6e Histoire
6e Histoire
6e Histoire
Eléments de réflexion.
En histoire, sauf exception ponctuelle (voir Chine des Han) c’est l’ordre
chronologique qui prévaut et donc l’Orient ancien est le premier thème d’histoire.
Par contre, le choix de commencer par de l’éducation civique et/ou de la géographie
peut apporter une nuance à la lenteur des élèves pour ce chapitre.
Risques de dérives :
Le risque de dérapage de début d’année. D’expérience, une partie des dérapages
horaires est imputable à un retard pris dès le début de l’année. Lors des stages, certains
collègues nous ont dit avoir passé jusqu’à 6h sur ce thème.
Avoir pour ce premier chapitre des ambitions démesurées, y compris en termes
d’écriture personnelle des élèves.
Vouloir faire aussi l’ancien programme. Il faut bien prendre acte du changement, le
programme n’est pas l’Orient plus l’Egypte (et les arguments « mais ils aiment ça
l’Egypte » ou « c’est dommage de ne pas faire aussi l’Egypte » ne sont pas recevables.
On ne peut taxer le programme de lourdeur et le surcharger là où il offre des choix).
- Durée de la séquence : 3h
- Déroulement de la séquence :
- L’étude de deux sites (la cité d’Uruk et le site de Saqqarah) permet de mettre
en évidence les principales caractéristiques (Qui dirige ? Quelles croyances
religieuses ? Quels monuments importants ? Quels moyens de communication
entre les hommes ?) des civilisations de l’Orient ancien. Les élèves complètent
une carte et un tableau comparatif qui servent de trace écrite.
Eléments de réflexion.
Là encore la chronologie commande la place dans la programmation d’histoire.
Le compte-rendu de l’intervention sur Hippocrate de Cos, lors de la journée
académique, est en ligne sur le site académique.
Il n’y a plus d’éléments référencés « patrimoniaux » par le programme. Cela ne
veut pas dire que l’importance de l’Iliade et de l’Odyssée, de Périclès ou du Parthénon a
subitement disparu. Les auteurs des programmes n’ont pas souhaité imposer aux
enseignants des documents patrimoniaux, laissant à la réflexion de chacun cette
dimension de certains documents. Cela dit on retrouve tous les éléments cités dans le
programme.
Comme pour chaque partie du programme, être attentif aux capacités :
« raconter » « décrire… en expliquant » « raconter et expliquer » « décrire »
« caractériser » « reconnaître » « connaître et utiliser » coexistent. Cela ne suppose
ni les mêmes démarches préalables ni les mêmes productions ou la même vérification de
ces capacités.
- Pour la cité des Athéniens, il y a une évolution par rapport à l’ancien programme et
une lecture attentive des démarches permettra d’aborder ce chapitre dans l’esprit
du programme actuel avec une place importante accordée aux Panathénées.
On pourra se reporter à ce que nous avons écrit sur l’étude de cas. Précisons, à ce
propos, que lors de discussions avec nos IPR est apparue l’expression « cas
d’étude ». Sans jouer sur les mots, elle s’appliquerait à ce que le programme offre
parfois et qui est bien plus qu’un exemple (c’est le cas pour les Panathénées) tout en
évitant l’éventuelle polémique autour de l’étude de cas en histoire.
La fête des Panathénées a servi de fil conducteur aux deux premières séances : étude des lieux
importants de la cité à partir du trajet de la procession. Image que les Athéniens se donnent
d’eux-mêmes, à partir de la frise du Parthénon. Dans cette dernière séance, cette représentation
de la société athénienne est confrontée à des textes d’historiens. On aboutit bien sûr à l’inégalité
des statuts des habitants et l’on remarque que pourtant, dans la frise, les Athéniens ont voulu
donner l’image d’une cité unie. Lors de la fête des Panathénées, les habitants se retrouvent dans
les lieux importants pour eux, pour honorer ensemble Athéna.
La troisième séance a été choisie pour faire rédiger les élèves. A partir d’une reconstitution et
d’une photo de la Pnyx aujourd’hui, les élèves décrivent une séance de l’Ecclésia : qui, où, quand,
en écrivant à la 1ère personne du pluriel (posture d’écriture : nous écrivons à une cité alliée). Puis
après une mise en situation (l’affaire Mytilène, interprétée par la classe), les élèves racontent à
l’écrit le déroulement du vote.
La dernière séance permet aux élèves de comprendre l’importance de la défense pour le citoyen
athénien et le fait que la puissance d’Athènes n’a pas duré.
Histoire des arts
En début de séquence une fiche de travail est donnée aux élèves sur le Parthénon et sur sa frise.
Tous les documents de cette fiche ayant été traités en cours au fur et à mesure de la séquence,
les élèves complètent seuls cette fiche.
Celle-ci s’intègre à un travail interdisciplinaire avec les professeurs de français (raconter une
histoire) et avec le professeur d’arts plastiques (Art, Pouvoir et Religion).
ALEXANDRE LE GRAND Centre de St Lô
Insertion dans le Après la démocratie athénienne.
programme et Durée 2h1/2 (1h le personnage + 1h une ville + ½h évaluation)
durée prévue
Objectifs Rôle d’Alexandre dans la construction de la civilisation hellénistique
- Localisation et liaison avec le thème précédent.
Capacités - Réaliser une fiche biographique simple
travaillées - Extraire d’un plan des informations diverses
- Raconter une épopée à partir d’un récit et de documents
iconographiques
Travail maison : Préparer la fiche biographique sur Alexandre à
Déroulement l’aide du manuel (fiche distribuée aux élèves)
Séance 1 : Mise en commun et restitution orale.
A partir du récit de l’épopée : « Je suis Alexandre et je raconte
une épopée » : à l’écrit, par petit groupe (carte, doc
iconographique, récits) ; 1 feuille/groupe pour la restitution,
ramassée à la fin de la séance (correction de l’orthographe +
traitement de texte), choix d’un récit par le professeur.
Séance 2 : Distribution du récit choisi aux élèves, à coller dans le
cahier.
Sur le plan d’Alexandrie d’Egypte, repérer les différents pouvoirs
de la ville et les nouveautés dans l’organisation spatiale de la ville
(questionnement : fiche questions) + mélange des civilisations
(aspect cosmopolite de la ville)
Evaluation : A la maison, faire une fiche sur le phare d’Alexandrie
ou sur la bibliothèque à coller dans le cahier (à évaluer) +
prolongement avec recherches sur les 7 merveilles du monde
antique ; panneau (carte, images, noms) + activité en classe
individuelle : Présenter en quelques phrases la ville d’Alexandrie
d’Egypte au temps d’Alexandre.
Commentaires - Travail de groupes (écrit+oral)
- Diversité des supports (documents de nature différente)
Documents liés Documents, par exemple, du manuel BELIN édition 2009 (carte des
conquêtes, l’organisation d’une phalange, différents récits de
l’épopée, la mosaïque de Darius, plan d’Alexandrie d’Egypte)
D’Alexandre le Grand aux royaumes hellénistiques
L’approche des savants grecs est effectuée pour l’essentiel à partir du manuel scolaire
et de quelques documents complémentaires. Elle s’inscrit dans le cadre d’une progression
sur l’oral qui a guidé une partie de la séquence.
La séance est amorcée par un travail préparatoire réalisé à la maison afin de respecter
la contrainte horaire. Les élèves se répartissent les quatre savants grecs (Hippocrate de
Cos, Aristote, Archimède de Syracuse, Eratosthène de Cyrène), soit 6 ou 7 élèves pour
chaque savant. Le travail préparatoire consiste à créer une dizaine de questions/réponses
sur le savant retenu.
De retour en classe, deux élèves (volontaires ou non, c’est selon les cas) qui ont étudié
le même savant s’échangent leurs questions devant le reste de la classe. Il est possible
d’évaluer le travail si on le souhaite. Au total, 8 élèves sont concernés, 2 par savant.
Une fois les quatre savants présentés, un échange est engagé avec le groupe classe
autour des grandes idées qui se sont dégagées lors des questions. L’enseignant effectue
une prise de note informatisée et projetée qui répond à la problématique de départ de
chaque savant : pourquoi a-t-il laissé son nom dans l’histoire ? La prise de notes est
ensuite distribuée aux élèves et fait office de trace écrite.
Au final, la démarche adoptée permet :
- d’éviter la dérive d’entrer dans un domaine trop technique, les questions des
élèves étant générales.
- d’appréhender tous les savants (c’est un choix car le programme dit « un exemple
au choix » mais on reste dans le cadre horaire envisageable.)
- d’effectuer un travail de sélection et de prélèvement d’informations dans des
documents non questionnés par l’enseignant, charge aux élèves de faire le tri.
- d’engager un travail sur l’oral comme outil au service de la manipulation des
savoirs scolaires.
- de dégager, autour d’une prise de notes des propositions des élèves, les points
communs des savants qui en font des personnages importants de l’histoire de
l’humanité tout en soulignant leur singularité.
Les élèves sont impliqués par cette démarche qui leur donne le sentiment de « jouer »
en classe. Sur ce point, de nombreuses pistes sont fournies par le site du réseau Ludus
(http://histgeo.discip.ac-caen.fr/ludus/) auquel on peut se reporter avec intérêt.
Rome
Durée indicative selon le programme : 25% du temps consacré à l’histoire.
Comme pour la Grèce, il y a un équilibre interne à conserver entre les thèmes 1 et
2. Spontanément la parité horaire apparaît logique mais les activités retenues peuvent
nuancer les choses.
Eléments de réflexion.
Rome est, avec la Grèce, l’autre temps fort du programme d’histoire en termes de
pourcentages horaires. C’est également, en termes d’héritages, un chapitre majeur.
Le programme offre des choix qui conditionnent les démarches qui seront retenues :
« une journée d’élection » ou bien « une promenade à travers les lieux de la vie
politique » ; « une villa gallo-romaine » ou « le trajet d’un produit ».
Certains éléments apparaissent essentiels dans ce thème.
- Pour la fondation de Rome, quelle que soit la démarche retenue (voir ci-dessous)
l’essentiel est bien de mettre en perspective mythe et histoire.
- La période de la République, au-delà des institutions et de leur fonctionnement,
permet de montrer d’autres aspects de la dimension du citoyen que ceux abordés
avec la Grèce.
Le dernier paragraphe de la partie connaissance apparaît à beaucoup comme complexe
à enseigner, en particulier le lien entre conquêtes et rupture de l’équilibre social et
politique.
- Cette partie, si elle est dense, ne semble en revanche pas poser de problèmes
majeurs de mise en œuvre. Tout au moins, l’architecture générale est nettement
perceptible : l’empereur et le régime impérial, la paix romaine, l’Urbs, la
romanisation.
Quelques pistes évoquées :
- Pour la fondation de Rome, les possibilités de démarches sont multiples permettant
une mise en activité des élèves à l’écrit et/ou à l’oral. Si certains choisissent de faire
travailler l’ensemble de la classe sur le même corpus de documents, d’autres divisent
la classe en deux groupes (ou plus) afin que, après un travail personnel ou collectif,
les élèves confrontent les deux versions de la fondation.
- Certains ont choisi de faire de César le cœur du thème 1 (y compris parfois la
fondation de Rome par un subtil retour sur les origines légendaires de la gens à
laquelle appartient Jules César). L’exemple de César devient alors plutôt une étude
de cas (ou un cas d’étude…) ; précisons que l’Arkéo junior N° 139 propose une
biographie étoffée mais abordable du personnage.
Ce choix, qui n’est pas la seule possibilité envisageable, est conciliable avec la
journée d’élection ou la visite des lieux de la vie politique.
- Il existe un certain nombre de sites qui permettent une visite virtuelle dans une
Rome reconstituée, avec pour certains des liens permettant de détailler tel ou tel
monument. A défaut d’une visite du plan de Rome à Caen, le site qui lui est dédié
offre de multiples ressources (http://www.unicaen.fr/services/cireve/rome/index.php).
- Il est possible d’utiliser Auguste et son règne comme fil conducteur. D’autres
collègues mettent aussi l’accent sur « l’autre empereur important au choix », choisi
précisément en fonction de l’époque retenue pour les études suivantes (le commerce,
aspects de l’Urbs…).
- L’Urbs et la romanisation offrent des liens. Attention peut-être à ne pas ramener
l’étude de l’Urbs uniquement à l’identification des monuments qui seront montrés
ensuite dans une autre ville romaine alors qu’il y a dans le programme la dimension « les monum
scène ». Par contre, la capacité est bien axée sur « reconnaître les principaux
monuments de l’Urbs au 1er siècle »
Certains envisageaient d’ailleurs d’aborder l’Urbs à différents moments : monuments
où le pouvoir se met en scène avec le pouvoir impérial, autres monuments avec la
romanisation.
Risques de dérives :
- Sauf choix particulier, passer plus d’une séance sur la fondation de Rome. Le sujet
est séduisant, aisé à mettre en œuvre et « marche bien » avec les élèves. Cela ne
veut pas dire pour autant qu’il doit prendre le pas sur le reste du thème 1.
- L’enchaînement des conquêtes n’oblige pas à une étude détaillée de leurs causes et
de l’armée romaine jusqu’à la pointe du moindre pilum. « Enchaînement », à notre
sens, donne la priorité à un constat (facile à faire apparaître à partir d’une carte)
dont les conséquences sont surtout à envisager. Cela n’interdit pas de s’y appesantir
mais ce choix devrait s’accompagner d’un rééquilibrage par rapport au reste du
chapitre.
- Refaire l’ancien programme. En effet, si de grands éléments de connaissances
demeurent, les capacités et les démarches ont évolué.
Exemples de mise en œuvre :
- Des exemples avaient été mis en ligne sur le site académique en juin 2009.
- Deux propositions sur l’ensemble du chapitre.
- Deux grilles sur « des origines à la fin de la République ».
- Une grille sur l’Empire.
Chapitre Rome.
En fonction de la progression annuelle l'étude de Rome est ici centrée autour de de trois
axes principaux.
Le premier de ces axes est de respecter les horaires qui sont extrêmement
contraignants. Il a donc fallu choisir une organisation de cours qui permette effectivement de
traiter l'essentiel du sujet en 8 heures environ.
Le second axe, qui découle en partie du précédent, est d'organiser l'étude de Rome
autour d'objets culturels peu nombreux mais suffisamment riches de sens pour qu'on puisse
en tirer un certain nombre de fils débouchant sur les points essentiels du chapitre. Les objets
culturels retenus sont au nombre de quatre :
• Le buste de César trouvé dans le Rhône à Arles (voir par ex. http://fr.wikipedia.org/wiki/
Jules_C%C3%A9sar ou http://www.cesar-rhone.fr/cesar/). Ce buste permet de poser
un certain nombre de questions sur les Romains, les conquêtes et la République. Il
permet également de travailler à partir des représentations des élèves pour qui, en
général, César est le plus connu des Romains. A travers l'étude de ce buste et d'un
certain nombre d'autres œuvres d'art consacrées à César, il est possible d'éclairer puis
d'élargir cette représentation.
• La statue de la louve du capitole dont l'étude ouvre sur l'histoire de la fondation de
Rome.
• La statue d'Auguste de Prima Porta (musée du Vatican) qui sert de tremplin pour
l'étude de l'Empire.
• La villa au grand péristyle de Vieux la Romaine, située près du collège et qui permet
d'étudier la romanisation par le biais d'une sortie scolaire.
L'objectif est double : d'abord restreindre au minimum les objets d'étude pour se centrer sur
l'essentiel, mais aussi déboucher sur une trace écrite de type schéma heuristique (ou carte
mentale). Pour en savoir plus sur ce sujet voir l'excellent dossier de Gilles Badufle sur le site
académique : http://www.discip.crdp.ac-caen.fr/histgeo/mindmap/.
Enfin, le troisième axe est de travailler Rome dans l'optique de l'histoire des arts en
utilisant la bande dessinée comme base de départ. Une partie importante des documents
complémentaires qui servent à l'étude des objets culturels précédemment cités est donc
constituée d'œuvres artistiques et notamment d'extraits de bandes dessinées.
Il s'agit d'étudier les représentations de Rome et des Romains proposés par des auteurs
de bandes dessinées - en particulier certaines cases d'Astérix (Uderzo et Goscinny – Dargaud), de
Murena (Dufaux et Delaby – Dargaud) et d'Alix (J. Martin, Casterman) - pour les comparer avec des
représentations tirées d'autres domaines artistiques.
Ainsi, pour étudier les conquêtes romaines, part-on de l'exemple de la bataille d'Alésia et de
la reddition de Vercingétorix dont on compare les représentations dans Astérix (le bouclier
Averne), Alix (Vercingétorix) et dans le tableau du peintre Lionel Noël Royer (1899).
De la même manière, le personnage de Jules César est étudié en partie à partir des
représentations artistiques auxquelles sa vie a donné lieu : cinéma, théâtre, peinture, opéra …
Mais la bande dessinée peut aussi être utilisée comme source d'informations, qui sont
ensuite vérifiées avec des sources plus classiques : par exemple, le fonctionnement politique
de la République et de l'Empire sont étudiés au travers de certaines cases d'Astérix et de
Murena.
Séquence « Rome de la République à l'Empire ».
Insertion dans Partie III / Thème 1 – Des origines à la fin de la République : fondation, organisation
le programme politique, conquêtes.
et durée En cours d'année, comment traiter ce thème en 4h, TICE inclus.
prévue Du mythe à l'histoire: 1h / la République romaine: 1h30 (avec TICE-didapages) /
L'enchainement des conquêtes: 1h30
L'activité TICE est consultable ici: http://blogdem.perron.over-blog.com/article-rome-
theme-1-des-origines-a-la-fin-de-la-republique-fondation-organisation-politique-
conquetes-2-45570179.html
Capacités - localiser ; situer dans le temps et l'espace ; raconter ; croiser des informations
travaillées - utiliser les TICE
Déroulement Séance 1: Comparaison des sources sur la fondation de Rome / Enéide et légende de
Romulus et Rémus – sources archéologiques (à définir) ex. la Cloaca Maxima.
(documents présents dans la plupart des manuels). Une carte peut recouper légende et
découvertes archéologiques. Trace écrite reprenant convergences et divergences des
sources. Durée: 1h
Séance 2: Utilisation du travail de M. Perron (collège Maupas de Vire) / Activité
multimédia sous forme de didapages. Travail sur une journée d'élection à Rome (voir
lien ci-dessus) : découverte des lieux du forum, des magistrats, sénateurs, du système
de vote.... Durée: Activité en salle multimédia 1h
Séance 3: Activité multimédia Exploitation en classe 0,5h
La Bataille d'Alésia racontée à partir d'une reconstitution du siège d'Alésia, complété
par un document expliquant la puissance de l'armée romaine. Durée: 0,5h
Séance 4: L'ascension de César au pouvoir avec un texte sur sa carrière, mettant en
relief l'importance de la bataille d'Alésia et de la guerre des Gaules dans le projet
politique de César.
Une carte des conquêtes replaçant Alésia, César et Rome à l'échelle de la constitution
d'un empire, ouvrant sur les nouveaux enjeux (intégration des peuples, romanisation,
limites du système républicain...). Durée: 1h
Séance 3 (30 mn) : Charnière vers l’Empire : récit par le professeur de la fin de la
République et de la guerre civile.
Carrière Carrière
César militaire
politique
Empire
Conquêtes
Histoire L'EMPIRE : L'EMPEREUR, LA VILLE, LA ROMANISATION
6ème
Insertion Thème 2 de Rome. 4 heures.
dans le
programme
durée prévue
Objectifs Aborder l'Empire romain autour de quatre thèmes : l'empereur, l'Urbs, la paix
romaine et la romanisation.
Principat d'Auguste (27 avt JC -14). Edit de Caracalla (212).
Capacités Tirer les informations d'un texte, analyser une pièce de monnaie, repérer,
travaillées identifier et comparer des monuments sur un plan, décrire une scène de la
colonne trajane.
Analyser un extrait vidéo.
Déroulement Séance 1 : l'empereur, ses pouvoirs : étude de texte de Dion Cassius et d'une
monnaie de Trajan, en insistant sur l'apogée de l'Empire et sur sa continuité.
Séance 2 : l'Urbs. Retrouver la colonne trajane sur un plan de Rome,
identifier et classer les différents monuments par leurs fonctions (politique,
économique, religieuse, de loisirs...). Court extrait vidéo de Gladiator montrant
la ville et l'empereur (voir texte sur propriété intellectuelle).
Séance 3 et 4 : la paix romaine et la romanisation. Carte de l'apogée de
l'Empire, montrant la ville et l'empereur. Rappel des conquêtes, notion de pax
romana. Comparaison de Rome et d'une ville gallo-romaine, étude d'une villa
gallo-romaine (romanisation architecturale) et analyse de l'édit de Caracalla
(romanisation des esprits).
Commentaire Regroupement de thèmes:
s - l'empereur et Rome (l'individu et le lieu du pouvoir)
- paix romaine et romanisation (lien entre ces deux notions)
Que chacune de ces religions soit née dans un certain contexte, se soit ensuite
développée, ait un certain nombre de caractéristiques … appartient au cours
d’histoire. L’étude de « récits significatifs des croyances » appartient au cours
d’histoire. Mettre à distance le récit de ces croyances et le fait de croire appartient
au cours d’histoire.
Durée de la séquence : 10% soit 3 à 4 heures, à part égale avec les débuts du christianisme (20%
pour les deux thèmes).
Les débuts du judaïsme sont un thème complexe, à la fois pour les élèves qui doivent entrer en relation
avec des savoirs nombreux et souvent nouveaux et pour l’enseignant qui doit leur permettre d’accéder
à ces savoirs de façon claire en un minimum de temps. Deux écueils sont notamment à éviter :
- celui de faire trop simple et de ne pas faire saisir aux élèves tous les enjeux liés à ce thème,
- celui de multiplier les entrées et les détails, au risque de ne plus tenir la fourchette horaire et de
submerger les élèves de notions.
La séquence s’organise de manière assez peu conventionnelle. Elle s’articule autour d’une activité
de base comprenant un long texte (3/4 de page dactylographiée) et quelques iconographies. Le tout est
fabriqué par l’enseignant qui a retenu ce qui lui semble essentiel au sujet des débuts du judaïsme.
Le travail de l’élève consiste (en classe ou à la maison) à découvrir ce texte et le thème en
répondant à une vingtaine de questions portant sur les idées essentielles ou les mots clés. C’est un
travail de lecture, de compréhension et de prélèvement d’informations. Le temps consacré à cette
activité de base est d’une séance maximum. Le questionnaire, une fois corrigé, constitue la trame de
l’essentiel à retenir en cas d’évaluation sommative.
Le reste du temps de cette séquence, soit deux à trois heures, permet aux élèves d’approfondir le
thème et de réinvestir l’activité de base (et donc de la digérer) en effectuant trois activités
d’approfondissement réalisées seules ou avec un binôme (c’est au cas par cas). Les thèmes retenus
portent sur la Bible, les fondements du judaïsme et un travail en histoire des arts autour d’un tableau de
Chagall. Le travail sur la Bible permet d’engager une réflexion et un écrit sur le contexte de l’écriture
de la Bible et sur la prudence dont doit faire preuve l’historien à l’égard de ce livre. Les fondements du
judaïsme sont appréhendés au travers de la réalisation d’un organigramme vierge fourni aux élèves.
Enfin, l’étude du tableau de Chagall, sans aide documentaire, incite les élèves à engager une analyse à
l’aide des connaissances qu’ils ont acquises ou consolidées au cours de la séquence. L’étude de cette
œuvre, accompagnée de quelques questions, peut constituer une évaluation si on le souhaite.
Au final, il s’avère que :
- L’activité de base a permis de cibler l’essentiel en une séance et que tous les élèves ont dû s’y
impliquer.
- En conséquence, les activités d’approfondissement offrent la possibilité de répondre à tous les
élèves en différenciant, certains étant plus curieux ou plus rapides et désirant aller encore un
peu plus loin dans le thème. A cet égard, il est utile d’avoir une ou deux activités
supplémentaires sous la main afin d’alimenter les élèves les plus demandeurs.
- L’ensemble tient en 3h30.
6e Histoire LES DEBUTS DU JUDAISME Centre de Gacé
Insertion dans le Après le chapitre sur Rome et juste avant les débuts du christianisme.
programme et 3 heures (3 heures pour le christianisme)
durée prévue
Objectifs Connaissances (cf. progammes):
VIIIe-VIIe siècles: Hébreux menacés par empires voisins = contexte de
rédaction de la Bible. Faire comprendre aux élèves pourquoi la Bible est rédigée.
Etude grands récits = fondements du judaïsme
Destruction du Second Temple (70), Diaspora, organisation du judaïsme
rabbinique
Localisation Palestine, Jérusalem
Capacités Raconter/ expliquer quelques uns des grands récits de la Bible ("significatifs des
travaillées croyances")
Décrire/ expliquer la Diaspora
Déroulement Séance 1 : Dans quelles circonstances les Hébreux rédigent-ils la Bible? (1h.)
Doc.: Frise chronologique, carte des deux royaumes hébreux. Comparaison source
biblique/ source assyrienne (bas-relief prise de Lakish), texte sur le rôle de Josias
Evènements: Guerres avec les Empires voisins, prise de Jérusalem, exil à Babylone
Personnage: Josias
Démarche: Montrer que les Hébreux, menacés par leurs voisins plus puissants,
rédigent la Bible pour consolider leur identité autour d'un culte rendu à dieu
(monothéisme). La comparaison d'une source biblique (texte) et d'une source
assyrienne (bas relief) sur le siège de Lakish par les Assyriens a pour but de montrer
la différence de discours et l'explication donnée par les Hébreux à leur chute (punition
de dieu).
En rédigeant la Bible au VIIIe siècle pour fixer leur croyance fondamentale,
les Hébreux ont fait de la Bible le centre du judaïsme.
Séance 2 : Que nous apprend la Bible sur les croyances des Hébreux?
Doc.: Tableau des principaux livres de la Bible, extraits de la Bible: combat David
contre Goliath, construction du Temple de Salomon.
Démarche: Eventuellement faire travailler la classe en deux groupes, chaque groupe
étudiant un des deux textes. Capacité : raconter et expliquer. Mise en commun sous
forme de tableau?
Le judaïsme repose sur des mythes qui sont racontés dans la Bible et qui
définissent le monothéisme organisé autour d'un Dieu, d'un Livre, et d'un
Temple.
Eléments de réflexion.
La question n’est pas trop de savoir quel équilibre on établit entre tel ou tel empire
mais plutôt d’aller vers une présentation des deux empires, parallèlement ou non, à
travers des personnages, monuments, œuvres d’art pour aboutir à les caractériser et à
une carte de localisation.
• Le risque que cette étude doive être menée sur un horaire plus réduit que celui
pour lequel a été conçu le programme.
• Les élèves sont restés sur l’Empire romain mais la chute de l’Empire et les
invasions barbares n’ont pas été abordées. Il y a là un décalage à combler que ce
soit par un récit de l’enseignant ou par une brève étude cartographique par
exemple.
• Il y a beaucoup d’éléments assez disparates dans ce qui est demandé. D’après les
retours que nous avons eus, les élèves peinent parfois à réaliser l’assemblage et
à donner forme à la mosaïque.
Les échos que nous avons eus confirment la nécessité d’aller à l’essentiel autour de
quelques repères simples. Après un lien rapide avec la chute de l’Empire romain, Les
différents exemples doivent permettre d’aller vers une caractérisation assez générale
des deux empires (on peut pour la déterminer se reporter au libellé de la partie
connaissances).
Risques de dérives :
Il est impossible de consacrer à ce thème l’équivalent du temps passé précédemment en
5ème sur l’empire byzantin et sur l’empire carolingien.
- Etude d’une série de 6 documents (3 sur l’empire byzantin et 3 sur l’empire carolingien) : cours dialogué
pour les personnages et les évènements, fiche d’activité pour les deux œuvres d’art (ces œuvres
représentent les personnages dont il a été question juste avant).
Séance 2.
- Fin de la correction des fiches d’activité.
- Un tableau à double entrée vierge est distribué aux élèves : points communs et différences entre les deux
empires étudiés + une carte de localisation complétée.
- Une série de vignettes numérotées (avec les points communs et les différences mais sans organisation
aucune) est distribuée aux élèves. Ils doivent proposer l’endroit (en mettant le N° de la vignette concernée)
où doivent être mises les vignettes dans le tableau.
- S’il y a désaccord sur le choix, les élèves dont les avis divergent doivent justifier à l’oral.
- Les élèves doivent, chez eux, découper les vignettes et les coller.
Histoire 6ème LES EMPIRES CHRETIENS DU HAUT MOYEN AGE Centre de Flers
Insertion dans le Fin mai-début juin
programme et 3 heures
durée prévue
Objectifs Caractériser les deux Empires chrétiens du Haut Moyen Age
Séance 3 : II. Quelles sont les différences entre ces deux religions
chrétiennes ?
Tableau comparatif sur le modèle de la page 164
Evaluation à personnaliser (carte pour localiser empires, capitales…)
Commentaires Histoire des Arts traitée avec le Denier de Charlemagne et les mosaïques de
Ravenne
Histoire 6ème Les Empires chrétiens du Haut Moyen Centre de Villedieu
Age
Insertion dans Suite à l’Empire romain et au Christianisme
programme et 2 heures + 30 minutes d’évaluation
durée prévue
Objectifs - Comparaison
- Réinvestir les notions d’Empire, d’Empereur et de Christianisme
- Décrire et expliquer une première œuvre d’art
- Expliquer, après le récit du professeur, une deuxième œuvre d’art pour
une mise en perspective
Capacités - Connaître les deux Empires, leur localisation et leur période et un
Travaillées personnage de référence
- Description des caractéristiques politique et religieuse des deux Empires
Déroulement Question : Comment et pourquoi le Christianisme s’est-il divisé ?
Séance 1 : Intro : christianisme : religion officielle de l’Empire fin IV° + rappel
du partage de l’Empire romain
Séance 2 : 1°- Deux Empires et une même organisation politique.
Doc : la mosaïque de Ravenne, expliquer ce qu’est une mosaïque, les
caractéristiques de l’art byzantin, donner dates de Justinien
Fiche d’activité avec questionnaire (à quoi reconnaît-on que Justinien est
l’Empereur ? Quelles sont les fonctions des personnages qui l’entourent ? A
quoi voit-on que c’est un personnage sacré ? Que pouvez-vous conclure sur son
pouvoir ?)
Séance 3 : doc la chapelle palatine : récit du professeur sur l’art byzantin
(coupole, mosaïques, alternance des pierres noires et blanches) ! pourquoi
Charlemagne a-t-il construit sa chapelle selon cet art ? Il se veut l’égal de
l’Empereur byzantin, donc a les mêmes pouvoirs que lui (an 800)
Séance 4 : 2°- Une religion, deux Eglises.
- Une même croyance, mais des pratiques différentes (doc dans le manuel)
qui entraînent le schisme (1054)
- Même pratique : évangélisation par les deux Empires (rappel sur les
langues qui permettent d’identifier l’origine des œuvres)
Conclusion : carte de l’Europe chrétienne
Objectifs Caractériser les deux empires chrétiens par une approche politique (deux
empires), religieuse (une Chrétienté, deux Églises) et culturelle (deux langues).
Occident
Déroulement
Orient
Documents liés Ces deux documents peuvent être proposés aux élèves comme travail de synthèse à la
maison :
Carte de l'Europe au IXème siècle : localisation des deux empires carolingien et byzantin,
et, superposition des deux chrétientés latine et orthodoxe
Frise chronologique (repérage des deux empires, des deux règnes et du couronnement de
Charlemagne)
Les empires chrétiens du Haut Moyen Âge. Centre d’Hérouville-Saint-Clair
2 heures + 1 heure d'évaluation Manuels utilisés : Nathan 2009 + Belin 2009.
Séance 1.
Introduction : situer dans le temps et l'espace les 2 empires chrétiens du Haut Moyen Âge
Complétez le tableau ci-dessous à partir d'une carte et d'une frise chronologique :
Nommez les 2 empires chrétiens du Haut Moyen Donnez les 2 capitales Nom de deux souverains importants avec leurs dates de
Âge règne.
A partir d'une carte vidéoprojetée des invasions barbares et de la carte de la division de l'empire romain,
l'élève est amené à comprendre l'apparition des 2 Empires.
Comparez les 2 Empires chrétiens du Haut Moyen Âge à partir de 2 œuvres d'art. L'empire carolingien L'empire byzantin
Quel est le titre de ces personnages ? (précisez leur titre dans leur langue d'origine puis
donnez la traduction en français)
Quel est la langue principale utilisée dans chacun des deux empires ?
Dans quel but ces 2 personnages se sont-ils fait représenter sur une œuvre d'art ?
Quels sont les signes et symboles religieux visibles sur les documents ?
Dans quel but les 2 empereurs se sont-ils faits représenter sur ces deux œuvres
d'art ?
Puis travail complémentaire sur les différences entre les deux religions (Belin p 150)
Et conclusion en complétant la légende d'une carte sur les deux empires chrétiens. Dans la légende figure
seulement au départ : chrétienté catholique et chrétienté orthodoxe.
Le professeur explique le sens du mot schisme.
Evaluation : possible sur trace écrite d'entre les deux séances (pour gagner du temps), sur les tableaux
travaillés à la maison en préparation des cours ou en auto-évaluation en classe.
Regards sur les mondes lointains.
Eléments de réflexion.
Puisqu’il y a le choix entre la Chine et l’Inde, que choisir ? Eh bien ne comptez pas
sur nous pour trancher… Donnons seulement deux ou trois éléments ressortis de
discussions lors des stages.
Via la route de la soie, le lien avec l’Empire romain incite certains à opter pour la
Chine des Han. Ceci dit l’empereur Wudi règne au IIème-Ier siècle avant J-C…
Les découvertes et inventions qui seront rapidement ré-abordées en 5ème font aussi
pencher la balance du côté de la Chine.
A l’inverse, bouddhisme et hindouisme peuvent être abordés par celui qui choisit
l’Inde.
Dans tous les cas, si l’on est vraiment très en retard :
- La consigne de nos IPR, nous l’avons évoqué dans la partie introductive, est de
ne pas délaisser totalement un thème.
- Si on doit réduire entre mondes lointains et empires chrétiens mieux vaut selon
nous, et si l’on raisonne en termes d’héritages, réduire sur les mondes lointains.
Certains éléments apparaissent essentiels dans ce thème.
Il s’agit avant tout de montrer qu’ailleurs qu’en Europe et au Proche-Orient il
existe des civilisations qui peuvent être brillantes, créatives.
Après, reconnaissons que le temps manquera sans doute pour aller loin dans cette
tentative de vision moins européanocentrée.
Si nous sommes vraiment dans l’urgence et quel que soit le thème choisi, il
conviendra peut-être de se poser la question en ces termes : qu’est ce qui peut
montrer à de jeunes élèves que loin d’Europe il se passe aussi des choses importantes ?
Ensuite, chaque enseignant optera pour ce qui lui semble précisément important :
dimension religieuse, culturelle, inventions nouvelles, puissance économique….
Risques de dérives :
Faire sciemment l’impasse sur ce thème, a fortiori si c’est un choix fait tôt dans
l’année.
Vouloir tout faire en peu de temps : mieux vaut une entrée qui ait du sens même si elle
est traitée en peu de temps qu’une accumulation vaine.
- Ensuite, l’accent est mis sur un aspect important : par exemple une invention de la
Chine des Han, un site bouddhique, un mythe Hindou… Il y a là une activité élève
sans que l’on puisse bien sûr envisager un vrai travail d’écriture. Il s’agit plus d’un
travail de découverte.
2ème proposition..
- Présentation magistrale introductive par l’enseignant présentant à très grands traits
le thème choisi (Chine ou Inde) et un exemple précis.