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L’automatisme

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I. INTRODUCTION
Un système automatisé est un objet technique qui effectue une opération de façon autonome. Il est constitué de
deux parties qui coopèrent :

Une partie commande Une partie opérative

Elle transmet les ordres à la partie opérative. Elle exécute les ordres reçus de la partie commande.
Elle reçoit les consignes de l’opérateur et les Elle agit sur le système ou sur son environnement.
comptes-rendus de la partie opérative.

II. Systèmes de numération et codage des informations :

1. Principe d’une base :


La base est le nombre qui sert à définir un système de numération. Quelque soit la base numérique
employée, elle suit la relation suivante :

ou : bi : chiffre de la base de rang i


et : ai : puissance de la base a d'exposant de rang i

Les symboles d’un système de numération appartiennent à l’intervalle : 0 , base 1

Outre le système de numérotation décimale, il existe trois autres systèmes de


numérotations couramment utilisés dans les dispositifs industriels ; ce sont :

 le système binaire,
 le système octal,
 le système hexadécimal.
Ces trois systèmes sont des systèmes pondérés où le poids de pondération de chaque chiffre
dépend de sa position dans le nombre.

Le système de numérotation binaire est composé des deux chiffres 0 et 1. Tout chiffre dans ce
système est appelé bit alors que les nombres sont appelés mot de bits ou séquence de bits.

Le système de numérotation octale est un système composé des huit chiffres : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6


et 7. Ce système est utilisé pour abréger l'écriture des nombres dans le système de numérotation
binaire. En effet, à chaque chiffre de ce système correspond une séquence de trois bits.

Le système de numérotation hexadécimale est, lui aussi, utilisé pour abréger les écritures
binaires. Ce système est composé de seize chiffres qui sont les dix chiffres du système décimal
(0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9) et les six premières lettres de l'alphabet (A, B, C, D, E et F). Dans ce
système, chaque chiffre représente une séquence de quatre bits dans le système binaire.
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a. Conversion binaire :

Si nous divisons un nombre décimal par 2, le quotient indique le nombre de fois que 2 est contenu
dans ce nombre et le reste indique le chiffre des unités dans l'expression du nombre binaire.
Soit N le nombre, Q1 le quotient et R1 le reste, nous avons :
N = (Q1 × 2) + (R1 × 1)
N = (Q1 × 21 ) + (R1 × 20 ) Exemple :

soit : N = (22 × 2) + (0 × 1) = 44.

Pour obtenir l'expression binaire d'un nombre exprimé en décimal, il suffit de diviser
successivement ce nombre par 2 jusqu'à ce que le quotient obtenu soit égal à 0.
Comme pour la conversion dans le système décimal les restes de ces divisions lus de bas en haut
représentent le nombre binaire.

(44)1 0 = (101100)2 .

b. Relation entre les nombres binaires et les nombres octaux :

Exprimons (47)1 0 dans le système octal et le système binaire. Nous obtenons :


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Nous pouvons remarquer qu'après 3 divisions en binaire nous avons le même quotient qu'après une
seule en octal. De plus le premier reste en octal obtenu peut être mis en relation directe avec les
trois premiers restes en binaire :
(111)2 = 1 × 22 + 1 × 21 + 1 × 20 = (7)8
et il en est de même pour le caractère octal suivant :
(101)2 = 1 × 22 + 0 × 21 + 1 × 20 = (5)8

Cette propriété d'équivalence entre chaque chiffre octal et chaque groupe de 3 chiffres binaires
permet de passer facilement d'un système à base 8 à un système à base 2 et vice versa.

c. Relation entre les nombres binaires et les nombres hexadécimaux :

La propriété d'équivalence que nous venons de voir entre le binaire et l'octal existe entre
l'hexadécimal et le binaire.
La seule différence est qu'il faut exprimer chaque caractère hexadécimal à l'aide de 4 informations
binaires.

Conclusion : la transformation d’un nombre du système Octal ou Hexadécimal vers le système


Binaire se fait par des regroupements de 3bits, 4 bits respectivement à partir du poids faible,
ensuite remplacer chaque regroupement par la valeur Octale, Hexadécimal correspondante.

d. Les codes numériques :

Parmi les techniques de codage les plus utilisées, on retrouve le code DCB, le code Gray et le
code ASCII.

Le code DCB est un code pondéré. Chaque chiffre du système décimal y est représenté par une
séquence de quatre bits. L'avantage de ce code est de permettre une méthode plus rapide et plus
simple de représenter les nombres décimaux en numérotation binaire.
Le code BCD est un code non pondéré « Binary Coded decimal ». Chaque chiffre décimal
indépendant de son poids est représenté par son équivalent binaire sur 4 bits.
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Le code Gray, aussi appelé "code binaire réfléchi", est un code non pondéré où les chiffres ne
diffèrent des précédents que d'un seul bit. Ce code est très utilisé dans les convertisseurs
analogiques numériques.

Le code ASCII est un standard international de représentation des chiffres et des caractères
alphanumériques. Dans ce standard, on fait correspondre un code à chaque caractère d'un clavier
d'ordinateur pour permettre sa compréhension par la machine. Il comporte 8 bits (7 bits + 1 bit de
parité).

e. Représentation des nombres signés :

Il existe 3 méthodes pour représenter les nombres négatifs :

Représentation Représentation en Représentation en


Signe / valeur absolue complément à 1 complément à 2

Cette représentation consiste à Pour trouver le complément à 1 Le complément à 2 d'un nombre


rajouter un bit sur la gauche d’un nombre N, il suffit d’inverser N s'obtient en ajoutant 1 au
de la valeur absolue de ce nombre. (complémenter) tous les bits de N. complément à 1 de ce nombre
Par convention ce bit sera à 0 pour Dans cette représentation, le bit du CA2(N) = CA1(N) + 1
représenter un nombre positif et à 1 poids fort nous indique le signe : Dans cette représentation, le bit du
pour représenter un nombre négatif . (0 : positif, 1 :négatif). poids fort nous indique le signe
0110 signifie +110 ⇒ (+6)1 0 CA1(CA1(N)) = N (0 : positif, 1 :négatif).
1110 signifie -110 ⇒ (-6)1 0
Si on travaille sur n bits, l’intervalle Si on travaille sur n bits, l’intervalle
Si on travaille sur n bits, l’intervalle des nombres signés qu’on peut des nombres signés qu’on peut
des nombres signés qu’on peut représenter en CA1 est : représenter en CA2
représenter en S/VA est :
-(𝟐𝐧−𝟏- 1) ≤ N ≤ +(𝟐𝐧−𝟏 - 1) -(𝟐𝐧−𝟏) ≤ N ≤ +(𝟐𝐧−𝟏 - 1)
-(𝟐𝐧−𝟏- 1) ≤ N ≤ +(𝟐𝐧−𝟏 - 1)

III. Algèbre de Boole et Fonctions logiques :

1. Les opérateurs logiques :

a. L’opérateur <ET> ou <AND> :


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b. L’opérateur <OU> ou <OR> :

c. L’opérateur <OU-EXCLUSIF> ou <EXOR> :

d. L’opérateur <NON> ou <NOT> :

e. L’opérateur < OUI> :

Le groupe d’opérateurs (NON, ET, OU) est un groupe d’opérateurs complet, c'est-à-dire

qu’on peut réaliser toute fonction logique à partir de ses 3 opérateur


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f. Tableau récapitulatif :

2. Les lois des opérateurs logiques :


a. Loi de Morgan

𝐴 + 𝐵 + 𝐶 … . . = 𝐴 . 𝐵 . 𝐶 ….

𝐴 . 𝐵 . 𝐶 … . . = 𝐴 + 𝐵 + 𝐶 ….

b. Loi de Consensus :

𝐴 .𝐵 + 𝐴 .𝐶 + 𝐵 .𝐶 = 𝐴 .𝐵 + 𝐴 .𝐶

𝐴+𝐵 . 𝐴+𝐶 . 𝐵+𝐶 = 𝐴 + 𝐵 . ( 𝐴 + 𝐶)


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c. Les propriétés fondamentaux :

Idempotence : A A A A.A A

Involution : 𝐴 A

Absorption : A11 A.0 0

Complémentation A A 1 A . A 0

Elément neutre 0 A A 1 . A A

Commutativité B A A B B . A A .B

B A A B

Associativité A B C A B C A B C


A . B .C A .B .C A .B .C
A B C A B C A B C

Distributivité A . B C A .B A .C

A B .C A B . A C 

d. Autres loi utiles :


𝐴 + 𝐴 .𝐵 = 𝐴
𝐴. 𝐴+𝐵 = 𝐴

𝐴+𝐵 . 𝐴+𝐵 = 𝐴

𝐴 + 𝐴 .𝐵 = 𝐴 + 𝐵

3. L’algèbre de Boole et fonctions logiques :

Un système logique combinatoire est un dispositif qui possède un nombre d’entrées


logiques binaires (qui prend la valeur 0 ou 1) et une sortie s, binaire aussi, qui peut être considérée
comme une fonction des variables logiques d’entrée.

Pour concevoir le circuit de ce système, on a besoin d’un modèle mathématique de la fonction


logique réalisée. Ce modèle est celui de Boole.
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a. Les fonction logiques :

Une fonction logique peut être représentée par une expression algébrique reliant les variables
logiques avec un ensemble d’opérateurs logiques.

Les valeurs de la fonction logique dépend de ceux des variables d’entrée .


Ainsi, si on a n variables logiques à l’entrée , on aura 𝟐𝐧 combinaisons des valeurs de ces variables
écrites en binaire naturel dont l’ordre correspond à l’ordre décimal croissant, et par suite on possède
de 𝟐𝐧 valeurs de la fonction .
Ces valeurs sont représentées dans un tableau appelé table de vérité .

Quelque soit la fonction logique, on peut l’exprimer sous la forme canonique où chaque terme
comporte toutes les variables. Il existe deux formes canoniques équivalentes :

 1ère forme canonique : elle représente la somme des produits

 2ème forme canonique : elle représente le produit des sommes

Bien que les machines numériques sont constitués d’un ensemble de circuits électroniques, on a
besoin de traduire la fonction logique en un schéma du circuit logique basée sur les opérateurs
logiques. Ce schéma est appelée Logigramme

Exemple :

IV. Simplification des fonctions logiques :

La simplification d’une fonction logique est de rendre la forme canonique de cette fonction en une
forme la plus minimale possible, afin de réduire le nombre de termes dans la fonction, le nombre de
variables dans le terme et les portes logiques utilisées .

1. La simplification algébrique :
Dans cette méthode algébrique, on fait appel aux propriétés fondamentales des opérations logiques
afin de simplifier la fonction, ainsi que les lois de Morgan et du Consensus.

Exemple :
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a. Méthode du consensus :

La méthode permet de réécrire une fonction booléenne f à simplifier comme somme de tous ses
termes ou monômes premiers. Cette somme est dite base première de la fonction. Un terme
étant premier s'il ne peut être combiné avec aucun autre pour donner un terme plus simple.

Il existe un consensus entre deux monômes quand les deux ne diffèrent explicitement que par une
variable biforme .

Démarche :

On ajoute le consensus existant des biformes , on supprime après les monômes inclus par
absorption ou idempotence tout en retirant les consensus inutiles .

Exemple :

On part de f = b'c'+a'b+bc+abc', qu'on fait évoluer en faisant apparaître progressivement tous les
consensus possibles, tout en réduisant les formules par absorption.

Partons du premier terme.

1. C(b'c'+a'b) = a'c' ; C(b'c', bc) = 0 ; C(b'c',abc')= ac'.


Donc f = (b'c'+a'b+bc+abc')+ a'c'+ ac' = b'c + a'b + bc + a'c'+ ac', car ac' absorbe abc'.
2. C(a'b, bc)= 0 = C(a'b, a'c'), mais C(a'b, ac') = bc'.
Donc f = b'c'+a'b+(bc+a'c'+ac'+bc'.
3. C(bc, bc') = b, qui absorbe tous les termes en b, et f = b'c'+a'c'+ ac'+ b.
4. C(a'c', ac')= c', qui absorbe b'c', a'c', ac'. Finalement : f = b+c'.

2. La simplification par tableau de karnaugh :


La difficulté de la simplification algébrique qui résulte plusieurs solutions différentes de la fonction simplifiée,
impose la nécessité d’une autre méthode de simplification permettant de donner la forme la plus minimal
possible de la fonction logique . C’est le table de karnaugh .

Le tableau de karnaugh est l’équivalent d’une table de vérité où chaque ligne est remplacée par une case
dont les coordonnées (ligne _ colonne) sont repérées par une combinaison donnée de variables.

Combinaison des Case contenant la


variables valeur de la fonction
respectant le correspondante à la
code Gray combinaison associée

Si une fonction est de n variables , on aura 𝟐𝒏 cases dans le tableau où la valeur de la fonction sera inscrite .

Le passage d’une case à une autre case voisine doit respecter la règle d’adjacence, c'est-à-dire une seule
variable qui change de valeur lors du passage. Il s’agit du Code Gray.
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Dans la simplification on distingue entre les deux formes canoniques de la fonction :
 Pour la 1ère forme canonique, les cases du tableau remplies sont celles qui prennent la valeur 1 de la
fonction logique .
 Pour la 2ème forme canonique, les cases du tableau remplies sont celles qui prennent la valeur 0 de la
fonction logique .

a. Règle de simplification :

Règle 1 : On ne peut regrouper qu’un nombre de cases correspondant à une puissance de 2 exacte, c'est-à-
dire 2, 4, 8, 16 ……

Règle 2 : Le regroupement de 2𝑘 cases doit être en ligne, en colonne, en rectangle, en carré, en extrémités .

1 1 1 1 1

En colonne
En ligne

1 1 1 1 1

1 1 1 1 1

En extrémité En rectangle

Règle 3 : Il faut utiliser tous les (1) au moins une fois dans les regroupements, le résultat est donné
par la réunion des différents groupement.

Règle 4 : Pour obtenir une expression simplifié minimale, il faut simultanément :

 Rechercher les regroupements les plus grand possibles, il en résulte un nombre de variable
minimum .
Le regroupement de 2𝑛 cases permet de réduire n variables
 Faire le minimum de regroupement , il en résulte un nombre de termes minimal dans la
fonction .

Règle 5 : On garde dans le résultat les variables qui n’ont pas changer d’état

Remarque : Ces règles de simplification sont valables pour la 1ère et la 2ème forme canonique .
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Exemple :

b. Méthode de simplification par CPP et CPS :

Un composant premier 1er espèce (2ème espèce ) est le plus grand groupement de 1 (de 0 )

Le composant premier secondaire (CPS) est le groupement dont toutes ses cases appartiennent à
d’autres groupements.

Le composant premier principal (CPP) est le groupement ayant au moins une case qui n’appartient
à aucun autre groupement.

La forme minimale est obtenue par chercher les CPP et les CPS de la fonction, garder seulement
ceux qui sont indispensables pour couvrir tous les 1 en éliminant les CPS inutile.

c. Fonctions incomplètement définies :

Une fonction logique est incomplètement définie si la valeur de l’état de sortie n’est pas définie pour
certaines combinaisons. Afin de simplifier la fonction, on attribue soit des 1 ou 0 à ces cases non définies , et
on procède par la même démarche cités ci-dessus.

V. L a synthèse des systèmes combinatoires :

La conception des circuits logiques combinatoires consiste à:

 Etablir la table de vérité à partir de l'énoncé du problème.


 Ecrire l'équation logique de la sortie en fonction des variables d'entrée.
 Simplifier ci possible l'équation logique obtenu.
 Faire le logigramme du circuit à l'aide des portes logiques.
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1. Conception d’un circuit additionneur :

a. Demi additionneur :

Il s'agit ici de concevoir un circuit combinatoire capable d'effectuer la somme de deux nombres
binaires a et b chacun sur 1 bit. Le circuit doit avoir deux entrées a et b, et deux sorties S et C :

 S: Sortie du bit somme


 C: Carry (sortie du bit de report)

b. Additionneur complet :

Un additionneur complet est un circuit capable de faire la somme de 3 bits A n et Bn qui sont les bits
à additionner et Cn-1 le report provenant de la somme des bits directement moins significatifs. Le
circuit aura deux sorties Sn et Cn qui sont respectivement le bit de la somme et le bit du report
provenant de la somme de 3 bits A n, Bn et Cn-1.
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On peut réaliser un additionneur complet à partir de deux demis-additionneurs et d'une porte "OU"

c. Additionneur de deux nombres à n bits :

Soit à effectuer la somme de deux nombres N1 et N2:


 N1 est constitué de An-1 An-2… A2 A1 A0
 N2 est constitué de Bn-1 Bn-2 B2 B1 B0
A0 et B0 sont les LSB.

2. Conception d’un circuit multiplexeur / démultiplexeur :


a. Multiplexeur :

Un multiplexeur est un circuit qui a pour rôle de faire circuler sur une seule voie les informations
provenant de plusieurs sources.

Le module "sélection adressage" permet de sélectionner successivement les informations de la voie


1 ensuite la deuxième jusqu'à la quatrième. Le nombre de bit d'adressage est déterminé par le
nombre de voie à sélectionner: Pour 2 n voies d'entrée on a besoin de n bits d'adressage.
Dans l'exemple ci-dessus, on a 4 voies d'entrée, ce qui nécessite 2 bits d'adressage car c'est 2 2 qui
donne 4. Mais d'une manière générale 2 n doit être directement supérieur au nombre de voie à
sélectionner.
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Les voies
d’entrées

Les bits de
sélection ou
adressage

b. Démultiplexeur :

C'est un circuit qui a pour rôle le de redistribuer sur plusieurs voies les information provenant
d'une seule source: C'est l'opération inverse du multiplexage. Le module sélection ou
adressage joue presse que le même rôle que le MUX. Il permet de sélectionner la sortie qui
doit recevoir l'information de l'entrée.
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Equations de sorties :

4. Décodeur et transcodeur :

Les circuits de transformation des codes font la transposition des données d'un code à un autre. Ils
jouent le rôle d'interprète entre l'homme et la machine (codeur) entre la machine et l'homme
(décodeur) entre machine et machine (transcodeur).
a. Décodeur :

C’est un circuit démultiplexeur, dont l’entrée d’information est égale à 0 ou 1, il est constitué de : n
entrées d’adressage et de N=𝟐𝒏 sorties.  Pour chaque combinaison d’entrée une seule sortie est
activé à la fois.
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Pri ncipe d' un décodeur 1 pa rmi 4
Pour pouvoir activer toutes les 4 voies on a besoin de 2 bits à l'entrée car c'est 2 2=4

Table de fonctionnement
Remarque :
Code binaire d'entréeCode 1 parmi 4 sorties
Ce tableau de fonctionnement est valable pour le
E1 E0 S3 S2 S1 S0
cas d’entrée d’information e=1.
0 0 0 0 0 1
Si e=0, on aura chaque sortie qui prend la valeur 0
0 1 0 0 1 0
pour une seule combinaison et la valeur 1 pour les
1 0 0 1 0 0 autres combinaisons .

1 1 1 0 0 0

b. Transcodeur

Ce sont des circuits qui transforment une donnée en code machine en un autre code machine.
Exemple: Transformation binaire pur, binaire réfléchi ou binaire pur ASCII.

Exemple d’un t ra nscodeur :


B1 B0 G1 G0
Ce transcodeur permet la conversion du 0 0 0 0
code binaire normal au code binaire
réfléchi « le code Gray » 0 1 0 1

Table de vérité 1 0 1 1

1 1 1 0
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VI. Les circuits logiques séquentiels :


Un système logique combinatoire est un système (ou dispositif logique) dont l’état de sortie dépend
uniquement des combinaisons des variables d’entrée.

Un système logique séquentiel est un dispositif dont la sortie dépend non seulement de la
combinaison des variables d’entées mais aussi des états précédents de la sortie.
On distingue deux types de fonctionnement logique séquentiel:

 Le fonctionnement séquentiel asynchrone qui fait intervenir les combinaisons des variables
d'entrée et l'étape précédente de la sortie.
 Le fonctionnement séquentiel synchrone fait intervenir non seulement les combinaisons de la
sortie mais le fonctionnement est déclenché sous ordre d'une impulsion d'horloge. La sortie du
circuit n’est active qu’aux instants de basculement de l’horloge.

Définition de l’horloge : une horloge est une variable logique qui passe successivement de 0 à 1 et
de 1 à 0 d’une façon périodique.
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1.Les circuits asynchrones :

a. Bascule RS (Reset , Set ) :

Une bascule est une micro structure séquentielle qui comprend une ou plusieurs entrées et 2 sorties
complémentaires. On l'appelle aussi élément mémoire ou multivibrateur bistable .

On suppose que chacune des deux entrées est à 0, le système étant, pour ainsi dire, au repos et on
cherche à déterminer les valeurs des variables de sortie. On suppose alors
que l’on a Q = 0. On a donc sur la porte NOR située en bas du schéma, deux entrées
à 0 ce qui doit donner une sortie à 1, soit Q = 1 (la notation est donc cohérente, a priori).
Cela a pour conséquence, sur la porte NOR située en haut du schéma, d’avoir une
entrée à 0 et une entrée à 1. La sortie de la porte NOR est donc bien à 0. Les différentes
valeurs des variables sont rassemblées sur la figure 1 et forment un état tout à
fait stable pour le système.

Figure 1

Si on suppose à présent que Q = 1 (les entrées R et S étant supposées rester à 0), on


constate que le système se trouve également dans un état stable tout à fait possible. En
effet, si Q = 1, les entrées de la porte NOR du bas sont telles que sa sortie doit être à
0, soit Q = 0. Quant à la porte NOR du haut, ses deux entrées sont à 0, ce qui correspond
bien à Q = 1 (figure 2).

Figure 2

Si l’entrée S (et elle seule) passe à 1, Q passe à 0 et par conséquent, Q, en sortie d’une porte NOR
dont les deux entrées sont à 0, « bascule » à 1 (figure 3). La porte NOR située en bas du schéma a
ses deux entrées à 1, ce qui est cohérent avec une sortie à 0.
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Figure 3

On peut représenter ce fonctionnement par une sorte de table de vérité qui présente l’état de la
fonction Q en fonction de R, de S et de l’état précédent de Q. On note alors Qn cet état précédent et
Qn+1 le nouvel état de cette sortie. La figure 4 rassemble tous les cas possibles. On remarquera
que les combinaisons d’entrée ne sont pas placées dans l’ordre « numérique » mais plutôt dans
l’ordre logique de fonctionnement de la bascule. Par ailleurs, le cas R = S = 1 qui conduit à une
indétermination sera considéré comme interdit et ne fait donc pas l’objet d’un résultat.

Figure 4
Pour mieux illustrer le caractère séquentiel du système, il peut être intéressant de présenter
son fonctionnement sous forme de chronogrammes. La figure 8.8 illustre ainsi les différents
basculements de la sortie Q en fonction des transitions opérées sur les entrées R et S.
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b. La bascule JK :

𝐽 La bascule 𝑄

𝐾 JK 𝑄

J K Q

0 0 𝑄𝑛−1

0 1 0

1 0 1

1 1 𝑄𝑛−1

2 . Les circuits synchrones :

a. Bascule RSH :

Une bascule RS synchrone est une bascule qui réagit sur l'ordre d'un signal d'horloge.
Signal d'horloge: C'est généralement un train d'onde carré ou rectangulaire noté H, CK, CLK. Il
comporte deux fronts: un front montant et un front descendant.

Une bascule RS synchronisé par H

 Lorsque H=0 ; la bascule est


dans l’état mémoire .
 Lorsque H=1 ; la bascule
fonctionne comme une
bascule RS .

b. Bascule JKH :
La bascule RSH possède un certain nombre d’inconvénients lorsqu’elle est associée à d’autres
systèmes. Ces inconvénients proviennent d’une relative incertitude quant à l’instant de basculement
des sorties. C’est pourquoi on dispose en général de bascules un peu plus complexes dont on
maîtrise beaucoup mieux le basculement. Il s’agit des bascules dites maître - esclave. La plus
utilisée d’entre elles est la bascule JKH.
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La bascule JKH possède trois entrées : J, K et T. La configuration que l’on place sur les entrées J
et K (00, 01, 10 ou 11) permet de définir l’action qui va être réalisée par la bascule et cette action ne
devient effective que lorsque l’entrée T subit une transition de 0 à 1. Tant que T reste à 0, les sorties
Q et Q restent inchangées (à leurs valeurs précédentes). La table de fonctionnement présente les
actions réalisées par la bascule JKH.

La première ligne du tableau signifie que quelles que soient les valeurs de J et de K (présence d’un
« X »), la sortie est bien inchangée si T reste à 0. En fonction de la configuration placée à l’entrée
de la bascule, sur les entrées J et K, quatre comportements différents peuvent se produire lorsqu’un
front montant est détecté sur T :
sortie inchangée (J = K = 0), sortie à 0 (K seul est égal à 1), sortie à 1 (J seul est égal
à 1) et inversion de la sortie (J = K = 1).
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Les états de J et K qui entraînent un changement de la sortie Q sur front montant :
K = 1, J = 0 : mise à zéro de Q
K = 0, J = 1 : mise à un de Q
K = J = 0 : mémorisation de Q
K = J = 1 : diviseur par 2 " état bascule "

Remarque :
Si on laisse les entrées J=K=1 à chaque front montant de l’horloge la sortie change d’état.
Nous avons crée un diviseur de fréquence par 2 ou modulo 2. C’est cette particularité qui est à
l’origine de tous les compteurs.

c. Bascule DH :

La bascule RS nous oblige à gérer deux entrées S et R et il existe le cas ou ces deux entrées
peuvent être égales. Pour remédier à ce problème on n’utilise qu’une seule entrée D

 Bascule D (flip-flop ) :
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 Bascule Latch D (Mémoire ) :

La sortie Q, recopie la valeur de la donnée D, ici lorsque C est à 1. Lorsque C est à 0,la valeur en Q
est mémorisée, la bascule est verrouillée.

5. Les compteurs et décompteurs asynchrones :

La fonction qui s’impose pour dénombrer des événements numériques est le compteur.
Un compteur résulte de l’assemblage d’un ensemble combinatoire et séquentiel (bascules JK le
plus souvent) cadencé par un signal d’horloge H. La combinaison des n bits de sortie forme un mot
binaire qui évolue en croissant ou décroissant au rythme de l’horloge.
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Les compteurs binaires, constitué de n étages (bascules), voient leur sortie numérique évoluer
de 0 à 2n-1, puis repasser à 0, soit un cycle de 2𝑛 états différents ( Compteur modulo N , N= 𝟐𝒏 ).
on appelle modulo d’un compteur le nombre d’états différents que peut prendre la valeur de sortie
sur l’ensemble du cycle de comptage.

a. Les Compteurs asynchrones :

La réalisation d’un compteur asynchrone consiste à mettre en cascade des bascules (assurant la
fonction de diviseur par deux), détecter la combinaison de remise à zéro puis l’appliquer aux entrées
de remise à zéro de chaque bascule.

On dispose dans ce cas 4 bascules J-K en cascade. Les entrées sont à l’état haut J=K=1.
Il en résulte qu’à chaque front descendant de H, les sorties sont inversées.

L’évolution des sorties est comme suit :

On vient de réaliser un compteur modulo 16. Comme pour cet exemple, l’horloge n’est pas
forcément régulière.

b. Les décompteurs asynchrones :

On peut réaliser un décompteur asynchrone, il suffit de considérer les sorties 𝑄𝑖 ou de réaliser le


même montage avec des bascules fonctionnant sur front montant.
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En considérant les sorties 𝑄𝑖 = Q’ En considérant le fonctionnement


en front montant

c. Les compteurs modulo N ≠ 2𝑛 :


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6. Les compteurs et décompteurs asynchrones

Un montage synchrone impose que toutes les bascules changent d’état en même temps. Pour cela,
il faut que les bascules soient connectées avec une même entrée d’horloge
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TD N°1
Exercice 1 :

1. Exprimer les opérateurs NON, ET et OU en utilisant des portes NAND.


2. Même question pour le NOR.

Solution :
a
 L’opérateur NON : S

a
 L’opérateur ET : S
b

 L’opérateur OU : a
1
S
b
1

Exercice 2 :

Donner la table de vérité de la fonction suivante :

F ( A, B, C )  A.B.C  A.B.C  A.B.C  A.B.C

Solution :

A B C F
0 0 0 0
On a 3 variables 0 0 1 1
A,B et C donc
23 =8 lignes 0 1 0 0
Ces variables 0 1 1 1
sont inscrites
1 0 0 0
dans le tableau
en respectant le 1 0 1 1
code binaire
normal 1 1 0 0
1 1 1 1
L’automatisme
Exercice 3 :

Donner la table de vérité de la fonction suivante :

F ( A, B, C )  A.B  B.C
Solution :

A B C F
0 0 0 0
0 0 1 1
0 1 0 0
0 1 1 0
1 0 0 0
1 0 1 1
1 1 0 1
1 1 1 1

Exercice 4 :

On considère la fonction définie par la table de vérité suivante :

1. Donner la 1ère forme canonique de F.


2. Trouver la 2ème forme canonique de F.
L’automatisme
Exercice 5 :

Soit la fonction f(x,y,z) définie par la table de vérité suivante :

1. Déterminer la 1ère et la 2ème forme canonique de F.


2. Trouver la 1ère et la 2ème forme canonique de 𝐹.

Exercice 6 :

Donner l’expression de la fonction logique réalisée par le logigramme suivant :

B F

Solution :
F ( A, B, C )  A.B  B.C

Exercice 7 :

Réaliser le logigramme de la fonction F définie par l’expression suivante :

F ( A, B, C, D)  ( A  B) . ( B  C  D ) . A

Exercice 8 :

1. Donner le logigramme de la fonction suivante en utilisant uniquement des portes NOR :

F  A.B  A.B
2. Refaire le logigramme de F en utilisant des portes NAND.
L’automatisme

TD N°2
Exercice 1 :
Simplifier les fonctions données par les tables de Karnaugh suivantes :

3. Fonction à 3 variables

F = AB + AC + BC

4. Fonction à 3 variables

F = AB + C

5. Fonction à 4 variables

F = CD + ABD + ABCD

Exercice 2 :
En utilisant la table de Karnaugh, trouver la forme simplifiée de la fonction suivante :

F  A B C D  A B C D  A B C D  AB C D
 AB C D  AB C D  AB C D  AB C D
L’automatisme
Exercice 3 :
On considère la fonction définie par l’expression suivante :

G  abcd  abcd  abcd  abcd


3. Donner les CPP et CPS de la fonction G.
4. Trouver la forme minimale de la fonction G.

Exercice 4 :
Donner les CPP et CPS des fonctions ci-dessous, ensuite trouver les formes minimales :

CPP CPP
CPP CPP

CPS inutile 𝐹 = 𝐴𝐶 + 𝐴𝐷 CPS inutile 𝐹 = 𝐵𝐷 + 𝐴𝐵


puisque tous les
1 ne sont pas
indispensables
CPP

CPP

CPS utile puisque


𝐹 = 𝐴𝐷 + 𝐴𝐷 + 𝐴𝐵
il y a des cases
qui sont
indispensables

Exercice 5 :
Trouver la forme minimale de la fonction définie par la table de Karnaugh suivante :
L’automatisme

𝐹 = 𝐶 𝐷 + 𝐴𝐵

Exercice 6 :
On souhaite réaliser un circuit Transcodeur à 4 bits permettant le passage du binaire naturel (A =
a3a2a1a0) vers code Gray (B = b3b2b1b0).

1. Etablir la table de vérité de ce transcodeur.


2. En se servant de la table de Karnaugh, donner les expressions minimales de sortie en 1ère et
2ème forme canonique.
Réaliser le logigramme correspondant à ce transcodeur en utilisant des portes OU-exclusif à 2
entrées.
L’automatisme

TD N°3
Exercice 1 :
On considère les équations logiques suivantes :

 S1  AB  ABC  BC  ABC

 S2  ABC  ABC  ABC  ABC

 S2  AB  ABCD  ABCD  ABCD  ABCD

6. Simplifier les équations précédentes par la méthode du consensus-Tison.


7. Vérifier ces résultats en utilisant la table de Karnaugh.

Solution :
BA
DC 00 01 11 10
S2  AB  ABCD  ABCD  ABCD  ABCD
00 1 0 0 1
Après simplification par table de karnaugh :
01 1 1 0 0
11 1 1 0 0  𝑆2 = 𝐵𝐶 + 𝐴𝐶

10 1 0 0 1

Exercice 2 :
On veut réaliser un circuit combinatoire permettant de faire l’addition de A et B chacun codé sur un
bit (demi-additionneur). Ce circuit possède 2 sorties : S (la somme) et R (la retenue).

1. Donner la table de vérité du circuit.


2. Ecrire les équations logiques de sortie en 1ére forme canonique.
3. Montrer qu’on peut réaliser un additionneur 2 bits (A et B codés sur 2 bits) au moyen de 3
demi-additionneurs et une seule autre porte. On note : S = s1s0 et R est la retenue finale.
L’automatisme
Solution :

A B S R
0 0 0 0 𝑆 = 𝐴𝐵 + 𝐴𝐵 = 𝐴 + 𝐵

0 1 1 0 𝑅 = 𝐴𝐵

1 0 1 0
1 1 0 1

3.
So
ao
D.A
bo Ro

a1
D.A
b1

D.A S1

Exercice 3 :
On considère le schéma logique suivant :

1. Etablir la table de vérité de ce circuit.


2. Donner l’équation minimale de sortie.
L’automatisme
Problème 1 :
On désire maintenir la température d'une salle entre 17°C et 20°C. On possède deux capteurs de
température ayant chacun une sortie logique notée C17 et C20. Ces deux capteurs fonctionnent selon
le principe suivant :

C17 est active (= 1) si la température est > à 17°C ;


C20 = 0 si la température est < à 20°C.
On veut construire un système combinatoire qui active une alarme S chaque fois que la température
sort de l'intervalle [17°C 20°C].
1. Dresser la table de vérité de ce circuit.
2. En utilisant la table de Karnaugh, donner l’équation minimale de sortie en 1ére forme
canonique.

Solution :

C17 C20 S
0 0 1
0 1 _
1 0 0
1 1 1

C17 0 1
C20
1 0
0 𝑆 = 𝐶17 + 𝐶20
1 _ 1

Problème 2 :
On souhaite réaliser un circuit Transcodeur à 4 bits permettant le passage du binaire naturel (A =
a3a2a1a0) vers code Gray (B = b3b2b1b0).

1. Etablir la table de vérité de ce transcodeur.


2. En se servant de la table de Karnaugh, donner les expressions minimales de sortie en 1ère et
2ème forme canonique.
L’automatisme
Réaliser le logigramme correspondant à ce transcodeur en utilisant des portes OU-exclusif à
2 entrées.

Solution :

a3 a2 a1 ao b3 b2 b1 bo

0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 0 1 0 0 0 1

0 0 1 0 0 0 1 1

0 0 1 1 0 0 1 0

0 1 0 0 0 1 1 0

0 1 0 1 0 1 1 1

0 1 1 0 0 1 0 1

0 1 1 1 0 1 0 0

1 0 0 0 1 1 0 0

1 0 0 1 1 1 0 1

1 0 1 0 1 1 1 1

1 0 1 1 1 1 1 0

1 1 0 0 1 0 1 0

1 1 0 1 1 0 1 1

1 1 1 0 1 0 0 1

1 1 1 1 1 0 0 0

a3 a2

a1 ao 00 01 11 10
Ce tableau est pour bo :
00 0 0 0 0
1ère forme canonique :
01 1 1 1 1
11 0 0 0 0 𝑏𝑜 = 𝑎1 𝑎𝑜 + 𝑎1 𝑎𝑜 = 𝑎1 𝑎𝑜

10 1 1 1 1 2ème forme canonique :

𝑏𝑜 = 𝑎1 + 𝑎𝑜 (𝑎1 + 𝑎𝑜)
L’automatisme
a3 a2
a1 ao 00 01 11 10 Ce tableau est pour b2 :
00 0 1 0 1 1ère forme canonique :
01 0 1 0 1
𝑏𝑜 = 𝑎3 𝑎2 + 𝑎3 𝑎2 = 𝑎3 𝑎2
11 0 1 0 1
2ème forme canonique :
10 0 1 0 1
𝑏𝑜 = 𝑎2 + 𝑎3 (𝑎2 + 𝑎3)

a3 a2
a1 ao 00 01 11 10
00 0 0 0 0
Ce tableau est pour b3 :
01 1 1 1 1
b3 = a3
11 1 1 1 1
10 0 0 0 0
L’automatisme

TD N°3
Problème 1 :
Quatre responsables (A, B, C, D) d’une société peuvent avoir accès à un coffre. Ils possèdent chacun
une clé différente (respectivement a, b, c et d). Le responsable A ne peut ouvrir le coffre qu’en
présence du responsable B ou C. Les responsables B, C et D ne peuvent ouvrir le coffre qu’en
présence d’au moins deux autres responsables.

8. Etablir la table de vérité de la variable de sortie S (ouverture du coffre) en fonction des clés
a, b, c et d.

9. Donner l’équation logique minimale de la serrure S en 1ère et en 2ème forme canonique.

Problème 2 :
Un monte-charge est tiré par un câble entraîné par un moteur possédant deux sens de rotation :
« M » pour la montée et « D » pour la descente. Deux interrupteurs de fin de course : « a » pour
indiquer la position basse et « b » pour indiquer la position haute, servent à arrêter le monte-charge
au niveau désiré (voir figure ci-dessous).

A l’arrêt, le monte-charge est en position basse et seul l’interrupteur « a » est actionné. L’opérateur
actionne le bouton poussoir « m » afin que le monte-charge monte. L’action sur « m » est maintenue
pendant toute la phase de la montée. Dés que le monte-charge arrive en position haute, il actionne
l’interrupteur « b » et s’arrête. L’opérateur relâche alors le bouton « m » et le monte-charge
s’immobilise.

Pour faire descendre le monte-charge, l’opérateur actionne le bouton « d » et le maintient actionné


pendant toute la phase de la descente. Dés que le monte-charge arrive en position basse, il actionne
l’interrupteur « a » et s’arrête. L’opérateur relâche alors le bouton « d ». Un autre cycle peut
recommencer.
L’automatisme
Si l’opérateur relâche le bouton « d » ou « m » pendant la descente ou la montée (selon le cas), le
monte-charge s’immobilise. Si l’opérateur appuie simultanément sur les deux boutons « d » ou « m »
(par inadvertance) ou si les deux galets « a » et « b » se trouvent actionnés simultanément (erreur
du système), le monte-charge s’immobilise.

1. Etablir la table de vérité du système.


2. Donner les équations minimales de sortie en 1ère forme canonique.

Problème 3 : Distributeur de boissons


Un distributeur de boissons chaudes permet de distribuer du café ou du thé, avec ou sans lait, ou du
lait seul. Trois boutons permettent de commander le distributeur : café «c», thé « t », lait « l ». Pour
obtenir l'une de ces boissons seule, il suffit d'appuyer sur le bouton correspondant. Pour obtenir une
boisson avec lait, il faut appuyer en même temps sur le bouton correspondant à la boisson choisie et
sur le bouton « l ».
En outre, le distributeur ne fonctionne que si un jeton « j » (une pièce) a préalablement été introduit
dans la fente de l'appareil. On signale qu’un choix et un seul sera prix en compte. Une fausse
manœuvre après introduction du jeton provoque l’annulation de l’opération et la restitution du
jeton. Le lait étant gratuit, le jeton est également restitué si du lait seul est choisi.
1. Dresser la table de vérité du système.
2. Donner les équations minimales de sortie des fonctions de distribution du café « C », du thé
« T », du lait « L » et la fonction de restitution du jeton « J ».

Problème 4 : Eclairage d’escalier


Des escaliers s’étalant sur trois étages doivent pouvoir être allumés ou éteints simultanément à
partir de trois interrupteurs a1, a2 et a3 , situés respectivement à chaque étage. La manœuvre de l’un
quelconque de ces interrupteurs doit entraîner le changement de l’état des trois lampes (montées en
parallèle).

Déterminer l’équation logique de commande des lampes L en fonction de a1, a2 et a3 .

Problème 5 : Afficheur sept segments


On désire commander un afficheur 7 segments pour visualiser un nombre codé en BCD
(Transcodeur), on appelle aussi ces circuits décodeurs pour afficheur.
L’automatisme

1. Dresser la table de vérité de l’afficheur.


2. Donner les équations de sortie du système.

Problème 6 :
On dispose, sur une automobile, de 4 commandes indépendantes : Cv pour les veilleuses, Cc pour les 2
feux de croisement, Cr pour les feux de route et Ca pour les phares antibrouillard (valeur 1 au travail,
0 au repos).

On note les états des lumières V pour les veilleuses, C pour les feux de croisement, R pour les feux
de route et A pour les feux antibrouillard (valeur 1 à l'allumage, 0 à l'extinction). Les veilleuses
n'étant pas comptées comme des phares, il est précisé que:
 4 phares ne peuvent être allumés simultanément,
 les feux de croisement ont priorité sur les feux de route et sur les antibrouillards,
 les antibrouillards ont priorité sur les feux de route,
 les veilleuses peuvent être allumées seules mais l'allumage des feux de croisement ou des
feux de route ou des antibrouillards entraîne obligatoirement l'allumage des veilleuses.
1. Donner la table de vérité reliant les entrées au sorties du système.
2. Donner les équations minimales de sortie.
L’automatisme
Année 2014-2015

Niveau : 1ère année


Durée : 1 heure
Contrôle
Automatisme

Exercice 1 : (7 points)

10. Faire les opérations suivantes sur 8 bits en utilisant le complément à 2, puis convertir le
résultat en décimal :

a. (-126)+(-113) = ?
b. (-146)+(-122) = ?
c. Conclure.
11. Effectuer la conversion des nombres suivants (détailler les étapes) :
 (965,34)10 = ( ? )BCD ;
 (35,875)10 = ( ? )8 ;

12. Simplifier l’expression suivante par la méthode Karnaugh :

S2  AB  ABCD  ABCD  ABCD  ABCD

Exercice 2 : (6 points)
On veut réaliser un circuit logique qui compte à ses entrées le nombre des bits « 1 » d’une information codée
sur 4 bits. Le nombre trouvé est codé en binaire naturel.

1°) Donner la table de vérité de ce circuit.

2°) Dresser les tables de Karnough de ses sorties. En déduire les équations en 1ière forme canonique.

3°) Réaliser le circuit uniquement avec des portes logiques.

Exercice 3 : (6 points)
Soit une balance permettant de vérifier la masse de paquets.
Cette balance munie de trois capteurs de masse (a, b et c) associée à un voyant H dont le fonctionnement est
le suivant:
 Le voyant est allumé si :
o absence de paquet
o 1 kg < Masse < 3 kg
L’automatisme

1) Dresser la table de vérité du circuit.


2) Donner les formes minimales en 2ème forme canonique en utilisant les tableaux de Karnaugh.
Réaliser le schéma logique à l’aide des portes NOR.
L’automatisme
Année 2015-2016

Niveau : 1èrannée

Durée : 1heure

Sans documents

Contrôle Automatisme

Exercice 1 : (7 points)

13. Préciser l’intervalle des nombres signés en complément à 2 qu’on peut représenter sur 8 bits.
14. On veut réaliser un circuit qui permet de vérifier si le nombre de « 1 » d’une information
codée sur 3 bits est impair. Si le nombre de « 1 » se trouve impair, un voyant lumineux S
s’allume.

i. Donner la table de vérité de ce circuit.


ii. Donner les équations minimales en 1ère forme canonique de sortie en utilisant une
seule porte à 3 entrées.

Exercice II : 6 points
Soit la fonction suivante :

1- Simplifier cette fonction par la méthode consensus –tison


2- Retrouver le même résultat avec la table de karnaugh

Exercice III : 7 points


Un monte-charge doit permettre le levage de masses m comprises entre 20 et 80 Kg. Pour cela, il
comporte une plate-forme reposant sur des ressorts. Selon l'importance des charges à soulever, trois
contacts réglables sont établis.
L’automatisme

Les conditions de fonctionnement sont les suivantes :


 À vide, aucun des contacts n'est activé.
 5 Kg < m < 20 Kg : a=1
 20 Kg < m < 80 Kg : b = 1
 m > 80 Kg : c=1

Le monte-charge doit fonctionner s’il est à vide ou pour les charges comprises entre 20 et 80 Kg.
L’autorisation de fonctionnement de ce monte-charge est signalée par la lampe S.

1. Préciser les entrées/sorties de ce système logique.


2. Etablir la table de vérité.
3. Dresser la table de Karnaugh. En déduire l’équation minimale de la sortie en 1ière et 2ième forme
canonique [un tableau de Karnaugh pour chaque forme]
3. Tracer le circuit logique de commande avec des portes NAND uniquement, puis avec des portes
NOR uniquement.
L’automatisme
Année 2013-2014

Niveau : 1ière année


Durée : 2 heures
Sans documents
Examen
Automatisme

Problème 1 (12 points) : Circuit décaleur des bits


On considère le circuit de la figure suivante :

A = a3 a2 a1 a0
Circuit combinatoire

Circuit séquentiel c Circuit combinatoire


Cmb2

Q1
Seq1 Cmb1
h Q0
Horloge S = s3 s2 s1 s0
externe

H
On propose d’étudier ici le circuit combinatoire Cmb1 et le circuit séquentiel Seq1 :

Partie 1 : Etude circuit combinatoire Cmb1

Le circuit Cmb1 permet de faire deux opérations selon la valeur de la commande c. Le choix entre
ces deux opérations s’effectue par c. Si c=1 le circuit Cmb1 effectue à sa sortie un décalage d'un bit

vers la gauche du nombre A, si c=0 le circuit Cmb1 effectue à sa sortie un décalage d'un bit vers la
droite du nombre A.
15. Afin de simplifier l’étude, on va étudier dans un premier temps le cas d’un seul bit (cas où
A=ai avec ai=0 ou 1). La valeur de ai sera renvoyée soit vers Si-1 ou vers Si+1.

Si c=1 alors Si+1=ai et Si-1 = 0 sinon Si-1=ai et Si+1 = 0

a. Dresser la table de vérité du circuit.


b. Dresser la table de karnaugh pour chaque sortie et en déduire les équations de sortie en
1ière forme canonique.

16. Maintenant, le nombre A considéré est codé sur 4 bits (A=a3a2a1a0) avec a0 est le bit LSB.
L’automatisme
Sachant que si on effectue un décalage d’un bit vers la gauche, on renvoie un zéro vers la
sortie du bit LSB. On affecte aussi à la sortie du bit MSB un zéro si un décalage d’un bit vers
la droite est effectué.

a. En utilisant les résultats de la question 1.a, déduire les équations de sortie en 1iére forme
canonique pour le cas C=1 et le cas C=0.

b. Déduire l’opération effectuée pour c=1.


c. Préciser l’opération effectuée par le circuit Cmb1 pour c=0.

Partie 2 : Etude circuit séquentiel Seq1


A partir d’un schéma, montrer que c’est un circuit décompteur synchrone modulo 4.

Soit le circuit du schéma suivant :

1. Etudier le comportement du circuit par une table de vérité.


2. Identifier la fonction réalisée par le circuit.

Problème II (8 points) : contrôle d’un Réservoir

On s’intéresse à la partie commande d’un système de remplissage et de vidange


automatique d’un réservoir.

Le système est composé par :

Un vérin (1C) matérialisant la vanne d’arrivée du liquide.

Un vérin (1D) matérialisant la vanne de sortie du réservoir.

Un capteur (b) pour déceler le niveau bas du liquide (capteur actionné (l’état 1)
lorsque le niveau du liquide est inférieur ou égal à la position du capteur).

Un capteur (h) pour déceler le niveau haut du liquide (capteur actionné (l’état 1) =
niveau liquide).

Un bouton poussoir (m) pour le remplissage manuel.


L’automatisme

Extrait du cahier des charges :

- La vanne d’alimentation en eau (1C) doit s’ouvrir (l’état 1) lorsque le niveau bas est
détecté ou/et par action manuelle (l’état 1) sur le bouton m.

- La vanne 1C doit se fermer et la vanne (1D) doit s’ouvrir (l’état 1) lorsque le niveau haut
est atteint.

- si une action manuelle sur le bouton m se coïncide avec un niveau haut, la vidange du
réservoir est prioritaire.

Remarque : on considère que l’état intermédiaire entre les deux niveaux bas et haut est
une opération de vidange.

Partie I : Circuit de commande (3 points)

1°) Construire la table de vérité permettant de décrire le fonctionnement du système.


Préciser l’état du système pour chaque combinaison d’entrée.

2°) Dresser la table de karnaugh pour chaque sortie. En déduire les équations de
commande en 1ière forme canonique.

3°) Réaliser le circuit de commande avec des portes NAND à 2 entrées uniquement.

Partie II : Affichage du niveau (2 points)

On veut afficher le niveau du réservoir sur un afficheur 7 segments en utilisant


uniquement les détecteurs de niveau du réservoir comme suit :

On affiche niveau bas par la lettre « b » et le niveau haut par la lettre « H » et le niveau
intermédiaire par la lettre «I »

1°) dresser la table de vérité du circuit de commande d’affichage

2°) Etablir les tables de karnaugh uniquement pour les segments c et d. En déduire leurs
équations de commande en 1ière forme canonique.
L’automatisme
Partie III : Génération du signal de commande (3 points)

La commande d’ouverture de la vanne d’arrivée d’eau 1C est réalisée par un signal de


durée 0.04 secondes. On veut déterminer cette impulsion de commande par un compteur
synchrone à base des bascules D et d’un signal d’horloge est de 100 Hz.

1°) Dresser la table de vérité de ce compteur. Préciser le calcul de la fréquence trouvée.

2°) Etablir la table de karnaugh pour chaque entrée des bascules et en déduire les
équations en 1ière Forme canonique.

3°) Réaliser le câblage du compteur


L’automatisme

Examen rattrapage 2013/2014


Automatisme

Partie I (10 points)

Problème 1 : Réglage de la température d'une salle


En se servant de 2 capteurs de température ayant chacun une sortie logique notée C17 et C20, on
souhaite maintenir la température d'une salle entre 17°C et 20°C. Le capteur C17 est actif une fois la
température est ≥ à 17°C. Également, C20 est désactivé si la température est < à 20°C.

Ce système combinatoire commande une alarme S. S est active chaque fois que la température sort
de l'intervalle [17°C 20°C[.
17. Dresser la table de vérité de ce circuit.
18. En utilisant la table de Karnaugh, donner l’équation minimale de sortie en 1ére forme
canonique.

Problème 2 : Etude d’un circuit séquentiel


On considère la bascule JK représentée sur la figure suivante :

Les branches Cr et Pr correspondent respectivement aux entrées de pré-positionnement


Clear et Preset.
Dans le document réponse compléter le chronogramme de la bascule JK.

Partie II (10 points) : Commande d’un monte-charge

Cahier des charges :

On veut gérer le déplacement d’un monte-charge qui doit assurer le transport de colis dont

le poids est compris entre 10 et 60 kilos.


L’automatisme
Trois capteurs A, B et C permettent d’évaluer le poids embarqué sur la plate-forme :

- Lorsque aucune charge n’est embarquée (poids< 5kg) aucun contact n’est activé.

- Le capteur A est réglé pour s’enclencher à partir de 5kg.

- Le capteur B est réglé pour s’enclencher à partir de 10kg.

- Le capteur C est réglé pour au dessus de 60kg.

On utilise ces trois informations logiques pour commander (signale MC active à l’état 1) le
déplacement du monte-charge. Le monte charge doit se déplacer lorsque le poids est compris entre 10
et 60 kg

Le monte-charge ne doit pas se déplacer dans les 3 cas suivants:

- Si le poids est inférieur à 5kg (vide).

- Si le poids se situe entre 5 et 10 kg (charge insuffisante).

- Si le poids dépasse 60 kg (surcharge).

En plus de la commande de déplacement du monte-charge, il y a une Alarme notée Al qui sera mise
à l’état 1 uniquement dans les cas ou le monte-charge ne peut pas se déplacer.

1) On considère que les capteurs ne sont jamais défaillants .Dresser la table de vérité du système.
Donner l’état du système pour chaque combinaison d’entrée.
2) Etablir les tables de karnaugh pour chaque sortie. En déduire les équations en 1 ière forme
canonique.
3) Donner le schéma de circuit avec les portes Nand à deux entrées uniquement.
L’automatisme
Document réponse

Pr

Cl

Q
L’automatisme
Année 2014-2015

Niveau : 1ère année


Durée : 2 heures
Examen
Automatisme

Problème 1 : Contrôle de qualité de fabrication de briques

Dans une usine de briques, on effectue un contrôle de qualité selon quatre critères :
Le poids P, la longueur L, la largeur M, la hauteur H. En fonction de ces critères, les briques sont
classées suivant 3 catégories :
 Qualité A : poids et au moins deux dimensions sont correctes.
 Qualité B : seul le poids est incorrect, ou le poids est correct et deux dimensions au
moins sont incorrectes.
 Qualité C : le poids P est incorrect ainsi qu'une ou plusieurs dimensions

.
19. Dresser la table de vérité de ce système.
20. Simplifier les équations de sortie en utilisant la table de Karnaugh.
21. Dessiner le logigramme à l'aide de 2 circuits intégrés contenant 3 portes NAND à 3 entrées
et de 1 circuit intégré contenant 4 portes NOR à 2 entrées.

Exercice :
Quel est le comportement du circuit suivant en supposant qu'initialement Q1=Q2=0 :
L’automatisme
Exercice :
On considère le schéma ci-dessous :

H est une horloge de fréquence égale à 1 KHz. A l’état initial la sortie S est à 0.

Lorsque 𝑃𝑟𝑒𝑠𝑒𝑡 = 1 et 𝐶𝑙𝑒𝑎𝑟 = 1 la bascule D fonctionne normalement.


1. Compléter le chronogramme suivant, sachant que le front montant de E arrive après celui de
H:

2. Quelle est la durée de l’impulsion du signal de sortie S ? Quelle sera la durée de l’impulsion
du signal de sortie S si le signal 𝐶𝑙𝑒𝑎𝑟 est relié à Q2 au lieu de Q3 ?

En déduire l’équation du signal 𝐶𝑙𝑒𝑎𝑟 qui nous permettrait d’obtenir une impulsion de 3 ms.
L’automatisme
Année 2014-2015
Niveau : 1ère année

Durée : 1h30 min

Sans documents

Examen de rattrapage
Automatisme

Problème I : (7 points)

On dispose, sur une automobile, de 4 commandes indépendantes : Cv pour les veilleuses, Cc pour les 2 feux
de croisement, Cr pour les feux de route et Ca pour les phares antibrouillard (valeur 1 au travail, 0 au repos).

On note les états des lumières V pour les veilleuses, C pour les feux de croisement, R pour les feux de route
et A pour les feux antibrouillard (valeur 1 à l'allumage, 0 à l'extinction). Les veilleuses n'étant pas comptées
comme des phares, il est précisé que:

 4 phares ne peuvent être allumés simultanément,


 les feux de croisement ont priorité sur les feux de route et sur les antibrouillards,
 les antibrouillards ont priorité sur les feux de route,
 les veilleuses peuvent être allumées seules mais l'allumage des feux de croisement ou des feux de
route ou des antibrouillards entraîne obligatoirement l'allumage des veilleuses.

3. Donner la table de vérité reliant les entrées au sorties du système.

4. Dresser les tables de karnaugh et en déduire les équations minimales de sortie en 1ière forme
canonique.
L’automatisme
Problème II : Station de pompage (13 points)

Soit la station de pompage suivante :

P1 P2

F F
N2

N1

F: Flotteurs en plastique (non utilisé dans le système de commande).

N1 et N2 : Capteurs de niveau (contacts actionnés à 1 avec les flotteurs lorsque le niveau d'eau
baisse) qui sont à l'état logique 0 si le niveau d'eau leur est supérieur.

P1 et P2 : Pompes.

C: Interrupteur.

Fonctionnement
 Si le niveau d'eau > N2 alors aucune pompe ne fonctionne quelque soit l’état de l’interrupteur C.
 Si le niveau d'eau < N2 et le niveau d'eau > N1 alors une seule pompe fonctionne :
Pompe P1 si C=0

Pompe P2 si C=1

 Si le niveau d'eau < N1 alors les deux pompes fonctionnent quelque soit l’état de l’interrupteur C.

Partie I : Commande combinatoire


1°) Identifier les entrées et les sorties du système.

2°) En déduire la table de vérité du système. Dresser les tables de karnaugh et en déduire les équations
minimales en 1ière forme canonique.

3°) Réaliser le circuit de commande avec des portes NAND à deux entrées uniquement.
L’automatisme
Partie II : Comptage séquentiel

On veut comptabiliser le nombre de fois où le réservoir se rempli durant un cycle, par un compteur
synchrone modulo 8 à base de bascules JK.

1°) Etablir la table de vérité de ce compteur (l’état initial du compteur est 0).

2°) Donner les tables de karnaugh pour chaque entrée de bascule. En déduire les équations en 1ière forme
canonique.

3°) Donner le schéma du compteur. Préciser l’horloge et son front actif du compteur en utilisant la partie I.

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