Stratégie D'investissement en Contexte D'incertitude.

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Université Mohammed V- Rabat ‫جامعة محمد الخامس ـ الرباط‬

Faculté des Sciences Juridiques, ‫كلية العلوم القانونية واالقتصادية‬

Economiques et Sociales - Agdal ‫واالجتماعية ـ أكدال‬

Master Sciences de Gestion, Option : Finance

Semestre : 3

Module : Stratégie financière des entreprises.

Stratégie d’investissement en contexte


d’incertitude.

Préparé par : Ait Hsissine Salwa

Benaddi Oumaima

Chettaha Issam

Essabbagh Abdelilah

Hajji Youssef

Lirari Hajar

Encadré par : M. ABDELKRIM KANDROUCH

Année Universitaire 2021-2022


1
Table des matières :

Introduction …………………………………………………………………………….3

Section 1 : Généralités sur le choix d’investissement ; 4

Section 2 : Critères de choix d’investissement ; 7

Section 3 : Le risque dans un avenir aléatoire ; 11

Section 4 : Le risque dans un avenir incertain ; 20

Conclusion. 26

Bibliographie. 27

2
Introduction :

Dans son processus de développement, l’entreprise cherche à maximiser son


profit quel que soit la nature de l’activité à laquelle elle appartient (agriculture,
industrie ou service), elle investit dans des idées nouvelles et des nouvelles
installations qui vont renforcer la croissance économique du pays et la
prospérité du peuple d’où l’importance de la décision d’investissement.

Cette décision est la plus important dans la vie de l’entreprise par ce qu’elle est
quasi-irréversible et mette en jeu des capitaux énormes ainsi qu’elle nécessite
une stratégie bien adaptée aux besoins et aux exigences environnementales de
l’entreprise.

Alors pour vous faire comprendre le processus de prise de la décision d’investir


dans une telle idée ou telle machine ou de ne pas investir; nous sommes
engagés dans ce document de vous présenter dans une première section des
généralités sur le choix d’investissement  avant de passer dans la section qui
suit à la clarification des critères de choix d’investissement  , en terminant avec
deux sections dans lesquelles nous expliquerons le risque dans un avenir
aléatoire ainsi dans un avenir risqué .

3
Section 1 : Généralités sur le choix d’investissement :

Définition de l’investissement :
Pour l’entreprise, investir c’est consentir à décaisser aujourd’hui une
certaine somme avec l’espoir d’encaisser ultérieurement, sur plusieurs
exercices, des sommes plus importantes permettant d’augmenter ainsi la
valeur de l’entreprise.

Un investissement est acceptable dans la mesure où les gains attendus


sont supérieurs au capital investi. De ce fait, évaluer un investissement consiste
à comparer deux éléments à savoir : les gains futurs et le capital investi.

L’investissement recouvre des notions qui peuvent être très différentes


suivant le point de vue adopté, on peut distinguer trois notions :

 D’un point de vue économique : l’investissement est la réalisation


d’un capital fixe. Il s’agit de l’accumulation de facteurs physiques,
principalement de production et de commercialisation. Ces actifs
industriels ou commerciaux augmentent le potentiel économique
de l’entreprise et contribuent à son fonctionnement sur plusieurs
cycles de production successifs.
 D’un point de vue financier : l’investissement s’analyse comme
l’affectation de monnaie à l’acquisition d’actifs industriels ou
financiers. Il s’agit d’immobiliser les capitaux, c'est-à-dire
d’engager une dépense immédiate dans le but d’en retirer un gain
sur plusieurs périodes successives.
 D’un point de vue comptable : la notion d’investissement est
directement rattachée à l’affectation de la dépense aux rubriques
de l’actif immobilisé (immobilisations corporelles, incorporelles et
financières).

Typologies des investissements :


Les différents types d’investissement :
4
Un investissement est une dépense qui est réalisée dans l’espoir d’en
retirer un profit futur. Ce qui le distingue d’une simple charge est le fait que le
profit espéré doit se réaliser sur plusieurs années et non sur un seul exercice.
Ils peuvent être classés en plusieurs catégories.

I. Les investissements de remplacement et d’extension :


Un investissement peut servir à remplacer un actif (machine, ligne de
production, bâtiment, …) déjà existant ou, au contraire, servir à accroître les
actifs de l’entreprise.

II. Les investissements matériels et immatériels :


L’investissement peut porter sur des éléments tangibles (machine par
exemple) ou des éléments intangibles. Dans ce dernier cas, le caractère
d’investissement dépend de la durée pendant laquelle la dépense va avoir des
effets positifs pour l’entreprise. Si cette durée est inférieure à 1 an, il s’agit
d’une charge. Si elle est supérieure à 1 an, il est possible de la considérer
comme de l’investissement. Les dépenses concernées peuvent être très
variées. Il peut s’agir de dépenses de formation ou d’une campagne de
publicité. Ainsi, la formation, en permettant aux salariés de l’entreprise
d’acquérir de nouvelles compétences, va avoir des effets sur la performance de
la société sur plusieurs exercices, et peut donc légitimement être considérée
comme un investissement.

III. Les investissements industriels, commerciaux et financiers


Selon que la société a une stratégie de croissance interne ou externe, elle
réalisera des investissements industriels et commerciaux ou financiers. Lorsque
la croissance se fait par augmentation des capacités de production, la stratégie
suivie est la croissance interne. À l’inverse, des investissements financiers sous
la forme de prises de participations dans d’autres sociétés correspondent à une
stratégie de croissance externe.

Les notions d’incertitude et de risque :


Définitions :
L’incertitude qualifie les situations où l’agent économique doit prendre
des décisions dont les conséquences dépendent de facteurs exogènes
aléatoires. En matière de choix d’investissement, l’incertitude qui pèse sur les

5
cash-flows futurs peut avoir des origines très variées telles que par exemple
l’évolution des prix de vente, des coûts de production, de la part de marché de
l’entreprise par rapport à celle de ses concurrents…
L’incertitude se transforme en risque lorsqu’il est possible de la quantifier,
notamment par l’assignation d’une distribution de probabilités aux différents
événements possibles. Ces probabilités peuvent être soit objectives soit
subjectives :
 Les probabilités objectives sont celles qui peuvent être assignées à des
événements qui ont un caractère répétitif. A titre d’exemple, la
probabilité de tirer une boule noire d’une urne qui en contient une
noire et une blanche est indiscutablement de 50% ;
 Celles subjectives sont par contre, estimées par le décideur lui-même
en fonction de sa personnalité, de son caractère optimiste ou
pessimiste, de son humeur… et varient donc nécessairement d’un
individu à un autre, voire pour un même individu, d’un moment à un
autre… En période d’euphorie boursière par exemple, les agents
économiques ont tendance à ne plus repérer correctement les titres
risqués et inversement en période de crise, ils se défient de toutes les
valeurs quelles qu’elles soient… Ainsi, les mêmes conséquences se
verraient attribuer des probabilités différentes en fonction de l’état de
l’individu au moment de la prise de décision.
Bien que la possibilité d’affecter aux différents événements possibles des
probabilités subjectives pour résoudre les décisions d’investissement en avenir
incertain, entraîne souvent dans la littérature économique l’abandon de la
distinction entre risque et incertitude, nous garderons dans le cadre de ce
chapitre cette distinction au niveau des méthodes de choix d’investissement
mais nous parlerons d’une manière générale, du risque d’une activité ou d’un
projet d’investissement.

L’attitude des investisseurs face au risque :

Les investisseurs ne sont généralement pas indifférents à la présence


d’incertitude. Pour la plupart, ils sont par nature averses au risque et
n’acceptent d’investir que dans des projets qu’ils jugent susceptibles de les
compenser du risque encouru ; la rentabilité qu’ils exigent a priori est une
fonction croissante du risque encouru. Le supplément de rentabilité exigé par
rapport à un investissement sans risque, s’appelle prime de risque.
L’objet de ce chapitre, est d’examiner la manière avec laquelle on peut intégrer
le risque dans la décision d’investissement. Pour cela, différentes méthodes

6
existent ; certaines se placent dans un environnement incertain, d’autres dans
un environnement risqué.

Section 2 : Critères de choix d’investissement :

Pour évaluer un investissement il faut déterminer les coûts et les


avantages qu’il va générer dans le temps. Pour cela on va devoir établir des flux
de trésorerie qu’il pourrait dégager dans un avenir plus ou moins lointain et
évaluer les critères de rentabilité et les risques associés à cet investissement
sur la base des connaissances actuelles. Il faudra donc baser ses choix
d’investissements sur une base actuarielle.

Dans la mesure où il y a une préférence marquée pour disposer de


réserves de trésorerie aujourd’hui plutôt que demain, on ne peut pas comparer
des flux financiers échelonnés dans le temps sans les ramener à une unité
temporelle commune. L’actualisation permet de « convertir » les flux financiers
futurs afin qu’ils deviennent équivalents à des flux présents.

Dans ces conditions, trois critères sont généralement utilisés pour


apprécier la pertinence d’un investissement :

• La valeur actuelle nette (VAN),


• Le taux interne de rentabilité (TIR).
• L’indice de profitabilité (IP),

La Valeur Actuelle Nette (VAN) :


Afin de déterminer si un investissement doit être réalisé ou non, il faut
estimer la création de valeur qu’il va générer. Il y a création de valeur si la
rentabilité du projet est supérieure au coût d’opportunité que représente le
fait d’investir dans ce projet. Ce coût d’opportunité est fonction du risque du
projet. Plus un projet est risqué, plus ce coût d’opportunité est élevé. Pour
cela, il faut confronter les sommes que l’entreprise va devoir débourser aux
sommes qu’elle va, par la suite, encaisser et qui vont apparaître à des dates
différentes. Ceci impose d’avoir recours aux principes de l’actualisation. En
effet, disposer d’un Dirham aujourd’hui n’est pas équivalent à recevoir ce

7
Dirham dans cinq ans. Le temps a un prix et l’actualisation permet de rendre
comparables des sommes qui sont perçues à des dates différentes. Le critère
qui va être retenu pour choisir de réaliser ou non un investissement est le
critère de la VAN (Valeur Actualisée Nette). La VAN mesure la création nette de
valeur, après remboursement de l’investissement initial et rémunération des
apporteurs de fonds. Elle est égale à la valeur actualisée, au taux k, à la date de
l’investissement (T0), de tous les flux nets de trésorerie qui vont être dégagés
ou engagés (FT), pendant n années, sous déduction de l’investissement initial
(I0).

Un signe négatif symbolise un flux de trésorerie qui sort de l’entreprise


(c’est notamment le cas de la dépense d’investissement) et un signe positif
représente un flux de trésorerie qui entre dans l’entreprise (les ventes par
exemple). Un projet peut être réalisé dès lors que sa VAN est positive, c’est-à
dire qu’il y a création de valeur. Le taux d’actualisation à retenir est le coût du
capital du projet. Il représente la rentabilité minimale qui est exigée du projet,
compte tenu du risque de ce dernier. Lorsque deux projets sont mutuellement
exclusifs (on ne peut réaliser les deux en même temps) et ont une VAN
positive, il faut choisir celui avec la VAN la plus élevée.

Illustration :

Soit un projet d’investissement dont les flux de trésorerie sont résumés dans le
tableau ci-dessous. Le taux d’actualisation est de 12%.

Années 0 1 2 3 4
Flux -600 250 300 300 320

Le principe de la VAN consiste à ramener à la date 0 l’ensemble des flux, en les


actualisant :

8
La valeur actualisée nette est :

La VAN du projet étant positive, le projet est donc rentable et doit être réalisé.
Cela signifie que le projet a permis de rembourser les fonds investis, en tenant
compte d’un taux de rémunération de 12% et qu’il a généré un surplus. Ce
surplus représente la valeur créée par le projet.

Le Taux Interne de Rentabilité (TIR) :


Le TIR (Taux Interne de Rentabilité) représente le taux qui rend la VAN
nulle. Il mesure le taux de rentabilité dégagé par le projet, sous l’hypothèse de
réinvestissement des flux au taux du TIR, soit :

En matière d’investissement, la société doit se fixer un taux de rentabilité


d’adoption. Ce taux représente la rentabilité qui est espérée par les apporteurs
de fonds au projet. Il dépend donc du risque du projet. Ce taux est d’autant
plus élevé que le risque du projet est important.

Lorsque le TIR est supérieur à ce taux d’adoption, le projet


d’investissement est acceptable. À l’inverse, si le TIR lui est inférieur, le projet
doit être abandonné. Ce taux d’adoption est le même que celui qui est utilisé
pour le calcul de la VAN. Il s’agit du taux de rendement exigé pour les
investissements de même classe de risque, c’est-à-dire le coût du capital du
projet.

Comme le montre le graphique ci-dessous, le montant de la VAN baisse


lorsque le taux d’actualisation augmente.

9
Le TIR correspond au point d’intersection entre la courbe de la VAN et
l’axe des abscisses. Le graphique illustre également la sensibilité de la VAN du
projet au taux d’actualisation. Plus la pente de la courbe est forte, plus la VAN
est sensible au taux d’actualisation.

Cette identité de taux entre les deux critères (VAN et TIR) fait que si le
TIR est supérieur au taux d’actualisation, la VAN est nécessairement positive (et
inversement). Les 2 critères aboutissent ainsi à la même conclusion d’adoption
ou de rejet du projet. Par contre, ils peuvent différer dans les classements
lorsqu’il s’agit de choisir entre 2 projets mutuellement exclusifs.

Illustration :

Investissement FT 1 FT 2 FT 3 VAN 10% TIR


Projet A -1000 800 500 100 216 26%
Projet B -1000 100 600 900 263 21%

Selon le critère de la VAN, il faut réaliser le projet B car la valeur créée


est de 263, alors qu’elle n’est que de 216 pour le projet A. À l’inverse, selon le
critère du TIR, c’est le projet A qui doit être retenu puisque son TIR est de 26%,
de 5 points plus élevé que celui du projet B. Dans ce type de situation, il faut
toujours privilégier le critère de la VAN au détriment du TIR.

10
L’indice de profitabilité (IP) :
L’indice de profitabilité permet de déterminer le niveau de la création de
valeur par Dirham investi. Il correspond au rapport entre la valeur actualisée du
projet (VA) et le montant de ce dernier.

Cette méthode peut conduire à des classements différents de la VAN. En


effet, l’IP conduit à une mesure par Dirham investi de la création de valeur,
contrairement à la VAN qui évalue la création de valeur totale.

Illustration :

0 1 2 3 VAN IP
Projet A -10 5 5 5 2.43 1.24
Projet B -40 18 18 18 4.76 1.12
La contrainte financière est de 100.

Sur la base du critère de la VAN, le meilleur projet est le B (4,76). En


réalité, c’est le projet A qui à l’IP le plus élevé (1,24) et qu’il est possible de le
réaliser 10 fois puisque la contrainte de financement est de 100.

Section 3 : Le risque dans un avenir aléatoire :

I. Les méthodes probabilistes de prise en compte du risque :


Le monde de la finance a fait des progrès considérables lorsque cette
dernière a intégré dans sa réflexion un des outils majeurs de la statistique : le
calcul des probabilités.

En effet, grâce à cette technique, la confiance qu’une personne peut


avoir dans l’avenir peut être représentée par un nombre compris entre 0 et 1,
appelé probabilité.

11
La statistique nous permet donc de répondre ainsi à deux inconnues :
quelle sera l’espérance moyenne de survenance d’un événement (l’espérance
mathématique) et quel sera le risque de dispersion autour de cette moyenne
(la variance).

1. L’espérance mathématique :

Une variable aléatoire discrète est une variable dont toutes les valeurs sont
connues et à chacune desquelles on peut attacher une probabilité de
réalisation. C’est généralement ce qui se passe en gestion puisque l’entreprise
dispose de statistiques nées de l’observation (exemples : le nombre de ventes
journalières, le nombre mensuel d’accidents du travail, etc.).

Comme la valeur d’un projet dépend de flux financiers aléatoires, on


suppose que ce projet a été probabilisé, c’est-à-dire que pour chaque situation
xi, il est possible de la pondérer d’une probabilité de survenance pi, la somme
des probabilités de survenance étant obligatoirement égale à 1.

La valeur d’un projet est donc une variable aléatoire caractérisée par son
espérance mathématique et son écart type. L’espérance mathématique d’une
variable aléatoire X est la moyenne arithmétique des éléments xi pondérés par
les probabilités de survenance :
n
E ( X ) =∑ pi∗xi
i=1

Exemple :

1 2 3 4 5 6
Quantités 0 5 10 15 20 25
vendues
Probabilités 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.25

E(X) = (0 × 0,05) + (5 × 0,1) + (10 × 0,15) + (15 × 0,2) + (20 × 0,25) + (25 × 0,25) =
16,25

12
L’espérance mathématique E(X) est donc égale à 16,25, ce qui signifie qu’en
utilisant la distribution de probabilités de la variable, les ventes espérées sont
d’environ 16 machines par jour en moyenne.

Le calcul de l’espérance mathématique permet donc d’évaluer le résultat


d’un projet en fonction d’hypothèses de survenance. Dans la pratique, il est
fréquent de ramener tous les événements donnés à trois situations possibles,
dont deux extrêmes : une hypothèse optimiste, une hypothèse pessimiste et
une hypothèse médiane.

1. La variance et l’écart type :


Dans une préparation à un examen, si un étudiant obtient, à trois épreuves
distinctes, les notes suivantes : 12, 12 et 12, cette situation est nettement plus
rassurante que d’avoir 6, 12 et 18 alors que la moyenne des trois notes est la
même. Plus la distribution par rapport à la moyenne est forte, plus la situation
est risquée. La régularité ou la dispersion par rapport à la note moyenne
mesure donc le risque. L’outil statistique pour mesurer cette dispersion
s’appelle la variance.

La variance V(X) représente la moyenne des carrés des écarts à la moyenne.


Elle permet de caractériser, tout comme l’écart type, la dispersion des valeurs
xi par rapport à la moyenne :
n
V ( X )=∑ pi( xi−x )2=E ( X 2) −[ E( X) ]
2

i=1

L’écart type est égal à la racine carrée de la variance :

σ(X) = √ V (X )

La variance et l’écart type donnent une appréciation du risque. L’écart type


est souvent préféré à la variance car il est exprimé dans la même unité de
mesure que les variables décrites.

Exemple :

Ainsi pour le premier exemple cité précédemment, nous obtenons :

13
xi Pi (xi)2 pi( xi)2
0 0.5 0 0
5 0.1 25 2.5
10 0.15 100 15
15 0.20 225 45
20 0.25 400 100
25 0.25 625 156.25
1 318.75

V(X) = 318,75 –(16,25)2= 54,69

σ = 7,4

La dispersion des ventes autour de l’espérance mathématique est de 7,4. Le


commercial peut donc espérer vendre en moyenne 16 machines par jour avec
une dispersion de 7,4 machines autour de 16 (16 +/– 7,4), ce qui représente un
risque important.

La variable écart type va jouer un rôle très important dans la décision


financière puisque plus cet écart type est large, plus la prévision est incertaine
et par conséquent, plus la situation est risquée. A contrario, un écart type faible
traduit une grande confiance dans la prévision et un risque faible.

2. La fonction de répartition :
On appelle fonction de répartition de X une fonction notée F telle que pour
une valeur x prise par X, on ait F (x) = pX (x). La fonction de répartition d’une
variable aléatoire est donc la représentation des probabilités cumulées
croissantes. Cette fonction permet de répondre à des interrogations sur la
possibilité d’atteindre certains seuils.

Exemple :

Ainsi pour le cas précédent, nous obtenons :

14
xi pi F(xi)= p (X¿ xi ¿
0 0.05 0
5 0.1 0.05
10 0.15 0.15
15 0.2 0.3
20 0.25 0.5
25 0.25 0.75
1.00

Quelle est la probabilité de :

– vendre moins de 15 machines par jour ? p(X¿ 15)= F (15) =0.3 soit 30 %,
soit 3 chances sur 10 ;

– vendre au plus 15 machines par jour ? p(X≤ 15)= F (20) =0.5 soit 1 chance
sur 2 ;

– vendre au moins 5 machines par jour ? p(X¿ 5)= 1-0.05 = 0.95 soit 95 % ; on
aurait pu également faire le calcul suivant : 0,25 + 0,25 + 0,20 + 0,15 + 0,10 =
0,95.

Cette fonction permet de cerner, en langage mathématique compréhensible


par tous, une réalité plus ou moins complexe.

3. L’arbre de décision :
Il s’agit d’un schéma qui permet de visualiser les différentes décisions
auxquelles peut être confronté l’investisseur dans un univers incertain. La
méthode a pour objectif de répartir, en fonction d’un objectif connu, une
population statistique en groupes homogènes selon un ensemble de variables
discriminantes.

Le succès de la méthode provient de sa lisibilité puisque le destinataire de


l’arbre visualise immédiatement les différentes alternatives et leurs chances de
réussite.

Exemple :
15
Une entreprise hésite entre deux produits nouveaux à lancer sur le marché
dont la durée de vie serait de 2 ans. Le premier est assez simple d’utilisation et
la demande devrait, a priori, être forte dès la première année, le public
comprenant rapidement le mode opérationnel du produit.
Pour le second, d’une technologie plus complexe, la demande devrait être
assez faible la première année.

Dans les deux cas, la demande devrait être durable, la seconde année, avec
une probabilité de 80 %, le produit répondant à un réel besoin du marché. Quel
est le projet pour lequel le chiffre d’affaires sera le plus important ?

Graphiquement, il est possible de lire toutes les possibilités. Les carrés


représentent les nœuds décisionnels qui appartiennent au décideur alors que
les cercles sont des nœuds d’événements qui s’imposent au décideur (réactions
de la concurrence, évolution du marché, etc.). Les probabilités (p) de
survenance des événements doivent être estimées ainsi que les espérances de
gains (R).

Le critère de sélection entre plusieurs projets dans un arbre de décision


est la maximisation de l’espérance mathématique.

16
Chiffre d’affaires du premier produit :
R = première année : [(0,6 × 200) + (0,4 × 70)] = 148
Deuxième année : 0,6 [(0,8 × 1 200) + (0,2 × 300)] + 0,4 [(0,8 × 500) + (0,2 × 80)]
= 778,4
Chiffre d’affaires du premier produit : 148 + 778,40 = 926,40 KDH

Chiffre d’affaires du second produit :


R = première année : [(0,6 × 40) + (0,4 × 130)] = 76
Deuxième année : 0,6 [(0,8 × 1 000) + (0,2 × 150)] + 0,4 [(0,8 × 1 000) + (0,2 ×
60)] = 822,8
Chiffre d’affaires du second produit : 76 + 822,80 = 898,80 KDH

Le premier produit a une espérance mathématique supérieure au second, il


sera donc choisi.

Si l’arbre de décision est d’une conception assez simple, il peut devenir


très rapidement complexe en fonction des options que prendra le décideur sur
l’évolution du marché, des réactions de la concurrence, etc. Dans ce cas, le
nombre de carrés et de cercles augmente très rapidement

II. Les méthodes empiriques de prise en compte du risque :


L’objectif principale est de limiter le risque car une situation risquée est
souvent difficile à mener, afin de diminuer l’incertitude et par conséquent ses
effets sur la prise de décision, il est essentiel de se doter d’outils et de méthodes
qui simplifient de contexte à savoir : réduire la durée de vie du projet, déterminer
les cash flows certains à partir des cash flows espérés (méthode de l'équivalent
certain) ou intégrer une prime de risque au niveau du taux d'actualisation.

1. Trouver un équivalent certain :


Cette méthode est sans doute la plus connue car elle est fondamentalement
intuitive. Cette démarche empirique consiste à remplacer des flux de produits
risqués par des produits jugés certains par l’opérateur. Cette méthode repose sur
l’expérience et la représentation intuitive que l’investisseur se fait de la réalité.
Valeur certaine = valeur risquée × coefficient d’abattement (décote)

Exemple : Un particulier attend une rentrée d’argent de 15 000 dhs dans 1 an.
Compte tenu de sa situation et de son appréhension du risque, il serait prêt à
échanger cette créance de 1 500 € payable dans 1 an contre un règlement

17
immédiat de 12 000 dhs. Dans ce cas, il est prêt à supporter une décote de 20 %
qui correspond globalement à sa représentation du risque.

La méthode est assez simple puisqu’il s’agit d’affecter un coefficient de


survenance aux recettes incertaines. Ce coefficient est toujours inférieur à 1
puisque les recettes certaines ne peuvent pas être supérieures à des recettes
risquées. Cette technique est souvent utilisée dans la vie courante lorsqu’un
commerçant accepte de vendre un bien avec une réduction pour encaisser
immédiatement un produit moins élevé plutôt que de prendre le risque de la
mévente.

2. Réduire la durée du projet :


Les projets d’investissement soumis aux banques ont souvent une durée dans
le temps plus ou moins longue, plus l’échéance est lointaine, plus l’incertitude sur
les résultats est forte. Par précaution, il est usuel de prendre une durée inférieure
au terme prévu et de voir si le projet est tout de même profitable.

Exemple : l’Entreprise ‘A’ compte investir 150 000 dhs sur un nouveau marché qui
devrait se développer et atteindre la pleine maturité dans 8 ans selon les prévisions
suivantes :

1 2 3 4 5 6 7 8

Quantités 1 000 1 200 1 500 2 000 2 500 3 000 3 500 4 000

Prix de
vente 240 220 220 220 200 200 180 180

Cout 160 160 140 140 130 130 120 120


Variables

Cout 100 000 100 000 100 000 120 000 120 000 140 000 140 000 160 000
fixes

Le compte de résultat prévisionnel est le suivant :


1 2 3 4 5 6 7 8

18
Ventes 240 000 288 000 330 000 440 000 500 000 600 000 630 000 720 000

Cout 160 000 192 000 210 000 280 000 325 000 390 000 420 000 480 000
variable

Cout fixe 100 000 100 000 100 000 120 000 120 000 140 000 140 000 160 000

Cout total 260 000 292 000 310 000 400 000 445 000 530 000 560 000 640 000

Résultat -20 000 - 4 000 20 000 40 000 55 000 70 000 70 000 80 000

En l’absence d’actualisation, ce tableau prévisionnel fait apparaître un résultat


cumulé de 311 000 dhs à 8 ans alors que le résultat accumulé n’est que de 91 000
dhs à 5 ans. Si, par prudence, il était décidé de réduire la durée du projet à 5 ans, il
conviendrait alors de l’écarter.

Il faut cependant relativiser cette position. Certains projets d’investissement


nécessitent en effet des durées très longues avant d’être rentables (infrastructures
industrielles, éoliennes, parcs de stationnement, etc.). Cette approche conduirait
alors à privilégier systématiquement les projets avec des rentabilités à très court
terme.

3. Prendre en compte une prime de risque :


Dans la technique d’actualisation que nous avons décrite dans le précédent
chapitre, l’utilisation d’un taux d’intérêt permet de rémunérer le différé de
consommation mais également le risque que le taux d’inflation ne permette pas de
consommer demain ce que nous aurions pu acheter aujourd’hui. Il est donc
possible de majorer le taux d’intérêt d’une prime de risque évaluée à partir de
l’expérience de l’opérateur. Dans ce cas, nous pouvons écrire :

Taux d’actualisation risqué = taux d’actualisation sans risque + prime de risque

Cette technique est utilisée dans le commerce international par l’OCDE qui opère
une classification des pays en fonction du risque (politique, économique, guerre,
etc.) qu’ils représentent afin d’instaurer des taux minimaux de primes pour des

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transactions qui bénéficient d’une couverture publique dans le crédit à
l’exportation.

Section 4 : Le risque dans un avenir incertain :


Dans une situation d'incertitude, l'information est totalement absente, donc il
s'agit de prendre des décisions concernant des événements sur lesquels on n'a pas
d'informations. Pour faire face à une telle situation, certaines méthodes ou critères
théoriques peuvent être mises en place à partir des conséquences des décisions
prévues. La théorie de décision en avenir incertain a progressé pour faciliter la
prise de la meilleure décision. Ainsi selon cette théorie, on peut employer l'un des
quatre critères les plus connus pour faciliter la prise de décision. Ces critères sont
de deux types :

1. Les critères extrêmes tel que Les critère de Wald et Maximax

2. Les critères Intermédiaires de le Laplace, Hurwicz et le critère de Savage.

La prévision étant un art difficile, surtout quand elle concerne l’avenir, il est rare
qu’il soit possible de décrire avec certitude les conséquences de la mise à
exécution d’une action

1. Les critères extrêmes :


Critère de Wald :
Le critère de Wald (dit aussi Max Min) est le critère du « pessimisme absolu » :

On fonde son choix uniquement sur ce qui va arriver de pire. Il leur conseille de
choisir le résultat (le gain) le plus faible de chaque stratégie de production de la
matrice de gain et de choisir la stratégie qui correspond au résultat le plus élevé.

Ce critère conduit à une mauvaise utilisation de l’information :

-Le lourd travail de modélisation qu’implique le fait de bâtir une matrice de


décision n’est que très imparfaitement exploité.

– il n’y a aucune compensation possible entre les conséquences sur les divers états
de la nature. Une très petite différence sur la conséquence la pire suffira à

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emporter le choix, même si sur tous les autres états il existe de « grandes
différences » en sens inverse.

– on peut appliquer ce critère dès lors que X est ordonné.

– en pratique, ce critère conduira à privilégier systématiquement le statu quo par


rapport à tout projet susceptible de comporter un risque.

Exemple : Soit la matrice donnant les valeurs actuelles nettes de 4 projets


possibles selon 4 états de la nature susceptibles de survenir.

ETAT 1 ETAT 2 ETAT 3 ETAT 4


P1 4000 3000 2500 6000
P2 3000 5800 3000 3500
P3 4800 3500 4000 4500
P4 5500 5500 3000 3000

L’application de ce critère sur notre exemple nous donne les résultats suivants :

Minimum Maximum
P1 2500
P2 3000
P3 3500 3500-P3
P4 3000

En se basant sur le critère Maximin, l’utilité associée à chaque projet est


calculée en utilisant l’Équation : u∗(d) = min x∈X µ(d(x)).

Ainsi, u∗(P1) = 2500, u∗(P2) = 3000 et u∗(P3) = 3500 et u*(P4) = 3000

Ce qui implique : P3 ≻ P2 ; P4≻ P1.

Donc, selon ce critère, la décision optimale est celle qui possède une utilité
maximale, donc le projet 3 est le plus favorable.

Critère Maximax :

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Le critère Maximax, ou critère optimiste, est une technique utilisée pour
prendre des décisions dans l'incertitude. Le cadre est pour une prise de décision à
faire face à des états Etat de la Projets de nature incertains et à un certain nombre
d'alternatives de décision qui peuvent être choisies. La décision prise et l'état final
de la nature (que le décideur ne connaît pas à l'avance) détermine le gain.

Selon ce critère optimiste, le décideur calcule le meilleur gain possible pour


chaque alternative de décision (parmi tous les états possibles de la nature, pour
cette alternative spécifique), puis choisit la décision qui a le meilleur résultat
possible.

Si on applique ce critère à l’exemple précédent nous aurons :

Maximum Minimum
P1 6000 6000-P2
P2 5800
P3 4800
P4 5500

En se basant sur le critère Maximax, l’utilité associée à chaque projet est


calculée en utilisant l’Équation : u ∗ (d) = max x∈X µ(d(x))

Ainsi, u∗(P1) = 6000 ; u∗(P2) = 5800 ; u∗(P3) = 4800 et u*(P4) = 5500

Ce qui implique : P1 ≻ P2 ; P4≻ P3.

Donc, selon ce critère, la décision optimale est d’opter pour le Projet 1

2. Les critères Intermédiaires :


Critère de LAPLACE BAYES - Principe de la raison insuffisante :
Ce critère se base sur la maximisation de la moyenne des performances, pour
cela on calcule pour chaque projet la moyenne (ou l’espérance mathématique) des
performances conditionnelles et on choisit celui qui fournit la moyenne la plus
élevée. Aussi se critère se base sur l’hypothèse qui stipule que les états d nature
envisagés sont équiprobables c'est-à dire que la pondération est uniforme pour les
différents états de nature. Cette affectation des probabilités aux différents
résultats fait sortir le critère de LAPLACE du cadre strict de l’avenir totalement
incertain.
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Notre exemple sera :

Moyenne Minimum
P1 3875
P2 3825
P3 4200
P4 4250 4250-P4
NB : même résultat que si l'on calcule l'espérance mathématique.

Critère de HURWICZ - Utilisation d’un Indice d’optimisme :


Ce critère maximise la somme pondérée de la meilleure et de la plus mauvaise
performance. Pour cela on définit un degré de pessimisme « p » (« p » est
compris entre 0 et 1) et un degré d’optimisme « 1-p » en suite, pour chaque
projet on sélectionne le pire et le meilleur des résultats. Dans le but de calculer
dans une troisième étape la combinaison linéaire de ces performances en
pondérant le pire des résultats par le coefficient de pessimisme « p » et le
meilleur résultat par le coefficient d’optimisme « 1-p ». Donc le critère de
HURWICZ consiste alors à maximiser cette combinaison linéaire.

NB : si (p=0) alors l’investisseur est extrêmement optimiste donc on retrouve le


critère du Maximax. Si (p=1) alors l’investisseur est extrêmement pessimiste et
cela nous fait passer au critère de Wald (Maximin).

Pour notre exemple on choisit P=0,3 :

Minimum m Maximum M 0.7 x M + 0.3 Maximum


xm
P1 2500 6000 4950
P2 3000 5800 4960 4960-P2
P3 3500 4800 4410
P4 3000 5500 4750

Critère de SAVAGE : critère des regrets ou Minimum des regrets :


Ce critère est basé sur la minimisation du regret maximal que pourrait
entraîner un mauvais choix. Ainsi, l’utilisation du critère de SAVAGE nécessite la
construction d’une nouvelle matrice que nous appelons la matrice des regrets
conditionnels. Dans le but de choisir le projet qui minimise le regret maximum.

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Le regret (ou manque à gagner) est la différence entre la performance
maximale pouvant être obtenue dans le cadre d’un scénario donné et celle qui
est obtenue pour ce même scénario contenu de la décision retenue. Cela
résulte du raisonnement suivant : supposons que l’investisseur a choisi le
projet P1 et que l’événement E4 se réalise donc le manque a gagné et 0, alors
que dans le cas où l’événement E1 se réalise, l’investisseur aura un manque a
gagné de 1500 puisque dans cet état de nature le projet le plus bénéfique et P4
qui correspond à 5500. Contrairement des autres critères celui-ci prend en
considération les états de nature.

L’application pour notre exemple sera :

Etat de la E1 E2 E3 E4
nature
Résultat 5500-P4 5800-P2 4000-P3 6000-P1
maximum par
événement

E1 E2 E3 E4 Maximu Minimum
m
P1 1500 2800 1500 0 2800
P2 2500 0 1000 2500 2500
P3 700 2300 0 1500 2300 2300-P3
P4 0 300 1000 3000 3000

Autres critères :
A. Critère de PASCAL :
L’utilisation de ce critère suppose que l’investisseur est neutre vis-à-vis
du risque et nécessite le calcul de l’espérance mathématique des résultats de
chaque projet. Pour ce calcule, il est nécessaire d’associé chaque état de nature
avec une probabilité de réalisation. PASCAL choisie le projet qui maximise
l’espérance mathématique.

B. Critère de MARKOWITZ :

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Ce critère vient compléter le critère de pascale, pour MARKOWITZ
l’utilisation de l’espérance mathématique ne peut seule permettre d’effectuer
le choix entre projets, il faut chercher le couple composé par l’espérance
mathématique du projet et sa variance vis-à-vis au meilleur résultat de l’état
de nature qui a la plus grande chance de réalisation.

C. Critère de BERNOULLI. :
Ce critère cherche à maximiser la moye du logarithme népérien des
performances. Donc pour ce critère il faut calculer pour chaque projet la
moyenne de l’utilité des performances conditionnelles. Pour BERNOULLI,
l’utilité est définie par la fonction logarithmique népérienne. Pour l’utilisation
de ce critère il faut calculer « Bi = ∑ Pi ln Ri » avec « ln » fonction
logarithmique, « Pi » probabilité de réalisation associé à chaque état de nature,
« Ri » résultat du projet selon l’état de nature. Ensuite on choisit le projet qui
maximise Bi.

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Conclusion :

La décision d'investissement implique une mise de fonds initiale, un


arbitrage dans le temps, une allocation de ressources et un pari sur l'avenir afin
d'améliorer ou maintenir la rentabilité de l'entreprise à long terme.

On peut dire que l'incertitude est généralement associée à des


phénomènes naturels (conditions climatiques...), sociaux et politiques (grèves
inattendues, migration massive, nouvelles réglementations...), technologiques
(découvertes scientifiques...). En avenir incertain ou indéterminé, on a aucune
idée sur la vraisemblance de la survenance des évènements futurs. Mais
plusieurs outils statistiques et techniques ont été préconisés pour intégrer
cette incertitude ou le risque dans la prise de la division dont la théorie des
jeux, des techniques probabilistes ou même empiriques.

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Bibliographie :

Autour de la décision qualitative en théorie des possibilités – Thèses


(thèses.fr) ;

Les décisions d’investissement en situation de risque et d’incertitude. (Cours et


exercice.com) ;

Les choix d’investissement – Arnaud Thauvran édition 2003 ;

DCG 6 - Finance d'entreprise 2e édition (Nathan) ;

Politique Financière des Firmes- M Zakaria Firano.

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