
Figure 2 : Unités secondaires de construction (SBU) et leur symbole [9]; entre parenthèses est
donnée la fréquence d’apparition.
8
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Chaque arrêt représente une liaison Si-O-T, d’autres symboles peuvent existés : Pour 4 on
trouve S4R (single four ring pour cycle à 4 tétraèdres), 6-6 ou D6R (double six rings pour
double cycle à six atomes T).
Plusieurs zéolithes peuvent être construites par la même unité SBU constituant ainsi un
groupe ou type structural dont la Commission Structure de l’IZA (International Zeolite
Association) a attribué un code de trois lettres. Par exemple, FAU est le code attribué aux
zéolithes faujasite et ses équivalents synthétiques la zéolithe X et Y. A présent, on connait
environ 147 types structuraux. On notera que les SBU sont généralement identifiés en
solution par spectroscopie RMN [8].
Les zéolithes sont généralement utilisées dans l’adsorption des gaz ou des liquides
(séparation ou purification) par exemple la séparation de l’oxygène et l’azote, ou comme
desséchant (adsorption d’un liquide). Elles sont aussi utilisées dans l’environnement pour le
piégeage des gaz toxiques ou à effets de serre tels que le dioxyde de carbone et les composés
organiques volatils COV).
9
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Ι.2.3 La catalyse :
Les zéolithes sont très utilisées dans les industries pétrochimiques ainsi que dans
l’environnement pour la transformation des COV, des SOx, des NOx. En effet, la présence
des sites acides et des cations de compensations échangeables dans leur microporosité
constitue d’eux des catalyseurs bi-fonctionnels remarquables (catalyse acide et
d’oxydoréduction).
En outre, la structure microporeuse des zéolithes leurs confèrent des propriétés catalytique
spécifiques. Celles-ci sont liées soit à la forme de la molécule (sélectivité de forme) soit aux
dimensions des pores (sélectivité dimensionnelle). D’autres part, elles sont aussi liées leur
grande résistance hydrothermique ainsi que leur résistance aux acides.
Les principales réactions où les zéolithes sont utilisées comme catalyseurs sont résumées dans
le Tableau-1. On notera que les zéolithes synthétiques sont les plus utilisées puisqu’elles
contiennent moins d’impuretés ; on peut citer parmi eux ceux de type : FAU, BEA, MOR,
MFI, FER, LTL, MTW et TON.
Tableau 1 : Quelque type de structures zéolithiques parmi les plus utilisées dans la catalyse.
10
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Ι.3.1 Principe :
Les zéolithes sont obtenues généralement par synthèse hydrothermale sous des conditions très
proche de celles qui ont donné les zéolithes naturelles. Celle-ci passe par la préparation d’un
hydrogel (milieu réactionnel) qui contient une source de silicium et une source d’aluminium,
dans le cas de la synthèse de zéolithes de types aluminosilicates, une source d’un agent
minéralisateur (OH- ou F-) et des cations de compensation (généralement des alcalins ou des
alcalino-terreux). La présence d’un agent structurant organique est parfois nécessaire.
Comme le montre la Figure 3, ceux-ci sont des sels d’amine quaternaire, des amines, des
éthers cycliques … .
Le mécanisme de formation des zéolithes n'est cependant pas encore bien clarifié parce qu’en
plus de la température et la pression, beaucoup d’autres paramètres influencent la synthèse
de ces matériaux. Les plus important parmi eux sont :
- la nature des réactifs (les sources utilisées) et la composition molaire du mélange
réactionnel.
- le pH du milieu
- le vieillissement des gels de synthèse
- l'ajout de germes
- l'agitation
11
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Ι.4.2 L’influence du pH :
Les agents minéralisateurs utilisés dans la synthèse des zéolithes sont les anions OH- ou F-,
leur rôle est de contrôler la sursaturation du mélange réactionnel par la dissolution des espèces
solubles telles que la silice. L’augmentation de l’alcalinité du milieu de synthèse augmente la
12
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Ι.4.3 Le vieillissement :
Il consiste à laisser mûrir le gel à une température inférieure à celle de cristallisation de la
zéolithe. Ce ci à pour conséquence de stabiliser le germe d’une zéolithe donnée au détriment
des autres, et d’orienter le milieu de synthèse vers la formation de la phase zéolithique
désirée [81]. En plus, une augmentation du temps de mûrissement se traduit par une
augmentation du nombre de germes et par conséquent une diminution de la taille des cristaux
de la zéolithe formée [24,25].
Ι.4.5 L’agitation :
L’agitation est une étape très importante dans la synthèse des zéolithes pour homogénéiser le
milieu réactionnel. En effet, le temps et la vitesse de l’agitation ont une grande influence non
seulement sur la taille des cristaux et leur distribution lors de la synthèse des zéolithes mais
aussi sur la nature de la phase formée. Par exemple, comme le montre la Figure 4, pour une
même composition du gel de synthèse, on peut avoir : soit la zéolithe Bêta (BEA) en absence
d’agitation, soit la zéolithe ZSM-12 (MTW) en présence de celle-ci [26].
13
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Figure 4 : Influence de l’agitation sur la synthèse des zéolithes pour une même composition
du gel de synthèse.
14
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Deux mécanismes ont été proposés pour la formation des zéolithes par Barrer [20] et
Flanigen [21]. Le premier mécanisme stipule que la formation des zéolithes se fait par la
transformation directe du gel de synthèse en zéolithe par la réorganisation de la phase solide
(Figure 6-1). Le deuxième par contre stipule que celle-ci se fait en solution. En effet, la phase
solide (gel de synthèse) joue le rôle de réservoir de réactifs et se dissout sous l’influence des
agents minéralisateurs OH- et F- pour former des germes qui croît ensuite en solution pour
générer le cristal (Figure 6-2).
15
CHAPITRE I. Etude bibliographique
1)
2)
16
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Na20Ca12Mg12(Al60Si1320384).235H20
Il arrive parfois que le magnésium soit absent, mais d'une façon générale, la faujasite naturelle
est l'une des quelques zéolithes les plus riches en magnésium
Les deux principaux composés synthétiques qui présentent une structure et une composition
chimique équivalentes à celles de la faujasite naturelle sont appelés zéolithe X [28] et zéolithe
Y [30]. La distinction entre ces deux zéolithes repose sur la différence de composition
chimique de la charpente aluminosilicate. Le rapport Si/AI de la zéolithe X varie de 1 à 1,5,
celui de la zéolithe Y de 1,5 à 3. Certaines propriétés physico-chimiques de ces deux zéolithes
sont différentes, elles évoluent de façon continue en fonction du rapport Si/AI [31]. De
nombreuses études ont été réalisées afin de synthétiser ce type de zéolithes avec comme
objectif principal d'augmenter ce rapport. Il semble, en effet, que dans le cas des composés de
type FAU-Y le rapport Si/AI ne puisse être supérieur à 3 par synthèse direct. Les méthodes
pour contrôler ce rapport se sont alors limitées à la désalumination des zéolithes de type Y à
faible rapport Si/Al (1.5≤Si/Al ≤3). Cependant durant les deux dernières decennies de
nouvelles méthodes de synthèse ont été développées afin de préparer des zéolithes de type Y
riches en silice. Nous citerons les travaux de Delprato et al. qui ont mis au point une méthode
de ce type de matériaux en utilisant une éther couronne 15-crown-5 [32] comme agent
structurant et des zéolites à haut rapport Si/Al (jusqu'à 5) ont été obtenues.
17
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Oxygène
Silicium ou
aliminium
18
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Prisme
hexagonale
19
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Les cations de compensation sont en général des alcalins, alcalino-terreux, des protons, des
métaux de transition ou des éléments de terres rares. Les cations occupent dix sites principaux
dans la zéolithe Y. la position des sites ainsi que la connectivité des cages sont représentées sur
la Figure 10
Site Ι : il est situé au centre du prisme hexagonal. Le cation est en coordinence octaédrique avec
3 atomes d'oxygène de chaque base hexagonale, zéolithes NaY[33] KY [34].
Site I' : il est situé dans la cage sodalite, près de la fenêtre hexagonale du prisme hexagonal. Le
cation est lié à 3 atomes d'oxygène, zéolithes LiY[35] ZnY [36]
Site ΙΙ′ : il est aussi situé dans la cage sodalite, près de la fenêtre hexagonale de la supercage :
zéolithes CdY [37] et CsY[38]
Site ΙΙ : il est situé au centre de la fenêtre hexagonale de la cage sodalite entre celle-ci et la
supercage, le cation dispose de 3 atomes d'oxygène comme plus proches voisins : zéolithe KY
[39] [40]
Site ΙΙ* : il est situé dans la supercage, près de la fenêtre hexagonale de la cage sodalite.
Généralement considéré comme site II : zéolithe CsY [42]
Site ΙΙΙ : il est situé dans la supercage, prés d’une fenêtre carrée qui se situe entre deux autres
fenêtres carrées, occupée uniquement lorsque la teneur en Al est assez grande pour que tous les
sites précédents soient occupés : zéolithes MgY [43] et RbY [44]
Site ΙΙΙ′ : il se trouve dans la supercage, sur la paroi intérieure : zéolithe AgY [45] [46]
Le tableau 3 rassemble le nombre et les positions des sites cationiques possibles dans une
structure d’une zéolithe de type FAU. La charpente d'une zéolithe n'est pas parfaitement rigide
mais subie de petites déformations (pouvant modifier les ouvertures des pores) en réponse aux
échanges et déplacements des cations et selon la nature des molécules adsorbées.
20
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Tableau 3 : nombre et les positions des sites cationiques dans une zéolithe de type FAU.
Prisme
hexagonale
Cage
Sodalite
Supercage
Figure 10 : connectivité des cages dans la structure FAU et position des différents types de
positions des cations
21
CHAPITRE I. Etude bibliographique
22
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Les facteurs d'occupation de ces sites varient d'un échantillon à un autre. Ils dépendent du
rapport Si/Al. La probabilité de rencontrer les cations dans les sites I et I', en particulier les
cations polyvalents, est maximale pour des échantillons déshydratés.
23
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Le pH du milieu est maintenu élevé par ajout d'une base forte si nécessaire, sous forme
d'hydroxydes alcalins, par exemple l'hydroxyde de sodium ou de potassium.
. La zéolithe Y peut être synthétisée avec la présence d’agent structurant ce qui favorise
l’augmentation du rapport Si/Al de cette zéolithe. Ce dernier varie généralement de 3.4
jusqu’a 5 suivant la nature de l’agent structurant organique utilisé.[80] Le tableau 5 résume
les synthèses faites en présence d’agents structurants organiques [80].
24
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Durant ces dernières décennies, l’intérêt pour la zéolithe BETA n’a cessé de croître. En effet,
sa structure à larges pores et à larges cavités résultant de l’interconnexion de ses canaux, ses
propriétés de sélectivité de forme et de taille [57], mais également son acidité contrôlable,
font d’elle un candidat de choix pour les processus de catalyse hétérogène tels que les
réactions de FCC [58] ainsi que pour des réactions de chimie organique [59-63].
La zéolithe Bêta a été synthétisée pour la première fois par Wadlinger et al. en 1967 à partir
d’un gel aluminosilicat en milieu basique (NaOH) et en présence de cations
tétraéthylammonium [64].
Pour le moment, cette zéolithe n’a pas pu être synthétisée en absence de structurant
organique mais son équivalent naturel, la Tschernichite, a été retrouvé en Antarctique [65]. La
présence de pics fins et larges dans le diffractogramme de rayons X révèle la présence
d’intercroissances entre plusieurs polymorphes structuraux. Elle est rencontrée par fois en
littérature sous le nom de Nu-2 et possède l’un des systèmes poreux les plus ouverts qui lui
confère des propriétés d’adsorption particulières dues essentiellement à la diffusion facile de
molécules volumineuses telle que les molécules organiques.
De nombreuses études ont été entreprises sur les conditions influant sur la synthèse de cette
zéolithe telles que la nature du structurant, Na+, K+ ou TEA+[66] , l’influence de l’agent
minéralisant lors de la synthèse, ainsi que la présence ou non d’ion fluorure dans le milieu de
synthèse[67], ou encore la nature des sources de silicium et d’aluminium.
25
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Ι.6.2 Structure :
La présence de pics fins et larges dans le diffractogramme de rayons X de la zéolithe beta
révèle la présence d’intercroissances entre plusieurs polymorphes structuraux. La structure de
la zéolithe Bêta a été déterminée par Newsam et al. [68] et par Higgins et al. [69]. Ces auteurs
ont proposé plusieurs polymorphes hypothétiques tous contenant un système tridimensionnel
(3D) de canaux à 12 tétraèdres (Td). Les caractéristiques structurales des différents
polymorphes proposés sont données dans le tableau-5-.
c = 27,6 Å 1 sinusoïdal
β = 107,5°
Tableau 5 : Polymorphes proposés pour la famille de la zéolithe Bêta (Camblor et al. [73]).
26
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Tous les polymorphes proposés peuvent être construits par l’empilement d’unités
quadratiques de construction appelées PerBU (Periodic Building Units, figure 11) le long de
l’axe c, après rotation de 90° avec ou sans translation.
A (BEA) B CN(BEC) CH DN
La structure de la zéolithe Bêta (BEA) apparaît très ouverte (15,3 éléments T / 1000Å3), avec
des ouvertures de canaux délimitées par des cycles à douze tétraèdres. Les structures
ordonnées des deux polymorphes A et B sont caractérisées par trois systèmes de canaux
interconnectés [76]. Deux systèmes de canaux linéaires sont orthogonaux avec des ouvertures
de pores d’environ 6,6 x 7,7 Å. Le troisième système de canaux est non linéaire et parallèle à
l’axe cristallographique c résulte de l’intersection des deux systèmes de canaux linéaires ; les
ouvertures de pores correspondantes sont de 5.6x5.6 Å.
27
CHAPITRE I. Etude bibliographique
La zéolithe Bêta peut être synthétisée en présence très large gamme de sels d'ammonium
quaternaires comme agents structurants (tableau 7) et pour des rapports Si/Al allant de 6
jusqu’à l’infini. Cette zéolithe ne peut pas être synthétisée sans agent structurant organique
dont le plus utilisé est l’hydroxyde de tétraéthylammonium (TEAOH). Cependant, on peut
trouver d’autre structurant organique qui donnent différents résultats plus précisément en ce
qui conserne le rapport Si/Al. Le tableau-7 donne quelques exemples d’agents structurants
utilisés pour la synthèse de la zéolithe beta et les rapports Si/Al obtenues pour chacun.
28
CHAPITRE I. Etude bibliographique
∞ [71]
∞ [72]
15-25 [73]
20 [74]
15-300 [75]
29
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Les nano-cristaux de zéolite (nano-zéolithes) avec des distributions étroites et des tailles
inférieures à 100 nm ont reçu beaucoup d'attention en raison de leur grand potentiel
d'applications en catalyse et en adsorption. La diminution de la taille des cristaux a comme
résultat une grande surface extérieure qui permet meilleure accessibilité des sites actifs. Par
exemple, les petites cristaux de la zéolithe Y permettent d’accroître l'activité catalytique et
d'améliorer la sélectivité des produit obtenus pas craquage de pétrole. Le tableau 7 donne à
titre de comparaison les différences entre une faujasite et une nanofaujasite.
L’une des propriétés essentielles des zéolithes est leur sélectivité de forme liée à la diffusion
des réactifs dans les pores ou à la désorption de ceux-ci. Celle-ci diminue fortement avec la
diminution de la taille des cristaux. Par exemple : en dismutation du toluène à 550 °C, la
sélectivité en paraxylène passe de 90 % pour des cristaux de 700 nm à seulement 40% pour
des cristaux de 50 nm [77]. Par contre, La diminution de la taille des cristaux joue un rôle
positif sur la vitesse des réactions comme par exemple dans hydroxylation du phénol [78].
D= 0.9 λ / B cos ө
30
CHAPITRE I. Etude bibliographique
Référence bibliographique :
31
CHAPITRE I. Etude bibliographique
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34
CHAPITRE I. Etude bibliographique
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CHAPITRE I. Etude bibliographique
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36
CHAPITRE II. Méthodes de synthèse et techniques de caractérisation
Chapitre ΙΙ
Méthodes de synthèse et techniques de
caractérisation
37
CHAPITRE II. Méthodes de synthèse et techniques de caractérisation
I. Introduction .............................................................................................................................. 39
38
CHAPITRE II. Méthodes de synthèse et techniques de caractérisation
I. Introduction :
Généralement, les zéolithes peuvent être synthétisées selon les méthodes suivantes : la
méthode de cristallisation directe, la méthode de vieillissement des gels et la méthode de
germination. Nous décrirons dans ce travail seulement les deux premières méthodes qui ont été
utilisées dans la préparation de nos échantillons de zéolithes. Les produits obtenus sont
caractérisés par différentes techniques d’analyses du solide qui seront aussi décrites dans ce
chapitre.
Méthode fréquemment utilisée dans la& synthèse de toutes les synthèses des zéolithes ; elle
consiste en la cristallisation d'un mélange réactionnel contenant une source pure de silice et
une source pure d'alumine, des hydroxydes de sodium et/ou de potassium et un agent
organique du type amine quaternaire. Le solvant généralement utilisé est l'eau déminéralisée.
Le mélange obtenu, après homogénéisation à température ambiante, est porté à la
température de cristallisation pendant quelques heures à plusieurs jours, sous pression
autogène.
39
CHAPITRE II. Méthodes de synthèse et techniques de caractérisation
Solution alcaline de
NaOH et TEAOH
Agitation
Aluminate de sodium
Mélange
NaOH+Al2O3+TEAOH
+H O
Agitation
(Forte)
Source de silice
Gel alumino-silicate
Agitation
(24H)
Chauffage 100-130 °C
Cristaux de la zéolithe Y
Lavage et séchage
Caractérisation DRX,
MEB, IR....
40
CHAPITRE II. Méthodes de synthèse et techniques de caractérisation
- l'aluminate de sodium (Carlo Erba de composition pondérale: A12O3 = 54%, Na20 =41%,
- l’eau déminéralisée.
Les techniques d’analyses utilisées dans le présent travail pour l’analyse des de zéolithes
synthétisés sont : la diffraction de rayons X, la spectroscopie infrarouge (FTIR), la
microscopie électronique à balayage (MEB), l’analyse chimique par microsonde électronique
(EDX), l’analyse thermique (ATD-TG), la spectroscopie de résonance magnétique nucléaire
avec rotation à l’angle magique et transfert de polarisation du carbone 13 (RMN RAM 13C et
13 29
RMN CP RAM C ) et du silicium 29 (RMN RAM Si) et la manométrie d’adsorption
d’azote à 77.3 K.
Cette technique permet l’identification des phases cristallines d’un solide. Elle permet de
suivre l’évolution de la maille élémentaire et de la cristallinité. Technique facile à mettre en
œuvre, elle donne généralement des résultats suffisants et permet d'identifier la structure de la
41
CHAPITRE II. Méthodes de synthèse et techniques de caractérisation
Les mesures ont été faites sur un goniomètre Philips de type PW 1830 utilisant la radiation
Cukα1 ( Cu =1.54056 Å).
Dans le présent travail, cette méthode a été aussi utilisée pour calculer le paramètre de maille
des échantillons de zéolithes obtenues et de déterminer par conséquent les rapports Si/Al.
Les clichés de microscopie électronique à balayage ont été réalisés sur un microscope
électronique à balayage à effet de champ, type Hitachi S-4500. Avant d’être analysés, les
échantillons sont maintenus sur un porte-échantillon en laiton grâce à un ruban adhésif double
face en carbone puis métallisée sous vide poussé avec de l’or.
Cette technique est basée sur la mesure des pertes de masse au cours du chauffage d’un
échantillon et permet de déterminer les différentes teneurs en eau et en matières organiques
des matériaux “bruts de synthèse”.
42
CHAPITRE II. Méthodes de synthèse et techniques de caractérisation
L'évacuation d'eau d'une structure microporeuse se traduit toujours par un endotherme et ce,
quelle que soit l'atmosphère utilisée. Par contre, dans le cas d'une molécule organique, le
départ conduit à un signal endothermique sous argon et exothermique sous atmosphère
oxydante (O2 ou air) en raison de la combustion des molécules organiques.
L'appareil utilisé pour les analyses TG-ATD est un NETZSCH Iris TG 209C. Le traitement
thermique utilisé communément pour l'analyse est une rampe en température de 25°C à 1000
°C sous flux d'air. La vitesse de montée en température est de 5°C par minute pour tous les
échantillons.
.
III.4. Spectroscopie infrarouge a transformée de Fourier (IRTF) :
Les spectres infrarouge nous donnent des informations très importante sur la structure des
zéolithes. En effet, cette méthode permet également de détecter la présence ou non des unités
secondaires et polyhydrales de construction dans la charpente, dans le domaine des vibrations
fondamentales des tétraèdres T04 (T = Si ou Al) entre 200 a 1300 cm-1.
Les vibrations fondamentales des aluminosilicates tels que les zéolithes se situent
généralement entre 200 cm-1 et 1400 cm-1. Dans cette région deux familles de vibrations
apparaissent :
- Les vibrations du squelette zéolithique, c’est-a-dire les vibrations des liaisons entre les
tétraèdres.
Chacune de ces bandes de vibration présente une spécificité mettant en évidence soit une
caractéristique générale de tous les réseaux zéolithique, soit une particularité de la charpente
étudiée.
43
CHAPITRE II. Méthodes de synthèse et techniques de caractérisation
Les spectres infrarouge ont été réalisés avec un spectromètre à transformée de Fourier
NICOLET 5DXC, dont la gamme de fréquences comprise entre 400 et 4000 cm-1. Les solides
sont pressés de façon à obtenir des pastilles de 40 à 100 mg, aussi minces que possibles pour
qu’elles soient transparentes et faciliter ainsi le passage du rayonnement transmis.
A titre d’exemple, un spectre type de la zéolithe Y est donné sur la Figure 2 [5]
L’analyse chimique des éléments Na, Si et Al a été réalisée à l’aide d’un microscope
électronique à balayage PHILIPS XL 30 équipé d’une sonde d’analyse EDAX « Energy
Dispersive X-ray fluorescence Analysis » de type OXFORD ISISENERGY). Les cristaux
sont préalablement noyés dans une résine époxy polymérisable, polis puis métallisés par dépôt
d’une fine couche de carbone. Le diamètre de résolution de la sonde étant de l’ordre de 1 μm
et la profondeur d’analyse d’environ 3 à 5 μm, les cristaux à analyser doivent présenter des
dimensions de l’ordre de 5 μm au minimum. Afin de déterminer la répartition des éléments
dans les solides, des cartographies X et des lignes de profils en concentration ont été réalisées.
44
CHAPITRE II. Méthodes de synthèse et techniques de caractérisation
La RMN RAM 29Si du solide peut nous informer sur les structures complexes des silicates
29
car les signaux de Si sont caractéristiques de SiO4 dans différents environnements
structuraux, et leurs intensités sont proportionnelles aux quantités des diverses entités
29
structurales présentes dan le solide. Les déplacements chimiques du Si pour les silicates
varient de (-60) ppm à (-120) ppm environ par rapport au TMS.
Lippmaa et al. [4] ont montré que le remplacement dans un réseau tridimensionnel constitué
seulement d’unités de type Q4 (Si(OSi)4) d’atomes de Si par des atomes d’Al entraînait un
déplacement chimique δ vers les champs faibles d’environ 5ppm par atome remplacé (Figure
3 ).
45
CHAPITRE II. Méthodes de synthèse et techniques de caractérisation
46
CHAPITRE II. Méthodes de synthèse et techniques de caractérisation
Référence bibliographique :
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47
CHAPITRE III. Synthèse et caractérisation de la zéolithe de type Y riche en silice.
Chapitre IIΙ
Synthèse et caractérisation de la zéolithe de
type Y riche en silice.
49
CHAPITRE III. Synthèse et caractérisation de la zéolithe de type Y riche en silice.
CHAPITRE III. Synthèse et caractérisation d’un matériau zéolithique de type FAU-Y te riche
en silice.
I. Introduction ............................................................................................................................... 51
Conclusion ...................................................................................................................................... 65
50
CHAPITRE III. Synthèse et caractérisation de la zéolithe de type Y riche en silice.
I. Introduction :
Dans le but d’obtenir une zéolithe de type Y pure et bien cristallisée, nous avons procédé à
une optimisation des paramètres de synthèse dont l’étude détaillée fera l’objet du chapitre IV.
Dans ce chapitre, nous présenteront le matériau zéolithique de type Faujasite riche en silice,
sa méthode de synthèse et sa caractérisation par les différentes méthodes d’analyses citées
dans le chapitre II.
51
CHAPITRE III. Synthèse et caractérisation de la zéolithe de type Y riche en silice.
Le matériau est synthétisé comme suit : à une solution alcaline d’hydroxyde de sodium (NaOH)
et d’hydroxyde de tétraéthylammonium (TEAOH) on ajoute sous agitation à température
ambiante de l’aluminate de sodium (NaAlO2). Puis on ajoute par petites quantités et sous forte
agitation la source de silice (Ludox AS-40). Le mélange réactionnel, de composition
stœchiométrique molaire 6Na2O, Al2O3, 30SiO2, 11TEAOH, 514 H2O, obtenu est laissé vieillir
sous agitation pendant 24 heures à température ambiante. Il est ensuite cristallisé dans un
réacteur en acier inoxydable chemisé en Téflon (PTFE) à 130°C pendant 5 jours sous pression
autogène. Le produit obtenu est filtré, lavé avec de l’eau distillée, séché à 90°C pendant 24
heures. Il est ensuite caractérisé par plusieurs techniques d’analyse telles que la diffraction des
rayons X, la spectroscopie infrarouge (FTIR), la microscopie électronique à balayage (MEB),
l’analyse chimique par EDX, analyse thermogravimétrique (ATD-TG), la résonance magnétique
nucléaire du solide par rotation à l’angle magique du silicium (RMN RAM 29Si et RMN
CPRAM 13C).
Le diffractogramme de rayons X de notre matériau est donné sur la Figure 1. Celui présente
les raies de diffraction caractéristique d’une zéolithe Na-Y riche en silice. En effet, comparé à
une zéolithe de type NaY classique ayant un rapport Si/Al= 2, les raies de diffraction sont
déplacées vers les grands angles 2θ. Ce qui signifie que le matériau est riche en silice. Ces
raies sont aussi intenses et fines et aucune raie supplémentaire n’est détectée. Ce qui montre
que le matériau est bien cristallisé et pur.
52
CHAPITRE III. Synthèse et caractérisation de la zéolithe de type Y riche en silice.
53
CHAPITRE III. Synthèse et caractérisation de la zéolithe de type Y riche en silice.
Des essais de calcul théoriques du rapport Si/Al basés sur les résultats de l’affinement
structural ont été entrepris. Ceux-ci reposent sur le principe que les paramètres de la maille
élémentaire, qui peuvent être établis par diffraction de rayons X, varient avec le rapport Si/Al
de charpente. En effet la liaison Al-O étant plus longue que la liaison Si-O (1,74 Å contre
1,61 Å), la taille de la maille élémentaire augmente avec la teneur en Al de la charpente. Pour
le cas simple d’une maille cubique comme celle d’une zéolithe Y type FAU, une relation
linéaire a été trouvée entre le paramètre de maille, ao, et le nombre d’atomes Al par maille
élémentaire, NAl.
54
CHAPITRE III. Synthèse et caractérisation de la zéolithe de type Y riche en silice.
= (1)
ө
Des équations légèrement différentes [1] ont été obtenues par divers auteurs pour le tracé de
ao en fonction de NAl. L’équation proposée par Breck et Flanigen [2] est la plus utilisée.
(Si/Al) = (4)
Dans le cas de notre échantillon, les résultats de l’affinement structural et du calcul théorique
du rapport Si/Al en utilisant la méthode de Breck sont regroupés dans le Tableau 2.
Ce résultat montre encore plus qu’on est en présence d’un matériau de type zéolithe Y riche
en silice.
55
CHAPITRE III. Synthèse et caractérisation de la zéolithe de type Y riche en silice.
L’analyse par microscopie électronique à balayage (MEB) de l’échantillon est donnée sur la
Figure 3. Les micrographies montrent des cristaux de taille moyenne de l’ordre de 5µm ayant
une forme bipyramidale à base carrée ou cubo-octaèdrique caractéristique d’une zéolithe de
type faujasite. Aucune impureté n’est détectée ; ce qui montre que le matériau est pur.
56
CHAPITRE III. Synthèse et caractérisation de la zéolithe de type Y riche en silice.
Les résultats de l’analyse par microscopie électronique à balayage ont été complétés par des
analyses chimiques par microsonde électronique EDX. Les résultats de cette analyse sont
donnés au Tableau 3.
Le Tableau 3 montre que matériau est une zéolithe de type FAU riche en silice et confirme
ainsi les résultats de diffraction de rayons X. En effet, celui-ci présente un rapport Si/Al
moyen expérimental de 4.34.
D’autres parts, la neutralité électrique de la charpente aluminosilicate prévoit la présence d’un
atome de sodium (Na+) pour chaque atome d’aluminium tétraédrique. L’analyse chimique du
Tableau 3 donne seulement 2.5 atomes de sodium pour 4.84 atomes d’aluminium ; ce qui
signifie un déficit de charges positifs de 2,34. Ces charges sont probablement remplacées
soient par des protons H+ soient par des cations tétraéthylammonium (TEA+) provenant du
TEAOH et qui jouent dans ce cas probablement le rôle de structurant. C’est cette dernière
hypothèse qui semble cependant la plus probable. En effet, 2,34 cations TEA+ contiennent
18,72 atomes de carbone (chaque cation contient 8 atomes de carbone); ce qui est en très bon
accord avec l’analyse chimique du Tableau 3 qui donne 16.56 atomes de carbone soit 2,07
cations TEA+. Le reste de la charge soit 0.27 est probablement sous forme de protons H+.
57
CHAPITRE III. Synthèse et caractérisation de la zéolithe de type Y riche en silice.
La courbe TG (Figure 4b) présente une première perte de masse de l’ordre de ~10.54 % qui
s'effectue à des températures inférieures à 250°C. Il lui correspond sur la courbe ATD (Figure
4a), un large pic endothermique centré à environ 135°C attribuée au départ de l’eau
d’hydratation. Une deuxième perte de masse de l’ordre de 4.6 % est observée sur la courbe
TG entre 250°C et 600°C environ. Elle est accompagnée sur la courbe ATD par un pic
exothermique intense qui est du à la décomposition ou l’oxydation de la matière organique
ainsi qu’aux réactions de déshydroxylation. Ce résultat mis clairement en évidence que le
TEAOH est occlus dans la structure du matériau confirmant ainsi les résultats de l’analyse
chimique. Le rapport Si/Al élevé de la charpente aluminosilicate de ce matériau est
58
CHAPITRE III. Synthèse et caractérisation de la zéolithe de type Y riche en silice.
Les Figures 5 et 6 donnent, respectivement, les spectres FTIR du TEAOH dilué dans l’eau
et de la zéolithe Y synthétisé en présence de ce produit comme agent structurant.
59
CHAPITRE III. Synthèse et caractérisation de la zéolithe de type Y riche en silice.
Elongation 720-650
symétrique
Elongation 750-820
symétrique
Elongation 1050-1150
asymétrique
60
CHAPITRE III. Synthèse et caractérisation de la zéolithe de type Y riche en silice.
Pour affiner nos résultats, l’échantillon est analysé par RMN CP-RAM 1H-13C ; en effet le
transfert de polarisation de l’hydrogène vers le carbone permet la distinction entre les
différentes espèces de carbone présentes dans le solide. Le spectre RMN CP-RAM 1H-13C de
notre échantillon est donné sur la Figure 8. Celle-ci montre la présence de deux pics à 4.629
ppm et 50.247 ppm attribués respectivement aux atomes de carbone du groupement CH3- et –
CH2- de la molécule de TEAOH. Ce résultat montre de manière claire la présence du TEAOH
dans la charpente du matériau.
61
CHAPITRE III. Synthèse et caractérisation de la zéolithe de type Y riche en silice.
29
La résonance magnétique nucléaire du solide Si est une méthode de choix pour la
caractérisation des zéolithes. En effet, celle-ci permet une analyse qualitative et quantitative
du matériau et permet par conséquent la détermination du rapport Si/Al de la charpente. La
Figure 6 donne le spectre RMN RAM 29Si de l’un des échantillons de zéolithe Y préparé au
laboratoire. Celui-ci est caractéristique d’une zéolithe de type Y riche en silice. Le rapport
Si/Al calculé à partir des données du Tableau 5 () est égale à 3.30. Ce résultat montre que cet
échantillon est une zéolithe de type Y riche en silice comme prévu par les analyses
précédentes.
62
CHAPITRE III. Synthèse et caractérisation de la zéolithe de type Y riche en silice.
63
CHAPITRE III. Synthèse et caractérisation de la zéolithe de type Y riche en silice.
L’application de la RMN du 29Si aux zéolithes conduit généralement à des spectres dans
lesquels 1 à 5 pics séparés (n de 0 à 4) peuvent être observés. Le rapport Si/Al de réseau se
déduit aisément de l’intensité des divers pics en partant de la formule suivante proposé par
Engelhardt et Michel [6].
∑
∑
4
64
CHAPITRE III. Synthèse et caractérisation de la zéolithe de type Y riche en silice.
Conclusion :
Dans ce chapitre, une zéolithe de type Y pure et bien cristallisée a été obtenue par synthèse
hydrothermale en milieu basique (OH-) en utilisant l’hydroxyde de tétraéthylammonium
(TEAOH) comme structurant organique.
Les résultats montrent que la zéolithe de type Y obtenue est riche en silice. En effet, le rapport
Si/Al obtenu par analyse chimique est de 4.34. D’autre part, les différentes méthodes de
caractérisation utilisées telles que la spectroscopie infrarouge (FTIR), l’analyse
thermogravimétrique (ATD-TG), l’analyse par spectroscopie infrarouge (FTIR) et les
13
analyses par résonance magnétique nucléaire C du solide montrent que le
tétraéthylammonium est présent dans la structure de la zéolithe et joue le rôle de structurant.
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65
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
Chapitre VI
Influence des paramètres de synthèse
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
Conclusion ...................................................................................................................................... 88
66
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
IV.1. Introduction :
L’agitation est un paramètre très important dans la synthèse des zéolithes. En effet, en plus de
son rôle d’homogénéisation du milieu réactionnel ; elle a aussi une influence cruciale sur les
matériaux obtenus. Pour une même composition du mélange réactionnel, laisser un gel sous
agitation pendant de longues durées (laisser murir le gel) permet, d’une part, d’orienter la
réaction de nucléation vers la formation d’un type particulier de germe (par conséquent de
zéolithe) et d’augmenter, d’autres parts, le nombre de germes et faciliter par conséquent la
formation de petits cristaux de zéolithes.
Ainsi, l’influence de ce paramètre a été faite sous les conditions de synthèse suivantes :
Les résultats obtenus des l’analyse par diffraction de rayons X de nos échantillons sont
donnés dans le Tableau 1.
67
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
68
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
Le produit obtenu pour un temps d’agitation d’une heure à température ambiante est très mal
cristallisé et est constitué en plus de l’amorphe, phase majoritaire, d’un mélange de deux
zéolithe, la zéolithe de type Y et la zéolithe P. Celle-ci est majoritaire par rapport à la
première (rapport 2/3 environ).
Dans un souci d’obtenir une zéolithe de type Y pure et bien cristallisée, nous avons fait varier
le temps d’agitation du mélange réactionnel de départ entre 1 heure et 24 heures. Les résultats
sont donnés sur la Figure 2.
Figure 2 : Diffractogrammes des échantillons obtenus pour les différents temps d’agitation :
1heure (A) ; 3heures (B) ; 5heurs (c).
69
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
conduit sous les mêmes conditions de synthèse à la formation d’une zéolithe de type Y pure et
bien cristallisé (Figure 3). Ce résultat est confirmé par celui de l’analyse par microscopie
électronique à balayage dont les micrographies des échantillons obtenus pour des temps
d’agitation de 5 heures, 24 heures et 48 heures sont données sur la Figure 4. En effet, pour les
temps d’agitation de 5 heures et 24 heures, un mélange de zéolithes Y et P (cristaux de forme
sphérique, Figures 4a et b)) sont obtenus ; aucune impureté n’est détecté dans le cas de
l’échantillon obtenu pour 48 heures d’agitation (Figure 4c)
70
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
A B C
Figure 4: clichés MEB pour les échantillons obtenus après 5 jours de cristallisation et pour
des différents temps d’agitation : 5heure (A) ; 24heures (B) ; 48 heurs (c).
Le même phénomène a été observé par Katovic et al. [1] qui ont étudié l’influence de la
durée de mûrissement sur la formation de la zéolithe de type X. En effet, pour des synthèses
sans mûrissement la zéolithe (GIS) est obtenue pure. Pour un gel de même composition, mais
avec une durée de mûrissement de 5 jours, un mélange 50/50 de zéolithe P et de zéolithe X
(FAU) a été obtenu. Les auteurs expliquent ce phénomène par une vitesse de croissance 10
fois plus grande des cristaux de zéolithe X en présence de mûrissement.
Les résultats de l’analyse par diffraction de rayons X sont donnés sur la Figure 5 :
71
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
Dans le but de caractériser la zéolithe de type bêta obtenue en utilisant le ludox HS 40, nous
avons essayé d’optimiser les paramètres de synthèse de cette zéolithe. En effet, l’analyse par
diffraction de rayons X présenté sur la Figure 6 montre qu’une augmentation du temps de
cristallisation à 6 jours conduit à la formation de cette zéolithe pure et bien cristallisée.
72
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
L’analyse par microscopie électronique à balayage de cet échantillon est donnée sur la
Figure.7 Celle-ci montre des agrégats de cristaux en forme de bâtonnets caractéristique de ce
type de matériaux.
73
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
Toutefois, on observe, en plus des grands agrégats de cristaux, la présence de petits cristaux
de zéolithe beta de taille inférieure à 1 µm. Leur formation est probablement due à la
longue durée de l’agitation (24 heures) utilisée; temps relativement très long par rapport à
celui utilisé généralement (2 heures environ) [2]. En effet, une agitation prolongée à pour
conséquence la multiplication des centres de nucléation et favorise ainsi la formation de petits
cristaux.
L’analyse chimique de la zéolithe bêta obtenue par microsonde électronique (EDAX) est
donnée dans le Tableau 2.
74
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
Celui-ci montre que la zéolithe bêta obtenue possède un rapport Si/Al de l’ordre de 4.11. Ce
rapport est relativement faible comparé à celui donné dans la littérature et qui varie
généralement de 6 à l’infini. De plus, il est du même ordre de grandeur que celui de la
zéolithe Y (Si/Al = 4.16) obtenue sous les mêmes conditions de synthèse et en utilisant le
LUDOX AS40 comme source de silice.
Nos échantillons brute de synthèse ont été caractérisés dans la région 400-4000 Cm -1, les
bandes de vibrations fondamentales caractéristiques du réseau structurale de la zéolithe
beta sont observés dans la région 500-1300 Cm -1, le spectre correspondant a l’échantillon
de la zéolithe beta obtenue par changement de source de silice et représenté sur la figure
8. Comme montre cette figure, ce spectre contient toutes les vibrations caractéristiques de
cette zéolithe beta, On distingue les bandes de vibrations des double cycles a 5 et 6
tétraèdre (515 ; 562 cm -1) et celle de déformation des liaisons T-O-T (425 ; 468).
75
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
8.5 ≤ Y ≤ 11 et 6 ≤ X ≤ 7.25
76
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
Dans tous les cas, la température de cristallisation est fixée à 130°C et la durée de
chauffage à 5 jours sous pression autogène. Le temps d’agitation est de 24 heures à
température ambiante.
Les résultats de l’analyse par diffraction de rayons X des échantillons obtenus sont
regroupés dans le Tableau 3 et les diffractogrammes correspondants sont donnés sur la
Figure 9.
Tableau 3 : Influence de la teneur en agent structurant (TEAOH) sur les phases formées :
+
Echantillon Y crist TEA /SiO2 Phases obtenues
5 72.29 11 Y
7 31.21 10 Y+P
10 0 8.5 amorphe
77
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
On remarque qu’une zéolithe de type Y pure et bien cristallisée est obtenue pour un
rapport molaire TEAOH/Al2O3= 11. La diminution de ce rapport entraine l’apparition de
la zéolithe P. Le mélange Y+ P disparait ensuite au profit de l’amorphe pour des rapports
molaires TEAOH/Al2O3 inférieurs à 9.5. Ce résultat montre que la zéolithe de type Y ne
peut être obtenue pure et bien cristallisée qu’en présence de fortes teneurs en TEAOH ; ce
qui mis clairement en évidence le rôle structurant de cet agent vis-à-vis de cette zéolithe.
Le tracé de la courbe donnant la variation du taux cristallinité des zéolithes Y et P
obtenues en fonction du rapport TEAOH/ SiO2 montre que le pourcentage de zéolithe P
augmente lorsque ce rapport diminue. Cependant celle-ci reste à des taux suffisamment
faibles (à l’état d’impuretés) pour que l’on puisse l’éliminer en jouant sur la température
et la durée de cristallisation. Ce qui nous permettrait d’obtenir la zéolithe Y pure et bien
cristallisée pour des rapports TEAOH/SiO2 inférieurs à 11 et d’étendre ainsi le domaine
de formation de cette zéolithe.
78
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
Figure 10 : cristallinité pour les phases des échantillons obtenues pour les différents
+
rapports TEA /Al2O3.
Les synthèses sont faites à partir des compositions stœchiométriques molaires suivantes :
5≤ X ≤ 6
Dans tous les cas, la température de cristallisation est fixée à 130°C et la durée de
chauffage à 5 jours sous pression autogène. Le temps d’agitation est de 24 heures à
température ambiante.
79
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
Les résultats de l’analyse par diffraction de rayons des échantillons obtenus sont
regroupés dans le Tableau 4 et les diffractogrammes correspondants sont donnés sur la
Figure 11.
Figure 11: diffractogrammes des échantillons obtenues pour les différents rapports
Na2O/Al2O3, A: 6.0, B: 5.8, C: 5.6, D : 5.4, E 5.2, F : 5.0
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Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
Figure 12 : cristallinité pour les phases des échantillons obtenues pour les différents
rapports Na2O/Al2O3. A: 6.0, B: 5.8, C: 5.6, D : 5.4, E 5.2, F : 5.0
81
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
L’influence du rapport SiO2/Al2O3 est très importante dans la synthèse des zéolithes en
général parce qu’elle affecte le rapport Si/Al de la charpente aluminosilicate et par
conséquent la nature de phase formée. Tous paramètres constants par ailleurs, la variation
de ce paramètre revient à la variation du paramètre H2O/SiO2. Camblor et al [4, 5]
travaillant sur des synthèses utilisant le triméthylammonium-adamantane ( TMAda+)
comme agent structurant, ont montré qu’une diminution du rapport H2O/SiO2 du gel
précurseur favorise la formation des zéolithes à faibles densités de réseaux ou phases
métastables (Tableau 5).
3 Chabazite 14.5
(CHA)
(TMAda+)
15 SSZ-31 18.7 [4]
(triméthylammonium-adamantane)
para-benzyl-bisquinuclidine
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Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
Dans le présent travail, Les synthèses sont faites à partir des compositions
stœchiométriques molaires suivantes :
18≤ X ≤ 30
Dans tous les cas, la température de cristallisation est fixée à 130°C et la durée de
chauffage à 5 jours sous pression autogène. Le temps d’agitation est de 24 heures à
température ambiante.
Les résultats de l’analyse par diffraction de rayons X sont regroupés dans le Tableau 6 et
les diffractogrammes correspondants sont donnés sur la Figure 13.
22 100 0 0 100 22 P
23 100 0 0 24.8 20 P
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Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
On remarque qu’une diminution du rapport SiO2/Al2O3 conduit, comme prévu par les
travaux de Comblor et al. à la formation de la phase la plus dense, P, en passant par les
phases métastables Y, puis le mélange de zéolithes métastables Y+Bêta. Pour des
rapports SiO2/Al2O3 très élevés aucune phase ne se forme. La formation du mélange
Y+Bêta n’a jamais été observé jusqu’à présent dans la littérature. Les résultats
préliminaires montrent qu’il s’agit plutôt d’une intercroissance entre les deux phases
« intergrowth » que d’un mélange physique. Donc les phases les plus stables se forment
pour de petits rapports SiO2/Al2O3. Pour des grands rapports SiO2/Al2O3, des phases
cinétiquement favorables mais thermodynamiquement défavorisées se forment.
84
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
Pour essayer de mieux comprendre le phénomène, nous avons fait recours à l’analyse par
microscopie électronique à balayage. Les résultats sont présentés sur la Figure 15.
85
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
86
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
Des cinétiques de cristallisation ont été effectuées aux températures de 100°C, 120°C et
130°C. Les courbes cinétiques donnant la variation de la cristallinité de la zéolithe Y en
fonction du temps sont données sur la Figure 16.
87
Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
IV.13. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons essayé d’optimiser la synthèse de la zéolithe de type Y riche en
silice en étudiant l’influence des paramètres de synthèse tels que le vieillissement des gels
sous agitation, la nature de source de silice, la composition du mélange réactionnel de départ
(variation des rapports TEAOH/ AL2O3, Na2O/ AL2O3 et SiO2/ AL2O3) et la température de
cristallisation. Les produits de synthèse sont caractérisés essentiellement par diffraction de
rayons X.
Les résultats montrent que le TEAOH joue le rôle de structurant dans la synthèse de la
zéolithe de type Y riche en silice. Un vieillissement prolongé des gels de synthèse sous
agitation est en faveur de la formation de cette zéolithe pure et bien cristallisée. La source de
silice a une très grande influence sur la nature de la phase formée. En effet, l’utilisation du
Ludox HS 40% donne une zéolithe de type beta pure et bien cristallisée alors que le Ludox
AS 40 % donne sous les mêmes conditions de synthèse une zéolithe de type Y riche en silice.
La zéolithe bêta obtenue présente un rapport Si/Al (4.11) comparable à celui de la zéolithe
de type Y riche en silice obtenue dans les mêmes conditions (Si/Al = 4.16). De plus ce
rapport reste inférieur à ceux de la zéolithe bêta obtenus dans la littérature et qui varient
généralement de 6 à l’infini.
La variation des rapports TEAOH/ AL2O3, Na2O/ AL2O3 et SiO2/ AL2O3 a permis
d’étendre partiellement le domaine de formation de la zéolithe de type Y riche en silice. Les
expériences concernant la délimitation du domaine de formation de différentes phases
obtenues sont en cours. Lors de cette étude, une phase « intergrowth » zéolithe Y-zéolithe
bêta a été observée. Cette inter-croissance Y-bêta n’a jamais été décrite jusqu’à présent dans
la littérature.
Enfin, les études cinétiques ont montré qu’une diminution de la température de cristallisation
conduit à la formation de zéolithes de type Y mieux cristallisées et contenant moins
d’impuretés de zéolithe P.
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Chapitre VI. Influence des paramètres de synthèse
Références bibliographiques :
[1] KATOVIC A., SUBOTIC B., SMIT I., DESPOTOVIC Lj. A., CURIC M., “Zeolite
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[2] CAULETT P., HAZM J., GUTH J. L., JOLY J. F., LYNCH J., RAATZ F., Zeolites, 1992,
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[3] http://riodb01.ibase.aist.go.jp/sdbs/cgi-bin/direct_frame_top.cgi
[5] BARRETT P., BOIX E., CAMBLOR M. A., CORMA A., DIAZ-CABANAS M. J.,
VALENCIA S., VILLAESCUSA A., “Proceedings of the 12th International Zeolite
Conference”, Ed. Treacy M. M. J., Malus B. K., Bisher M. E., Higgins J. B., Baltimore, USA,
1999, 1495.
[6] BAERLOCHER CH., MEIER W. M., OLSON D. H., “Atlas of Zeolite Framework
Types” 5th revised edition, Elsevier, 2001.
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Conclusion générale
Conclusion générale
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Conclusion générale
Dans le présent travail la synthèse d’une zéolithe type FAU-Y riche en silice a était réalisé en
présence d’agent structurant organique (TEAOH), le matériau a était identifier comme
zéolithe de type FAU-Y par l’analyse de diffraction des rayons X, les différentes méthodes
de caractérisation utilisées telles que la spectroscopie infrarouge (FTIR), l’analyse
thermogravimétrique (ATD-TG), l’analyse par spectroscopie infrarouge (FTIR) et les
13
analyses par résonance magnétique nucléaire C du solide ont montrés que le TEAOH et
l’agent structurant organique pour les synthèses effectuées.
L’étude de l’influence des paramètres affectant la synthèse des zéolithes nous en permis de
définir et d’élargir de domaine de formation de cette zéolithe, de confirmé l’indisponibilité de
la synthèse sans la quantité nécessaire d’agent structurant (TEAOH), mais aussi d’optimisé la
cristallinité du matériau synthétisé.
L’étude des différentes sources de silice a conduit à une zéolithe bêta pure et bien cristallisée
qui a été caractérisé par suite par les différentes méthodes d’analyse
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