COURS 3 AnnÃe MatÃriaux Def 1

Mlnl8t8rede l'Enselgne.. ent Superieur et de I.
Redlenhe Sdeallllque
Unlverslte des Sciences at de Ia Redlerche Sclenttflque Med Boudlaf
(USTO MB)
Faculte d'Architecture et de Genie Civil
Oepartement de Genie Civil
.':..-~~"
COURS
DE CON TRU 2
(L3 Genie Civil)
lERE PARTIE
Le présent polycopié intitulé MATERIAUX DE CONSTRUCTION 2 (1ere partie) est un support pédagogique de cours, destiné
Le présent polycopié intitulé MATERIAUX DE CONSTRUCTION 2 (1ere partie) est un support pédagogique de cours, destiné
essentiellement aux étudiants de la troisième année Licence Génie Civil (L3). Le but de ce travail est de permettre à l’étudiant
essentiellement aux étudiants de la troisième année Licence Génie Civil (L3). Le but de ce travail est de permettre à l’étudiant
de mieux assimiler et d’approfondir ses connaissances de base acquises en deuxième année (L2) en MATERIAUX DE
de mieux assimiler et d’approfondir ses connaissances de base acquises en deuxième année (L2) en MATERIAUX DE
CONSTRUCTION 1, connaissances portant sur les caractéristiques physiques et mécaniques des granulats et des liants.
CONSTRUCTION 1, connaissances portant sur les caractéristiques physiques et mécaniques des granulats et des liants.
Cette première partie du polycopié est structurée en deux chapitres.
Cette première partie du polycopié est structurée en deux chapitres.
Le premier chapitre est consacré au matériau Béton : définition et classification, caractéristiques physiques et mécaniques du
Le premier chapitre est consacré au matériau Béton : définition et classification, caractéristiques physiques et mécaniques du
béton, les additions et adjuvants utilisés dans la technologie du béton, la formulation des bétons, les essais sur bétons frais et
béton, les additions et adjuvants utilisés dans la technologie du béton, la formulation des bétons, les essais sur bétons frais et
durcis et enfin des notions sur les nouveaux bétons et leurs applications, en se basant sur les textes normatifs en vigueur.
durcis et enfin des notions sur les nouveaux bétons et leurs applications, en se basant sur les textes normatifs en vigueur.
Le deuxième chapitre est consacré aux Produits Céramiques utilisés dans le bâtiment (briques, tuiles, Carreaux de revêtement
Le deuxième chapitre est consacré aux Produits Céramiques utilisés dans le bâtiment (briques, tuiles, Carreaux de revêtement
des murs et des sols, céramique sanitaires, etc.). Dans ce chapitre il sera passé en revue : la classification des produits
des murs et des sols, céramique sanitaires, etc.). Dans ce chapitre il sera passé en revue : la classification des produits céramiques,
céramiques, la technologie de fabrication et les propriétés de ce type de produits.
la technologie de fabrication et les propriétés de ce type de produits.
Semestre: 5
Unité d’enseignement: UEF 3.1.2
Matière 2: Matériaux de Construction 2
VHS: 22h30 (Cours: 1h30)
Crédits: 2
Coefficient: 1
Chapitre 1. Les bétons

Définition et classification, Caractéristiques physiques et/ou mécaniques, Additions, Adjuvants, Formulation des bétons, Essais sur béton frais,
Essais sur bétons durcis, Notions sur les nouveaux bétons et leurs applications.
Chapitre 2. Produits céramiques

Généralités, Classification des produits Céramiques, Matière premières, Fabrication des produits céramiques (Briques, tuiles, Carreaux de
revêtement des murs et des sols, Céramique sanitaires, etc.).
Chapitre 3. Métaux ferreux et non ferreux

Généralités, Propriétés des métaux (Physiques, chimiques et mécaniques), Classification des aciers selon compositions, Protection des métaux
ferreux contre la corrosion.
Chapitre 4. Le verre
Élaboration, Procédé de fabrication, Propriétés et utilisations.
MODULE :
MATERIAUX DE CONSTRUCTION 2
(L3)
ENSEIGNANTS : S. SEBSADJI - K. CHOUICHA
Document destiné aux étudiants de troisième année Licence Génie Civil (L3)
CHAPITRE I
LES BÉTONS
1. DEFINITION ET RAPPELS
2. QUELQUES PROPRIETES DES BETONS
2.1. AVANTAGES/INCONVENIENTS
2.2. A L’ETAT FRAIS
2.3. A L’ETAT DURCI
3. CLASSIFICATIONS DES BETONS
3.1. RESISTANCE MECANIQUE
3.2. MASSE VOLUMIQUE
4. FORMULATION DES BETONS
5. LES ADJUVANTS ET PRODUITS DE CURE
6. LES AJOUTS MINERAUX
7. ESSAIS SUR BETONS
7.1. FORMULATION DU BETON
7.2. LES NORMES
7.3. BETONS FRAIS
7.4. BETONS DURCIS
8. NOUVEAUX BETONS
CHAPITRE I - LES BÉTONS
1. DEFINITION ET RAPPELS
1. DEFINITIONS ET RAPPELS
LE BETON (hydraulique) = matériau de construction le plus utilisé.

C’est un mélange homogène composé de plusieurs composants, on peut considérer en fonction de la
qualité du béton et des performances attendues 3 niveaux :
1er niveau
Liant hydraulique (ciment) + eau + granulats (gravier+sable+fines)
2eme niveau
Liant hydraulique (ciment) + eau + granulats (gravier+sable+fines) + adjuvant(s)
3eme niveau
Liant hydraulique (ciment) + eau + granulats (gravier+sable+fines) + adjuvant(s) + ajouts minéraux
Remarque : on ne peut pas trouver un sable exempt de fines  donc les fines sont inévitables dans un béton
On peut aussi distinguer les bétons :

 
BETONS PORTEURS BETONS LEGERS
(NON PORTEURS, ISOLANTS)
Porteurs = reprennent les charges

2.1. AVANTAGES/INCONVENIENTS
2.2. A L’ETAT FRAIS
2.3. A L’ETAT DURCI

2.1. AVANTAGES/INCONVENIENTS DU
MATERIAU BETON
2. QUELQUES PROPRIETES DU BETONS
2.1. AVANTAGES / INCONVENIENTS

Le béton est le matériau de construction le plus utilisé dans le monde. Les propriétés
les plus importantes de ce matériau sont :
AVANTAGES DE L’UTILISATION DU BETON
 Le béton est un matériau :
 Souple d’utilisation + moulage facile quelle que soit la forme de l’ouvrage

 Economique (rapport : qualité/prix)
 Résistant au feu, le béton protège les aciers (l’acier perd tout ou partie de sa
résistance quand la température augmente au-delà de 550 °C)
 Résistant du point de vue mécanique, notamment à la compression
 Résistance chimique dans une ambiance naturelle (pas chimique agressive)
comparativement à l’acier (protège les aciers)
AVANTAGES DE L’UTILISATION DU BETON
 Le béton est un matériau : Facile à mouler quelle que soit la forme

2.1. AVANTAGES / INCONVENIENTS
INCONVENIENTS DE L’UTILISATION DU BETON
dû à la petite capacité de déformation du béton

CONSEQUENCES  Pas de transmission de charges (traction)
 Perméabilité
 pour cette raison, dans les constructions on utilise deux matériaux :(oniaux)
un matériau de petite porosité = assurer la résistance mécanique (béton)
un matériau de forte porosité = assurer l’isolation (briques…)
isolation thermique et phonique = ‫اﻟﻌزل اﻟﺣراري واﻟﺻوﺗﻲ‬
Etanchéité = ‫ﺗﺳرب اﻟﻣﯾﺎه‬


2.2. A L’ETAT FRAIS DU BETON
Pour l’étude des bétons, on distingue deux états, l’état frais (avant la prise) et l’état
durci (après la prise du béton).
2.2. A L’ETAT FRAIS DU BETON :
LA PROPRIETE LA PLUS IMPORTANTE DU BETON

FRAIS (avant prise) :
L’OUVRABILITE
Ouvrabilité  propriété repérable mais non mesurable
L’ouvrabilité caractérise l’aptitude d’un

béton à remplir les coffrages et à
enrober convenablement les armatures
La grandeur qui définit l’ouvrabilité est la consistance
 La grandeur qui caractérise l’ouvrabilité est la consistance ;
Mesurée par plusieurs méthodes : la méthode du cône d’ABRAMS (+utilisée ),
affaissement du béton sous l’effet de son poids propre, ou le Maniabilimètre
LCPC : écoulement du béton sous l’effet de la vibration…..
ESSAI D’AFFAISSEMENT AU CONE D’ABRAMS

Exemple : défaut dû à une ouvrabilité inadaptée
2.2. A L’ETAT FRAIS DU BETON :
IMPORTANT : il faut distinguer entre deux notions :

PRISE / DURCISSEMENT
* Prise : passage du béton : état FLUIDE  état RIGIDE (SOLIDE)

* Durcissement : acquisition pour le béton de RESISTANCE
MECANIQUE dans le temps

2.3. A L’ETAT DURCI DU BETON
2.3. A L’ETAT DURCI DU BETON :

VV
Porosité  Volume des Vides
Volume Total 
VT
BETON
VV
Porosité  Volume des Vides
Volume Total 
VT
On distingue
* Propriété qui conditionne le Transport des fluides dans le béton =

perméabilité (liquide ou gaz sous une pression) + diffusion (gaz sans pression)
* VIDES + INTERCONNECTIVITE + TORTUOSITE  TRANSPORT FACILE DES
LIQUIDES OU GAZ DANS LE BETON

P Volume des Vides
Volume Total
RESISTANCE MECANIQUE (Rc) 

CONSEQUENCES
PERMEABILITE 
= facilité de pénétration des fluides + agents agressifs

MASSE VOLUMIQUE APPARENTE 
ABSORPTION CAPILLAIRE ……


P Volume des Vides
Volume Total
CONSEQUENCES
Rc  + PERMEABILITE  =
DEGRADATION DU BETON ARME 

 DURABILITE du BETON ARME


DURABILITE :
capacité de garder les mêmes propriétés dans un laps de
temps important
COMMENT OBTENIR UNE POROSITE MINIMALE ?
• Réduction de la quantité d’eau donc du rapport Eau/Ciment 

• Bonne Vibration béton frais : augmentation de la compacité
du béton frais = VIBRATION EFFICACE  AIR EMPRISONNE
• Augmentation du dosage en ciment = HYDRATES 
BOUCHENT LES PORES
• Choix de la granulométrie des granulats
• ………………….
Béton Non vibré  VIDES Béton Vibré
Mv  Masse totale
Volume total
On distingue :
Mv apparente , Mv absolue
Mv apparente du béton  2500 kg/m3

Mv (béton) = f(Mv des granulats utilisés)
En fonction de Mv du béton, on distingue trois types de béton :

BETONS LEGERS BETONS ORDINAIRES BETONS LOURDS
Mv = 800 et 2000 kg/m3 Mv = 2000 à 2600 kg/m3 Mv>2600 kg/m3
Deux propriétés mécaniques importantes pour le béton :

RESISTANCE A LA COMPRESSION – RESISTANCE A LA TRACTION
Rc = F/S
Rc >> Rt
Tel que : Rt  Rc/10 (pour le même béton)
Une bonne résistance à la compression (Rc) est la performance la plus
recherchée pour le béton durci. Cette résistance est généralement
caractérisée par la valeur mesurée à 28 jours
Rc du béton durci  est mesurée à 28 jours
• Les résistances mécaniques du béton  essais destructifs

• Rc  éprouvettes généralement cylindriques
Rc – Essai destructif
Pourquoi cylindrique, est ce la même chose que cubique ? NON  PHENOMENE DU FRETTAGE
Rc = Force / Section
Remarque : TRACTION DIRECTE : ESSAI DIFFICILE  on fait des ESSAIS INDIRECTS
Rt – Méthode indirecte (Traction par Flexion)
Flexion trois points Flexion quatre points

La Résistance Mécanique Rc du béton dépend de certains

paramètres, exemple :
– Le type et dosage du ciment
– la porosité/vides du béton
– le facteur E/C = rapport du dosage en eau au dosage en ciment
– Nature et quantité d’adjuvant : Adjuvant : E  Rc
– Nature et quantité des ajouts minéraux : compacité  Rc 
– Nature et quantité des granulats (Dmax)…
…………………………..
Le BETON est sujet à différentes variations dimensionnelles = RETRAIT / GONFLEMENT
RETRAIT : diminution de volume

Le RETRAIT se produit lorsque le béton est frais ou durci  il existe
PLUSIEURS RETRAITS
CAUSES des RETRAITS  DIVERSES

•HYDRATATION DU CIMENT
•EVAPORATION ET DEPART DE L'EAU DU BETON
•REFROIDISSEMENT DU BETON ET MANQUE DE CURE
………………………
RETRAIT : correspond à des variations dimensionnelles (diminution du
volume) mettant en jeu des phénomènes physiques avant, pendant ou après
la prise des bétons.
Cette diminution crée des contraintes de traction dans le matériau. Si ces
contraintes sont plus importantes que la Iimite de traction du béton 
rupture du matériau = fissuration
RETRAIT DU BETON (DÛ AU SECHAGE)

2. QUELQUES PROPRIETES DU BETON
Parmi toutes les pathologies qui

affectent le béton armé, la +
dangereuse et la + répandue :
CORROSION DES ACIERS
D’ARMATURES
INFLUENCEE PAR :
• Facilité du transport des fluides dans
le béton (porosité + taille des pores +
interconnectivité + tortuosité…)
• Une propriété du béton : la
conductivité d’électricité ionique
QU’EST CE QU’UN CONDUCTEUR ?

un matériau conducteur (d’électricité, thermique,…) = échanges
d'énergie entre deux systèmes  son opposé est un isolant.
CONDUCTEUR D’ELECTRICITE  ON DISTINGUE :

conducteur d’électricité électronique et conducteur
d’électricité ionique
Un conducteur d'électricité est un corps capable de laisser passer
un courant d’électricité électronique
le béton (lorsqu’il est sec) est résistant au passage de l'électricité

électronique, donc :
LE BETON N’EST PAS UN CONDUCTEUR D’ÉLECTRICITÉ
ÉLECTRONIQUE
Un milieu électrolytique (solution aqueuse) est un milieu conducteur ionique; le
transport du courant électrique se fait par déplacement des ions.
DANS LE BETON  la solution inertielle (se trouve dans les pores) n’est pas pure,
chargée en ions = un électrolyte ayant une conductivité ionique non négligeable, qui
va jouer un rôle dans la corrosion des armatures, donc :
LE BETON EST UN CONDUCTEUR D’ELECTRICITE

IONIQUE
JOUE UN ROLE FONDAMENTAL DANS LA CORROSION DES ACIERS
RESUME
AVANTAGES 
- SOUPLESSE D’UTILISATION
- RESISTANCES MECANIQUES
- RAPPORT QUALITE / PRIX
- ISOLANT D’ELECTRICITE ELECTRONIQUE
- ……
INCONVENIENTS 
- POROSITE  PERMEABLE + ABSORPTION CAPILLAIRE + DURABILITE DU
BETON ARME
- RETRAIT / GONFLEMENT  FISSURATIONS
- CAPACITE DE DEFORMATION  MATERIAU FISSURANT  PERMEABLITE
- CONDUCTEUR PHONIQUE ET THERMIQUE
- CONDUCTEUR D’ELECTRICITE IONIQUE  CORROSION DES ACIERS
- ……..

3.1. RESISTANCE MECANIQUE
3.2. MASSE VOLUMIQUE
3.3. COMPOSITION DU BÉTON
3.4. TYPE DU BÉTON
3.5. L’USAGE

QUEL EST LE BUT DE CETTE CLASSIFICATION ?

Classification des bétons :
Plusieurs utilisations du béton  donc : plusieurs bétons  pour
leur classification on peut adopter plusieurs paramètres :

PLUSIEURS PARAMETRES SONT CONSIDERES, exemple :
1. Rc, résistance mécanique du béton
2. Mv du béton : B. léger – B. ordinaire – B. lourd
3. Composition du béton : + ou - adjuvants & ajouts minéraux
4. Type du béton : BO-BHP-BUHP
5. L’usage : Béton – B. Armé – B. Précontraint – B. fretté……
 En fonction des Classes de la résistance à la compression du béton

• ANCIENNE NORME (notation)
B16, B20, B25, B30, B35 …
« B » pour Béton « 16» pour 16 MPa, résistance à la compression du béton
• NOUVELLE NORME C20/25, C25/30, C30/37….
Rc du béton déterminée sur éprouvettes cubiques
Rc du béton déterminée sur éprouvettes cylindriques
• Ordre de grandeur des résistances en compression des bétons :

• Bétons pour maçonnerie : 15 à 20 MPa
• Bétons armés courants : 25 à 35 MPa
• Bétons à hautes performances : 60 à 100 MPa
• BUHP : béton ultra hautes performances, en laboratoire : 120 MPa.
 En fonction des Classes de la Masse Volumique Apparente

On classifie les granulats selon leurs
masse volumique apparente (Mv) :
Granulats légers Granulats courants Granulats lourds

Mv < Mv = 2.3 t/m3 > Mv
DONNENT
(classification selon la norme NF EN 206-1)
  
BETONS LEGERS BETONS ORDINAIRES BETONS LOURDS
Mv = 800 - 2000 kg/m3 Mv = 2000 - 2600 kg/m3 Mv > 2600 kg/m3
préfabrication – isolation thermique – gain bâtiment - travaux publics protection contre les rayons radioactifs.
de poids sur fondation
Bétons légers  résistances mécaniques
faibles
 
BETONS LEGERS BETONS PORTEURS
 En fonction des Classes de la Masse Volumique Apparente
GRANULATS LEGERS exemple :

POUZZOLANE
Les bétons légers : avec granulats légers ou :

- générateur mousse = béton mousse
- générateur de gaz = béton gaz
Fig. 1 : Béton mousse. Fig. 2 : Générateur de mousse.

 Evolution dans l’usage du béton
1- Au début on a utilisé le Béton seul  faible résistance à la

traction Rt
2- Béton Armé (BA) : béton + armature : acier pour résister à la traction

 adhérence béton (B)/acier(A) joue un rôle
 adhérence A/B MAIS les déformations des deux
matériaux sont différentes : A  B
 BA = résistance : C &T  MAIS : taux de travail de l’acier
réduit  BA : acier sous utilisé  NON ECONOMIQUE
3- Dans le béton armé il y a tjrs une fissuration (adhérence)  car le béton

est FISSURANT  d’où l’idée d’utiliser le Béton précontraint BP
 Evolution dans l’usage du béton
3- Béton précontraint BP : permet de grandes résistances + portées

On distingue pour la mise en précontrainte : la POST TENSION et la PRE TENSION
PRETENSION : il faut atteindre un durcissement suffisant (Rc)  pour lâcher
les câbles  l’adhérence B/A va bloquer les câbles
 COMPRESSION SUPPORTABLE INDEFINIMENT
POST TENSION : tirer les câbles + blocage avec plaques
 COMPRESSION SUPPORTABLE INDEFINIMENT
4- Béton Fretté : un type de béton armé adapté aux poteaux et aux pieux. Le
procédé consiste à armer la structure de ferraillages transversaux (hélices ou en
spires) et renforcés longitudinalement, ce qui lui confère une très forte résistance à la
compression + imitation risques de gonflement
 ferraillage dense longitudinal + transversal  Rc
* Ce genre de béton est utilisé pour les bâtiments militaires par exemple
 MAIS SON COUT EST ELEVE c’est pour cette raison qu’on ne l’utilise pas
Exemple : Béton Fretté
(source : https://deacademic.com/dic.nsf/technik/21594/S%C3%A4ulen)

OBJECTIF D’UNE METHODE DE COMPOSITION ?

OBTENIR
 
ETAT FRAIS DU BETON ETAT DURCI DU BETON
BONNE MISE EN OEUVRE RÉSISTANCE MÉCANIQUE (Rc)

+
BONNE DURABILITE
?
OBJECTIF D’UNE METHODE DE COMPOSITION ?

OBTENIR

ETAT DURCI DU BETON
RÉSISTANCE MÉCANIQUE (Rc)
+
BONNE DURABILITE ?

DURABILITE : la norme NF EN 206-1 définit la composition du béton
fonction de l’environnement auquel sera soumis l’ouvrage pendant sa
durée d’utilisation. Environnement :
agents agressifs pour le béton et/ou l’acier – carbonatation – gel/dégel….
= se qui définit les CLASSES D’EXPOSITION DE L’OUVRAGE PROJETE
DURABILITE : Quelques photos d'ouvrage en BA dégradés par l'eau de mer.
FORMULATION OU COMPOSITION D’UN BETON ?


QUANTITES + QUALITES
DES COMPOSANTS DU BETON
    
CIMENT EAU GRANULATS ADJUVANTS AJOUTS MINERAUX
EN FONCTION DES CONDITIONS DE MISE

EN OEUVRE
+
ENVIRONNEMENT DE L’OUVRAGE
COMPOSITION DES BETONS
HISTORIQUE : EVOLUTION DES METHODES DE COMPOSITION
1/ METHODES EXPERIMENTALES
Essais répétitifs  TEMPS + COUTS
2/ METHODES EMPIRIQUES
Traitement de Résultats d’essais expérimentaux  RELATIONS EMPIRIQUES
EX : Résistance du béton : Rc  G R ciment  C / E  0,5 
METHODE DE DREUX GORISSE = METHODE EMPIRIQUE
3/ METHODES SEMI EMPIRIQUES - SEMI ANALYTIQUES

FORMULATION D‘UN BETON = BEAUCOUP DE PARAMETRES

(concernant les matériaux, la mise en œuvre….)
 ON EST OBLIGE DE CHOISIR LES PLUS IMPORTANTS


PARAMETRES CONSIDERES DANS TOUTES LES
METHODES DE COMPOSITION
• Dosage en ciment (C) + dosage en fines ( < 80 ou 63 µm)
• Dosage en eau (E)
• Dosage en granulats (inertes)
• Conditions de mise en œuvre (chantier)
Le béton est un mélange dont la composition a une profonde influence sur
ses caractéristiques
Formuler un béton = trouver les proportions de chaque constituant pour satisfaire :
DONNEES DU COMPOSITION D’UN BETON

PROJET
BETON :
- Caractéristiques mécaniques PROPRIETES RECHERCHEES
- Dimensions de l’ouvrage - Rc - Ouvrabilité - Durabilité
- Densité des armatures DONNEES
……………
CONDITIONS DE ENVIRONNEMENT
TRANSPORT + DONNEES DE L’OUVRAGE
DU CHANTIER
- Classes d’exposition
- Matériel de mise en œuvre (Agressivité du Milieu)
- Méthodes de mise en œuvre - Présence d’Humidité/Eau
- Conditions climatiques ……………
COMPOSITION D’UN BETON
DONNEES DE DONNEES DU
L’OUVRAGE CHANTIER
BETON :
PROPRIETES
RECHERCHEES
- Rc
- Ouvrabilité
- Durabilité
ENVIRONNEMENT
DE L’OUVRAGE
5. LES ADJUVANTS ET PRODUITS DE

CURE
5.1. LES ADJUVANTS
5.2. LES PRODUITS DE CURE
5. LES ADJUVANTS ET PRODUITS DE

CURE
5.1. LES ADJUVANTS
LE BETON = mélange homogène de :
1er niveau
Liant hydraulique (ciment) + eau + granulats
2eme niveau
Liant hydraulique (ciment) + eau + granulats + ADJUVANT(S)
3eme niveau
Liant hydraulique (ciment) + eau + granulats + ADJUVANT(S) + AJOUTS MINÉRAUX
5. ADJUVANTS ET PRODUITS DE CURE
5.1. ADJUVANTS
Norme : NF EN 934-2
Adjuvants pour béton, mortier et coulis
ADJUVANT : produit incorporé

ADJUVANT ?
au moment du malaxage du béton (béton frais) ou

 après malaxage (béton durci),
pour modifier les propriétés du mélange à
l’état frais et /ou à l’état durci.
Dosage en masse : ≤ 5 % de Ciment
Chaque ADJUVANT a EFFET PRINCIPAL

plusieurs effets : EFFET(S) SECONDAIRE(S)
5.1. ADJUVANTS
ADJUVANT ?
UTILISATION D’UN ADJUVANT  NECESSITE OBLIGATOIREMENT DES
ESSAIS, but :
-Déterminer le % de l’adjuvant à utiliser
-Identifier les effets secondaires de cet adjuvant
ADJUVANT  COUT élevé du béton
Donc : l’ADJUVANT  doit être la dernière solution

CLASSIFICATION DES ADJUVANTS
NF EN 934, partie 2 : Adjuvants pour béton, mortier et coulis. Définition – exigences –
conformité – marquage et étiquetage

ADJUVANTS MODIFIANT :

1) LA PRISE ET LE DURCISSEMENT DU BETON

2) L’OUVRABILITE DU BETON

3) RESISTANCE AUX PHENOMENES PHYSIQUES

AUTRES….
5.1. ADJUVANTS
1) MODIFIANT LA PRISE ET LE DURCISSEMENT
 Accélérateurs de Prise et de Durcissement :  diminuent les temps de prise ou de
durcissement du béton
 Retardataires de Prise :  augmentent le temps de prise du béton SUCRE :
RETARDATAIR
E DE PRISE
2) MODIFIANT L’OUVRABILITE DU BETON

 Plastifiants
 Plastifiants Réducteurs d’Eau  augmentent l’ouvrabilité (effet principal)
 augmentent la résistance mécanique du béton (effet
 Superplastifiants
secondaire)
Autre classification :
- PLASTIFIANTS
- FLUIDIFIANTS : Rc
 Ajout finement broyé (calcaire)  Effet secondaire : Eau  Rc

5.1. ADJUVANTS
3) MODIFIANT CERTAINES PROPRIETES DU BETON =
RESISTANCE AUX PHENOMENES PHYSIQUES
 Résistance au Gel :
ANTIGELS = Entraîneurs d’air = formation de microbulles d’air uniformément réparties
ANTIGELIFS = empêchent la formation du gel  accélérateurs de prise
 Résistance à la dessiccation du béton :

HYDROFUGES DE MASSE = produits mélangés avec le béton
HYDROFUGES DE SURFACE = appliqués à la surface du béton (CURE DU BETON)
Ferment les pores du béton  empêchent la circulation d’eau  empêchent le séchage du béton
OU l’eau de pénétrer dans le béton
HYDROFUGES DE SURFACE = problème : dans le cas de reprise de bétonnage : problème
d’adhérence entre l’ancien et le nouveau béton durée de vie du produit doit être limitée
REMARQUE
* DESSICATION = SECHAGE
* REPRISE DE BETONNAGE = COULAGE DU BETON EN DEUX FOIS
Béton :
sans produit de cure avec produit de cure
DEGRADATIONS DUES AU GEL
5. ADJUVANTS 5.1. ADJUVANTS
4) AUTRES
 Rétenteurs d’eau :
augmentent l’homogénéité + stabilité du mélange empêchent le départ de l’eau
eau de ressuage + ouvrabilité = réduisent la perte d'eau en diminuant le
ressuage
 Agents de Cohésion :
Forme du bâtiment difficile  Vibration
 RISQUE DE SEGRAGATION  adjuvant
 Agents moussant :
Alléger le béton (béton léger)
Pigments :
Couleurs pour les bétons (pour ne pas utiliser d’enduit : bâtiments en élévation)
SEGREGATION RESSUAGE
SEGREGATION
1) ADJUVANTS MODIFIANT LA PRISE ET LE

DURCISSEMENT
 Retardataires de Prise
 Accélérateurs de Prise et de Durcissement
MODE D’ACTION :
Retardateurs de prise  Rôle : Ralentir la cristallisation lorsque le ciment

commence à faire prise  En formant une enveloppe imperméable autour des
3) MODIFIANT
grains de ciment,  prise = lente.CERTAINES PROPRIETES DU BETON
Accélérateurs de prise  Rôle : Favoriser la cristallisation  croissance des

cristaux  prise + durcissement = rapides
4) PRODUITS DE CURE : protègent le béton frais du séchage

Adjuvants
Mode d’action Retardateurs de prise
État de l’hydratation à 3 heures à 20 °C
Cristaux
Grains de ciment
Béton témoin Béton retardé

Ralentissement de l’hydratation des grains de ciment
Adjuvants
Retardateurs de prise
Résultats observés
Résistances Béton témoin
Retardateur
de prise
Fin de prise
Fin de prise
Fin de prise
Fin
de prise
0 2h 3h 4h 5h 6h 7h Temps
Adjuvants
Mode d’action Accélérateurs de prise
État de l’hydratation à 3 heures à 20 °C
Cristaux
Grains de ciment
Béton témoin Béton accéléré

Accélération de l’hydratation des grains de ciment
Adjuvants
Accélérateurs de prise
Résultats observés
Accélérateur
Résistances de prise
Béton
témoin
Fin de prise
Fin de prise
Fin de prise
Fin de prise
0 3h 3h30 4h 5h 3h30 6h 7h 8h Temps

Adjuvants
Accélérateurs de prise / de durcissement ?
Accélérateur
de durcissement
Résistances Accélérateur
de prise
Béton
témoin
Fin de prise
Fin de prise
Fin de prise
Fin de prise
0 3h 3h30 4h 5h 3h30 6h 7h 8h Temps

ADJUVANTS – DOMAINES D’APPLICATION
> Accélérateurs de prise et de durcissement
- Bétonnages par temps froid
- Décoffrages rapides
- Préfabrication
- Scellements, travaux sous l’eau, etc
> Retardateurs de prise
- Transport du béton
- Bétonnages par temps chaud
- Béton en grande masse
- Reprises de bétonnage
2) ADJUVANTS MODIFIANT L’OUVRABILITE DU
BETON
 Plastifiants
 Plastifiants Réducteurs d’Eau
 Superplastifiants
MODE D’ACTION :
• BETON SANS ADJUVANT : grains de ciment + eau = GRUMEAUX
• BETON AVEC ADJUVANT AMELIORANT LA PLASTICITE :

Le béton est fluidifié = dispersion des particules de ciment (répulsion
électrostatique > forces d’attraction des grains de ciment entre eux)
4) PRODUITS DE CURE : protègent le béton frais du séchage
Adjuvants
Mode d’action
Plastifiants
Réducteurs d’eau
Ciment Eau
Etat dispersé
+ du ciment
=
Ajout de
Grumeaux
plastifiant
Surface
Hydratée
Grain de
ciment
Meilleure
hydratation
Adjuvants
Mode d’action
Plastifiants
Réducteurs d’eau
Suspension
d’eau et de
grains de ciment
Même suspension
après ajout de
0,5 % d’adjuvant
Adjuvants
Mode d’action
Superplastifiants
Haut réducteurs d’eau
Eau Ciment
Etat dispersé
+ du ciment
=
Ajout de
Grumeaux superplastifiant
Surface
Hydratée
Grain de
ciment
Meilleure
hydratation

> Plastifiants, Plastifiants réducteurs d’eau
- Béton manufacturé
- Travaux de génie civil
> Superplastifiants
- BHP (Bétons Hautes Performances),
- BAP,
- Béton pompé ou projeté
- Sols industriels,
- Routes
3) ADJUVANTS MODIFIANT CERTAINES

PROPRIETES DU BETON
 Entraîneurs d’air : formation de microbulles d’air
 Hydrofuges de masse
MODE D’ACTION : CAPILLAIRES = PORES DU BETON
Hydrofuges = Réduire la capillarité du béton avec des produits :
• soit des particules qui bouchent les capillaires du béton
• soit en créant des précipités insolubles par réaction avec la chaux = cristaux
légèrement expansifs bouchent les capillaires.
ADJUVANT : ENTRAINEUR D’AIR
(réseau de bulles d’air)
Adjuvants
Hydrofuges de
masse
Sans Hydrofuge Avec Hydrofuge

> Antigels, Antigelifs

- Exposition au gel, aux sels de déverglaçage, aux eaux agressives...
> Hydrofuges de masse

- Ouvrages hydrauliques (canaux, murs de fondation, retenues d’eau, etc.),
- Mortiers d’étanchéité (chapes, joints de maçonnerie, galeries de tunnels).
> Hydrofuges de surface

Bétonnages de routes, de pistes, de dallages…
5. LES ADJUVANTS ET PRODUITS DE CURE

5.2. LES PRODUITS DE CURE
5.2. PRODUITS DE CURE

Norme : NF P 18-370
Produits de cure pour bétons et mortiers
Qu’est ce que la cure ?
• Précautions pour protéger le béton fluide  de

la fin de sa mise en place  moment où il atteint une
résistance mécanique suffisante
Retrait plastique du béton :
• Exemple d’une
dalle de béton
réalisée sans cure :
Pourquoi
PRODUITS la
DE cure
CURE ?
– Pour protéger le béton contre le séchage prématuré en

surface
– pour éviter un ralentissement de l’hydratation (par manque
d’eau)
– pour limiter le retrait
CURE  DURABILITE DE L’OUVRAGE
SI ABSENCE DE CURE :
Fissuration + Porosité du béton de surface
Méthodes de cure
Cure par aspersion d’eau :
Utilisation d’un géotextile humidifié :

Méthodes de cure
 Utilisation d’une feuille de polyane :
utilsation d’un polyane

arrosé en permanence
pour refroidir (tuyau avec
asperseur)
(Photo Eiffage)
Quelques exemples de mise en
œuvre du produit de cure
(Photos SYNAD)
6. LES AJOUTS MINERAUX

LE BETON = mélange homogène de :
1er niveau
Liant hydraulique (ciment) + eau + granulats
2eme niveau
Liant hydraulique (ciment) + eau + granulats + ADJUVANT(S)
3eme niveau
Liant hydraulique (ciment) + eau + granulats + ADJUVANT(S) + AJOUTS MINÉRAUX
POSSIBLE AVEC
L’UTILISATION DES
ADJUVANTS
6. AJOUTS MINERAUX
AJOUTS MINERAUX ?
AJOUTS MINÉRAUX :
Poudres minérales fines (broyage), ajoutées au béton :
* Améliorer certaines propriétés

i) Actives pour :
* Conférer des propriétés particulières au béton
(EX : fumée de silice, laitier, cendres volantes…)
ii) Comme granulats (complément d’éléments fins) au béton,

(augmentation de la compacité, amélioration de la
cohésion, accroissement de la maniabilité ...)
(EX : fumées de silice…)
6. AJOUTS MINERAUX
AJOUTS MINERAUX
Les ajouts minéraux peuvent être utilisés comme :
• Ajout au ciment
• Substitution d’une partie du ciment
Fines minérales : Granulométrie  ciment
BUT :
- Améliorer les résistances mécaniques : Rc
- Amélioration de la cohésion + compacité du béton
- Rc + Résistance chimique du béton = durabilité du béton
- Amélioration de l’ouvrabilité du béton (+ les adjuvants)…..
6. AJOUTS MINERAUX
AJOUTS MINERAUX
Exemple :
{Fumée de silice – cendres volantes } = PAS besoin de broyage
{Fines calcaires - laitier – pouzzolane} = besoin de broyage
Remarque : quelque soit le broyage on ne peut pas avoir la finesse de
la fumée de silice ou cendres volantes
Fumée de silice = 0,2 µm (ciment = 1-200 µm)
FUMEE DE SILICE CENDRES VOLANTES

6. AJOUTS MINERAUX
La « fumée de silice » = particules « ultrafines », sous-produit de
la métallurgie et de la production de silicium.
----------------------------------------------------------
Les mécanismes de fonctionnement de la fumée de silice
Les fumées de silice sont capables d’intervenir selon deux
mécanismes :
- L’effet granulaire : Les particules de la fumée de silice étant
sphériques, lisses et très petites, viennent combler les interstices
entre les grains de ciment (+produit défloculant)  réduction
importante de la teneur en eau  la forme des particules va aider à
la mise en place des bétons.
- L’effet pouzzolanique : La fumée de silice, riche en silice 
permettra d’obtenir des bétons à haute et très haute performance
Surface spécifique
Très élevée : 15 à 30 m²/g suivant les fumées de silice
(Ciment : 0.25 à 0.50 m² /g)
6. AJOUTS MINERAUX
AJOUTS MINERAUX
Mécanisme d’amélioration de la résistance mécanique du béton Rc ?
AJOUTS MINERAUX ACTIFS
1) Réactions POUZZOLANIQUES :
Eléments acides de l’ajout REAGISSENT avec la PORTLANDITE Ca(OH)2 (chaux)
du béton
? EX : pouzzolane
2) Réactions HYDRAULIQUES :
L’ajout = Eléments acides & Eléments basiques (même composition chimique
que le ciment)  BESOIN D’ACTIVATION (ciment ou chaux) POUR AVOIR UN
LIANT SEMBLABLE AU CIMENT
EX : le laitier
6. AJOUTS MINERAUX
PORTLANDITE ?
Portlandite = chaux dans le béton
Ciment + Eau  Hydrates
C2S
 H 2O  CSH + Ca(OH) 2 + T° 
C3S
Constituants RESPONSABLE PORTLANDITE
du clinker DES RESISTANCES
CLINKER
Principaux composés du
ciment : C3S, C2S, C3A, et C4AF
6. AJOUTS MINERAUX
AJOUTS MINERAUX
Les ajouts les plus utilisés :
-Pouzzolane naturelle : terre volcanique  propriétés
pouzzolaniques  amélioration des résistances mécaniques +
durabilité du béton
Matériaux Pouzzolaniques = artificiels : fumée de silice,
laitier, cendres volantes….
-Cendres volantes : poudre fine issue de la combustion du charbon
ayant des propriétés pouzzolaniques,
- Rôle :amélioration de l'ouvrabilité = bétons + plastiques +
compacts  bétons durables
6. AJOUTS MINERAUX
AJOUTS MINERAUX
Les ajouts les plus utilisés :
-Laitier vitrifié : résulte de l’industrie de la fonte, possède des
propriétés pouzzolaniques & hydrauliques  amélioration des
résistances mécaniques
-Fumée de silice : poudre très fine résultant de la production
d'alliages de silicium.
-Particularités :
- Taux élevé en silice (>70%)
- Finesse élevée (≈ 250 000 cm²/g Blaine)
-Rôle :
- Amélioration des résistances mécaniques + durabilité du béton
- Compacité du béton

7.2. LES NORMES
7.3. BETONS FRAIS
7.4. BETONS DURCIS

7-1- FORMULATION DES BETONS
* METHODES DE FORMULATION DIFFERENTES POUR DIFFERENTS TYPES DE
BETONS :
béton ordinaire (BO) – béton de sable (BS) – béton autoplçant (BAP) …..
AVANT : BO  Dreux Gorisse (non adaptée pour les autres bétons)

RECEMENT : d’autres types de bétons
BS : Dreux Gorisse modifiée
BAP : tâtonnement = meth expérimentale = M Japonaise : synthèse M.
empiriques
------------------------------------------------------
Est-ce QU’ON PEUT TROUVER UNE SEULE METHODE POUR TOUS LES BETONS?
------------------------------------------------------
ACTUELLEMENT : NON
 Devient possible : quand les méthodes de formulation non empiriques =
deviennent ANALYTIQUES
Béton
Gravier Sable ciment eau
air
BUT DE LA FORMULATION : PLUS GRANDE COMPACITE (A SEC)

Béton
Gravier Sable ciment eau
air
CIMENT + GRANULATS EAU
SOLIDE LIQUIDE
Comment réduire la POROSITE du béton ?

 ON DOIT METTRE (+) de SOLIDE (–) de LIQUIDE
POROSITE ?  ON DOIT METTRE (+) de SOLIDE (–) de LIQUIDE

Mais il y a des difficultés pour réaliser cela :
DIFFICULTES :  COMPROMIS ENTRE LES QUANTITES :
E (eau), C (ciment), G (granulats)
 On ne peut pas
augmenter
(ou diminuer!) les
quantités à l’infini

DIFFICULTES :  COMPACITE D’UN MELANGE GRANULAIRE =
comment l’obtenir?
REMPLISSAGE DU VIDE ENTRE LES GRAINS

GRAINS DE TOUTES LES DIMENSIONS

DIFFICULTES :  COMPACITE D’UN MELANGE GRANULAIRE
REMPLISSAGE DES VIDES

ENTRE GRAINS =
INFINITE DE POSSIBILITES
COURBES
GRANULOMETRIQUE DE
REFERENCE DIFFERENTES
EX : DREUX GORISSE…..
APPLICATION DU MODÈLE FRACTAL
À L’ÉTUDE DES PROPRIÉTÉS DU BÉTON
COURBE DE REFERENCE THEORIQUE

= COMPACITE OPTIMALE

DIFFICULTES :
 COURBE GRANULOMETRIQUE DU CIMENT ET DE L’AJOUT
MINERAL
AVANT :
on ne considérait pas la courbe granulométrique du ciment et
de l’ajout minéral
RECEMENT :
courbe granulométrique du ciment et l’ajout =
TRES IMPORTANTE  pour la COMPACITE DU BETON
Appareil de mesure de la granulométrique du ciment : Granulomètre LASER
Donc pour augmenter la COMPACITE du
béton
= REMPLISSAGE des VIDES :
DU GRAVIER
PAR LE SABLE
PAR LE CIMENT
PAR LES FINES
PAR LES ULTRAFINES

7.2. NORMES
7.2. NORMES
Pour tout essai sur béton ou sur l’un de ses composants (ciment, granulats…..) on
doit se référer aux normes en vigueur. Pour les essais sur bétons, on distingue :
ESSAIS SUR :  BETON FRAIS -  BETON DURCI

ESSAIS NORMES
Une NORME répond aux questions :
?
 A QUOI SERT L’ESSAI ?
 COMMENT FAIRE L’ESSAI ?
 AVEC QUOI FAIRE L’ESSAI ?
ROLE D’UNE NORME
COMPARAISON DES RESULTATS
ALLER EN JUSTICE
Normes d’essais sur béton frais
EN 12350-1 - Partie 1 : Prélèvement
EN 12350-2 - Partie 2 : Essai d’affaissement
EN 12350-3 - Partie 3 : Essai Vébé
EN 12350-4 - Partie 4 : Degré de compactabilité
EN 12350-5 - Partie 5 : Essai d’étalement à la table à choc
EN 12350-6 - Partie 6 : Masse volumique
EN 12350-7 - Partie 7 : Teneur en air – Méthode de la compressibilité
Normes d’essais sur béton durci

EN 12390-1 - Partie 1 : Forme, dimensions et autres exigences relatives aux éprouvettes et aux moules
EN 12390-2 - Partie 2 : Confection et conservation des éprouvettes pour essais de résistance
EN 12390-3 - Partie 3 : Résistance à la compression des éprouvettes
EN 12390-4 - Partie 4 : Résistance à la compression - Caractéristiques des machines d’essais
EN 12390-5 - Partie 5 : Résistance à la flexion sur éprouvettes
EN 12390-6 - Partie 6 : Résistance en traction par fendage d’éprouvettes
EN 12390-7 - Partie 7 : Masse volumique du béton
EN 12390-8 - Partie 8 : Profondeur de pénétration sous pression


7.3. BETONS FRAIS
7.3. BETON FRAIS
ESSAIS POUR BETON FRAIS (EN 12350)

1- PRELEVEMENT
2- MASSE VOLUMIQUE
3- ESSAI D’AFFAISSEMENT (CONE D’ABRAMS)
4- ESSAI VEBE
5- ESSAI D’ETALEMENT A LA TABLE A CHOCS
6- COMPACTABILITE
7- COMPRESSIBILITE (AIR ENTRAINE)
8- MANIABILIMETRE LCPC (norme NF P18-452)

CHAPITRE I - LES BÉTONS NORMES
D’ESSAIS SUR
7. ESSAIS SUR BETONS BETON FRAIS ET
7.3. BETON FRAIS BETON DURCI

ECHANTILLONNAGE
1- PRELEVEMENT CONSISTANCE
2- MASSE VOLUMIQUE
4- ESSAI VEBE CONSISTANCE

6- COMPACTABILITE CONSISTANCE
7- COMPRESSIBILITE (AIR ENTRAINE)
8- MANIABILIMETRE LCPC (norme NF P18-452)
CONSISTANCE
7.3. BETON FRAIS
1- PRELEVEMENT
PRELEVEMENT  Échantillon représentatif du béton frais
 Échantillon : plusieurs prises du béton homogénéisées
 Quantité : au moins 1,5 fois la quantité considérée comme

nécessaire pour les essais
ESSAIS
7.2. BETONPOUR
FRAIS BETON FRAIS (EN 12350)
2- MASSE VOLUMIQUE DU BETON
Principe : béton frais est mis en place dans un récipient rigide et
étanche à l'eau  pesée.
Récipient :
La petite dimension du récipient = 4-5 Dmax des grains du granulat du
béton
Le volume du récipient  5 litres
 Le béton est mis en place en 2 couches  Mise en place : aiguille
vibrante, table vibrante, tige de piquage….
m1  masse du récipient VIDE
MASSE VOLUMIQUE m  m1 
Mv  2 , tel que : m2  masse du récipient REMPLI
V
DU BETON FRAIS :  V  volume du récipient

ESSAIS
7.2. BETONPOUR
CONSISTANCE
PRINCIPE : Moulage d'un tronc de cône de dimensions normalisées et mesure

après démoulage de son affaissement. MESURE = AFFAISSEMENT
AFFAISSEMENT  Béton fluide
ESSAI D’AFFAISSEMENT AU CONE D’ABRAMS
ESSAIS
7.2. BETONPOUR
4- ESSAI VEBE CONSISTANCE
PRINCIPE : Mesure du
temps mis par un cône de
béton frais pour se
remouler dans un moule
cylindrique sous l'action
d'une vibration
MESURE = TEMPS
Temps  Béton fluide

ESSAIS
7.2. BETONPOUR
CONSISTANCE
PRINCIPE : Démoulage d'un cône sur une table à chocs manuels et mesure de
l'étalement. MESURE = ETALEMENT
ETALEMENT  Béton fluide
ESSAIS
7.2. BETONPOUR
6- COMPACTABILITE CONSISTANCE
PRINCIPE : Evaluation du degré de compactabilité exprimé par le rapport entre un

volume de béton avant et après compactage.
MESURE = DEGRÉ DE COMPACTABILITÉ ou « INDICE DE SERRAGE »
ESSAIS
7.2. BETONPOUR
7- COMPRESSIBILITE (TENEUR EN AIR)
L’air dans le béton se divise en 2 catégories :

L’air occlus introduit naturellement lors du malaxage du
béton (bulles aléatoires en forme et en taille, de 1 à 3 % en
volume en général).
L’air entraîné ajouté volontairement en utilisant des
adjuvants entraîneurs d’air.
L’air peut se mesurer grâce à différents appareils

ESSAIS
7.2. BETONPOUR
TENEUR EN AIR = AIR ENTRAINE
Deux méthodes
PRINCIPE : Permettant de déterminer la teneur en air du

béton frais serré, confectionné avec des granulats courants
(non légers)
Deux méthodes :
1- Méthode de la colonne d'eau
2- Méthode du Manomètre
ESSAIS
7.2. BETONPOUR
1- Méthode de la colonne d'eau

ESSAIS
7.2. BETONPOUR
2- Méthode du Manomètre
ESSAIS POUR
7.2. BETON FRAIS BETON FRAIS (NF P18-452)
8- MANIABILIMETRE LCPC
Principe : Mesure du temps d'écoulement sous vibration

MANIABILIMETRE LCL

7.4. BETONS DURCIS
7.4. ESSAIS SUR BETONS : BETONS DURCIS
RESISTANCES MECANIQUES
RESISTANCE A LA COMPRESSION – RESISTANCE A LA TRACTION
Rc Rt
Rc = Force / Section
Béton : Rt <<< Rc
7.4. ESSAIS SUR BETONS : BETONS DURCIS
RESISTANCES MECANIQUES
CONFECTION DES ÉPROUVETTES
a) Dimensions des Moules : pour la représentativité
 ouverture du moule  4-5 Dmax
b) Formes :
c) Mise en Place  ensuite Conservation (eau)= cure
d) Surfaçage des éprouvettes
 Surfaçage : soufre + sable siliceux;….
 Rectification : usinage des extrémités…..
1- RESISTANCE A LA COMPRESSION
7-3- ESSAIS SUR BETONS : BETON DURCIS
DIMENSIONS ET FORMES DES EPROUVETTES
 MAIS on obtient des valeurs de résistances différentes avec ces deux formes
 Rc réelle  Condition : éprouvette cylindrique, tel que :
condition
Hauteur
Eprouvette cylindrique : Elancement = h/ = Diamètre
=2
Pourquoi ?
Si Elancement < 2 : FRETTAGE (erreur par excès = Rc obtenue > Rc réelle)

Si Elancement > 2 : FLAMBEMENT (erreur par défaut = Rc obtenue < Rc réelle)
1) FRETTAGE ?
7-3-1- RESISTANCE
ESSAIS SUR BETONS A LA COMPRESSION
: BETON DURCIS
QU’EST-CE QUE FRETTAGE ?

Zones de
FRETTAGE =
Zones non
endommagées =
Zones en contact
avec les plateaux
de la machine
d’essai
Donc il faut un
élancement de 2
pour éviter cette
zone
Hauteur
Eprouvette Cylindrique : Elancement = h/ = =2
Diamètre
h/ < 2 : FRETTAGE
h/ > 2 : FLAMBEMENT
2) FLAMBEMENT ?
7-3-1- RESISTANCE
ESSAIS SUR BETONS A LA COMPRESSION
: BETON DURCIS
Hauteur de l’éprouvette   FLAMBEMENT

 l’éprouvette « casse » avant d’atteindre sa réelle résistance à la compression
Avant essai  Surfaçage des éprouvettes

POURQUOI ????
PARALLELLISME des surfaces éprouvette béton
 Surfaces LISSES (pas de RUGOSITE)
BUT : COMPRESSION UNIFORME

REMARQUE
ELANCEMENT : 2 1
Rc : Rc cylindre < Rc cube 

Rc cylindre
Rc cube  0,80-0,85
Résistance Réelle
EXEMPLE : CYLINDRE  = 15 cm  Rc = 25 MPa

CUBE a = 15 cm  Rc = 30 MPa
2- RESISTANCE
7-3- ESSAIS A LADURCIS
SUR BETONS : BETON TRACTION
FORMES DES EPROUVETTES :
L’ESSAI :
ESSAI DE TRACTION = DIFFICILE  IL Y A :
 ESSAIS DIRECTS
 ESSAIS INDIRECTS
2- RESISTANCE A LA TRACTION
ESSAIS INDIRECTS ESSAI DIRECT

1- TRACTION PAR FLEXION

2- TRACTION PAR FENDAGE (essai BRESILIEN)

7-3- ESSAIS SUR AUTRES ESSAIS
BETONS : BETON DURCIS
- ESSAI DE PERMEABILITE
- ESSAI DE RESISTANCE AU GEL
- ……..
Collecteur d'eau
La cellule est remplie Sortie
d'eau afin d'assurer
un confinement lateral
Manometre a
pression
Beton
Membrane
etanche
Manometre a
Valve de controle pression
de pression
Entree d'eau saline
Figure 1 - Montage typique

d'une cellule de permeabilite
-ESSAI DE PERMEABILITE
Figure 2 - Cellules de permeabilite utilisees dans le cadre des essais

-ESSAI DE RESISTANCE AU GEL
1) Détermination de Rc1
2) Cycles (15) : Gel (T<0°) ensuite Dégel (T>0°)
 Détermination de Rc2
3) Rapport : Rc2/Rc1 indique la résistance du béton au gel
Béton soumis à
l’essai de gel
8. NOUVEAUX BETONS
8. NOUVEAUX BETONS
1- NOTIONS SUR LES NOUVEAUX BETONS
8. NOUVEAUX BETONS

ANCIENS BETONS = Béton normal – Béton ordinaire (1920-1980)

NOUVEAUX BETONS
Remarque  ATTENTION :
Béton Leger – Béton Courant – Béton Lourd
Peuvent être : ANCIENS BETONS & NOUVEAUX BETONS
Béton Armé (BA) – Béton Précontraint (BP)

Peuvent être : ANCIENS BETONS & NOUVEAUX BETONS
8. NOUVEAUX BETONS
BETON PRECONTRAINT - Principe
8. NOUVEAUX BETONS
BETON PRECONTRAINT – Principe de la prétension
1)
On tire le câble de précontrainte
Coffrage
2)
On coule le béton
Câbles de précontrainte
3)
On relâche le câble après durcissement
 adhérence béton/acier
 COMPRESSION
Câble (Type 27T15S) mis en tension par un vérin, capable de
supporter une tension de 600 t à lui seul
8. NOUVEAUX BETONS
BETON PRECONTRAINT - Principe
q précontrainte
1- NOTIONS
8. NOUVEAUX SUR LES NOUVEAUX BETONS
BETONS
LE BETON
Liant (ciment) + eau + granulats ANCIENS BETONS
Liant (ciment) + eau + granulats + ADJUVANT(S)
Liant (ciment) + eau + granulats + ADJUVANT(S) + AJOUTS MINÉRAUX NOUVEAUX BETONS

8. NOUVEAUX BETONS
POURQUOI LES NOUVEAUX BETONS ?
On a découvert :
1) EMPILEMENT GRANULAIRE  influence sur les propriétés du béton

ARRANGEMENT DES GRAINS  COMPACITE ou POROSITE
Dimensions des grains du béton : cm

mm ANCIENS BETONS
NOUVEAUX BETONS
dizaines de µm
0,2 µm
COMPACITE
8. NOUVEAUX BETONS
1) EMPILEMENT GRANULAIRE
ARRANGEMENT DES GRAINS  COMPACITE ou POROSITE
8. NOUVEAUX BETONS
On a découvert :
1) EMPILEMENT GRANULAIRE
2) INFLUENCE DE L’EAU (eau/ciment = E/C)
ANCIENS BETONS :
E/C = 0,4 – 0,5  Floculation grains Ciment  EAU EMPRISONNEE
NOUVEAUX BETONS :
ADJUVANTS  Défloculation grains Ciment  jusqu’à E/C = 0,3
8. NOUVEAUX BETONS
2- LES NOUVEAUX BETONS
2- LES NOUVEAUX BETONS
8. NOUVEAUX BETONS
BHP B fibré HP BAP : Béton Autoplaçant

Béton Hautes Performances Béton fibré
Hautes Performances
BAN : Béton Autonivelant
Rc = 50 – 180 MPa Rc = 200 MPa Béton mis en place sans
Rt = 40 MPa vibration
Rc
Avantages :
Perméabilité Rc + Rt
- Nuisances
Durabilité Durabilité
- Main d’œuvre 
Béton homogène
- Bonne finition…
CHAPITRE II
PRODUITS CERAMIQUES
1. Définition (Briques, tuiles, Carreaux de revêtement des murs et des sols,
Céramique sanitaires, etc.).
2. Classification des produits Céramiques
3. Processus de fabrication
4. Propriétés des produits céramiques
CHAPITRE II – PRODUITS CERAMIQUES
1- DEFINITION
1- DEFINITION
PRODUITS CERAMIQUES ?
POTERIE (briques, tuiles, hourdis)
PRODUITS
CERAMIQUES :
FAIENCE GRES (compacto)
REFRACTAIRE = résistant au feu
PORCELAINE REFRACTAIRE
(céramique sanitaire) (briques…)
1- DEFINITION
PRODUITS CERAMIQUES :
Matière de base = ARGILES
ARGILES = SiO2, Al2O3, H2O

+ minéraux + matières organiques…
1- DEFINITION
PRODUITS CERAMIQUES :
Principe général de production
P. CERAMIQUES = ARGILE + EAU + additifs

 PATE PLASTIQUE  FACONNAGE  SECHAGE  CUISSON
AUTRES APPELATIONS :
PRODUITS CERAMIQUES =
 ARGILES CUITES
 TERRES CUITES
 SILICATES CUITES
2- CLASSIFICATION DES PRODUITS CERAMIQUES

En fonction : T° de cuisson + Nature de l’argile
VARIETE DE PRODUITS CERAMIQUES

T = 900-1200°C :
Poterie, Faïence
T = 1200-1400°C :
TEMPERATURE Grès
DE CUISSON
T = 1400-1600°C :
Porcelaine
T > 1600°C :
Réfractaire
(résistant au feu)
 Poterie, Faïence (900-1200°C)
- Poterie = brique - tuile - hourdis
 Produits poreux
Couleur rouge = présence d’oxyde de fer dans l’argile
- Faïence = Poterie + Email
 Email : Etanchéité + Esthétique
 Grès (1200-1400°C)
Grès ou Compacto = Non poreux – Lisse par frottement
on peut ajouter des ajouts  pour avoir des couleurs
 Porcelaine (1400-1600°C)
Blanche, Etanche  Argile utilisée = Argile blanche : Kaolinite
 Briques Réfractaires (= résistant au feu) (> 1600°C)

EX : Protection des fours pour la production acier, fonte…
ARGILE ROUGE
KAOLIN
(argile blanche)
3- PROCESSUS DE FABRICATION
PROCESSUS DE FABRICATION DES P. CERAMIQUES :

1- EXTRACTION DES MATIERES PREMIERES
2- STOCKAGE
3- PREPARATION DES TERRES ET DOSAGE
4- FACONNAGE
5- SECHAGE
6- CUISSON
7- REFROIDISSEMENT
1- EXTRACTION DES MATIERES PREMIERES
2- STOCKAGE
3- PREPARATION DES TERRES ET DOSAGE
But : obtenir une pate plastique et homogène ON PEUT LAISSER
REPOSER LE MELANGE
ARGILE + EAU  PLASTICITE DESIREE
ROCHES D’ARGILE + EAU
PLUSIEURS SEMAINES
DOSAGE :
ARGILE + EAU + DEGRAISSANT + FONDANT
On ajoute des DEGRAISSANTS = matières minérales non sensibles au retrait (inertes),
EX : Sable siliceux – « chamotte » (briques cassées broyées)….
But : réduire le retrait de l’argile avant et après cuisson  fissurations
On ajoute des FONDANTS

But : réduire la température de cuisson
4- FACONNAGE : Pour obtenir briques, blocs, tuiles…..
 DIFFERENTS PROCEDES = f(produit recherché)
FILAGE – PRESSE
Filage : vis sans fin  découpe avec un fil
 nécessite une grande plasticité
EX : production de briques creuses
Presse : par compression

 nécessite une faible plasticité  produit fini plus étanche
EX : production de tuiles, briques pleines, grès
FILAGE ?
On utilise
un fil pour
découper
les
produits
Technique du filage :
1 : Vis
2 : pâte plastique
3 : fente à taille réglable
4 : matériau mis en forme
(source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Céramique_technique)
Le séchage est accompagné de RETRAIT
5- SECHAGE :
ETAPE TRES IMPORTANTE
dans des séchoirs  doit être maitrisé
IMPORTANT : Laisser le temps à l’eau de s’échapper

Produits contenant 15-30%  SECHAGE  1-2% d’humidité
Sinon la présence de l’humidité peut casser le produit dans le four
 Défauts + Fissurations
Défaut de séchage
La cuisson est accompagnée de RETRAIT
6- CUISSON
On atteint une température dite de :

FUSION PARTIELLE = VITRIFICATION = FRITTAGE
???????
PATE SOLIDE
FRITTAGE
Frittage: est un procédé (thermique) qui consiste à chauffer une poudre sans
atteindre la fusion. Sous l'effet de la chaleur, les grains sont soudés , ce qui forme la
cohésion de la pièce.
MELANGE GRANULAIRE COHESION
FRITTAGE (Soudage sans fusion complète)

Disjoints Joints
Frittage ?
Assemblage de grains disjoints (avant cuisson)
 Traitement thermique sans fusion totale
 Transformation : soudures entre les grains (en rouge sur la photo)
 on obtient une pièce consolidée (après cuisson)
6- CUISSON : FOUR MODERNE
CUISSON EN CONTINU
FOUR TUNNEL
6- CUISSON
FOUR = Galerie rectiligne 100 m de long/largeur = 9 m
Le four est fixe : les produits empilés sur des wagonnets

se déplacent dans la galerie du four.
Durée totale de la cuisson = 12 - 60 heures selon les CUISSON EN CONTINU

produits finis et le type d’argile.
FOUR TUNNEL
6- CUISSON : QU’Est-ce QUI SE PASSE DANS LE FOUR ?

T = 800°C - 1250°C selon : type d’argile + produit désiré
La cuisson = 12 - 30 heures :
→ 100 ° C : évacuation de l'eau résiduelle
→ 200 ° C : évacuation de l'eau combinée (eau de constitution)
→ 450 ° C: décomposition par combustion des matières organiques
+ CO2
→ 650 ° C : destruction et décomposition des minéraux argileux
→ A partir de 800 ° C : décarbonatation du calcaire
CaCO3  CaO + CO2
CUISSON = FRITTAGE = recomposition de composés nouveaux
→ REFROIDISSEMENT : ETAPE IMPORTANTE  EVITER CHOC
THERMIQUE  FISSURATIONS
REMARQUE 1 :
→ 450 ° C: décomposition par combustion des matières
organiques + CO2
1) CO2  PEUT CRÉER DES PORES
2) Décomposition des matières organiques :


Si dans le four l’atmosphère n’est pas saturée en O2 (oxygène)

Combustion INCOMPLETE des matières organiques

CO2 = donne une COULEUR NOIRE aux briques
REMARQUE 2 :
→ A partir de 800 ° C : décarbonatation du calcaire
CaCO3  CaO + CO2
Si %CaO à la sortie du four CaO réagit avec l’eau : CaO + H2O 

Ca(OH)2
REACTION CHIMIQUE :
foisonnement GONFLEMENT  FISSURATION du produit
+ COULEUR BLANCHE
Donc calcaire dans l’argile = problème  REMEDE : choix de l’argile
4- PROPRIETES DES PRODUITS CERAMIQUES

1- COULEUR
La Couleur dépend de la composition de l’argile :
● Oxyde de fer  donne couleur rouge
● Argile riche en calcaire  donne couleur blanche
● Dépend aussi de O2 dans le four : si %O2 faible 
combustion incomplète du carbone avec formation
de CO2  donne couleur noirâtre
COULEUR NOIRATRE D’UN PRODUIT CERAMIQUE
2- POROSITE
En fonction du produit :
VIDES  Meilleure Isolation
VIDES   Résistance Mécanique 
3- PERMEABILITE
En fonction de la destination du produit fini =
peut être désirable (briques…) ou indésirable
(tuile, revêtement…)
Remarque : La brique matériau poreux  laisse respirer le mur
4- MASSE VOLUMIQUE
Dépend de la porosité et des vides dans le produit
EX : * Mv brique = 700 kg/m3 (brique creuse ) à
2100 kg/m3 (brique pleine)
* Pour avoir un ordre de grandeur :

Mv béton ordinaire = 2 500 kg/m3
5- RESISTANCE MECANIQUE A LA COMPRESSION (Rc)

Généralement  briques : Rc = 10-20 MPa
Remarque : dans un mur de briques, on doit avoir :

RcBRIQUE  RcMORTIER DE SCELLEMENT
Pourquoi ?
 Parce que la Résistance mécanique du mur en briques =
Résistance minimale d’un des composants du mur
ESSAI :
1 brique seule
ou brique + mortier
Essais sur maçonnerie

brique-mortier (Photos
après rupture)
(http://oldgc.iut-
nimes.fr/internet/augc/Papiers/ArticlesPJ
C/DOMEDE-CJC06.pdf)
6- RESISTANCE A L’ABRASION
Abrasion = usure par frottement
Propriété importante  En fonction de l’utilisation

(Exemple : carreaux de céramique pour lieux publics
fréquentés)
7- CHALEUR MASSIQUE (c)

Définition : Quantité de chaleur qu’il faut pour
augmenter de 1 degré la température de 1 kg de
matériau
Brique : 0,8 < cbrique < 0,92 kJ/kg.°K

(°K = °C + 273,15)
(°K : °Kelvin - °C : °Celsius)
8- CONDUCTIVITE THERMIQUE ()

Définition : quantité de chaleur traversant
1 m d’épaisseur du matériau sous un
régime permanent (température ne
change pas) par unité de temps par m²
et par gradient de température entre les
2 faces du matériau
Plus la
conductivité
thermique est
élevée, plus le
matériau est
conducteur de
chaleur.
8- CONDUCTIVITE THERMIQUE ()
Les murs en briques se réchauffent lentement et

ne rejettent la chaleur que plus tard, lorsqu’il fait
plus froid. Cette inertie atténue les fluctuations
thermiques au sein du bâtiment.
9- STABILITE DIMENSIONNELLE
Càd conserver ses dimensions dans un environnement externe variable
Matériau Dilatation Gonflement Retrait de L
thermique hygrométrique durcissement
massique (mm/m) (mm/m)
(mm/m °K)
Brique 0.005  0.1 Aucun 30 m
Béton 0.010  0.4 0.2 à 0.7 12 m
Brique Silico 0.012  0.4 0.2 à 0.7 12 m
calcaire
Brique silico Dû au changement de
calcaire = silice + température, EX : si D = 0.05 Dû au
calcaire   chaque mètre va se dilater changement
cuisson à 200°C + de 0.005 donc 10 m de d’humidité
COMPRESSION 0.005x10…
Matériau Dilatation Gonflement Retrait de L
thermique hygrométrique durcissement
massique (mm/m) (mm/m)
(mm/m °K)
Brique 0.005  0.1 Aucun 30 m
Béton 0.010  0.4 0.2 à 0.7 12 m
Brique Silico 0.012  0.4 0.2 à 0.7 12 m
calcaire
Durcissement = réaction d’hydratation (EX : béton)
Solidification des produits céramiques se fait par frittage
 donc pas de durcissement  pas de retrait de durcissement
En fonction de la dilatation thermique  longueur à ne pas dépasser = L
Si on dépasse L  on doit prévoir un joint de dilatation
Une autre cause d’instabilité dimensionnelle :

Présence de %CaO  en présence
d’humidité  gonflement
Baron, J. et Ollivier, J.-P. (1992) La durabilité des bétons. Presses de l'École Nationale des Ponts et Chaussées, Paris.
Baron, J. et Ollivier, J. (1996) Les Bétons : Bases et données pour leur formulation. Ed. Eyrolles. Paris.
Base documentaire « Techniques de l’ingenieur »
Chouicha, K. (1986) Matériaux de Construction. Polycopiés de cours. USTO MB, Oran
Dreux, G. et Festa, J. (2007) Nouveau guide du béton et de ses constituants. Ed. Eyrolles. Paris.
Normes :
NF P18-452 (1988) Bétons – Mesure du temps d’écoulement des bétons et des mortiers aux maniabilimètres. Association
Française de Normalisation (AFNOR), France.
NF P18-541 (1994) Granulats, Granulats pour béton hydrauliques. Association Française de Normalisation (AFNOR), France.
NF EN 206-1 (2004) Béton - Partie 1 : Spécification, performances, production et conformité. Association Française de
Normalisation (AFNOR), France.
NF EN 934-2 (2012) Adjuvants pour bétons, mortier et coulis - Partie 2 : adjuvants pour béton - Définitions, exigences, conformité,
marquage et étiquetage. Association Française de Normalisation (AFNOR), France.
NF EN 12390 (2012) Essais pour béton durci. Association Française de Normalisation (AFNOR), France.
NF EN 12350 (2012) Essais pour béton frais. Association Française de Normalisation (AFNOR), France.
NF P18-370 (2013) Adjuvants - Produits de cure pour bétons et mortiers - Définition, spécifications et marquage. Association
Française de Normalisation (AFNOR), France.
Sites Web :
www.synad.fr
www.infociments.fr
www.cstc.be/homepage/
http://doc.lerm.fr
https://betonabq.org/le-beton/constituants-et-fabrication/
www.gramme.be/unite9/pmwikiOLD/pmwiki.php?n=Main.HomePage
http://www.guidebeton.com/pathologies-beton

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Mlnl8t8rede l'Enselgne.. ent Superieur et de I.

Chapitre 1. Les bétons

Chapitre 2. Produits céramiques

Chapitre 3. Métaux ferreux et non ferreux

ENSEIGNANTS : S. SEBSADJI - K. CHOUICHA

LE BETON (hydraulique) = matériau de construction le plus utilisé.

On peut aussi distinguer les bétons :

2. QUELQUES PROPRIETES DES BETONS

2. QUELQUES PROPRIETES DES BETONS

2.1. AVANTAGES / INCONVENIENTS

AVANTAGES DE L’UTILISATION DU BETON

 Le béton est un matériau :

 Souple d’utilisation + moulage facile quelle que soit la forme de l’ouvrage

AVANTAGES DE L’UTILISATION DU BETON

 Le béton est un matériau : Facile à mouler quelle que soit la forme

2.1. AVANTAGES / INCONVENIENTS

INCONVENIENTS DE L’UTILISATION DU BETON

dû à la petite capacité de déformation du béton

Etanchéité = ‫ﺗﺳرب اﻟﻣﯾﺎه‬

2. QUELQUES PROPRIETES DES BETONS

2.2. A L’ETAT FRAIS DU BETON :

LA PROPRIETE LA PLUS IMPORTANTE DU BETON

L’ouvrabilité caractérise l’aptitude d’un

ESSAI D’AFFAISSEMENT AU CONE D’ABRAMS

2.2. A L’ETAT FRAIS DU BETON :

IMPORTANT : il faut distinguer entre deux notions :

* Prise : passage du béton : état FLUIDE  état RIGIDE (SOLIDE)

2. QUELQUES PROPRIETES DES BETONS

2.3. A L’ETAT DURCI DU BETON :

2.3. A L’ETAT DURCI DU BETON :

* Propriété qui conditionne le Transport des fluides dans le béton =

2.3. A L’ETAT DURCI DU BETON :

RESISTANCE MECANIQUE (Rc) 

MASSE VOLUMIQUE APPARENTE 

ABSORPTION CAPILLAIRE ……

2.3. A L’ETAT DURCI DU BETON :

 DURABILITE du BETON ARME

2.3. A L’ETAT DURCI DU BETON :

COMMENT OBTENIR UNE POROSITE MINIMALE ?

• Réduction de la quantité d’eau donc du rapport Eau/Ciment 

2.3. A L’ETAT DURCI DU BETON :

Mv apparente du béton  2500 kg/m3

En fonction de Mv du béton, on distingue trois types de béton :

2.3. A L’ETAT DURCI DU BETON :

Deux propriétés mécaniques importantes pour le béton :

• Les résistances mécaniques du béton  essais destructifs

Flexion trois points Flexion quatre points

2.3. A L’ETAT DURCI DU BETON :

La Résistance Mécanique Rc du béton dépend de certains

2.3. A L’ETAT DURCI DU BETON :

Le BETON est sujet à différentes variations dimensionnelles = RETRAIT / GONFLEMENT

RETRAIT : diminution de volume

CAUSES des RETRAITS  DIVERSES

RETRAIT DU BETON (DÛ AU SECHAGE)

2.3. A L’ETAT DURCI DU BETON :

Parmi toutes les pathologies qui

QU’EST CE QU’UN CONDUCTEUR ?

CONDUCTEUR D’ELECTRICITE  ON DISTINGUE :

le béton (lorsqu’il est sec) est résistant au passage de l'électricité

LE BETON EST UN CONDUCTEUR D’ELECTRICITE